Congo : les auditeurs de justice expriment leur mécontentement

Ils devaient aller en formation à l’étranger depuis 2013, et jusqu’à présent ils n’ont pas voyagé. Ils ont manifesté le 08 mai devant la primature, à Brazzaville.

Mercredi 08 mai à Brazzaville, c’est la matinée, on peut apercevoir un groupe de personnes devant la primature. Ils tiennent une banderole sur laquelle on peut lire « Rétablissez-nous dans nos droits ». Mais qui sont-ils et que se passe-t-il ? Ce sont des auditeurs de justice qui manifestent. Ils demandent que leur situation soit revue.

Selon eux, ils devaient aller en formation dans certains pays d’Afrique (Togo, au Bénin, au Maroc, en Algérie…). Mais ça fait 5 années qu’ils attendent en vain et ils s’inquiètent de leur situation. C’est qui justifiait leur présence devant la primature ce mercredi.

« Nous sommes mécontents de ce qu’il n’y a pas de suite favorable à notre situation jusque-là alors que devant les députés, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre avait promis un traitement judicieux de notre sort », ont-ils fait savoir.

Il a fallu l’intervention des policiers et gendarmes pour les déplacer de l’entrée de la primature qu’ils avaient prise d’assaut. Heureusement pour eux, leur présence devant le premier ministère n’aura fait effet. Les représentants de ce groupe ont été reçus dans les services de la primature.

« Le comité interministériel, en charge du dossier, ne peut pas être convoqué maintenant. Cela n’est possible que dans la fourchette du 15 au 30 mai 2019 », ont-ils rapporté, dans une attitude apaisée, après échange avec les membres du cabinet du Premier ministre.

Les auditeurs de justice promettent de ne pas baisser les bras jusqu’à obtenir une solution à leur problème.

Congo : 20 élèves des établissements scolaires publics prennent des cours de photographie

Depuis le 06 mai dernier, ces enfants âgés de 12 à 17 ans apprennent les techniques de base de l’art de la photographie. La formation qui a lieu à Brazzaville, s’étendra jusqu’au vendredi 10 mai.

L’initiative est du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef). Cet atelier de formation, s’inscrit dans le cadre du programme d’engagement des jeunes pour la défense des droits des enfants. Même si la formation ne dure que 5 jours, elle permettra tout de même à ces jeunes apprenants d’acquérir des connaissances et des compétences en photographie.

Ces élèves ont été sélectionnés des établissements scolaires publics de Brazzaville et des départements du Pool (Sud), de la Bouenza (Sud), de la Cuvette (Ouest) et de la capitale économique Pointe-Noire (extrême-sud).

Les cours seront constitués d’un module sur l’apprentissage de plusieurs techniques pour réaliser de belles images. Ensuite, ils vont étudier la composition de l’appareil photo et ses multiples fonctions et enfin, ils seront initiés à l’utilisation de la lumière et bien d’autres techniques.

A l’ouverture de cet atelier, la représentante de l’organisme onusien, Micaela Marques de Souza a expliqué que « L’encadrement de ces enfants est assuré par un professionnel, notamment le photographe de l’UNICEF, M. Giacomo Pirozzi, afin de les amener à faire des photographies de qualité. Celles-ci seront utilisées dans les jours à venir dans les calendriers ou d’autres affiches ».

Elle a déclaré ce jour, que les enfants ont besoin d’immortaliser, de partager et de raconter tout ce qu’ils voient au quotidien, d’où la nécessité de mettre à leur disposition des outils leurs permettant de s’exprimer.

La formation se déroulera en deux phases à savoir la phase théorique et la pratique.

Délestage : Brazzaville et Pointe-Noire toujours dans le noir

Les deux principales villes congolaises, connaitront près de 12 jours de rationnement de l’énergie électrique.

Cette nouvelle a été donnée dans un communiqué publié par Énergie Électrique du Congo (E2C). La raison évoquée est, les travaux de maintenance « préventive » à la centrale de Pointe-Noire.

« La société Énergie Électrique du Congo (E2C) informe son aimable clientèle qu’en raison du retrait de l’exploitation d’une des turbines pour les raisons de maintenance préventive à la Centrale électrique du Congo (CEC) du 12 au 23 mai 2019, des perturbations seront observées dans la desserte en énergie électrique à Brazzaville et Pointe-Noire », c’est ce qui est écrit dans le communiqué.

Ces délestages vont intervenir quelque cinq mois après ceux qui ont duré au moins 45 jours à la fin de l’année dernière, entre octobre et décembre. Les autorités avaient également évoqué des « travaux de maintenance d’une des deux turbines de la centrale à gaz de Pointe-Noire, qui fournit à elle seule 300 MW » de la capacité énergétique du Congo.

Projet pont-route-rail Brazzaville Kinshasa : il faut plus de partenaire pour le financement

Une troisième réunion du comité d’organisation dudit projet s’est ouverte le 6 mai à Brazzaville.

La sous-région Afrique centrale entend mobiliser davantage des partenaires pour le financement du projet intégrateur censé relier les capitales des deux Congo. Une table ronde est prévue en juin prochain, à Brazzaville, celle-ci, devrait aussi s’étendre au projet du bitumage de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena.

A Brazzaville le 06 mai, la troisième réunion du comité d’organisation de la table ronde s’est ouverte, sous la présidence du ministre congolais de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, en présence de ses collègues du gouvernement ainsi que des ministres de l’Equipement des autres pays concernés.

Cette rencontre vise, en effet, à faire le point des préparatifs des assises de Brazzaville, à harmoniser les présentations des différents délégués des États et à soumettre une copie du rapport d’activité au chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso, désigné « champion » des initiatives sous-régionales par l’Union africaine.

Le plus célèbre de ces projets intégrateurs est la construction annoncée du pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa, pour un coût estimé à près de deux cent soixante-dix milliards francs CFA. L’enveloppe à mobiliser servira aussi au financement d’un autre chantier relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (République démocratique du Congo), dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017.

