Congo-Ficomp : la 5ème édition reportée en juin 2024

Le report de l’évènement a été annoncé le 27 juin, lors de la soirée gratuite de projection de film congolais, par le promoteur, Michael Gandoh.

 

La 5ème édition du Festival international du film de Pointe-Noire (Ficomp), se tiendra en juin 2024. Initialement prévu cette année en juin, l’évènement n’aura pas lieu. L’annonce a été faite le 27 de ce mois dernier, par Michael Gandoh, promoteur et délégué général du Festival. C’était à l’occasion d’une soirée gratuite de projection de film congolais.

« Cette année, le festival n’aura pas lieu et c’est pour ne pas faire une année blanche que nous avons décidé, avec notre partenaire l’IFC, de proposer cette soirée de projection de films afin que le public ne sente pas trop l’écart entre la dernière et la prochaine édition », a informé Michael Gandoh

En effet, ce report est dû aux difficultés occasionnées par des innovations entraînant le changement du format de l’événement qui s’agrandit. « A partir de cette année, on devrait prendre aussi les longs métrages pour augmenter le niveau du festival. Mais cela demande plus de moyens. C’est pourquoi nous avons reporté cette cinquième édition pour mieux la préparer », a expliqué Michael Gandoh aux Dépêches de Brazzaville.  

Quatre films ont été projetés pendant la soirée à laquelle bon nombre de cinéphiles de la place ont répondu présents. Il s’agit des courts métrages « Préméditer » de Christ Etou sur les violences conjugales, « Psychosis » d’Harvin Isma (le mauvais comportement des personnels soignants qui occasionnent parfois des drames) et « Apacha » de Fortuné Dubien Tsété, un film d’animation très comique.

Congo : la croissance du PIB estimée à 3,5% en 2023

Dans un rapport publié jeudi à Brazzaville, la représentation de la Banque mondiale en République du Congo prévoit une croissance du PIB du pays à 3,5% en 2023.

 

« La croissance du Congo s’est redressée pour atteindre 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 et elle devrait s’accélérer à 3,5% en 2023 grâce à l’augmentation des investissements », indique le rapport.

L’inflation a été contenue mais la hausse des prix des denrées alimentaires accroit les difficultés socioéconomiques, note le rapport, estimant à 56% le taux de population souffrant d’une insécurité alimentaire dans le pays. Plus d’un Congolais sur deux vivait avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022, rappelle le rapport.

Le document de la Banque mondiale épingle également les subventions aux carburants qu’il juge plus profitables aux couches les plus nanties de la population congolaise au détriment de celles les plus démunies.

« En 2022, la forte hausse des cours mondiaux de l’or noir a entraîné une augmentation des subventions pétrolières à hauteur de 2,4% du PIB, soit davantage que les dépenses consacrées par le Congo à la protection sociale », souligne le rapport.

Par ailleurs, le rapport de la Banque mondiale propose d’améliorer la transparence de la gestion des finances publiques, d’augmenter les dépenses sociales et d’intensifier les investissements publics structurels productifs.

Éliminatoires CAN 2024 : le Congo a encore une chance

Les Diables rouges n’ont pas réussi à obtenir leur passe pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire après leur défaite ce dimanche 18 juin lors de la 5e journée des éliminatoires.

 

Le Congo tombe face au Mali sur un score de 2-0, ce dimanche 18 juin 2023. La rencontre comptait pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024.

Dominateurs pendant la majeure partie du match, les Maliens ont trouvé la faille en seconde période, d’abord par l’intermédiaire de l’attaquant lorientais Ibrahima Koné (62ème) puis grâce au nouvel entrant Nene Dorgeles (72ème). Le match était plié.

De leur côté, les Congolais peuvent encore tenter de d’accrocher la 2ème place du groupe G, synonyme de qualification pour la prochaine CAN. Pour cela, l’équipe dirigée par Paul Put devront s’imposer nettement contre la Gambie, leur concurrent direct, lors de la sixième et dernière journée de la phase de poules.

Congo : plus de 160 000 personnes recevront une assistance alimentaire

La Chine à travers le Programme alimentaire mondial (PAM), a accordé au Congo une assistance alimentaire en faveur des personnes vulnérables.

 

Ce sont 167.828 personnes soit 100.697 à Brazzaville et 67.131 à Pointe-Noire qui seront assistées grâce au don de riz offert par la Chine. Cette nouvelle contribution chinoise s’inscrit dans la lignée du Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 du gouvernement congolais.

