Coupe du Congo de football : les demi-finales programmées pour le 26 juillet

Les Diables noirs affronteront, au stade Alphonse-Massamba-Débat, l’Athlétic club Léopards de Dolisie en match aller pendant que l’autre rencontre mettra aux prises, le même jour, à Pointe-Noire, La Mancha à l’As Otoho.

Les Diables noirs ont dominé, le 15 juillet, au stade Alphonse-Massamba-Débat, l’AS Cheminots sur un score de 2-1 lors de la manche retour. Au match aller, les deux formations avaient fait jeu égal 0-0. Ils rejoignent les Léopards de Dolisie qui avaient éliminé, le 12 juillet à Madingou, le Club athlétique renaissance aiglons 2-0 après un nul blanc à Brazzaville. Les deux équipes vont se croiser en demi-finale dans un match qui pourrait prendre les allures d’une revanche pour les Léopards.

Après s’être inclinés lourdement 0-6 à Brazzaville lors de la 18e journée, les Fauves du Niari auront à cœur l’envie de confirmer que cette débâcle n’était qu’un incident de parcours.  Sur le papier, les jaune et noir partent avec les faveurs des pronostics. Les résultats des deux dernières confrontations au championnat plaident en faveur des Diablotins qui collectionnent deux victoires sur deux.  Ce n’est pas pourtant la première fois que les deux équipes se retrouvent à cette étape de la compétition.

En 2014, les Diables noirs avaient éliminé l’AC Léopards en demi-finale (1-0 à Brazzaville puis 1-1 à Dolisie). Outre les demi-finales, les deux formations ont été les plus régulières dans les finales de la Coupe du Congo. Elles se sont affrontées à quatre reprises avec pour bilan deux victoires partout (2012 et 2015 pour les Diables noirs puis 2011 et 2013 pour les Fauves du Niari).

L’autre demi-finale opposera, au Complexe sportif de Pointe-Noire, La Mancha à l’AS Otoho.  C’est la première fois que les deux équipes se croisent à cette étape de la compétition.  La Mancha a éliminé l’Etoile du Congo après avoir arraché un nul de 2-2, le dimanche au stade Alphonse-Massamba-Débat. Au match aller disputé à Pointe-Noire, les Stelliens avaient courbé l’échine 1-2. L’As Otoho a validé sa qualification devant l’Interclub en le dominant à Brazzaville 3-0. À l’aller, le score était de 3-1 en faveur de l’AS Otoho.

Les matches retour des demi-finales de la Coupe du Congo se joueront le 5 août.

La DGSP remporte le titre de champion de Brazzaville

Avec leurs six médailles d’or, les boxeurs du club de la sécurité présidentielle ont dominé les championnats départementaux qui se sont disputés du 9 au 13 juillet, au gymnase Henri-Elendé, devant l’Interclub et Dynamique.

La Ligue de Boxe de Brazzaville avait fait de la relance des compétitions l’une de ses priorités. Maintenant, elle peut s’estimer heureuse d’avoir amené le bateau à bon port.  Au terme de cinq jours de compétition, elle a consacré quinze boxeurs champions de Brazzaville dans leur catégorie respective.

Les boxeurs de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) ont été les meilleurs puisqu’ils ont été les seuls à gagner six médailles d’or, une d’argent et une de bronze. Ils sont suivis par ceux d’Interclub qui ont remporté deux médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze. Le club Dynamique complète le podium avec deux médailles d’or et un d’argent. Le club Mangouélé a échoué au pied du podium avec deux médailles d’or devant les Lionceaux une médaille d’or, deux d’argent et cinq de bronze.  EPB, Kassombo et Maxi ont complété la liste des clubs ayant gagné au moins une médaille d’or sans pouvoir occuper le meilleur rang.

À l’issue de la compétition, Elias Mfoudi, le président de la Ligue de Brazzaville, a défini les priorités. « Nous avons une projection. Nous devons aller à Pointe-Noire pour participer à une compétition inter-ligues. C’était prévu au mois de juillet. Le championnat de Pointe-Noire se tiendra d’ici à deux semaines. Nous attendons qu’il qualifie aussi les boxeurs comme nous l’avons fait. A partir de là, nous irons à Pointe-Noire pour affronter ceux de là-bas », a souligné le président de la Ligue, avant de révéler que sa structure a l’ambition d’organiser la coupe de Brazzaville, le 3 octobre, jour de l’anniversaire de cette ville.

Un congolais à la tête du nouveau bureau de la société africaine d’hématologie

Le Pr Alexis Eliras Dokékias a été désigné le 14 juillet dernier, à l’issue de la clôture du neuvième congrès africain sur la pathologie, à Brazzaville.

C’est décidé, le Pr Alexis Eliras Dokékias est le nouveau président de la société africaine d’hématologie. Il pilotera pendant deux ans la communauté scientifique africaine avec la collaboration des autres membres du bureau. « Nos collègues africains nous ont fait confiance, parce que nous sommes humbles serviteurs. Nous sommes prêts à nous engager pour le développement d’hématologie africaine », a assuré le nouveau président de la Société africaine d’hématologie.

Les assises de Brazzaville avaient pour objectif entre autres de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des affections hématologiques en Afrique noire ; de créer un cadre de concertation regroupant les Francophones et les Anglophones dans le diagnostic et la prise en charge des maladies du sang.

Ils sont venus de plusieurs pays notamment de France, de l’Inde, des Etats-Unis et de plusieurs pays africains prendre part aux travaux de la société africaine d’hématologie. Au cours des travaux, la communauté des médecins a fait le point sur les avancées et les perspectives dans la lutte contre la drépanocytose. Des groupes de travail ont été créés au sein de la Société africaine d’hématologie (la drépanocytose, le traitement du cancer du sang et les maladies hémorragiques).

« Ces groupes ont été constitués pour que, désormais, nous fassions des travaux d’intérêt commun. Dans les années prochaines, on pourra évaluer ce qui a été fait et ce qu’il faut faire pour améliorer notre stratégie de prise en charge des maladies du sang », a expliqué Eliras Dokékias.

Pendant leur mandat, le nouveau bureau travaillera en collaboration avec leurs homologues de la Société d’hématologie et d’oncologie anglophone. Objectif de cette collaboration, aboutir à une société unifiée qui sera créée l’an prochain, au Ghana.

« À partir d’août 2019, une société africaine d’hématologie commune verra le jour. Il n’y aura plus d’Anglophones ni de Francophones. Nous préparons cette transition pour la mise en place d’une société africaine commune afin d’attirer les bailleurs de fonds des sociétés extérieures », a précisé le nouveau président.

En marge des travaux, l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, marraine de la lutte contre la drépanocytose, a échangé avec le professeur d’hématologie, Nosa  Bazuaye, du Nigeria. Les deux personnalités ont évoqué la possibilité de s’inscrire dans un projet de greffe de moelle osseuse pour la drépanocytose au Congo.

Signalons qu’au Nigeria, le Pr Nosa  Bazuaye a réalisé les premiers greffes de la drépanocytose. Sept patients qui au départ présentaient des traits drépanocytaires totaux sont devenus des patients normaux, avec la disparition du gène S.

Antoinette Sassou N’Guesso s’est entretenue également avec le Dr Shishir Seth de l’Inde sur la possibilité de former, à partir d’octobre prochain, les spécialistes africains dont les Congolais dans la chirurgie plastique, orthopédique, cardiaque, etc. Ces formations dureront quatre à six semaines.

Pour la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, les défis du neuvième congrès africain d’hématologie ont été à la hauteur des thèmes abordés portant sur la drépanocytose, les cancers du sang, l’hémophilie et la sécurité transfusionnelle. Elle pense qu’il est important que les chercheurs, les professionnels de la santé travaillent à renforcer l’union et la cohésion.

