Congo : l’UE finance dix projets en faveur des vulnérables

L’Union européenne a déboursé une enveloppe de 5.247.656.000 milliards francs CFA destinée à renforcer la lutte contre la pauvreté et à protéger les personnes vulnérables.

 

Les dix projets financés par l’UE ont été présentés le 17 juin à Brazzaville, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa ainsi que des partenaires au développement. Parmi ces projets, cinq sont issus de l’appel à proposition lancé en 2020.

Ces 5 projets axés sur la question des droits de l’homme s’inscrivent dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’enfant, du renforcement des droits des populations autochtones, de la protection des femmes et des filles contre les violences basées sur le genre.

D’une durée de trois ans pour la plupart, ces projets visent à améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables aux soins de santé et à l’éducation, à faciliter leur réinsertion sociale et à contribuer au développement du pays notamment des départements du Pool et de la Bouenza.

Ces projets sont soutenus dans le cadre de deux instruments financiers dédiés aux organisations de la société civile notamment le programme thématique « organisations de la société civile (OSC) » qui permet à l’UE d’appuyer chaque année les actions de la société civile en matière de lutte contre la pauvreté ainsi que « l’instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme » qui permet  d’apporter un soutien financier aux activités visant à renforcer la démocratie et les droits de l’homme.

« Au travers des deux instruments financiers pour la démocratie et les droits humains et l’appui à la société civile, l’UE promeut le respect de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que l’inclusion de la société civile comme partenaire responsable », a expliqué l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Congo, Raul Mateus Paula.

Selon lui, il est certes question d’un appui à la société civile, mais sur des thématiques plus diverses à savoir la protection des enfants, la lutte contre les violences basées sur le genre, les relations entre les communautés autochtones et bantoues, la prévention des épidémies, l’entrepreneuriat agricole local.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou, a félicité les acteurs de la société civile bénéficiaires des fonds. Elle a, de même, réitéré l’engagement du gouvernement quant à travailler avec les partenaires au développement, ainsi que toutes les autres parties prenantes sur les initiatives qui touchent à la protection sociale.

Notons que ces projets seront réalisés par les ONG Avsi, Azur développement, Apprentis d’Auteuil, la Croix rouge française, Initiative développement et leurs partenaires.

Congo-BCBTP : les agents accusent plus de 20 mois d’arriérés de salaire

La situation sociale et financière est critique au niveau du Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP).

 

Lors d’une visite de la structure le 16 juin par le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, les agents du BCBTP ont confié qu’ils trainaient plus de 20 mois de salaires impayés.

Le ministre Jean Jacques Bouya a visité les quatre directions générales et autres structures placées sous sa tutelle. Dans l’ensemble, il a relevé des problèmes structurels, financiers et logistiques.

Au niveau du BCBTP, structure publique d’expertise, d’études des chaussées et de contrôle technique en bâtiment et travaux publics, le ministre de l’Aménagement du territoire a noté une situation sociale et financière préoccupante. Il n’a pas dévoilé la situation réelle qui y prévaut, mais quelques agents ont indiqué à la presse certaines difficultés auxquelles ils sont confrontés.

« Depuis un moment, nous vivons une situation sociale difficile au BCBTP. A la date d’aujourd’hui, nous sommes à 21 mois d’arriérés de salaire. A peine une semaine, on nous a versé un demi salaire sur l’ensemble des mois dus. Hormis cela, on ne nous paye pas les cotisations sociales. Il y a quelques semaines, notre syndicat avait amorcé des réclamations mais il a été vite combattu et dissout », a confié l’un des travailleurs.

Au Fonds routier, le ministre de l’Aménagement du territoire a constaté le manque d’un siège digne et quelques dysfonctionnements.

Il s’est rendu ensuite à la direction générale de l’équipement et à celle de l’entretien routier, ainsi qu’au Projet eau électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le Congo et la Banque mondiale.

« Nous venons de visiter les installations sous notre tutelle. Chacun des directeurs de ces structures m’a présenté la structure de l’organe. J’ai noté en premier que les agents travaillent dans des conditions difficiles. Ce qui revient à dire que nous avons beaucoup du travail à faire car il y a beaucoup de problèmes à résoudre. Après les visites, j’aurai des entretiens personnels avec eux avant de décider de la suite », a-t-il déclaré.

CAN handball féminin : le Congo s’incline devant le Cameroun 22-21

Les Diables rouges ont été battues en demi-finale par les Lionnes indomptable mercredi 16 juin au palais polyvalent des sports de Yaoundé.

 

La République du Congo passe à côté du ticket de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations de handball féminin senior qui se joue dans la capitale camerounaise. C’était une rencontre assez serrée qui s’est soldée par un score de 22-21. 
 Le Cameroun a d'abord pris la tête dans les premières minutes du match et a inscrit quatre buts contre un pour le Congo. Le Congo rebondi en tête du match jusqu’à la 20ème minute lorsque les deux équipes étaient à huit buts chacune.
 La tendance est restée la même, les deux équipes se battant pour prendre la tête. Elles ont fait une pause avec le Cameroun en tête avec 12 contre 10 pour le Congo.
 La seconde mi-temps n'a pas été différente car les deux équipes se sont montrées déterminées à se qualifier pour la finale. Le match s'est finalement terminé par le point de plus du Cameroun.

Congo-formation qualifiante : vers une amélioration les conditions de travail

C’est une promesse faite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi a effectué le 15 juin une visite dans les différentes directions sous tutelle en vue de donner une nouvelle impulsion aux secteurs de la jeunesse et l’éducation civique mais aussi de la formation qualifiante

Hugues Ngouélondélé a effectué des descentes dans les locaux abritant l’inspection générale de la Jeunesse et l’Education civique, la Direction générale de la Jeunesse, et la Direction générale de la formation qualifiante et de l’Emploi. Dans les différents états des lieux présentés par chacune de ces directions,  le constat est resté le même et les besoins exprimés se résument en l’amélioration des conditions de travail.

Le ministre s’est lui-même  rendu compte de l’intérêt de mettre en place les conditions favorables à la motivation de ses collaborateurs en vue de permettre à ces derniers de répondre favorablement aux attentes. «  Je viens de prendre un ministère, un département, il est important pour moi de venir voir dans quelles conditions travaillent les collaborateurs. Si c’est bien ou pas de voir comment améliorer les conditions de travail, parce qu’au bout de ces bonnes conditions, le travail s’améliore. Je suis venu prendre contact.  Vous prenez une maison en charge et  vous ne voyez pas les collaborateurs, vous ne connaissez personne, renfermés dans votre bureau,   je pense ce n’est pas la meilleure des solutions. C’est d’abord contacter les autres, parler avec eux, écouter et puis après nous avançons ensemble pour continuer la marche », a-t-il  déclaré au terme des descentes.

