Congo: des volontaires de la Croix-Rouge formés à la riposte contre le coronavirus

Les bénévoles de la Croix-Rouge congolaise (CRC) améliorent leurs compétences sur la lutte contre la pandémie du coronavirus à travers une formation portant sur la communication des risques et engagements communautaires à Brazzaville.

La formation a été ouverte le 15 juillet, par le premier vice-président de la CRC, Loemba Makosso Malik, avec l’appui des partenaires, notamment le comité international de la Croix-Rouge, la Croix-Rouge française et l’Organisation mondiale de la santé.

Ce sont cent soixante-douze volontaires issus de Brazzaville et de Pointe-Noire qui se forment pour contribuer à la réduction de la propagation de la pandémie dans ces deux villes qui sont des épicentres de la pandémie.

L’objectif est de former les volontaires sur la communication et l’engagement communautaire ; la prévention et le contrôle des interventions ainsi que sur la gestion des dépouilles mortelles.

En effet, les apprenants bénéficieront à cette occasion des enseignements sur des généralités du covid-19 afin de montrer à la population comment respecter les mesures barrières, comment porter le masque, se protéger et savoir les mesures à prendre en cas d’une atteinte par la maladie.

La représentante de la Commission technique de la prévention et de contrôle des infections, Rosalie Likibi, a souligné l’engagement communautaire. Selon elle, l’appui des volontaires permettra de chasser l’ennemi commun.

Le premier vice- président, Loemba Makosso Malik a sollicité la responsabilité des volontaires à cette formation afin de leur permettre de prendre le relais pour sensibiliser les populations sur la maladie. A cet effet, explique-t-il, la sensibilisation ne se fera pas de porte-à- porte. Elle sera faite par contre par le biais des crieurs, entre les volontaires et  des autorités de proximité notamment les chefs de zone, boc et quartier ainsi que par un échange avec les leaders des associations, des confessions religieuses et bien d’autres.

Gilbert Bakala Massamba, volontaire de l’arrondissement 4, Moungali, a, de son côté, souligné l’importance de la formation. Selon lui, les volontaires de la Croix-Rouge congolaise sont formés pour mieux informer la communauté de l’existence de la pandémie du coronavirus.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Congo : le projet ville bio lancé à Pointe-Noire

Ledit projet vise à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Jean François Kando, président du Conseil départemental et municipal, député maire de la ville océane, a procédé le 11 juillet au lancement dudit projet destiné à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Initié par le député maire, le projet Pointe-Noire ville bio s’inscrit dans le cadre du maintien de l’élan de solidarité, vis à vis des personnes vulnérables, enclenché dans le pays à la suite de l’Etat d’urgence et au confinement de la population  instaurés pour lutter contre la pandémie du coronavirus. «Nous avons remarqué que pendant la période de confinement, nos populations ont souffert le martyr parce que beaucoup avaient faim et n’avaient pas de moyens de subsistance. Je pense que l’action que nous avons commencée aujourd’hui et qui produira certainement ses effets pourra renforcer l’offre de nourriture dans notre pays et dans notre ville, réduire les prix et aménager le panier de la ménagère et faire à ce que chacun ait accès à des produits bio et propres à la consommation», a expliqué Jean François Kando.

En effet, ce projet a été lancé à travers le soutien du Conseil départemental et municipal à l’association Le Grand rassemblement pour la terre (GRT) qui a initié un projet de maraîchage dans la zone marécageuse de la rivière Mbota Bissongo CQ 413 et qui regroupe un nombre important de jeunes maraîchers. Le lancement du projet a aussi été marqué par celui de la première pelle de la planche du département de Pointe-Noire, projet de cette association. Jean François Kando a indiqué : «Ce projet va être expérimenté et implémenté dans tout le périmètre de la ville si le premier objectif est atteint, c’est-à-dire faire de telle sorte que Pointe-Noire atteigne l’autosuffisance alimentaire à ce niveau».

Pour permettre aux jeunes de bien mener leurs activités de maraichage, Jean François Kando a fait un don des kits agricoles (matériel aratoire, arrosoirs, bottes, chapeaux, pesticides, gilets verts, semences…). Il  les a invités à prendre bien de ce matériel. «Le président de la République qui a une attention particulière vers la jeunesse a demandé à chacun de nous de repartir vers la terre. Et la première couche concernée, c’est la couche juvénile», a rappelé le maire de la ville.  Ce dernier a informé de la mise en place d’une commission chargée de suivre l’évolution du projet.  « Mon souhait serait que ce projet aille jusqu’au bout. Que les premiers fruits soient récoltés pour donner l’exemple à d’autres jeunes», a-t-il dit.

Congo : mise en demeure de la société Congo Dejia Wood industry

La sanction a été prononcée lors de la visite des installations de cette société forestière par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, dans le district de Kellé, département de la Cuvette Ouest, du 7 au 8 juillet.

La notion de la protection de l’environnement a des procédures que toute société doit respecter. Certes, il y a aussi le fait que ces sociétés créent des emplois, payent des taxes au niveau de l’État, mais cela n’empêche pas qu’ils se conforment à la loi, dans le cas d’espèce, aux normes environnementales. C’est dans ce contexte qu’interpellée sur la non-conformité des documents, par la société Congo Dejia Wood Industry, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a effectué une visite de terrain sur le site de cette société.

D’une superficie de 613 hectares, la société d’exploitation forestière Congo Dejia Wood Industry, située à environ 100 km de Kellé, a signé un contrat de partenariat avec l’État congolais en date du 2 août 2007. Paradoxalement, cette unité forestière d’aménagement de Mbomo – Kellé dans la zone 4 Cuvette Ouest, du secteur forestier nord, ne respecte pas les normes environnementales. « …  Je ne peux pas comprendre que nous percevons des taxes alors que la structure n’est pas en conformité avec des textes environnementaux », s’est-elle interrogée.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement est claire là-dessus. Nul n’est censé ignorer la loi dans le pays dans lequel il s’implante, dit-elle. La société Congo Dejia Wood Industry est implantée au Congo en 2007. Depuis lors, elle n’a jamais réalisé un plan d’aménagement, ni réalisé une étude d’impact environnemental et social comme l’exige la loi 003⁄⁄91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement qui stipule à son article 2 : « Tout projet de développement économique en République populaire du Congo doit comporter une étude d’impact sur l’environnement… ».

En cela, cette société ne dispose pas le certificat de conformité environnementale qui est la pièce administrative délivrée par le ministre en charge de l’Environnement après validation du rapport de l’étude d’impact environnemental et social. Au regard de ce qui précède, la ministre a mis en demeure la société Congo Dejia Wood Industry  conformément aux articles 45, 46 et 47.

Avant de regagner Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’Environnement a échangé avec les élus locaux présents à Kellé, les représentants des administrations et de la force publique, les chefs de quartier. Elle a profité de l’occasion pour les informer de la levée de la mesure de mise en demeure prononcée à l’endroit de la société AGIL Congo en 2019 et en même temps de la fermeture provisoire de la société Congo Dejia Wood Industry.

