Délestage : Brazzaville et Pointe-Noire toujours dans le noir

Les deux principales villes congolaises, connaitront près de 12 jours de rationnement de l’énergie électrique.

Cette nouvelle a été donnée dans un communiqué publié par Énergie Électrique du Congo (E2C). La raison évoquée est, les travaux de maintenance « préventive » à la centrale de Pointe-Noire.

« La société Énergie Électrique du Congo (E2C) informe son aimable clientèle qu’en raison du retrait de l’exploitation d’une des turbines pour les raisons de maintenance préventive à la Centrale électrique du Congo (CEC) du 12 au 23 mai 2019, des perturbations seront observées dans la desserte en énergie électrique à Brazzaville et Pointe-Noire », c’est ce qui est écrit dans le communiqué.

Ces délestages vont intervenir quelque cinq mois après ceux qui ont duré au moins 45 jours à la fin de l’année dernière, entre octobre et décembre. Les autorités avaient également évoqué des « travaux de maintenance d’une des deux turbines de la centrale à gaz de Pointe-Noire, qui fournit à elle seule 300 MW » de la capacité énergétique du Congo.

Sécurité, gouvernance et délestage au menu des journaux congolais

La volonté des Nations Unies d’apporter leur aide au Congo dans le cadre du processus de démobilisation, désarmement et réinsertion dans le pool, les problèmes de gouvernance et les nombreux délestages de courant font ce mercredi la une des journaux congolais.

« Processus de démobilisation ,désarment et réinsertion dans le pool :l’ONU entend apporter son aide au Congo »,titre le bihebdomadaire La semaine Africaine d’après qui : « une dévaluation technique et d’appui des Nations Unies, chargée des questions de désarmement, de démobilisation et dé réinsertion des ex combattant, qui séjourne depuis le 22 janvier à Brazzaville a rassuré le président de l’assemblée congolaise, Isidore Mvouba le 27 janvier à l’issue d’une audience de sa volonté d’aider le Congo dans son programme de DDR ».

« Recensement physique des agents de la fonction publique : où sont passés les huit milliards F.CFA pour recenser des agents fictifs de l’Etat en 2016? », s’interroge l’hebdomadaire Polélé-Polélé  avant de souligner que : « ces huit(8) milliards de F.CFA n’ont pas été utilisés à cette fin. En affirmant que seuls près de cinq milliards FCFA ont été décaissés pour le dénombrement physique ou virtuel des agents de la fonction publique en 2016.».  « Mais qu’en –a-ton fait du reste ? », s’interroge à nouveau le journal.

S’intéressant à l’insécurité à Brazzaville , les Dépêches de Brazzaville, sous le titre : « Recrudescence du phénomène « Bébés noir », écrivent : « alors qu’on le croyait éradiqué ou maîtrisé par les forces de l’ordre, le spectre continue de faire parler de lui dans la ville capitale où les paisibles citoyens sont parfois tués ou agressés à longueur de journée».

Selon l’unique quotidien du pays, « le dernier cas en date est l’agression le 29 janvier d’un adolescent de 16 ans dans l’arrondissement six Talanguaï au nord de Brazzaville alors qu’il traversait un cimetière».

La Semaine Africaine parle, pour sa part, de santé en s’intéressant à la résurgence des cas de lèpre dans le département de la Likouala (Nord  Congo) et au dépistage de deux cas à Brazzaville et Nkayi (dans le Niari au sud du Congo) .

Ce bihebdomadaire se fait l’écho de l’énervement des clients de la Société nationale d’électricité (SNE) face aux délestages dont ils sont victimes et il écrit à ce propos : « l’énervement de ces clients atteint son comble le samedi soir et ensuite le dimanche soir en plein match Nigéria-Angola comptant le CHAN 2018 au Maroc et le match Congo-Libye».

Et le confrère de se demander si la SNE ne devrait pas déduire de ses factures les dommages causés aux appareils de ses abonnés par les brusques coupures de courant.