 

Dans un extrait tiré de Xinhua, pour l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin « Ce projet est issu d’un protocole d’accord signé entre le gouvernement chinois et le PAM en juillet 2021 et porte sur la mise en œuvre d’un don alimentaire en faveur des populations vulnérables en zones urbaines du Congo en utilisant un financement du Fonds pour la coopération Sud-Sud de Chine avec la participation du gouvernement congolais ». Il l’a rappelé lors de la cérémonie de remise de don, organisée au bureau du PAM au Congo.

 

La distribution se fera conformément aux résultats de l’exercice de ciblage effectué en février par le PAM et les agents du ministère des Affaires sociales dans les deux principales villes du Congo.

Le Congo rejette la vente de la filiale Société Générale au Groupe Vista

Dans un communiqué datant du 12 juin, le ministère des finances dit être surpris de l’annonce de l’établissement bancaire.

 

La Société Générale a déclaré le 8 juin qu’elle avait conclu un accord pour vendre ses filiales au Congo Brazzaville et en Guinée équatoriale à Vista Group pour un montant non divulgué. La banque détenait 93,5 % de la Société Générale du Congo.

Une annonce qui a surpris le gouvernement congolais qui ne reconnait pas la vente par la Société Générale de sa filiale nationale à Vista Group. Brazzaville affirme que la banque ne lui a pas accordé de droit de préemption. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué du ministère des finances publié le 12 juin dernier.

« L’État congolais dénonce fermement cette démarche et considère comme nul l’accord du groupe Société Générale de vendre sa participation au groupe Vista », indique le communiqué du ministère des finances, ajoutant qu’il n’exclut pas l’utilisation d’un recours juridique contre la Société Générale.

Le gouvernement aurait été informé du projet de vente mais avait demandé à la Société Générale de surseoir à toute décision parce qu’elle souhaitait exercer son droit de préemption.

Coopération : la Chine et le Congo renforcent leurs liens sur le développement durable

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu mardi l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin.

 

Selon un communiqué publié mercredi 14 juin, par le ministère de l’environnement, la discussion a porté sur l’appui technique et financier de la Chine dans la mise en œuvre de divers projets de préservation des écosystèmes de biodiversité au Congo. Notamment les tourbières en raison du rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts du gouvernement congolais dans la protection de l’environnement.

A cette occasion, le diplomate a procédé à la remise symbolique à la ministre congolaise de matériel informatique destiné à améliorer les conditions de travail des agents relevant de son administration.

Congo : lancement du projet de professionnalisation de la police

La police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation.

 

Brazzaville a officiellement lancé le 13 juin, un projet destiné à professionnaliser la police. Ledit projet est financé à hauteur de cinq millions d’euros – soit environ 3,2 milliards de francs CFA – par l’Union européenne. C’est une solution prise à cause des accusations de torture et mauvais traitements par les organisations non gouvernementales portées à l’endroit de ces hommes en tenue.

A l’origine de ce programme : une affaire qui remonte à 2018. Cette année-là, au moins 13 jeunes avaient été retrouvés morts des suites de tortures dans le commissariat de police du quartier Mpila à Brazzaville. En 2020, ce sont six autres personnes qui ont trouvé la mort au commissariat central de la capitale, dans des conditions similaires.

Le projet « Police+  » prévoit notamment d’accompagner l’Etat congolais dans la promotion du respect des droits humains au sein des forces de police.

la police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation, financé à hauteur de cinq millions d’euros par l’Union européenne (UE). Dénommé « police + », il a débuté officiellement mardi 13 juin.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou a lancé ce programme en présence de quelques hauts gradés de la police congolaise : « Le programme « Police + » a pour objectifs, entre autres, de prévenir toute forme de torture, de traitements dégradants ou inhumains. C’est un excellent projet qui va permettre d’aider structurellement les forces de police à mieux gérer les personnes gardées à vue pour une meilleure prise en charge », a-t-il déclaré.

Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Congo-CEPE : plus de 130 000 candidats affrontent les épreuves écrites

Ces présumés kidnappeurs dont deux femmes et six hommes, enlèvent les enfants dans la bande frontalière de Kamako pour les vendre en Angola.

 

Les épreuves écrites de CEPE se sont déroulées ce jeudi 08 juin sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a fait la ronde de quelques centres d’examen de Brazzaville où sont inscrits 54 429 candidats, pour s’assurer de l’effectivité des épreuves.

« Nous avons pris toutes les dispositions pour les autres examens d’Etat, notamment le baccalauréat et le Brevet d’études du premier cycle, se passent dans de bonnes conditions », a dit le ministre.

Après cet examen, les candidats au baccalauréat général emboîteront le pas du 20 au 23 juin, en attendant les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) qui se dérouleront du 4 au 7 juillet. Le concours d’entrée aux lycées d’excellence de Mbounda, dans le département du Niari, et d’Oyo, dans celui de la Cuvette, aura lieu le 25 juillet. Pour le baccalauréat et le BEPC, l’éducation physique et sportive se fera après les épreuves écrites.

