Congo : deuxième semaine de grève à la direction générale du budget

Les travailleurs de cette direction n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.

 

Ce sont plus de 1500 travailleurs de la direction générale du budget, au ministère des Finances, qui ont entamé ce lundi 30 mai la deuxième semaine de leur grève. Malgré que leur grève soit jugée illégale par les autorités, les grévistes n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.

Bureaux fermés, couloirs vides, courriers et autres dossiers bloqués : les activités sont en arrêt dans les services relevant de la direction générale du budget. Ils réclament le paiement des arriérés de primes depuis 2017 et la cessation définitive d’activités par ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite, mais occupent toujours des postes à responsabilité.

Les négociations entre les autorités et les grévistes sont au point mort. Les travailleurs ne sont pas prêts de reprendre le travail.

« La grève se poursuit parce que l’administration observe un statu quo jusque-là. Etant donné que nos primes s’évaluent à plusieurs millions de FCFA, nous avons proposé à l’administration de faire un geste et puis de procéder à la cessation immédiate (des activités) par les agents retraités. Mais ils ont bafoué et rejeté nos propositions en bloc. Nous maintenons la grève », a dit avec force Rommel Embala Guempio, leur délégué syndical.

Cette grève est la deuxième du genre en six mois.

Congo : le Synesup vote son budget à plus d’un milliard FCFA

C’était au cours de son Conseil central inaugural, tenu le 23 avril à Brazzaville, que le syndicat des enseignants du supérieur (Synesup).

 

Estimé à 1 milliard de FCFA, le budget de l’exercice 2022 du Syndicat des enseignants du supérieur (Synesup). Celui-ci a été voté pendant le Conseil central inaugural de ce syndicat le 23 avril dernier à Brazzaville.

« Qui dit budget dit prévisions, et la prévision n’est jamais juste. Ce budget prendra en compte divers problèmes, entre autres les questions relatives aux capitaux de décès impayés des enseignants décédés, les situations de leurs progénitures et de leurs familles », a déclaré le secrétaire général du Synesup, Jean Didier Mbélé.

Plusieurs autres points ont meublé le Conseil central inaugural du conseil d’administration du Syndicat des enseignants du supérieur (Synesup). Notamment le traitement des questions, comme le manque de concomitance dans le paiement des salaires des agents universitaires, avec ceux de la fonction publique, et le non-paiement intégral des heures supplémentaires des enseignants.

Congo : le parti UPC non partant pour les législatives de juillet 2022

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a fait savoir que sa formation politique ne prendra pas part aux législatives prochaines.

 

En République du Congo, les élections législatives de juillet 2022 se feront sans le UPC de Paulin Makaya. C’est du moins une décision prise par le leader de ce parti politique de l’opposition.

« L’UPC ne prendra jamais part à une quelconque élection si et seulement si la commission électorale n’est pas véritablement indépendante. Les élections qui se déroulent au Congo sont des braquages électoraux. Le Congo est devenu la risée du monde aujourd’hui », a confié Paulin Makaya à nos confrères de lesechos-congobrazza.com

Notons qu’en mars 2021, le Président de l’UPC, Paulin Makaya, paraissait aux yeux des congolais, le mieux placé pour représenter l’opposition face à la majorité présidentielle. Mais, ce leader de l’opposition avait indiqué qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle.

Congo/France : vers un renforcement de partenariat militaire

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, s’est entretenu, le 27 avril à Brazzaville, avec le général de brigade François Xavier Mabin, commandant des éléments français basés au Gabon.

 

La République du Congo et la France entendent renforcer leur coopération militaire. Le sujet était au centre d’un échange entre Richard Mondjo et François Xavier Mabin. Au cours de cette rencontre, il ressort que plus d’une trentaine d’options de coopération conjointe seront menées cette année entre les deux pays.

« Ces actions sont permanentes. Actuellement, il y a trois actions de formation qui sont en cours : une au profit du groupement para commando, une aussi de l’académie militaire Marien-Ngouabi, sous forme d’un détachement d’instruction opérationnelle de montage d’exercice, puis une autre au profit du 32e groupement », a précisé le général François Xavier Mabin.

Parlant des axes de coopération entre les éléments français au Gabon et les Forces armées congolaises, François Xavier Mabin a rappelé qu’un plan avait été finalisé en 2021. Il prévoit trois axes forts, le premier sur la formation des formateurs, notamment des cadres, des officiers qui s’appuie sur l’académie militaire Marien-Ngouabi; le deuxième établi dans la durée avec un certain nombre d’unités militaires avec lesquelles ils apprendront à bien se connaitre, à travailler ensemble, à échanger, conduire les exercices communs qui, selon lui, seront extrêmement enrichissants pour les éléments français au Gabon; enfin, le troisième axe fort, c’est le volet sécurité maritime et fluviale.

Congo : plus de 3 milliards F pour aider 36 000 victimes des inondations

Les Etats-Unis annoncent deux contributions financières supplémentaires pour assister la population victime des inondations au nord du Congo.

 

Une enveloppe de 3,4 milliards de FCFA au Programme alimentaire mondial, c’est la contribution des Etats-Unis au Congo. Cet argent est destiné à assister les populations des victimes des inondations dans la partie septentrionale.

Ce sont plus 36 000 habitants les plus vulnérables, notamment ceux dont l’approvisionnement alimentaire a été affecté par de graves inondations ainsi que les personnes déplacées et les réfugiés. Notons qu’une partie de ce financement soutiendra spécifiquement les femmes enceintes et les nouvelles mères. Elle permettra également de traiter les enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition.