« La barrière linguistique ne peut constituer un frein à l’unité de la recherche et de l’innovation scientifique. Nous, autorités sanitaires, espérons qu’à l’orée de l’année 2020, l’Afrique aura une seule société savante d’hématologie, unifiée et que les chercheurs dans ce domaine pourront ensemble élaborer, tester et exécuter des stratégies communes dans le diagnostic et les soins en hématologie et oncologie », a souhaité la ministre de la Santé, dans son mot de clôture des travaux.

Nouvelle loi sur le foncier : Pierre Mabiala fixe donne des instructions

Le ministre des Affaires foncières et du domaine public a demandé à ses collaborateurs d’appliquer à la lettre les orientations de la nouvelle réglementation sur l’occupation des terres.

Lors d’une réunion qu’il a présidée le 14 juillet, à Brazzaville, le ministre des Affaires foncières et du domaine public a été strict à l’endroit des directeurs départementaux du cadastre et du domaine de l’Etat, les instruisant d’appliquer à la lettre les orientations contenues dans la nouvelle réglementation sur l’occupation des terres, sous peine de sanctions disciplinaires sévères.

Dans son mot introductif, Pierre Mabiala a rappelé à ses collaborateurs que la nouvelle loi portant acquisition et occupation des terres et terrains en République du Congo a été promulguée le 13 juin par le chef de l’Etat. Ce texte a été initié, a-t-il renchéri, dans le but de promouvoir la bonne gouvernance du secteur foncier dans le pays afin d’en faire une véritable niche d’opportunités capables de renflouer les caisses de l’Etat.

Aussi, le ministre des Affaires foncières s’est fait le devoir de leur expliquer, volet par volet, le contenu de ce document afin que les directeurs départementaux, principaux acteurs sur le terrain, en assimilent le contenu et soient à même de l’interpréter et l’appliquer avec professionnalisme.

Abordant le fond de cette loi, Pierre Mabiala leur a fait savoir que celle-ci classifie désormais les terres en quatre catégories.

Il s’agit des terres du domaine rural de l’Etat ; des terres coutumières ; des terres et terrains ainsi que des terres et terrains périurbains. Il leur a indiqué que dans la notification, les terres rurales sont immatriculées au nom de l’Etat qui en assure la gestion.

Les terres coutumières, quant à elles, sont contraintes à l’authenticité par un arrêté ministériel. Le ministre a souligné que leur reconnaissance se fait par la commission nationale de reconnaissance des terres coutumières, assortie d’un procès-verbal.

En ce qui concerne le droit de propriété foncière, a-t-il poursuivi, cette loi dispose que ce droit confère au titulaire des terres la possibilité de disposer des espaces des terres ou des terrains de la manière absolue, à condition qu’il n’en fasse pas mauvais usage.

Ce droit est reconnu aux personnes physiques et morales de droit privé mais ne concerne que sur le sol. Les ressources naturelles du sol et du sous-sol étant la propriété exclusive de l’Etat.

Deux catégories d’occupants des terres

Parlant des occupants des terrains, le ministre Mabiala a rappelé qu’il existe désormais deux catégories d’occupants, à savoir l’occupant foncier illégal et l’occupant foncier précaire.

L’occupant illégal est celui qui dispose d’un patrimoine sans titre foncier ni précaire de propriété définitif.

L’occupant foncier précaire, par contre, dispose, quant à lui, d’un titre de propriété précaire, tels que permis d’occuper, contrat de cession ou arrêté de reconnaissance des terres coutumières. Il n’a pas de titre foncier.

Par contre, la nouvelle loi proscrit formellement toute acquisition des terres du domaine rural et coutumier par une personne étrangère établie au Congo. Seuls les ressortissants des pays qui ont autorisé aux résidents congolais d’acquérir des terres ou terrains sur leurs sols peuvent bénéficier des terres aux Congo.

Après avoir expliqué le contenu de cette loi, Pierre Mabiala a instruit ses collaborateurs à en faire large écho dans leurs zones d’intervention, surtout à l’appliquer de manière ferme. Il a promis de sanctionner, sans complaisance, tous les contrevenants.

« Nous devons assainir le domaine foncier pour attirer les investisseurs. Celui qui osera ramer à contre-courant de ces orientations sera immédiatement sanctionné, jusqu’à être emprisonné », a-t-il martelé, précisant que les occupants illégaux des terres et terrains courent aussi le même risque.

CIRGL : Jean-Claude Gakosso appelle le personnel au travail

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger s’est exprimé au cours de son séjour du 11 au 13 juillet, à Bujumbura, au Burundi.

Du 11 au 13 juillet, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger a séjourné, à Bujumbura, au Burundi. Jean-Claude Gakosso a exhorté le personnel de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a plus de travail.

« Je suis venu vous apporter le réconfort des chefs d’Etat de notre organisation à commencer par le président Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de notre organisation », a déclaré Jean-Claude Gakosso.

Le chef de la diplomatie congolaise entend, avec le secrétaire exécutif de la CIRGL, initier une tournée auprès des chefs de l’organisation sous- régionale pour les encourager à lui apporter leur soutien financier. « Je pense que la CIRGL a touché le fond, elle ne peut que remonter. Il n’y a pas de raison de sombrer dans le pessimisme », a dit Jean Claude Gakosso.

Envoyé spécial du chef de l’Etat congolais, le ministre des Affaires étrangères et des Congolais de l’étranger a eu des entretiens avec le président Pierre Nkurunziza ainsi qu’avec son homologue burundais, Ezéchiel Nibigira. Il a souligné les potentialités de la région, avant d’inviter le personnel de la CIRGL à l’optimisme.

« Nous sommes l’une des régions les plus riches du continent, je dirai même du monde. Et ce sont les richesses du sous-sol qui permettent le développement », a-t-il signifié.

Mais, a poursuivi Jean Claude Gakosso, « il y a une richesse qui manque à la sous-région.  Cette richesse c’est la paix. La paix n’a pas de prix, elle n’a pas d’alternance. La paix est la condition sine qua non pour aller au développement ».

Profitant de son séjour dans la capitale burundaise, le ministre congolais en charge des Affaires étrangères a visité le siège de la CIRGL.

Le 21 juillet prochain, Brazzaville, abritera le 21 juillet une réunion ministérielle de la CIRGL.

 

Brazzaville : fermeture des dépôts pharmaceutiques illégaux

A travers une opération qui s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la vente illicite des médicaments de la rue.

Les vendeurs des produits contrefaits des différents marchés de la ville capitale ont été surpris, le 9 juillet, dans les premières heures de la matinée, par l’opération menée par les services de la sécurité publique, en collaboration avec le ministère de la Santé publique.

L’opération s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la vente illicite des médicaments de la rue, menées depuis des années par le ministère de la Santé et de la population, en partenariat avec l’Ordre des pharmaciens du Congo et le Syndicat national des pharmaciens du Congo.

Quelques vendeurs interrogés dans plusieurs sites où s’exerce l’activité ont indiqué que cette fois-ci, ils ont été surpris par l’opération dès 4 h du matin pour les uns et 5 h pour les autres. Les tables vides, les commerçants ont été plongés dans un grand désarroi.

Selon eux, aucun commerçant n’a eu la possibilité de sauver ses produits. Les services de la sécurité publique chargés de mener cette opération de destruction avaient déjà quadrillé les lieux. « Au moment où je vous parle, je ne sais quoi faire, parce que ma marchandise a une valeur de deux millions de FCFA. Je suis locataire, marié et père de deux enfants. Que deviendrais-je après tout ceci ? Je vois que l’Etat me renvoie chez mes parents avec cette charge ou dans la rue pour faire le banditisme », a indiqué l’un d’eux.

Une autre a ajouté: « Nous étions surpris hier par le mouvement des policiers autour de 4 h du matin. Nous avons tout perdu car la police passait dans chaque dépôt où elle a ramassé tous nos médicaments. La majorité d’entre nous ne dépend que de cette activité. Certains ont perdu la marchandise de six millions, d’autres de neuf millions de francs CFA ».