Déterminé à booster le secteur de l’emploi et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé s’est également rendu à l’Unité de gestion du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).  Auxence Léonard Okombi, le coordonnateur du projet, estime à travers cette première visite que,  le ministre qui vient de prendre le portefeuille de la formation qualifiante va  aider le projet PDCE  à franchir  un palier.

« Ce que nous voulons pour l’avenir de ce projet, c’est de le transformer progressivement en programme pour qu’il ne reste pas simplement sur Brazzaville et Pointe-Noire, mais qu’il puisse s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Les questions de formations des jeunes ne sont pas seulement au niveau de ces deux grandes villes, elles doivent préoccuper tous les jeunes qui’ils soient éligibles à ce projet au niveau de tout le pays », a-t-il expliqué.

L’objectif de ce projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, faut- il le rappeler,  est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les  zones urbaine et périurbaine  de Brazzaville et Pointe-Noire, avec  une répartition  égale des bénéficiaires entre hommes et femmes,  afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail  ainsi que leurs revenus.

Mise en œuvre depuis 2014 avant de connaitre des restructurations, ce projet  a rassuré son coordonnateur, est à ce jour dans sa phase de financement additionnel. Un montant de 15 millions de dollars équivalent au financement du projet initial, vise en effet,  à poursuivre les activités  de la première phase du PDCE et à mettre en place un fonds compétitif visant à promouvoir l’entreprenariat à travers le financement d’au moins 100 plans  d’affaires des jeunes formés par le PDCE.

« Aujourd’hui, le projet  est en phase de financement des plans d’affaires des jeunes.  Nous avons encore une 3e cohorte de jeunes qui va être enrôlée où on va recruter plus de 5000 jeunes encore pour des formations à Brazzaville et Pointe-Noire »,  a assuré Auxence Léonard Okombi.

Congo : l’état d’urgence sanitaire prorogé pour la 22e fois

Les deux chambres du parlement ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour vingt prochains jours à compter du 14 juin.

 

La république du Congo vient pour la 22ème fois de reconduire l’état d’urgence sanitaire. Pour le ministre de la santé  et de la population, Gilbert Mokoki, cette reconduction des mesures de protection contre le coronavirus se justifie par un relâchement de la population et le déni des Congolais à adhérer à la vaccination contre cette pandémie.

Les deux chambres du parlement ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour vingt prochains jours à compter du 14 juin. Une décision motivée par le rapport de la coordination nationale de gestion de la pandémie de la Covid-19.

« Le nombre de cas confirmés au 7 juin 2021 s’élève à 12.121 pour 160 décès, soit un taux de létalité de 1,3%, en deçà de celui de l’Afrique centrale qui est de 1,5% », rapporte le rapport de la commission affaires juridiques de l’Assemblée nationale.

Pour le ministre de la Santé, la solution pour mieux protéger la population passe impérativement par la vaccination massive de la population.

Congo : les handicapés visuels apprennent la notion de plaidoyer

C’était dans le cadre du lancement officiel du projet portant sur « la promotion des droits des aveugles et malvoyants en Afrique.

 

Les personnes vivant avec handicap visuels ont bénéficié de connaissances sur la manière de faire un plaidoyer. La formation a été donnée lors de l’atelier de renforcement de capacités sur « le lobbying et le plaidoyer », organisé par la délégation de l’Union africaine des aveugles (UAFA) en mission à Brazzaville. L’objectif était de leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas besoin de sortir dans les rues pour réclamer leurs droits.

La rencontre s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel du projet portant sur « la promotion des droits des aveugles et malvoyants en Afrique à travers le protocole africain sur le handicap couplé à la sensibilisation sur le droit sexuel et la santé de la reproduction », un projet qui s’exécute dans huit pays d’Afrique dont le Congo.

Le projet est le fruit des efforts entre l’UAFA et ses partenaires. Il a débuté en 2015 lors de la tenue de la réunion du bureau exécutif de l’Union organisée à Brazzaville.

En effet, les déficients visuels ont été édifiés sur l’historique du projet, le protocole et les différents pays d’exécution du projet lors de l’intervention du directeur exécutif de l’UAFA, Lucas Amoda.

Congo : 40% de femmes meurent des hémorragies lors des accouchements

C’est une information du le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, à l’occasion de la Journée mondiale du don de sang.

 

Le Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée mondiale du don du sang. Une journée commémorée tous les 14 juin de chaque année. Cette célébration a permis de savoir qu’au Congo, 40% des femmes meurent de complications hémorragiques d’accouchement. C’est du moins ce qu’a révélé le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki.

« Le défis de la disponibilité du sang interpellent chacun d’entre nous…Chaque année au Congo, dans près de 50% des cas de décès d’enfants de moins de 5 ans dus aux complications d’anémie liée au paludisme et 40% des cas de décès des femmes dus aux complications hémorragiques d’accouchement, le manque de sang est incriminé », a-t-il déclaré.

La Journée mondiale du don de sang est commémorée cette année sur le thème : « Du don sécurisé pour sauver des vies ». Malgré la crise sanitaire qui prévaut, le ministre Gilbert Mokoki souligne la nécessité de perpétuer le don du sang et appelle les Congolais à sauver des vies au travers de ce geste d’altruisme.

Gilbert Mokoki invite les organisations des jeunes à inscrire dans leur programme d’activités le don de sang bénévole.

Congo : les conseils départementaux réclament 3 ans de salaires impayés

Par manque de budget, la plupart d’entre eux ne tiennent plus de sessions depuis plusieurs années.

 

Cela fait trois années que les agents des conseils départementaux et municipaux n’ont pas été payés. Samedi dernier, les présidents des conseils municipaux et départementaux ont saisi le bureau du Sénat, pour solliciter son intervention.

Notons que plusieurs d’entre eux ne prennent plus part aux sessions à cause de cette situation. Seuls des conseils départementaux de Brazzaville, de Pointe-Noire et du Kouilou se tiennent encore. On se souvient que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, dans son discours d’investiture, le 16 avril dernier, a annoncé dans le budget exercice 2021, que 14, 80 milliards francs CFA sont prévus pour résoudre la question. Mais ces agents des conseils départementaux et municipaux attendent que leur situation change.

