CIRGL : des solutions pour lutter contre l’insécurité

C’est à Brazzaville que se sont réunis les dirigeants des Etats de la région des Grands lac, pour chercher des solutions pour faire face à l’insécurité et à Ebola.

Ebola et la sécurité dans la région des Grands Lacs, ces deux points ont été au centre de la réunion des ministres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) à Brazzaville, mardi 15 octobre. Objectif, mettre fin à l’insécurité et à Ebola, ces deux maux qui empêchent le développement des pays.

Cette réunion s’est achevée sur une note d’espoir, a déclaré Jean-Claude Gakosso. Le ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso qui accueillait ses collègues de la sous-région, a mis l’accent sur la paix imposer en RDC par le président Félix Tshisekedi.

« Il a été en Ouganda, au Rwanda, donc il y a un nouvel état d’esprit dans la sous-région qu’il faut consolider. Félix Tshisekedi a ainsi fait preuve de sa volonté de dialoguer avec tous les voisins de l’Est, puisque c’est de là que viennent la plupart des problèmes en RDC », explique Jean-Claude Gakosso.

Pour  Guillaume Manjolo, le ministre d’Etat à la Coopération de la République Démocratique du Congo, l’implication des pays dont sont originaires les groupes armés étrangers en RDC. « On a tenté de responsabiliser les pays d’où sont originaires ces troupes étrangères et, pour ce qui concerne celles de la RDC, il y a un travail fait au niveau des forces armées », selon Guillaume Manjolo.

Pool Malebo Music Awards : la première édition se tient le 1er novembre 2019

Ce grand rendez-vous culturel, récompense les meilleurs artistes et mécènes de deux capitales les plus rapprochées du monde, Brazzaville et Kinshasa.

C’est le 1er novembre 2019, au Salon Virunga à l’Hôtel Memling à Kinshasa que se tiendra la 1ère édition de remise du prix Pool Malebo Music Awards (POMAMA).

Tout est mis en place pour assurer la meilleure organisation de cette soirée. L’objectif de cet évènement est de renforcer davantage le lien d’unité et de la solidarité entre les deux peuples frères africains.

Armanda BUKA, le secrétaire général et la coordination générale de POMAMA a rendu publique la liste complète de nominés de cette 1ère édition. On y retrouve les différentes catégories de prix qui seront décernés aux meilleurs artistes, groupes et personnalités culturels s’étant distingués par leur prestation et services dans la musique.

Liste complète des nominés de la soirée de remise du Trophée POMAMA

  1. MUSIQUE DU CINQUANTENAIRE (République du Congo et République Démocratique du Congo)

* VOX AFRICA

* TP OK JAZZ

* VEVE INTERNATIONAL

* BANTOU DE LA CAPITALE

  1. MECENE DU CINQUANTENAIRE(RDC)

* NORBERT DABIRA

* ALITA TSHAMALA

* VERCKYS KIAMUANGANA

* ANITA NGAMPI

* NORBERT BOKILO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (République du Congo)

* DOUDOU COPA

* TCHARMAN JACK KOYO

* KEVIN MBOUANDE

* NZETE OUSSAMA

* ROGA ROGA

* YVE SAINT LAZARD

*100% SETHO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (RDC)

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* KOFFI OLOMIDE

* NYOKA LONGO

* WERRA SON

* FALLY IPUPA

*FABRIGAS

* FELIX WAZEKWA

 

  1. CATEGORIE POOL MALEBO

 

  1. MECENE DE LA DECENIE (République du Congo et Rép. Dém du Congo)
  2. VINCENT GOMEZ
  3. DIDI KINUANI
  4. EDIGARD NGUESSO
  5. DJODJO MANDIKI
  6. REMY AYAYOS
  7. MOISE KATUMBI
  8. HUGUE GOLONDELE
  9. WILLY MUSHENI
  10. JULES MASWA
  11. KAHEL INGA
  12. GREVY FUTILA
  13. WILLY ETOKA
  14. COCO CLAUDIA
  15. ALITA TSHAMALA
  16. ANDRE KIMBUTA
  17. FRANCOIS NDUNA
  18. SIMPLICE EBATA
  19. CARDOZO MWAMBA
  20. ADAN BOMBOLE
  21. SYLVIE E.SEDUCTION
  22. VITAL KAMERHE
  23. AMEDE NGASAKI

 

III. CATEGORIE POOL MALEBO (Rép du Congo et RDC)

 

  1. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE DU MONDE)
  2. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE CHRETIENNE)

3.

  1. MEILLEUR MECENE
  2. MEILLEUR SAPEUR

 

  1. CATEGORIE EVENEMENT DE LA DECENIE POOL MALEBO ( Rép du Congo et RDC)

 

  1. MWANA MBOKA
  2. TAM TAM D’OR
  3. SANZA DE FOIE
  4. FESPAM
  5. FIET
  6. CATEGORIE (Rép du Congo)
  7. MEILLEUR ARTISTES :

* KEVIN MBOUANDE

* ROGA ROGA

* SETHO TOUSSAIRE

  1. MEILLEURS CHANTEURS :

* DOUDOU-COPA

* KEVIN-MBOUNDE

* CAPRICE DICON

  1. MEILLEURS CHANSONS :

* LE PAPA LE PAPA (KEVIN)

* BOMA RELATION (SETHO)

* +242 (EXTRA MUSICA)

  1. MEILLEURS ORCHESTRES

* EXTRA MUSICA

* K. MUSICA (YVES ST LAZARD)

*PATROUILLE DES STARS

  1. REVELATIONS DE L’ANNEE

* FANNY – FAYARD

* CEGRA-KARL

*ELOKO YA PEUPLE

  1. REVELATIONS MUSIQUE CHRETIENNE

* DAVID-CHARMA

* EXAUCIA

* CHANCE-ELANGE

  1. ARTISTES CHRETIEN

*BELLE AGNIELLE

*CLEMENCE AVOUNOU

* CREDO MALELA

  1. GROUPE –TRADIMODERNE

* TCHI-FUMB. (Pointe noire)

* KINGOLI UNIVERSEL

* BANA BATEKE

  1. ARTISTE HIP-HOP

* TEDDY- BENZO

* KEY-KOLOS

* BIG-TIGER

  1. ARTISTE DIASPORA

* LADIS ARCADE

*SAM-TALANIS

* TOP ONE FRISSON

  1. MEILLEURS LABEL
  2. DOUMOUSSION RECORD
  3. BELLE RAGE
  4. BEBER PROD
  5. MEILLEURS SAPEUR

*MAXI ME PIVOT

* CHAMPION LIMAN

* FILZIONI

* HAMED YALA

  1. PRIX DE LA REINCARNATION
  2. MBOKO SUPER NKOLO MBOKA
  3. DJOSON PHILOSOPHE
  4. LESAGE ROUSSAINT
  5. MERCENE/R.C

*JEAN DOMINIQUE OKEMBA

* VICTOR YELA

* VINCENT GOMEZ

*WILLY ETOKA

* REMY AYAYOS

*COCO CLAUDIA

* LUCIEN EBATA

  1. CATHEGORIE/ RDC
  2. MEILLEURS ARTISTES :

* WERRA SON

* KOFFI OLOMIDE

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* FALLY IPUPA

  1. MEILLEURS CHANTEUR

* FABRIGAS MAESTRO

* MANDA CHANTE

* FALLY IPUPA

*DIDIER LACOSTE

* FERRE GOLA

  1. MEILLEURES CHANSONS :

*MANDA « SOCRATE »