Ils ont, en outre, expliqué qu’après cette opération, certains d’entre eux se sont retrouvés à l’hôpital suite à des crises puisqu’ils ne vivaient que de ce commerce qui leur permettait de prendre en charge leur famille. « Nous ne vendons pas de faux médicaments, je suis prêt à me justifier partout parce que ce ne sont pas que des produits indiens ou nigérians mais aussi des produits français qui sont vendus dans les pharmacies. Parmi les vendeurs de ces médicaments, d’autres ont fait des études en pharmacie et en médecine », a déclaré un commerçant.

Pour les usagers de ces produits illicites vendus à ciel ouvert, l’opération menée n’inquiète pas seulement les vendeurs. Elle a des conséquences néfastes sur la vie de la population qui s’en procurait à bas prix.

Elle constitue également un manque à gagner pour certaines administrations, notamment la mairie, les Impôts et les services de commerce. Ils ont estimé que ces administrations seront pénalisées dans la collecte des recettes publiques. Du côté du ministère de la Santé et de la population, aucune autorité compétente n’a voulu donner des éclaircissements sur l’évolution de cette opération de police menée discrètement.

La Fondation perspectives d’avenir crée un espace de réflexion

C’était vendredi 06 juillet à Brazzaville, avec pour thème : « Capital humain et construction de l’émergence au Congo : état des lieux, défis et perspectives à la lumière des expériences d’ailleurs ».

L’ONG présidée par Denis Christel Sassou N’Guesso a lancé le 6 juillet à Brazzaville, les activités de son « Think Tank HorizonS ».  C’était au cours de la première session placée sur le thème « Capital humain et construction de l’émergence au Congo : état des lieux, défis et perspectives à la lumière des expériences d’ailleurs ».

Le Think Tank ou cercle de réflexion HorizonS de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) se veut être une plate-forme et un lieu de rencontres, d’échanges et de production d’idées. Ouvert aux Congolais et étrangers désireux de contribuer à la compréhension des défis de développement social, économique et politique du pays, il permettra, à en croire ses initiateurs, aux chercheurs, étudiants, professionnels, praticiens, décideurs et acteurs de discuter, débattre, surmonter leurs contradictions.

Selon le directeur exécutif de la FPA, Roch Abraham Okoko Esseau, le lancement de cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cinquième axe du Plan stratégique 2014-2024 de cette ONG, notamment celui lié à la réflexion et le plaidoyer. « Avec ce Think Tank, nous avons désormais entre nos mains un outil durable de réflexion, d’émancipation et de promotion sociale. Sa mise en place va nous permettre de réfléchir à toutes les questions liées à notre quête d’émergence et du développement, à notre modèle social, à notre vision du vivre ensemble dans l’espace national et à notre rapport à la chose publique », a-t-il déclaré.

En effet, cette initiative développée par cette ONG permettra également de réfléchir à la meilleure manière d’affronter les défis de développement auxquels le Congo fait face. Il s’agit notamment du chômage, de la diversification de l’économie, de la croissance lente ou non inclusive ainsi que des questions du genre et le développement d’une société divisée. « Le Congo, plus que jamais, a besoin de favoriser la génération et la confrontation d’idées pour façonner son destin. L’objectif est donc de favoriser le remue-ménage afin que notre pays acquiert pleinement la maîtrise de son parcours vers son émergence et son développement. Les activités du Think Tank que nous lançons aujourd’hui doivent s’inscrire dans une ambition prospective au service du progrès social et de la transformation du Congo », a poursuivi Abraham Okoko Esseau.

« Faire de Brazzaville une destinée prisée pour la réflexion »

D’après lui, la FPA a besoin de toutes les sensibilités pour voir le Congo, dans sa diversité, assurer la cohésion sociale dans le contexte particulier auquel il est confronté. Ainsi, à travers ce projet, cette organisation de la société civile aura pour partenaires privilégiés des universités publiques et privées. Le but étant de construire un riche partenariat avec les acteurs de l’enseignement supérieur pour développer les activités du Think Tank. Rappelant l’expérience d’autres pays, le directeur exécutif de la FPA a annoncé que, outre des conférences périodiques, le Think Tank créera des ateliers et pourrait organiser des rencontres à vocation internationale sur des questions stratégiques de grande importance.

« Nous espérons que dans les années à venir, notre Think Tank pourra faire de Brazzaville aussi une destinée prisée pour la réflexion autour des questions stratégiques importantes. En dehors du thème qui est lancé aujourd’hui, la question de la sortie de la crise économique fera aussi l’objet des réflexions du Think Tank », a-t-il annoncé, précisant que la création de Think Tank HorizonS permet à la fondation de rendre plus visible l’un de ses cinq secteurs d’activités.

Présidant la cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a salué le choix de la thématique de la FPA qui rejoint celui du gouvernement ayant décidé de faire de la question du capital humain, la priorité du Plan national de développement pour les cinq prochaines années. « Je salue la mise en place du Think Tank. Il est temps que la nation s’approprie ce débat, qu’elle se mobilise, que la société civile s’organise, que les sociétés savantes prennent leur responsabilité pour que les Think Tank émergent et soient les bouillons de culture et de réflexion pour alimenter les décisions des gouvernants. Bravo à la FPA », a-t-il souligné.

Notons que le lancement des activités de Think Tank HorizonS a été, entre autres, marqué par la leçon inaugurale du conseiller spécial du chef de l’Etat en charge des questions d’éducation, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Louis Bakabadio. Celle-ci a porté sur « Le rôle et l’importance d’un Think Tank dans la construction de l’émergence ».

Brazzaville : l’UE a son nouveau siège

Inauguré jeudi 05 juillet par le premier ministre, Clément Mouamba, le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne à Brazzaville a coûté 2,5 milliards de FCFA.

Lancés le 16 mai 2016, le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne (UE) a coûté 2,5 milliards FCFA.  Les travaux de cette structure ont été réalisés sous la supervision technique de l’entreprise COEM et ont mobilisé près de 80 ouvriers. La cérémonie d’inauguration a eu lieu jeudi à Brazzaville, en présence du Premier ministre congolais, Clément Mouamba, et du directeur général de l’UE pour l’Afrique, Koen Vervaecke.

« Cet ouvrage est construit sur une superficie totale de 2,797 m2. Il est doté d’un bâtiment de 1295 m2 qui abrite 28 bureaux, dont deux salles de réunions, une cafétéria, une salle de conférence, une grande et une petite terrasse, un patio et un parking », a indiqué l’ambassadeur représentante de l’Union Européenne au Congo, Mme Saskia De Lang.

Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Ange Wlifred Bilinga, qui a parlé au nom du gouvernement, a salué les bonnes relations de coopération qui existent entre le Congo et l’UE.

« Je souhaite que l’inauguration du nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne au Congo puisse traduire la volonté de l’union d’aller de l’avant dans la restructuration de son partenariat avec notre pays, notamment la négociation des Accords de Partenariat Economique (APE) », a dit le ministre de la Justice.

Extra-Musica fête 25 ans d’existence

L’événement qui s’est déroulé samedi 30 juin au Palais des Congrès et à mobiliser des milliers fans.

Le 30 juin, Extra-Musica a célébré ces 25 années d’existence au Palais des Congrès de Brazzaville. Occasion pour ce célèbre groupe congolais de passer en revue tout son répertoire. Le leader Roga Roga a invité les mélomanes à partager ces moments de joies avec le groupe.

Extra-Musica a communié avec ses milliers de fans décidé de marquer un temps d’arrêt. Le groupe va ainsi passer en revue son répertoire de musical. Selon certaines sources, les billets d’entrée se sont vendus comme des petits pains et le Palais des Congrès de Brazzaville était plein à craquer.

Cette célébration a commencé selon le leader du groupe en Afrique de l’Ouest. En suite en France où Extra-Musica mobiliser le maximum de fans.

. En rappel Extra-Musica est composé de Roga-Roga, Guy Guy Fall, Espé Bass, Ramatoulaye, Regis Touba, Durel Louemba, Quentin Moyascko.