Notons qu’après la sanction de Congo Dejia Wood Industry, le préfet du département de la Cuvette Ouest a instruit ses services, séance tenante, de laisser des agents de la force publique sur les lieux. Ensuite, il prendra des dispositions selon la loi pour fermer tous les bureaux ainsi que le portail.

La BDEAC entend aider le Congo à financer son programme économique

Le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a validé, le 10 juillet, le document de stratégie d’intervention en faveur de la République du Congo.

Cet appui cible uniquement les projets à fort impact économique du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Le document constitue un cadre de référence des interventions de la BDEAC au Congo pendant les trois prochaines années. Depuis l’an dernier, les deux parties mènent des discussions sur le financement des travaux de construction d’un port minéralier, de réhabilitation du Chemin de fer Congo océan et d’érection du barrage de Sounda dans le département du Kouilou. L’objectif est de booster la diversification de l’économie congolaise, en favorisant la dynamique du secteur privé et la création d’emplois.

De ce fait, le Congo a été retenu parmi les bénéficiaires des treize propositions de financement de projets approuvés à l’issue du conseil d’administration de la BDEAC tenu en visioconférence le 10 juillet. Ces projets englobent les secteurs de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’agro-industrie, des transports et des finances. « Concernant le document de stratégie d’intervention en faveur du Congo, il s’agit d’une feuille de route propre à ce pays. Ce document a été validé par la banque et le gouvernement congolais pour que les interventions de la banque soient visibles et prévisionnelles », a déclaré le président de la BDEAC, Fortunato Mbo Nchama.

Les membres du conseil d’administration ont également planché sur la situation financière de la banque dans un contexte de crise sanitaire due au coronavirus. « La BDEAC se porte bien », a assuré Fortunato Mbo Nchama. Les indicateurs clés de la banque sont en hausse, avec un bénéfice de 15,2 milliards FCFA en 2019, contre 11,5 milliards FCFA un an plutôt, soit une hausse de 32% ; le produit net bancaire en hausse de 4% ; le total du bilan s’établit à 459,8 milliards FCFA contre 428,6 milliards FCFA à la clôture de l’exercice précédent, soit un accroissement de 7%.

L’institution financière communautaire qui se veut un partenaire de référence pour le développement humain et l’intégration régionale en Afrique centrale, entend jouer sa partition dans la gestion de l’après Covid-19. Dès le début de la pandémie, elle a réagi par le décaissement d’une enveloppe de 3 milliards FCFA pour soutenir les pays membres dans la lutte sanitaire. « La banque sera obligée de revoir les calendriers d’exécution de certains projets et le report des échéances de remboursement des crédits », a martelé le patron de la banque.

Le conseil a approuvé une enveloppe de 155 milliards FCFA, soit 90 milliards FCFA destinés à la lutte contre la pandémie et ses effets économiques et 65 milliards FCFA pour le financement des projets de développement. À noter que les décisions adoptées au cours de ce conseil d’administration seront soumises à l’assemblée générale de la banque prévue ce 13 juillet.

Coronavirus : des commandes de matériels médicaux du Congo bloquées en Chine

La République du Congo avait commandé du matériel médical et de protection contre le coronavirus mais ces commandes peine à être livrées. Les autorités congolaises évoquées des difficultés liées au transport aérien.

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a confirmé le 10 juillet à Brazzaville que le Congo avait bel et bien passé une « importante commande » de matériels médicaux et de protection contre la Covid-19 en Chine. Mais, selon les sources bien renseignées, cette commande peine à être livrée à Brazzaville, faute d’avion.

Dans un échange avec les journalistes, Ma Fulin a souligné que c’était « une grosse commande, une commande vraiment importante ». Le gouvernement a en effet acheté en Chine du matériel médical et d’autres articles de protection à deux entreprises chinoises de renom.

Il s’agit d’une entreprise de Jack Ma, le milliardaire chinois qui a fait preuve d’une grande générosité envers les pays africains en y envoyant des tonnes de matériels de protection contre la Covid-19. Le Congo en a reçu par deux fois. Certainement, en guise de gratitude, une bonne commande lui avait été confiée par les autorités congolaises. La deuxième commande a été passée à une entreprise chinoise publique. D’après l’ambassadeur, il s’agit également d’une société qui jouit d’une grande crédibilité en Chine.

Les commandes sont prêtes à livrer et le colisage déjà bouclés, attend-on appris. Mais le Congo doit lever sa marchandise dans un aéroport de province chinoise pour l’acheminer vers Brazzaville. La crise sanitaire qui sévit dans le monde a poussé les États à fermer leurs frontières et a paralysé les compagnies aériennes. Plusieurs avions, connus pour ce genre de trafic, sont cloués au sol depuis des mois.

L’ambassadeur de Chine estime que son pays, « dans le cadre de la communauté de destin », pourrait aider le Congo à transporter ses commandes jusqu’à Brazzaville. La Chine pourrait trouver un avion.

En début de semaine, les autorités congolaises ont également évoqué cette difficulté liée au transport aérien. Il semble que le chef de l’État a demandé que le cargo congolais Illiouchine-76 soit dépêché en Chine pour faire cette course.

Par ailleurs, dans les hôpitaux, quelques matériels comme les respirateurs ont commencé à être réceptionnés. Le gouvernement assure qu’ils vont être vite montés et mis en service. Entre temps, des malades Covid-19 continuent de mourir suite à la détresse respiratoire, faute justement de ces appareils de grande nécessité.

Malgré le retard accumulé dans la livraison de ces commandes, la population reste éveillée pour voir, non pas seulement la réception de ce matériel à l’aéroport international Maya Maya, mais surtout leur mise en service immédiate dans les centres de prise en charge des cas Covid-19.

Cependant, la Chine reste sceptique à l’ouverture des vols commerciaux vers les pays africains. Ce pays qui applique une quarantaine de 40 jours au lieu de 14 comme au Congo, redoute l’excès de liberté dont font montre plusieurs peuples d’Afrique face à la pandémie. « Pour le moment, nous ne pouvons organiser que des vols spéciaux », a conclu le diplomate chinois.

Congo : le gouvernement proroge l’état d’urgence sanitaire

Cette nouvelle prorogation entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain, après adoption du projet de loi par le parlement.

Brazzaville, lundi 06 juillet, le gouvernement congolais adopte un projet de loi portant prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national. La nouvelle a été annoncée par Thierry Moungalla,  le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication.

Il est important de préciser que cette nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain. Il faudrait d’abord que du projet de loi soit adopté par le parlement.

Au cours de cette période de 20 jours, le couvre-feu de 22 h à 5h sera également reconduit sur l’ensemble du territoire national.

Même si d’état d’urgence est prorogé, les autres mesures de lutte contre le coronavirus seront reconduites, notamment la fermeture des frontières sauf pour le transport des marchandises ; le port obligatoire du masque ; l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.

Congo : Mariusca Moukengue sacrée prix Sébas 2020

La slameuse congolaise, Mariusca Moukengue, a remporté la deuxième édition du prix Sébas 2020 pour son art au service des causes sociales.