* FALLY « CANNE A SUCRE »

*FERRE GOLA « JUGEMENT »

* KARMAPA « KALIGOULA »

*FABRIGAS « TABITA »

*KOFFI OLOMIDE « ALIDOR »

*IBRATOR MPIANA « DON DE DIEU »

  1. MEILLEUR ORCHESTRES

*ZAIKO LA NGA-LANGA

* WENGE MUSICA MAISON MERE

* WENGE B.C.B.G

*CULTUR’A PAYS VIE

  1. REVELATION DE L’ANNEE

* BUT NA FILET

* GAZ MAWETE

* ALESH

  1. REVELATION MUSIQUE CHRETIENNE

* TPHANIE MOKWA

* ABBEE RAPEUR

* AWINA

* TRINA FUKIAWU

  1. MEILLEURS ARTISTES CHRETIENS (GOSPEL)

* MOISE MATUTA

* GODE BONDEMBE

* MOISE MBIYE

*L’OR MBONGO

  1. GROUPE TRADI MODERNE

* KANDA CHARME

* KADIYOYO

* LELIMBA

* EDDY MBOYO

* RENE LOKWA

  1. ARTISTE HIP POP
  2. DIASPORAT

*DADJOU

* NATHALIE MAKOMA

* MOHOMBI

*MAITRE GIMS

* YOUSSOUPHA

* NAZA

  1. MERCENE /RDC

* ALITA TSHIAMALA

*PAUL BINDU MUSAMBALI

* DJEF DJADI LETETA

*TED TENDAY

* WILLY MUSHENI

* CARDOZO MWAMBA

  1. REINCARNATION

*BIYA (PEPE KALE)

* POMPOM MIYAKE (PAPA WEMBA)

* LOLA (DINDO YOGO)

* PATY ASANTA (KING KESTER)

* PETTIT WENDO (WENDO KALOSOY)

  1. SAPEURS

* KADITOZA

* KINDINGU

* EKEKO

* PAPA GRIFFE

  1. LABEL

* F. VICTIME

* BIBOMBA BOMBA

*KOFFI CENTRAL

* D.L.T.A

* FABO

Brazzaville va abriter la 3ème édition de la fête du livre congolais

Plusieurs Hommes de lettres viendront de la RDC, du Gabon, du Cameroun et autres pays prendre part à cet évènement littéraire qui se tiendra du 10 au 12 octobre 2019.

Brazzaville, la capitale congolaise, va abriter du 10 au 12 octobre 2019, la fête du livre congolais. Il va s’agir de mettre en lumière le livre, l’édition, l’écrivain et le talent littéraire. Le thème qui a été choisi pour cette troisième édition est « La circulation du livre en Afrique centrale, un réel défi ».

Ils viendront de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun, de Pointe-Noire, ainsi que des associations en lien avec le livre et la littérature pour prendre part à des tables rondes sur le roman, le théâtre, la nouvelle, l’essai, la poésie.

Des expositions-ventes et dédicaces sont également de mise. La fête du livre congolais est organisée par le Pen Centre Congo Brazzaville, Les Dépêches de Brazzaville, la Librairie les Manguiers, l’Association culture Elongo et le Club de lecture et écriture.

 

Atelier e-journalisme : la 1ere édition inaugurée à Brazzaville

La première édition a eu lieu le 30 septembre, dans l’enceinte du campus numérique de l’Université Marien-Ngouabi.

L’atelier se tenait sous le thème : « La pratique du journalisme à l’ère de la révolution numérique ». Il s’est agi de former, sensibiliser,  renforcer les capacités et orienter les participants à  la maîtrise des enjeux de la presse en ligne. Un moyen de communication que les journalistes, conscients des opportunités qu’offre la révolution numérique, arriment à leur expérience, aux exigences des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en mettant en pratique l’éthique et la déontologie professionnelle.

Les ateliers ont rassemblé un public hétérogène. Le Dr Antonin Idriss Bossoto, l’un des formateurs n’a pas manqué d’édifier les participants sur les avantages que procure la presse en ligne. « Depuis une vingtaine d’années, le journalisme en ligne s’est imposé comme une pratique journalistique à part entière, proposant un contenu différent des médias traditionnels qui ne sont autres que la radio, la télévision et la presse écrite. Il  répond en temps réel aux besoins d’une catégorie socio professionnelle très déterminée et à la possibilité de mettre à jour son article, de faire évoluer son contenu en fonction de la variation de l’actualité, en adoptant son écriture aux usagers du web », a-t-il expliqué.

A la fin de cette formation, les participants ont été satisfaits de ce qu’ils ont appris.

Congo : la Chine entend construire huit forages manuels à Brazzaville

Le maire de la ville, Christian Roger Okemba, a inauguré, le 30 septembre au quartier Massengo, dans le neuvième arrondissement Djiri, un premier forage manuel construit par l’ambassade de Chine, afin de desservir la population riveraine.

Les huit autres forages manuels sont à construire avant la fin de l’année, dans le cadre de la coopération multilatérale entre la mairie de Brazzaville et l’ambassade de Chine au Congo. Le projet est financé sur fonds de cette ambassade, en collaboration avec une société chinoise. L’initiative a été saluée par les bénéficiaires et les autorités locales.

« L’implantation de ce forage est la bienvenue car il répond aux multiples préoccupations de la population. Ici, l’accès à l’eau potable est un calvaire pour nos administrés. A la population, je demanderais, par ce geste, de se montrer solidaire et reconnaissante pour la conservation de cet ouvrage », a indiqué Guy Roger Embongo, secrétaire général de la mairie de Djiri.

« Les 55 ans des relations sino-congolaises sont riches en actions de coopération et en projets. Les réalisations, grandes ou petites, sont visibles partout. La Chine met toujours le peuple au centre de la coopération car sans le développement du peuple, tout autre développement est nul de sens. Nous allons, tout en respectant nos principes, continuer de travailler avec le peuple congolais afin que la coopération entre nos deux pays soit de plus en plus renforcée », a déclaré Ma Fulin, ambassadeur de Chine au Congo.

Le quartier Massengo est situé au nord de Brazzaville, dans l’arrondissement 9 Djiri. Traversé par la route nationale n°2, il est entouré de montagnes et la population qui y vit est souvent confrontée aux problèmes d’eau potable.