CAN Féminine Handball : le Congo en quarts de finale

Les 8 équipes qualifiées pour les quarts de finale de la 24ème édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de handball sont connues.

 

Le Congo / Sénégal et Angola / RDC sont en quarts de finale de la 24ème édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de handball. Les quatre rencontres auront lieu mardi prochain au Palais des Sports de Yaoundé, au Cameroun, pays hôte de cette compétition.

Les Lionnes du Sénégal ont plié devant la Tunisie (30-13), qui termine leader du groupe A. en quart de finale, les Aigles dames de Carthage retrouveront la Guinée (13h00 GMT), qu’elles avaient battu sur le fil en match de poules (30-27), mardi. Le Syli national dame a obtenu son ticket grâce à sa large victoire sur Madagascar (35-16), ce dimanche.

Avant cette retrouvaille entre Tunisiennes et Guinéennes, l’Angola va en découdre avec la RD Congo (11h00 GMT). Un choc entre le double tenant du titre et le troisième de la dernière édition. Le troisième match de ces quarts de finale va mettre aux prises le Sénégal de Doungou Camara au Congo-Brazzaville. Une rencontre qui promet, puisque les Sénégalaises se sont fixé l’objectif d’aller jusqu’au bout de cette compétition, afin de se qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde.

Le Cameroun va également retrouver le Nigeria, classé 2ème meilleure troisième. Les deux équipes se sont déjà affrontées lors de la 2ème journée de la phase de poules. Et ce sont les Lionnes Indomptables qui ont pris le meilleur sur les Nigérianes (31-19). Cette deuxième confrontation sera une confirmation pour le Cameroun ou une revanche pour le Nigeria.

CAN séniors dames handball : le Congo face au Cap-vert

Les Diables rouges entrent la compétition ce 11 juin à 16h, à Yaoundé, au Cameroun, en affrontant la sélection du Cap-Vert.

 

La République Congo joue son premier match de la 24e Coupe d’Afrique des nations (CAN) ce vendredi 11 juin 2021. L’équipe des Diables rouges sera face à celle du du Cap-Vert, qui a enregistré une défaite lors de sa première sortie, le 9 juin face à l’Angola, 14-39.

Après le désistement de l’Algérie, le Congo ne jouera que deux matchs dans la phase de poule. Les Congolaises sont donc déterminées à remporter ce match pour commencer avec assurance leur deuxième match, contre l’Angola, le 13 juin.

« Nous sommes prêtes, nous jouerons sans pression. Notre détermination est sans faille », a déclaré la gardienne des Diables rouges.

Notons tout de même que les protégées du président Ayessa Ndinga Yengué ont un curriculum vitae quasi vide dans cette compétition, alors elles donneront tout pour se démarquer.

Congo : la HALC sensibilise contre la corruption

La Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC) a lancé, une campagne de sensibilisation contre ce fléau le 8 juin à Brazzaville.

 

La corruption gagne du terrain en République du Congo. C’est mettre fin à ce fléau qui mine la société que la HALC a lancé une campagne de sensibilisation. C’était au cours d’une cérémonie qui a eu lieu à Brazzaville plusieurs thématiques ont été développés. Il s’agit de l’« Ecosystème national de lutte contre la corruption : place et rôle de la HALC » ; « La HALC et ses procédures de saisine » ; « Aperçu général de la loi anti-corruption ».

La campagne de sensibilisation à la lutte contre la corruption va s’étendre dans les administrations publiques. Les délégués commis à la tâche tenteront de conscientiser les agents de l’Etat sur les méfaits de ce fléau ainsi que les dangers que courent les récidivistes.

La Haute autorité de lutte contre la corruption a la responsabilité de prévenir et combattre la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées. Elle contribue au renforcement de la bonne gouvernance dans les secteurs public et privé. Elle a aussi la responsabilité de faire respecter les règles de bonne gestion publique ; transmettre aux autorités judiciaires habilitées des procès-verbaux d’audition et d’interrogatoire ; veille à la mise en œuvre des réformes engagées par le gouvernement concernant la lutte contre la corruption.

Congo-développement agricole : la BAD propose un renforcement de capacités

Cette proposition a été faite le 8 juin à Brazzaville, par la vice-présidente de la BAD en charge de l’agriculture, Atsoko Toda.

 

La Banque africaine de développement (BAD) propose à la République du Congo de renforcer les capacités des producteurs locaux en vue de développer son agriculture. La proposition a été faite le 8 juin à Brazzaville, par la vice-présidente de la BAD en charge de l’agriculture, Atsoko Toda.

Atsoko Toda a aussi demandé au Congo de mettre en place une task force pour coordonner toutes les activités relatives au programme, de restructurer le projet Prodivac, de prendre urgemment une décision sur le dispositif institutionnel.

L’équipe de haut niveau de la BAD a eu une rencontre avec les ministres de l’Agriculture, des Affaires foncières, de l’Enseignement supérieur, du Plan et la conseillère du chef de l’Etat en matière d’agriculture.

Rappelons que l’intention de la BAD d’aider le Congo à développer ses chaînes de valeurs agricoles fait suite à la demande du chef de l’Etat congolais au président de cette institution financière panafricaine qui accompagne ce pays dans différents domaines.

Congo-Covid 19 : 12 millions de dollars pour accélérer la vaccination

La Banque mondiale  a approuvé un financement additionnel de 12 millions de dollars renforçant la capacité vaccinale.

Le financement que vient d’approuver la BM, s’inscrit dans le cadre de l’engagement de son qui consiste à soutenir la mise en œuvre du plan national de vaccination contre le coronavirus, tout en renforçant la capacité vaccinale du système sanitaire.

Le fonds alloué devra permettre au gouvernement congolais d’augmenter son approvisionnement en vaccins contre le coronavirus, d’assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de communication et de sensibilisation générale à l’importance de la vaccination. Il permettra également aux autorités de déployer les doses de vaccin par l’intermédiaire de la facilité Covax pour ainsi couvrir 28% de la population, puis garantir une campagne de vaccination efficace sur tout le territoire.

« La République du Congo possède une longue expérience des campagnes de vaccination à l’échelle nationale et s’était donc bien préparé à vacciner sa population contre la Covid-19 », a fait savoir le directeur des opérations de la BM pour le Congo, Abdoulaye Seck.

A travers cette assistance financière, la population congolaise pourra suivre les efforts de vaccinations en temps réel.