Banque : Société générale quitte le Congo

L’établissement bancaire entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan.

 

Les filiales du Congo et de la Guinée Équatoriale sont cédées au Groupe Vista de Simon Tiemtore et les filiales en Mauritanie et au Tchad vendues au Groupe Coris Bank International de Idrissa Nassa. L’annonce de la conclusion d’accords avec deux groupes bancaires africains a été faite dans un communiqué du Groupe français.

« Ces quatre accords prévoient la cession totale des parts du groupe Société Générale dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, actuellement détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8% par le groupe », a précisé la banque.

Le groupe Société Générale, « entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan, en synergie avec les autres métiers du groupe ». Ces opérations pourraient être menées « d’ici la fin de l’année » et prévoient la cession totale des parts du groupe dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, comme susmentionné.

Congo : plus de 500 000 doses de vaccins pour renforce le projet « Kobikisa »

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale.

 

Le ministère de la Santé et de la Population de la République du Congo vient de réceptionner un lot de 537.535 doses de vaccins. Ces vaccins sont destinés aux enfants âgés de 0 à 5 ans issus des familles démunies.

Ces doses sont composées de vaccins BCG, bOPV, DTP-HepB-Hib, PCV, Fièvre jaune, Td, MR et Rotavirus. Ils intensifieront la lutter contre des pathologies telles que la tuberculose, la poliomyélite, la fièvre jaune, la rougeole et bien d’autres.

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale dans le cadre du projet de renforcement du système de santé appelé « Kobikisa », en français « sauver ».

Rappelons que le projet « Kobikisa » vise à accroître l’utilisation et la qualité des services de santé maternelle, reproductive et infantile dans les zones ciblées, en particulier les ménages les plus vulnérables. Il couvre 39 districts sanitaires, soit plus de 2.400.000 bénéficiaires.

Congo : le groupe ASC Impact entend créer 6 mille emplois

L’entreprise ambitionne d’investir au Congo dans les secteurs de l’agriculture l’exploitation forestière, de la transformation poussée du bois et l’afforestation.

 

Le groupe ASC Impact, Karl E. Kirchmayer va investir 23 milliards de francs CFA en République du Congo. Les secteurs dans lesquels l’entreprise entend investir sont l’agriculture et le bois. Cet investissement va générer environ six mille emplois. L’annonce a été faite mercredi 31 mai 2023, par le président directeur général du groupe ASC Impact, Karl E. Kirchmayer. C’était lors d’une rencontre réunissant les responsables d’ASC Impact et les représentants de la primature, des ministères de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Economie forestière et d’autres départements.

Le groupe suisse sollicite à la partie congolaise 42 000 hectares de terres agricoles dans le département du Niari ; plus de 178 hectares dans la Cuvette pour l’afforestation ; 50 000 hectares pour l’aménagement forestier, la transformation plus poussée du bois et la contribution au développement local de l’unité forestière d’exploitation Mila Mila, dans le Niari.

L’entreprise tricentenaire prévoit également de s’engager dans la transformation du bois en produits finis dans les zones économiques spéciales d’Oyo-Ollombo et de Pointe-Noire. Elle n’attend plus que la levée des obstacles concernant les autorisations d’exploitation forestière et d’accès aux terres cultivables pour entrer en phase opérationnelle, a expliqué la directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements, Annick Mongo.

Congo : le FESPAM est de retour au rythme de la rumba

Après 7 années d’absence, le Festival Panafricain de Musique (FESPAM) fait son grand retour en République du Congo. Cette  onzième édition se tiendra du 15 au 22 juillet 2023.

 

Une nouvelle occasion d’entendre et d’admirer des stars de toute l’Afrique, à commencer par le bassin du Congo, qui sera très bien représenté. Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et porté par le ministère de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, le FESPAM tiendra sa onzième édition du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Une édition haute en couleur dédiée à la rumba congolaise inscrite en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

A en croire la direction de la Communication du FESPAM, pendant sept jours, des concerts, conférences et expositions dans les lieux mythiques de Brazza la Verte vont explorer les sonorités multiples des pionniers de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo et témoigner de l’étendue de ses influences à travers les continents.

Hier Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Franklin Boukaka, Les Bantous de la capitale, Grand Kallé, Papa Wemba ou Pamelo Mounka. Aujourd’hui Roga Roga, Koffi Olomidé, Extra Musica, Wenge Musica, Tidiane Mario, Fally Ipupa, Dadju, Afara Tsena, ils ont fait et continuent de faire danser et chanter la planète, contribuant au rayonnement de l’Afrique et du Bassin du Congo.