« L’eau issue de ces forages est potable car elle est tirée d’une profondeur de plus de soixante mètres. Les forages sont manuels et durables mais je demande aux communautés de bien les gérer. Nous voulons que l’eau buvable ne soit plus une denrée rare. La construction de ces forages manuels est progressive. Après Massengo, au quartier Madibou sera également érigé un autre pour qu’avant la fin de l’année, on en totalise huit », a commenté Christian Roger Okemba.

Projet agricole au Congo : le Fonds koweïtien met plus de 14 milliards de FCFA de financement

Un mémorandum d’entente a été signé, à Brazzaville, entre le gouvernement congolais, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Fonds koweïtien, conduit par son Conseiller agricole, le Docteur Bahman.

Ce mémorandum d’entente porte sur un projet agricole qui sera financé par le Fonds koweïtien à hauteur de 23,8 millions de dollars, soit un peu plus de 14 milliards de francs CFA.

Deux départements ont été retenus pour le démarrage de ce projet.  Il s’agit des départements du Pool et de Brazzaville. Ce projet sera exécuté sur une période de 3 à 4 ans pour un début. Sa mise en œuvre pourrait débuter en 2020, si toutes les procédures entre les deux parties sont bouclées. Après les deux départements pilotes, le projet sera déployé sur le reste du territoire national.

Ce projet agricole intègre plusieurs composantes, notamment, la réhabilitation des pistes rurales et des systèmes d’irrigation ; la production d’aliments de bétail ; la pêche et la construction de deux laboratoires.

« Nous avons choisi 6 sites dans les départements de Brazzaville et du Pool. Nous espérons que ce projet, qui impactera la vie des milliers de bénéficiaires, marque le début d’une coopération future entre le Koweït et le Congo », a déclaré le Dr Bahman, à l’issue de la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, à laquelle a assisté le Coordonnateur du projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), Isidore Ondoki.

Ce projet, le tout premier pour le Fonds koweïtien au Congo, s’inscrit dans le Plan national stratégique pour la sécurité alimentaire.

Mbote hip-hop : les musiciens se donnent rendez-vous à Brazzaville

Innoss’B, Alesh, Keys Kolos, Biz Ice, Makhalba Malechek, A6 et autres artistes urbaines de Kinshasa et Brazzaville vont prester, ce samedi 28 septembre, à l’Institut Français du Congo.

Dans  le cadre des activités de la troisième édition du festival Mbote hip-hop, plusieurs artistes de la musique urbaine des deux Congo se sont donnés rendez-vous à Brazzaville. Ce samedi 27 septembre, les amoureux de la musique urbaines en auront pleins les yeux. Ce sera aussi la remise des trophées aux gagnants des concours rap, Dj et danse des scènes Tremplin.

L’occasion sera donnée aux gagnants des deux Congo d’exprimer leurs talents en  première partie de cette soirée 100% Kongo avec les acteurs majeurs du hip hop venus des deux pays.

A cette soirée du 28 septembre, le public aura l’opportunité de voir sur scène des artistes tels que Innoss’B, Alesh, Makhalba Malechek, Biz Ice Mossakoli…

Congo : une formation pour les lauréats de la troisième édition Mboté hip-hop

Les gagnants de la troisième édition du concours des scènes tremplin Mboté hip-hop sont formés aux métiers de la musique urbaine.

L’artiste Olivier Lesnicki, plus connu sous le pseudonyme Le Motif et producteur de musique belgo-congolais évoluant à Paris, séjourne pour la première fois à Brazzaville où il va former les gagnants de la troisième édition du concours des scènes tremplin Mboté hip-hop aux métiers de la musique urbaine, dans la catégorie DJ.

Le jeune de 30 ans est de plus en plus mis en lumière grâce à ses productions pour des artistes comme Booba, Damso, Niska, Dosseh, Lacrim, SCH, Gradur et Shay, sa sœur ainsi que Fally Ipupa et Magic System.  Le Motif insuffle son amour du rap actuel et créatif ainsi que sa vision artistique dans chaque projet auquel il participe.

Présent à Brazzaville pour transmettre son savoir aux DJ en développement, il anime un atelier de Djing aux lauréats du concours scène tremplin Mboté hip-hop. « C’est l’Institut français du Congo qui m’a contacté pour venir donner les formations dans le cadre de scène tremplin hip-hop qu’il organise.  Principalement, je produis les gens qui font le hip-hop, le rap, parce que c’est la musique qui fonctionne le mieux.  Cependant, je travaille parfois avec de non rappeurs », a déclaré Le Motif, appréciant l’initiative.

Il est aussi un beatmaker et un rappeur. Son amour pour cet art est incontestable. Expliquant ses débuts, il a fait savoir: « L’avantage du beatmaking c’est qu’on produit des instrumentaux sans orchestre, on n’utilise que l’ordinateur. Depuis que j’ai eu cet outil, j’ai commencé à jouer les instruments virtuels.  C’est à la maison que j’ai appris avant que je sois formé sur le tas en 2015. C’est en collaborant avec des artistes que j’ai appris à produire ».

Petit-fils de l’artiste chanteur congolais Tabu Ley Rochereau, né d’un père informaticien belge d’origine polonaise et d’une mère fiscaliste belge d’origine congolaise, la musique, dit Le Motif, est non seulement innée mais ancrée en eux. « Nous avions grandi sachant que notre grand-père était une star, une légende vivante. On était bercé par cette énergie, par son magnétisme, sa puissance. Moi, pendant une période de ma vie, j’ai essayé de fuir la musique mais, c’était impossible … », a-t-il signifié.

Conseillant les jeunes producteurs en herbe, l’artiste pense qu’avec un ordinateur et l’amour de la musique, l’on peut devenir producteur. « Aujourd’hui on est dans une situation particulière. Grâce à l’internet, Instagram, Facebook, You tube, il n’y a plus de barrière, c’est-à-dire tu peux faire la musique au Congo et placer un son au Canada, vice versa. Je leur dirai juste de changer leur mentalité et commencer à avoir des opportunités et un esprit ouvert.  Ils ont tous les moyens de faire ce qu’ils veulent.  Dans la musique, il n’y a pas de limite, si tu es fort sur ton terrain, tu seras connu dans le monde, c’est sûr et certain », les a-t-il exhortés.

Signalons que ces formations prendront fin par une restitution et la remise des prix, les 27 et 28 septembre. Elles sont organisées par le Lebel Capitol, le programme Vivendi create Joy, Universal music group en partenariat avec l’Institut français du Congo et Canal plus.

Brazzaville : hausse des prix des produits de première nécessité

Les cartons de cuisses de poulet et des côtes de porc sont passés, par exemple, de 6500 à 11500 F CFA puis de 9500 à 16000 F CFA respectivement.

