Congo-Coronavirus : plus 60 000 personnes ont reçu le vaccin

C’est ce qui ressort du bilan dressé par le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, le 25 mai 2021.

 

En République du Congo quelques 61.945 personnes ont été vaccinées contre le coronavirus. Parmi les vaccinés, 42.421 attendent encore la deuxième dose alors que 19.524 ont déjà reçu les deux doses. Cette information ressort du bilan dressé le 25 mai devant la chambre haute du parlement par le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

Pour certains sénateurs, ce tableau n’est pas reluisant au regard du manque d’engouement des populations à se faire vacciner.

Le Congo a  reçu 398.200 doses de vaccin, dont 281.200 de Sinopharm et 17.000 de Spoutnik V.

Congo-VH/Sida : adoption du projet de position commune africaine

Cette décision a été prise au cours d’une rencontre virtuelle des ministres en charge de la santé qui s’est tenue le lundi 24 mai 2021.

 

La République du Congo vient d’adopter le projet de position commune africaine sur le VIH/Sida. C’était au cours de la rencontre virtuelle des ministres en charge de la Santé organisée par la Commission de l’Union africaine. Au cours de cette réunion le Congo adhéré à la nouvelle politique sur l’orientation de la réponse au VIH/Sida.

Notons que la rencontre virtuelle du 24 mai dernier se tenait en prélude à la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies prévue du 8 au 10 juin 2021.

« Le Congo a adopté le projet de position commune africaine sur la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de 2021 sur le VIH/Sida », a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Selon le ministre Gilbert Mokoki, malgré l’impact de la pandémie de coronavirus, la couverture antirétrovirale en faveur des malades du VIH au Congo, a connu une stabilité entre 2019 et 2020. Il a aussi souligné que l’augmentation de la couverture du pays en districts sanitaires et l’installation des postes de distribution communautaires des antirétroviraux visent à faciliter l’accès universel et équitable à la prévention, au diagnostic, au traitement, puis aux soins.

Congo-Coronavirus : Pointe-Noire est l’épicentre de la pandémie

La ville océane de la République du Congo enregistre un 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national.

 

Du 1er au 20 mai 2021, le département de Pointe-Noire a enregistré 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national. C’est ce qui ressort du compte rendu de la 21ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Celle-ci s’est tenue mardi par visioconférence. Il est aussi dans ce compte rendu que la République du Congo à la date du 21 mai 2021 enregistre 11.658 cas confirmés depuis le début de la pandémie, soit 10.591 cas guéris et 903 cas actifs, 153 décès de coronavirus, soit un taux de létalité de 1,3%. C’est chiffres

On note que le département de Pointe-Noire est désormais l’épicentre de la pandémie dans notre pays. Le taux de positivité se situe à 8,8% dans la ville océane contre 2,2% à Brazzaville et un taux de positivité évalué au niveau national à 5,6%.

Un constat qui a été fait est que la situation dans les autres départements se caractérise par le faible taux de dépistage.Toutefois, dans les départements où les tests sont réalisés, des cas positifs sont observés, comme la situation de nouveaux cas enregistrés en avril dans la Sangha et la Likouala.

La transmission de la maladie est en baisse progressive depuis le mois d’avril 2021. A quelques jours de la fin du mois de mai 2021, on totalise 600 patients pris en charge par les services de santé, en hospitalisation ou à domicile, contre 825 en avril. 25 de ces patients ont bénéficié de l’oxygénothérapie au mois d’avril et 19 au mois de mai. Ces chiffres indiquent que le nombre de cas graves pris en charge demeure préoccupant.

La mise en œuvre du plan national de déploiement et de vaccination est en cours depuis le 25 mars 2021.

A ce jour, 24 sites de vaccination sur 453 attendus sont ouverts dans 3 départements sur 12. Des équipes dédiées ont quitté Brazzaville le 19 mai 2021 pour lancer la vaccination dans les autres départements.

La population-cible de la vaccination est fixée à 3468906 personnes. Le nombre total de doses reçues pour les deux vaccins est de 403200 (381200 Sinopharm et 22 000 Sputnik V).

Au total, 42 421 personnes ont reçu la première dose et 19524 personnes la deuxième dose. Le nombre total de doses administrées est de 61 945. Le stock de doses disponible est de 335255. Les besoins en vaccins sont de 6267 302 doses. L’intervalle d’attente entre la première et la deuxième dose de Sputnik V peut aller jusqu’à 60 jours selon l’avis du Comité des experts.

Congo : les travailleurs du CHU-B reçoivent 2 mois d’arriérés de salaire

C’est ce qui en ressort d’un communiqué publié le 22 mai dernier, par la direction générale du centre hospitalier de Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais vient de payer deux mois d’arriérés de salaires aux travailleurs du centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville Il faut dire que ceux avaient entamé une grève lundi 10 mai 2021. Cette décision avait été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue vendredi 7 mai, à Brazzaville. Elle avait pour but de revendiquer deux mois de salaires sur les 5 mois d’arriérés de salaire.

La direction générale du CHU-B exhorte l’intersyndicale à convoquer une assemblée générale en vue d’un fonctionnement normale de cette institution sanitaire.

Congo-Poliomyélite : plus d’un million d’enfants seront vaccinés

Ce sera lors d’une campagne nationale de vaccination dont la première phase se déroulera du 27 au 29 mai sur l’ensemble du territoire congolais.

 

Quelques 1.161.356 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite. Ce sera au cours d’une campagne de vaccination que le gouvernement va lancer vers la fin du mois en cours. L’information a été donnée vendredi 21 mai dernier par le ministère de la santé et de la population.

Il faut noter que cette campagne s’inscrit dans le cadre du Programme élargi de vaccination avec l’appui de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite. La première phase se déroulera du 27 au 29 mai 2021

« Ce type de polio est rare et apparaît dans les régions du monde où les enfants ne sont pas suffisamment vaccinés contre la poliomyélite. La campagne de vaccination permettra de renforcer leur immunité et contenir l’épidémie », indique un communiqué du programme.

Rappelons que la poliomyélite est une maladie contagieuse causée par le poliovirus qui entraîne une paralysie voire la mort. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés par cette maladie.

Le Congo et le PNUD signent un programme de travail annuel

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo.

 

Le Programme de travail annuel (PTA) a été signé du côté congolais par la ministre de l’Environnement, du Développement durable, et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et du côté du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), par le représentant résidant, Maleye Diop, le 19 mai 2021.