La musique en partage

Partie intégrante du patrimoine mondial, élément de langage universel, la musique est plus que jamais un outil d’influence dans un environnement dématérialisé et sans frontières. Dans ce contexte, le FESPAM, avec à travers lui le Marché de la musique africaine – MUSAF -, doit aujourd’hui entrer dans une nouvelle dimension.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.

Avec le FESPAM, l’Union africaine et la république du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.

Le Bassin du Congo caisse de résonance de la rumba

Villes musicales et créatives, Brazzaville et Kinshasa sont le berceau historique de la rumba élevée au rang de tradition et d’art de vivre.

Car c’est de Loango qu’est partie vers les Amériques et les Caraïbes dans les cales des bateaux négriers, la Nkumba – danse du nombril en kikongo – pour devenir la rumba à Cuba et finalement retourner dans les grands ports africains dans les années 30 pour devenir la rumba congolaise.

Compagne des indépendances, jumelle de la Sape, mère nourricière des musiques contemporaines que sont le soukouss, le ndombolo, le tchatcho ou le coupé-décalé, la rumba congolaise envoûte, séduit et continue de conquérir le monde, contribuant à l’essor de la culture africaine.

Championnat d’Afrique de sambo Maroc 2023 : Déo Grâce Makoutika remporte l’argent

Le congolais a remporté la médaille d’argent au cours de la 17e édition du championnat d’Afrique des nations de sambo.

 

La 17ème édition du championnat d’Afrique des nations du sambo s’est refermée. La compétition s’est déroulée du 19 au 22 mai, au complexe sportif Mohammed V de Casablanca au Maroc. Vingt-trois pays y ont pris part dont la République du Congo.

Deux Congolais ont représenté le pays au grand rendez-vous africain de sambo au Maroc. A l’issue de la compétition, l’athlète congolais, a offert à son pays le Congo, une médaille d’argent au sambo de plage homme, catégorie 71kg. Par ce sacre, Déo Grâce Makoutika inscrit son nom sur la liste des médaillés congolais dans l’histoire du sambo africain.

Cette dix-septième édition a été dominée par le pays hôte, le Maroc, qui a remporté une quinzaine de médailles dont onze en or.

Précisons que cette dix-septième édition du championnat d’Afrique de sambo a été marquée par l’entrée du combat féminin avec deux catégories de poids, à savoir les moins de 59 kg et de 72 kg.

Congo : un plan de riposte contre les maladies tropicales négligées

La République du Congo a validé lundi 15 mai, un plan directeur national pour le financement de cette catégorie de maladies.

 

Un plan directeur national pour le financement des maladies tropicales négligées (MTN) dans la période 2023-2027 vient d’être adopté en République du Congo. Des experts en matière de santé se sont retrouvés à Brazzaville pour valider le document.

Ledit document porte sur les maladies telles que la trypanosomiase, la lèpre, la filariose, le pian, et la schistosomiase, plus fréquentes dans les milieux ruraux. Le plan directeur national va permettre de négocier les ressources financières auprès des partenaires afin de disposer des fonds nécessaires à sa disposition. C’est du moins ce qu’a assuré les spécialistes.

Pour ce qui est de la mise en place de la stratégie et de l’opérationnalisation, le ministère de la Santé donnera la ligne de conduite. Au Congo, les MTN ne bénéficient pas d’un financement approprié et les personnes qui en souffrent payent un lourd tribut.

 

Coopération transfrontalière : le Congo et le Gabon finalise l’accord-cadre

Les experts des deux pays et les représentants des partenaires sont à Brazzaville jusqu’au 19 mai pour finaliser l’accord-cadre de la coopération transfrontalière.

 

Depuis le 15 mai dernier, le Congo et le Gabon ont entamé la finalisation de l’accord-cadre de la coopération frontalière qui les unit. Les représentants des deux pays et leurs partenaires ont jusqu’à vendredi 19 prochain, à Brazzaville, pour que tout soit fin prêt.

Pour le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Intérieur Séraphin Ondélé, les pays africains ont besoin de s’unir pour se développer. D’où la nécessité de transformer les barrières internes en espaces de sécurité et de progrès.

Notons tout de même que les questions liées à la délimitation des frontières sont souvent à l’origine des malentendus voire des conflits entre des pays de la même région.

Le Congo et le Pnud signent un nouvel accord de partenariat

L’accord s’inscrit dans le cadre du plan de travail biannuel, selon les termes du contrat sur le plan national de développement 2022-2026.

