Brazzaville : CanalOlympia ouvre ses portes

Les amoureux de cinéma ont désormais de mardi à dimanche pour vivre les temps forts de la programmation cinématographique.

« Avec ses 300 places, CanalOlympia propose 19 séances hebdomadaires de films, 6 jours sur 7, à 1.500 francs CFA le ticket pour les adultes, 1.000 francs CFA pour les enfants de moins de 12 ans et 5.000 francs CFA pour les avant-premières et autres programmes spéciaux. La salle diffusera tous les types de film du monde entier. Des blockbusters, des films d’actions, des films familiaux, des films d’horreurs, sans oublier des dessins animés », a révélé Christine Pigeyre à l’inauguration de la salle Canal Olympia.

Pour la présidente directrice générale de CanalOlympia, le Congo a désormais une infrastructure de marque mise à la disposition des artistes pour exprimer leurs talents en offrant des spectacles de haute qualité.

Christine Pigeyre a annoncé qu’il sera proposé à la population une  programmation spéciale avec les plus beaux succès de ces derniers mois et des séances à tarif préférentiel.

Dieudonné Mouyongo, le ministre de la culture, a déclaré que CanalOlympia était une industrie culturelle qui représente une source d’expression pour tous les artistes dont la motivation pourra attirer des sponsors.

La salle CanalOlympia qui ouvre ses portes au public ce jeudi 18 avril, a aussi une scène à l’extérieur pour des concerts et autres spectacles.

Brazzaville : environ 73,8% des femmes exercent dans le commerce et l’artisanat

Les données sont contenues dans le rapport élaboré par le Centre national de la statistique et des études économiques en 2015, sur les estimations de la population résidente dans la ville capitale.

Sur les 1 503 803 habitants que compte le département de Brazzaville, 7 58 885 seraient des femmes, soit 50,46% de la population totale. Ces statistiques ont été rendues publiques récemment lors du lancement d’une formation en coupe et couture à Talangaï, par la cheffe de service des programmes à la direction générale de l’Intégration de la femme au développement, Bienvenue Itoba Ikobo.

« Dans le secteur formel, les filles âgées de 15 à 29 ans représentent 71,3% des femmes actives. Dans le secteur informel, 27,7% d’entre elles opèrent dans le secteur industriel ; 73,8% dans le commerce et l’artisanat. 28,7% des filles âgées de 15 à 29 ans sont touchées par le chômage », a rappelé celle qui a représenté la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, lors de cette cérémonie organisée par l’Association des jeunes artisans du Congo.

Brazzaville abritera une conférence internationale sur le VIH/sida

L’annonce a été faite par le président du parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, le 28 mars à Brazzaville.

Du 8 au 9 juillet prochain, Brazzaville, la capitale congolaise abritera une conférence internationale sur le VIH-Sida. Pendant deux jours, les participants réfléchiront sur les nouvelles stratégies à mettre en place et le mode de financement de la santé au sein du continent de manière globale. Il sera aussi question de réfléchir sur la sempiternelle question du VIH/sida, cette pandémie qui continue de tuer des millions d’Africains.

La  conférence réunira les présidents des parlements d’Afrique, les ministres de la Santé et des Finances, les experts de l’ONU-Sida et bien d’autres partenaires stratégiques impliqués dans le financement de la santé et la lutte contre ladite pandémie.

La venue de Roger Nkodo Dang au Congo, avait pour but de plaider auprès de ses interlocuteurs pour que le parlement congolais intègre la problématique du financement de la santé et du sida dans le vote des budgets. C’est à l’issue de sa séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, qu’il a annoncé la tenue prochaine de la conférence internationale sue le VIH-Sida.

« Nous préparons une grande conférence continentale sur le financement de la santé et du VIH/sida, qui se tiendra ici à Brazzaville, du 8 au 9 juillet 2019. Nous sommes venus donc nous entretenir avec les présidents des deux chambres du parlement congolais pour bien préparer ces assises », a souligné Roger Nkodo Dang.

Pour le président du parlement panafricain, la rencontre avec les responsables des deux chambres du parlement, s’inscrit dans le cadre de la mise en application des résolutions prises lors de la rencontre d’Abuja, qui exigent à chaque pays du continent de prévoir un certain pourcentage requis, pour renforcer le financement de la santé.

« L’appui des parlements est très important dans le financement de la santé et du VIH/sida, parce que ce sont ces organes qui votent les budgets. Le protocole d’Abuja exige que les pays consacrent 15% de leur budget au financement de la santé en général et du VIH/sida en particulier. Le Congo a une large avance sur la question parce qu’il consacre aujourd’hui 11% de son budget à la santé », a renchéri le président du parlement panafricain.

Congo : vers la création des zones économiques spéciales de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso

Le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars sous la présidence du chef de l’Etat, a examiné et approuvé trois projets de loi déterminant les conditions générales de création de ces zones.

Quatre villes ont été  sélectionnées pour abriter les zones économiques spéciales destinées, entre autres, à soutenir le programme gouvernemental de diversification de l’économie. Il s’agit d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire

Le Conseil des ministres s’est réuni sous l’égide du président de la République, Denis Sassou Nguesso, pour examiner et approuver trois projets de loi déterminant les conditions générales de création et de fonctionnement des zones de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Notons que c’est en conformité avec la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, qui porte création des zones économiques spéciales, détermine leur régime et leur organisation. Cette dernière est adossée à la loi d’orientation datant de 2014 qui concerne l’aménagement et le développement du territoire national. Il faut souligner que les études dans le cas de la zone de Pointe-Noire sont avancées.

Projet Lisungi : 250.000 francs CFA pour chaque famille défavorisée

Ce programme vise plus de 9.300 ménages. Chaque famille vivant avec moins de deux dollars ou moins de 1.000 francs CFA par jour, peut prétendre à Lisungi.

« L’objectif principal du projet Lisungi, c’est d’arrêter la transmission inter-générationnelle de la pauvreté. Au niveau national, il y a 46,5% de pauvres. Au niveau des départements, on dépasse les 78%. A Brazzaville et à Pointe-Noire, bien qu’ayant une moyenne nationale de 25 et 30%, il y a des poches de grande pauvreté » a déclaré Antoinette Dinga Dzondo, le ministre des affaires sociales, c’est elle qui conduit ce projet.