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo. C’est donc en vue de poursuivre leur partenariat sur de nouvelles perspectives que les deux parties ont signé le PTA. A travers cette signature, le PNUD apportera au ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo un appui technique et financier pour l’accompagner dans la réalisation et l’aboutissement de ses projets et de promouvoir le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, instrument financier de la Commission Climat du Bassin du Congo, à l’échelle internationale.

« Nous avons fait le point de la collaboration que nous avons à travers le Programme de travail annuel (PTA), avant la COP 26. Le PNUD est l’un des partenaires sinon le partenaire le plus essentiel qui nous accompagne sur les questions de climat. Et au centre de tous ces échanges il y a la journée du 5 juin prochain sur l’environnement », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault, à l’issue de ces échanges.

Pour le représentant résidant du PNUD au Congo, l’institution qu’il a la charge de diriger a un programme cadre de coopération avec le gouvernement du Congo. Chaque année ils signent les plans de travail annuel qui déclinent les différentes activités à mener dans l’année. Depuis le début de l’année, leurs équipes travaillent ensemble pour décliner ces activités. « Aujourd’hui c’était l’occasion de passer à la signature. Nous l’avons fait avec d’autres ministères et aujourd’hui nous signons avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. C’est le cas de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 5 juin. A côté de cela, nous devons nous accorder sur les ressources à mettre en place pour pouvoir exécuter ces activités. C’était l’objet des échanges », a-t-il déclaré.

Maleye Diop a indiqué qu’ils sont dans la deuxième année d’exécution du plan cadre 2020-2024. C’est ce qui est prévu et s’articule essentiellement sur trois axes prioritaires du Programme national du développement (PNUD_ui est le plan cadre du gouvernement du Congo pour les cinq années 2018-2022 et qui s’articule sur trois priorités : gouvernance ; renforcement du capital humain ; édification de l’économie ; qui englobe essentiellement ce qu’ils ont au niveau du pays et ce qu’ils font avec les différents départements. « Avec ce ministère, l’action porte essentiellement sur le développement durable, aussi bien sur les questions de la gouvernance que de l’édification de l’économie », a-t-il souligné.

Notons que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’axe 5 du projet de gouvernement du président de la République Denis Sassou N’Guesso « Ensemble, poursuivons la marche ».

Congo-Enrôlement biométrique : les enseignants déplorent la lenteur et les faiblesses techniques

Depuis la fin du mois d’avril, le ministère de l’Enseignement procède à l’enregistrement biométrique des enseignants en vue de connaître leur nombre exact.

 

Connaître le nombre exact des enseignants en République du Congo afin de constituer une base de données et de barrer la route aux fraudeurs. C’est l’objectif visé par l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants. Cette opération qui a débuté en fin avril 2021, est une initiative du ministère de l’enseignement.

Les enseignants déplorent néanmoins la lenteur et les faiblesses techniques de cette activité.

Les objectifs visés par l’opération sont précisés ici par Calixte Kolyardo, coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif : « L’objectif est de constituer une base de données numériques qui permettra au ministère de l’Enseignement de mieux gérer son personnel, de mieux le déployer à travers les départements et les établissements scolaires ». L’opération doit durer deux mois. Brazzaville est la deuxième étape de ce recensement qui a démarré dans la Likouala (nord) et va s’étendre dans les autres départements du pays.

Congo-Kouilou : la 12e session ordinaire du conseil départemental se tient

Les travaux ont débuté le 18 mai au siège du conseil départemental du Kouilou à Loango sous la direction d’Alexandre Mabiala, président de cette institution.

 

Les conseillers départementaux vont au cours de cette session examiner huit affaires, notamment examen du projet de délibération fixant le taux de la taxe de roulage sur les motos simples et motos tricycles dans le département du Kouilou ; examen du projet de délibération fixant le taux de la taxe sur l’obtention du permis de conduire des motos simples et motos tricycles ; examen du projet de délibération portant débaptisation de la salle de conférences de l’Hôtel du conseil départemental du Kouilou en salle Antoinette Sassou N’Guesso ; examen du projet de délibération portant construction des latrines publiques le long du tronçon Pointe-Noire-Dolisie et autres.

La 12e session ordinaire du conseil départemental de Kouilou s’achève le 27 mai prochain.

Congo : Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction

La cérémonie de passation de consignes s’est déroulée le 18 mai en présence du secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakani.

 

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction. La cérémonie de passation de consignes entre les Premiers ministres sortant, Clément Mouamba, et entrant Anatole Collinet Makosso, s’est déroulée le 18 mai à Brazzaville.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui vient officiellement de prendre ses nouvelles fonctions entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur, Clément Mouamba. « Succéder à Clément Mouamba et poursuivre ce qu’il a fait, c’est une lourde responsabilité. Je suis rassuré que vous serez avec nous pour poursuivre le coaching, sous la clairvoyance direction et leadership de son Excellence monsieur le président de la République. Avec la franche collaboration de tous les cadres qui ont inauguré la Primature, nous ferons l’effort de faire aboutir le travail que vous avez amorcé », a déclaré le nouveau Premier ministre.

En effet, Anatole Collinet Makosso s’est également engagé à capitaliser sur les grandes victoires remportées sous Clément Mouamba dans le domaine de l’enseignement ainsi que les grandes réformes dans les régies financières et la gestion des ressources forestières et minières. « Merci pour avoir travaillé avec vous pendant les cinq ans de la mise en œuvre de la marche vers le développement, un projet de société que vous avez porté personnellement, subissant les attaques, les coups y compris pour les choses qui ne dépendaient pas de vous, mais dans la sagesse qui vous caractérise, vous avez su prendre cela sur vous et tenter d’apporter de solutions », a poursuivi le nouveau chef du gouvernement.

Arrivé à la tête du gouvernement le 23 mars 2016, Clément Mouamba y a passé cinq ans. Il se dit fier d’avoir assumer ces fonctions et reste citoyen congolais, militant et député à l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a toujours une vie après une mission. « De mon point de vue, ma mission se termine très bien. Retirer de la primature mais nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche… Premier ministre sortant, Clément Mouamba est dans les rangs où nous allons réellement poursuivre la marche. Quelle que soit la position, on marchera pour soutenir le président parce que je crois en l’homme, je crois aux projets, je crois aux enjeux qui sont définis dans ce programme. En même temps je mesure l’ampleur des sujets cruciaux qui concernent l’avenir de notre pays et pour cela on doit se serrer les coudes pour continuer à soutenir le chef de l’Etat », a indiqué Clément Mouamba.

Congo : vers la mise en œuvre d’un centre de maintenance aéronefs

Un accord a été signé, le 16 mai, entre le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, et le conseiller économique près l’ambassade de Chine au Congo, Sun Liang.