Les congolais ne savent pas où mettre la tête. La flambée des prix des produits de première nécessité est le sujet dans tous les points de rencontre. Les plus touchés sont les familles modestes. La flambée des prix du ciment et la valse des étiquettes sur les produits alimentaires pénalisent d’abord cette catégorie de personnes. L’on se souvient que le président de la République Denis Sassou N’Guesso s’est posé en défenseur du pouvoir d’achat.

Le coût du carton de poisson salé est passé de 25 000FCFA à 34 000FCFA.

Depuis quelques semaines, le sac de ciment qui, était vendu à 2 500F est passé à 4 500 FCFA, soit plus de quatre-vingt mille francs CFA la tonne. Un fait constaté autant à Brazzaville qu’à Pointe-Noire.

Les propriétaires des dépôts indexent le point de péage récemment inauguré dans la partie nord de Brazzaville.

Cette flambée serait due aux nouvelles règlementations des changes et des paiements prises par la Banque centrale.

Nécrologie : Willy Manolo Moreno n’est plus

L’artiste auteur-compositeur Willy Manolo Moreno est décédé à Tours (France) lundi 16 septembre 2019 en matinée.

A 46 ans l’artiste Willy Manolo Moreno quitte la scène, à Tours (France), des suites d’un arrêt cardiaque. Celui qui a accompagné pendant plusieurs années de la vie des amoureux de la Salsa au Congo et en France.

Il s’était lancé dans la musique en 1985 lors de son séjour à Cuba, où il a fait des études économiques à ESBEC 48 « 5 de Febrero » (Isla de la Juventud), et à Batalla de Palo Seco (Cuba) avant de retourner à Brazzaville en compagnie d’autres collègues initiés à la musique cubaine et former le « Mouvement de la Salsa ».

«  De la Habana à Brazzaville  » est le titre de album de trois jeunes congolais de Brazzaville réunis au sein du groupe « Congolero  » composé de : Willy Manolo Moreno, Eddy Sonero et Davy Américano.

Réalisé par le pianiste, compositeur, arrangeur martiniquais Hervé Celcal avec la participation du chanteur congolais Ballou Canta, l’album « De la Habana à Brazzaville  » demeure l’une des plus belles réussites de cette décennie dans le genre afro-cubain. Il livre une fusion des rythmes cubano-congolais, enrichis des sonorités ethniques congolaises.

Investir en Afrique : un forum des opportunités

Le forum investir en Afrique met la clé sous le paillasson ce jeudi 12 septembre à Brazzaville.

Ce sont environ 600 participants qui sont arrivés à Brazzaville pour assister aux assisses de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. L’évènement qui a ouvert ses portes mardi dernier, a été une occasion pour des signatures d’accords entre des pays. Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales».

Invité, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel aux capitaux ce mardi à l’ouverture de l’évènement. Etaient aussi présents au FIA, d’autres Présidents notamment Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), mais aussi le vice-ministre des Finances chinois Xu Hongcai.

Pour Denis Sassou N’Guesso « Le Forum Investir en Afrique reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme ».

Pour la petite histoire, le FIA a été Créé en 2015, il promeut la coopération multilatérale afin d’accroître les investissements en Afrique, il est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine.

Bassin du Congo : les États peaufinent leur position sur le climat

Des experts examinent un projet de déclaration à soumettre à la réunion des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’ouvre, le 7 septembre, à Brazzaville.

La déclaration des ministres de la CEEAC sera présentée au sommet de l’Action sur le climat à New-York, le 23 septembre, en marge de la 64e assemblée générale des Nations unies.

En effet, la rencontre marque l’aboutissement d’un processus entamé depuis plusieurs années. Selon la CEEAC, cette démarche est justifiée par la volonté des États membres de diversifier leurs économies sur les énergies fossiles et les minerais, de lutter contre le chômage.

« Les résultats des travaux des experts présentent des enjeux politiques, diplomatiques, socio-économiques importants », a indiqué sa secrétaire générale adjointe, Chantal Mfoula.

A  l’ouverture du segment des experts, la ministre congolaise de l’Environnement, Alerte Soudan-Nonault, a réitéré l’engagement de son pays à œuvrer en faveur de la protection et la préservation des écosystèmes. Elle a aussi mobilisé les délégués des autres pays membres à travailler dans la logique des différents engagements en matière de protection de la nature.

Soulignons que la rencontre de Brazzaville est coorganisée par la Banque de développement de l’Afrique centrale, qui entend investir dans le développement durable.

Festival international de théâtre : les inscriptions sont ouvertes

La manifestation aura lieu du 25 au 29 mars 2020 à Brazzaville et Pointe-Noire. Toutes les troupes et compagnies désireuses d’y prendre part sont appelées à s’inscrire dans la période du 1er septembre au 1er décembre 2019.

C’est sur le thème « Théâtre: outil pour la correction des mœurs nocives » que se déroulera la troisième édition du Festival international du théâtre et autres arts de scène (Fitaas). L’événement accueillera, outre les compagnies locales, quelques troupes étrangères .

Ce grand rendez-vous des férus de l’art de Molière sera marqué aussi par  des  spectacles de danse, de musique, de conte. Les conférences, tables rondes, exposition de livres, excursions, concours de théâtre… meubleront également les activités qui auront lieu en marge des représentations théâtrales.

L’organisation du Fitaas obéit à une recommandation prise lors du  35e congrès mondial de l’Institut international du théâtre (IIT), tenu  à Segovia, en Espagne, il y a trois ans, qui demandait à chaque pays membre de célébrer avec éclat le 27 mars, la Journée mondiale du théâtre.

Ainsi chaque année, le centre de l’IIT Congo, sous la férule de son président, Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah, organise le Fitaas. Ses objectifs sont, entre autres, mettre en relief la création artistique congolaise, favoriser l’éclosion et la promotion de nouveaux talents littéraires et artistiques, permettre aux artistes congolais de travailler en vases communicants et en osmose avec ceux du réseau de l’IIT et d’ailleurs, offrir un espace d’expression et d’échanges culturels entre divers peuples du monde, inciter les artistes à l’excellence au travers de l’émulation en décernant les prix aux méritants et faire du Congo une plaque tournante du théâtre mondial.

Nécrologie : Le Congo rend hommage à Fernand Mabala

Ils se sont donné rendez-vous à la préfecture de Brazzaville, autorités, artistes, sapeurs et mélomanes, pour faire leur adieu à l’artiste.

Dimanche 04 août 2019, Fernand Mabala décède à Paris. La nouvelle de la mort de cet artiste congolais se répand très vite. Le Congo vient de perdre une « étoile » de la musique. Une triste réalité qu’il faut pourtant accepter.

Pour rendre un dernier hommage à Fernand Mabala, une veillée a été organisée à la préfecture de Brazzaville, mardi 27 août 2019. Ils sont venus nombreux, ces artistes congolais, honorer leurs frères, amis et collègues. Une veillée agrémentée des sonorités musicales congolaises, et des reprises des chansons de l’artiste repris en chœur par ses fans.