Selon les données fournies par les autorités, le pays compte plus de 47% de pauvres. Dans certaines régions. Le projet Lisungi à chaque famille est plafonné à 250.000 francs CFA.

Rappelons que le projet Lisungi est opérationnel depuis 2015. Pour Paul Ganongo, responsable de la Communication de Lisungi, « quatre ans après, on voit comment des ménages qui ont bénéficié du programme sont arrivés à faire des investissements… C’est fondamental ».

Privatisation de la route nationale 1 : les avis sont partagés

Pour le gouvernement la mise en concession de cet axe permettra la création des emplois alors que la société civile voit en cette privatisation l’augmentation des tarifs de transport.

La route reliant Brazzaville et Pointe-Noire les deux principales villes du Congo a été mise en concession. C’est un projet construit grâce à un financement chinois de plus de 1000 milliards de francs CFA. Les avis sont partagés en ce qui concerne la privatisation de cet axe. Pour le gouvernement, ce partenariat va permettre de pérenniser la qualité de cet axe important pour l’économie et créer de nombreux emplois. Cet avis n’est pas partagé par la société civile, qui pense elle cette mise en concession causera l’augmentation des tarifs de transport et par ricochet la hausse des prix des produits de première nécessité.

Jalonnée de postes de péage la route qui relie les ports maritimes de Pointe-Noire et fluviaux de Brazzaville est opérationnelle dans sa globalité depuis mars 2016. Le gouvernement a décidé de confier sa gestion à la Congolaise des routes pour lui assurer une longévité. Jean-Jacques Bouya est ministre de l’Aménagement du territoire. Pour lui, « l’objectif est de pérenniser la route, la route à jamais. Elle est construite pour la vie ; on l’a construit une bonne fois pour toutes. Il faut toujours l’entretenir par des contributions diverses. Donc il y aura toujours la contribution de chacun à travers le système de péage », a expliqué Bouya.

Avec cette mise en concession, prévue pour trente ans, l’ambition est de donner une autre image à la RN1 notamment avec la création des aires de repos. Au niveau des postes de péage, les tarifs de franchissement ont été revus à la hausse. Ils varient entre 1500 francs CFA pour les berlines et les tricycles et 40  000 francs CFA pour les poids lourds. Les conducteurs semblent bouder ces tarifs. « Ces prix ont galopé et cela ne nous arrange pas, surtout avec la crise économique actuelle. En termes de bénéfice on ne gagne pas du tout », a laissé entendre un conducteur qui a requis l’anonymat.

Des craintes partagées

Acteur de la société civile Joe Washington Ebina pense que la privatisation de la route qui côtoie parfois le chemin de fer ne profite pas aux Congolais aux revenus moyens. « Nous pensons une fois de plus que les populations congolaises vont subir le coût des taxes. Une fois de plus c’est une décision qui est prise sans elles parce qu’elles n’ont pas d’argent pour pouvoir circuler d’un endroit à l’autre », a-t-il fait observer.

Un avis partagé par Mermans Babounga qui dirige une association de défense des droits des consommateurs. « Ce que nous craignons au final, c’est l’augmentation des prix des produits alimentaires parce que le chapitre transport impacte gravement sur les prix des denrées alimentaires. Et, lorsqu’on augmente encore le péage, ça va être le pire. La conséquence est que sur le marché les prix vont galoper alors que nous sommes en crise. C’est incompréhensible pour nous », s’est indigné Babounga.

Longue de plus de 500 kilomètres, la RN1 fait jonction à la RN2 qui, à certains endroits, n’existe plus que de nom, car devenu un véritable bourbier. Le gouvernement se propose de la réhabiliter et de la mettre également en concession prochainement.

Sœur Magarelle présente « Plus de toi », son nouvel album

L’opus, déjà disponible sur le marché, a été récemment présenté à la presse, dans l’auditorium de l’AOGS, à Brazzaville.

« Plus de toi », une autoproduction de soeur Magarelle, est vendu à deux mille francs CFA à la voix évangélique de Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville. Il compte huit titres que sont « Emmanuel », « J’aime Jésus », « l’Amour de ma vie », « Mpeve a longo », « Nasepeli », « Plus de toi », « Rocher des âges », « Saint Saint ». Parmi ces titres, il y a les compositions de soeur Magarelle, de son époux et deux reprises des cantiques chantés dans l’Eglise évangélique du Congo (EEC).

« J’aime Jésus » et « Plus de toi » (titre phare de l’album) sont les deux vidéos qui accompagnent cet opus. D’autres clips seront réalisés prochainement.

Soeur Magarelle a été accompagnée par le Groupe amen music, constitué de chrétiens de différentes églises. Elle a commencé sa carrière solo avec ce groupe qui l’accompagne depuis lors.

Un concert marquant la sortie officielle de  » Près de toi » est prévu pour le 7 avril,  à Brazzaville, et les préparatifs vont bon train.

Parlant de ses ambitions, soeur Magarelle envisage de toucher le Congo avant d’aller ailleurs. « Faire une place dans les cœurs des Congolais, telle est notre ambition. Nous envisageons aussi d’aller dans tous les départements du pays, partager le message que le Seigneur nous a donné et conscientiser le peuple congolais des talents qu’il regorge, mais qu’il ne méconnaît. Quant à l’extérieur, je suis permanemment en contact avec ceux d’Haïti. Mes chansons passent sur leurs chaînes… Que les médias nationaux aussi nous accompagnent en diffusant nos chansons. Car, lorsqu’un artiste émerge, c’est l’honneur de toute une nation. Nous avons besoin d’accompagnement », a déclaré l’artiste.

Soeur Magarelle a déploré également le fait que les musiciens chrétiens congolais versent trop dans les interprétations des chansons des autres. « C’est un défi que nous avons jusqu’ici et que nous devons relever. Parce que certains d’entre nous n’ont pas encore compris que trop interpréter les tue. Lorsqu’on interprète, on fait la promotion de l’autre. C’est un peu le côté qui fait mal. Mais en dépit de cela, la musique sacrée du Congo Brazzaville commence peu à peu à s’épanouir », a-t-elle indiqué.