 

Le centre de maintenance des aéronefs de l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville sera construit sur une surface d’environ 11 500 mètres carrés. Il comprend, entre autres, le hall de maintenance, le bâtiment auxiliaire, la route de remorquage des aéronefs, les travaux extérieurs et les installations associées.

Selon les termes de cet accord, la partie congolaise doit, dans un délai de trois mois après la signature de l’accord, déterminer la réquisition du terrain ainsi que l’indemnisation à la démolition à l’intérieur du site. La réalisation de ce projet de coopération devrait conforter la volonté des pouvoirs publics de faire de la capitale du Congo un hub en Afrique centrale, en matière de transport aérien.

Pour la partie chinoise, le centre de maintenance aéronautique de Brazzaville accueillera non seulement les aéronefs de fabrication chinoise, mais aussi assurera la maintenance des appareils de type Boeing 737.

Le ministre Jean Jacques Bouya a remercié les autorités chinoises ainsi que l’ambassadeur de Chine au Congo pour la signature de cet accord qui témoigne de l’excellence de la coopération entre les deux pays. D’après lui, la signature de cet accord marque une étape déterminante pour ce projet de coopération dont la réalisation suit son cours.

Rappelons que la partie chinoise avait soumis, lors de la 10ème session de la commission mixte de coopération économique, commerciale et technique entre le Congo et la Chine, le 29 octobre 2020, à la partie congolaise ce projet d’accord de mise en œuvre de ce projet. Une fois construit, le centre de maintenance aéronautique de Brazzaville complétera la liste des infrastructures érigées au sein de l’aéroport international Maya-Maya. Il s’agit, entre autres, de la nouvelle piste d’atterrissage, de l’aérogare moderne couplée aux terminaux et de l’aéroclub.

Le Congo va recevoir 45 millions d’euros de l’initiative CAFI

Cet argent va pour soutenir la République Congo dans ses stratégies d’aménagement du territoire et de préservation des ressources naturelles.

 

L’initiative CAFI va mobiliser 45 millions d’euros pour soutenir le Congo dans ses stratégies d’aménagement du territoire et de préservation des ressources naturelles. C’est ce qu’a déclaré le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini, à l’issue d’un échange avec la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Lionel Cafferini a indiqué que son agence était en train de finaliser l’instruction d’un programme d’utilisation des terres durables au Congo avec des financements de l’initiative CAFI qui appuie les forêts dans le bassin du Congo et les fonds propres de l’AFD.

Il s’agit d’accompagner et de soutenir les différents jalons de la note d’intention que le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a signée avec le président de la République française, Emmanuel Macron, en octobre 2019 pour mettre en place une politique nationale d’aménagement du territoire au Congo qui préserve les ressources naturelles et lutte contre le changement climatique.

« Nous avons fait le point avec la ministre sur les activités que nous pourrions soutenir pour accompagner cette stratégie de préservation des tourbières, des zonages tout en accompagnant une activité économique agricole durable dans la proximité de ces zones-là », a déclaré le directeur de l’AFD au Congo.

Quant aux montants financiers, a-t-il poursuivi, il y a deux phases dans ce programme d’utilisation des terres. Une première où le Fonds CAFI a délégué des ressources à l’AFD pour un montant de quinze millions de dollars, et où l’AFD pour le compte de l’État français va mobiliser sept millions d’euros de financement complémentaire. Une deuxième phase qui est également en cours d’instruction, devrait mobiliser quinze à vingt-cinq millions de dollars de la part de l’initiative CAFI auxquels s’ajouteront huit millions d’euros de ressources en don de l’État français via l’AFD.

« C’est un programme haut global que nous instruisons pour un montant d’environ quarante-cinq millions d’euros en don pour soutenir le Congo dans sa stratégie d’aménagement du territoire et dans sa stratégie de préservation des ressources naturelles », a confié Lionel Cafferini.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a fait part à ses partenaires de son impatience par rapport aux procédures et aux délais de mise en œuvre des programmes. Lionel Cafferini lui a indiqué que l’objectif était de pouvoir signer les conventions de financements d’ici octobre 2021 pour une mise en œuvre effective de ce programme à l’horizon du début 2022.

« Le Congo a exprimé un ensemble d’orientations, de stratégies, d’objectifs, et nous avons considéré que ces objectifs de lutte contre le changement climatique, de préservation des ressources naturelles, et du développement économique rencontraient les grandes orientations de l’État français. On sait que le bassin du Congo est une zone géographique qui apporte beaucoup à l’humanité… », a-t-il ajouté.

Congo-UPADS : Honoré Sayi sera écouté par le parti ce mardi 18 mai

Le porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi vient de faire son entrée dans le nouveau gouvernement.

 

Honoré Sayi est la nouveau ministre de l’énergie et de l’hydraulique en République du Congo. Il a été nommé dans le récent gouvernement formé par le Nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

La nomination du porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi, semble mal passer au sein de la première formation politique de l’opposition congolaise.

Réuni en séance extraordinaire le 16 mai à Brazzaville, le secrétariat national de l’UPADS s’est dit « surpris par cette nomination annoncée par les médias ». Il a décidé « d’écouter le camarade Honoré Sayi absent à Brazzaville, pour des amples informations ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans un communiqué rendu public à l’issue de cette rencontre.

Le nouveau ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique sera donc écouté ce 18 mai par le secrétariat national de l’UPADS.

Congo-Basketball : les championnats de Brazzaville officiellement lancés

La Ligue de basketball de Brazzaville a lancé, le 15 mai, ses  championnats départementaux pour le compte de la saison 2020-2021.

 

Les premières rencontres des seniors hommes ont vu Liber basket dominer les Diables noirs 2 (63-56) puis Anges noirs basketball (ANBB) prendre le dessus sur l’autre équipe des Diables noirs (69-63). L’Inter a pris le meilleur sur RCO (80-57) puis Patronage s’est imposé devant RBC (66-62). Chez les dames, l’Inter a dominé l’Etoile du Congo (48-38). ANBB s’est imposé devant ECB (51-19).  Le 15 mai, Brazza basket a eu raison  des Diables noirs (74-9)

Chez les juniors, Avenir du rail l’emporte face à l’Etoile du Congo (55-52), AS Thomas a été  battue par  BC Massengo (57-64).  Génération miracle a courbé l’échine devant le Cara (55-73). Chez les cadets, l’Etoile du Congo a dominé AVR (68-46). Génération miracle a dominé Cara (47-45)

Pour le compte de cette saison, les équipes engagées sont logées dans deux poules par catégories sauf chez les dames. La conférence A chez les seniors hommes mettra aux prises BC Massengo, As Thomas Sankara, Etoile du Congo, Cara, Avenir du rail et Ange noir basketball 2. Dans la poule opposée, on retrouve ANBC 1, Interclub, Patronage, Diables noirs 1, RBC, Liber, RCO et Diables noirs 2. Chez les seniors dames poule unique avec des clubs comme Brazza-basket, Etoile du Congo, ANBC, AVR, Diables noirs, Interclub  et ECB.