Congo : les entrepreneurs partagent leur expérience

La plate-forme Oukaley a organisé une causerie débat entre les entrepreneurs et les porteurs de projets d’entreprise, le 27 juin à Brazzaville.

Mercredi 27 juin à Brazzaville, les entrepreneurs et les porteurs de projets d’entreprise, se sont regroupés autour d’une table. C’était au cours d’une causerie débat organisé par la plateforme Oukaley, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises.

Occasion pour les participants d’échanger avec les entrepreneurs expérimentés et représentants des grandes entreprises évoluant au Congo. Les thèmes développés ont fait l’objet de panels, notamment le développement des compétences pour l’employabilité, la formation qualifiante et certifiante, de l’incubateur des start-ups aux notions de leadership.

Les participants à cette causerie ont par ailleurs, soulevés des difficultés liées à la création d’entreprise, les initiatives en cours au ministère des Petites et moyennes entreprises, le système de l’Ohada, les payements des taxes et des services publics ont été aussi évoqués.

Le directeur de l’Agence congolaise de la création d’entreprise a indiqué que le gouvernement met en place, de façon progressive, plusieurs réformes afin d’améliorer le climat d’affaires dans le pays. « Ces réformes faciliteront la création et la gestion des entreprises. Mais pour une bonne exécution de ces réformes, les Congolais en général et les entrepreneurs en particulier doivent changer leur manière de faire. Ils devraient miser sur le travail au lieu de passer le temps à chercher les circuits de faciliter ou de falsification des documents » a-t-il lancé.

Brazzaville abritera le forum sur la gouvernance forestière régionale

La rencontre qui se tiendra les 30 et 31 octobre prochain, regroupera des participants venus des centres spécialisés des deux Congo, du Cameroun et du Gabon.

Il sera question au cours de ce forum, d’un moment d’échanges et partage d’expériences entre les intervenants, sur la gouvernance forestière régionale ; l’utilisation des terres et le processus Redd+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) et la foresterie participative.

Près de deux cents participants sont attendus les 30 et 31 juillet à Brazzaville. Ils seront constitués des personnels des pouvoirs publics, de la société civile, du secteur privé, des communautés dépendantes des forêts, des peuples autochtones, de la communauté académique, des partenaires tels que le Projet de renforcement de la gouvernance forestière en Afrique et le Centre international pour le développement et la formation.

Les conclusions de ces assises du projet Observation forestière dans le Bassin du Congo, vont orienter les travaux de la conférence prévue à Bruxelles, un mois plus tard.

Les thématiques qui seront évoquées pendant ces assises s’articuleront autour des : « Processus législatifs en matière forestière dans le Bassin du Congo » ; « Redd+, zéro déforestation, agrobusiness » ; « Synergies entre Flegt, Redd+ et la gouvernance de l’utilisation des terres » ; et « Foresterie participative, régime foncier et droits des peuples ».

La fête de la musique a joué les prolongations à Brazzaville

L’orchestre des Bantous de la capitale ont donné un concert le 24 juin à l’institut français du Congo, dans le cadre de la célébration de la fête internationale de la musique.

Dimanche 24 juin 2018, « Les Bantous de la capitale » ont offert un concert pour le plaisir des amoureux de la musique. L’évènement qui a eu lieu à Brazzaville, s’inscrivait dans le cadre de la fête de la musique qui s’est célébrée le 21 juin dernier.

Cet un orchestre mythique est composé de six auteurs-compositeurs, tous originaires du Congo Brazzaville, revenus du Congo Léopoldville (Kinshasa), où ils évoluaient dans les orchestres OK-Jazz et Rock-A-Mambo.

Ce sont des acteurs majeurs de la création de la rumba congolaise, et du renouveau de la musique cubaine. Dans les années 60, ces artistes ont célébré les indépendances partout en Afrique, avant de participer à de très nombreux concerts en Europe et en Amérique Latine.

C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale, qui ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise. Après maintes séparations et re-formations, le groupe compte encore aujourd’hui dans ses rangs quatre des membres originaux.

Le quartet de doyens que constituent Nino Malapet, Essous Jean Serge, Nkouka Célestin, Edo Nganga, est désormais renforcé par la présence de jeunes et moins jeunes artistes. Plus qu’un groupe, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

Ce groupe musical a mis sur le marché du disque des albums tels que : Makambo mibale ; Rosalie diop ; Greatest Hits 1974-1976 ; Grands Succès, Vol.1 ; Grands Succès, Vol.2 ; Grands Succès, Vol.3 ; Grands Succès, Vol.4 ; Les Bantous De La Capitale 1963 / 1969.

En 2019, ils célèbreront leurs soixante ans d’existence ; célébration pour la préparation de laquelle ils sont en résidence à la Cafet’ de l’Institut Français deux dimanches par mois.

La fête internationale de la musique est une célébration mondiale annuelle fêtée dans plusieurs pays le 21 juin visant d’honorer l’art musical et de présenter et créer l’échange international de la culture musicale entre les différents pays. Elle a lieu précisément, le soir et la nuit au lendemain matin.

Journée de l’enfant africain : les orphelins de Brazzaville initiés aux métiers d’art

A travers des séances d’apprentissage de la peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion, ces jeunes venus de Nkombo et Yamba ngaï, ont célébré l’évènement, le 16 juin.

A l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, les orphelins de la ville de Brazzaville ont été initié aux métiers de l’art. Ces séances d’apprentissages ont eu lieu le 16 juin dernier au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de la capitale congolaise.

La peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion ont constitué les activités qui ont meublé les séances. L’initiative est de l’ONG italienne CPS (Communauté, promotion et développement) en partenariat avec la Casa anonymat, mame di makoua, kizma connection, l’association Amici dei bambini e delle puis l’art kitouari.

« Nous avons voulu mélanger tous ces enfants afin de permettre aux handicapés et aux enfants timides de côtoyer les autres. Les enfants eux-mêmes ont choisi de faire partie de tel ou tel atelier », a signifié Ouieme Sayed, représentante de CPS au Congo.

Pour CPS, l’initiatrice a pour but de réuni plus de quatre-vingts enfants orphelins regroupés en ateliers.

Le projet Adapaev à la rescousse de la vulnérabilité des enfants

Lancé le 15 juin dernier à Brazzaville, c’est une initiative du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper).

Le projet « Appui au développement des actions de prévention et d’assistance aux enfants vulnérables (Adapaev) », a été lancé à Brazzaville le 15 juin 2018. C’est un co-financement de l’Union européenne (UE) et la fondation Apprentis d’Auteuil à hauteur de 348 462 euros.

Adapaev a plusieurs objectifs notamment, permettre aux familles vulnérables de faire face à la pauvreté et subvenir aux besoins de leurs enfants ; participer à l’émancipation économique des familles les plus vulnérables et plus particulièrement des femmes qui élèvent seules leurs enfants. Le projet qui a déjà été mis en œuvre à Brazzaville et à Pointe noire est une initiative du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper). Plus de quarante-cinq familles vulnérables et leurs enfants sont concernés par ce projet.

Parmi les personnalités présentes à cet événement, y était compté le chef de coopération à la délégation de l’UE, Tom Ashwanden. Il a tenu à rappeler ce jour, que le lancement du projet Adapaev coïncide avec la célébration de la Journée de l’enfant africain, qui met cette année un accent sur le droit à la participation des adolescents afin qu’ils soient vus et entendus.

Il a fait un état des lieux de la situation socioéconomique critique dont est victime le Congo actuellement.  Pour lui, la chute du prix du baril a accentué et mis en lumière les lacunes du gouvernement dans la gestion des finances publiques. « Cela a diminué considérablement les recettes de l’Etat et a amoindri ses capacités d’assurer la lourde responsabilité qui est la sienne : veiller sur les plus vulnérables. Déjà vulnérables en temps normal, les enfants en rupture vivent aujourd’hui cette crise encore plus fragilisée », a constaté Tom Ashwanden

Tom Ashwanden a tenu tout aussi à préciser que l’UE a choisi d’appuyer ce programme parce qu’elle prône l’universalité des droits de l’homme et des femmes.