Artiste musicienne chrétienne, c’est à partir de 2004 que soeur Magarelle Kimbembe née Abeya a chanté pour la première fois devant un  public, avant d’intégrer, l’année suivante,  la troupe d’évangélisation vocale de la sous-section du Cercle biblique évangélique de la paroisse de Talangaï (sixième arrondissement de Brazzaville). En 2006, elle fait partie du groupe Sanisina (un groupe indépendant) qu’elle va  quitter en 2014 pour se lancer, à partir de 2016 dans une carrière solo. Sa première prestation solo a été à l’occasion de la première journée de la troisième édition du festival chrétien Brazza gospel Awards ; festival au cours duquel elle a arraché le trophée de Révélation de l’édition.

Mariée à Dhavant Kimbembe, pasteur à l’EEC, elle est mère de quatre enfants (deux garçons et deux filles parmi lesquels deux jumeaux) et agent des Douanes congolaises.

Le Fitaas se prépare à Brazzaville et Pointe-Noire

La 2e édition du Festival international du théâtre et des autres arts de la scène (Fitaas) se tiendra du 26 au 30 mars au Congo.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

Les troupes de théâtre Les pétroliers du CPGOS, Autopsie et Negro Policongo monteront sur les tréteaux  du Cercle culturel Sony-Labou-Tansi et au mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, les 26 et 27 mars. À Pointe-Noire, l’Institut français du Congo (IFC), le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati- Loutard et l’Espace du trentenaire abriteront les représentations théâtrales les 28 et 29 mars.

En marge du festival, un atelier de formation de comédiens sera organisé à Pointe-Noire. Une conférence en lien avec le thème est également prévue à l’IFC. Le dernier jour du festival est consacré à l’excursion à Loango et Diosso avec en point de mire le deuxième module de formation des comédiens.

Signalons que le club de musique de Loango, le club de slam et Zhou la conteuse agrémenteront l’événement.

Festival Mon identité : l’évènement se tiendra ce week-end à Brazzaville

La première édition dudit festival se tiendra le 16 mars, à partir de 14 h, dans la salle de spectacle du Centre national de radio et télévision (Cnrtv) à Nkombo.

L’initiative est de Clavis Kiba, un jeune congolais, journaliste de formation. L’objectif de ce concept, est de promouvoir la culture africaine et éduquer les jeunes sur les valeurs citoyennes. Le festival Mon identité est une rencontre culturelle inter-école, au cours de laquelle les élèves s’exprimeront dans les domaines la danse (traditionnelle et contemporaine), et du théâtre et l’humour.

Six établissements au total défileront sur scène, à savoir le lycée Thomas-Sankara B, Thales de Milet, Auguste-Mandzo, Joseph perfection, Fondation Guillaume (Soprogi) et Succès merveilleux.

Pour cette première édition, le choix s’est porté sur le neuvième arrondissement de Brazzaville, Djiri. « Notre vision du festival Mon identité c’est de faire en sorte que l’événement se déploie à travers tous les arrondissements de Brazzaville. L’année prochaine, nous serons dans un autre arrondissement pour permettre effectivement à différents établissements de la capitale d’y participer et de se découvrir autour de la culture », a expliqué Clavis Kiba.

Justifiant le choix de l’intitulé de ce festival, le jeune homme nous a indiqué que l’identité d’une société ou d’un groupe se construit à travers sa culture et l’art que ce dernier pratique. « C’est la raison pour laquelle, nous souhaitons l’intégrer dans la mémoire des élèves afin de les aider à ne pas rejeter ce qui fait en réalité leur valeur et leur force », a-t-il ajouté.

Tout est fin prêt du côté des élèves, pour le début de l’aventure.

Congo : mise en concession de la route nationale n°1

Les transporteurs, et autres usagers de la N1 pensent que cela provoquera l’augmentation des prix des transports.

Depuis samedi 02 mars, la route nationale n°1, celle qui relie Pointe-Noire, la capitale économique, à Brazzaville, capitale politique est mise en concession. Sa gestion est cédée à un consortium privé qui doit entretenir et rentabiliser cette voie construite à coup de milliards de FCFA grâce à un préfinancement chinois. Pour les transporteurs, usagers de la route et bien sûr l’association des consommateurs pensent que cette mise en concession va provoquer l’augmentation des prix des transports et les prix des produits de première nécessité.

« L’objectif est de pérenniser la route à jamais. On l’a construite pour la vie, on l’a construite une fois pour toute. Et la solution pour la pérenniser c’est de passer par ce modèle de partenariat public-privé qu’est la concession », explique Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire.

L’Association congolaise des droits des consommateurs est convaincue pour sa part pense que les tarifs de franchissement des postes de péage sont déjà revus à la hausse pour les automobilistes. Ces tarifs vont de 1500 F pour les berlines à 40.000 F pour les poids lourds.

Congo: Clément Mouamba de retour à Brazzaville

Le premier ministre est rentré de Paris mercredi, après un séjour médical de quelques semaines en France.

N’en déplaise aux mauvaises langues et autres adeptes de fakenews qui le disaient grabataire, le premier ministre est bien rentré de France sur ses deux pieds, mercredi 20 février en début de soirée, par l’aéroport international de Maya Maya.

À l’aéroport même, les membres de son cabinet lui ont réservé un accueil qui s’est traduit à la fois tel un hommage, un soutien et surtout un réconfort, pour l’épreuve médicale qu’il vient de traverser. Un geste qui, s’inscrivant dans les pures traditions du terroir, lui « est allé droit au cœur ».

Clément Mouamba n’aura que le temps de poser ses valises, se remettant à peine de la fatigue du voyage qu’il sera déjà au cœur du devoir, avec une réunion du conseil de cabinet vendredi. Cette réunion préfigure déjà un conseil des ministres qui pourrait bien se tenir mercredi prochain, sauf changement.

Dans la foulée, le premier ministre conduira son gouvernement devant l’assemblée nationale, pour une séance de questions orales avec débats prévue pour le mardi 5 mars, avant de rallier Impfondo où il présidera les festivités du 8 mars aux côtés de la première dame, Antoinette Sassou N’Guesso.