 

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Henri Diouf ont signé, le 10 mai, à Brazzaville un accord de partenariat. Cet accord porte sur la mise en œuvre du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local, axé sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Il faut préciser que l’accord s’appuie, selon les termes du contrat, sur le Plan national de développement (PND) 2022-2026. En effet, ce plan s’est enrichi des solutions préconisées dans les ODD des Nations unies, dans l’agenda 2063 de l’Union africaine, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf) et d’autres programmes régionaux, précisément le programme de réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac). Les ODD ont un caractère universel, la dimension locale doit avoir sa place dans leur appropriation, à travers la responsabilisation des collectivités locales en République du Congo, ont estimé les signataires.

Du côté du Pnud, le plan stratégique préconise des solutions liées aux questions de pauvreté, de gouvernance et d’égalité de genre.

Selon le ministre Juste Désiré Mondelé, la République du Congo a placé la décentralisation au cœur des politiques publiques à quelques années de 2030. Ce programme de décentralisation vise, a-t-il dit, l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Congo : le Ciacas entend renforcer le guichet unique

C’est ce qui ressort de séance de travail du Comité interministériel pour l’amélioration du climat des affaires qui s’est achevée jeudi 11 mai 2023.

 

Ce sont deux groupes de travail qui ont été constitués par le Ciacas. Au cours des travaux qui se sont achevés jeudi 11 mai, à Brazzaville, plusieurs propositions de réformes ont été faites. Notamment le renforcement des dispositifs de guichet unique pour réduire les coûts et délais de déclaration des marchandises.

Ces réformes permettront l’amélioration de l’environnement des affaires correspondent aux exigences de Doing business. C’est du moins ce qu’a fait savoir Xavier Okola, le directeur départemental des douanes et droits indirects du Kouilou.

Notons que, le Ciacas est composé de dix groupes de travail, à savoir la création d’entreprise, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêt, la protection des inventions, le paiement des taxes, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.  L’atelier de diagnostic qui vient de s’achever concerne les groupes thématiques relatifs au commerce transfrontalier et au règlement de l’insolvabilité. Ces recommandations issues de la rencontre seront remises au Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de la session inaugurale du Ciacas.

Congo : le ministère des ZES va valider son plan d’action stratégique

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à titre expérimental dans six départements ministériels.

 

Le ministère des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique a ouvert, le 10 mai, à Kintélé dans le Pool, un séminaire atelier pour valider son plan d’action stratégique.

Jusqu’au 13 mai, les experts venus de plusieurs ministères vont faire l’état des lieux du ministère des ZES et de la Diversification économique. Il sera question pour eux d’identifier les vrais obstacles qui entravent au bon fonctionnement des Zones économiques spéciales (ZES).

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à national de développement 2022-2026. Il permettra au ministère des ZES et de la Diversification économique de bien élaborer des actions publiques et de bien planifier ses dépenses dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

L’objectif de la réforme est de chercher à concilier le cadre juridique congolais aux six directives adoptées dans le cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

CAN U-17: les Diables rouges en quête d’un ticket pour la demi-finale

Les poulains de Fabrizio Eraldo Cesana vont affronter l’équipe du Mali ce jeudi 11 mai 2023, en match comptant pour les quarts de finale.

 

Dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de moins de 17, le Congo sera face au Mali ce jeudi 11 mai 2023. Au cours de la conférence de presse d’avant match, le sélectionneur des Diables rouges U-17, Fabrizio Eraldo Cesana a déclaré que cette rencontre est « un examen encore plus important pour ses jeunes joueurs »

Une victoire du Congo contre le Mali, ce 11 mai, au stade d’Annaba, leur permettra non seulement de se qualifier pour les demi-finales mais aussi pour la Coupe du monde. Un challenge important face à une équipe très physique du Mali qui a fait un sans-faute lors des matches de poules.

Fabrizio Eraldo Cesana a expliqué au cours de la conférence de presse que son équipe n’est pas venue en Algérie pour faire du tourisme mais pour aller le plus loin possible dans cette CAN.

Le milieu de terrain congolais, Randy Baleka, a indiqué quant à lui que les Diables rouges vont se donner à 200% pour atteindre cet objectif malgré la forme physique des Maliens.

Rappelons que le Mali et le Congo se sont rencontrés lors de la troisième journée de la phase finale de la CAN U-17, au Rwanda. Les Diables rouges l’avaient emporté 2-1.

Congo : une délégation de la BAD présente à Brazzaville

La Banque africaine de développement (BAD) entend apporter un appui budgétaire au Congo et accélérer le financement des projets conjoints.