Les précédentes rencontres des partenaires ont permis de franchir de nouvelles étapes. « Ces trois réunions nous ont évidemment révélé la nécessité d’apporter des corrections sur les documents à présenter à la table ronde (…) La Banque africaine de développement (BAD)s’est engagée en tant que leader des bailleurs de fonds et a promis de recruter une société spécialisée dans l’événementiel pour l’utilisation des ressources », a souligné le ministre Jean-Jacques Bouya.

Festival Maloba: les portes de la deuxième édition sont ouvertes à Brazzaville

L’événement sera organisé, du 29 avril au 4 mai, au Palais des congrès, par l’association du Festival international de théâtre, de danse et de cirque du Congo (Fithédac).

Artistes nationaux et internationaux présenteront, pendant six jours, leurs spectacles au grand public. Le festival Maloba (les paroles), réinventera un tout nouvel arbre à palabre, sorte de « mbongui » ou rassemblement moderne, où des conteurs venus de divers horizons, munis de leurs mots (le théâtre), de leurs corps (la danse) et de leurs fantaisies (le cirque) conteront le monde actuel.

S’agissant du théâtre, les pièces seront jouées par Jean-Pierre Makosso, la compagnie « Les pétroliers », la compagnie « Issima », le théâtre des arts libres, le théâtre Nat Congo, le Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) de la République du Congo et la compagnie « Ndossi » du Gabon.

Pour la danse, le festival connaîtra la participation de plusieurs groupes du Congo et d’ailleurs, parmi lesquels Musée création, Ballet Louzolo, Compagnie Kiwisana et biens d’autres.

La magie du cirque, quant à elle, se partagera par les Fire girls: Mayola Doless et Mélissa Pembellot, le flair bar tender et jongleur Savy Ombandza, le contorsionniste Arnold Baosso et la compagnie kino-française Accrobantou.

Le festival entrera également dans les écoles grâce à une programmation, jeune public, dédiée aux élèves du primaire, collège et lycée. Et à travers une journée spéciale intitulée « L’art au féminin », cet événement mettra en lumière le travail des artistes femmes.

Festival itinérant, les activités se dérouleront de façon successive ou simultanée dans plusieurs sites retenus, à savoir le Palais des congrès, le cercle culturel Sony-Labou-Tansi, le gymnase de Gampo-Olilou, le gymnase de Makélékélé, l’esplanade de la télévision, à Nkombo, et les salles de quartier à Talangaï et Poto-Poto.

Hormis les spectacles, cette année, ce festival organisera une formation d’ingénieur son et lumière en coopération avec le Cfrad, des rencontres professionnelles sur différentes thématiques, mettant en contact les artistes et producteurs d’événements culturels, les artistes entre eux, et un village-artistique animé tous les soirs par des groupes de musique congolais.

En ces lieux des retrouvailles pour les festivaliers, il sera possible de se restaurer de plats typiques congolais, tout en profitant de moments de distraction et de convivialité. Des produits locaux et artisanaux y seront exposés et mis en vente.

« Par cette rencontre, je nourris l’espérance de voir naître de nouveaux liens, de nouveaux métissages issus des traditions congolaises et d’autres pays dans des structures d’échanges dynamiques où chacun s’enrichira au contact de l’autre », espère Hugues Serge Limbvani, directeur du Fithedac et promoteur du festival Maloba.

Congo : les retraités réclament quinze mois d’arriéré de pension

Ils se sont exprimés lors d’une assemblée générale ordinaire, le 26 avril, à Brazzaville, ces agents de la Fonction publique ayant fait valoir leur droit à la retraite.

Les retraités demande au gouvernement le paiement de la pension des mois de novembre et décembre 2016, pour les uns, et de quinze mois, pour les autres, ainsi que la non prise en compte de ceux qui sont déjà en possession de leurs arrêts de concession de pension signés depuis 2014, par la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

Ils ont aussi déploré le non reversement par le ministère des Finances et du budget du montant total des cotisations des fonctionnaires et assimilés actifs, équivalent au montant total des pensions, dans un compte de dépôt ouvert au nom de la CRF au Trésor; la suppression verbale et brutale de la subvention d’équilibre d’un milliard cinq cent millions francs CFA; le détournement des cotisations sociales des mois de novembre et décembre et bien d’autres, à l’origine du non-paiement de leur pension.

« Devant la gravité de la situation dans laquelle se trouvent plus de trente mille citoyens congolais qui ont pourtant rendu de bons et loyaux services à la nation et le silence des autorités qui ne semblent pas s’intéresser à ce problème, nous recommandons au bureau exécutif national de tout mettre en œuvre pour rencontrer les ministres en charge des Finances et budget, de la Fonction publique ainsi que le Premier ministre afin d’examiner les points inscrits dans le cahier des charges de la coordination », ont-ils dit. A cet effet, les pensionnés ont instruit le bureau exécutif de faire partie de l’organe de suivi chargé d’exécuter les recommandations du forum national sur la retraite, tenu à Brazzaville.

Il faut noter que l’assemblée générale ordinaire de la coordination nationale des associations des fonctionnaires et assimilés retraités affiliées à la CRF, la troisième du genre, a été dirigée par son président, Alphonse Lebvoua, qui a invité les membres à l’unité et à l’engagement afin de trouver des solutions idoines à leur situation.

Le Congo veut diversifier son économie

C’est ce qui explique la tenue à Brazzaville, du forum sur les filières artisanales et du consommer local.

Le Congo a longtemps misé son économie sur le pétrole. En ce moment, le pays traverse une crise dont les conséquences se multiplient chaque jour. Notamment à travers les grèves, les plaintes des agents de certaines sociétés…Le gouvernement a décidé alors d’étendre le secteur, en vue de palier aux différents problèmes sociaux.