Congo-Gestion forestière : 4 projets bénéficient de 3,6 millions d’euros

C’est un financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne pour les trois prochaines années.

 

Au total quatre projets locaux intervenant dans la gouvernance forestière, de la promotion des droits des communautés riveraines et autochtones ont bénéficié du financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne (UE) pour les trois prochaines années.

Les initiateurs des quatre projets sont des Organisations de la société civile (OSC) locales qui exercent dans les zones forestières auprès des communautés dépendantes des ressources naturelles. L’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance forestière, financé au titre du 11e Fonds européen de développement(FED) signé en mars entre le gouvernement congolais et l’UE.

L’aire protégée de Messok Dja, situé dans le département de la Sangha, est l’un des quatre projets bénéficiaires de l’appui financier. Sous la supervision de l’ONG Nature+ en partenariat avec l’Association des communautés locales autochtones des zones forestières du Congo et le Cercle des droits de l’homme et du développement, le projet va inclure de nouvelle pratique impliquant les communautés locales et autochtones. Il est financé à hauteur de 138,9 millions FCFA et couvre les districts de Souanké, Sembé et Ngbala.

Un autre projet intitulé « appui au secteur privé en République du Congo » est une initiative qui intègre la dimension genre dans la mise en œuvre de la certification forestière et la légalité du bois, à travers l’Accord de partenariat volontaire. Les deux derniers projets cités portent sur l’Observation indépendante de la gouvernance forestière dans le pays.

L’aide des partenaires a, en effet, permis de rapprocher les pouvoirs publics, les OSC et le secteur privé dans le contrôle des activités forestières au Congo. « L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, plus professionnelle grâce au développement de systèmes d’approches de méthodologies et d’outils innovants, avec l’espoir à terme qu’ils obtiennent la certification ISO 9001 : 2015, norme internationale certifiant les systèmes de management de la qualité », a signifié Aimé Blaise Nitoumbi, le directeur général du partenariat au développement.

Il faut souligner que la protection de l’environnement constitue l’un des principaux axes d’intervention de l’UE au Congo, grâce à son pacte vert mis en place par la commission européenne. Une autre rencontre est prévue pour le 17 juin prochain consacrée toujours aux projets portés par la société civile et financés par l’UE.

Congo-BAD : des experts en séjour à Brazzaville

Une mission de la Banque africaine de développement (BAD), est au Congo pour définir un plan d’actions de développement agricole.

 

Les experts de la BAD et les techniciens de l’Institut international pour l’agriculture tropicale sont dans la capitale congolaise pour aider le pays à définir un plan d’actions de développement agricole. C’est une rencontre de prise de contact entre l’équipe de la BAD conduite par son directeur général adjoint, Serge Marie Nguessan, et les ministres de l’Agriculture, des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire, du Plan ainsi que la conseillère du chef de l’Etat en matière d’Agriculture

« Notre présence fait suite à la visite du président de la BAD en mai dernier à Oyo. Lors des échanges entre les deux présidents, le chef de l’Etat congolais avait émis le souhait de diversifier l’économie nationale avec un accent particulier sur l’agriculture. Pour ce faire, il avait demandé au président de la BAD de l’aider à atteindre ce but », a rappelé le directeur général adjoint de la banque.

L est important de rappeler que la BAD est un partenaire stratégique de la République du Congo. La coopération entre cette institution sous-régionale et le Congo est vieille de 50 ans.

Congo : évaluation de la loi sur la protection des autochtones

Les délégués des ministères, du Sénat, du conseil départemental de la Lékoumou et de la société civile ont participé à un atelier.

 

Les participants ont travaillé dans le cadre de l’amélioration de l’accès des populations autochtones à la protection sociale en général et dans le département de la Lékoumou en particulier. Ils ont évalué la loi n°5-2011 et proposé plusieurs actions correctives dont la stratégie de mobilisation des ressources et des partenaires.

Les travaux de l’atelier ouverts par le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Casimir Ndomba, qui a reconnu que : « Le Congo a mis en place un cadre juridique qui garantit aux populations autochtones plusieurs droits parmi lesquels les droits : civils, politiques, culturels, à la propriété collective et individuelle, à l’éducation, à la santé, à l’environnement sain, au travail et à la sécurité sociale. Ils sont aussi consultés pour tout projet socioéconomique pouvant affecter négativement leur milieu et leur mode de vie ».

L’évolution du cadre juridique permet actuellement à l’Etat et aux partenaires au développement de mettre en œuvre plusieurs projets au bénéfice des autochtones. C’est ainsi l’Etat en collaboration avec la banque mondiale veut mettre en œuvre le projet : « Dons aux communautés locales et populations autochtones (DGM-Congo », dans les départements de la Likouala, Sangha et Plateaux.

Outre la réalisation de plusieurs autres projets de développement en milieu autochtone, ces populations subissent encore la discrimination et la marginalisation ainsi qu’une forme d’exploitation économique.

Ainsi donc, le Congo coopère avec les représentations des agences du système des Nations unies et les organisations de la société civile pour améliorer les plans d’actions et les stratégies de mobilisation des fonds au profit des autochtones.

« Nos équipes travaillent au plus près des communautés autochtones du département de la Lékoumou où nous mettons en œuvre des programmes d’alimentation scolaire où nous renforçons les capacités des groupements à travers des formations et des distributions d’équipements où nous organisons des sessions de vulgarisation de la loi n°5-2011 et menons des plaidoyers, notamment sur la question de l’accès à la terre », a indiqué Ali Ouattara, représentant du Programme alimentaire mondial en République du Congo.

Les statistiques sur les autochtones sont disparates. Des estimations récentes affirment que les autochtones représentent plus de 3% de la population nationale. En 1984, le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) dénombrait plus de 20.000 autochtones, soit à l’époque 1,14% de la population congolaise.

Dans une étude datée de 2007, du Centre national de statistiques et des études économiques, il apparait que sur une population totale de 3 697 490 habitants dénombrés au RGPH, l’effectif des populations autochtones s’élevait à 43.378 individus représentant 1,2% de la population congolaise.

Une autre étude intitulée « Estimation des peuples autochtones dans le monde », les auteurs évaluent le nombre des populations autochtones du Congo à 84.783 individus soit 3% de l’ensemble de la population.