Rappelons que, cette assistance des Etats-Unis fait suite à la demande des autorités congolaises auprès de ses partenaires.

Tuberculose : le Congo dans le top 30 des pays les plus touchés au monde

C’est ce qui ressort du rapport de l’Organisation de la santé (OMS), qui avait été publié au cours de l’année 2021. Le Congo est dans la liste des 30 pays au monde les plus touchés par cette maladie.

 

Dans le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié en 2021, le Congo est dans la liste des 30 pays les plus affectés par la tuberculose dans le monde. Dans un entretien accordé à la chaîne nationale, dimanche 24 avril, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la Tuberculose, Relinga Oyongo a parlé des stratégies mises en œuvre par le Congo pour lutter contre la tuberculose.

 « Le rapport de l’OMS pour les activités menées en 2020 publié en 2021, classe effectivement notre pays parmi les 30 au monde qui ont une forte charge élevée de la tuberculose, soit 379 cas de tuberculose pour 100 mille habitants et sur les 5 700 000 habitants, le Congo a un total d’à peu près 21 000 cas », a-t-il rapporté.

Pour faire face à cela, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose a affirmé qu’il a été mis en place un plan national par le Programme national qui couvre la période 2020-2022.

Il s’appuie sur 3 piliers, à savoir des innovations, des approches qui doivent être centrées vers le patient, l’accompagnement des politiques par la prise de décision et la recherche.

Relinga Oyongo a par ailleurs déploré la sous-notification des cas de tuberculose par une faible couverture en termes des structures de dépistage et de traitement de ces patients à travers le pays.

« En 2021 par exemple, nous n’avons notifié que 11 779 cas, or on s’attendait à 21 mille cas. Vous comprenez qu’il y a eu un gap de recherche. Donc, nous avons ce problème de sous notification », a-t-il déclaré.

Il a ainsi plaidé pour une responsabilité de chaque élément de la pyramide sanitaire, de la direction du programme, aux districts sanitaires en passant par les directions départementales de la santé.

Relinga Oyongo a aussi, rappelé que la mission de son institution vise à « réduire », « baisser » cette incidence de la tuberculose.

Le dépistage et le traitement de la tuberculose sont gratuits selon un décret présidentiel du 28 juin 2008.

Congo : 87 414 antipaludiques seront distribués dans les hôpitaux

La République du Congo de concert avec la communauté internationale célèbre ce lundi 25 avril, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

 

« Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », c’est le thème de cette édition 2022 de la commémoration de la journée mondiale du paludisme. A l’occasion de cette célébration, Gilbert Moukoki, ministre de la Santé a publié dimanche 24 avril, une déclaration

Le gouvernement congolais par le truchement du ministre de la Santé, Gilbert Moukoki a rendu public ce dimanche 24 avril, une déclaration relative à la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Le ministre de la Santé dans son allocution, a fait le bilan des actions menées par l’exécutif au cours de ces dernières années dans la lutte contre cette maladie. Notamment le traitement et la prise en charge des femmes enceintes et des enfants âgés de 0 à 5 ans.

Gilbert Moukoki  a aussi évoqué la réduction du diagnostic et du traitement du paludisme simple dans les formations sanitaires à moins de 1500 FCFA.

Plusieurs initiatives seront mises en place pour davantage lutté contre le paludisme. Il s’agit de la distribution 87 414 antipaludiques, 4 130 tests de diagnostics rapides du paludisme dans les structures sanitaires publiques et privées et la distribution gratuite de 3 502 800 moustiquaires imprégnées en août prochain. C’est une annonce qu’a faite le ministre de la santé.

Maroc : des opportunités d’affaire congolais au cours d’un roadshow

Le ministère congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé organise au Maroc, les 5 et 6 mai prochain le Roadshow.

 

Le ministère congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé organise au Maroc, les 5 et 6 mai prochain le Roadshow « Congo, terre d’opportunités ».

La République du Congo va organiser le Roadshow « Congo, terre d’opportunités ». Il sera question pour les autorités congolaises de présenter aux acteurs économiques marocains les opportunités d’affaires au Congo.

Une délégation congolaise, conduite par le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, séjournera à Casablanca, les 5 et 6 mai 2022.

À cette occasion, seront présentées les nouvelles opportunités qu’offre le marché congolais aux acteurs économiques du Maroc.  Le Roadshow constituera « une plateforme d’échange pour accompagner les investissements en République du Congo » a indiqué Denis Christel Sassou Nguesso.

Le département congolais de la Coopération internationale fixe ses priorités sur les secteurs de l’agriculture et du tourisme, étant des secteurs à forte valeur ajoutée pour l’économie marocaine et des axes prioritaires de développement des autorités congolaises.

Cet événement, baptisé « Congo, terre d’opportunités », se tiendra sous la forme d’une conférence publique le 5 mai et d’une série de rendez-vous d’affaires B to G le 6 mai.

Le Maroc qui connaît une croissance économique continue depuis plusieurs décennies, ambitionne une grande implication économique sur le continent, et dispose, pour ce faire, d’importantes structures visant à favoriser l’investissement. Ce qui explique l’étape de Casablanca après Abu Dhabi, Dubaï, et Londres.

Congo : les cadres de l’UDH-Yuki vent mettre fin aux querelles

L’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki) a initié une rencontre dans le but de mettre fin au climat de crise qui règne au sein du parti.

 

L’heure est à la réconciliation au sein de l’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki). Les cadres de ce parti politique ont initié une rencontre dite de « réconciliation » le 19 avril 2022. Ladite rencontre a pour but de mettre fin au climat de tension qui règne au sein de cette formation depuis la mort en mars 2021, de son leader Guy Brice Parfais Kolélas.