Décerné par la plate-forme « Congo 30 », le prix Sebas est une distinction nationale qui récompense les efforts de tout individu ou toute organisation dont les actions contribuent à l’essor et à l’épanouissement des citoyens congolais.

D’après les organisateurs, le choix a été porté sur Mariusca Moukengue parce qu’elle met régulièrement son art au service de bonnes actions et anime divers ateliers instructifs et thérapeutiques pour les participants. Parmi ces œuvres, il y a la création du concept « slam thérapie » par lequel elle rassemble des femmes ayant subi des violences sexuelles pour les aider à surmonter leur traumatisme afin de s’épanouir à nouveau dans la vie de tous les jours.

Durant le confinement, l’artiste avait posté une vidéo de slam sur sa page Facebook, en vue d’interpeller l’opinion publique sur le sort des adolescents dits « enfants de la rue ». En effet, par manque d’abris et de ressources, ces derniers sont particulièrement exposés à de nombreuses difficultés pouvant s’accentuer à cause de la progression de la pandémie du coronavirus au Congo. Une vidéo touchante qui n’avait pas laissé indifférents les internautes sur la toile. « Nous avons été marqués par toutes ses œuvres de solidarité qui reflètent bien le concept du prix Sebas. C’est donc avec un grand plaisir que nous lui avons décerné le prix Sebas 2020 auquel nous joignons un chèque de 250€ », ont fait savoir les fondateurs de la plate-forme Congo 30, Prince Malela et Grâce Nkouka.

Pour la slameuse congolaise, c’est un grand honneur de pouvoir recevoir ce prix qui promeut l’altruisme. « Mon équipe et moi remercions tant les organisateurs de ce prix que le public qui nous soutient depuis nos premiers pas dans le monde du slam. Ce prix revient, avant tout, aux enfants que nous abandonnons cruellement dans la rue au lieu de les protéger, surtout en cette période de pandémie sanitaire due à la Covid-19 », a-t-elle déclaré. Notons que le prix Sébas a été créé en 2019 à la suite de la mort de Sébastien Zinga, alias Akwiss, homme d’affaires congolais, mécène et personnalité de la Sape, disparu l’an dernier. Pour avoir entrepris, de son vivant, plusieurs actions de solidarité, ce prix a été initié pour perpétuer sa mémoire et ses valeurs. En 2019, le prix a été attribué à la comédienne Mixiana Laba pour sa défense des personnes atteintes de maladies mentales au Congo.

Nouvel accord signé entre le PNUD et le Congo

Ce partenariat vise à accompagner les femmes congolaises dans leurs activités génératrices de revenus.

C’est un nouvel accord qui a été signé mardi 30 juin 2020, à Brazzaville, entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère congolais en charge de l’Intégration de la femme au développement. Cet accord a pour objectif d’accompagner les femmes, dans leurs activités génératrices de revenus, activités qui ont connu une faillite pendant la période de confinement.

L’accord a été conclu par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, et le représentant du PNUD, Maleye Diop,

« Le projet concernera cent femmes des arrondissements de Brazzaville dans sa phase pilote », a expliqué la directrice générale de l’intégration de la femme au développement, Arlette Bakou.

Pour le diplomate onusien, « Cette initiative est une manière d’accompagner le gouvernement congolais dans la riposte à la COVID-19 et dans le processus permettant de juguler les conséquences y relatives. La phase pilote qui débute à Brazzaville pourra s’élargir dans d’autres départements du pays », a-t-il précisé.

Cette initiative s’inscrit en droite ligne avec la politique du gouvernement qui est de soutenir le secteur informel qui a été lourdement endommagé pendant la période du confinement.

Congo-coronavirus : 158 nouveaux cas testés positifs

Ces cas de coronavirus ont été enregistrés mardi 30 juin 2020, et l’information est du ministère de la santé et de la population.

Mardi 30 juin 2020, 158 nouveaux cas ont été confirmés positifs au test de coronavirus, 13 guéris et un décès. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population mardi à Brazzaville.

Selon le bilan épidémiologique établi par le coordonnateur technique national de riposte contre la COVID-19, le Dr Gilbert Ndziessi, le Congo compte 1382 cas confirmés, dont 486 guéris et 41 décès.

Même si 9 sur 12 départements du Congo sont touchés par le coronavirus, il faut noter que, la majorité des personnes touchées par le coronavirus sont concentrées dans les deux plus grandes villes du pays, que sont: Brazzaville et Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au sud.

Congo-Coronavirus : les centres de prise en charge reçoivent de nouveaux équipements

Le gouvernement congolais renforce ses moyens de lutte contre la crise sanitaire. Les centres de prise en charge des malades de coronavirus ont reçu de nouveau équipements.

Le directeur de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé (Cameps), Max Maxime Makoumba-Nzambi, a réceptionné le 29 juin à Brazzaville des équipements des structures sanitaires chargées de la prise en charge des patients atteints de coronavirus (Covid-19).

« Cette commande de plus d’un milliard de francs CFA est composée de trente respirateurs et accessoires, cent trente lits avec les matelas, ainsi que des filtres. Le centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) a reçu quinze respirateurs, l’hôpital Adolphe-Sicé de Pointe-Noire bénéficiera de cinq respirateurs, trois pour l’hôpital de Loandjili,  trois pour la clinique  municipale Albert-Leyono. Pour l’instant, Nkayi et Dolisie recevront un seul respirateur chacun », a-t-il expliqué.

Un matériel qui arrive à point nommé selon Jean Bruno Kiakou, directeur des soins infirmiers du CHU-Brazzaville.

Il faut le dire, ce lot de matériel est le deuxième du genre après celui a été livré le 27 juin dernier.

Congo-coronavirus : début d’une campagne de sensibilisation entre Moungoumba et Bétou

L’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) a lancé ce week-end une campagne transfrontalière de prévention du coronavirus entre ces deux localités de Centrafrique et du Congo.

Dans cette zone transfrontalière, les populations échangent couramment aussi bien par voie terrestre que fluviale, mais les tests et les médicaments contre le coronavirus font défaut.

Depuis cinq semaines que les responsables de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCAEC) sillonnent les zones transfrontalières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour sensibiliser contre le coronavirus. Une pandémie qui gagne du terrain.

Les équipes ont déjà parcouru plus de 10 000 kilomètres dans la zone de Bétou au Congo et Moungoumba en Centrafrique où les populations échangent fréquemment. Cette sensibilisation a été motivée pour des raisons évoquées par le Dr Brahim Issa Sidi représentant du secrétaire exécutif de l’OCEAC : « L’épidémie n’est plus importée, on vit avec ça. Les contaminations sont devenues pratiquement domestiques ou locales. Nous allons faire en sorte que, non seulement on ne va pas relâcher la sensibilisation ou la prévention, on va ajouter le dépistage et autres prises en charge parce que, s’il y a des positifs dans la population, il faut les connaître. »

Pour le Dr Issa Sidi, la sensibilisation est une flamme qu’il faut nécessairement maintenir parce que l’épidémie, selon les enquêtes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), va s’accentuer et durer encore longtemps.