Chez les juniors hommes, la Conférence A opposera, BC Massengo, AS Thomas-Sankara, Etoile du Congo, Cara, AVR et Génération miracle. Le groupe opposé regroupe ANBC, Interclub 1, Patronage, Diables noirs 1, RBC, Interclub 2 et ECB. Chez les cadets, le groupe A est composé de BC Massengo, Etoile du Congo, Cara, AVR et Génération miracle. Le groupe B, quant à lui, regroupe ANBC, Interclub 1, Patronage, Diables noirs, Interclub 2 et ECB.

Congo : Rigobert Roger Andely prend la tête du ministère des Finances et du Budget

Ce cadre de banque, originaire de la région de la Cuvette (Nord) comme le  président Sassou Nguesso, avait déjà occupé ce poste entre 2002 et 2005.

 

Rigobert Roger Andely refait son entrée dans le nouveau gouvernement d’Anatole Collinet Makosso. Il hérite du ministère des Finances et du Budget. Cadre de banque et originaire de la région de la Cuvette (Nord) comme le  président Sassou Nguesso, il avait déjà occupé ce poste entre 2002 et 2005.

Rigobert Roger Andely, né le 7 juin 1953 à Mossaka dans le département de la Cuvette. Il est un universitaire spécialiste des questions monétaires et bancaires, banquier central de profession et homme d’État congolais.

Il a été respectivement vice-gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (de 1998 à 2002, puis de 2005 à 2010) et ministre de l’Économie, des Finances et du Budget du Congo-Brazzaville (2002-2005).

Il a aussi occupé les fonctions de président du conseil d’administration de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) et président du conseil de régulation de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) en République du Congo.

Congo : Denis Christel Sassou Nguesso intègre le nouveau gouvernement

Le fils du Chef de l’Etat est le Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé, un portefeuille fraîchement créé.

 

La République du Congo a son nouveau gouvernement. La nouvelle équipe compte 36 membres, dont quatre ministres d’Etat et huit femmes. Onze personnalités ont fait leur entrée dans cette équipe gouvernementale notamment Denis Christel Sassou Nguesso.

A 46 ans, le fils du Chef de l’Etat prend le portefeuille fraîchement créé de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC. Il est soupçonné de détournements massifs de l’argent du pétrole, de nouveau récemment dénoncés par l’ONG Global Witness. Des enquêtes sont en cours en France pour biens mal acquis et une plainte a été déposée, aux Etats-Unis, au sujet d’un appartement de luxe à Miami.

Denis Christel Sassou Nguesso est un homme politique et homme d’affaires congolais né le 14 janvier 1975 à Brazzaville. Il est le fils de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo.

Directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) depuis janvier 2011, il est également député PCT de la circonscription d’Oyo depuis le 5 septembre 2012.

Il a étudié à l’École militaire préparatoire Général-Leclerc de Brazzaville, puis est parti étudier en France où il obtient un diplôme de clerc de notaire et une maîtrise en droit privé3.

Il rejoint en 2001 la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dans le bureau londonien de la compagnie. Il rentre ensuite au Congo où il occupe le poste d’administrateur de la Cotrade (filiale de la SNPC, s’occupant de la commercialisation) de 2005 à 2009. En janvier 2011, il devient directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la SNPC, ainsi que PDG de « SNPC Distribution » et administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf).

Son activité dans le monde du pétrole lui vaut le surnom de « Kiki le pétrolier »

Parallèlement à son activité dans le secteur pétrolier, Denis Christel Sassou Nguesso entame une carrière politique. En 2007, il crée le Pôle des jeunes républicains, puis rejoint en 2011 le bureau politique du Parti congolais du travail (PCT).

Le 15 juillet 2012, il est élu député de la circonscription d’Oyo (Cuvette) dès le premier tour des élections législatives, et entre en fonction le 5 septembre, succédant ainsi à François Ibovi.

En mai 2021, Denis Christel Sassou-Nguesso. Entre dans le nouveau gouvernement de Anatole Collinet Makosso d’un poste nouvellement créé, celui de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé.

 

 

Congo : Onze personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement

Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’Etat, il hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour cette occasion.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a formé son équipe gouvernementale. Un gouvernement qui est arrivé trois jours après sa nomination. On remarque l’entrée de onze personnalités dans cette équipe notamment celle Denis Christel Sassou-Nguesso. Fils du chef de l’Etat. Celui-ci, celui-ci est le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, un portefeuille créé pour l’occasion. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC.

Une autre entrée remarquable c’est bien celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire d’opposition de l’UPADS à l’Assemblée nationale. Enseignant en philosophie, il présidait le groupe parlementaire de l’UPADS, le premier parti d’opposition au Congo. Il est nommé ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Rigobert Roger Andély hérite du ministère des Finances et du Budget.  Ce cadre de banque  avait déjà occupé ces fonctions, entre 2002 et 2005.

Notons que sept personnalités ont été remerciées ; au nombre desquelles Henri Djombo qui a été ministre sans discontinuer depuis 1997.

La composition complète du gouvernement Makosso

Le minsitre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la république a rendu public Samedi 15 Mai 2021, la liste du premier gouvernement dirigé par Anatole Collinet Makosso.