Plusieurs initiatives sont prises autant dans le secteur public que privé. À Brazzaville, s’est tenu cette semaine un forum sur les filières artisanales et du consommer local. C’était une initiative de trois organisations spécialisées dans l’animation des activités d’accompagnement à la diversification économique locale. Cela a été soutenu notamment par l’Institut européen de coopération et de développement (IECD). Le Forum / Expo des Filières artisanales et du consommer local a permis de découvrir le potentiel agroalimentaire et forestier du pays.

Giscard Bertrand Pambou est un ingénieur en travaux publics de formation, la quarantaine révolue, il évolue depuis quelques années comme pépiniériste, dans la ville de Madingou au sud du Congo. Il est venu Brazzaville pour prendre part au Forum : « Je suis venu, comme tout le monde qui est venu présenter son produit et se faire connaître. Je suis dans la production et la commercialisation des plantes. Sur mon stand, il ne me reste plus que des avocatiers, des manguiers, acacias et du moringa. Il y en avait d’autres, mais qui ont été achetés ».

Le forum sur les filières artisanales et du consommer local a été un grand moment d’échange et de découverte.

Brazzaville : CanalOlympia ouvre ses portes

Les amoureux de cinéma ont désormais de mardi à dimanche pour vivre les temps forts de la programmation cinématographique.

« Avec ses 300 places, CanalOlympia propose 19 séances hebdomadaires de films, 6 jours sur 7, à 1.500 francs CFA le ticket pour les adultes, 1.000 francs CFA pour les enfants de moins de 12 ans et 5.000 francs CFA pour les avant-premières et autres programmes spéciaux. La salle diffusera tous les types de film du monde entier. Des blockbusters, des films d’actions, des films familiaux, des films d’horreurs, sans oublier des dessins animés », a révélé Christine Pigeyre à l’inauguration de la salle Canal Olympia.

Pour la présidente directrice générale de CanalOlympia, le Congo a désormais une infrastructure de marque mise à la disposition des artistes pour exprimer leurs talents en offrant des spectacles de haute qualité.

Christine Pigeyre a annoncé qu’il sera proposé à la population une  programmation spéciale avec les plus beaux succès de ces derniers mois et des séances à tarif préférentiel.

Dieudonné Mouyongo, le ministre de la culture, a déclaré que CanalOlympia était une industrie culturelle qui représente une source d’expression pour tous les artistes dont la motivation pourra attirer des sponsors.

La salle CanalOlympia qui ouvre ses portes au public ce jeudi 18 avril, a aussi une scène à l’extérieur pour des concerts et autres spectacles.

Brazzaville : environ 73,8% des femmes exercent dans le commerce et l’artisanat

Les données sont contenues dans le rapport élaboré par le Centre national de la statistique et des études économiques en 2015, sur les estimations de la population résidente dans la ville capitale.

Sur les 1 503 803 habitants que compte le département de Brazzaville, 7 58 885 seraient des femmes, soit 50,46% de la population totale. Ces statistiques ont été rendues publiques récemment lors du lancement d’une formation en coupe et couture à Talangaï, par la cheffe de service des programmes à la direction générale de l’Intégration de la femme au développement, Bienvenue Itoba Ikobo.

« Dans le secteur formel, les filles âgées de 15 à 29 ans représentent 71,3% des femmes actives. Dans le secteur informel, 27,7% d’entre elles opèrent dans le secteur industriel ; 73,8% dans le commerce et l’artisanat. 28,7% des filles âgées de 15 à 29 ans sont touchées par le chômage », a rappelé celle qui a représenté la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, lors de cette cérémonie organisée par l’Association des jeunes artisans du Congo.

Brazzaville abritera une conférence internationale sur le VIH/sida

L’annonce a été faite par le président du parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, le 28 mars à Brazzaville.

Du 8 au 9 juillet prochain, Brazzaville, la capitale congolaise abritera une conférence internationale sur le VIH-Sida. Pendant deux jours, les participants réfléchiront sur les nouvelles stratégies à mettre en place et le mode de financement de la santé au sein du continent de manière globale. Il sera aussi question de réfléchir sur la sempiternelle question du VIH/sida, cette pandémie qui continue de tuer des millions d’Africains.

La  conférence réunira les présidents des parlements d’Afrique, les ministres de la Santé et des Finances, les experts de l’ONU-Sida et bien d’autres partenaires stratégiques impliqués dans le financement de la santé et la lutte contre ladite pandémie.

La venue de Roger Nkodo Dang au Congo, avait pour but de plaider auprès de ses interlocuteurs pour que le parlement congolais intègre la problématique du financement de la santé et du sida dans le vote des budgets. C’est à l’issue de sa séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, qu’il a annoncé la tenue prochaine de la conférence internationale sue le VIH-Sida.

« Nous préparons une grande conférence continentale sur le financement de la santé et du VIH/sida, qui se tiendra ici à Brazzaville, du 8 au 9 juillet 2019. Nous sommes venus donc nous entretenir avec les présidents des deux chambres du parlement congolais pour bien préparer ces assises », a souligné Roger Nkodo Dang.

Pour le président du parlement panafricain, la rencontre avec les responsables des deux chambres du parlement, s’inscrit dans le cadre de la mise en application des résolutions prises lors de la rencontre d’Abuja, qui exigent à chaque pays du continent de prévoir un certain pourcentage requis, pour renforcer le financement de la santé.

« L’appui des parlements est très important dans le financement de la santé et du VIH/sida, parce que ce sont ces organes qui votent les budgets. Le protocole d’Abuja exige que les pays consacrent 15% de leur budget au financement de la santé en général et du VIH/sida en particulier. Le Congo a une large avance sur la question parce qu’il consacre aujourd’hui 11% de son budget à la santé », a renchéri le président du parlement panafricain.

Congo : vers la création des zones économiques spéciales de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso

Le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars sous la présidence du chef de l’Etat, a examiné et approuvé trois projets de loi déterminant les conditions générales de création de ces zones.