 

Les discussions sur la relance de la coopération, entre la BAD et la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas ont débuté lundi 08 mai. Cet établissement compte apporter un appui budgétaire au Congo et accélérer le financement des projets conjoints.

La délégation est conduite par le directeur général du bureau régional de développement, intégration et prestation de services pour la BAD, Serge Marie N’Guessan. La mission de la BAD porte sur trois principaux volets : la finalisation de la stratégie d’intervention du groupe de la BAD pour la période de 2023-2027 ; la mission d’évaluation du profil risque du Congo censée permettre au pays d’avoir plus de financement ; et la finalisation du pacte national de l’alimentation et de l’agriculture.

Durant cette mission d’une semaine, en effet, les émissaires de la BAD vont rencontrer toutes les parties prenantes congolaises, principalement les ministères de l’Économie et des Finances, des Infrastructures et du Plan.

En outre, la mission devrait travailler avec les autorités en vue de mettre en place un programme d’appui budgétaire dans le cadre global des grandes réformes lancées par le gouvernement congolais et les experts du Fonds monétaire international.

Congo : Constancia Mangue de Obiang effectue une visite de 24h à Brazzaville

La première dame équato-guinéenne s’est rendue en République du Congo dimanche 7 mai 2023, pour une visite de travail avec la première dame Antoinette Sassou Nguesso.

 

Dans le terminal présidentiel de l’aéroport Maya Maya de Brazzaville, la première dame équato-guinéenne accompagnée d’une délégation ont reçu un accueil chaleureux. La cour d’honneur était présidée par Jacqueline Lidia Mikolo, ministre de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, ainsi que par l’ambassadeur équato-guinéen au Congo, Samuel Ateba Owono Iyanga et d’autres hautes personnalités. L’information a été précisée sur le site du bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale.

Constancia Mangue de Obiang est arrivée au Congo suite à l’invitation de la première dame, Antoinette Sassou N’Guesso. Plusieurs activités ont meublé cette visite de 24h de Constancia Mangue de Obiang.

Notons que la première dame est accompagnée de hautes personnalités de la vie politique et sociale du pays.

Congo : deux lauréats au concours de mathématiques

François Kombele, élève au lycée de la révolution et Timothé Kiayenika, élève au lycée Savorgnan de Brazza ont remportés le prix de cette compétition.

 

Les résultats sont connus depuis le 06 mai dernier, Timothé Kiayenika et François Kombele sont les deux élèves qui ont remporté le prix du concours mathématiques. Le Concours est organisé par la société des mathématiques du Congo du professeur Basile Guy Richard Bossoto.

Pour la Présidente du Comité d’organisation dudit concours, Randahall M’pemba ce concours a pour but, de sensibiliser les élèves à la présence des mathématiques dans tous les domaines de la vie.

Les deux lauréats sont respectivement élèves aux lycées Révolution et Savorgnan.

« Le concours était basé sur les math énigmes. Il s’agit d’un exercice de mathématiques qui consiste à pousser loin sa réflexion pour trouver la solution aux problèmes posés. Mais j’ai trouvé ça très facile parce que j’ai l’habitude de travailler sur ce genre de problème. Je suis fier de moi et très content d’avoir gagné », s’est réjoui le premier gagnant, François Kombele, dans un extrait d’une publication de vox.cg.

Le deuxième lauréat a relevé quant à lui, qu’il n’était pas sûr de ses potentialités de remporter cette compétition. Celle-ci lui a permis de découvrir plusieurs aspects liés à la résolution des mathématiques, qui nécessitent aussi la maîtrise de la littérature, car elle fait partie de l’énigme de la réflexion mathématique

Notons que plus de 100 élèves venus de 5 écoles publiques et 5 écoles privées ont participé à ce jeu concours. Six élèves sont sélectionnés pour participer aux olympiades de la francophonie de mathématiques à Kigali le 12 mai 2023.

Congo : 1ère convention de l’Alliance pour l’alternance démocratique en 2026

La plateforme qui regroupe en son sein trois formations de l’opposition à tenue sa première convention dimanche 07 mai 2023.

 

L’Alliance pour l’alternance démocratique en 2026 (2AD2026) s’est réunie dimanche 07 mai, dans le cadre de sa première convention. Cette plateforme regroupe en son sein des partis de l’opposition dont le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhomby Opango.

