Affaire Koffi-Olomide- Koffi de Brazza : ouverture des plaidoiries

Antoine Christophe Agbepa Mumba dit Koffi Olomidé et Prosper Faustin Mouanza dit Koffi de Brazza seront face au président du Tribunal de grande instance ce vendredi 21 juillet 2023.

 

L’audience de ce 21 juillet connaîtra la présence du principal plaignant Koffi Olomide, d’après ses avocats Maîtres Claude Coelho et Yvon Eric Ibouanga. Dans cette affaire, Koffi Olomidé, artiste musicien accuse Koffi de Brazza d’utiliser son pseudonyme et ses artifices pour obtenir du succès.

Pour ce faire, il demande à la justice de contraindre Prospère Faustin Mouanza à cesser de faire usage du nom de Koffi de Brazza. De plus, il sollicite le retrait par Prospère Faustin Mouanza de toutes les œuvres artistiques qu’il a réalisées sous le pseudonyme de Koffi de Brazza. Il rappelle que la décision qui devait intervenir doit être exécutoire par provision, sans caution et avant enregistrement nonobstant toutes voies de recours.

Bon à savoir, la requête de Koffi Olomide a été adressée au président du Tribunal de grande instance de Brazzaville par le biais de ses avocats.

Congo-Coronavirus : l’Acat fait un plaide pour plus de précautions en milieu carcéral

A travers un plaidoyer, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat) a demandé l’amélioration des conditions de vie des prisonniers.

L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat), que dirige Christian Loubassou, plaide pour que la direction de l’administration générale et pénitentiaire multiplie des efforts contre la propagation du coronavirus. L’objectif est d’avoir un plan d’action conséquent afin de concourir à la prévention contre la maladie.

Les plaidoiries en faveur de cette direction font suite au constat de l’Acat et son partenaire, la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Fiacat), sur les mauvaises conditions de vie des détenus en République du Congo, a expliqué Christian Loubassou.

Les conditions médiocres s’observent dans le domaine de la santé, des ressources humaines, transports, d’adduction d’eau potable et d’électricité. Les maisons de détention sont également confrontées au manque de laboratoire des examens médicaux, de moyens roulants ainsi qu’à l’insuffisance du personnel.

Les deux associations ont dénoncé ce mode de vie à l’issue d’une réunion de travail avec les acteurs de la société civile, les agents de l’action humanitaire, du pénitentiaire, les médecins et bien d’autres.

L’échange a porté sur le thème « La prévention de la propagation de la pandémie du coronavirus dans les lieux privatifs en République du Congo » afin de   répondre à la problématique et également d’identifier les meilleures actions qui pourront les accompagner dans leur riposte contre la pandémie du coronavirus et d’autres fléaux identifiés dans ces lieux.

Le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean Blaise Komo, a donné une communication sur le thème « La problématique de la gestion de la riposte à la covid-19, par la direction générale d’administration pénitentiaire dans les maisons d’arrêt au Congo dans la mise en place d’un dispositif de prévention et de lutte contre le coronavirus ».

L’orateur a émis le souhait aux services d’alerte, notamment les associations, de les aider à lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Dès que le  coronavirus a été détecté en mars au Congo, explique-t-il.  Une cellule de crise a été mise en place dans le cadre de la lutte contre la maladie dans les maisons d’arrêt. « Aucun détenu n’a été reçu dans les maisons d’arrêt en cette période de coronavirus pour éviter la propagation de la maladie », a-t-il déclaré.

En période de confinement, les détenus ont été occupés dans les ateliers à confectionner des masques, à la continuation de la formation scolaire pour ceux qui présentaient les examens d’Etat.

Le procès de Paulin Makaya renvoyé au 19 juillet

La cour affirme qu’elle dispose désormais d’éléments suffisants pour apprécier. La date du 19 juillet, a été choisie pour les réquisitions du procureur et les plaidoiries.

Le mardi 10 juillet 2018, près d’une dizaine de témoins du procès de Paulin Makaya, ont été entendus. Rappelons que cet opposant est poursuivi pour complicité d’évasion à la prison principale de Brazzaville. La cour dispose désormais assez d’éléments pour apprécier cette affaire, c’est du moins ce qu’elle a affirmé mardi 10 juillet lors du procès. C’est la date du 19 juillet prochain, que la cour a prévu pour les réquisitions du procureur et les plaidoiries.

« L’audience de ce mardi (Hier mardi 10 juillet 2018 Ndr) a été fleuve », estime maître Emmanuel Oko de la partie civile.

Le commandant de police Oba Apounou, directeur de la maison d’arrêt, était le premier à faire sa déposition. Il a reconnu avoir interpellé sur instruction de sa hiérarchie deux militants du parti de Paulin Makaya. Ceux-ci venaient de rendre visite à leur leader quelques temps avant l’évasion du 29 décembre 2016.

Juste après avoir été informé de l’arrestation de ses militants, Paulin Makaya s’est rendu au poste de sécurité, qui se trouve dans l’enceinte de la maison d’arrêt. « C’est quand le responsable du poste de sécurité a réaccompagné Paulin Makaya dans sa cellule qu’il y a eu dysfonctionnement et évasion des prisonniers », a soutenu le commandant Oba Apounou.

Pour la défense, ces déclarations sont fantaisistes. Celle-ci a d’ailleurs exigé le visionnage des vidéos de surveillance de la maison d’arrêt. Mais n’ont pas obtenu gain de cause. « On ne peut plus demander la vidéo car nous avons entendu tout le monde et nous nous sommes fait des convictions », a réagi Ibara Ibombo, le président de la cour.

Brazzaville: reprise ce lundi du procès de Jean-Martin Mbemba

Le procès de l’ancien ministre d’Etat congolais, reprend ce lundi 28 mai, devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Brazzaville. Il est jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

C’est ce lundi 28 mai, que reprend le procès de Jean-Martin Mbemba, devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Brazzaville. Cet ex-ministre d’Etat congolais est jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. L’accusé fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. L’affaire avait été suspendu le vendredi 25 mai, après l’enquête de moralité de ses quatre co-accusés.
L ‘enquête de moralité des quatre co-accusés de l’ancien ministre d’Etat Jean-Martin Mbemba, a été bouclée.

La journée d’aujourd’hui sera consacré aux plaidoiries. « On va désormais aller au fonds du dossier et le plaider », a affirmé une source judiciaire. L’un des accusés, le colonel Jean-Claude Mbango, ancien directeur départemental de la police dans le Pool, présenté comme le principal co-accusé, s’est plaint devant la cour des mauvaises conditions de détention.

Le procès contre Jean-Martin Mbemba est l’un des procès d’une série considérée par les défenseurs des droits de l’homme comme des procès politiques.