Signalons que le Congo a adopté la loi 05-2011 du 25 février 2011.  En adoptant la première loi spécifique sur les populations autochtones dans le bassin du Congo, la République du Congo s’était engagée à la promotion et la protection des autochtones. Cette volonté s’est de nouveau exprimée en 2013 lors de l’examen périodique universel du Congo devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.  A cette occasion, l’Etat congolais envisageait d’engager le processus de ratification de la Convention n°169 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative aux peuples indigènes pour renforcer son dispositif juridique en faveur de ces populations.

Enfin, les principaux groupes autochtones sont :  les Baaka (nord des départements de Likouala et de Sangha), les Mbendjele (sud des départements de Likouala et de Sangha), les Mikaya (département de Sangha), les Gyeli (nord-ouest du département de la Cuvette), les Babongo (départements de Lékoumou, de Niari et de Kouilou), les Luma (départements de Sangha, de la Cuvette et de Likouala), les Twa (département des Plateaux jusqu’à la frontière avec la RDC).

Congo-Sida : nouveau plan de riposte contre la maladie

La république du Congo vient élaboré et adopté le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

 

Les cadres du ministère de la Santé ainsi que les partenaires publics et privés de la République du Congo en matière de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ont élaboré et adopté, le 2 juin, le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

L’atelier organisé par le Conseil national de lutte contre le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLSE), a permis aux participants de revoir les différentes stratégies contre la pandémie du sida en République du Congo.

Les grandes lignes qui composent ce document permettront au Congo  non seulement de renforcer sa stratégie de lutte, mais aussi et surtout de structurer cette lutte en privilégiant de diverses interventions dans le domaine de la prévention, de la recherche et de la prise en charge. Ce document servira, en réalité, de guide afin de suivre toutes les interventions sur le sida en République du Congo.

Selon le Dr Benjamin Atipo, directeur exécutif du CNLSE, cette pandémie reste généralisée en République du Congo. Depuis 2010, elle est quasi-stable malgré un taux de prévalence de 3,2 % chez les adultes.

« Cette pandémie réduit le gain d’espérance de vie, hypothèque la productivité et aliène une bonne partie des efforts de lutte contre la pauvreté, mettant ainsi en péril l’atteinte des objectifs de développement durable », a expliqué le directeur exécutif du CNLSE.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui est également vice-président de la coordination nationale de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, a justifié la nécessité pour le Congo d’étendre sa stratégie de lutte par le fait que le sida continue à impacter négativement la vie de certains citoyens. Selon lui, l’exécution de ces stratégies contribue à l’atteinte du point trois des objectifs de développement durable qui garantit la bonne santé pour tous. Il a, par la même occasion, réitéré la volonté du gouvernement de lutter contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles.

Congo : l’AFD s’engage dans la préservation de ressources naturelles

A travers un programme d’utilisation des terres  concerne environ  14 ministères  qui concourent à l’aménagement du territoire.

Le directeur de l’Agence Française de développement (AFD), Lionel  Cafférini  a souligné le 1er juin à Brazzaville que la rencontre avec le  ministre  de l’Aménagement, de l’équipement  du territoire et des grands travaux Jean-Jacques Bouya consistait à faire la restitution  de la mission sur le programme d’aménagement du territoire et la gestion efficiente des ressources naturelles du pays, décliné en deux  phases.

« Nous allons identifier les différentes composantes de ce programme qui sera financé par les ressources  en don  de l’initiative pour les forêts d’Afrique centrale  (CAFI)  à travers deux  phases successives. Le financement de la  Première phase est de 15 millions de dollars , et  la seconde fiancée entre 15 à 20 millions  de dollars,  soit un total de 30 à 35 millions de dollars qui seront mobilisés pour ce programme », a  dit Lionel  Cafférini  lors des échanges avec le ministre Jean-Jacques Bouya.

La première phase a pour objectif, d’accompagner  la politique d’aménagement du territoire de manière très inclusive avec l’ensemble des ministères, des administrations, mais aussi la société civile, des organisations non gouvernementales  (ONG) pour rassembler ses compétences, ensuite essaie  de renforcer leurs capacités et construire au Congo  une plateforme de spécialistes de’ ce programme.

La seconde sera plus opérationnelle, elle portera sur l’accompagnement très concret d’investissement  dans le domaine de l’agriculture et la forêt  notamment  en accompagnant  les porteurs de projets et l’agriculture familiale.

Au cours  des échanges, Lionel  Cafférini, a précisé que la France au travers de l’AFD mobilise 15 millions d’Euros   en don pour la mise en pied de ce programme.

Ce programme d’utilisation des terres  concerne environ  14 ministères  qui concourent à l’aménagement du territoire et bénéficieront de l’accompagnement  matériel  et financier.

Le Programme d’utilisation des terres  s’inscrit  dans la continuité  de la lettre d’intention de partenariat entre  le centre africain  Forest initiative (CAFI)  signé par les  chefs d’Etat congolais et  le Président français. À travers ce partenariat, le Congo s’est engagé à atteindre un nombre de jalons  pour la préservation et la gestion   des ressources naturelles et  développer la politique.

 

Congo-lutte contre le Sida : nouveau plan de riposte contre la maladie

La république du Congo vient élaboré et adopté le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

 

Les cadres du ministère de la Santé ainsi que les partenaires publics et privés de la République du Congo en matière de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ont élaboré et adopté, le 2 juin, le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.

L’atelier organisé par le Conseil national de lutte contre le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLSE), a permis aux participants de revoir les différentes stratégies contre la pandémie du sida en République du Congo.

Les grandes lignes qui composent ce document permettront au Congo  non seulement de renforcer sa stratégie de lutte, mais aussi et surtout de structurer cette lutte en privilégiant de diverses interventions dans le domaine de la prévention, de la recherche et de la prise en charge. Ce document servira, en réalité, de guide afin de suivre toutes les interventions sur le sida en République du Congo.

Selon le Dr Benjamin Atipo, directeur exécutif du CNLSE, cette pandémie reste généralisée en République du Congo. Depuis 2010, elle est quasi-stable malgré un taux de prévalence de 3,2 % chez les adultes.

« Cette pandémie réduit le gain d’espérance de vie, hypothèque la productivité et aliène une bonne partie des efforts de lutte contre la pauvreté, mettant ainsi en péril l’atteinte des objectifs de développement durable », a expliqué le directeur exécutif du CNLSE.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui est également vice-président de la coordination nationale de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, a justifié la nécessité pour le Congo d’étendre sa stratégie de lutte par le fait que le sida continue à impacter négativement la vie de certains citoyens. Selon lui, l’exécution de ces stratégies contribue à l’atteinte du point trois des objectifs de développement durable qui garantit la bonne santé pour tous. Il a, par la même occasion, réitéré la volonté du gouvernement de lutter contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles.

