Congo : sit-in des vacataires de l’UMNG

Cette catégorie d’enseignants de l’Université Marien Ngouabi (UMNG), réclament le paiement de quatre ans d’arriérés d’heures de vacation.

 

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) de Brazzaville réclament le paiement de quatre ans d’arriérés d’heures de vacation rester impayées ainsi que leur intégration à la fonction publique.

Ce lundi 17 octobre 2022,

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) ont entamé lundi 17 octobre 2022, un concert de casseroles devant la présidence de cette structure. Ils réclament le paiement de quatre ans d’arriérés d’heures de vacation rester impayées ainsi que leur intégration à la fonction publique.

« Il s’agit des années académiques 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 ; 2021-2022. Après échanges avec les autorités compétentes, qui sont restées insensibles à nos revendications, nous n’avons pas trouvé gain de cause. Nous avons ainsi amorcé les sit-in pour nous faire entendre », a martelé Julien Loemba, président du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi.

Notons que les vacataires de l’UMNG disent être ouvert au dialogue.

Congo : les retraités de la fonction publique réclament 26 mois d’arriérés de pensions

Ils accusent le ministère des Finances de faire preuve de mauvaise foi parce qu’ils versent régulièrement les salaires des fonctionnaires.

Vingt-six, c’est le nombre de mois d’impayés que réclament les retraités de la fonction publique. Ils accusent le ministère des Finances de faire preuve de mauvaise foi parce qu’ils versent régulièrement les salaires des fonctionnaires. Des accusations rejetées par ce dernier qui évoquent des tensions de trésorerie.

À la tête de la Coordination nationale des associations des pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), Alphonse Lebva est convaincu que les arriérés de pensions s’accumulent à cause d’un manque de volonté du ministère des Finances de les payer. Il demande un geste « fort » de la part du gouvernement pour soulager tant soit peu les souffrances des retraités.

Une situation économique difficile

« Les salaires sont payés régulièrement et les pensions dépendent de la seule volonté du ministre des Finances. Nous accusons vingt-six mois d’arriérés de pensions. Nous demandons que désormais qu’une solution définitive soit trouvée au problème de la retraite au Congo, parce que notre douleur d’aujourd’hui c’est la mort des actifs de demain », explique Alphonse Lebva.

Les accusations et revendications des retraités ont provoqué la réaction de Ludovic Ngatsé, ministre délégué au budget. Il a indiqué que l’apurement des dépenses sociales fait partie des priorités du gouvernement, mais qui fait face à une situation économique difficile.

« Les recettes budgétaires ont baissé de 50 %, malheureusement dans la même période la masse des pensions de retraité a augmenté aussi de 50 %. En dépit de ces difficultés, nous nous arrangeons chaque mois à payer au moins la moitié des retraités », a expliqué Ludovic Ngatsé.

Le nombre d’anciens fonctionnaires admis à la retraite serait passé de 26 à 39 000 personnes ces dernières années.