« C’est une rencontre familiale, ce n’est pas une assemblée générale », a déclaré le coordonnateur de l’Initiative pour la démocratie au Congo (plateforme de l’opposition) et président du Parti pour la sauvegarde des valeurs républicaines (PSVR), Michel Mampouya désigné comme un des facilitateurs.

Notons en effet que, depuis le décès de son président fondateur, le parti a sombré dans une crise institutionnelle ; querelles, incompréhensions et divisions.

Cette réconciliation des membres de l’Udh-Yuki s’impose surtout à moins de trois mois de la tenue des élections législatives et locales.

 « Je me permets de vous rappeler que tous nos efforts devraient avant tout se focaliser sur les élections et préparer par la suite en toute responsabilité le Congrès du parti », a signifié Pascal Ngouanou, président par intérim du parti.

Il les exhorte à la vigilance mais aussi à la discipline et du dépassement de soi pour sortir de cette mauvaise passe.

Le Congo et l’Italie signent un accord d’approvisionnement en gaz

Le gouvernement italien a conclu, jeudi 21 avril, à Brazzaville, un accord d’approvisionnement en gaz à partir du Congo.

 

Le Congo et l’Italie viennent de signer un accord sur le gaz. La lettre d’entente entre le pays de Sassou N’Guesso et la société pétrolière italienne Eni porte sur la production et l’exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo. Cet accord a été signé par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, et Claudio Descalzi, administrateur délégué du groupe Eni.

Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio qui a assisté à la signature de l’accord « L’agression russe aux dépens de l’Ukraine envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes ».

Notons que les quantités de gaz à produire au Congo et à exporter vers l’Italie n’ont pas été précisées à la presse. Le Congo et l’Italie ont également signé une déclaration d’entente relative à la coopération dans le domaine de l’énergie.

CAN 2023-Tirage au sort : le Congo dans le groupe G

L’équipe nationale du Congo après le tirage au sort qui s’est déroulé mardi 19 avril 2022 est logé dans le groupe G avec le Mali, la Gambie et le Soudan du Sud.

 

Le tirage au sort du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire a eu lieu mardi 19 avril 2022, en Afrique du Sud. Les 48 sélections africaines engagées ont été réparties dans 12 groupes de quatre. La moitié d’entre elles obtiendra son ticket pour la CAN (23 juin-23 juillet 2023).

Groupe A : Nigeria, Sierra Leone, Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe ou Maurice

Groupe B : Burkina Faso, Cap-Vert, Togo, Eswatini

Groupe C : Cameroun, Kenya, Namibie, Burundi

Groupe D : Égypte, Guinée, Malawi, Éthiopie

Groupe E : Ghana, Madagascar, Angola, Centrafrique

Groupe F : Algérie, Ouganda, Niger, Tanzanie

Groupe G : Mali, Congo, Gambie, Soudan du Sud

Groupe H : Côte d’Ivoire, Zambie, Comores, Lesotho

Groupe I : RD Congo, Gabon, Mauritanie, Soudan

Groupe J : Tunisie, Guinée équatoriale, Libye, Botswana

Groupe K : Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe, Liberia

Groupe L : Sénégal, Bénin, Mozambique, Rwanda

À noter que la Côte d’Ivoire, placée dans la poule H, est qualifiée d’office en tant que pays hôte. Ainsi, la Zambie, les Comores et le Lesotho se disputeront le seul ticket disponible dans ce groupe.

Congo : mémorandum d’entente entre la mairie de Brazzaville et WRI

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a signé le 20 avril un mémorandum d’entente avec la vice-présidente et directrice du bureau Afrique de World resources institute (WRI), Wanjira Mathai.

 

Un mémorandum d’entente vient d’être signé entre la mairie de Brazzaville et le bureau Afrique de World resources institute.  Les deux parties s’engagent à contribuer à la gestion durable des forêts et espaces boisés de la capitale congolaise et sa périphérie. Cela se fera à travers des actions de recherche ciblées, de renforcement des capacités et de soutien à la coordination inter-institutionnelle.

Le mémorandum va permettre à la mairie de Brazzaville et WRI de mettre en place un système de partage d’informations, de collecte, de traitement et publication conjointe des données sur l’état des forêts et des espaces boisés de la ville et de sa périphérie ; de mobiliser les financements pour appuyer les efforts de gestion forestière et des espaces verts. Le texte prévoit également le renforcement des capacités de la municipalité en matière de système d’information géographique.

Notons que la mairie de Brazzaville a la charge de mobiliser ses responsables à contribuer aux activités réalisées dans le cadre du mémorandum. Elle devrait aussi mettre à la disposition de WRI les données nécessaires à la réalisation de tout travail technique identifié de commun accord, faciliter les missions de terrain et travaux de recherche, participer à l’initiative Cities4forests, suivre la réalisation des objectifs fixés par le mémorandum.

WRI doit pour sa part offrir son expertise pour des formations en système d’information géographique et en suivi du couvert forestier aux agents municipaux, co-construire avec la mairie des actions de recherche de financement pour assurer l’atteinte des objectifs du mémorandum.

Le mémorandum d’entente entre la mairie de Brazzaville et WRI a été signé pour une durée de trois ans renouvelable.

Congo : le CNTS reçoit un conteneur de collecte de sang

L’association Regard d’Afrique a fait un don d’un conteneur de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a reçu mardi 19 avril un container aménagé destiné à la collecte de sang. C’est un don de l’association Regard d’Afrique que dirige Nathalie Bumba. L’objectif de cette offre est d’accroître son approvisionnement en produits sanguins.