Notons que la cérémonie de lancement a été présidé par le directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Christian Aboké-Ndza. Qui lui a indiqué que la famille était la première cellule de protection de l’enfant, il est de son ressort de veille au développement et au bien-être de celui-ci. Il continue en soulignant que chaque parent a l’obligation d’assurer l’éducation, la scolarisation, la nutrition et la santé de ses enfants. Il a salué le projet Adapaev qui apporte un soutien aux familles par la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus, afin qu’elles puissent prendre soins de leurs enfants et de mieux répondre à leurs besoins.

« Nous restons donc persuadés que ce projet intègre bien les objectifs de la politique nationale d’action sociale. Il contribuera au maintien de la cohésion familiale, à la valorisation du rôle éducatif de la famille et au respect de la responsabilité parentale afin d’assurer l’épanouissement de tous les membres de la famille, en particulier les enfants », espère Christian Aboké-Ndza.

Brazzaville: un concours pour du meilleur reportage sur l’environnement 2018

Ce concours s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Semaine de l’environnement et du développement durable.

La Délégation de l’Union européenne en République du Congo et l’Ambassade de France au Congo organisent, du 15 juin au 31 août 2018, pour les journalistes congolais, un concours du meilleur reportage pour l’environnement, en presse écrite (y compris en ligne), radio et télévision.

Inscrit dans le cadre de la célébration de la Semaine de l’environnement et du développement durable, ce concours vise à récompenser les meilleures productions journalistiques qui traitent des problématiques environnementales.

Ce grand concours s’adresse à vous si la préservation de l’environnement, la lutte contre le changement climatique et les enjeux du développement durable vous interpellent.

Notons que le lauréat bénéficiera d’un stage d’un mois au sein d’une rédaction en France et d’autres supers prix. Pour en savoir plus sur les conditions de participation, veuillez contacter les organisateurs.

Wang Yang attendu à Brazzaville ce lundi 11 juin

Le Président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), sera à Brazzaville dans le cadre de la coopération bilatérale qui existe entre les deux pays.

Wang Yang, est attendu ce lundi 11 juin à Brazzaville. Une visite qui entre en droite ligne de la coopération qui lie le Congo et la Chine. A cet effet, l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Yang a accordé une interview à l’agence de presse Xinhua, où il revient sur les rapports entre son pays et le Congo. Pour lui, la coopération sino-congolaise contribue à la promotion du développement des deux pays et à la construction d’une communauté de destin.

Pour Rappel, en 2016, les chefs d’Etats chinois et congolais ont décidé de hisser leurs relations bilatérales au niveau de partenariat de coopération stratégique global. Le Congo est compté parmi les quatre pays pilotes de la coopération sino-africaine au niveau de la coopération industrielle.

Pour le diplomate chinois, le développement rapide de la coopération entre le Congo et la Chine repose d’abord sur une confiance politique mutuelle. Les deux auraient approfondi leur coopération dans divers domaines sur la base d’une amitié traditionnelle. Sur la scène internationale, les deux pays se comprennent et se soutiennent mutuellement sur des questions concernant leurs intérêts fondamentaux.

Ma Yang a signalé dans cette interview, que les économies chinoise et congolaise sont complémentaires, puisque les deux parties partageaient une vision et des besoins communs en matière de développement. Selon lui, ces dernières années, grâce à l’aide chinoise, de nombreux projets ont été mis en œuvre au Congo, dont l’Hôpital de l’amitié sino-congolaise, la route nationale 1, le complexe sportif de Kintélé, le Pont du 15 Août, etc.

Selon l’ambassadeur, les deux pays ont également approfondi leur coopération dans le secteur financier. Par exemple, une première banque commerciale en coentreprise a été créée par le Congo avec la Chine. Il s’agit de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA), qui est très favorablement accueillie par les Congolais.

En outre, le prochain sommet du Forum de coopération sino-africaine (FCSA) se tiendra à Beijing en septembre. Lors de ce sommet, les chefs d’Etats des deux pays se retrouveront pour définir de nouvelles orientations en faveur de la coopération bilatérale.

Enfin, Ma s’est dit convaincu que grâce au renforcement de la volonté de coopération des deux parties et à la mise en œuvre de projets de coopération, la Chine et le Congo parviendraient à accélérer et approfondir leur coopération, et que cela contribuerait davantage au développement de la coopération sino-africaine.

Le groupe Ndima fête ses quinze ans d’existence

La célébration de l’événement a été marquée par un concert A Cappella donné, la semaine dernière, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville.

Le concert marquant les quinze ans du groupe Ndima s’est déroulé en présence de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Saskia de Lang ; d’Edith Laure Itoua, conseiller du chef de l’Etat congolais en charge du département des Affaires sociales ; du directeur du CCR, Sergey Belyaev, et de la directrice déléguée de l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, Marie Audigier, ainsi que bien d’autres personnalités.

Le spectacle intitulé « Makingo ma beeto baaka », ou « Les voix des femmes baaka » en français, a été marqué par la prestation de cinq musiciens du groupe Ndima en chants A Cappella pendant plus d’une heure. Une manière de mettre en valeur leurs danses et chants polyphoniques méconnus.

Les cinq musiciennes sont passées chacune à tour de rôle pour interpréter des mélopées de la culture Aka, entrecoupées par les explications de l’ethnologue Sorel Eta, responsable de ce groupe, sur les différents chants ou artistes musiciennes. Des interprétations qui ont été vivement applaudies par les spectateurs, intéressés par le chant de la culture Aka.

Ce concert est intervenu après la huitième tournée européenne du groupe. En effet, il venait de participer, du 22 avril au 22 mai, au festival du Chamanisme à Genac en France ; au festival international du chant A cappella à Leipzig, en Allemagne ; et à un concert scolaire à Prilly, en Suisse, ainsi qu’à un vernissage au musée d’ethnographie sur « L’Afrique les religions de l’extase » et une conférence au même endroit sur le fusil nocturne « mobandzi » donnée par l’ethnologue Sorel Eta et David Motambo (Nganga/ Chamane).

Cette huitième tournée européenne a été une véritable aubaine pour l’ethnologue Sorel Eta et le groupe Ndima ( composé des musiciens autochtones) de poursuivre leur idéal, celui de promouvoir et de sauvegarder le patrimoine culturel des peuples autochtones Aka menacés de disparition.

La célébration des quinze ans de ce groupe a coïncidé aussi avec sa prestation à la Semaine culturelle des Aka à l’IFC de Pointe-Noire, du 23 au 30 mai dernier.

A l’issue du concert, l’ambassadeur Saskia de Lang a exprimé sa satisfaction, de même que le conseiller du chef de l’Etat Edith Laure Itoua.

Signalons que bien avant ce spectacle, une exposition sur le patrimoine matériel et photographies des Akas, intitulée « Moaka na ndima » ou « L’Homme et la forêt », a été organisée par l’ethnologue Sorel Eta. Plusieurs objets de la vie quotidienne des peuples Aka ont été exposés. Il s’agit, entre autres, de Ndaba (sagaie harpon) ; Djombi (hache Aka) ; Ngamata (coffret du Nganga) ; Dipombee (gobelet Aka) ; Pendi (panier à miel) ; Eponga (corde végétale) ; Tongo, Elendu ou Elendé et Mbianko (liane à eau) ; Mokengue (hotte pour enfant) ; Essomba (mortier Aka) ; Mokua (pipe en bambou) ; Dikambou (ceinture de portage) ; Toba (filet-bourse) ; Moupana (bâton à fouir).

Le groupe Ndima -littéralement en langue Aka la forêt-, a été créé le 15 janvier 2003 à Nkombola, dans le département de la Likouala, en République du Congo, à l’initiative de Sorel Eta. Il est composé de six membres, tous chanteurs et danseurs.

Les employés de la morgue de Brazzaville entrent en gréve !