Congo : les handicapés formés aux métiers des Tic

La formation est une initiative du le Groupement des intellectuels et ouvriers handicapés du Congo (Giohac) en faveur des personnes vivant avec handicap.

 

Dans le cadre du projet d’insertion socio-professionnelle des handicapés, le Groupement des intellectuels et ouvriers handicapés du Congo (Giohac) a organisé une formation sur différents domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC) en faveur de cette couche à Brazzaville.

La maintenance des ordinateurs, réseau et télécommunication, base de données, bureautique sont des domaines dans lesquels les personnes vivant avec handicap, homme et femmes, ont été formées sur initiative de la Giohac avec l’appui de ses partenaires.

La formation a été précédée par d’autres, notamment en pâtisserie, en coupe et couture, a rappelé Ghislain Serge Kimbouanga. Pour des formations à venir, le président a lancé un appel aux personnes de bonne volonté pour les accompagner dans l’initiative visant à proposer des formations aux personnes vivant avec handicap afin de faciliter leur insertion socio-professionnelle.

Congo : Avima Iron dénonce une tentative d’expropriation illégale

La compagnie minière australienne revendique la propriété du gisement du minerai de fer Avima en République du Congo.

 

Avima Iron dénonce une tentative d’expropriation illégale par les pouvoirs publics alors qu’elle y aurait investi des centaines de millions de dollars. Tout est partie de la récente visite du ministre congolais des mines et de la Géologie au Cameroun. Selon, l’entreprise qui est à la tête d’un important projet de minerai dans le Nord-ouest du Congo Brazzaville, Pierre Oba serait au Cameroun pour « négocier avec le gouvernement camerounais le transit du minerai de fer d’Avina Iron Limited (« Avima ») à travers le pays jusqu’au port de Kribi ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans un communiqué produit à cet effet par l’entreprise.

Cette intervient après le retrait par le gouvernement congolais en novembre 2020 de la licence d’exploitation de la compagnie minière australienne détenue majoritairement par l’australien Core Mining. Les raisons avancées étaient une « insuffisance prolongée d’exploitation manifestement contraire aux potentialités du gisement » ainsi que le « non-paiement des redevances prescrites par la loi ».

Pour l’entreprise Avima, cette prise des devant du gouvernement congolais observée aujourd’hui est une « action illégale » dont la volonté est de lui exproprier un projet minier dont elle se réclame être l’unique propriétaire.

« Avima a lancé ce projet il y a 14 ans et a transformé une zone aux sous-sols obscurs en un gisement de minerai de fer de classe mondiale. Il était prévu qu’Avima exploite et transporte 5 mtpa du gisement jusqu’à ce que le nouveau réseau ferré et l’extension du port de Kribi soient finalisés, ce qui aurait alors augmenté ses exportations à plus de 50 mtpa. Avima a passé des années à préparer la production et l’exploitation de ce projet, qui ont abouti à la conclusion d’accords avec le port de Kribi, des sociétés de transport de marchandises, et les gouvernements congolais et camerounais » peut-on lire dans le communiqué publié à cet effet.

La filiale de Core Mining indique qu’elle était supposée commencer l’exploitation de cette zone en janvier 2021, n’eut été le retrait de son agrément ; ce qui lui aurait fait perdre 27 milliards de dollars. Sur ce projet, elle revendique des investissements de centaines de millions de dollars et plus d’une dizaine d’années de travail.

Les Australiens indiquent prendre des mesures fortes pour empêcher le gouvernement  camerounais de jouir de ce partenariat que la République du Congo lui propose au détriment du secteur privé congolais.

« Nous avons l’intention de faire valoir nos intérêts et nos droits sur le gisement de minerai de fer Avima, dont l’actuelle propriété est illégitime…Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour protéger notre investissement contre les tentatives d’expropriation illégales de nos actifs et pour assurer l’avenir du projet ainsi que les milliers d’emplois qui en dépendent » justifie Socrates Vasiliades, le représentant d’Avima.

Pour le moment, Brazzaville n’a pas encore réagi à cette sortie de la société minière. Pour rentrer en possession de ses actifs, l’entreprise s’est entourée d’un conseil d’avocats spécialisé en arbitrage international afin de porter l’affaire en justice « Il est difficile d’imaginer un cas d’expropriation plus flagrant. Notre client a investi des centaines de millions de dollars et plus de dix années de travail sur ce projet. La mine était presque prête pour la commercialisation d’un minerai de fer de très grande pureté » a indiqué Me Simon Greenberg, chef de file du conseil d’avocats.

Congo-forêts : l’Union européenne finance deux projets

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo et l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, ont lancé à Brazzaville deux projets d’observation indépendante des forêts.

 

Les deux projets d’observation indépendante des forêts s’inscrivent dans le cadre de l’accord de partenariat volontaire-APV FLEGT. Ces nouveaux projets sont intitulés : « Appui à la société civile pour l’amélioration de la gouvernance forestière en République du Congo à travers le système normalisé d’observation indépendante externe (Pasgof-Snoie Congo) » et l’« Observation indépendante de l’application de la loi et de la gouvernance forestière  dans  le cadre  de  l’APV  FLEGT  au  Congo  (OI –APV FLEGT) ».

Le projet Pasgof-Snoie Congo a bénéficié du soutien financier de l’Union européenne, qui s’élève à 2.300.000 euros. Il contribue à l’appui des organisations de la société civile congolaise, membres de la plateforme pour la gestion durable des forêts (PGDF). Ce projet œuvre également à l’amélioration de la gouvernance forestière en faveur d’une gestion durable, inclusive et transparente des ressources naturelles.

« Les deux subventions estimées à huit cent mille euros, soit environ cinq cent vingt-cinq millions de francs CFA et neuf cent quatre-vingt-quatre mille vont permettre de poursuivre le développement de systèmes, approches, méthodologies et outils d’observation indépendante des forêts. L’APV FLEGT est un accord ambitieux qui nécessite l’implication, la participation et la collaboration de toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs communs fixés. L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, professionnelle et crédible… », a rappelé Raul Mateus Paula.

Par contre ces deux projets travaillent pour relever plusieurs défis dont, entre autres, le développement des partenariats multi-acteurs souples, la garantie d’un  transfert  durable  des compétences  et  un  partage  d’expérience tout au long de la mise en œuvre de l’action pour renforcer l’autonomisation des organisations de la société civile nationale et locale, la mise en place d’un système de suivi par les citoyens sur le contrôle des forêts par  l’État,  ce  qui  les  rendra  moins  vulnérables  à  la  corruption  et  augmentera  la crédibilité des efforts de contrôle.