Ci-dessous, l’intégralité des membres dudit gouvernement :

Ministres d’Etat

  1. -ministre d’Etat de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale : M. Firmin Ayessa
  2. -Ministre d’Etat du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Claude Alphonse Nsilou
  3. -Ministre d’Etat des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba
  4. -Ministre d’Etat des Affaires foncières et du Domaine public : M. Pierre Mabiala

Ministres

  1. -Ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier : M. Jean-Jacques Bouya
  2. -Ministre de la Défense nationale : M. Charles Richard Mondjo
  3. -Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public :  M. Raymond Zéphirin Mboulou
  4. -Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso
  5. -Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo
  6. -Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : M. Roger Rigobert Andely
  7. -Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua
  8. -Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement : M. Thierry Lézin Moungalla
  9. -Ministre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique : M. Emile Ouosso
  10. -Ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande  : M. Jean Marc Thystère Tchikaya
  11. -Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid Bininga
  12. -Ministre de l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale  : Mme Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas
  13. -Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local : M. Guy Georges Mbaka
  14. -Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue Ngouonimba
  15. -Ministre de l’Environnement du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette Soudan-Nonault
  16. -Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie Matondo
  17. -Ministre de la Santé et de la Population : M. Gilbert Mokoki
  18. -Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé : M. Denis Christel Sassou Nguesso
  19. -Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Honoré Ntsayi
  20. -Ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi : M. Hugues Ngouélondélé
  21. -Ministre du développement Industriel et de la promotion du secteur privé : M. Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes
  22. -Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel : Mme Jacqueline Lydia Mikolo
  23. -Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique:  Mme Edith Delphine Emmanuelle née Adouki
  24. -Ministre de l’Enseignement pré-scolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean luc Moutou
  25. -Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi: M. Ghislain Thierry Manguessa Ebome
  26. -Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique : M. Léon Juste Ibombo
  27. -Ministre du Tourisme et des loisirs : Mme Destinée Ermella Doukaga
  28. -Ministre de la Culture et des Arts : M. Dieudonné Moyongo
  29. -Ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire: Mme Irène Mboukou 
  30. -Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement : Mme Ines Nefert Ingani

Ministres délégués

  1. -Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la réforme de l’Etat : M. Luc Okio 
  2. -Ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, chargé du Budget : M. Ludovic Ngatsé

Congo : Anatole Collinet Makosso est le nouveau Premier ministre

Il a été nommé mercredi 12 mai 2021 par un décret du président de la république Denis Sassou N’Guesso. Il remplace à ce poste de Clément Mouamba.

 

C’est officiel, Anatole Collinet Makosso est le nouveau chef du gouvernement congolais. Le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso l’a nommé mercredi 12 mai au soir, lui qui était ministre de l’Enseignement dans le gouvernement sortant. Il remplace Clément Mouamba, qui occupait ce poste depuis 2016 et a donné sa démission le 5 mai suite à la prestation de serment le 16 avril du président Sassou Nguesso.

Qui est Anatole Collinet Makosso ?

Né en 1965 dans la capitale économique Pointe-Noire (sud), Anatole Collinet Makosso a débuté sa carrière politique dès 1990. Il a été tour à tour conseiller et directeur de cabinet du préfet du Kouilou, région de Pointe-Noire. Cet enseignant de formation, écrivain également, est devenu conseiller du président Sassou Nguesso à partir de 1998, puis directeur de cabinet d’Antoinette Sassou Nguesso, la première dame.

Le nouveau Premier ministre fait son entrée au gouvernement comme ministre de la Jeunesse et de l’Instruction civile en 2011. Depuis 2016, il occupait le poste de ministre de l’Enseignement primaire et secondaire en charge de l’alphabétisation. Anatole Collinet Makosso a été directeur de campagne adjoint du candidat Sassou Nguesso lors de la dernière présidentielle.

Anatole Collinet Makosso doit d’ici peu former son gouvernement.

Congo : Denis Sassou N’Guesso regagne Brazzaville ce mercredi

Après un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette. Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement.

 

Le Président Denis Sassou N’Guesso retourne à Brazzaville ce mercredi 12 mai 2021. Le chef de l’Etat a passé quelques jours à Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement sortant qui seront conduits par le Premier ministre démissionnaire, Clément Mouamba.

Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Oyo le 21 avril dernier. Le chef de l’Etat a rendu hommage, le 10 mai, comme il le fait chaque année, à « maman Emilienne Mouébara », celle qu’il affectionnait et envers qui il reste fermement attaché depuis son décès le 10 mai 1982 à Paris en France.

Depuis son arrivée au bord de l’Alima, Denis Sassou N’Guesso a déployé une intense activité diplomatique. Il a ainsi reçu, tour à tour le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat ; le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedadé Verissimo ; le directeur adjoint du cabinet civil du président du Conseil militaire de la transition (CMT) du Tchad, Abdelkerim Idriss Deby, personnalités avec lesquelles, les entretiens se sont focalisées sur la situation politico-sécuritaire au Tchad, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina qui a assuré au Congo du soutien de son institution pour les cinq prochaines années dans les domaines des infrastructures, énergie, agriculture, transports et la gouvernance.

Congo : une pression inflationniste de 2,3% enregistré au mois de janvier

C’est ce qui en ressort de la revue publiée par l’Institut national de la statistique sur l’Indice harmonisé des prix à la consommation.

 

Le Congo a enregistré une pression inflationniste de 2,3% au mois de janvier, soit une augmentation de 0,8% par rapport au mois précédent. La tendance haussière des prix à la consommation est observée à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Owando.

D’après l’Institut national de la statistique (INS) qui vient de publier sa revue sur l’Indice national harmonisé des prix à la consommation, la pression inflationniste s’est établie en janvier à 103,3 points, sous l’effet essentiellement d’une hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, ainsi que des services de transport.

Malgré la pression des prix observée, l’inflation demeure en deçà de la norme communautaire de 3,0% en moyenne annuelle. « Le taux d’inflation en moyenne annuelle se situe à 0,2% au terme du mois de janvier 2021. Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » et des services de « transport » ont augmenté respectivement de 1,4% et 1,2% en rythme mensuel. Rapportés au mois de janvier de l’année précédente, ils ont été majorés respectivement de 2,3% et 7,5% », souligne l’INS.

À Brazzaville, l’indice harmonisé des prix à la consommation à la même période étudiée est estimé à 104 points, soit un rebond de 0,8% par rapport à décembre 2020. Il est drainé par la hausse, d’une part, des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de transport et, d’autre part, des biens et services de logement, eau, électricité et gaz.

La situation est moins pressante à Pointe-Noire, avec un indice harmonisé des prix à la consommation de 102 points, au premier trimestre. Ce taux a progressé de 1,3% par rapport au mois précédent, résultant de la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisés.

À Dolisie, département du Niari, le rapport de l’INS note un indice harmonisé des prix à la Consommation de 103 points, soit une augmentation de 0,8% par rapport au mois précédent. Cette évolution est principalement imputable à celle des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Durant la même période, les prix à Owando, département de la Cuvette, ont atteint 104,1points, une progression de 0,4% par rapport au mois de décembre 2020.

Congo : l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants se poursuit progressivement

Elle vise à constituer une base des données fiables et à maitriser le personnel évoluant dans le sous-secteur de l’enseignement général.