Le syndicat des agents municipaux de la morgue de Brazzaville vient d’entrer en grévé. Ces employés réclament 8 mois de salaire impayés !

La crise économique s’intensifie au Congo Brazzaville, les agents municipaux de la morgue de Brazzaville viennent d’entrer à leur tour en gréve. Il faut dire que rien n’a bougé depuis les promesses faites par la tutelle pour mettre un terme à leur premier mouvement d’humeur le 30 mai dernier. Les agents des pompes funèbres et de la morgue municipale de Brazzaville attendent toujours leurs payes. On parle de 8 mois de salaire impayés !

Ils ont d’ailleurs martelé aux responsables municipaux et à la direction des pompes funèbres qu »ils ne lèveront pas leur mouvement de gréve tant que leurs réclamations n’auront pas trouvé des solutions concrètes. Toutefois, même si la morgue municipale n’a pas été fermée, le service minimum consiste exclusivement en la conservation des corps. Les autres tâches mortuaires sont assurées par les familles.

Les corbillards aussi sont à l’arrêt, ce qui oblige les familles endeuillées à solliciter les services des bus de transport urbain pour conduire leurs dépouilles vers la dernière demeure. Précisons enfin que la morgue municipale de Brazzaville est l’une des principales sources de revenus des recettes municipales. Ce qui poussent les syndicats à décrier la mauvaises gestion qui paralyse le payement des salaires des agents de la morgue.

Match de football entre les jeunes de Brazzaville nord à ceux du sud

Une rencontre prévue le 09 juin, en prélude à la commémoration, le 10 juin, de la journée de la concorde nationale.

« Réviser nos erreurs pour mieux avancer », c’est le thème de la commémoration de la journée de la concorde nationale, qui se célébrera le 10 juin 2018. En prélude à cette commémoration, un match de football opposera les jeunes de Brazzaville Nord à ceux du Sud, le 09 juin 2018 à Makélékélé. L’initiative est des associations « Idées et rêves pour la Sangha » (IRS) de Léonidas Mottom Mamoni et le « Mouvement du réveil 2020 » (MR20) de Mac Nsondé.

Pour Léonidas Mottom Mamoni, l’un des organisateurs, l’objectif du match, est de consolider l’unité et la concorde nationales à travers le sport et la culture.  « Les crises politiques que notre pays a connues ces deux décennies ont renforcé la division entre les Congolais. Nous devons faire des efforts pour briser ces barrières ethnolinguistiques qui constituent, entre autres, les freins du développement », a déclaré président de l’IRS.

A la fin de la rencontre, la sélection qui remportera la coupe bénéficiera d’une somme de deux cent mille FCFA et la perdante en aura cent cinquante mille.

Spectacle : one man show à l’IFC

Plusieurs artistes comédiens et musiciens de la Côte d’Ivoire et de la République du Congo, prendront part à cet évènement qui se tiendra le 03 juin à Brazzaville.

L’Institut Français du Congo servira de cadre à un one man show, qui se tiendra le dimanche 03 juin 2018. Des artistes comédiens et musiciens de la côte d’Ivoire et de la République du Congo sont attendu à cet évènement. L’initiative est de la DRTV production avec l’appui de l’entreprise DCH (disti congo holding). Cette première édition est dédiée à la paix en Afrique.

« Il se prépare très bien grâce à l’expérience de notre coordonnateur, Mam Campbell Touré. Tout est mis en œuvre, surtout avec le dispositif technique que l’IFC et d’autres partenaires mettront à notre disposition », a précisé Clever Alain Mpindou.

Sur l’affiche de ce rendez-vous, l’artiste comédien Le Magnifique, de nationalité ivoirienne, il y aura également le collectif Brazza comedy show, l’artiste chanteur de la rumba congolaise Walo Bostino et bien d’autres…

« La musique, sans le rire, n’est rien car, tout ce que les musiciens abordent a toujours trait à la comédie et les comédiens peuvent aussi utiliser les mêmes thèmes que les musiciens, du fait qu’ils ont tous le même objectif, celui d’éduquer la masse en apportant la joie, la distraction, l’évasion, le plaisir », a ajouté Clever Alain Mpindou.

Ce sera l’occasion pour ces acteurs de la culture de véhiculer le message d’une paix durable d’abord, puis d’un espoir. Cette activité pourrait également constitue un véritable brassage culturel entre des artistes ouest-africains et ceux de l’Afrique centrale.

Insertion sociale : les jeunes incités au leadership entrepreneurial

Le consultant et conférencier sur le potentiel humain, Juan Boungou,  a animé, ce 30 mai à Brazzaville, une conférence thématique « Youth champion initiative », autrement dit « initiative des jeunes champions ».

L’objectif visé par l’initiative c’est inspirer et développer une nouvelle génération de jeunes congolais à s’engager dans leur choix, à être créatifs et réalistes pour se prendre en charge.

Subventionnée par l’Institut américain d’éducation internationale et la Fondation Ebina, l’initiative des jeunes champions est placée sous le programme Nunga, en langue nationale kituba, c’est à dire conquérant en français.

« Cette nouvelle génération des jeunes, nous la qualifions de spontanée. Dans une société où l’on n’a plus de modèle, il faut croire à l’énergie créative car un champion est un homme libre qui croit en lui-même. Il n’est que limité par le ciel. Il faut sortir le génie, l’énergie créative », a déclaré Juan Boungou, fondateur du programme Nunga.

Ce programme s’intéresse aux jeunes lycéens de la ville de Brazzaville âgés entre 16 et 20 ans. Ainsi donc, cette rencontre a rassemblé quatorze filles et dix garçons pour se former et s’informer sur le leadership, l’entrepreneuriat et les relations inter-ethniques au Congo.

« Je considère que vous incarnez votre avenir et celui de ce pays où on a besoin de beaucoup de jeunes et de personnes qui sont engagés. Nous précisons que vous avez des responsabilités en tant que personne pour réussir dans ce que vous allez faire. Il est normal qu’en arrivant dans une société, vous améliorez ce que vous y avez trouvé », a indiqué Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina.

Rappelons qu’en novembre 2016, ce même consultant, Juan Boungou, avait animé un séminaire sur le développement personnel et l’autonomisation des jeunes, dans le cadre du programme américain Fulbright. A cette occasion, il invitait les jeunes à être capables de forger leur destin au lieu de continuer à espérer toujours de l’Etat.

Réunion sur les questions de sécurité du 29 mai au 1er juin 2018 à Brazzaville

Brazzaville, la capitale du Congo accueille du 29 mai au 1er juin 46e réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale.

Les membres des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale se réunissent du 29 au 1er juin à Brazzaville pour parler de sécurité. A en croire une source bien introduite, cette rencontre permettra de faire une évaluation critique des défis qui se posent à la paix et à la stabilité, non seulement au niveau régional, mais aussi dans chaque pays membre de l’UNSAC.

Concrètement, il est question pour les participants d’échanger  les informations et les expériences sur ces différentes problématiques en vue d’adopter des recommandations sur des mesures visant à renforcer la confiance et à consolider la paix dans les Etats membres. L’insécurité et la situation humanitaire causée par le groupe terroriste Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, seront aussi au cœur des débats.

Ces sujets seront d’abord discutés par des experts, dont la réunion du 29 au 31 mai qui précédera celle des ministres des Affaires étrangères et autres chefs de délégation qui se tiendra le 1er juin. Cette nouvelle édition de ce conseil de sécurité verra surtout la présence du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, François Lounceny Fall et de celles de plusieurs autres entités onusiennes ainsi que des représentants des organisations sous-régionales, régionales et internationales.

Brazzaville: reprise ce lundi du procès de Jean-Martin Mbemba

Le procès de l’ancien ministre d’Etat congolais, reprend ce lundi 28 mai, devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Brazzaville. Il est jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

C’est ce lundi 28 mai, que reprend le procès de Jean-Martin Mbemba, devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Brazzaville. Cet ex-ministre d’Etat congolais est jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. L’accusé fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. L’affaire avait été suspendu le vendredi 25 mai, après l’enquête de moralité de ses quatre co-accusés.
L ‘enquête de moralité des quatre co-accusés de l’ancien ministre d’Etat Jean-Martin Mbemba, a été bouclée.