 

Coronavirus : le Congo reçoit six tonnes de médicaments de l’Inde

La ministre de santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a réceptionné ce don de médicaments le 26 juin dernier, à Brazzaville.

L’Inde vient de faire un don de six tonnes de médicaments au Congo. Il s’agit du tout premier don composé exclusivement des médicaments que le Congo a reçus depuis le début de la pandémie de coronavirus dans le pays. C’est la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a réceptionné ces produits, le 26 juin à Brazzaville.

Le don de médicaments fait par l’Inde répond favorablement à l’appel de solidarité lancé par le président de la République pour mutualiser les efforts afin de lutter contre la Covid-19. « Nous avons apporté plus de six tonnes de médicaments pour appuyer les efforts du gouvernement congolais dans la lutte contre cette pandémie. Nous estimons que ces produits seront d’une grande importance dans ce cadre », a indiqué l’ambassadeur de l’Inde au Congo, Ghotu Ram Meena. Il s’agit du deuxième lot du don du gouvernement de son pays à la République du Congo.

La ministre de la Santé a pour sa part souligné que ces médicaments sont utiles pour la prise en charge non seulement de la Covid-19 mais aussi de plusieurs autres pathologies en précisant que cela s’ajoute à ce que le gouvernement a acquis sur fonds propres. « Pour d’autres pathologies, il n’y a pas de rupture de stock au niveau de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé notamment les antirétroviraux, les antituberculeux, les antipaludiques », a-t-elle déclaré après avoir visité ladite centrale où les équipes se mobilisaient à regrouper les produits de santé qui doivent être acheminés dans l’arrière-pays sous peu.

Congo-gestion des forêts : le gouvernement cherche du soutien auprès des investisseurs

Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et  de l’environnement, l’a souligné le 25 juin dernier, lors du 16e conseil d’administration de l’initiative pour la forêt de l’Afrique centrale.

La République du Congo dans sa lutte contre le changement climatique, sollicite des investisseurs pour la gestion de ses forêts.

«  Les ressources financières mobilisées dans le cadre de l’assistance traditionnelle du FEM pour les notifications à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques  restent insuffisantes et ne permettent pas aux experts d’entreprendre des missions de terrain, ni de mener des expérimentations de laboratoire pour passer des informations avec des niveaux de confiance plus fiables », a indiqué la ministre Arlette Soudan Nonault lors de la réunion du 16ème conseil d’administration  du conseil d’administration de l’initiative  pour les forêts d’Afrique centrale  (CAFI)

Arlette Soudan Nonault  a aussi  précisé que des ressources (financière et matérielle) supplémentaires méritaient d’être mobilisées pour accompagner le processus de préparation des inventaires des Gaz à effet de serre.

L’appel de la ministre lors de la tenue de cet évènement a eu un écho favorable auprès des investisseurs, ainsi que du présentant du Programme des Nations unies pour le développement au Congo. Ils ont d’ailleurs manifesté  leur  volonté  d’accompagner le Congo dans ce combat,  afin de lui permettre de remplir pleinement ses engagements.

Congo : à quand la fin des travaux de l’avenue Marien-Ngouabi

Lancés il y a près d’une année par le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, les travaux de réhabilitation de l’avenue Marien-Ngouabi, au débouché du secteur le club des unis, s’éternisent.

L’avenue Marien-Ngouabi, autrement dit Bord-Bord, a maintes fois connu des réparations. L’année dernière, une partie des travaux d’enrobage exécutés dans le cadre de la campagne saison sèche par les services municipaux a été emportée par les eaux. Les pluies diluviennes qui s’abattent sans cesse dans la ville ont eu raison d’une partie de cette route, notamment au débouché du secteur le Club des Unis, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, aujourd’hui impraticable.

Pour permettre aux usagers de la route de circuler librement, le Conseil départemental et municipal avait pris la résolution de vite entamer les travaux de réparation sur la partie abimée tout en incluant la construction des caniveaux afin d’éviter les inondations pendant la saison des pluies.

Malheureusement, ces travaux qui ont débuté il y a plus de sept mois tardent à finir. Aujourd’hui, cette partie est désormais impraticable, obligeant les automobilistes en provenance des quartiers environnants de franchir l’avenue de l’indépendance déjà complètement saturée aux heures de pointe.

Aucune déviation n’étant créée pour relier un point à un autre, les automobilistes sont confrontés à un nouveau défi pour atteindre le centre-ville, alors que les quelques itinéraires de contournement sont déjà complètement engorgés. « On se demande quand les travaux vont finir, nous sommes obligés de passer sur l’avenue de l’Indépendance pour atteindre le centre-ville », a dit un chauffeur. Notons que, aujourd’hui, avec la fermeture de cette partie de la route, l’ensemble du trafic provenant des quartiers Mpaka, KM 8, Patra, Tchimagni et autres se déverse sur l’avenue de l’indépendance pour accéder au centre-ville. Ce qui provoque chaque matin et chaque soir au niveau du marché fond Tié-Tié un embouteillage de plusieurs mètres.

Cop13-2021 : le Congo candidate pour abriter l’évènement

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a déclaré le 23 juin à Brazzaville que le gouvernement confirmait sa volonté  d’organiser la prochaine COP13 de la convention  d’Abidjan, si la situation sanitaire liée à la Covid-19 s’améliorait.

« La République du Congo soutient le choix de la gouvernance des océans comme thème de la COP13, car la gouvernance est le fondement  même de notre  démarche. C’est elle qui détermine le cadre dans lequel nous nous inscrivons pour atteindre les objectifs de gestion », a fait savoir  Arlette Soudan Nonault à l’occasion de la deuxième réunion du bureau de la convention d’Abidjan.

Lors de cette rencontre, les parties prenantes de la convention d’Abidjan, la ministre du Tourisme a évoqué la problématique des arriérés pour la contribution des conventions. « Le Congo  est bien conscient qu’il ne peut organiser la COP13, Si elle a des arriérés de paiement encore non soldées au compte d’affectation spéciale. Ainsi, nous vous  informons  que des dispositions ont été prises pour que la somme de 105.963,03 dollars soit immédiatement virée sur le compte des Nations unies »,  a-t- elle indiqué.

En marge  de la COP13, qui sera tenue au Congo dans la ville économique en premier trimestre 2021, une réunion interministérielle  est prévue dans les  mois avenir,  afin  de coordonner les pays de la convention d’Abidjan.

Congo : les agences de voyages réouvrent après deux mois de fermeture

C’est un soulagement pour tous ceux qui y travaillent mais il faut tout de même relever le fait que l’engouement ne bat pas encore son plein.

Le gouvernement congolais vient de recommandé la réouverture des agences de voyages. Désormais il est possible pour des congolais de faire des voyages d’un département à un autre. Il faut néanmoins noter que dans les agences de transports, l’engouement n’est pas au rendez-vous. Une situation qui peut s’expliquer. Après plus de deux mois de fermeture à cause de la pandémie du coronavirus, la nouvelle n’a vraiment pas encore atteint sa cible.

