Congo : vers la réhabilitation des voiries urbaines

C’est une décision prise au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu le ,1er février 2023, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

Le gouvernement entend engager des travaux de réhabilitation des voiries urbaines et de lutter contre les érosions à Brazzaville et à Pointe-Noire. L’objectif est d’améliorer la circulation urbaine en proie aux érosions et aux nids de poule.

Ladite décision ressort du Conseil des ministres qui s’est tenu le 1er février 2023. D’après le compte rendu dudit conseil, le chef de l’Etat a instruit, au gouvernement de procéder également à l’entretien des pistes agricoles et rurales, voies de communication absolument essentielles à l’intérieur du pays. Pour ce faire, le gouvernement devra étudier les modalités pour abonder le Fonds routier.

Il a aussi été décidé au Conseil des ministres de la réhabilitation, dans les meilleurs délais, de la route Enyellé-Impfondo dans le département de la Likouala.

Congo : une route relie désormais Yaoundé et Brazzaville

Yaoundé n’est plus qu’à 7 heures de route de la frontière congolaise, alors qu’il fallait parfois 4 jours pour effectuer le même trajet.

 

Les capitales du Cameroun (Yaoundé) et du Congo (Brazzaville) sont désormais reliées par une route. Cette nouvelle route va stimuler les échanges entre les deux pays et permettre aux régions frontalières désenclavées d’écouler leurs productions agricoles.

Depuis le 22 décembre, le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a inauguré les chaînons manquants, côté Cameroun, de la route Sangmelima-Ouesso, ouvrant au Congo.

Les financements ont été mobilisés par divers bailleurs de fonds tels que la Badea, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweïtien et les deux États concernés par le projet.

Privatisation de la route nationale 1 : les avis sont partagés

Pour le gouvernement la mise en concession de cet axe permettra la création des emplois alors que la société civile voit en cette privatisation l’augmentation des tarifs de transport.

La route reliant Brazzaville et Pointe-Noire les deux principales villes du Congo a été mise en concession. C’est un projet construit grâce à un financement chinois de plus de 1000 milliards de francs CFA. Les avis sont partagés en ce qui concerne la privatisation de cet axe. Pour le gouvernement, ce partenariat va permettre de pérenniser la qualité de cet axe important pour l’économie et créer de nombreux emplois. Cet avis n’est pas partagé par la société civile, qui pense elle cette mise en concession causera l’augmentation des tarifs de transport et par ricochet la hausse des prix des produits de première nécessité.

Jalonnée de postes de péage la route qui relie les ports maritimes de Pointe-Noire et fluviaux de Brazzaville est opérationnelle dans sa globalité depuis mars 2016. Le gouvernement a décidé de confier sa gestion à la Congolaise des routes pour lui assurer une longévité. Jean-Jacques Bouya est ministre de l’Aménagement du territoire. Pour lui, « l’objectif est de pérenniser la route, la route à jamais. Elle est construite pour la vie ; on l’a construit une bonne fois pour toutes. Il faut toujours l’entretenir par des contributions diverses. Donc il y aura toujours la contribution de chacun à travers le système de péage », a expliqué Bouya.

Avec cette mise en concession, prévue pour trente ans, l’ambition est de donner une autre image à la RN1 notamment avec la création des aires de repos. Au niveau des postes de péage, les tarifs de franchissement ont été revus à la hausse. Ils varient entre 1500 francs CFA pour les berlines et les tricycles et 40  000 francs CFA pour les poids lourds. Les conducteurs semblent bouder ces tarifs. « Ces prix ont galopé et cela ne nous arrange pas, surtout avec la crise économique actuelle. En termes de bénéfice on ne gagne pas du tout », a laissé entendre un conducteur qui a requis l’anonymat.