Après Impfondo, le premier ministre à un agenda des plus chargé, au moment où des dossiers de relance économique attendent d’être menés à terme, notamment la conclusion de l’accord avec le FMI qui s’annonce enfin sous de bons auspices.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : projet estimé à près de 270 milliards de FCFA

L’information a été révélée mardi 19 février, au cours de la première réunion du comité d’organisation de la table ronde des partenaires techniques et financiers.

Près de 270 milliards de FCFA, le coût estimé du projet pont route-rail Brazzaville-Kinshasa. Pour que cette idée soit matérialisée, une mobilisation des fonds pour l’exécution du projet d’intégration sous-régionale est prévue au mois de juin prochain.

Cette mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017. À cela s’ajoutent le projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha dont le rapport provisoire d’avant-projet a été validé, lors du comité technique mixte tenu du 14 au 18 février, dans la capitale congolaise.

Au cours de cette rencontre, la secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula, qui représentait le secrétaire général de la CEEAC, a renouvelé à la Banque africaine de développement (BAD) la demande d’appui à l’organisation de la table ronde de juin, en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement des projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique, dont font partie ces projets.

Basket-ball: le championnat départemental de Brazzaville renvoyé

Initialement prévue le 15 février, la compétition va finalement démarrer le 02 mars pour permettre à tous les clubs engagés d’être prêts.

Deux semaines de rallonge ont été accordées aux équipes ayant connu un retard dans la délivrance des notes administratives et le dépôt des listes des athlètes. Elles doivent ainsi profiter de cette période pour remplir toutes les formalités tel le renouvellement des licences, le transfert des joueurs, les visites médicales et bien d’autres.

Le championnat départemental de basket-ball de Brazzaville s’inscrit dans le cadre du lancement de la saison sportive 2018-2019. Il regroupera plus de quarante équipes toutes catégories confondues.

Notons que cette compétition sera une occasion d’évaluer les entraîneurs, arbitres et officiels techniques, qui ont participé, le mois dernier, à un séminaire de formation. Celui-ci a porté sur le code du jeu après que quatorze principes venaient de subir des modifications sur le plan mondial.

Congo : première visite d’État du président Félix Tshiseked à Brazza

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a accueilli son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi à l’aéroport Ma-Maya de Brazzaville, jeudi après-midi.

Le président Tsisekedi effectue en terre congolaise, une visite officielle de 48 heures. Exécution des hymnes, revue des corps constitués, l’ambiance était à la solennité.

Après quelques instants de conciliabule au salon d’honneur de Maya-Maya, avec le président Denis Sassou N’Guesso,  les deux chefs d’État ont eu droit à un bain de foule des congolais des deux rives, qui avaient fait en grand nombre, le déplacement de Maya-Maya.

Les entretiens entre les deux hommes se sont ensuite poursuivis au Palais du Peuple avec en toile de fond, les questions d’intérêt commun aux deux États, le Congo et la RDC, dont les relations ne souffrent d’aucun nuage.

Dans la soirée, Denis Sassou N’Guesso a offert au Palais du Peuple, un banquet en honneur de son hôte et la délégation qui l’accompagne.

Rappelons que Brazzaville est une étape très importante pour cette première tournée du nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi.

Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées au monde, sont condamnées à coopérer, quelles que soient les humeurs des acteurs politiques.

Cour d’appel de Brazzaville : l’honorable André Okombi Salissa plaide non coupable

Accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, l’ancien ministre et député de Lékana, dans le département des Plateaux, André Okombi a plaidé non coupable le 31 janvier dernier, devant la Cour d’appel de Brazzaville.

André Okombi Salissa  est accuse d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale des armes et munitions de guerre qui pèsent contre lui.Il est également reproché à André Okombi Salissa d’avoir été de mèche avec le commandant Pamphile Mesmin Okieri alias Mesmin Okemba, de nationalité gabonaise.

L’ex-agent secret et ancien chef des services de la sécurité extérieure à la présidence gabonaise  aurait été chargé d’assurer le transport de l’argent et des armes au profit de l’accusé à Brazzaville et de faire connaître les points d’accès au Congo séparant le Congo au Gabon aux mercenaires qu’il avait contactés dans le but de renverser le pouvoir de Brazzaville. Des faits niés  en bloc  par le principal accusé qui les qualifie de cruels et graves.

Signalons que le procès d’André Okombi Salissa se poursuit ce vendredi 1er février avec l’enquête de personnalité.

Violences conjugales : Patrick Fouiti l’agresseur de Tchibinda Binta arrêté à Pointe-Noire par la police

Son image est désormais le symbole du bourreau des femmes. Il s’appelle Patrick Fouiti, l’homme qui s’était acharné sur sa femme à coups de machette en forme d’un bébé noir  a été rattrapé par la police.

Sa lettre-testament faisait état d’un suicide au bord du fleuve où on retrouverait son corps, c’était à l’évidence un bluff pour Patrick Fouiti qui en bon criminel, usait ainsi de diversion pour prendre le large.

C’est la ville de Pointe-Noire, cette terre qui l’a vu naître, que l’homme avait choisi pour planque, pensant bénéficier de la complicité des êtres chers ou tout au moins de sa cellule familiale.

C’était sans compter sur la gravité de ses actes qui ont également affecté sa propre famille qui elle-même est à couteaux tirés avec celle de la victime Tchibinda Binta.

En fait de planque, Patrick Fouiti a plutôt vu l’étau se resserrer sur lui, car presque personne n’a voulu être complice de son acte. Après quelques atermoiements justifiés par le fait que personne ne voulait endosser le rôle de ‘’Judas Iscariote’’, la mèche a tout de même été vendue, même si la cession a été gracieuse.

Depuis, Patrick Fouiti est ‘’cuisiné’’ par la police sur les raisons de son acte. En fait de justification, il exhibe l’infidélité de sa femme.

En attendant son transfèrement à Brazzaville où il a désormais le statut ‘’d’ennemi public numéro 1’’ et où le procureur André Oko Ngakala qui s’est autosaisi de l’affaire en procédure de flagrance, l’attend des pieds fermes, l’homme a été mis au frais.