Trente-un (31) artistes (Zao, Roga-Roga, Yvon Moumpala, Pap God ou autre Zadia Mombélé) ont produit un single dont le titre est « Terre des hommes » pour un hommage à Fernand Mabala. Un dernier hommage lui sera rendu ce mercredi en matinée. Fernand Mabala sera inhumé à Brazzaville, au cimetière « Ma Campagne ».

Brazzaville : les membres du CNDH en séminaire

Cet atelier de renforcement de capacités des membres de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), vise à mettre les outils en place pour l’efficacité de leur travail.

La cité capitale du Congo, Brazzaville abrite un atelier de renforcement des capacités des membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Cette rencontre vise à mettre à leur disposition les outils pour l’efficacité de leur travail sur le terrain.

Les principes de Paris concernant les statuts des institutions nationales de défense et de promotion de droits de l’homme, le monitoring des violations de ces droits et leur promotion dans les milieux de détention, les mécanismes africains de protection des droits de l’homme, les institutions et les mécanismes nationaux des droits de l’homme au Congo, sont les principaux thèmes qui seront abordés au cours de cette atelier.

« Le respect des droits de l’homme conduit à la paix tout comme la paix permet la réalisation effective des droits de l’homme », a expliqué le président de la CNDH, Gabriel Valère Eteka-Yemet.

Les travaux de l’atelier de renforcement de capacités des commissaires de la CNDH se tiendront du 26 au 30 août dans la capitale, a expliqué le président de la CNDH, Gabriel Valère Eteka-Yemet.

Ce séminaire sui s’achève le 30 août prochain, est animé par les spécialistes des autres pays du continent dans le cadre du mémorandum d’entente avec l’Union africaine.

Eliminatoires Chan 2020 : le Congo affrontera la Guinée équatoriale

Depuis le 04 août dernier, les Diables Rouges connaissent l’équipe face à laquelle ils seront aux prises dans le cadre des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN).

Les Diables Rouges rencontreront les Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale pour les éliminatoires de la CHAN 2020. Cette équipe de la Guinée équatoriale a un match nul avec les Sao du Tchad 3-3 à N’Djamena avant de s’imposer 2-1  le 4 août à Bata. Cette victoire a permis aux Guinéens de rester dans la course pour la qualification à la phase  finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan).

Pour le tour décisif, ils auront pour adversaire les Diables rouges du Congo, quarts finalistes du  dernier Chan au Maroc. C’est la première fois que les deux sélections vont se rencontrer en éliminatoires du Chan.

La première rencontre vas se faire à Bata en Guinée et après c’est Brazzaville devra accueillir le second match.

La date des deux matches n’est pas encore précise mais se tiendront probablement en mi-septembre. C’est au Cameroun en janvier 2020, que la phase finale du Chan aura lieu.

Congo-Russie : vers un nouvel accord entre les universités de Brazzaville et de Moscou

Le sujet a été évoqué le 31 juillet au cours d’un échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Congo, Valery Mikhaylov.

Fin de mission pour Valery Mikhaylov, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Congo. Le diplomate russe est allé faire ses adieux au président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué plusieurs sujets notamment l’accord de coopération entre le Parti congolais du travail et le parti Russie-unie, la récente mission de la délégation congolaise à Moscou conduite par le chef de l’Etat congolais Sassou N’Guesso et aussi d’un possible accord entre l’université russe et l’Université Marien-Ngouabi bassée à Brazzaville.

Pendant l’échange entre Valery Mikhaylov et Isodore Mvouba, l’ambassadeur a exprimé le souhaite de la Russie de voir participer le président Denis Sassou N’Guesso, au sommet Russie-Afrique d’octobre prochain.

« A mon avis, il est nécessaire de procéder à la mise en œuvre de tous les accords que nous avons signés lors de la visite du président de la République à Moscou. Mais nous avons réservé tout cela pour l’avenir. Maintenant, je fais mes adieux à Monsieur le président de l’Assemblée nationale. Le Congo restera dans mon cœur comme un pays ami de la Fédération de Russie avec lequel nous avons de bonnes relations », a-t-il déclaré à la presse.

Congo : adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires

Le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a indiqué le 18 juillet que l’adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires avec les réfugiés devrait étendre les membres et démontrer l’hospitalité du Congo en faveur des expatriés.

La mise en œuvre de la campagne des villes solidaires ne concerne pas seulement les autorités et l’administration d’une commune, mais également ses acteurs économiques notamment : entreprises, commerces et établissements de restauration ainsi que les associations et les institutions.

En effet, une ville solidaire est celle qui prend en compte tous les domaines de compétences, agit pour renforcer le lien social, réduire les inégalités d’accès au travail, au logement, à la santé, à l’éducation, aux loisirs…

« Je suis venu informer le maire de Brazzaville pour que sa ville ne soit pas en marge de la campagne des villes solidaires avec les réfugiés. Je suis venu rassurer le maire que sa ville sera soutenu pour l’accueil des réfugiés depuis les années 1980 avec les réfugiés angolais, en 1990 avec les réfugiés rwandais, ceux de la République démocratique du Congo et ceux de la République centrafricaine, par la suite. Il y a 61 % de ces réfugiés qui vivent dans les villes. Il était donc de bon aloi que Brazzaville soit soutenu pour cela », a souligné Cyr Modeste Kouamé.

Le représentant du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Congo, satisfait de la réponse du maire de Brazzaville d’adhérer à cette campagne lui a annoncé que ces partenaires financiers et techniques se mobiliseront pour rendre effective l’aide promise.

« A ce jour plus de 70 millions de personnes sont déplacées dans le monde. Les communautés et les villes qui les accueillent méritent plus de reconnaissance. C’est dans cette logique que le HCR cherche à impliquer tout le monde y compris les villes », a poursuivi Cyr Modeste Kouamé.

La campagne des villes solidaires avec les réfugiés a été lancée le 20 juin 2018 par le HCR. Cette initiative souligne le rôle de plus en plus important qu’assument les villes dans l’accueil des réfugiés. Actuellement près de deux cents villes dans le monde ont déjà signé la déclaration pour soutenir les réfugiés.

Tourisme : « Fita » s’installe à Brazzaville

Le Forum international du tourisme africain (Fita) a lancé sa première édition à Brazzaville.

L’évènement va se tenir jusqu’au 27 juillet au Palais des congrès. Encore un peu timide, on peut bien comprendre c’est la première édition du Fita. Le Forum international du tourisme est organisé en partenariat entre la Chambre de commerce, de l’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville.

Pour cette année, le Fita se tient sous le thème « Économies touristiques, potentiel et perspectives ». Selon le président du comité d’organisation Edner Loïc Aleka, l’objectif est de créer une convergence d’acteurs du tourisme afin de mieux promouvoir les destinations, tout en valorisant le patrimoine naturel, touristique, économique et humain du Congo. Pour lui, ce forum doit créer une mixité sociale et mettre en avant un univers intergénérationnel en donnant l’image d’un pays encore plus attractif, dans lequel la jeunesse a sa place.