Le don a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki qui l’a ensuite transmis au directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Serge Oscar Mokono en présence de quelques membres du gouvernement.

Le poste avancé de collecte sang sera installé à la cité universitaire, à côté de l’amphi 1600, avec pour objectif de se rapprocher des potentiels donneurs mais aussi de faire la promotion du don de sang volontaire et bénévole auprès des étudiants et de la population environnante.

Ce don est le fruit de la collaboration entre le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l’association Regard d’Afrique dont le but est de renforcer et d’augmenter la capacité d’approvisionnement du centre en produits sanguins.

« L’association se joint donc au combat de zéro décès par manque de sang, que mène le centre, en offrant le premier poste avancé de collecte de sang de masse que nous avons présenté ce matin », a signifié le Bresley Tsiengui, coordonnateur des projets santé de l’association Regard d’Afrique.

En deux ans, le CNTS a doublé sa production, elle est passée de 45 000 poches produites par an à 90 000 poches. Des résultats positifs mais toujours pas suffisants selon le directeur général du CNTS parce que les besoins sont autour de 150 000 poches.

Congo : 860 milliards FCFA échappent à la fiscalité

Les entreprises installées en République du Congo ont transféré 860 milliards FCFA de leurs bénéfices à l’étranger au détriment de la fiscalité du pays.

Environ 860 milliards de francs CFA sont sortis du Congo au détriment de la fiscalité de ce pays. Les entreprises installées au Congo ont transférer à l’étranger ces bénéfices générés par leurs activités. C’est ce qui ressort de 2022 du rapport de l’ONG britannique Tax Justice Network (TAJ), réseau de spécialistes des questions d’évasion fiscale, de concurrence fiscale et des paradis fiscaux.

En effet, certaines entreprises, parviennent à réduire leur facture fiscale en opérant des transferts de bénéfices vers des filiales sises dans des pays où la fiscalité est la plus favorable, ou des paradis fiscaux.

Au Congo pour l’année 2021 ces opérations ont fait supporter plus de 280 milliards de francs CFA de pertes fiscales à l’État congolais. C’est du moins ce qu’indique le rapport publié par Tax Justice Network.

Congo : plus de 390 enseignants volontaires recrutés

La note y relative a été signée le 1er avril dernier par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

 

Ce sont au total 393 enseignants volontaires qui ont été recrutés au ministère de l’Enseignement technique et professionnel cette année. La note y relative a été signée le 1er avril dernier par le ministre de tutelle, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

Dans une note de service datant du 1er avril dernier, le ministère de l’Enseignement technique et professionnel a annoncé le recrutement des enseignants volontaires pour le compte de l’année scolaire 2021-2022.

Ces enseignants dispenseront des cours dans plusieurs domaines notamment en informatique, mathématiques, musique, comptabilité, comptabilité et gestion, production végétale, déontologie et législation et anglais.

Le ministère précise qu’ils ont été affectés dans les différents établissements de l’enseignement technique et professionnel implantés sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit entre autres, des écoles de Pointe-Noire, Dolisie, Djambala, Komono, Sibiti, Madingou, Mouyondzi, Kinkala, Boko, Kindamba, Mindouli, Abala, Oyo, Ouesso, Lekana, Owando et Oyo.

Ce recrutement vise à renforcer l’effectif du corps enseignant jugé déficitaire par les pouvoirs publics. Notons que le Comité national des enseignants prestataires et bénévoles du Congo avait procédé à la levée conditionnelle de la grève des enseignants prestataires et bénévoles du Congo le 27 avril dernier.

L’une des exigences était un recrutement en masse de tous les enseignants, prestataires et bénévoles dans au plus tard le 15 mai 2021.

Congo-listes électorales : les commissions administratives en formation

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a organisé, le 13 avril, à Brazzaville une formation des responsables des commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE).

 

Les commissions administratives de révision des listes électorales s’imprègnent du dispositif d’enrôlement. Les préparatifs en prélude du double scrutin de juillet prochain s’intensifient.

Placée sur le thème « La préparation des élections législatives et locales couplées de juillet 2022 », la formation visait le renforcement des capacités des personnels des CARLE. Elle a concerné, en effet, les membres de treize circonscriptions administratives, venus des neuf arrondissements de Brazzaville et de la commune sans arrondissement de Kintelé, des districts de l’Ile Mbamou, d’Ignié et de Goma Tsé-Tsé, dans le département du Pool, ainsi que les membres des commissions techniques de la CNEI.

La formation a été axée sur deux communications : les opérations relatives à la révision extraordinaire des listes électorales ; les dispositifs d’enrôlement des membres de la force publique (description des opérations).

Il faut noter que les commissions administratives sont composées des administrateurs-maires ou sous-préfets, des représentants des partis politiques et de la société civile. La CNEI assure le contrôle et le suivi, la direction générale des affaires électorales intervient pour faire la mise en forme de la liste élaborée par les CARLE.

Congo : le Congo vote contre la suspension de la Russie au siège du CDH

La République du Congo est comptée parmi les 24 pays à avoir voté contre la suspension de la Russie siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH).

 

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale des Nations unies qui ont récemment voté au sujet de la suspension de la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH), 93 ont voté pour, 58 se sont abstenus et 24 ont voté contre cette suspension dont la République du Congo.

L’Assemblée générale des Nations Unies a suspendu jeudi dernier la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine. 9 pays africains ont voté contre cette suspension parmi lesquels l’Algérie, le Burundi, la RCA, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, le Mali, le Zimbabwe et le Congo.