Quatre villes ont été  sélectionnées pour abriter les zones économiques spéciales destinées, entre autres, à soutenir le programme gouvernemental de diversification de l’économie. Il s’agit d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire

Le Conseil des ministres s’est réuni sous l’égide du président de la République, Denis Sassou Nguesso, pour examiner et approuver trois projets de loi déterminant les conditions générales de création et de fonctionnement des zones de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Notons que c’est en conformité avec la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, qui porte création des zones économiques spéciales, détermine leur régime et leur organisation. Cette dernière est adossée à la loi d’orientation datant de 2014 qui concerne l’aménagement et le développement du territoire national. Il faut souligner que les études dans le cas de la zone de Pointe-Noire sont avancées.

Projet Lisungi : 250.000 francs CFA pour chaque famille défavorisée

Ce programme vise plus de 9.300 ménages. Chaque famille vivant avec moins de deux dollars ou moins de 1.000 francs CFA par jour, peut prétendre à Lisungi.

« L’objectif principal du projet Lisungi, c’est d’arrêter la transmission inter-générationnelle de la pauvreté. Au niveau national, il y a 46,5% de pauvres. Au niveau des départements, on dépasse les 78%. A Brazzaville et à Pointe-Noire, bien qu’ayant une moyenne nationale de 25 et 30%, il y a des poches de grande pauvreté » a déclaré Antoinette Dinga Dzondo, le ministre des affaires sociales, c’est elle qui conduit ce projet.

Selon les données fournies par les autorités, le pays compte plus de 47% de pauvres. Dans certaines régions. Le projet Lisungi à chaque famille est plafonné à 250.000 francs CFA.

Rappelons que le projet Lisungi est opérationnel depuis 2015. Pour Paul Ganongo, responsable de la Communication de Lisungi, « quatre ans après, on voit comment des ménages qui ont bénéficié du programme sont arrivés à faire des investissements… C’est fondamental ».

Privatisation de la route nationale 1 : les avis sont partagés

Pour le gouvernement la mise en concession de cet axe permettra la création des emplois alors que la société civile voit en cette privatisation l’augmentation des tarifs de transport.

La route reliant Brazzaville et Pointe-Noire les deux principales villes du Congo a été mise en concession. C’est un projet construit grâce à un financement chinois de plus de 1000 milliards de francs CFA. Les avis sont partagés en ce qui concerne la privatisation de cet axe. Pour le gouvernement, ce partenariat va permettre de pérenniser la qualité de cet axe important pour l’économie et créer de nombreux emplois. Cet avis n’est pas partagé par la société civile, qui pense elle cette mise en concession causera l’augmentation des tarifs de transport et par ricochet la hausse des prix des produits de première nécessité.

Jalonnée de postes de péage la route qui relie les ports maritimes de Pointe-Noire et fluviaux de Brazzaville est opérationnelle dans sa globalité depuis mars 2016. Le gouvernement a décidé de confier sa gestion à la Congolaise des routes pour lui assurer une longévité. Jean-Jacques Bouya est ministre de l’Aménagement du territoire. Pour lui, « l’objectif est de pérenniser la route, la route à jamais. Elle est construite pour la vie ; on l’a construit une bonne fois pour toutes. Il faut toujours l’entretenir par des contributions diverses. Donc il y aura toujours la contribution de chacun à travers le système de péage », a expliqué Bouya.

Avec cette mise en concession, prévue pour trente ans, l’ambition est de donner une autre image à la RN1 notamment avec la création des aires de repos. Au niveau des postes de péage, les tarifs de franchissement ont été revus à la hausse. Ils varient entre 1500 francs CFA pour les berlines et les tricycles et 40  000 francs CFA pour les poids lourds. Les conducteurs semblent bouder ces tarifs. « Ces prix ont galopé et cela ne nous arrange pas, surtout avec la crise économique actuelle. En termes de bénéfice on ne gagne pas du tout », a laissé entendre un conducteur qui a requis l’anonymat.

Des craintes partagées

Acteur de la société civile Joe Washington Ebina pense que la privatisation de la route qui côtoie parfois le chemin de fer ne profite pas aux Congolais aux revenus moyens. « Nous pensons une fois de plus que les populations congolaises vont subir le coût des taxes. Une fois de plus c’est une décision qui est prise sans elles parce qu’elles n’ont pas d’argent pour pouvoir circuler d’un endroit à l’autre », a-t-il fait observer.

Un avis partagé par Mermans Babounga qui dirige une association de défense des droits des consommateurs. « Ce que nous craignons au final, c’est l’augmentation des prix des produits alimentaires parce que le chapitre transport impacte gravement sur les prix des denrées alimentaires. Et, lorsqu’on augmente encore le péage, ça va être le pire. La conséquence est que sur le marché les prix vont galoper alors que nous sommes en crise. C’est incompréhensible pour nous », s’est indigné Babounga.

Longue de plus de 500 kilomètres, la RN1 fait jonction à la RN2 qui, à certains endroits, n’existe plus que de nom, car devenu un véritable bourbier. Le gouvernement se propose de la réhabiliter et de la mettre également en concession prochainement.

Sœur Magarelle présente « Plus de toi », son nouvel album

L’opus, déjà disponible sur le marché, a été récemment présenté à la presse, dans l’auditorium de l’AOGS, à Brazzaville.

« Plus de toi », une autoproduction de soeur Magarelle, est vendu à deux mille francs CFA à la voix évangélique de Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville. Il compte huit titres que sont « Emmanuel », « J’aime Jésus », « l’Amour de ma vie », « Mpeve a longo », « Nasepeli », « Plus de toi », « Rocher des âges », « Saint Saint ». Parmi ces titres, il y a les compositions de soeur Magarelle, de son époux et deux reprises des cantiques chantés dans l’Eglise évangélique du Congo (EEC).

« J’aime Jésus » et « Plus de toi » (titre phare de l’album) sont les deux vidéos qui accompagnent cet opus. D’autres clips seront réalisés prochainement.

Soeur Magarelle a été accompagnée par le Groupe amen music, constitué de chrétiens de différentes églises. Elle a commencé sa carrière solo avec ce groupe qui l’accompagne depuis lors.