C’est autour des conférences, rencontres B2B, expositions, ateliers de formation, des tables rondes, excursions touristiques et initiation aux métiers du tourisme que le Fita veut tirer toute sa substance. Pour cette première édition, l’invité d’honneur a été la République de la Namibie, pays représenté lors de l’évènement par son ambassadeur au Congo, général Major Vilio H. Hifindaka. Vidéo à l’appui, il a vendu le charme touristique de son pays qui se positionne comme l’une des meilleures destinations touristiques africaines et mondiales.

Quelques expositions sur le hall principal du Palais ont permis aux visiteurs de passer en revue des offres touristiques et hôtelières, à l’image du stand animé par des touristes de la République démocratique du Congo qui ont fait le déplacement.  Rendez-vous est pris l’année prochaine pour une édition plus dense à laquelle devra s’associer, espèrent les organisateurs, d’importantes institutions acquises à la noble cause de promouvoir le tourisme entendu comme un facteur substantiel de réduction de la pauvreté et de croissance.

Congo : la pénurie de carburant persiste à Brazzaville

Difficile pour les automobilistes de faire le plein de leur moteur à cause de la rareté du carburant.

Depuis le début de ce mois de juillet, la pénurie de carburant va grandissant dans la capitale congolaise. Les stations-service sont de moins en moins visitées parce qu’elles ne répondent plus aux attentes de la clientèle. Mais qu’est ce qui est à l’origine de cette rareté de carburant ? La cause, est la collision des trains marchandises, le 30 juin dernier à Ngondji.

Les automobilistes ne savent pas combien de temps cette situation va durer. Mais ils sont nombreux qui parviennent à se ravitailler chez les revendeurs à la sauvette des produits pétroliers (Kadhafi) qui campent parfois à quelques mètres des stations-service, avec leurs bouteilles et bidons remplis du précieux liquide.

Le seul moyen de remédier à la situation est de dégager le chemin de fer le plus rapidement possible pour relancer le trafic des trains marchandises entre Pointe-Noire et Brazzaville.

Congo : retour de la pénurie de carburant à Brazzaville

Cette situation est la conséquence de la collision des trans marchandises le 30 juin dernier à Ngondji.

Les effets de la collision des trains marchandises, le 30 juin à Ngondji, localité située à 18km de Pointe-Noire, se font ressentir dans la ville capitale où les stations-services sont de nouveau à sec, avec pour conséquences l’augmentation du prix de la course de taxi, la réapparition des vendeurs à la sauvette des produits pétroliers ( Kadhafi) et des longues files d’attente dans les stations.

Des conducteurs des transports en commun ainsi que ceux des voitures personnelles qui pouvaient, en un temps records, recharger leur réservoir et poursuivre leur chemin sont contraints de faire la queue.

Abordé dans une station-service à Mpila, Alexis, chauffeur de taxi (l’activité constitue sa principale source de revenu) a confié être arrivé depuis les premières heures de la matinée dans l’espoir d’être servi avant midi.

Dans cette même station, Clarius est assis sur sa moto. Il attend depuis des heures. « Moi, je fais taxi-moto. On joue sur le temps. Depuis 6 h jusqu’à maintenant, les pompistes ne se sont pas encore occupés de moi. Je crains de rentrer bredouille », a-t-il dit.

Notons que certains chauffeurs, impatients, vont se ravitailler chez les revendeurs (Kadhafi) qui campent à quelques mètres de la station, avec leurs bouteilles et bidons remplis du précieux liquide.

On espère que les autorités compétentes mettront tout en œuvre, dans les plus bref délais, pour dégager le chemin de fer puis relancer le trafic des trains marchandises.

Brazzaville accueille la deuxième saison de « Capitales africaines »

Après Bamako, Cotonou, Niamey et Yaoundé, le tour est revenu officiellement, le 3 juillet, à Brazzaville d’accueillir l’équipe de production de la collection à succès « Capitales africaines » pour le coup d’envoi de la deuxième saison de cette série panafricaine.

Pour la deuxième saison de « Capitales africaines », quatre nouvelles métropoles africaines sont mises à l’honneur : Brazzaville, Kigali, Dakar et Ouagadougou. Brazzaville, étant le point de départ, abritera le premier tournage de cette collection de série novatrice à partir du 20 juillet. Pour ce faire, un casting avait eu lieu le 1er juillet afin de sélectionner les meilleurs acteurs qui figureront dans « Brazzaville », première co-production congolaise de la chaîne de télévision A+.

« A travers trente épisodes de vingt-six minutes chacun, « Brazzaville »  abordera une guerre entre un père et son fils. Il sera question d’héritage, mode, musique et amour dans cette série. Le tout reste à découvrir », a expliqué Jean-Noël Gbehi Bah, concepteur, producteur et réalisateur de  » Capitales africaines ».

Coproduite par Scénarii et A+, la collection « Capitales africaines »est, en effet, un décryptage de la vie sociale, économique et politique des habitants d’une quinzaine d’agglomérations d’Afrique francophone. Ce recueil de séries vise à plonger le téléspectateur dans la vie quotidienne de la population du continent afin de valoriser la richesse culturelle, les traditions, les passions et espoirs de chaque peuple. Une belle façon de créer des ponts entre les différents pays de ce continent.

Ainsi, « Brazzaville » sera une manière de plus de mettre en avant une capitale qui fait vibrer le monde à travers son art, sa culture et son histoire. « A+ est très honoré d’apporter son expertise et son soutien à cette production audiovisuelle qui fera office d’une carte postale congolaise. Aussi, l’occasion est d’identifier et de valoriser les talents locaux », a déclaré Damiano Malchiodi, directeur général d’A+ et A+ Ivoire.

Après le grand succès de la saison 1 de la collection « Capitales africaines » auprès du public africain, celui-ci est impatient de découvrir la seconde dans un décor complètement différent.

Immerger les Brazzavillois dans la collection « Capitales africaines »

Afin de plonger les Brazzavillois dans la collection de cette série éponyme, trois épisodes de Bamako, extraits de la saison 1 de la collection « Capitales africaines » ont été diffusés à la salle CanalOlympia Poto-Poto. Le but étant de leur faire découvrir cette série et de leur faire jauger le savoir-faire de cette production.

« Je suis friande des séries africaines et j’ai vraiment apprécié la série Bamako qui n’est autre qu’une figure des réalités typiques du Mali avec une dose de leçons significatives à tirer. Et j’espère que le tournage de ‘’Brazzaville’’ reflètera bien ce qu’est notre cher beau pays dans toute sa diversité », a déclaré Gloire.

Les Bantous de la capitale enregistrent leur best of

Constitué de quarante titres, cet orchestre veut faire revivre les meilleurs de ses chansons dans un album.

Ils sont en studio, les bantous de la capitale. Ils enregistrent leur best of à l’occasion des préparatifs des festivités marquant leur 60 ème anniversaire. Crée le 15 août 1959,  les bantous reviennent avec leurs titres qui ont marqué leur carrière.