Le ministre des Affaires étrangères et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso s’est exprimé sur le choix du Congo de voter contre l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU au cours d’une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« Dans le contexte du conflit en Ukraine, nous avons pensé qu’il fallait mieux dialoguer, privilégier le dialogue, les négociations, la voie diplomatique. Même si le sujet est difficile, le dialogue est nécessaire. On ne peut pas dialoguer en fermant la porte à l’un des acteurs principaux en lui disant « non », il reste dehors. Mais avec qui donc dialoguera-t-on ? Si on exclut la Russie du Conseil des droits de l’homme, avec qui dialoguera-t-on ? », a-t-il déclaré.

S’agissant de l’équilibre dans les relations internationales, le ministre Jean-Claude Gakosso a souligné le rôle de la Fédération de Russie dans les affaires mondiales.

« Ainsi, nous qui vivons dans un monde multipolaire, ne pouvons pas accepter qu’une nation aussi grande que la Russie, qui a tout fait pour la paix, pour vaincre les fascistes, pour mettre fin au colonialisme, pour former les élites africaines, soit expulsée de ce Sénat », a-t-il poursuivi.

Les relations entre la République du Congo et la Fédération de Russie sont actuellement au bon fixe, en témoigne la réunion de travail qu’a eu le ministre de la Coopération international Denis Christel Sassou Nguesso et son homologue russe de l’Energie Pavel Sorokin au mois de mars où la signature d’accords multi-sectoriels ont été évoqués.

Coopération : 08 nouveaux accords signés entre le Congo et le Rwanda

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques…

 

Le président rwandais séjourne en République du Congo depuis lundi 11 avril 2022. Sa visite de travail à Brazzaville a permis à ces deux chefs d’Etats de renforcer la coopération de leur pays. Huit accords ont été signés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame.

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques et le raffermissement des liens culturels, précise le communiqué.

S’agissant des questions régionales et sous-régionales, le président rwandais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont « encouragé le recours au dialogue politique et à la voie diplomatique, comme seuls moyens de résoudre les différends pouvant éventuellement survenir entre les Etats ».

 

Ils ont exhorté les institutions de la transition en Libye, les forces politiques, sociales et religieuses, à œuvrer pour qu’il soit mis fin à la crise née de la résurgence de deux gouvernements rivaux, appelant à la réconciliation inter-libyenne en vue d’un processus électoral consensuel, inclusif et apaisé.

 

Par ailleurs, concernant la situation en Ukraine, ils ont exprimé le souhait ardent de voir aboutir le processus de négociations en cours et ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, afin de donner de réelles chances de succès à ces négociations.

Congo : le Sénat ratifie un accord de prêt de plus de 99 milliards FCFA

La chambre haute du Parlement a ratifié l’accord de prêt d’un montant de 99 670 000 000  de francs CFA entre le Congo et le Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale.

 

La chambre haute du Parlement a adopté, au cours de sa plénière du 9 avril à Brazzaville, trois projets de loi portant approbation des conventions d’exploitation minière des gisements de fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba, localités situées dans le département de la Sangha.

Les différents rapports de la Commission économie et finances soumis à l’examen des sénateurs ont révélé que le Congo et les sociétés Sangha Mining Development Sasu et Bestway Finance ont signé, en mars 2021, des conventions d’exploitation du fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba qui s’étendent respectivement sur 784,7km2, 998 km2 et 386 km2.

Au regard de leurs importantes réserves, ces gisements, notent les rapports, pourraient être exploités pendant une période de cinquante ans et auront un impact réel sur le développement socio-économique du Congo.

La mise en exploitation de ces gisements ainsi que d’autres de grande importance dans le département de la Sangha devrait également induire la construction d’un chemin de fer du nord au sud d’environ 1000 km ; la construction d’une aciérie à Pointe-Noire ainsi que d’un grand port minéralier à la Pointe Indienne, dans le département du Kouilou.

La société Sangha Mining Development Sasu et ses partenaires réunis au sein d’un consortium d’entreprises chinoises entendent débuter le développement de ces mines au cours de cette année, selon un chronogramme bien établi. Les ressources financières étant mobilisées à cet effet.

Outre ces trois projets de loi, le Sénat a également adopté celui autorisant la ratification de l’accord de prêt d’un montant de 99 670 000 000  de francs CFA entre le Congo et le Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale pour le financement partiel du projet d’aménagement du corridor multimodal Brazzaville-Bangui-N’Djamena phase 1, section Ouesso-Bangui.

Il s’agit du bitumage de la route de la section Ouesso-Pokola, longue de 50 km, et de la section Gouga à la frontière du Congo- Mbaïki. Le même projet s’attèlera aussi à la construction d’un pont sur la Sangha long de 616 m et à la réalisation du reste des ouvrages de franchissement au Congo sur le prolongement de la route Pokola-Bétou-frontière République centrafricaine.

Brazza Fashion Week : la 1ère édition allie « tradition et modernité »

Stylistes, créateurs, mannequins étaient nombreux à cet évènement au cours duquel ils ont présenté leur expérience pendant trois jours.

 

La capitale congolaise a abrité pendant trois jours, la Brazza Fashion Week. L’évènement s’est tenu sous le thème de « tradition et modernité ». Stylistes, créateurs, mannequins et leurs collections étaient sous les feux des projecteurs. Pour certains d’entre eux, l’événement représente leur première expérience dans l’univers des défilés de mode.