Des craintes partagées

Acteur de la société civile Joe Washington Ebina pense que la privatisation de la route qui côtoie parfois le chemin de fer ne profite pas aux Congolais aux revenus moyens. « Nous pensons une fois de plus que les populations congolaises vont subir le coût des taxes. Une fois de plus c’est une décision qui est prise sans elles parce qu’elles n’ont pas d’argent pour pouvoir circuler d’un endroit à l’autre », a-t-il fait observer.

Un avis partagé par Mermans Babounga qui dirige une association de défense des droits des consommateurs. « Ce que nous craignons au final, c’est l’augmentation des prix des produits alimentaires parce que le chapitre transport impacte gravement sur les prix des denrées alimentaires. Et, lorsqu’on augmente encore le péage, ça va être le pire. La conséquence est que sur le marché les prix vont galoper alors que nous sommes en crise. C’est incompréhensible pour nous », s’est indigné Babounga.

Longue de plus de 500 kilomètres, la RN1 fait jonction à la RN2 qui, à certains endroits, n’existe plus que de nom, car devenu un véritable bourbier. Le gouvernement se propose de la réhabiliter et de la mettre également en concession prochainement.

Congo: la route Londéla-Kayes enclavée

Impossible pour les habitants de cette localité d’écouler leur production agricole, de s’approvisionner en denrées de première nécessité à Dolisie ou d’évacuer un malade en urgence.

Cela fait « dix (10) ans » que les populations de Londéla-Kayes lancent des cris de détresse aux autorités congolaises dans l’espoir que l’état de leur route principale soit revu.

Pour ces populations, se rendre à Dolisie ou y acheminer leur production vivrière et en rapporter l’essentiel de ce qui sied à leurs besoins vitaux, relève d’un parcours de combattant.

La route, seul moyen de déplacement n’est en réalité qu’un tracé sans commodités de roulement. L’emprunter est d’une véritable odyssée, tant les péripéties relèvent des films d’aventures depuis, rangés aux oubliettes. Les risques d’accidents sont permanents et la saison des pluies rend les conditions de plus en plus difficiles. Pourtant, il faut partir. Il faut oser. La survie est à ce prix.

Inscrit dans un budget CEMAC depuis longtemps, la réhabilitation de la route Kimongo-Dolisie-Londéla-Kayes sera d’un grand soulagement pour ces populations.

Congo : vers la hausse des tarifs de péage

Le groupement CCSEC – EGIS, en charge de l’exploitation des routes nationales (RN) 1 et 2 vient de faire les propositions pour la nouvelle tarification.

Les taxis, les minis bus, les véhicules 4×4, les autobus, les camion solo et grumiers verront la tarification des péages augmenter dans les prochains jours. Il faut dire que le concessionnaire en charge mène depuis un moment des consultations afin de déterminer la nouvelle grille tarifaire. La nouvelle disposition concerne la concession de la RN1 (Pointe-Noire – Brazzaville, la RN1 bis (Mindouli, Kinkala – Makana) et la RN2 (carrefour Yié – Ouesso).

A en croire les sources bien introduites, le groupement CCSEC – EGIS propose pour les taxis 1500 F CFA ; mini bus 3000F ; véhicule 4×4 6 000F ; autobus 7 000 F ; camion solo 10 000 F ; semi-remorques et grumiers 40 000 F CFA. Des propositions que l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) dénonce déjà !

Selon Mermans Babounga Ngondo ces tarifs provoqueront systématiquement une flambée des prix. « Nous félicitons le concessionnaire d’avoir engagé les consultations (…). Cependant, l’O2CD émet de sérieuses inquiétudes sur les risques d’inflation générés par l’entrée en vigueur de ces tarifs sur les billets de transport et les denrées alimentaires » a-t-il prévenu. L’Observatoire congolais des droits des consommateurs a exhorté le concessionnaire à impliquer toutes les parties concernées avant la transmission de la grille retenue à l’autorité concédante, en l’occurrence le ministre de tutelle.