Pour Simon Mangouani, le chef d’orchestre, le best of des Bantous de la capitale comprendra des titres comme « Masuwa », « Merci maman »,  et bien d’autres. Cet anniversaire est prévu le 15 août prochain et s’annonce riche en couleurs, surtout pleins de surprises.

C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale par d’anciens musiciens de l’OK Jazz au dancing-bar Chez Faignond à Brazzaville au Congo. L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par le gérant Emile Faignond.

Les Bantous de la Capitale (appelés aussi Bantous Jazz) sont alors composé de grands auteurs, compositeurs, instrumentistes et interprètes comme Edouard « Edo » Nganga et Célestin « Célio » Kouka (voix), Dicky Baroza (guitare solo), Dignos Dingari (guitare rythmique), Daniel Lubelo « De La Lune » (basse, voix), Jean-Serge Essous (clarinette, sax, flûte, voix), Dieudonné Nino Malapet (saxophone) et Saturnin Pandi (tumba)… Ils ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise.

Après maintes séparations et ré-formations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.

Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

Brazzaville : J.M Weston inhumé dans un cercueil en forme de sa chaussure préférée

La famille du jeune sapeur congolais a respecté la volonté du défunt, qui avait souhaité avoir un cercueil en forme de sa chaussure préférée.

On pouvait voir estampillé sur ce cercueil « Dodjo Armani J.M. Weston ». Une grosse chaussure maintenue au-dessus d’un trou par des rondins de bois. Une image, qui fait parler plusieurs personnes.

Les dernières volontés des défunts sont souvent respectées par des familles en fonction des croyances des uns et des autres. Si certains souhaitent être inhumés en toute simplicité, d’autres par contre accordent de l’importance à la manière à laquelle ils quitteront la terre. Ceux-là demandent alors d’être enterré avec bijoux et argent.

Pour les sapeurs il est important de laisser sa trace sur la terre jusqu’à son enterrement. Au Congo, ils sont nombreux qui pensent que la sape est un puissant vecteur d’unité nationale et du vivre ensemble. Un domaine particulier dans lequel les Congolais s’illustrent depuis la nuit des temps.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : le projet ne fait pas l’unanimité

Plusieurs mouvements citoyens tels que Lucha, Tshieto et Filimbi ont manifesté le 21 juin dans la ville de Matadi, pour exprimer leur désaccord à ce projet.

Ils sont venus nombres, les membres de certains groupes citoyens prendre part à une marche pacifique le vendredi 21 juin. Ils s’insurgent contre la construction du pont roue rail Brazzaville-Kinshasa.

Ce projet devra relier les deux capitales les plus proches au monde Brazzaville et Kinshasa. Mais sauf qu’il ne fait pas l’unanimité tant au Congo qu’en République démocratique du Congo (Rdc). Au contraire, il suscite des tensions, certains ressortissants des deux pays n’en veulent pas.

C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de la marche pacifique de vendredi initiée par les mouvements citoyens tels que la Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Les manifestants ont fait le tour de Belvedere, Kiamvu et Kikanda. La marche a eu pour point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province où les manifestants ont remis leur mémorandum au gouverneur.

Matadi : marche contre le projet de construction du pont Kinshasa-Brazzaville

Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Environ deux mille personnes sont descendues dans la rue ce vendredi 21 juin dans la ville de Matadi (Kongo-Central) pour manifester contre la construction du pont route rail Brazzaville/Kinshasa. Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Le président de l’assemblée provinciale, les membres du bureau de cet organe délibérant ainsi que des députes nationaux et provinciaux notamment ont pris part à cette marche.
Cette marche est partie de trois ronds-points : Belvedere, Kiamvu et Kikanda ; avec comme point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province. Les manifestations ont déposé leur mémorandum au gouverneur intérieur intérimaire, Justin Luamba Makoso.

« On espérait un minimum de trois mille participants. Mais, nous avons remarqué que c’était plus que ça. Donc, c’était une réussite. Et nous envisageons une série d’autres actions à venir », a déclaré le président de la LUCHA/Matadi, Kisinda Mene.

De son côté, le vice-président de l’assemblée provinciale, Edmond Luzolo :
« Le Congo-Brazzaville a son port en eaux profondes, l’Angola a son port en eaux profondes, le Gabon en a. pourquoi ces gens-là ne veulent pas que la RDC également ait son propre port en eaux profondes ? Le président Tshisekedi, c’est notre président. Nous l’aimons tous (…) La population demande, tel qu’il avait retiré sa signature à Genève ».

La semaine du Maroc au Congo s’est ouverte à Brazzaville

L’évènement a été lancé le 18 juin, par la première dame congolaise, Antoinette Sassou N’Guesso, en présence de son Altesse royale, la princesse Lalla Meryem.

C’est parti pour la première édition de la semaine du Maroc au Congo. Pour sa première journée, l’événement a été marqué par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays. Les en ont eu plein la vue ces visiteurs, ils ont découvert la diversité des métiers et produits artisanaux du Congo et du royaume chérifien.

La semaine du Maroc au Congo est une initiative d’Antoinette Sassou N’Guesso. «… Le Maroc nous donne aujourd’hui une opportunité d’intensifier notre coopération à travers le brassage entre les forces vives de nos deux peuples », a déclaré, dans son discours, la première dame du Congo.

Placé sur le thème « Le Maroc, modèle économique en Afrique : pour une économie solidaire et une intégration régionale », l’événement entend renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Congo. Au programme, il y aura des ateliers-conférences sur les grands projets agricoles du royaume chérifien, un marché artisanal ainsi que des soirées musicales et artistiques.

L’expérience du Maroc dans l’économie solidaire et sociale va se décliner pendant quelques jours au Centre international de conférence de Kintélé. Ce sera, a-t-elle assuré, une source d’inspiration « très féconde » pour les artisans, hommes d’affaires et artistes.

« Nous osons croire qu’au sortir de cette semaine, nous aurons beaucoup appris des uns et des autres et que les bonnes pratiques, d’un côté, viendront combler les insuffisances de l’autre. Convaincus que nous continuons le long voyage de solidarité entre nos deux peuples », a conclu Antoinette Sassou N’Guesso.

Canal+ International lance des formations pour des acteurs de l’audiovisuel

Le programme «Canal+ University» a été lancé à Brazzaville et à Libreville pour dispenser des formations professionnelles aux acteurs de l’audiovisuel en Afrique.

Ce programme vise à encourager les transferts de compétences sur le continent africain dans le secteur des médias. Les Journalistes, réalisateurs, monteurs et autres membres des équipes de production de Canal+ International se déplaceront sur le continent africain pour des sessions pratiques.