« Nous proposons une variété d’articles cousus et non cousus », explique Gladys Kiba-Dira, styliste et modéliste. « Brazza Fashion Week est avant tout un événement qui promeut avant tout la mode et la beauté congolaise, puis aide les entrepreneurs qui sont dans l’ombre à se faire valoir aux yeux du public. »

La première édition est parrainée par l’artiste congolaise Queen Tawa. « Le Congo, c’est le pays de la mode et de la sape. Ça fait deux ans qu’on n’a rien fait à cause du Covid-19. Là, on se remet petit à petit dans l’événementiel, c’est important. »

La créatrice Lydie Okosa a fait sensation avec l’une de ses créations lors du défilé, présentant une robe entièrement cousue en papier journal. « J’ai fait la communication et c’est là que j’ai compris qu’il faut faire usage d’une communication saine », explique la styliste.

« Parce qu’avec celle-ci, on impacte positivement, on peut résoudre les conflits. Avec une communication véridique, on peut faire un bon état de lieu qui peut nous conduire vers le développement. »

Tous les événements du programme n’étaient pas ouverts au public, afin que les stylistes, mannequins et autres acteurs de la mode se rencontrent et échangent sur leurs savoir-faire.

Cette première édition de la Brazza Fashion Week est le grand événement culturel que la capitale congolaise a accueilli depuis que les autorités ont commencé à assouplir les mesures liées à la lutte contre le coronavirus.

Cette première édition a regroupé les artistes du Congo, de la RDC et du Gabon. La prochaine édition pourrait être encore plus importante.

Congo : les députés lèvent l’immunité parlementaire Ghyslain Millet Galibali

A l’Assemblée nationale dimanche 10 avril 2022, 100% de députés ont voté pour la levée de l’immunité parlement du député de Lékana.

 

Les députés ont voté à 100% pour la levée de l’immunité parlementaire de Ghyslain Millet Galibali. Le député de Lékana s’était fait recruter au Fonds routier avec un faux diplôme qu’il prétendait avoir obtenu en France.

Le procureur de la République avait écrit au président de l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire du député afin de pouvoir engager une action judiciaire. Ce qui s’est fait dimanche 10 avril 2022.

Congo : plus de 800 rwandais attendent une régularisation

Le président rwandais Paul Kagame est attendu ce lundi 11 avril 2022 à Brazzaville capitale de la République du Congo.

 

 

Le chef de l’État rwandais Paul Kagame arrive ce lundi 11 avril à Brazzaville. Il doit s’adresser au Parlement congolais, signer des accords avec son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président Kagamé ira visiter des fermes au nord du pays jusqu’à mercredi 13 avril prochain.

Notons que la visite de Paul Kagamé est attendue par  plus de 8 000 de ses compatriotes basés en République du Congo. Ils avaient fui le génocide rwandais en 1994 pour se réfugier au Congo et ils n’ont plus leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Ces hommes et femmes sollicitent une intégration locale.

Ces ressortissants rwandais qui ne sont plus des réfugiés suite à l’application d’une clause intervenue le 31 décembre 2017, vivent dans la quasi-totalité des Départements du Congo. Ils sollicitent la régularisation de leur statut.

« Les gens qui ont perdu leur statut (de réfugiés) sont au nombre de 8 460. Vis-à-vis des autorités congolaises qui nous ont reçus depuis près de 25 ans, nous sollicitons la nationalité. Cette nationalité, nous la désirons. Que l’État puisse nous aider à trouver une pièce qui pourrait nous aider à circuler librement », lance à RFI Aloïse Bayingana, le président de cette communauté.

Ces ex-réfugiés sont nombreux à avoir formulé la demande, mais attendent encore la réponse des autorités congolaises, selon Aloïse Bayinganga qui affirme qu’ils sont bien intégrés. « Il y a des gens qui vivent de l’agriculture et d’autres du petit commerce. On participe, avec les forces vives de la nationale (congolaises, Ndlr), au développement du pays », précise-t-il.

Avant la date butoir du 31 décembre 2017, à peine 104 réfugiés rwandais avaient pu être rapatriés volontairement dans leur pays qui a établi des relations diplomatiques avec le Congo en 1982.

Congo : Omega Pro taxé d’extorquer de l’argent aux citoyens

C’est ce qu’on retient de la conférence de presse du directeur général des institutions financières nationales, Jean-Pierre Nonault le 4 avril à Brazzaville.

 

Dans la communication de Jean-Pierre Nonault, celui-ci laisse entendre qu’OMEGA PRO proposerait des services financiers à de potentiels investisseurs, en leur faisant miroiter des dividendes très attrayants.

Cette entité basée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis « est en train de proposer à la population un service de conseils mais aussi un service d’investissement, à savoir, une mise de départ qui est triplée au bout de 16 mois, ce qui est sur la planète difficile à trouver, ça c’est sur la planète, mais au niveau du Congo, c’est quasi impossible. », selon Jean-Pierre Nonault.

Pour le directeur général des institutions financières nationales (DGIFN), OMEGA PRO qui dit s’était installé au Congo en 2018 « n’est ni une banque, ni une microfinance, ni un établissement financier reconnu par les autorités compétentes. Il s’agit d’une arnaque financière de type pyramidale ou de Ponzi.»

Ces acteurs opèrent au moyen d’une transaction dite « épargne et investissement », a précisé le DGIFN. Une série de recherches a été lancée par la commission mixte composée des cadres de la DGIFN et de la Police nationale pour traquer les responsables de cette arnaque, a indiqué Jean-Pierre Nonault.

Prince Bakaba, 1er représentant de l’entité OMEGA PRO, et Beri Mayembo, sont entre autres les personnes qui ont été interpellées par la police.

Jean-Pierre Nonault a par ailleurs appelé les populations à faire preuve de vigilance et de méfiance face aux structures de placements de financiers.