On est loin des gares routières, habituellement bondées. Ces lieux étaient presque vides au deuxième jour de la reprise des activités.

Il faut relever que dans ces agences de voyages, plusieurs mesures ont été mises en place dans le souci de limiter la contamination du coronavirus. Parmi celles-ci, on note la présence des dispositifs de lavage des mains à l’entrée tout comme à l’intérieur, l’utilisation régulière du gel hydro alcoolique et des thermo flash (appareil de prise de température) la mise en place d’un système de contrôle, le port obligatoire du masque.

Coronavirus : le Congo totalise cent jours de vie sous la pandémie

Le point épidémiologique de Covid-19 du 22 juin indique que le pays a atteint 1087 cas positifs, 456 guéris et 37 décès.

Le premier cas Covid-19 est officiellement annoncé dans le pays le 14 mars 2020. Deux semaines plus tard, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a décrété le confinement général de la population. Le Congo est ainsi entré dans un mode de vie jamais connu auparavant où même la salutation fait désormais partie des interdits dans le but de couper la chaîne de contamination. Le point de la pandémie qui totalise cent jours dans le pays ce mercredi 24 juin.

Le point épidémiologique de Covid-19 du 22 juin indique que le pays a atteint 1087 cas positifs, 456 guéris et 37 décès. Bien avant d’atteindre ces chiffres, le gouvernement avait pris des dispositions pour éviter le pire à travers le confinement qui a été décrété le 28 mars et entré en vigueur le 2 avril. Frontières, écoles, églises, lieux de loisirs fermés. Pas de déplacements injustifiés, le nombre de personnes aux mariages et funérailles limité au nom des mesures barrières visant à couper la chaîne de contamination.

« Nous allons tous combattre pour sauver notre économie et notre société de la noyade consécutive au règne de la pandémie de Covid-19. Nous allons tous combattre pour que le pays reste debout et poursuive avec hardiesse sa marche vers le développement. On ne va pas au combat, on ne mène pas le combat, on ne gagne pas le combat, sans règles strictes à observer, sans détermination inébranlable et sans discipline de fer. A la vérité, l’observance de toutes les règles édictées, la détermination et la discipline de tous forment l’essentiel du combat. Combattre pour soi, combattre pour nous tous, c’est avant tout s’y conformer », déclarait le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, en annonçant l’état d’urgence sanitaire et le confinement le 28 mars.

Congo : une Coupe d’Afrique des nations féminine 2020 incertaine

Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football abordera le sujet le 30 juin.

La prochaine Coupe d’Afrique des nations féminine, initialement prévue en novembre-décembre au Congo, n’aura peut-être pas lieu en 2020. Les qualifications n’ont toujours pas débuté et un nouveau pays hôte n’a pas encore été désigné. Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football abordera néanmoins le sujet le 30 juin.

Un an après une Coupe du monde 2019 en France, le football au féminin n’est plus autant à la fête. Une situation en grande partie due à la pandémie du coronavirus, mais pas seulement. En Afrique ? Un silence persiste autour de la CAN féminine 2020 alors que les spéculations sont incessantes concernant la CAN masculine prévue au Cameroun en janvier-février 2021. La CAN dames 2020 devrait pourtant, elle, être reportée, a appris rfi.fr de sources concordantes. Le sujet sera en tout cas abordé lors de la prochaine réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), programmée le 30 juin.

Le sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations dames, dont la phase finale était prévue en novembre-décembre au Congo, est plus qu’incertain. Les qualifications n’ont pas pu débuter. Les deux tours aller/retour devaient se dérouler entre avril et juin, mais n’ont pas pu se tenir à cause du coronavirus. Les quatre journées d’éliminatoires pourraient certes se jouer en septembre-octobre. Mais il faudrait ensuite organiser le tirage au sort et tout mettre en place en un temps record.

Une mission d’autant plus complexe que les Congolais ont renoncé en juillet 2019 à organiser la compétition. Ils se sont estimés incapables de répondre convenablement au cahier de charge de la compétition. Pour la CAN 2020, la CAF a décidé d’accroître le nombre de pays participants à douze. Une augmentation logique après onze éditions ayant rassemblé huit équipes depuis 1998. Mais ce format revu à la hausse tombe du coup au plus mauvais moment car il suppose des moyens supplémentaires.

Cette décision n’aurait évidemment rien de surprenant. Le sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations dames, dont la phase finale était prévue en novembre-décembre au Congo, est plus qu’incertain. Les qualifications n’ont pas pu débuter. Les deux tours aller/retour devaient se dérouler entre avril et juin, mais n’ont pas pu se tenir à cause du coronavirus. Les quatre journées d’éliminatoires pourraient certes se jouer en septembre-octobre. Mais il faudrait ensuite organiser le tirage au sort et tout mettre en place en un temps record.

La Guinée équatoriale, une nouvelle fois plan B ?

Deux pays ont proposé leurs services pour remplacer le Congo : le Nigeria et la Guinée équatoriale. Mais, d’après nos informations, les Nigérians ont mis leur candidature entre parenthèses, pour des raisons financières et sanitaires. Restent donc les Équato-Guinéens. Ces derniers ont de sérieux atouts : ils ont organisé deux CAN féminines (2008 et 2012), ont co-organisé la CAN 2012 masculine avec le Gabon. Surtout, ils ont remplacé avec succès le Maroc à la dernière minute pour abriter la CAN 2015, et ce en pleine crise Ebola.

La Guinée équatoriale dispose des stades nécessaires, de l’expérience requise, et son équipe nationale féminine reste une valeur sûre sur le continent. Cela suffira-t-il pour autant à sauver la CAN 2020 ? Les acteurs du ballon rond féminin aimeraient désormais être fixés. « Pour le moment rien n’est clair, on attend le calendrier de la CAF », résume le sélectionneur d’une des meilleures équipes du continent.

Congo : les sénateurs rejettent la loi sur institution de l’assurance obligatoire des risques sportifs

Ladite loi n’obéirait pas à la procédure habituelle suivie par tous les projets de loi examinés au parlement.

La chambre haute du parlement a rejeté le 18 juin à Brazzaville, le projet de loi portant institution de l’assurance obligatoire des risques sportifs. Pour les Sénateurs, cette loi n’obéi pas à la procédure habituelle suivie par tous les projets de loi examinés au parlement, à savoir la Cour suprême, le Conseil des ministres, le secrétariat général du gouvernement.

Le ministre des Sports et de l’Education physique, Hugues Ngouélondélé, qui défendait ladite loi devant la haute chambre,  a expliqué que c’est après le Conseil des ministres que le département exploitant l’avis de la Cour suprême a décidé d’un certain nombre de modifications.

Le gouvernement, par la voix du ministre chargé des Relations avec le parlement, Pierre Mabiala, a rappelé que cette procédure a été observée. Il a signifié qu’au niveau du gouvernement il arrive que celui-ci n’attende pas l’avis de la Cour suprême et ces cas, a-t-il dit, sont légions.