 

L’opération de recensement des enseignants se poursuit en République que du Congo. Celle-ci a été initiée par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. Elle vise, à terme, à constituer une base des données fiables et à maitriser le personnel évoluant dans le sous-secteur de l’enseignement général.

C’est dans le département de la Likouala que l’enrôlement biométrique des enseignants avait officiellement commencé. A Brazzaville, l’opération lancée le 10 mai s’achèvera  le 15 mai prochain. Sur le terrain, celle-ci est exécutée par le Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED), financé par la Banque mondiale.

Dans la faisabilité, cette opération consiste à recenser tous les enseignants titulaires, bénévoles et prestataires évoluant dans les cycles préscolaires, primaire, collège et lycée en vue d’attribuer à chacun une identité numérique. L’objectif étant de constituer une base de données maitrisée ainsi qu’un fichier unique de gestion du personnel de l’enseignement général. A terme, l’opération permettra au service de la solde d’avoir non seulement une idée nette de la masse salariale mais aussi d’assurer la meilleure gestion des statistiques du personnel enseignant.

Avant de poser leurs empreintes digitales, les enseignants concernés doivent fournir, chacun selon sa catégorie, des pièces administratives et d’état civil spécifiques justifiant sa présence au poste et son appartenance dans le sous-secteur de l’enseignant général. A l’issue, chaque enseignant bénéficiera d’une carte biométrique dans laquelle sont incorporées toutes ses informations professionnelles y compris ses grades et avancements. A partir de cette carte, l’administration va désormais contrôler son parcours professionnel ainsi que sa présence sur le terrain.

Après Brazzaville, l’enrôlement des enseignants se poursuivra à Pointe-Noire, avant de couvrir l’ensemble du territoire national.

Congo : les directeurs d’écoles souhaitent avoir régulièrement des formations

Ce souhait a pour objectif de se mettent constamment à jour dans le cadre de la modernisation du système éducatif national.

A l’issue du séminaire sur le traitement des résultats scolaires et la rédaction des items d’évaluation, les directeurs d’études des collèges de l’enseignement général ont souhaité que les formations soient permanentes, afin qu’ils se mettent constamment à jour dans le cadre de la modernisation du système éducatif national.

« Nous souhaitons que ce genre de formation se fasse à un rythme régulier, de sorte à permettre aux enseignants promus au poste de directeur des études d’acquérir des connaissances nécessaires pour une pédagogie pratique et utilitaire », a déclaré Albert Josué Nkoutou, un des participants à la formation ayant concerné les directeurs des études des établissements scolaires privés de l’inspection de Brazzaville 3.

La formation a eu pour objectif de résoudre certaines limites, notamment le manque d’uniformisation des informations contenues dans les rapports pédagogiques, la disparité des techniques utilisées dans la formulation et la qualification des items, la diversité des méthodes utilisées dans l’interprétation des résultats.

Ainsi, un accent particulier a été mis sur les méthodes d’analyse des résultats scolaires, le calcul des pourcentages et des moyennes, la différenciation des types d’évaluation ont été au cœur des différents thèmes développés au cours de ladite formation. « Les résultats scolaires doivent être traités de façon scientifique, en vous appuyant sur des techniques innovantes acquises », a rappelé le directeur des collèges de l’enseignement général, Patrick Ngolo, d’adressant aux directeurs des études.

La direction générale de l’enseignement secondaire a prévu organiser la même formation en faveur des directeurs des études des collèges des départements des Plateaux, de la Cuvette et de la Cuvette-ouest, du 11 au 20 mai. Ces départements vont donc emboîter le pas à Brazzaville, Pointe-Noire et le Kouilou.

En rappel, au sein d’un établissement scolaire, en dehors de l’évaluation des apprentissages des élèves, les responsabilités d’un directeur des études incluent les missions de supervision et l’animation pédagogique des enseignants, de préparation et de la réalisation des visites des classes, du suivi de l’application et l’état d’avancement des programmes, tels que définis par le ministère de tutelle, l’application des textes officiels en matière d’enseignement.

Congo : la Croix rouge réaffirme sa collaboration avec les pouvoirs publics

Le président de la Croix-Rouge congolaise, Christian Sédar Ndinga, a réitéré le 8 mai son engagement à œuvrer au côté des pouvoirs publics.

 

C’était lors de la célébration de la Journée internationale de la Croix-Rouge congolaise et du Croissant-Rouge sur le thème « Ensemble, nous sommes inarrêtables ».

Christian Sédar Ndinga a rappelé dans son allocution l’historique du mouvement, l’élan de solidarité des volontaires ainsi que leur capacité d’intervention sur le terrain au quotidien.

« Au-delà de la dimension festive, émotionnelle de cette célébration, il y a toujours une activité réflective à mi-chemin entre l’état des lieux et la prospective qui permet de revisiter la qualité de l’engagement humanitaire afin de permettre d’évaluer les points forts et faibles du mouvement », a-t-il déclaré.

Il a signifié que la Croix-Rouge congolaise organisera plusieurs activités dans le cadre de son programme dénommé « Semaine humanitaire ». Parmi celles-ci figurent les travaux d’hygiène et d’assainissement des lieux publics, les campagnes de collectes de don de sang, les activités sportives, la présentation des troupes théâtrales.

Le chef de la délégation par intérim de la Croix-Rouge française au Congo, Maazou Boukary, a souligné pour sa part l’implication du mouvement auprès des sociétés nationales sœurs par un partenariat opérationnel visant à développer leur potentiel par des actions internationales décentralisées illustrant l’engagement de son réseau national.

« Nous sommes inarrêtables dans notre engagement et notre capacité d’agir. La célébration de cette journée nous rappelle que nous faisons tous partie du plus grand réseau humanitaire mondial. Œuvrons pour prévenir et alléger les souffrances dans autres », a-t-il dit.

Le chef de mission du Comité international de la Croix-Rouge, Marie-Bonheur Bahande, a assuré le mouvement de son soutien multiforme.

Congo : 39 000 retraités réclament des arriérés de pensions

À l’appel de leur Syndicat ces pensionnaires ont lancé ce lundi 10 mai 2021, un sit-in devant la primature même si celle-ci n’a pas plus de locataire.

 

À l’appel de leur Syndicat au moins 39 000 pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) lancent ce lundi 10 mai 2021 un sit-in illimité devant la primature, même si celle-ci n’a pas plus de locataire puisque le Congo attend la nomination d’un nouveau Premier ministre depuis une semaine. Ces pensionnés demandent le paiement de plus de 33 mois cumulés d’arriérés de pensions. Nombreux vivent une situation sociale difficile.