La nouvelle de son arrestation a réjoui la ministre Ines Nefer Ingani qui espère ainsi que l’homme répondra devant la justice et paiera pour ses méfaits. Le ministère de la promotion de la Femme ainsi que d’autres associations féminines n’ont pas encore annoncé s’ils se porteront partie civile.

Insécurité à Brazzaville : Privat Fréderic Ndéket dénonce le phénomène Bébés Noirs »

Le maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket est monté au créneau ce jeudi 31 janvier pour dénoncer l’insécurité récurrente dans sa commune.

A Brazzaville, les kuluna sillonnent avec des armes blanches, notamment des machettes, morceaux de fer, couteaux, arrache-clous et autres, créant ainsi la désolation au sein de la population en commettant des actes inhumains dans la cité capitale.

Le phénomène kuluna à Brazzaville est importé de Kinshasa. «Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine.

Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains dont l’âge varient entre 15 et 30 ans, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.

On parle d’un niveau d’attaque inhumain. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les « Bébés Noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Et pour le maire de Talangaï, il faut que le fusil change d’épaule cette année et que la paix règne dans le 6ème arrondissement de Brazzaville et partout dans la capitale congolaise.

Flash: Soudan-Nonault érige les cataractes de Brazzaville en site touristique

Resté longtemps dépendant du pétrole qui représente à lui seul 60% du PIB, le pays de Denis Sassou Nguesso veut désormais diversifier son économie en jouant la carte du tourisme.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a annoncé le 27 janvier dernier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Selon la ministre, on y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du Ministère en charge du Tourisme, en juin prochain.

Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au Ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons tout de même que, la  construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’État congolais qui apporte les 30% restants.

Mvoungouti : la circulation des trains interrompue entre Dolisie et Pointe-Noire

Une dégringolade s’est produite la semaine dernière, à la gare de Mvoungouti dans le Mayombe.

Un pan entier de la falaise s’est rompu brutalement sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur, emportant environ 3 000 m³ de blocs de pierre. La voie ferrée s’est retrouvée recouverte de matériaux sur plusieurs dizaines de mètres.

Les trains voyageurs Roc en provenance de Brazzaville et de l’axe M’binda en partance pour Pointe- Noire sont bloqués à Dolisie depuis le 23 Janvier 2019.

Les passagers à bord de ces trains ne savent plus à quel saint se vouer.

Le CFCO attend l’étude des experts avant de déterminer les suites à donner à cet accident. La circulation des trains entre Dolisie et Pointe-Noire est annulée jusqu’à nouvel ordre.

Les déplacements par voie ferroviaire étant rendus impossibles,  la voie aérienne ou carrossable reste une option pour les plus pressés.

Brazzaville : l’opposant P.Makaya présente ses vœux à la presse ce samedi

L’opposant Paulin Makaya dont la seule arme est la parole et son stylo-bille, présentera ses vœux à la presse nationale et internationale, ce samedi 26 janvier 2019 à 10h, à la Semaine Africaine, à un jet de pierre du CHU de Brazzaville.

Il s’agira pour le président du parti UPC (Unis pour le Congo) de partager non seulement un moment convivial avec les hommes et femmes de médias, mais aussi de faire comprendre aux congolais qui soutiennent son combat politique que le pays va très mal et traverse une crise financière sans précédent.

Proche collaborateur de l’opposant historique, feu Bernard Kolélas, président fondateur du parti MCDDI (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), éphémère premier ministre pendant la guerre civile de 1997, Paulin Makaya est l’un des rares opposants, sinon le seul, à avoir refusé la main tendue du régime de Brazzaville.

D’autres proches du regretté Bernard Kolelas ont, eux, accepté de se rapprocher du pouvoir et de travailler avec le régime en place. Pour l’ancien directeur de cabinet de Bernard Kolelas, c’était niet.

D’une très grande intégrité, Paulin Makaya a su garder intacte sa virginité politique.

Il a fait face à des soldats armés sur la route de Madingou (sud) le 29 août 2015. Il est l’unique homme politique de l’opposition congolaise à avoir manifesté avec ses militants le 20 octobre 2015 contre le référendum.

Mis aux arrêts à 46 ans pour trouble à l’ordre public et pour avoir participé à une marche non autorisée contre le changement de la constitution du 20 janvier 2002, Paulin Makaya a été libéré à l’âge de 49 ans. Il a été condamné à payer un franc symbolique à l’Etat à titre de dommage et intérêt pour préjudice subi.

Le président de l’UPC était incarcéré depuis 2015, peu avant sa seconde inculpation.

Le 28 septembre 2018, l’opposant avait été interdit de voyager officiellement parce qu’il ne disposait pas d’une autorisation de sortir du Congo. Il a été empêché par la police des frontières d’embarquer à bord d’un vol Air France à destination de Paris puis du Royaume-Uni, dont il possède aussi la nationalité.

Paulin Makaya était rentré au Congo le 30 juillet 2014 après dix-sept (17) ans d’exil à Londres.

Minusca : qu’en est-il de la solde minorée des contingents congolais?

La voix du silence, sur fond de traitement financier du contingent congolais de la Minusca, monterait des rangs des soldats qui font état d’une solde minorée par le commandement à Brazzaville. Qu’en est-il réellement ?

Même si ses troupes sont placées sous pavillon de l’ONU, l’armée demeure ‘’la grande muette’’ et rarement les états d’âme des soldats ne traversent les murs des casernes, sauf cas extrêmes, quand ils se transforment en mutineries, ce qui est loin d’être le cas pour des troupes dont la discipline, par-delà les frustrations, demeure l’arme principale.

En s’intéressant au plus près de ce dossier, il ressort que l’ONU ne gère pas directement les troupes des pays tiers placées sous son mandat. Selon un mémorandum d’entente, l’argent est versé à l’État concerné, en l’occurrence le trésor public, pour le cas du Congo. Ainsi le pactole dévolu aux troupes congolaises de la Minusca serait géré par le ministère des finances et celui de la défense dont l’organe technique est la direction générale de l’administration des finances, DGAF dont l’ordonnateur serait le chef d’état-major général, CEMG, en sa qualité de patron du GAS, groupe d’anticipation stratégique de l’ONU.