Ils auront aussi à recourir à une nouvelle technologie satellitaire (Flegt Watch), puis rendront publiques les infractions forestières et diffuseront les cas de non-application de la législation nationale sur les plateformes en ligne. Ils faciliteront le déploiement du système normalisé d’observation indépendante externe au Congo pour améliorer la transparence et la démocratisation des informations requises par les différentes parties prenantes.

Congo/Cameroun : vers le développement d’un projet minier

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre d’État, Ministre des Mines, Pierre Oba et le Premier ministre Camerounais Joseph Dion Nguté.

 

Le Ministre d’État, Ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, a été reçu vendredi 28 mai 2021 par le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Nguté. Au menu des échanges, le développement d’un projet minier de fer dans la zone qui chevauche entre l’Etat du Cameroun et le Congo Brazzaville.

L’arrivée de Pierre Oba fait suite à l’attribution de trois titres d’exploitation par décret présidentiel du 30 novembre 2020 à la compagnie minière Sangha Mining Development pour l’exploitation du gisement de fer d’Avima Badondo et Nabeba dans le département de la Sangha pour une durée de 25 ans.

Avec donc un investissement estimé à près de 5495 milliards de Francs CFA, il est question de voir avec le Cameroun pour booster l’économie et développer les infrastructures des deux Etats. Ce partenariat aura « un impact direct sur la création des emplois au Cameroun », a fait comprendre un expert minier.

Il faut bien le préciser, le Congo s’est engagé dans la lutte contre les indélicatesses de certaines structures qui ne respectent pas les clauses. C’est dans ce contexte qu’il a été procédé au retrait des permis des sociétés minières Congo Iron, propriété de l’australienne Sundance et à Avima fer pour « insuffisance d’exploitation et non-paiement des redevances prescrites par la loi congolaise », selon des sources diplomatiques. Et dans la dynamique de propulser le développement, le ministre Pierre Oba, a signé en mars 2021 un nouveau contrat avec la société Sangha Mining Development à qui on a fait confiance à leur volonté et à leur engouement dans l’exploitation de ce minerai.

Même si rien n’a été filtré, Pierre Oba a été reçu par le président Paul Biya.

Congo-CEEAC : les ministres des télécommunications vont se réunir

Du 26 au 28 juin, il va s’agir d’examiner et d’adopter la méthodologie analytique de priorisation des projets du Pacdice-ac.

 

La République du Congo va organiser la réunion des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Celle-ci se tiendra du 26 au 28 juin et aura pour objectif de d’examiner et d’adopter la méthodologie analytique de priorisation des projets du Plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale (Pacdice-ac).

L’annonce a été faite par la secrétaire exécutive de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Chantal Mfoula, le 31 mai, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo.

Il va aussi s’agir, entre autres, d’étudier et d’adopter la feuille de route sur la mise en œuvre dudit plan d’action ainsi que d’examiner la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement sur le développement des infrastructures de communications électroniques de la sous-région.

Cette rencontre réunira les experts des Etats membres de la CEEAC, les représentants des autorités de régulation du secteur des télécommunications, des agences nationales des infrastructures numériques, l’Union africaine des télécommunications, le bureau de zone de l’Union internationale des télécommunications pour l’Afrique centrale.

Coronavirus oblige, la réunion des ministres en charge des Télécommunications de la CEEAC se tiendra en visioconférence compte tenu des contraintes marquées par la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus.

Congo : entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Claudio Descalzi

Le président de la République du Congo et le Président directeur général d’Eni se sont entretenus samedi 29 mai 2021.

 

La rencontre entre les deux personnalités portait sur le développement de l’agriculture au Congo et la transition écologique, à travers la production des produits alternatifs au pétrole tel que le biocarburant, ont constitué la toile de fond de leur échange.

ll faut le dire, le développement de l’agriculture au sens large est le premier des défis à relever le long du quinquennat qui vient de commencer. Il s’agira, entre autres, de sa mécanisation à travers une usine de montage de tracteurs et d’équipements agricoles en cours d’installation à Maloukou au nord de Brazzaville, la mise en place d’une filière agricole qui repose sur une production renforcée par l’irrigation, l’utilisation intelligente des engrais et des semences et la commercialisation des produits agricoles tant à usage domestique qu’à celui de l’exportation.

Congo : plus de 41,5% de filles sont exposées à la fumée de tabac

Le réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac, coordonné par Daniel Oba, a fait le 27 mai à Brazzaville, une communication sur les méfaits du tabagisme. Selon ce réseau le Congo a mis en place un plan stratégique multisectoriel de lutte antitabac 2018-2022.

L’édition 2021 de la journée mondiale sans tabac est célébrée sous le thème : « Mensonges et dissimulations : il est temps de faire payer le tabac ». Le coordonnateur du réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac, Daniel Oba, a rappelé que le pays s’est engagé à réduire le taux de prévalence du tabagisme de 8% à 4% en général et de 33% à 11% chez les jeunes en particulier.

Selon le coordonnateur de ce réseau, la République du Congo a intégré le processus de lutte antitabac en 1998, avec la nomination du point focal antitabac en 2005, la ratification et la mise en vigueur de la convention cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac en 2007.

A ce jour, la prévalence tabagique au Congo est de 8%. Elle est de 15,6% chez les jeunes scolarisés de 13 à 15 ans et de 33% chez les jeunes de plus de 15 ans d’après les enquêtes par grappes de 2014 – 2015. Et, plus de 41,5% de filles sont exposées à la fumée de tabac des autres dans les lieux publics.

Le Congo a mis en place un comité technique interministériel de lutte antitabac en 2010. Il a promulgué la loi 12-2012 du 4 Juillet 2012 relative à la lutte antitabac. Le pays a adhéré au protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du tabac en 2015 et publier trois décrets d’application de la loi antitabac en 2018. Il a également élaboré deux plans intégrés de communication de lutte antitabac (2011 -2015, 2017-2019) et un plan stratégique multisectoriel de lutte antitabac 2018-2022.

Le réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac a la charge de vulgariser les mesures de lutte antitabac au Congo, sensibiliser et éduquer les populations sur les méfaits du tabagisme.