Tête rasée, une montre sur le bras droit, son pantalon jeans négligemment enfilé, Raymond Kihoulou, un ancien employé de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) est arrivé visiblement en colère à la réunion qui a décidé de l’organisation du sit-in des retraités. Ils disent avoir épuisé toutes les voies pour obtenir le paiement de leurs arriérés de pension.

Quelques jours avant cette réunion, Raymond Kihoulou a simplement demandé aux agents des compagnies d’eau et d’électricité qui lui brandissaient des factures de repasser plus tard. « Nous traversons une situation très difficile. C’est très difficile d’autant plus que je suis incapable de faire face aux factures d’eau et d’électricité. De temps en temps nous faisons appel à l’aide des pays amis parce que les pensions sont payées en dents de scie. Nous avons touché notre pension en décembre. Ça fait plus de quatre mois. C’est difficile de vivre sans pension », clame ce retraité impayé depuis des mois.

Cet homme a travaillé pendant plus de 30 ans. Il ne comprend vraiment pas pourquoi il ne perçoit pas sa pension : « Je ne vois pas la raison parce que l’argent est retiré à la source. Dès qu’on paie les fonctionnaires, il faut automatiquement penser aux retraités. Je crois que c’est un fait exprès, un manque de volonté, une mauvaise gouvernance. »

Raymond Kihoulou et ses collègues retraités pensent qu’ils sont victimes d’un « détournement d’argent des allocations ». Ils ne comprennent surtout pas la précarité dans laquelle ils vivent après une période électorale où l’argent a coulé à flot, notamment pendant la campagne.

Congo : qui de Alain-Giresse et Paul Put sera retenu comme sélectionneur des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a annoncé que les deux hommes ont passé leur audition en vue de devenir le prochain sélectionneur.

 

Alain-Giresse et Paul Put sont les deux retenus de la liste des candidats postulant pour le poste de sélectionneur des Diables rouges en République du Congo. La Fécofoot samedi 08 mai que les deux hommes avaient passé leur audition.

«Ces deux entraineurs font partie de la short-list de la commission. Ils avaient été retenus pour leurs compétences ainsi que leur connaissance du football africain et bien évidement leurs qualifications. A l’issue de ces entretiens, la commission devrait se prononcer sur le nom de l’entraîneur qui dirigera l’équipe nationale congolaise pour les prochaines échéances», a écrit l’instance dans un communiqué.

Il faut dire que les deux hommes sont effectivement des grands habitués du football africain puisque Giresse a dirigé successivement le Gabon, le Mali (deux fois), le Sénégal et la Tunisie qu’il a menée en demi-finales de la CAN 2019. Après ses passages en Gambie, au Burkina Faso et au Kenya, Put avait quant à lui conduit la Guinée jusqu’en 8es de finale de la compétition, où elle avait été étrillée par le futur vainqueur algérien (0-3). L’aventure s’était très mal terminée ensuite puisque le technicien avait été accusé de «corruption» et interdit d’exercer à vie en Guinée.

Les Diables Rouges qui n’ont pas pu se qualifier pour la CAN 2021 devront affronter le Sénégal, la Namibie et le Togo dans leur groupe éliminatoire au Mondial 2022.

Congo-coronavirus : la situation épidémiologique reste sous contrôle

C’est ce qi ressort du communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

 

Au Congo, la situation épidémiologique demeure maîtrisée. Le nombre des contaminations et le taux de positivité ont nettement baissé à Brazzaville. Ils se sont par contre accrus à Pointe-Noire, qui devient désormais l’épicentre de l’épidémie de la Covid-19 dans notre pays, selon le communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19, présidée mardi, par visioconférence, par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

La maladie a moins circulé au mois d’avril dernier par rapport à mars 2021. Cependant, le nombre de décès des suites de la Covid-19, faible en valeur absolue, a augmenté en avril.

Il faut noter que Brazzaville, longtemps épicentre de l’épidémie de Covid-19, voit les contaminations et le taux de positivité baisser significativement d’un mois à un autre. Le nombre de nouveaux cas est ainsi passé de 520 au mois de mars à 361 au mois d’avril 2021.

Le taux de positivité en avril est autour de 3% contre 5% en mars. Le nombre de personnes hospitalisées à Brazzaville est passé de 48 en mars à 18 au 28 avril 2021. Les patients suivis à domicile sont 141 contre 240 en mars. La maladie reflue nettement à Brazzaville.

Dans le même temps, l’épidémie progresse à Pointe-Noire. Le nombre de personnes contaminées à Pointe-Noire a été multiplié par quatre (4), en passant de 112 à 424 de février à mars 2021.

Du 1er au 28 avril 2021, on y a enregistré 527 nouvelles contaminations, soit 100 de plus qu’en mars. Le taux de positivité à Pointe-Noire reste autour de 10%.

Depuis deux mois, Pointe-Noire est devenue l’épicentre de l’épidémie de Covid-19 dans notre pays.

Il convient aussi de noter qu’en testant un peu plus dans la Sangha (220 personnes) et dans la Likouala (151 personnes), pendant la dernière semaine du mois d’avril, on a enregistré 29 cas positifs dans la Likouala (soit un taux de positivité de 19%) et 6 cas positifs dans la Sangha (2,7% de taux de positivité).

Le 30 avril dernier, 41.379 doses de vaccins Sinopharm et Sputnik V ont été administrées pour le compte de la première dose. 11.700 l’ont été au titre de la seconde dose. Notre pays compte donc à ce jour 11.700 personnes vaccinées.

La vaccination a démarré à Pointe-Noire le lundi 19 avril 2021. A ce jour, cinq (5) centres de vaccination y sont en fonctionnement. A Brazzaville, quatre (4) nouveaux centres de vaccination (Madibou, Mfilou, Moukondo et OMS Afrique) se sont ajoutés aux onze (11) centres existants.

Les opérations de vaccination s’étendent désormais à Owando et à Makoua dont les centres ont ouvert respectivement le 26 et le 30 avril 2021.342 personnes au total ont reçu la première dose de vaccin dans ces deux nouveaux centres.

Les opérations de vaccination se déroulent donc de façon permanente à Brazzaville, Pointe-Noire, Oyo, Owando et Makoua.

Au regard de la situation ainsi décrite, la Coordination Nationale invite les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour assurer la continuité et la pérennité de la campagne nationale de vaccination.

Congo : Clément Mouamba remet sa démission

Le Premier ministre congolais a officiellement présenté sa lettre de démission et celle de son équipe au président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Clément Mouamba vient de démissionner de son poste de Premier ministre en République du Congo. Une démission qui entraîne celle de toute l’équipe gouvernementale. C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du directeur du cabinet du chef de l’Etat, Florent Ntsiba.