 

Congo : neuf entreprises en lice pour les travaux de réaménagement du réseau routier

Le dépouillement des offres s’est tenu ce 9 août au siège du ministère des Travaux publics et de l’entretien routier en présence du ministre de tutelle.

Le ministre Emile Ouosso a supervisé ce 9 août dans les locaux de son ministère les travaux de l’étude des offres pour le réaménagement du réseau routier au Congo. A en croire une source digne de foi, neuf entreprises ont soumissionné à cette offre.

Il s’agit de la SNGC, Sotrane, Alphonso 1er, Confiance IV, Nocotec, SPI, IATPC, Groupe Congo Action et Guang Fa. Le montant de l’offre relatif au premier lot varie de 39,5 à 49,5 millions de FCFA ; pour le deuxième lot de 60,2 à 124,2 millions de FCFA ; le troisième lot de 48,6 à 119,4 millions de FCFA ; le quatrième lot de 73,4 à 74,9 millions de FCFA ; le cinquième lot 148,6 millions de FCFA et le sixième lot 98,1 millions de FCFA.

Rappelons que les travaux concernent six tronçons, notamment la route Pointe-Noire Madingou-Kayes-Tandou-Youmbi (département du Kouilou) ; Bouansa-Mouyondzi ( Bouenza) ; Owando-Makoua-Mambili-Ouesso ( Cuvette et Sangha) ;  Makoua- Etoumbi ( Cuvette et Cuvette ouest) ;  Owando-Ngoko-Kenvouomo (Cuvette et Cuvette ouest) ;  Dongou-Bouey-Bouey (Likouala).

 

Le mauvais état des routes à Pointe Noire inquiète les populations

Circuler sur certains axes à Pointe Noire est devenu tant pour les automobilistes que pour les piétons un parcours de combattant. Une situation qui inquiète chaque jour…

La dégradation des routes à Pointe Noire la capitale économique du Congo prend chaque jour un peu plus d’ampleur, rendant la vie dure aux habitants. A en croire un expert exerçant dans le secteur des ponts et chaussées, cela est principalement dû à l’état de vétusté de ces routes, du manque de canalisation et d’entretien. Il appelle d’ailleurs à l’intervention rapide de l’Etat afin de limiter la facture de la réfection.

La situation est devenu un véritable boulet pour les populations qui ont de plus en plus du mal à circuler pour vaquer à leurs occupations. Les automobilistes qui subissent le plus sont confrontés au quotidien aux difficultés de la conduite. Ils ne cessent de demander aux autorités compétentes de résoudre ce problème qui les empêche de travailler efficacement.

Certains n’hésitent pas à pointer du doigt comme conséquences les accidents ainsi que les embouteillages que cela cause à Pointe Noire.  Sur l’avenue Marien-Ngouabi, par exemple, une grande partie du goudron s’est décapée sur une longueur de plus de vingt mètres, entre l’arrêt de bus 501 et la station-service X-oil, causant souvent un grand embouteillage.

Pourtant, on se souvient qu’en 2014, face à cette même situation, le président Denis Sassou Nguesso avait débloqué un budget de 20 milliards de Francs CFA pour le Ministère de l’Aménagement du territoire chargé des Grands travaux afin de solutionner le problème. Visiblement, rien ne semble décoller…

Congo : La nationale 1 dangereusement menacée par un ravin

Le ministre Émile Ouosso a effectué une descente d’inspection sur la «route lourde Brazzaville-Pointe-Noire » menacée par un ravin afin de prendre connaissance de la gravité de la situation.

Le ministre de l’Équipement et de l’entretien routier était ce 4 juin à Malélé pour une visite d’inspection de la nationale 1 fortement en danger. Il faut dire que la «route lourde Brazzaville-Pointe-Noire»,  à quelques encablures du village Malélé dans le Mayombe est dangereusement menacée par un ravin, d’ou l’urgence d’une intervention.