La journée d’aujourd’hui sera consacré aux plaidoiries. « On va désormais aller au fonds du dossier et le plaider », a affirmé une source judiciaire. L’un des accusés, le colonel Jean-Claude Mbango, ancien directeur départemental de la police dans le Pool, présenté comme le principal co-accusé, s’est plaint devant la cour des mauvaises conditions de détention.

Le procès contre Jean-Martin Mbemba est l’un des procès d’une série considérée par les défenseurs des droits de l’homme comme des procès politiques.

 

Denis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville après un séjour de travail à Oyo

Après un séjour de travail de plusieurs jours à OYo, le président Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce 19 mai.

Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce samedi 19 mai Brazzaville la capitale politique du Congo après une visite de travail de 10 jours à Oyo. Durant ce séjour de travail en compagnie du premier ministre Clément Mouamba, le chef de l’Etat a notamment visité plusieurs services de l’Hôpital d’Owando question de prendre connaissance du fonctionnement et les conditions de travail du personnel soignant de cet important centre hospitalier.

Sassou Nguesso a aussi visité l’école des « Trois présidents » de la capitale départementale de la Cuvette dont la toiture a été emportée par un violent vent. Une autre conséquence de la catastrophe survenue dans cette ville le 4 mai dernier après des fortes pluies diluviennes.

Le président congolais regagne  ainsi Brazzaville au moment où la cour criminelle poursuit les procès des hauts dignitaires du pays. Cette semaine, Jean Martin Mbemba sera jugé par contumace pour des soupçons de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises ».

Congo: ouverture ce jeudi 17 mai du procès de Jean Martin Mbemba

L’ancien ministre de la Justice, ancien Garde des Sceaux et ex-président de la Commission nationale des droits de l’homme est poursuivi pour d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes.

C’est ce jeudi 17 mai que doit s’ouvrir le procès de Jean Martin Mbemba. Cet ancien ministre exilé en France, est accusé de d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes. Pour la défense du prévenu, il s’agit d’un procès politique parce que les armes non jamais été placées sous scellés.

« C’est une parodie de justice comme, d’ailleurs, Monsieur Sassou en a l’habitude. Voilà, il a décidé aujourd’hui de régler des comptes à un certain nombre de personnes qu’il considère comme…  un obstacle, certainement, à son règne. A la vérité, je n’attends rien de ce procès. Parce que, on peut attendre quelque chose d’un procès, lorsqu’on estime que de ce procès sortira, au fond, la vérité. Or, ce dossier ou le dossier de l’accusation, n’est que pur mensonge. Et donc, la sentence qui sera rendue est aussi mensonge. Voilà. Donc, je n’attends rien de ce procès », a déploré maître Philippe Missamou, un des avocats de Jean-Martin Mbemba.

Jean-Martin Mbemba est un ancien ministre de la Justice, ancien Garde des Sceaux et ex-président de la Commission nationale des droits de l’homme. Rappelons que Six autres personnes, actuellement en détention à Brazzaville, devront répondre des mêmes chefs d’accusation, dont le colonel Jean-Claude Mbango qui était directeur de la police dans le département du Pool à l’époque.

Congo : 20 ans de prison pour le général Mokoko

C’est le verdict donné par la cour criminelle de Brazzaville à l’ex chef d’Etat-major et conseiller de Sassou Nguesso. Il a été reconnu coupable d’atteinte à la sûreté intérieure et de détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Le général Jean-Michel Mokoko écope de 20 ans de réclusion. La sentence a été donnée vendredi 11 mai par le président de la cour criminelle, Christian Oba. Après le verdict, le président de la cour criminelle a ajouté que l’ex-candidat à l’élection présidentielle a trois jours pour se pourvoir en cassation. La cour affirme avoir condamné par contumace à la même peine sept co-accusés dont six Français et un Congolais pour complicité «de l’infraction d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat». Tous ont été reconnus coupables d’avoir ensemble tenté en 2006, 2007, 2015 ou 2016 de porter atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, « soit dans le but de détruire ou changer le gouvernement, soit en incitant les citoyens à s’armer contre l’Etat congolais ».

Il a fallu deux heures à la cour pour délibérer. Quatre journées d’audience, trois témoins à la barre ont suffi pour condamner les huit accusés à 20 ans de prison. Rappelons au cours des procès, le général Mokoko, ni ses avocats n’ont pris la parole. Le spectacle, permettez-moi de le dire, un peu pitoyable d’un dignitaire de la République qui aura refusé de s’expliquer devant ses juges », a reproché maître Devillers, représentant l’Etat congolais. Une rapidité révélatrice d’un « dossier sans preuve », estime maître Tricaud l’un des avocats français du général.

« Nous considérons que Jean-Michel Marie Mokoko ne peut pas être poursuivi en vertu de son immunité. Il est détenu à la maison d’arrêt d’une manière arbitraire. Cette décision n’a pas de valeur. », a déclaré Maître Jean-Philippe Esseau, l’un des avocats du général Mokoko L’avocat assure que cette stratégie du silence « n’était pas un aveu de culpabilité », mais qu’il s’agissait « des principes de la République. »

Les avocats du général, qui dénoncent un procès politique, ont déjà saisi le comité des Nations unies sur les détentions arbitraires. Ils ont aussi trois jours pour décider de se pourvoir en cassation

Le sport du travail, un moyen pour les travailleurs de « chasser le stress »

La ligue départementale du sport de travail organise une compétition mettant aux prises les équipes des entreprises publiques et privées de mai à juillet 2018.

Comment est-ce que les travailleurs devraient chasser le stress ? C’est à cette question que la ligue départementale du sport du travail de Brazzaville essaye de répondre. Celle-ci organise une compétition pour permettre aux travailleurs des entreprises de ce département de non seulement de développer le sport d’entreprise et aussi d’aider les travailleurs de déstresser. Deux disciplines ont été retenues à cet effet, le nzango et le football. Dix équipes se sont engagées par discipline, et les matchs se disputeront chaque samedi pour les dames (nzango) et les dimanches pour les messieurs (football). Notons tout de même que lors de la première journée, les journalistes de DRTV ont pris le dessus sur les travailleurs de la SNDE qu’ils ont battus 3-2 tandis qu’au nzango, les dames de la DGAFE ont courbé l’échine face à leurs rivales de CNRTV.

Sur la portée de la compétition, le président de la ligue de Brazzaville du sport de travail, a indiqué qu’il s’agit, entre autres, de redévelopper le sport d’entreprise et de sortir les travailleurs du stress du milieu professionnel. « Le sport concourt à la bonne santé. Et la bonne santé impacte positivement la productivité en entreprise. Par ailleurs, la constitution des équipes en compétition permet de renforcer leur cohésion en entreprise », a indiqué, en rappelant qu’il n’y a pas Rodrigue Dinga.  

Coupe d’Afrique militaire de Basket : les lions sport du Congo en préparation à Kinshasa

Afin d’être prêt pour la compétition, l’équipe nationale de basketball se trouve à Kinshasa en ce moment, où elle livrera des matchs amicaux.

Brazzaville la capitale du Congo accueillera la coupe d’Afrique militaire de Basketball du 11 au 21 juin 2018. Les Lions sport du Congo, sont depuis trois semaines entrés en cage pour une préparation. Cette équipe a effectué le déplacement de Kinshasa, le 3 mai, où elle disputera des matchs amicaux pour peaufiner les réglages techniques. « Pendant la phase de préparation au plan national, nous avons travaillé sur quasiment tous les aspects physiques et techniques, notamment les fondamentaux individuels et collectifs », a indiqué l’entraîneur de l’équipe nationale, Benjamin Bouzanga. Il a annoncé l’arrivée d’un entraîneur congolais, basé à Libreville, au Gabon, dans le groupe pour apporter son expertise.