Un concert marquant la sortie officielle de  » Près de toi » est prévu pour le 7 avril,  à Brazzaville, et les préparatifs vont bon train.

Parlant de ses ambitions, soeur Magarelle envisage de toucher le Congo avant d’aller ailleurs. « Faire une place dans les cœurs des Congolais, telle est notre ambition. Nous envisageons aussi d’aller dans tous les départements du pays, partager le message que le Seigneur nous a donné et conscientiser le peuple congolais des talents qu’il regorge, mais qu’il ne méconnaît. Quant à l’extérieur, je suis permanemment en contact avec ceux d’Haïti. Mes chansons passent sur leurs chaînes… Que les médias nationaux aussi nous accompagnent en diffusant nos chansons. Car, lorsqu’un artiste émerge, c’est l’honneur de toute une nation. Nous avons besoin d’accompagnement », a déclaré l’artiste.

Soeur Magarelle a déploré également le fait que les musiciens chrétiens congolais versent trop dans les interprétations des chansons des autres. « C’est un défi que nous avons jusqu’ici et que nous devons relever. Parce que certains d’entre nous n’ont pas encore compris que trop interpréter les tue. Lorsqu’on interprète, on fait la promotion de l’autre. C’est un peu le côté qui fait mal. Mais en dépit de cela, la musique sacrée du Congo Brazzaville commence peu à peu à s’épanouir », a-t-elle indiqué.

Artiste musicienne chrétienne, c’est à partir de 2004 que soeur Magarelle Kimbembe née Abeya a chanté pour la première fois devant un  public, avant d’intégrer, l’année suivante,  la troupe d’évangélisation vocale de la sous-section du Cercle biblique évangélique de la paroisse de Talangaï (sixième arrondissement de Brazzaville). En 2006, elle fait partie du groupe Sanisina (un groupe indépendant) qu’elle va  quitter en 2014 pour se lancer, à partir de 2016 dans une carrière solo. Sa première prestation solo a été à l’occasion de la première journée de la troisième édition du festival chrétien Brazza gospel Awards ; festival au cours duquel elle a arraché le trophée de Révélation de l’édition.

Mariée à Dhavant Kimbembe, pasteur à l’EEC, elle est mère de quatre enfants (deux garçons et deux filles parmi lesquels deux jumeaux) et agent des Douanes congolaises.

Le Fitaas se prépare à Brazzaville et Pointe-Noire

La 2e édition du Festival international du théâtre et des autres arts de la scène (Fitaas) se tiendra du 26 au 30 mars au Congo.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

Les troupes de théâtre Les pétroliers du CPGOS, Autopsie et Negro Policongo monteront sur les tréteaux  du Cercle culturel Sony-Labou-Tansi et au mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, les 26 et 27 mars. À Pointe-Noire, l’Institut français du Congo (IFC), le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati- Loutard et l’Espace du trentenaire abriteront les représentations théâtrales les 28 et 29 mars.

En marge du festival, un atelier de formation de comédiens sera organisé à Pointe-Noire. Une conférence en lien avec le thème est également prévue à l’IFC. Le dernier jour du festival est consacré à l’excursion à Loango et Diosso avec en point de mire le deuxième module de formation des comédiens.

Signalons que le club de musique de Loango, le club de slam et Zhou la conteuse agrémenteront l’événement.

Festival Mon identité : l’évènement se tiendra ce week-end à Brazzaville

La première édition dudit festival se tiendra le 16 mars, à partir de 14 h, dans la salle de spectacle du Centre national de radio et télévision (Cnrtv) à Nkombo.

L’initiative est de Clavis Kiba, un jeune congolais, journaliste de formation. L’objectif de ce concept, est de promouvoir la culture africaine et éduquer les jeunes sur les valeurs citoyennes. Le festival Mon identité est une rencontre culturelle inter-école, au cours de laquelle les élèves s’exprimeront dans les domaines la danse (traditionnelle et contemporaine), et du théâtre et l’humour.

Six établissements au total défileront sur scène, à savoir le lycée Thomas-Sankara B, Thales de Milet, Auguste-Mandzo, Joseph perfection, Fondation Guillaume (Soprogi) et Succès merveilleux.

Pour cette première édition, le choix s’est porté sur le neuvième arrondissement de Brazzaville, Djiri. « Notre vision du festival Mon identité c’est de faire en sorte que l’événement se déploie à travers tous les arrondissements de Brazzaville. L’année prochaine, nous serons dans un autre arrondissement pour permettre effectivement à différents établissements de la capitale d’y participer et de se découvrir autour de la culture », a expliqué Clavis Kiba.

Justifiant le choix de l’intitulé de ce festival, le jeune homme nous a indiqué que l’identité d’une société ou d’un groupe se construit à travers sa culture et l’art que ce dernier pratique. « C’est la raison pour laquelle, nous souhaitons l’intégrer dans la mémoire des élèves afin de les aider à ne pas rejeter ce qui fait en réalité leur valeur et leur force », a-t-il ajouté.

Tout est fin prêt du côté des élèves, pour le début de l’aventure.

Congo : mise en concession de la route nationale n°1

Les transporteurs, et autres usagers de la N1 pensent que cela provoquera l’augmentation des prix des transports.

Depuis samedi 02 mars, la route nationale n°1, celle qui relie Pointe-Noire, la capitale économique, à Brazzaville, capitale politique est mise en concession. Sa gestion est cédée à un consortium privé qui doit entretenir et rentabiliser cette voie construite à coup de milliards de FCFA grâce à un préfinancement chinois. Pour les transporteurs, usagers de la route et bien sûr l’association des consommateurs pensent que cette mise en concession va provoquer l’augmentation des prix des transports et les prix des produits de première nécessité.

« L’objectif est de pérenniser la route à jamais. On l’a construite pour la vie, on l’a construite une fois pour toute. Et la solution pour la pérenniser c’est de passer par ce modèle de partenariat public-privé qu’est la concession », explique Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire.