«  La démission a été acceptée par le président de la République qui a adressé ses remerciements à l’ensemble des ministres pour le travail accompli durant les cinq années de collaboration, de 2016 à 2021 » précise le communiqué.

La démission de Clément Mouamba ouvre la voie à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale après la prestation de serment de Denis Sassou N’Guesso le 16 avril 2021.

Congo-coronavirus : l’état d’urgence sanitaire prorogé de 20 jours

C’est une décision émane du Conseil des ministres qui s’est tenu mardi 04 mai, présidé par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.

 

Le gouvernement congolais vient une fois de plus de prorogé l’état d’urgence sanitaire de 20 jours. Cette énième prorogation entre en vigueur à partir de ce mercredi 05 mai 2021. C’est une décision qui émane du Conseil des ministres, qui s’est tenu le 04 mai dernier par visioconférence.

Rappelons que comme pour les précédentes prorogations, après avis du comité d’experts et au terme de l’évaluation des mesures prises par le gouvernement, le gouvernement a jugé nécessaire de reconduire une fois de plus l’essentiel des mesures édictées dans le cadre de la riposte contre la pandémie à coronavirus.

Face à la progression de la pandémie, le gouvernement congolais a rappelé que le recours au mécanisme constitutionnel relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire a été mis en œuvre à dix-neuf reprises.

Coopération : la Turquie et le Congo vont signer de nouveaux accords économiques

La troisième session de la commission mixte de coopération économique, commerciale et technique entre les deux pays s’est ouverte en mode virtuel le 3 mai 2021.

 

Le Congo et la Turquie veulent accroître leurs échanges commerciaux. Les experts des deux pays planchent sur dix nouveaux projets d’accords essentiellement économiques.

La Turquie est devenue en l’espace de deux décennies l’un des principaux partenaires bilatéraux de la République du Congo. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est passé de 4 millions de dollars, en 2000, à plus de 70 millions de dollars en 2020.

Le secteur de la construction est le véritable fer de lance de cette coopération turco-congolaise, puisque les sociétés turques ont investi environ 595 millions de dollars, soit 323,6 milliards FCFA ces dernières années dans les projets de construction. La Turquie intervient également dans l’énergie, les mines, les transports, l’agriculture et l’élevage, l’urbanisme et la formation des cadres congolais.

Selon le secrétaire général adjoint des Affaires étrangères, Jacques Jean Luc Nyanga, les avancées observées dans le cadre de cette coopération ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. C’est ainsi qu’au cours de la troisième session, les deux parties vont passer en revue leurs relations bilatérales, faire progresser le secteur de la construction et essayer d’améliorer le cadre juridique de la coopération pour avancer sur de nouvelles bases.

« La commission mixte est l’un des mécanismes de coopération par excellence qui permettent à nos pays d’examiner leurs actions communes dans les divers domaines de coopération (…) Les réalisations actuelles ne sont pas à la hauteur de nos ambitions, même si des avancées ont été enregistrées dans certains secteurs tels que les transports, la construction des infrastructures, le commerce, la formation des ressources humaines », a souligné Jacques Jean Luc Nyanga.

Il fait également savoir qu’une dizaine de projets d’accords était en phase de préparation lors de cette commission mixte, notamment dans le domaine la pêche et l’aquaculture, de l’appui aux Petites et moyennes entreprises, de l’enseignement supérieur et de la santé. Les conclusions du segment d’experts seront présentées à la réunion des ministres des deux pays prévue le 5 mai prochain.

Après la deuxième session de la commission qui s’est tenue en 2015 à Ankara (Turquie), la coopération turco-congolaise était au point mort à cause de nombreux reports de la rencontre formelle. Les diplomates attribuent ces retards aux difficultés de calendrier et l’avènement de la pandémie à coronavirus.

Congo : Yolande Motse Akanati sacrée « Reine africaine du luxe »

La styliste, modéliste et parfumeuse congolaise, a été désignée « Reine africaine du luxe » le 15 avril par la Vallée des métiers de beauté (VMB) au Togo.

 

La congolaise Yolande Motse Akanati a reçu la distinction de « Reine africaine du luxe ». Une distinction qu’elle a reçu le 15 avril dernier par la Vallée des métiers de beauté (VMB) au Togo. Cette distinction est une récompense à son parcours et son talent.

Ses  créations sont composées de vêtements mixtes, des bijoux colorés, en passant par une marque de parfumerie. Yolande Motse Akanati a cette particularité de proposer au public des articles qui respectent non seulement l’environnement, mais qui prônent l’identité et la valeur de l’Afrique en général et du Congo, en particulier. Designé de façon originale et chic, le raphia arrive en tête des tissus utilisés par la créatrice congolaise.

Qui est Yolande Motse Akanati ?

Née à Brazzaville et élevée en France pendant son adolescence, la créatrice congolaise, également peintre, s’est fait un nom sur la scène artistique de son pays natal, au début des années 1980. Dans son parcours, elle a participé à des événements internationaux de mode et a fait asseoir, peu à peu, une belle réputation pour la qualité de ses produits, alliant tradition et modernité. Un savoir-faire puisé non seulement sur le continent, mais également grâce au parrainage par des grands noms de la mode comme l’Espagnol Paco Rabanne et le regretté costumier américain Donald Cardwell.

En 2010, l’artiste congolaise met en place Motse Akanati Créations Boutique à Brazzaville. Dans la vision de partager son expérience avec la jeune génération, l’artiste lance en 2013 un institut de mode dans la capitale, permettant de livrer des cours de couture à la carte, design de mode, fabrication de bijoux et modelage. Pour la VMB, ses œuvres et sa renommée sur le plan national et international lui valent en partie cette reconnaissance. « C’est pour nous une manière de célébrer le parcours plus qu’élogieux de cette grande dame d’Afrique », a confié Eric Amétsipé, président de la VMB.

En paralèlle, ce titre vient une fois de plus conforter l’implication de la gent féminine à réaliser de grandes choses et à être en mesure d’influencer de grandes foules. Actuellement, Yolande Motse Akanati partage sa vie entre la France et la République du Congo, en investissant son temps dans les affaires et sa famille.

Créée en 2017 à Lomé, au Togo, la Vallée des Métiers de Beauté (VMB) est une résultante du Forum international Afrique et beauté (FIAB). Son objectif est de mettre en place des groupements devant permettre à l’Afrique de développer son propre cosmétique, valoriser les plantes et développer une approche multifactorielle sur la conception de produits cosmétologiques.