L’initiative naît du succès rencontré par l’Afrique au Féminin à Abidjan (Côte d’Ivoire), les formations aux métiers du cinéma et de la télévision qui se sont tenues à Bamako (Mali) et Cotonou (Bénin) en début d’année 2019. Canal+ International entend alors aller plus loin et faire de Canal+ University un centre de formation itinérant dans les villes africaines.

Pour lancer Canal+ University, Libreville (Gabon) et Brazzaville (Congo) ont été reçus les premiers ateliers ce mois de juin. Joëlle Edédéghé Ndong et Charles Mbuya, deux des journalistes vedettes de Canal+ en Afrique, les ont animés.

Joëlle Edédéghé Ndong, journaliste-reporter gabonaise présentatrice de l’émission Bonjour Santé, a délivré du 5 au 8 juin, une formation sur les techniques d’écriture et les techniques de présentation à 20 gabonais lors des Sambas Professionnels à Libreville.

Charles Mbuya, journaliste sportif de Canal+, présentateur de Talents d’Afrique, était quant à lui à Brazzaville du 3 au 8 juin pour préparer 15 journalistes du service de la production des programmes sportifs de Télé Congo à commenter un évènement sportif, à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Canal+ University a aussi pour objectif de former des journalistes, producteurs, réalisateurs africains afin qu’ils puissent offrir des programmes, sous différents formats, qui s’exportent hors du continent.

«Nous sommes engagés auprès des acteurs locaux du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique. Canal+ International est un partenaire des talents africains, et nous mettons tout en œuvre pour leur offrir le plus d’opportunités possibles», déclare Grâce Loubassou, Responsable Relations Institutionnelles Afrique de Canal+International, qui pilote le projet.

Ce n’est pas une première pour Canal+ en Afrique, la structure a déjà dispensé plus de 15 000 heures de formation ces deux dernières années sur le continent grâce à des partenariats avec des sociétés de production et des chaînes de télévision nationales.

IFRANE Forum : la première édition itinérante se tiendra à Brazzaville

Le Sommet Africain du Commerce et de l’Investissement, Ifrane Forum, tient sa première édition itinérante les 21 et 22 juin 2019, dans la capitale congolaise.

L’évènement se tiendra sous le thème : « l’Intégration régionale au service d’une Afrique émergente ». Ce sont plus de 200 acteurs politiques et opérateurs économiques dans les secteurs de l’industrie, les infrastructures, la logistique et le tourisme, du continent africain qui sont attendus à ce forum. Il y aura au menu de ces 2 jours des conférences, présentations, rencontres B to B et visites de terrain.

Le choix porté sur la République du Congo pour accueillir cette première édition itinérante, est une réponse à la demande exprimée par la forte délégation de femmes et hommes d’affaires congolais ayant participé à Ifrane Forum 20180. La trentaine d’opérateurs économiques, des secteurs public et privé, ont exprimé leur grand intérêt pour l’économie marocaine et leur volonté de développer la coopération avec des homologues marocains et africains. « De plus, le Congo joue un rôle primordial dans la dynamisation de l’économie de la région centrale de l’Afrique et détient un potentiel à même de contribuer à la réussite de l’intégration économique de cette région. Le Maroc et le Congo sont liés de relations d’amitié et de coopération leur permettant de jouer des rôles pionniers dans la dynamisation de la coopération régionale et continentale » précise IDrissi Janati, Présidente Fondatrice d’Ifrane Forum.

Il faut le souligner, la première édition itinérante d’Ifrane forum à Brazzaville, coïncide avec la tenue de la Semaine du Maroc au Congo. Pour Khadija IDRISSI JANATI, « Elle intervient dans un contexte particulier pour le continent, celui de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. C’est l’occasion de réunir les opérateurs les plus concernés pour écouter leurs points de vue et sortir avec des recommandations concrètes pour opérationnaliser la ZLECAF ».

Commémoration : hommage à Alexandre S. Pouchkine

La représentation théâtrale commémorant le deux cent vingtième anniversaire de l’éminent poète russe s’est déroulée, le 8 juin, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, à travers sa pièce  » La Dame de pique ».

La représentation théâtrale commémorant le deux cent vingtième anniversaire de l’éminent poète russe s’est déroulée, le 8 juin, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, à travers sa pièce  » La Dame de pique ».

Le spectacle a eu lieu en présence du chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, du consul de l’ambassade de France et de bien d’autres personnalités.

« La Dame de pique » d’Alexandre Pouchkine a été jouée par le Théâtre des arts libres sous la direction de Jean-Marie Samedy Diatsonama, dans une traduction de Prosper Merime. Sa représentation a connu comme acteurs Tomski (le conteur); Jean-Marie Samedy Diatsonama ; Hermann : Boris Florian Mikala II ; la comtesse : Maryse Flore Banouanina ; Naroumof : Patrice Moukanda ; Sourine : Joël Mampouya ; Lisabeta : Raïssa Armelle Nzitoukoulou ; figurant : Fann Mampouya ; Régie son et lumière : Rodrigue Yeboua Yeboue.

De quoi parle-t-on dans  » La Dame de pique

Ce texte ramène au XIXe siècle en Russie, où au cours d’une nuit d’hiver, chez le lieutenant Naroumov, cinq jeunes hommes passent leur temps à jouer aux cartes. Ils en viennent à discuter du mystérieux pouvoir de la comtesse Anna Fedotouna, grand-mère de l’un d’entre eux, Paul Tomski. La vieille dame connaîtrait une combinaison secrète de trois cartes permettant de gagner infailliblement au jeu de pharaon. Mais depuis, la comtesse refuse obstinément de livrer son secret.

A l’issue de cette représentation, Sergey Belyaev, son organisateur, a indiqué ce n’est pas du hasard si la pièce d’Alexandre Pouchkine a été jouée. Félicitant le public d’être venu si nombreux, il a profité de l’occasion pour annoncer la tenue, dans quelques jours, certainement les 14, 15 et 16 juin, du concours de théâtre chrétien.

Qui était Alexandre Pouchkine ?

De nationalité russe, Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, poète, dramaturge et romancier, est né à Moscou, le 6 juin 1799, et mort à Saint-Pétersbourg, le 10 février 1837. C’est un férue d’art et de littérature, issu d’une famille de la noblesse russe, relativement aisée, notamment par sa mère Nadiejda Ossipovna Hanibal (1775- 1836) une des beautés de Saint-Pétersbourg, et de son père Serge Lvovitch (1770-1848), major puis conseiller militaire, esprit libre et francophile. Passionné d’histoire et de généalogie, Pouchkine était particulièrement fier de son glorieux et célèbre aïeul, dont il avait hérité certains traits qui le distinguaient fortement de ses concitoyens : teint olivâtre, lèvres épaisses, cheveux crépus, ce qui fut lié à ses origines africaines.

Très populaire en Russie, Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est célébré tous les mois de juin et dans d’autres pays du monde où la langue et la littérature russes sont mises en exergue. C’est le cas de la République du Congo, où le CCR organise toujours à Brazzaville une activité pour honorer cet illustre créateur.