Le commandant Rock Bakat, capitaine de l’équipe nationale, a indiqué que l’objectif est de terminer la compétition sur la première marche du podium. « Nous sommes en train de tout faire pour nous mettre à la hauteur des exigences des entraîneurs. La compétition se joue chez nous et nous avons l’obligation de l’emporter », a-t-il dit.

Plusieurs pays ont confirmé leur participation, à cette coupe d’Afrique militaire de basketball notamment l’Algérie; l’Angola; le Cameroun; la Côte d’Ivoire; la Guinée, le Kenya; le Mali; le Sénégal et le Zimbabwe. La RDC et le Burkina Faso ne se sont pas encore prononcés.

L’Arpce au Salon international des technologies de l’information et de l’innovation

La participation de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques était une occasion selon l’équipe dirigeante de cette société de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders de ce secteur.

L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) a participé à la deuxième édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (OSIANE) qui s’est tenue du 17 au 19 avril dernier au Palais des Congrès à Brazzaville./

La participation de l’ARPCE à ce rendez-vous, organisé à l’initiative de l’Association PRATIC, s’inscrit dans la vision de l’équipe dirigeante de l’autorité de Régulation qui est de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders dans le secteur des Postes et des communications électroniques, a indiqué l’organisme public.

Selon son directeur général, Yves Castanou, même si statutairement l’agence n’est pas obligé d’appuyer de telles initiatives, l’ARPCE y consacre du temps et des ressources « parce qu’elles contribuent à booster le secteur des TICS que nous régulons ».

Placée sous le thème « le développement économique et le défi de l’industrie du futur », la deuxième édition du Salon OSIANE a rassemblé cette année près de 3000 participants. Cette édition a mis en lumière pendant trois jours, l’écosystème numérique local et sous régional à travers plusieurs conférences et ateliers au palais des congrès de Brazzaville, souligne un communiqué de l’agence.

Soulignons qu’au programme de cette édition figurait un atelier sous régional organisé par l’Union international des télécommunications (UIT) et l’ICANN sur le thème « le défi de la gestion des données et des points d’échange en Afrique ».

Présidé par l’Agence, cet atelier a permis la signature d’un mémorandum entre la République du Congo et le Gabon sur l’interconnexion de leur point d’échange visant à favoriser le développement de l’internet en Afrique, explique l’Agence. Il est à souligner que ce salon est organisé avec l’appui de l’ARPCE.

Placée sous la tutelle du ministère en charge des Postes et des Communications électroniques, l’ARPCE est l’Autorité congolaise de contrôle, de suivi et de régulation des secteurs des Postes et des communications électroniques.

La quatrième édition du Makutano se tiendra dans les deux Congo

L’évènement aura lieu du 14 au 15 septembre à Kinshasa sur le thème « Local content ». La journée « BtoB », prévue le deuxième jour, aura lieu à Brazzaville et réunira entre cinq cents et six cents opérateurs économiques des deux pays.

Le Sultani Makutano, « fair business network for a congolese empowerment », est un réseau d’affaires qui regroupe plus de quatre cents chefs d’entreprises congolais ou issus de la diaspora congolaise. Sa quatrième édition, expliquent les organisateurs, est celle du renouvellement de la forme de l’événement, notamment la soirée de gala ou la journée de business meeting qui se déroulera à Brazzaville. Une innovation qui affirme la ferme volonté du Makutano d’œuvrer activement au renforcement d’une dynamique économique entre les deux Congo et, plus largement, d’œuvrer à la dynamique économique panafricaine.

Selon Nicole Sulu, fondatrice et présidente du réseau Makutano, ce déploiement vers Brazzaville répond à la vocation africaine de cet évènement et c’est tout naturellement que cette ville capitale, la plus proche de Kinshasa, soit la première à être en partie le théâtre de cette quatrième édition. « Il était temps pour nous de commencer le pèlerinage par ce qui est le plus proche et le plus fusionnel : un même peuple, une seule culture et un même espace économique. Il s’agit pour le Makutano de faire un plaidoyer sur la restructuration économique des échanges commerciaux laissés pour la grande partie à ce jour à l’informel, afin de donner plus de chance à nos économies de profiter positivement des avantages liés à la proximité et même à la promiscuité. C’est l’occasion pour les uns et les autres d’évaluer les accords légaux et réglementaires qui existent entre les deux rives afin de traduire en opportunités économiques réelles la volonté politique de réaliser une intégration régionale susceptible d’influer sur l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Dans tous les cas, tout le réseau se réjouit de ces retrouvailles dans l’autre chambre de la même maison », souligne Nicole Sulu.

Par ailleurs, à l’heure des échéances électorales, cette nouvelle édition du Makutano se propose de servir de cadre au premier débat préélectoral en analysant les propositions en la matière des futurs dirigeants du pays après les élections. Ainsi, Sultani Makutano 4 favorisera le débat démocratique en invitant les cinq principaux candidats à la présidentielle 2018 à échanger publiquement sur ce thème du « Local content ». Un thème qui, selon les organisateurs, est éminemment politique au sens large et non partisan du terme. « La mise en œuvre d’une politique de « local content » est transversale à de nombreux secteurs de l’économie et, dans le cas de la RDC, tient de la révolution. Base indispensable au processus de réappropriation de l’économie par les nationaux, elle présuppose une politique volontariste et ambitieuse en termes de formation des cadres supérieurs et dirigeants, experts, etc., dans de multiples domaines. Elle suppose nécessairement un plan stratégique de développement des territoires visant à en assurer l’attractivité à terme. Elle implique un passage de relais consensuel avec les grandes firmes étrangères, naturellement peu disposées à transmettre les technologies et le savoir-faire dont l’économie nationale a tant besoin », fait-on savoir.

Une économie congolaise avec les acteurs locaux

Promoteur d’un processus de reconquête de l’économie nationale par les acteurs locaux, le réseau s’est engagé dans un travail de réflexion constructive avec les investisseurs nationaux ou internationaux ainsi que dans un nouveau dialogue avec les autorités, afin de se positionner en tant que force d’action et de proposition au niveau national pour ancrer la RDC dans la voie de l’émergence. Ainsi, la première édition du Makutano a permis à deux cents chefs d’entreprises congolais, locaux ou issus de la diaspora de se rencontrer dans un cadre nouveau, convivial et d’échanger. La seconde édition avait accueilli plus de trois cents participants pendant deux journées de réflexion, de détente et de rencontres « B2B » qui ont permis de mieux cerner le rôle que pourrait jouer le Makutano Network pour amplifier le « Congo empowerment ». Parmi les principaux constats effectués, l’absence d’une économie de transformation en RDC avait particulièrement retenu l’attention. La troisème édition s’est déroulée, l’année dernière, et a réuni quatre cents participants. Les débats ont principalement porté sur l’industrie de transformation dans le pays.

Le réseau organise également des rencontres mensuelles sur des thématiques variées (Leadership, femmes et entrepreneuriat, Makutano jeunes, santé…) et ses membre sont présents lors de nombreuses rencontres internationales (Africa CEO Forum, Indaba). Makutano a co-organisé avec le ministère des Mines, via Promines, la première plénière de la Plate-forme de dialogue et de suivi participatif entre l’État, la Fédération des entreprises du Congo et la société civile, autour de la question des industries extractives et forestières. Makutano est aussi un réseau qui appuie les projets de création d’entreprise tout au long de l’année (plus de cent projets en trois ans).

Pour Nicole Sulu, Makutano est le rassemblement des héros qui ont compris que la RDC et l’Afrique ont davantage besoin d’entrepreneurs que de slogans. « Chacun de nous peut être un héros. Héros, parce que nos initiatives font reculer la pauvreté de notre pays, réduisent les inégalités et permettent à la jeunesse congolaise d’accéder à l’éducation et à l’emploi, seul gage du développement durable »conclut la fondatrice et présidente du réseau d’affaires Sultani Makutano, « fair business network for a congolese empowerment ».