L’Association congolaise des droits des consommateurs est convaincue pour sa part pense que les tarifs de franchissement des postes de péage sont déjà revus à la hausse pour les automobilistes. Ces tarifs vont de 1500 F pour les berlines à 40.000 F pour les poids lourds.

Congo: Clément Mouamba de retour à Brazzaville

Le premier ministre est rentré de Paris mercredi, après un séjour médical de quelques semaines en France.

N’en déplaise aux mauvaises langues et autres adeptes de fakenews qui le disaient grabataire, le premier ministre est bien rentré de France sur ses deux pieds, mercredi 20 février en début de soirée, par l’aéroport international de Maya Maya.

À l’aéroport même, les membres de son cabinet lui ont réservé un accueil qui s’est traduit à la fois tel un hommage, un soutien et surtout un réconfort, pour l’épreuve médicale qu’il vient de traverser. Un geste qui, s’inscrivant dans les pures traditions du terroir, lui « est allé droit au cœur ».

Clément Mouamba n’aura que le temps de poser ses valises, se remettant à peine de la fatigue du voyage qu’il sera déjà au cœur du devoir, avec une réunion du conseil de cabinet vendredi. Cette réunion préfigure déjà un conseil des ministres qui pourrait bien se tenir mercredi prochain, sauf changement.

Dans la foulée, le premier ministre conduira son gouvernement devant l’assemblée nationale, pour une séance de questions orales avec débats prévue pour le mardi 5 mars, avant de rallier Impfondo où il présidera les festivités du 8 mars aux côtés de la première dame, Antoinette Sassou N’Guesso.

Après Impfondo, le premier ministre à un agenda des plus chargé, au moment où des dossiers de relance économique attendent d’être menés à terme, notamment la conclusion de l’accord avec le FMI qui s’annonce enfin sous de bons auspices.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : projet estimé à près de 270 milliards de FCFA

L’information a été révélée mardi 19 février, au cours de la première réunion du comité d’organisation de la table ronde des partenaires techniques et financiers.

Près de 270 milliards de FCFA, le coût estimé du projet pont route-rail Brazzaville-Kinshasa. Pour que cette idée soit matérialisée, une mobilisation des fonds pour l’exécution du projet d’intégration sous-régionale est prévue au mois de juin prochain.

Cette mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017. À cela s’ajoutent le projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha dont le rapport provisoire d’avant-projet a été validé, lors du comité technique mixte tenu du 14 au 18 février, dans la capitale congolaise.

Au cours de cette rencontre, la secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula, qui représentait le secrétaire général de la CEEAC, a renouvelé à la Banque africaine de développement (BAD) la demande d’appui à l’organisation de la table ronde de juin, en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement des projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique, dont font partie ces projets.

Basket-ball: le championnat départemental de Brazzaville renvoyé

Initialement prévue le 15 février, la compétition va finalement démarrer le 02 mars pour permettre à tous les clubs engagés d’être prêts.

Deux semaines de rallonge ont été accordées aux équipes ayant connu un retard dans la délivrance des notes administratives et le dépôt des listes des athlètes. Elles doivent ainsi profiter de cette période pour remplir toutes les formalités tel le renouvellement des licences, le transfert des joueurs, les visites médicales et bien d’autres.

Le championnat départemental de basket-ball de Brazzaville s’inscrit dans le cadre du lancement de la saison sportive 2018-2019. Il regroupera plus de quarante équipes toutes catégories confondues.

Notons que cette compétition sera une occasion d’évaluer les entraîneurs, arbitres et officiels techniques, qui ont participé, le mois dernier, à un séminaire de formation. Celui-ci a porté sur le code du jeu après que quatorze principes venaient de subir des modifications sur le plan mondial.

Congo : première visite d’État du président Félix Tshiseked à Brazza

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a accueilli son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi à l’aéroport Ma-Maya de Brazzaville, jeudi après-midi.

Le président Tsisekedi effectue en terre congolaise, une visite officielle de 48 heures. Exécution des hymnes, revue des corps constitués, l’ambiance était à la solennité.

Après quelques instants de conciliabule au salon d’honneur de Maya-Maya, avec le président Denis Sassou N’Guesso,  les deux chefs d’État ont eu droit à un bain de foule des congolais des deux rives, qui avaient fait en grand nombre, le déplacement de Maya-Maya.

Les entretiens entre les deux hommes se sont ensuite poursuivis au Palais du Peuple avec en toile de fond, les questions d’intérêt commun aux deux États, le Congo et la RDC, dont les relations ne souffrent d’aucun nuage.

Dans la soirée, Denis Sassou N’Guesso a offert au Palais du Peuple, un banquet en honneur de son hôte et la délégation qui l’accompagne.

Rappelons que Brazzaville est une étape très importante pour cette première tournée du nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi.

Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées au monde, sont condamnées à coopérer, quelles que soient les humeurs des acteurs politiques.

Cour d’appel de Brazzaville : l’honorable André Okombi Salissa plaide non coupable

Accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, l’ancien ministre et député de Lékana, dans le département des Plateaux, André Okombi a plaidé non coupable le 31 janvier dernier, devant la Cour d’appel de Brazzaville.

André Okombi Salissa  est accuse d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale des armes et munitions de guerre qui pèsent contre lui.Il est également reproché à André Okombi Salissa d’avoir été de mèche avec le commandant Pamphile Mesmin Okieri alias Mesmin Okemba, de nationalité gabonaise.

L’ex-agent secret et ancien chef des services de la sécurité extérieure à la présidence gabonaise  aurait été chargé d’assurer le transport de l’argent et des armes au profit de l’accusé à Brazzaville et de faire connaître les points d’accès au Congo séparant le Congo au Gabon aux mercenaires qu’il avait contactés dans le but de renverser le pouvoir de Brazzaville. Des faits niés  en bloc  par le principal accusé qui les qualifie de cruels et graves.