« Il est temps de faire payer le tabac parce qu’il est la cause principale de maladies évitables dans le monde ; plus de 90% des cancers sont provoqués par le tabac. Le tabac est l’unique produit de consommation qui tue la moitié de ses consommateurs, avec plus de huit millions de décès par année dans le monde dont les non consommateurs. Par conséquent, il est temps d’interpeller l’industrie du tabac, de dénoncer les mensonges, l’hypocrisie et l’ingérence de l’industrie de tabac qui font obstacle et font échouer les politiques de lutte antitabac dans le monde », a indiqué Daniel Oba.

Congo : les agents du CHU-B suspendent leur grève

L’intersyndicale de ce centre hospitalier a suspendu de la grève à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville.

 

La grève des agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHUB) a été suspendue momentanément. Celle qui avait été entamée le 10 mai dernier a été suspendue par l’intersyndicale, à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville. Cette suspension va durer quinze jours en attendant l’ouverture des négociations avec le ministère de la Santé et de la Population.

La résiliation inconditionnelle et sans délai du contrat avec l’Unité de santé internationale de Montréal au Canada, la signature du protocole d’accord fixant l’échéancier et les modalités d’apurement de la dette, la concomitance de paiement des salaires avec les fonctionnaires à compter du mois de mai 2021, l’amélioration des conditions de travail, la réintégration de Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndicale licencié en octobre 2020 font partie des grandes lignes du cahier des charges qui sera présenté au ministre de la Santé et de la Population.

« Les efforts du gouvernement ont permis de payer deux mois d’arriérés de salaire. Un échéancier d’apurement des trois restants est également en cours de conclusion », précise le communiqué de presse signé par le directeur général du CHUB, le Dr Denis Bernard Raiche.

Congo : Paul Put est le nouveau sélectionneur des Diables Rouges

Le Belge a la double mission d’obtenir une qualification des Diables rouges, pour le mondial 2022 et la CAN 2023.

 

La République du Congo a dévoilé jeudi 27 mai 2021, l’identité de son nouveau sélectionneur national. Le Belge Paul Put a été retenu de la shot liste des candidats ayant postulés à ce poste. Il aura donc pour mission de ramener l’équipe des Diables Rouges, au premier niveau.

Après la non qualification de cette équipe pour la CAN 2022, le nouveau sélectionneur a pour mission de la faire obtenir un ticket pour le mondial 2022 et la CAN 2023.

La Fédération Congolaise de Football a officialisé, la nomination de Paul Put, à la tête de la sélection. En dehors de la sélection A, le technicien de 65 ans aura également à diriger, celle locale. Il remplace à ce poste le technicien brésilien Valdo dont le contrat est achevé en mars 2021.

Congo-Kouilou : un cas de poliomyélite non sauvage déclaré

Le gouvernement congolais organise une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite du 27 au 29 mai et du 17 au 19 juin.

 

Un cas de poliomyélite non sauvage avait été récemment déclaré dans le département du Kouilou. C’est du moins ce qu’a indiqué le 24 mai,  la responsable du département de communication et mobilisation sociale au programme élargi de vaccination, Élodie Ndzekaba.

Pour lutter contre  la propagation de cette maladie, le gouvernement congolais organise une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite du 27 au 29 mai et du 17 au 19 juin sur toute l’étendue du territoire national, a-t-elle dit lors d’un entretien avec la presse.

Bon à savoir que le virus de la poliomyélite se multiplie dans la muqueuse pharyngée et dans l’intestin grêle et on peut le retrouver dans la gorge et les selles. Sa transmission est exclusivement interhumaine et s’effectue essentiellement par voie féco-orale en particulier par l’intermédiaire d’eau souillée, d’aérosols ou d’aliments contaminés par les selles.

Pour Élodie Ndzekaba, les populations sont également impliquées dans cette campagne qui se fera de porte-porte en vue d’immuniser au moins 95 % des enfants congolais.

Congo-état d’urgence : les députés veulent des données scientifiques

Les députés ont pour la 21e fois d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, le 25 mai dernier.

 

Réunie en 12e session extraordinaire le 25 mai sous la direction de son 1er vice-président, Léon Alfred Opimbat, l’Assemblée nationale a demandé au gouvernement de prendre des dispositions nécessaires pour lui faire parvenir les données de la coordination nationale quelques jours avant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

Les députés viennent pour la 21e fois d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo. Le projet de loi a été approuvé quelques heures seulement après son adoption en conseil des ministres. Une démarche qui ne permet pas à la représentation nationale d’engager de véritables débats. C’est ainsi que la commission des lois et affaires juridiques a émis le vœu de recevoir du comité des experts toutes les informations nécessaires avant d’accorder l’autorisation.

« Au niveau de la commission, nous aurions aussi à nous préoccuper de ces résultats en convoquant le ministre de la Santé à cet effet. Nous ne serons pas amenés à traiter à chaque fois la prorogation parce que cela tient à la contrainte de ne pas créer un vide juridique. Il est souhaitable que le gouvernement statue sur la prorogation un ou deux jours à l’avance pour donner la possibilité au parlement de faire son travail d’investigation, de recherche pour éclairer la lanterne des représentants du peuple… », a souhaité le président de la commission des lois et affaires administratives, Fernand Sabaye.

Les députés ont également recommandé au gouvernement de leur accorder une dérogation afin de permettre à certains élus restés à la maison depuis près de quinze mois de regagner l’hémicycle. Le but est d’améliorer la qualité de la participation des députés aux séances plénières. « Les députés ont été vaccinés, il y a possibilité d’organiser une distanciation plus efficace et de ce point de vue, leur participation effective renforcerait la légitimité de nos délibérations. La mesure exceptionnelle actuelle ne remet pas en cause cette légitimité, mais nous prive quand même des apports importants des représentants du peuple qui vivent la réalité dans leurs circonscriptions », a plaidé Fernand Sabaye.

Les députés ont, par ailleurs, déploré le manque de communication de la part du gouvernement et le non-respect des mesures barrières édictées par les autorités. Concernant la vaccination, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale pense qu’il y a encore un grand travail de sensibilisation à faire. Pour le Congo, il faut environ trois millions de personnes vaccinées alors que le pays est encore à moins de 100 mille vaccinés, soit 3%. « A ce jour, le Congo enregistre un taux de couverture vaccinale contre la pandémie à coronavirus de l’ordre de 3%. Le gouvernement doit créer toutes les conditions pour améliorer ce taux et espérer avoir une immunité collective dans les délais raisonnables », a invité Léon Alfred Opimbat.