Le premier constat est clair, les ouvrages de canalisation des eaux de ruissellement ont été arrachés par la furie des eaux de pluie. Une déconvenue qui remet en cause la réalisation des travaux qui ont été effectué sur cette route pourtant capitale pour la bonne santé de l’économie. Il faudra plus que jamais tenir compte de la structure géologique des sols ainsi que du relief lors des prochains travaux.

Face à la crise économique qui appauvrit chaque jour les caisses de l’Etat, les travaux ne peuvent pas commencer immédiatement. Les pouvoirs publics ont dans un premier temps sollicité l’apport des exploitants forestiers afin d’effectuer des remblaies devant dans un premier temps préserver la structure de roulement de l’action du ravinement, avant que des travaux plus pointus ne soient engagés par les «Grands travaux».

 

La route reliant Brazzaville à N’Djamena va bientôt voir le jour

Ce projet de 1 200 Km a été examiné, le 8 mai à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD).

La route reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) passera par la République Démocratique du Congo, le projet a été pensé dans le  cadre de l’intégration sous-régionale. A en croire les résolutions des échanges entre le le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD), cette route sera appelée « Corridor treize ».

L’autre point à l’ordre du jour était le projet de construction du pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées du monde. Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo ont décidé de confier la suite du projet au fonds Africa 50 qui est un fonds stratégique pour l’Afrique. Notons que pour financer l’étude de ce projet, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur de 5 millions d’UC soit environ 8 millions USD.

La délégation congolaise était composée des ministres de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, des Finances, Calixte Nganongo, du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babackas, de l’Equipement et l’Entretien routier, Emile Ouosso, des Transports et de l’Aviation civile, Philippe Dimou. La délégation de la BAD quant à elle était conduite par Jean Kizito Kabanguka.

Pool : réouverture des routes

Fermé pendant près de deux ans, du fait de l’insécurité, le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation.

La Commission ad hoc mixte paritaire de l’accord du 23 décembre 2017 a amorcé, le week-end dernier, la réouverture des voies dans le département du Pool. Une action qui a redonné du sourire à la population locale qui tire son bénéfice de la vente des produits agricoles. L’acte fait partie des termes de cet accord entre le gouvernement et les représentants du pasteur Ntoumi, visant le retour définitif à la paix dans cette partie du pays.

Pour l’heure, seul le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation. Bassin de production non négligeable, la relance du trafic sur cette dorsale permettra aux riverains, meurtris depuis deux ans, de retrouver leurs équilibres économiques à travers la vente de divers produits agricoles.

« Vive la paix, nous sommes contents de la réouverture de cette voie. Cela nous permettra, comme d’habitude, de vendre facilement nos produits agricoles et de bien vivre. Si le gouvernement pouvait nous rouvrir également la voie ferrée dans les prochains jours, cela nous avantagerait », a souhaité maman Louise, une vieille dame rencontrée à Missafou, un village centre qui abrite également une gare ferroviaire.

« J’ai un grand verger, à pareil moment, je devais vendre beaucoup de filets de safous et d’autres fruits. La dernière fois, j’ai cultivé une importante bananeraie, hélas ! depuis que nous sommes en conflit, toute la production ne fait que pourrir. La guerre n’est pas bonne. Dieu merci que cette route soit rouverte à la circulation ! », a déclaré, pour sa part, le vieux André, en liesse totale à l’arrivée du cortège dans son village situé au sortir de la forêt de Bangou.

Il faut dire que le Pool fait partie des départements du Congo qui produisent en grande quantité et alimentent Brazzaville en produits agricoles. En temps de paix, la population située le long des routes et du chemin de fer vend un peu de tout. Elle commercialise de jour comme de nuit du foufou, du manioc, des légumes, des fruits et bien d’autres produits agricoles, mais aussi du charbon et du bois de chauffe, grâce auxquels elle vit au quotidien.

La route étant un facteur de développement, la réouverture des voies dans cette contrée est un signal fort mais aussi l’espérance d’une nouvelle vie.