Ainsi, les salaires des casques bleus congolais majorés selon les barèmes de l’ONU suivraient le circuit normal de gestion des finances de l’Armée. Et là, s’opèreraient les ponctions qui seraient à l’origine du malaise des troupes. Ainsi, un différentiel de 900. 000 francs CFA serait noté entre les troupes qui l’année passée, avaient reçu 7.400.000 francs CFA alors que la somme évoquée cette année se monte à 6.500.000 francs CFA.

Même si elles relèvent d’une force mixte, Armée, Gendarmerie et Police, les unités déployées en RCA dépendent au plan opérationnel, administratif et financier, du  chef d’état-major général, CEMG.

Dans sa comptabilité matière, le mécanisme de la Minusca intervient sur deux volets. Les dépenses du matériel bien souvent spécifique aux capacités opérationnelles des troupes qui y sont exercées et habituées et les salaires du personnel engagé.

Ainsi qu’on le voit, ce malaise au sein de la Minusca couverait donc entre les troupes engagées en RCA et leur chef hiérarchique restée à Brazzaville, à ses bureaux de l’état-major général des armées dont il assure la charge.

Vivement qu’une solution soit trouvée dans les délais, car il y va de la crédibilité de la Nation congolaise, surtout à un moment où se mène la lutte contre les antivaleurs.

Diables Rouges : les u23 en stage à Brazzaville

Ce premier regroupement avec les joueurs locaux entre dans le cadre des éliminatoires de la CAN U23 Egypte 2019.

L’équipe des moins de 23 ans de football du Congo est en stage depuis le 14 janvier à Brazzaville. Ce premier regroupement avec les joueurs locaux entre dans le cadre des éliminatoires de la CAN U23 Egypte 2019. Le Congo jouera son premier match dans ces éliminatoires le 20 mars à Bujumbura face au Burundi.

« Ce premier stage nous permettra de nous faire une idée sur chacun des joueurs que nous avons présélectionné. En même temps, nous verrons la compatibilité de certaines combinaisons entre les joueurs. Un deuxième stage est prévu en mars, en vue de la double confrontation face au Burundi », a résumé Ghislain Tchiamas, le sélectionneur national adjoint des U23 du Congo

Au total, 30 joueurs locaux prennent part à ce stage de préparation au stade Alphonse Massamba Débat. Les joueurs locaux retenus seront rejoints en mars par les joueurs évoluant hors du pays.

Le 20 mars, ils seront reçus à Bujumbura par les U23 du Burundi, ensuite les poulains d’Elie Ngoya Obakas accorderont leur hospitalité à leurs adversaires le 24 mars au stade Alphonse Massamba Débat.

A l’issue de ce tour, il y aura un dernier en juin. Après cet ultime tour, le Congo pourra se qualifier à la CAN U23 que l’Egypte abritera du 8 au 22 novembre 2019. Les trois premières équipes se qualifieront pour les Jeux olympiques Tokyo 2020.

Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo prête une oreille aux déplacés de Yumbi

Le ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est rendu à Mpuya au Congo-Brazzaville, pour assistés ses compatriotes déplacés.

Ils se sont retrouvés en République du Congo, pour échapper aux violences interethniques dans leur provinces. Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est donc rendu à Mpuya au Congo/Brazzaville,mardi dernier,  afin d’assister ces congolais. Ceux-ci viennent du territoire de Yumbi/Bolobo dans la province du Mai-Ndombe, tous victimes d’affrontements entre les tribus Batende et Banunu.

L’objectif de cette visite, était selon le ministre délégué, d’évaluer et quantifier l’état de besoin en vivres et non vivres de cette population en situation de détresse dans un pays étranger.  Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo a précisé que le gouvernement (Congo-Brazzaville), avait déjà envoyé une barge contenant du nécessaire pour soulager ces Congo.

Depuis deux mois, les tribus Batende et Banunu, s’affrontent, et cette situation est à l’origine des déplacements de la population vers la République du Congo, pays voisin.

Brazzaville : reprise timide des activités après les fêtes de fin d’année

La reprise du travail a été timide, le 2 janvier à Brazzaville. Dans les administrations, plusieurs bureaux étaient vides.

Nous sommes à Brazzaville, ce 2 janvier 2019, lendemain du jour de fête de fin d’année. La journée n’a pas été déclarée férié mais bon nombre de Congolais ne se sont pas présenté dans leur lieu de travail. Certains ont bien voulu se reposer après une journée de fête.

Dans certains bureaux par contre, le travail a repris son cours normal. Du côté des mairies de Bacongo et de Moungali, il y a eu une forte présence des agents. Tous les services étaient ouverts. Ainsi que les services de Congo Télécom. A la Mairie de Poto-Poto, par contre, la majorité des bureaux étaient fermés. Pour cause de salaires impayés, les agents de cette administration ne venaient déjà pas travailler. Seul le cabinet du Maire reste ouvert.

« L’absence des agents municipaux sur leur lieu de travail est le fait de la grève qu’ils observent depuis le 17 décembre après leur assemblée Général. Ces deniers ont accumulé sept mois d’impayés. Leur souhait était de percevoir aux moins deux mois de salaire. Mais, jusqu’à ce jour, ils n’ont rien perçu », a expliqué le chef des service archives et documentation, Ngakengni Ockandzé.

De son côté, le Maire de Poto-Poto, Jacques Elion a souligné que la grève des agents communaux ne pouvait pas empêcher sa structure de travailler. « Dans certains bureaux vous avez remarqué qu’il y a au moins deux à trois agents qui assurent un service minimum pour servir les habitants et permettre aux élèves en classe d’examen de constituer leurs dossiers », a-t-il précisé.

Brazzaville accueille 16000 réfugiés venus de la RDC

Ces personnes ont quitté leurs domiciles en République Démocratique du Congo, à cause des conflits interethniques qui auraient fait plus de 200 morts.

Ce sont 16000 personnes de la RDC, qui se sont réfugiés en République du Congo. Les causes de ce déplacement sont les violences qui opposent les ethnies dans certaines régions du pays. Violences qui auraient causées la mort de plus de 200 morts. Une situation qui a créé la psychose au sein des familles.