Congo : plus de 9 milliards F pour le projet de riposte d’urgence covid-19

La Banque mondiale octroie deux financements additionnels à hauteur de 12 et 3,00 millions de dollars dans le cadre du projet de riposte d’urgence à la covid-19.

 

La République du Congo a bénéficié de deux financements additionnels à hauteur de 12 et 3,00 millions de dollars (plus de 9 milliards de FCFA) de la Banque mondiale. Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du projet de riposte d’urgence au covid-19 (Pruc-19).

Les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du Pruc-19 actualisent les documents de sauvegarde, à savoir le cadre de gestion environnementale et sociale, le plan de gestion de la main-d’œuvre et de mobilisation des  parties prenantes. Leurs mises à jour a pour objectif accélérer le processus d’opérationnalisation des financements additionnels auxquels le projet a bénéficié.

A cet effet, des consultations des parties prenantes ont été organisées par le Pruc, du 5 au 6 avril à Brazzaville, et se poursuivront à Pointe-Noire, Dolisie et Owando.

Notons que le premier financement additionnel apportera un appui au gouvernement dans l’acquisition et le déploiement de vaccins covid-19, conforme aux normes. Il permettra également de renforcer les systèmes de santé compétents, indispensables pour un déploiement réussi en cas de pandémie.

Le second, quant à lui, vise le renforcement du système de santé. Il s’agit notamment de la modernisation du Laboratoire national de santé publique, du Centre d’opération des urgences en santé publique et de la direction de l’épidémiologie et de lutte contre la maladie.

« L’objectif de développement du projet Pruc-19 demeure le même. Car, les activités proposées sont alignées sur l’objectif initial, à savoir prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la covid et renforcer le système national de préparation de la santé publique », a indiqué son coordonnateur, Jean-Pierre Elenga Okandze, dans un communiqué de presse.

Avec différents financements additionnels, celui du Pruc-19 s’élève à vingt-six millions de dollars au total, accordé par la Banque mondiale.

Congo : le prix du sac de ciment varie de 3700 à 4500 FCFA

Le prix de vente du ciment en gros et en détail, qui a connu ces derniers mois une augmentation sur le marché, est actuellement en légère baisse.

 

Dans les différents marchés de Brazzaville, le prix du sac de ciment varie actuellement entre 4500 F et 3700 francs CFA. Dans certains dépôts, la tonne se négocie à 72000 francs CFA.  De poto-poto en passant par Bacongo, Diata, et Mfilou, respectivement dans le 3ème, 2ème, 1er et 7ème arrondissements de Brazzaville, les tenanciers des dépôts et grossistes décrient le prix de la tonne du ciment fixé par les sociétés de production à 67.000 francs CFA.

La vente de ce produit de construction, qui ne cadre pas avec les prix homologués par le ministère du Commerce, n’arrange guère les vendeurs en détail et les clients. Il en est de même des commerçants grossistes qui ne trouvent pas leur compte sur le prix de vente officielle de la tonne du ciment

« J’achète la tonne du ciment à 67.000 francs CFA, je dépense près de 25.000 francs CFA pour le transport de la marchandise et 1.500 francs CFA pour décharger. A combien vais-je revendre la tonne ou le sac du ciment aux clients ? », s’interroge Bernadette Makosso, commerçante grossiste au quartier Poto-Poto.

Un autre vendeur en détail Amza fait savoir que, les grossistes livrent la tonne du ciment à 72.000 francs CFA ou plus, et à son tour, il vend à 3.700 francs CFA le sac de ciment, sans le moindre bénéfice. « Si la tonne pouvait revenir à 60.000 francs CFA aux grossistes, et 65.000 frs CFA pour les vendeurs en détail, dans ce cas nous allons vendre le sac à 3.000 ou 3.500 francs CFA » renchérit-t-il.

Pour Simplice Tsimba, un commerçant grossiste, le prix du ciment n’a jamais été homologué par le gouvernement. « Le ministère du Commerce nous oblige à vendre le ciment à 3.500 francs CFA, un prix dont les sociétés de fabrication du ciment  font fi, en proposant des prix  exorbitants ».

La flambée du prix de ciment en gros et en détail, due entre autres à sa rareté sur le marché, a pour incidence sur l’arrêt de plus d’un chantier. Après plusieurs mois de rareté du ciment sur le marché avec incidence sur la flambée du prix en gros et en détail, la conformité des prix de vente entérinés par le gouvernement faciliterait la population victime de cette inflation.

 

Congo : le PCT choisit ses candidats aux prochaines législatives et locales

Le parti congolais du travail (PCT) tient son Comité national d’investiture destiné à choisir ses candidats aux élections législatives et locales.

 

Ouvert mardi 05 avril dernier, le Comité national d’investiture du PCT va s’achever vendredi 08 avril 2022. Il est question au cours de cette réunion de désigner ceux qui seront candidats aux élections législatives et locales de juillet prochain.

Notons que le choix des candidats se fait sur l’efficacité des personnes qui vont porter l’ambition du parti dans les différentes circonscriptions électorales.

« Sans perdre de vue la nécessité d’un équilibre hommes-femmes et d’un équilibre intergénérationnel, le choix de nos candidats, dans cette quête de crédibilité, doit être basé sur le critère primordial de l’efficacité électorale, parce qu’il nous faut gagner pour siéger, gouverner et réussir », a-t-il déclaré à l’auditoire.

Il est important de rappeler que le PCT possède la majorité dans les deux chambres parlementaires du Congo (l’Assemblée nationale et le Sénat) et entend conforter ces acquis.