« S’il y a une urgence, le conseil de cabinet examine l’affaire en cours de procédure interne gouvernementale. La Cour suprême peut en ce moment-là nous transmettre son avis et il peut être examiné pour la première fois même en conseil des ministres devant le président de la République », a indiqué Pierre Mabiala, ministre chargé des Relations avec le parlement.

Cela a fait réagir le président du Sénat, Pierre Ngolo, qui a précisé que l’avis de la Cour suprême est exploité avant le Conseil des ministres et le texte vient au parlement avec avis de cette Cour suprême parce que déjà exploité par le Conseil des ministres qui peut suivre la Cour ou non. « Et il est une condition nécessaire pour que le texte soit examiné par le parlement », a-t-il déclaré.

Pour le président du Sénat, un projet de loi sans l’avis de la Cour suprême ne peut être examiné par le parlement. C’est donc constatant cela que le Sénat a renvoyé ledit projet de loi à la Commission santé, affaires sociales, genre et développement durable pour réexamen et s’il y a des modifications majeures, le texte est retourné au gouvernement a conclu le président du Sénat.

Congo : vers un paiement de facture via le service mobile money

À partir du 1er juillet prochain, les Congolais devront s’arrimer à l’électronique pour payer leurs factures de téléphone, d’eau, d’électricité, des chaînes câblées.

En république du Congo, la population devra par payer désormais ses factures de téléphone, d’eau, d’électricité, des chaînes câblées. Cette mesure est en fait l’objectif du projet « Timbre électronique » dont l’entrée en production est prévue pour début juillet prochain. Inscrit dans la loi de finances 2019, ce projet permettra à l’Etat de suivre de manière électronique et continue, le paiement des taxes comme la TVA, le centime additionnel, la taxe audiovisuelle et autres. Il permettra également à l’Etat d’avoir un meilleur suivi des recettes en vue d’augmenter l’assiette fiscale.

« Nous demandons à tous les Congolais de privilégier le paiement de leurs factures par mobile money. Ainsi, ils ne seront plus obligés de se déplacer vers des agences. Ces derniers recevront après chaque paiement, un message certifié, émis par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) qui confirmera pour l’Etat que vous avez bel et bien payé votre facture », a expliqué le directeur général de l’Arpce, Louis Marc Sakala, lors d’une réunion préparatoire au lancement du projet « Timbre électronique », en compagnie du directeur général des impôts et des domaines, Ludovic Itoua.

De son côté, le directeur général des impôts et des domaines a indiqué que « c’est aujourd’hui que nous entrons dans la phase effective de ce projet dont l’entrée en production effective est prévue le 1er juillet. C’est un lancement, on devra prendre une marge de deux mois pour suivre son évolution avant son démarrage effectif en septembre ».

Rappelons que c’est au regard de son expertise dans le monitoring des flux du trafic des communications électroniques que l’Arpce a été chargée de la mise en œuvre de ce dispositif. D’une valeur de cinquante francs CFA, le timbre électronique sera entièrement supporté par le consommateur final, à chaque paiement des factures, conformément à la loi.

Ce processus de certification électronique permettra de manière globale au ministère des Finances d’élargir non seulement l’assiette fiscale, mais aussi de s’assurer que les paiements des factures sont datés et certifiés. Il permettra aussi d’améliorer le climat des affaires, faciliter l’inclusion financière, établir en temps réel des activités des opérateurs économiques quelle que soit leur zone de localisation.

Congo : vers la révision du plan national d’action pour l’environnement

Les travaux devront déboucher sur un plan de deuxième génération, qui prendra en compte les défis actuels de protection de l’environnement comme l’urbanisme.

Au Congo, le Programme national d’action pour l’environnement (Pnae) est en plein réajustement. Le 9 juin 2020 à Brazzaville, lors d’une réunion du comité de révision du Pnae, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a indiqué que l’actualisation de ce programme allait permettre au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels et aux thématiques émergentes sur la gestion environnementale.

Entrée en vigueur depuis 1996, l’actuelle stratégie nationale congolaise en matière d’environnement ne contient pas de dispositions relatives à la gestion des risques et défis environnementaux de l’heure. Notamment, les effets d’une urbanisation effrénée sur la salubrité et la biodiversité. Dans la capitale Brazzaville où résident environ 1,5 million des personnes, l’on y relève des problèmes d’érosion, d’insalubrité, etc.

Dans l’étude « Brazzaville, pauvreté et problèmes environnementaux » publiée en 2006, le Centre d’études et de recherche en gestion et entrepreneuriat fait le constat d’une dégradation de l’environnement urbain, causée par l’érosion ainsi que par l’implantation anarchique des maisons d’habitation, dans les milieux à risque tels que les marécages et les versants des collines. L’étude note également une mauvaise organisation de la gestion des déchets solides, caractérisée par une collecte peu fréquente, des circuits de collecte non déterminés et par des déversements non contrôlés le long des voies publiques, des places publiques ou des ruisseaux.

C’est donc dans ce contexte qu’interviennent les travaux de mise à jour du Pnae. Le document final aura pour objectif global de garantir un environnement sain et un développement durable du pays. Il vise notamment à réduire la dégradation des écosystèmes naturels, l’amélioration du cadre de vie des populations, l’utilisation durable et rationnelle des ressources naturelles, l’amélioration de la situation sanitaire des populations, la valorisation du patrimoine vert, la réduction de la pollution urbaine et marine dans ce pays d’Afrique centrale.

Fête de la musique : la 34eme édition se célébrera dans un contexte de crise sanitaire

En république du Congo, deux concerts lives de sensibilisation de lutte contre le coronavirus sont prévus le 21 juin 2020, à l’occasion de cette célébration.

Ce dimanche 21 juin 2020, le Congo de concert avec la communauté internationale célèbrera la 34em édition de la fête de la musique. Deux concerts lives dénommés « live national » sont programmés à cet effet. Ceux-ci ont visent à sensibiliser les congolais sur la pandémie de coronavirus.

Un téléthon sera organisé pendant cette soirée dans le but est de récolter des fonds qui permettront d’apporter une aide alimentaire et médicale aux populations. La liste des villes et les dates de distribution seront annoncées à l’issue de la collecte de fonds.

A travers ce « live national », les populations sinistrées seront sensibiliser sur les gestes barrières ; ils recevront une aider. « C’est dans cet élan de solidarité que nous sollicitons le soutien de tout un chacun (organismes privés, publics) afin d’organiser ces évènements en faveur des populations sinistrées », ont indiqué les organisateurs.

Congo : la police saisie des transporteurs clandestins

Une dizaine de conducteurs des véhicules transportant les passagers de Brazzaville vers d’autres localités du pays ont été arrêtés et présentés au public le 17 juin à Brazzaville par les services de police.

En annonçant le déconfinement progressif, le 16 mai dernier, le gouvernement a subdivisé le pays en deux zones de circulation. Brazzaville et Pointe-Noire constituaient la première du fait de la forte prévalence de contamination à la Covid-19. Sur la base des données épidémiologiques et de l’appréciation des facteurs de risque de propagation de la pandémie, la circulation avait donc été interdite entre ces deux villes et le reste des localités sauf dans les conditions définies par l’autorité compétente.