Au nord de Brazzaville, plus précisément à Makotipoko 7000 personnes y ont trouvé refuge. Mais l’endroit est très difficilement accessible et il semble aussi oublié. Les réfugiés manquent de tout. Parmi eux, des centaines d’enfants. Ils sont rassemblés dans une cour d’école. Pas des écoliers, mais des réfugiés. Des vieilles couvertures jonchent le sol, beaucoup doivent dormir à la belle étoile.

Dans cette petite ville, la plupart des lieux publics sont aujourd’hui réquisitionnés pour l’accueil de ces réfugiés, même les bureaux en construction de la sous-préfecture. Il faut le dire ce bâtiment n’a pas encore de toit, seulement des briques.

Selon les chefs de villages, ces réfugiés ne rentreront pas chez eux d’aussitôt. Il y a eu moins de violences ces derniers jours, mais ils ne se sentent pas protégés par les autorités de la RDC. « Depuis que nous sommes agressés, il n’y a aucune occupation du gouvernement congolais. Même ne serait-ce que venir nous voir. Les cadavres peuvent durer pendant près de 12 à 13 jours avant d’être enterrés », explique un homme.

RFI perturbé à Brazzaville

Le signal de la fréquence de RFI est brouillé dans la capitale congolaise.

Comme leurs voisins de l’autre côté de la RDC, les congolais (Congo-Brazzaville), ont du mal à recevoir le signal de la Radio France Internationale. Ils sont nombreux ces auditeurs qui sont pénalisés par ce qui semble être un brouillage. Ils entendent un sifflement même jusque dans les quartiers nord de Brazzaville. Interrogée par RFI, une source gouvernementale de la République du Congo dément être à l’origine de ces interférences sur notre fréquence. Cette source dit toutefois avoir pu elle-même constater ces perturbations.

Une autre source officielle, spécialisée dans les questions techniques, proche des radiodiffuseurs du Congo-Brazzaville, estime que ce brouillage pourrait venir d’un des trois émetteurs de la RDC localisé à Binza, à Kinshasa. « Ils en ont trois. Un de 2 kg de puissance qui n’empiète pas sur la fréquence de RFI à Brazzaville et deux autres plus puissants de 5 et de 10 kg qui peuvent produire ce genre de sifflement », explique encore cette source officielle technique jointe à Brazzaville.

La même source ajoute : « On attend de savoir quelle sera la position de notre gouvernement, mais cela pourrait être considéré comme illégal par l’Union internationale des télécommunications, voire comme un geste inamical ou même une violation de notre souveraineté », estime encore cet officiel proche des radiodiffuseurs de Brazzaville.

Brazzaville: communiqué final sanctionnant le mini-sommet des Chefs d’Etat de la CIRGL et de la SADC

L’intégralité du communiqué final sanctionnant le mini-sommet des Chefs d’Etat de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) à Brazzaville.

1-A l’invitation de leurs Excellences Messieurs Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, président en exercice de la CIRGL et Hage G. GEINGOB, Président de la République de Namibie, Président en exercice de la SADC et, s’est tenu, à Brazzaville, le 26 décembre 2018, un mini-sommet entre :

– Son Excellence Monsieur Hage G. GEINGOB, Président de la République de Namibie, Président en exercice de la SADC ;

– Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo;

– Son Excellence Monsieur Edgar Chagwa LUNGU, Président de la République de Zambie ;

– Son Excellence Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, président de la République d’Angola ;

– Son Excellence Monsieur MOGWEETSI Eric KEABETSWE MASISI, Président de la République du Botswana.

Y ont pris part :

Son Excellence Monsieur Richard SEZIBERA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda ;

Son Excellences Monsieur Abel Mxolisi Shilubane, Ambassadeur de la République d’Afrique du sud en RDC ;

Général de Brigade Julius CHIHANDAE, Chargé d’Affaires de la République d’Ouganda en République du Congo avec résidence à Kinshasa ;

Son Excellences Monsieur AMBA ABDOU ABARRY, Ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine;

Madame l’Ambassadeur Berthe Eliane MOKODOPO, Secrétaire Exécutive Adjointe de la CIRGL;

2- Les Chefs d’Etat ont passé en revue la situation politique et sécuritaire dans les Régions des Grands Lacs et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). A ce sujet, ils ont réaffirmé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ces régions, conditions essentielles à leur développement.

3- S’agissant du processus électoral en République démocratique du Congo, les Chefs d’Etat ont exprimé leurs vives préoccupations face aux actes de violence qui ont émaillé la campagne électorale dans certaines localités du pays et qui sont de nature à compromettre la sérénité des élections.

4- Les Chefs d’Etat ont rappelé la nécessité de mettre en œuvre les différents engagements pris dans le cadre du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs.

5- Ils ont salué l’engagement du processus électoral et l’ouverture de l’espace public en République Démocratique du Congo. Aussi, ont-ils fermement condamné les violences perpétrées dans l’Est de la République Démocratique du Congo par des groupes armés contre les populations civiles et les Forces de la Mission d’Observation des Nations Unies.

6- Les Chefs d’Etat encouragent fortement le gouvernement de la RDC de continuer d’assurer la sécurité de tous les candidats engagés dans la campagne électorale.

7- Ils ont, par ailleurs, lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte un soutien conséquent aux autorités de la RDC dans la lutte contre l’épidémie Ebola. Ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes d’Ebola dans la région de Béni.

8- Les Chefs d’Etat ont déploré la destruction, à Kinshasa, le 13 décembre 2018, d’une partie du matériel électoral. Ils ont réaffirmé leur profond attachement à la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes.

9- Les Chefs d’Etat ont, à cet égard, pris note du report au 30 décembre 2018, des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, initialement prévues le 23 décembre 2018.

10- Les Chefs d’Etat ont appelé la classe politique et la société civile à l’apaisement et à la retenue, en vue de la tenue de scrutins dans la sérénité.

11- Les Chefs d’Etat ont réitéré leur engagement et leur disponibilité à accompagner la République Démocratique du Congo dans cette période sensible. Ils ont, en outre, décidé de dépêcher à Kinshasa, le 27 décembre 2018, une délégation composée des ministres en charge des affaires étrangères de la République du Congo, représentant la CIRGL, et de la République de Zambie, représentant la SADC, pour porter à Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, président de la RDC, les conclusions du Sommet de Brazzaville.