Les élections législatives et locales ont pour but le renouvellement de l’Assemblée nationale, des conseils départementaux et municipaux, ainsi que la détermination du corps électoral pour les élections sénatoriales de 2023. Les différentes formations politiques s’activent pour les législatives et locales qui se tiendront en juillet 2022.

Congo : qui succèdera à d’El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka ?

Cette question aura sa réponse lors de l’Assemblée générale du Conseil supérieur islamique du Congo (CSIC), qui se tiendra du 03 au 04 septembre 2022.

 

Le Conseil supérieur islamique du Congo tiendra son assemblée générale du 3 au 4 septembre 2022 à Brazzaville. Une délégation du CSIC, conduite par son président par intérim, Cheick Eddie Serge Youssouf Ngolo Ndzila, est allée le 4 avril informer la ministre du Tourisme et des Loisirs, Destinée Hermella Doukaga, marraine de cette assemblée générale. Elle lui a également annoncé l’organisation d’une tribune spéciale en hommage au président El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka.

« Nous allons préparer toutes les conditions nécessaires pour que cette rencontre puisse avoir lieu aux dates prévues, c’est-à-dire du 3 au 4 septembre prochain. Pour la marraine, elle va juste accompagner le Conseil parce qu’elle est membre du gouvernement. Le CSIC étant reconnu par le gouvernement, c’est normal que nous sollicitons, comme d’autres confessions religieuses le font, une marraine », a expliqué Cheick Eddie Serge Youssouf Ngolo Ndzila à la presse. Il a précisé que les critères ayant conduit à ce choix sont la simplicité et le dynamisme, deux valeurs enseignées par l’islam.

Outre la mise en place des nouvelles instances dirigeantes, qui vont gérer le CSIC pendant les six prochaines années, cette assemblée générale permettra aussi aux participants de passer en revue les documents fondamentaux de l’organisation, notamment les statuts et le règlement intérieur. Ceci avec une possibilité de les réviser ou non compte tenu des évolutions observées chaque année.

Congo : un seul cas de coronavirus interné à Brazzaville

C’est ce qui ressort de la 35ème réunion de la coordination nationale de gestion du coronavirus au Congo qui s’est tenue mardi 05 avril 2022.

 

En République du Congo, la gestion de la situation épidémiologique de Covid-19 a une nouvelle fois été au centre des discussions entre les membres de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Ils se sont réunis mardi 5 avril 2022 à Brazzaville, par visioconférence, c’était à l’occasion de sa 35ème réunion.

Il en ressort de rencontre que le Congo enregistre qu’un seul cas de coronavirus en ce jour. Le malade est hospitalisé au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Plusieurs recommandations ont été adoptées au cours de cette rencontre notamment le maintien de l’état d’urgence sanitaire. On note aussi comme autres recommandations, l’accélération de la vaccination et appel à la prudence et contrôle renforcé aux frontières, compte tenu du rebond de la pandémie à l’étranger. Cette proposition sera transmise aux deux chambres du Parlement pour examen et adoption.

Congo : le litre d’huile passe de 850 à près de 2000 FCFA

La flambée du prix d’huile raffinée en République du Congo est la conséquence de l’invasion de la Russie en Ukraine.

 

« S’approvisionner en huile d’arachide est un problème. Le prix a trop augmenté et on n’arrive plus. D’habitude on achetait le litre d’huile à 850 FCFA, parfois même à 700 FCFA, mais actuellement il est à 1 900 FCFA voire 2 000 FCFA. Du coup, c’est un bouleversement total », se lamente une ménagère. Celle-ci est rentrée du marché choquée du nouveau prix de l’huile.

L’huile d’arachide, importée de Singapour, de Malaisie ou d’Europe, est la plus utilisée dans la cuisine congolaise. L’huile de palme n’intervient souvent que dans la cuisson des mets traditionnels. Avant le bidon d’huile de 25 litres qui coûtait 15 000 ou 16 500 FCFA est vendu aujourd’hui à 40 000 FCFA.

Notons que l’huile n’est pas la seule denrée à connaitre une flambée de prix. Les prix de la farine de blé, du beurre ou encore des pâtes connaissent aussi une flambée qui a poussé le gouvernement à mettre sur pied un programme d’aide qui a entre autres pour mission de financer les stocks d’aliments de base et autres produits de première nécessité.

Congo : les députés valident le traité d’extradition avec la Chine

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant la ratification du traité d’extradition entre le Congo et la Chine.

 

Les députés ont approuvé le 04 avril 2022,  à l’unanimité le projet de loi autorisant la ratification du traité d’extradition entre la République du Congo et la République populaire de Chine. Ce projet de loi adopté s’inscrit dans le cadre de la répression de la criminalité, la promotion d’échange d’informations relatives à la rechercher des personnes poursuivies pour crimes ou pour exécuter les peines pénales prononcées contre celles-ci.

« Chaque partie s’engage à livrer à l’autre, conformément aux dispositions du présent traité, et à la demande de la partie requérante, les personnes trouvées sur son territoire et recherchées par l’autre partie dans le but de mener des poursuites pénales contre elles, ou d’exécuter les peines prononcées », a fait savoir Aimée Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones.

Pour le ministre de la justice, la substance essentielle de ce traité est l’engagement mutuel pris par les deux parties à mettre à la disposition de la justice, les auteurs des crimes en application des dispositions de l’article 2 du traité qui fixe les infractions donnant lieu à l’extradition, ainsi que les conditions et modalités de mise en œuvre de la demande d’extradition définies par le texte en vigueur.

Ce traité, entre le Congo et la Chine, a été signé à Beijing le 5 juillet 2016.