Certains transporteurs ont foulé au pied cette mesure gouvernementale prise dans le cadre de la riposte à la Covid-19, en organisant clandestinement des voyages entre Brazzaville et d’autres localités du pays. Les sources de la police expliquent que ces derniers utilisent des laisser-passer erronés, délivrés exceptionnellement pendant la période de confinement pour des raisons funéraires. « Quand ces chauffeurs venaient garer les voitures pour embarquer les passagers, ils me disaient qu’ils avaient des laisser-passer. Je me contentais de l’argent à payer au niveau du parking », a expliqué Bouron, gestionnaire du parking situé au Lycée Thomas-Sankara à Talangaï.

Mboko, une des clientes arrêtées, a avoué avoir payé 15000FCFA pour faire voyager sa mère dans une localité du département de la Cuvette.

Pourtant, parmi les transporteurs arrêtés, il y a certains qui ne reconnaissent pas les faits. « J’ai un laisser-passer délivré au niveau de la gendarmerie à Dolisie. Mais c’est déjà expiré. Etant donné qu’il n’est pas encore possible d’en établir un autre, je continue à l’utiliser. Ma voiture n’a que deux places assises, le mécanicien et moi. Je ne transporte que les vivres frais », a déclaré Axel Mambou, un des conducteurs arrêtés.

Pour faux et usage de faux doubler de la violation de l’interdiction de circuler entre les deux villes de la zone et le reste du pays, ces conducteurs encourent des peines prévues par la loi en matière de délit de droit commun au cas où leur culpabilité serait juridiquement prouvée.

Drépanocytose : le Congo enregistre une baisse du taux de mortalité

En prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, le professeur Alexis Elira Dokékias a présenté, le 17 juin, au cours d’un entretien, la prévalence drépanocytaire au Congo, ainsi que des progrès enregistrés ces dernières années grâce au dépistage et à la prise en charge des patients.

Les études menées dans la période de septembre 2019 jusqu’à février 2020 révèlent que sur un total de 2897 échantillons, la drépanocytose, dans sa forme totale est de 1,35%. Dans son aspect partiel appelé hétérozygote, le pourcentage est de 19, 43 %. Cela signifie qu’au Congo, un bébé sur cinq nait avec la forme partielle de la maladie.

A travers les consultations menées dans tout le pays, les résultats ont relevé que la prévalence drépanocytaire est importante dans les départements de la Cuvette Ouest (2,3%), et de la Bouenza (2,2%).

Par ailleurs, ces dernières années ont été marquées par une amélioration spectaculaire du traitement de la drépanocytose grâce aux campagnes de dépistage et de prise en charge, mais également à l’acquisition d’un autre automate permettant de connaître l’état de santé du bébé, depuis le ventre de sa mère. Au niveau des archives de suivi à Brazzaville, et dans différents départements du pays, plus de six mille patients homozygotes sont soutenus.

« Depuis l’ouverture du Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD), aucun décès n’a été enregistré. Tout cela grâce à la Fondation Congo Assistance qui nous fournit des dons de sang. La banque de sang joue un rôle important dans la réduction de la mortalité. Même si nous enregistrons encore des décès au service d’hématologie, de façon globale, nous observons que la mortalité par drépanocytose a baissé », a expliqué le professeur Alexis Elira Dokékias, directeur général du CNRD Antoinette Sassou N’Guesso, précisant que les décès enregistrés au service d’Hématologie sont très souvent dus à la négligence des patients qui se présentent à l’hôpital tardivement avec des anémies sévères.

« A travers le protocole de traitement  mis en place, nous avons donné la vie à beaucoup d’enfants issus de patients drépanocytaires homozygotes. Les femmes accouchent sereinement », a-t-il indiqué.

Dans la lutte contre cette maladie génétique, le professeur Elira a fait état d’une autre performance enregistrée dans la ville de Pointe-Noire, notamment à la polyclinique Marie-Louise Poto-Djembo, avec la mise en place des consultations qui se font une fois par mois, et aussi tous les deux mois à Dolisie et Nkayi.

Le directeur général a, en outre, salué le plaidoyer mené par l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance dans la lutte contre la drépanocytose, à travers diverses actions, qui ont donné lieu à la construction, à Brazzaville, d’un Centre national de référence de la drépanocytose. « Un geste qui constitue une réponse à la prise en charge médicale et une manière d’accompagner les malades ».

La célébration de la Journée mondiale de la drépanocytose, le 19 juin, est marquée cette année par la pandémie de coronavirus. A Brazzaville, une conférence sera organisée pour échanger sur les risques supplémentaires que la Covid-19 peut faire peser sur les patients affectés par la drépanocytose.

Paiement de la dette intérieure : les opérateurs économiques s’impatientent de plus bel

Le collectif des syndicats du patronat congolais a rencontré le bureau de l’Assemblée nationale, le 16 juin, pour lui soumettre ses doléances et solliciter son appui auprès du gouvernement afin qu’il solde leur dû.

Six syndicats patronaux étaient représentés à cette séance de travail. Il s’agit de l’Unoc, Unicongo, Cogepaco, Copeco, CCEC et le Meduc. Avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, ils sont revenus sur le paiement de la dette intérieure commerciale dont le processus était déjà enclenché mais qui tarde à se concrétiser.

Les deux parties ont aussi débattu de la question des sinistres subits par les opérateurs économiques, un autre volet de la dette à laquelle le gouvernement n’a toujours pas songé face aux investisseurs nationaux. Il s’y ajoute celle du coronavirus (Covid-19).

« Le collectif des syndicats patronaux du Congo a rencontré le bureau de l’Assemblée nationale pour parler de la dette intérieure commerciale, de la question de sinistres et du coronavirus (Covid-19), pour lesquelles les opérateurs économiques ont subi des conséquences drastiques. Nous sommes venus lui soumettre nos doléances pour que nous trouvions ensemble une solution concertée », a précisé le président du patronat congolais, El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka.

Dans les échanges, il n’a pas communiqué le montant total de cette dette, mais a précisé qu’avant la crise sanitaire, le dossier y relatif était déjà avancé. Les titres de paiement, a-t-il précisé, étaient déjà émis, mais les résultats issus des audits réalisés par deux cabinets internationaux n’étaient pas de leur goût. Ce qui a fait que celui-ci soit réexaminé pour plus de clarté avant le paiement.

« Avant la crise sanitaire en cours, tout était en bonne voie et les titres de paiement déjà émis pour que les opérateurs économiques soient payés. Mais les résultats des audits réalisés ne nous ont pas convaincus, parce que 99% des entreprises listées étaient chinoises et cela ne nous a pas plu », a renchéri le président du patronat congolais.

Congo : fin de la visite du président Umaro Sissoco Embalo à Brazzaville

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a quitté la capitale congolaise le 16 juin après un séjour de 48 heures au cours duquel il a eu des entretiens au Palais du peuple avec son homologue, Denis Sassou N’Guesso.

« Je suis venu voir le président », même s’il y a la pandémie du coronavirus (Covid-19), a lancé Umaro Sissoco Embalo à la presse.