Les travaux étaient dirigés par son premier président Destin Gavet, du Mouvement républicain (MR). Plusieurs militants étaient au rendez-vous. Destin Gavet a développé ses recommandations : « Ces travaux nous ont permis d’adopter les textes et surtout de nous fixer les objectifs à court moyen et long terme, a-t-il déclaré. Et les grandes décisions qui ont été prises, c’est celle de nous fixer une certaine périodicité afin de regarder les questions liées à la gouvernance électorale. »

Mais l’Alliance souhaite avancer sur une autre préoccupation sensible. « Durant ces assises, plusieurs recommandations ont été prises, notamment celle sur la libération des prisonniers politiques dont Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Vous savez, la libération des prisonniers politiques peut être un moyen de décrisper le climat politique et surtout de favoriser la cohésion sociale et l’unité nationale », a-t-il souligné.

Le gouvernement estime de son côté que le dossier est clos puisqu’ils ont été jugés et condamnés pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État en 2018.

Depuis sa mise en place mi-avril, la 2AD2026 s’est élargie, avec l’adhésion du Parti pour la République. Elle espère avec cette nouvelle adhésion que d’autres partis la rejoignent pour une alternance en 2026.

Congo : 11 revendications adoptées par le collectif des syndicats de Brazzaville

C’était en faveur de l’Assemblée nationale du collectif des travailleurs de la mairie de Brazzaville, qui s’est tenue jeudi 04 mai 2023.

 

Le collectif des syndicats de la mairie de Brazzaville a adopté le 4 mai à l’unanimité avec les agents municipaux le cahier de charge contenant 11 revendications. Ces revendications sont liées aux différents problèmes qui minent les travailleurs actifs et les retraités de cette entité publique.

Dans le lot des revendications contenues dans le cahier de charge approuvé, on note le paiement des deux mois d‘arriérés de salaire de 2017 promis par le gouvernement assorti d’un calendrier d’apurement ; la régularité des salaires ; l’apurement du paiement restant de la différence de salaire ; le respect sans condition du moratoire conclu avec la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) ; le paiement intégral des mandats des agents municipaux et le remboursement des retenus opérés au profit de l’Association de gestion et de comptabilité (AGC).

Outre ces doléances, le collectif des syndicats de la mairie de Brazzaville a épinglé le paiement des frais des obsèques des agents municipaux ; l’attribution des subventions des sièges aux syndicats ; le traitement des dossiers arbitrairement rejetés par la direction départementale du contrôle budgétaire dans le cadre de la décision de la commission paritaire 2021 ; le virement dans le compte de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des retenus opérés par la mairie et le changement de tout le staff de la recette municipale.

Après l’approbation du cahier de revendications par les travailleurs de la mairie de Brazzaville, ce document sera transmis à l’autorité municipale, afin de trouver des solutions aux problèmes socioprofessionnels des agents municipaux.

Congo : un atelier de formation sur la gestion de la chaîne pétrolière

Des cadres et agents du ministère des Hydrocarbures renforcent leurs capacités, depuis le 3 mai, à Brazzaville, sur la maîtrise des principaux enjeux économiques et contractuels de la chaîne pétrolière.

 

La formation du personnel du département des Hydrocarbures s’inscrit dans le cadre du programme pluriannuel initié en 2021 par le ministre Bruno Jean Richard Itoua. Pendant dix jours, les apprenants vont échanger sur l’industrie pétrolière et gazière dans son environnement énergétique géopolitique. L’initiative vise à renforcer les capacités opérationnelles du personnel en vue de combler les déficits de connaissances dans le secteur pétrolier. C’est du moins ce qu’a déclaré directeur de cabinet du ministre des hydrocarbures, le Pr Macaire Batchi

Il sera également question de décrire les activités pétrolières et les caractéristiques des marchés et de cerner les différentes parties de la chaîne pétrolière et gazière, d’analyser les fondamentaux économiques de la chaîne pétrolière, y compris d’appréhender les outils de gestion et d’évaluation économique des projets pétroliers et gaziers nationaux.

Cette session de renforcement des capacités comprend, en effet, trois axes majeurs, à savoir la formation initiale pour offrir à certains agents les rudiments des activités pétrolières, notamment l’initiation à la chaîne pétrolière et gazière; la formation thématique pour les agents qui disposent d’un certain niveau d’expertise dans le domaine pétrolier ; et la formation sur les enjeux stratégiques du secteur, réservée aux managers et top managers.

Congo : plus de 15 000 personnes dépistées du VIH et de l’hépatite B

Dans le cadre de la célébration de la fête du travail le 1er mai dernier, L’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef) a dépisté.

 

Lundi 1er mai 2023, l’Acbef a organisé une campagne de dépistage du VIH et de l’hépatite B au rond-point du quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali.

Le dépistage a été volontaire et gratuit et s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la fête du travail.

Les volontaires au dépistage ont été sensibilisés par les jeunes de l’association aux alentours du site où ils ont été dépistés après un counseling avec le personnel de santé. Ceux infectés bénéficieront d’une prise en charge gratuite. C’est du moins ce qu’a indiqué le directeur exécutif par intérim de l’Acbef, Georges Ibata.