Signalons que le procès d’André Okombi Salissa se poursuit ce vendredi 1er février avec l’enquête de personnalité.

Violences conjugales : Patrick Fouiti l’agresseur de Tchibinda Binta arrêté à Pointe-Noire par la police

Son image est désormais le symbole du bourreau des femmes. Il s’appelle Patrick Fouiti, l’homme qui s’était acharné sur sa femme à coups de machette en forme d’un bébé noir  a été rattrapé par la police.

Sa lettre-testament faisait état d’un suicide au bord du fleuve où on retrouverait son corps, c’était à l’évidence un bluff pour Patrick Fouiti qui en bon criminel, usait ainsi de diversion pour prendre le large.

C’est la ville de Pointe-Noire, cette terre qui l’a vu naître, que l’homme avait choisi pour planque, pensant bénéficier de la complicité des êtres chers ou tout au moins de sa cellule familiale.

C’était sans compter sur la gravité de ses actes qui ont également affecté sa propre famille qui elle-même est à couteaux tirés avec celle de la victime Tchibinda Binta.

En fait de planque, Patrick Fouiti a plutôt vu l’étau se resserrer sur lui, car presque personne n’a voulu être complice de son acte. Après quelques atermoiements justifiés par le fait que personne ne voulait endosser le rôle de ‘’Judas Iscariote’’, la mèche a tout de même été vendue, même si la cession a été gracieuse.

Depuis, Patrick Fouiti est ‘’cuisiné’’ par la police sur les raisons de son acte. En fait de justification, il exhibe l’infidélité de sa femme.

En attendant son transfèrement à Brazzaville où il a désormais le statut ‘’d’ennemi public numéro 1’’ et où le procureur André Oko Ngakala qui s’est autosaisi de l’affaire en procédure de flagrance, l’attend des pieds fermes, l’homme a été mis au frais.

La nouvelle de son arrestation a réjoui la ministre Ines Nefer Ingani qui espère ainsi que l’homme répondra devant la justice et paiera pour ses méfaits. Le ministère de la promotion de la Femme ainsi que d’autres associations féminines n’ont pas encore annoncé s’ils se porteront partie civile.

Insécurité à Brazzaville : Privat Fréderic Ndéket dénonce le phénomène Bébés Noirs »

Le maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket est monté au créneau ce jeudi 31 janvier pour dénoncer l’insécurité récurrente dans sa commune.

A Brazzaville, les kuluna sillonnent avec des armes blanches, notamment des machettes, morceaux de fer, couteaux, arrache-clous et autres, créant ainsi la désolation au sein de la population en commettant des actes inhumains dans la cité capitale.

Le phénomène kuluna à Brazzaville est importé de Kinshasa. «Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine.

Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains dont l’âge varient entre 15 et 30 ans, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.

On parle d’un niveau d’attaque inhumain. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les « Bébés Noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Et pour le maire de Talangaï, il faut que le fusil change d’épaule cette année et que la paix règne dans le 6ème arrondissement de Brazzaville et partout dans la capitale congolaise.

Flash: Soudan-Nonault érige les cataractes de Brazzaville en site touristique

Resté longtemps dépendant du pétrole qui représente à lui seul 60% du PIB, le pays de Denis Sassou Nguesso veut désormais diversifier son économie en jouant la carte du tourisme.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a annoncé le 27 janvier dernier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Selon la ministre, on y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du Ministère en charge du Tourisme, en juin prochain.

Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au Ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons tout de même que, la  construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’État congolais qui apporte les 30% restants.

Mvoungouti : la circulation des trains interrompue entre Dolisie et Pointe-Noire

Une dégringolade s’est produite la semaine dernière, à la gare de Mvoungouti dans le Mayombe.

Un pan entier de la falaise s’est rompu brutalement sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur, emportant environ 3 000 m³ de blocs de pierre. La voie ferrée s’est retrouvée recouverte de matériaux sur plusieurs dizaines de mètres.

Les trains voyageurs Roc en provenance de Brazzaville et de l’axe M’binda en partance pour Pointe- Noire sont bloqués à Dolisie depuis le 23 Janvier 2019.

Les passagers à bord de ces trains ne savent plus à quel saint se vouer.

Le CFCO attend l’étude des experts avant de déterminer les suites à donner à cet accident. La circulation des trains entre Dolisie et Pointe-Noire est annulée jusqu’à nouvel ordre.

Les déplacements par voie ferroviaire étant rendus impossibles,  la voie aérienne ou carrossable reste une option pour les plus pressés.

Brazzaville : l’opposant P.Makaya présente ses vœux à la presse ce samedi

L’opposant Paulin Makaya dont la seule arme est la parole et son stylo-bille, présentera ses vœux à la presse nationale et internationale, ce samedi 26 janvier 2019 à 10h, à la Semaine Africaine, à un jet de pierre du CHU de Brazzaville.

Il s’agira pour le président du parti UPC (Unis pour le Congo) de partager non seulement un moment convivial avec les hommes et femmes de médias, mais aussi de faire comprendre aux congolais qui soutiennent son combat politique que le pays va très mal et traverse une crise financière sans précédent.

Proche collaborateur de l’opposant historique, feu Bernard Kolélas, président fondateur du parti MCDDI (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), éphémère premier ministre pendant la guerre civile de 1997, Paulin Makaya est l’un des rares opposants, sinon le seul, à avoir refusé la main tendue du régime de Brazzaville.

D’autres proches du regretté Bernard Kolelas ont, eux, accepté de se rapprocher du pouvoir et de travailler avec le régime en place. Pour l’ancien directeur de cabinet de Bernard Kolelas, c’était niet.

D’une très grande intégrité, Paulin Makaya a su garder intacte sa virginité politique.

Il a fait face à des soldats armés sur la route de Madingou (sud) le 29 août 2015. Il est l’unique homme politique de l’opposition congolaise à avoir manifesté avec ses militants le 20 octobre 2015 contre le référendum.