Il a expliqué que « pour combattre la pandémie, nous avons créé un haut-commissariat dépendant directement du chef de l’Etat. La Guinée-Bissau est l’un des premiers pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui ont commencé à mettre les populations en quarantaine ».

Selon lui, son pays compte 200 cas guéris de Covid-19 et 15 décès y compris des ressortissants étrangers. « A ce jour, nous ne sommes pas en danger par rapport à la pandémie. On vit avec la situation. A partir du 1er juillet, nous allons comme tous les pays de la Cedeao, ouvrir nos frontières aériennes », a déclaré le chef de l’Etat bissau-guinéen.

Il a en outre souligné l’efficacité et l’innocuité de Covid-organics, un remède contre le coronavirus d’origine malgache. La Guinée-Bissau, la République du Congo, le Tchad et d’autres pays ont réceptionné des quantités de ce médicament.

« Il y a des malades qui ont été guéris grâce à ce remède. Ils en ont fait usage sans prendre d’autres médicaments. On a fait trois fois les tests. Je peux dire que ce médicament fonctionne très bien », a précisé Umaro Sissoco Embalo.

S’agissant de la proposition de la Cedeao relative à la mise en place d’une nouvelle constitution en Guinée-Bissau, il a précisé que celle-ci sera disponible d’ici le mois de novembre ; un comité de juristes ayant été mis sur pied pour l’élaboration de cette loi fondamentale.

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a, par ailleurs, réitéré son engagement à combattre la corruption en vue de sécuriser les recettes du pays.

 

Coronavirus : le Maroc apporte une aide médicale au Congo

Cette opération du Maroc s’inscrit dans le cadre de l’acheminement d’une aide médicale en faveur de plusieurs pays africains appartenant à toutes les sous-régions du continent.

L’aide médicale marocaine destinée à la République du Congo, dans le cadre d’un ensemble d’aides accordées, sur très Hautes Instructions du roi Mohammed VI, à plusieurs pays africains frères pour les accompagner dans leurs efforts de lutte contre le coronavirus, est arrivée mardi à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des Très Hautes Instructions du roi pour l’acheminement d’une aide médicale en faveur de plusieurs pays africains appartenant à toutes les sous-régions du continent et ce, en solidarité avec les pays africains dans une approche préventive et durable au-delà de la pandémie du Covid-19.

A cette occasion, une cérémonie officielle de remise du don médical a eu lieu en présence du ministre d’Etat, directeur du cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba, du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais à l’étranger, Jean-Claude Gakosso, de la ministre de la Santé et de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo et du chargé d’affaires e.p de l’ambassade du Royaume du Maroc en République du Congo, Abdellatif Seddafi.

La réception de l’aide marocaine s’est déroulée en présence également du président et membres de l’Association des anciens étudiants congolais du Royaume du Maroc, ainsi que d’autres acteurs associatifs qui ont brandi à cette occasion des banderoles rendant un vibrant hommage à la personne du roi Mohammed VI et exprimé leur gratitude pour cette importante Initiative Royale.

Le don destiné au Congo se compose de masques non tissés, de blouses, de charlottes, de visières standards, du gel hydro-alcoolique, des boites de chloroquine et des boites d’azithromycine.

L’aide médicale marocaine destinée à plusieurs pays africains appartenant à toutes les sous-régions du continent, est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.

Cette action de solidarité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative lancée par le roi le 13 avril 2020, en tant que démarche pragmatique et orientée vers l’action, destinée aux pays africains frères, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques et visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie.

L’ensemble des produits et équipements de protection composant les aides médicales acheminées vers les pays africains frères, sont fabriquées au Maroc par des entreprises marocaines, et sont conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Congo/Rumba : le comité scientifique fait le point de son inscription au patrimoine mondial

A travers une réunion qui avait qui avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu du dossier qui est allé à l’Unesco depuis le 26 mars.

Les membres du comité scientifique de la République du Congo, se sont réunis récemment sous les auspices du ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, pour faire le point de la rumba au patrimoine immatériel de l’Unesco et envisager les stratégies de développement.

Cette réunion qui s’est tenue au cabinet du ministre de la Culture et des Arts, avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu du dossier qui est allé à l’Unesco depuis le 26 mars, expédié par le ministre de la Culture de la République démocratique du Congo (RDC).

Quatre rédacteurs du Congo et quatre autres de la RDC ont travaillé en synergie pour finaliser le dossier de candidature de la rumba au patrimoine immatériel de l’Unesco. Le comité comprenant près d’une quinzaine de membres, du coup il fallait informer les autres qui n’étaient pas au courant de ce qui a été écrit dans ce dossier de candidature de deux Congo.

En effet, depuis pratiquement trois mois, toute l’attention est portée sur la Covid-19. En raison de cela, le comité avait dû arrêter la rencontre sur la rumba. C’est pour cela qu’il a décidé de se retrouver pour remettre ce dossier certes déjà envoyé sur la sellette. Étant donné que l’on achemine vers la fin de la pandémie, il était donc important de reprendre le travail parce que les délais sont très courts.

En plus de cela, les membres du comité ont abordé la question de la stratégie de développement après le dépôt de la candidature. En effet, le dépôt est une première phase, il y en a d’autres, notamment la préparation du lobbying pour associer les pays qui ont en partage la rumba. « Si le dossier a été porté par le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa ; le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, l’Angola, sont plus ou moins parties-prenantes   de la rumba. Notre lobbying devrait commencer par eux. Cette réunion nous a permis donc de préparer la stratégie à mettre en place pour convaincre les autres de nous soutenir, parce que le chemin est long, jusqu’au mois de mars de l’année prochaine où l’Unesco va examiner la question », a déclaré le président du comité scientifique du Congo, Mfumu Di Fu Di Sassa.

Avant d’ajouter que l’espoir est permis. « Nous avons travaillé d’arrache pieds avec Kinshasa pour pouvoir présenter un dossier qui tienne la route. Je pense qu’il est permis de penser que le dossier de la rumba congolaise sera adopté par le comité de l’Unesco. »

Quant à l’intérêt que le Congo aura à gagner, le président du comité scientifique pense qu’il y en a beaucoup. Il s’agit d’abord de la reconnaissance universelle de la rumba, c’est déjà quelque chose de très important. Avec cela il y a l’aspect touristique que va entrainer l’adhésion du Congo au patrimoine universel mondial. Dans les pays qui ont précédé le Congo dans cette voie, les touristes viennent à Cuba pour trouver l’origine du « son ». Au Congo on pourra, quand tout sera mis en œuvre (parce qu’il y a toute série d’actions à mener), faire en sorte que les touristes puissent retrouver les traces de la rumba. Il y aura des gens qui partiront de l’Amérique, du Canada, et d’autres pays pour venir au Congo à la recherche de la rumba. Donc, du point de vue touristique et du point de vue de la notoriété, le Congo a beaucoup à tirer de cette inscription de la rumba au patrimoine mondial, a rassuré Mfumu Di Fu Di Sassa.