12- Les Chefs d’Etat ont salué le déploiement par l’Union africaine, la SADC, la CIRGL et le CEEAC des missions d’observation chargées du suivi du processus électoral.

13- Ils ont exprimé leur satisfaction pour le rôle que joue l’Union africaine dans la recherche des solutions aux situations dans la région des Grands Lacs et dans la région de la communauté de développement de l’Afrique Australe et ont engagé la présidence en exercice de l’Union Africaine et celle de la Commission à poursuivre ces efforts pour la paix, la sécurité et le développement des pays concernés.

14- Les Chefs d’Etat se sont félicités du climat empreint de fraternité et de parfaite compréhension dans lequel se sont déroulés les entretiens.

15- Le Président Denis Sassou-N’Guesso a remercié ses homologues de Namibie, d’Angola, de Zambie et du Botswana, pour avoir répondu à son invitation.

16- Leurs Excellences Messieurs Hage G. GEINGOB, président de la République de Namibie, président en exercice de la SADC ; Edgar Chagwa LUNGU, Président de la République de Zambie ; Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, président de la République d’Angola ; MOGWEETSI Eric KEABETSWE MASISI, président de la République du Botswana ont remercié Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo et le peuple congolais pour l’accueil et l’hospitalité dont ils ont été l’objet, ainsi que leurs délégations.

17-Les Chefs d’Etat ont convenu de poursuivre leurs consultations.

Fait à Brazzaville, le 26 décembre 2018

Brazzaville : la situation politique en RDC au centre d’un mini-sommet

Des chefs d’Etats d’Afrique centrale et Australe sont réunis depuis mercredi 26 décembre 2018, pour parler de la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région.

Cette rencontre a pour objectif principal, le processus électoral en République Démocratique du Congo. Les chefs d’État présent à cette réunion ont décidé de mettre un point d’honneur sur la situation en République démocratique du Congo. Mais il faut tout de même signaler que Kinshasa s’est fait remarquer par son l’absence.

« Les chefs d’État sont réunis pour passer en revue la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Mais ils vont débattre essentiellement du processus électoral en RDC », a déclaré le secrétaire général des affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Cyprien Sylvestre Mamina.

« La RDC n’est pas représentée pour l’heure, mais il n’est pas exclu qu’une délégation venant de ce pays vienne en retard au mini-sommet », a-t-il ajouté.

Le sommet a commencé à huis-clos ce mercredi et étaient présent les présidents de trois des neuf pays voisins de la RDC: Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), et Edgar Lungu (Zambie).

Les présidents de la Namibie, Hage Geingob, et du Botswana, Mokgweetsi Masisi, sont également présents à ce sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl).

En revanche, trois pays qui suivent de près la situation en RDC sont représentés : le Rwanda par son ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda et l’Afrique du Sud par des diplomates.

Le mini-sommet de Brazzaville intervient à quatre jours des élections générales reprogrammées le 30 décembre en RDC après un troisième report.

Congo : les fêtes de fin d’année éclairées à Brazzaville et à Pointe-Noire

Terminé les délestages intermittents que subissent les habitants de ces deux villes congolaises, depuis près de six semaines.

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire passeront les fêtes de fin d’année avec l’électricité. C’est une annonce faite par le directeur général de l’Energie électrique du Congo, Louis Kanoha Elenga. Depuis six semaines, les habitants de ces deux capitales subissent des délestages intermittents. Selon les informations données par Louis Kanoha Elenga, les travaux de maintenance de la centrale électrique de Côte Matève sont désormais achevés.

Ces travaux qui ont été exécuté par Eni-Congo, consistaient à rénover l’une des turbines de la centrale afin de lui permettre de fonctionner de manière optimale et de fournir ses 300 MW de capacité nominale qui constituent 60% de la production électrique nationale.

Le directeur général de l’Energie électrique du Congo, précise que, même s’il y aura plus les délestages prolongés, il pourrait tout de même arriver que la centrale soit éteinte pour de courtes périodes afin de procéder à des ajustements techniques.

« Nous sommes dans la phase de test des équipements. Il peut arriver, à la demande des responsables de la centrale que nous supprimions la fourniture sur une zone ou un quartier, mais, juste quelques heures pour tester le matériel. Je vous assure que personne ne passera les fêtes dans l’obscurité.», a affirmé Elenga.

 

Brazzaville : ouverture d’une exposition vente de tableaux

Cette initiative vise à valoriser les œuvres des peintres congolais et aussi de donner l’opportunité aux populations de s’offrir des cadeaux de fin d’année.

Une exposition vente s’est ouverte à Brazzaville, pour le plaisir des amoureux de l’arc. Le chef de service de la cinématographie et photographie de la direction générale des arts et des lettres, Pascal Touloulou avait souligné le 18 décembre à Brazzaville, que l’exposition vente des œuvres d’art était une occasion pour valoriser les belles œuvres des peintres congolais et de donner l’opportunité aux citoyens de s’offrir un cadeau de festivité à un coût abordable.

« L’initiative de la galerie dédiée à Tatiana est une innovation du ministère de la culture et des arts. Cette galerie contient une multiplicité de tableaux réels, abstraits, semi-abstraits. Ces tableaux ont été peints non seulement par Tatiana Tsolo, mais aussi par d’autres peintres venus de l’école de peinture à Poto-Poto », a précisé Pascal Touloulou à l’occasion de l’ouverture de la galerie dédiée à Tatiana Tsolo.

L’ambassadeur du Congo à Cuba, Rosalie Kama Nyamayoua, visitant les œuvres exposées a notifié qu’il était de bon aloi d’ouvrir une galerie au nom d’une dame qui a marqué l’histoire de la peinture au Congo. Une façon de montrer qu’il était important d’accorder de l’attention à ce secteur qui fait vivre la culture du pays à travers des tableaux qui décrivent les réalités vécues au quotidien.

Rosalie Kama Nyamayoua a également fait savoir que les œuvres d’art congolais semblent être dans les oubliettes. Pour donner de l’ampleur à secteur, elle a souhaité que l’on investisse d’avantage dans ce domaine. « L’art reste la nourriture de l’esprit, raison pour laquelle nous devrons fournir des efforts pour faire vivre les artistes », a-t-elle dit.