Mis aux arrêts à 46 ans pour trouble à l’ordre public et pour avoir participé à une marche non autorisée contre le changement de la constitution du 20 janvier 2002, Paulin Makaya a été libéré à l’âge de 49 ans. Il a été condamné à payer un franc symbolique à l’Etat à titre de dommage et intérêt pour préjudice subi.

Le président de l’UPC était incarcéré depuis 2015, peu avant sa seconde inculpation.

Le 28 septembre 2018, l’opposant avait été interdit de voyager officiellement parce qu’il ne disposait pas d’une autorisation de sortir du Congo. Il a été empêché par la police des frontières d’embarquer à bord d’un vol Air France à destination de Paris puis du Royaume-Uni, dont il possède aussi la nationalité.

Paulin Makaya était rentré au Congo le 30 juillet 2014 après dix-sept (17) ans d’exil à Londres.

Minusca : qu’en est-il de la solde minorée des contingents congolais?

La voix du silence, sur fond de traitement financier du contingent congolais de la Minusca, monterait des rangs des soldats qui font état d’une solde minorée par le commandement à Brazzaville. Qu’en est-il réellement ?

Même si ses troupes sont placées sous pavillon de l’ONU, l’armée demeure ‘’la grande muette’’ et rarement les états d’âme des soldats ne traversent les murs des casernes, sauf cas extrêmes, quand ils se transforment en mutineries, ce qui est loin d’être le cas pour des troupes dont la discipline, par-delà les frustrations, demeure l’arme principale.

En s’intéressant au plus près de ce dossier, il ressort que l’ONU ne gère pas directement les troupes des pays tiers placées sous son mandat. Selon un mémorandum d’entente, l’argent est versé à l’État concerné, en l’occurrence le trésor public, pour le cas du Congo. Ainsi le pactole dévolu aux troupes congolaises de la Minusca serait géré par le ministère des finances et celui de la défense dont l’organe technique est la direction générale de l’administration des finances, DGAF dont l’ordonnateur serait le chef d’état-major général, CEMG, en sa qualité de patron du GAS, groupe d’anticipation stratégique de l’ONU.

Ainsi, les salaires des casques bleus congolais majorés selon les barèmes de l’ONU suivraient le circuit normal de gestion des finances de l’Armée. Et là, s’opèreraient les ponctions qui seraient à l’origine du malaise des troupes. Ainsi, un différentiel de 900. 000 francs CFA serait noté entre les troupes qui l’année passée, avaient reçu 7.400.000 francs CFA alors que la somme évoquée cette année se monte à 6.500.000 francs CFA.

Même si elles relèvent d’une force mixte, Armée, Gendarmerie et Police, les unités déployées en RCA dépendent au plan opérationnel, administratif et financier, du  chef d’état-major général, CEMG.

Dans sa comptabilité matière, le mécanisme de la Minusca intervient sur deux volets. Les dépenses du matériel bien souvent spécifique aux capacités opérationnelles des troupes qui y sont exercées et habituées et les salaires du personnel engagé.

Ainsi qu’on le voit, ce malaise au sein de la Minusca couverait donc entre les troupes engagées en RCA et leur chef hiérarchique restée à Brazzaville, à ses bureaux de l’état-major général des armées dont il assure la charge.

Vivement qu’une solution soit trouvée dans les délais, car il y va de la crédibilité de la Nation congolaise, surtout à un moment où se mène la lutte contre les antivaleurs.

Diables Rouges : les u23 en stage à Brazzaville

Ce premier regroupement avec les joueurs locaux entre dans le cadre des éliminatoires de la CAN U23 Egypte 2019.

L’équipe des moins de 23 ans de football du Congo est en stage depuis le 14 janvier à Brazzaville. Ce premier regroupement avec les joueurs locaux entre dans le cadre des éliminatoires de la CAN U23 Egypte 2019. Le Congo jouera son premier match dans ces éliminatoires le 20 mars à Bujumbura face au Burundi.

« Ce premier stage nous permettra de nous faire une idée sur chacun des joueurs que nous avons présélectionné. En même temps, nous verrons la compatibilité de certaines combinaisons entre les joueurs. Un deuxième stage est prévu en mars, en vue de la double confrontation face au Burundi », a résumé Ghislain Tchiamas, le sélectionneur national adjoint des U23 du Congo

Au total, 30 joueurs locaux prennent part à ce stage de préparation au stade Alphonse Massamba Débat. Les joueurs locaux retenus seront rejoints en mars par les joueurs évoluant hors du pays.

Le 20 mars, ils seront reçus à Bujumbura par les U23 du Burundi, ensuite les poulains d’Elie Ngoya Obakas accorderont leur hospitalité à leurs adversaires le 24 mars au stade Alphonse Massamba Débat.

A l’issue de ce tour, il y aura un dernier en juin. Après cet ultime tour, le Congo pourra se qualifier à la CAN U23 que l’Egypte abritera du 8 au 22 novembre 2019. Les trois premières équipes se qualifieront pour les Jeux olympiques Tokyo 2020.

Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo prête une oreille aux déplacés de Yumbi

Le ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est rendu à Mpuya au Congo-Brazzaville, pour assistés ses compatriotes déplacés.

Ils se sont retrouvés en République du Congo, pour échapper aux violences interethniques dans leur provinces. Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est donc rendu à Mpuya au Congo/Brazzaville,mardi dernier,  afin d’assister ces congolais. Ceux-ci viennent du territoire de Yumbi/Bolobo dans la province du Mai-Ndombe, tous victimes d’affrontements entre les tribus Batende et Banunu.

L’objectif de cette visite, était selon le ministre délégué, d’évaluer et quantifier l’état de besoin en vivres et non vivres de cette population en situation de détresse dans un pays étranger.  Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo a précisé que le gouvernement (Congo-Brazzaville), avait déjà envoyé une barge contenant du nécessaire pour soulager ces Congo.

Depuis deux mois, les tribus Batende et Banunu, s’affrontent, et cette situation est à l’origine des déplacements de la population vers la République du Congo, pays voisin.