Au Congo, les équipes Africa Global Logistics luttent contre le paludisme

Le 25 avril 2023, vingt-cinq pairs éducateurs ont sensibilisé plus de 500 collaborateurs sur le paludisme.

 

Dans les bureaux et sur les sites opérationnels, ils les ont encouragés à la prévention, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le recours au service médical en cas de symptômes.

Pour être mieux équipés pour la sensibilisation, les pairs éducateurs ont participé la veille à une séance de travail animée par le Docteur Lauria BANTSA, Médecin à NETCARE Congo, autour du thème « Paludisme : causes, conséquences et comportements à proscrire ». « En plus de sensibiliser le personnel sur le paludisme. Nous avons organisé la distribution de près de 600 moustiquaires imprégnées à l’ensemble de notre personnel pour que chaque famille soit protégée » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional Africa Global Logistics Congo / RD Congo.

Africa Global Logistics accentue sa lutte contre le paludisme au Congo. L’entreprise a organisé la distribution des moustiqu aires imprégnées aux salariés, la sensibilisation par les médias et encourage la population à éviter l’automédication.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe

MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Grâce à son expertise développée depuis plus d’un siècle et à plus de 21 000 collaborateurs mobilisés dans 49 pays, AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes, avec l’ambition de contribuer de façon durable aux transformations de l’Afrique. AGL est aussi présente en Haïti et au Timor.

Liberté de la presse 2023 : le Congo au 81e rang sur 180 au classement mondial

La 21e édition du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) place le Congo 81eme sur 180.

 

La République du Congo occupe la 81e place sur les 180 du classement mondial de la liberté de la presse. La 21e édition révèle des évolutions majeures et parfois radicales, liées à une instabilité politique, sociale et technologique.

L’influence du pouvoir se ressent fortement sur le secteur médiatique, pluraliste en apparence, mais où l’autocensure demeure la règle. Les détentions arbitraires de journalistes sont rares, mais peuvent s’avérer très longues.

Selon le RSF, l’édition 2023 du Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays et territoires, est publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai. Il apparaît que la situation est “très grave” dans 31 pays, “difficile” dans 42 et “problématique” dans 55, alors qu’elle est “bonne” ou “plutôt bonne” dans 52 pays. Autrement dit, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans 7 pays sur 10 et satisfaisantes dans seulement 3 pays sur 10.

Congo : validation du plan de surveillance intégrée de la FVR

Le Plan de surveillance intégrée de la fièvre de la vallée du Rift (FVR), a été élaboré et validé au cours de l’atelier national multisectoriel organisé par le gouvernement, OMSA et la Banque mondiale.

 

Le Congo valide le Plan de surveillance intégrée de la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Selon l’approche « Une seule santé », ledit plan a été élaboré et validé au cours de l’atelier national multisectoriel, organisé du 25 au 29 avril, à Kintelé, par le gouvernement avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et la Banque mondiale.

Avec un potentiel de développement de l’élevage avéré, la République du Congo a un effectif du cheptel modeste estimé à 47 122 bovins, 75 181 ovins et 68 363 caprins. En dépit des efforts du gouvernement à soutenir l’élevage, la persistance des maladies animales et zoonotiques est l’une des contraintes majeures à l’essor de l’élevage. De même, les principales zoonoses telles la rage, la fièvre de la vallée du Rift, la brucellose, la tuberculose constituent un véritable problème de santé publique nécessitant un renforcement du dispositif de surveillance afin de prévenir la survenue d’une épidémie dans la population humaine qu’animale.

Représentant la directrice générale de l’OMSA, le Dr Yacinthe Guigma a rappelé que deux tiers des maladies infectieuses humaines sont issus des animaux, voire 75% dans le cas des maladies infectieuses émergentes.  Coordonnateur du projet Ebo-Sursy, il a indiqué que sa structure est née dans la dynamique visant à renforcer les capacités et la surveillance des fièvres hémorragiques virales dans la faune sauvage, en Afrique centrale et de l’Ouest. En effet, l’un des axes de ce projet est de renforcer les protocoles de la surveillance à travers une amélioration des connaissances des cycles viraux et des mécanismes de transmissions à l’interface humain-animal-environnement.

« A l’instar de la Côte d’Ivoire et de la République centrafricaine, la République du Congo s’est inscrite dans le processus de finalisation de son plan de surveillance intégrée de la FVR qui constituera un document de plaidoyer pour le renforcement du système de surveillance des FHV en particulier et des zoonoses de façon générale », a déclaré Yacinthe Guigma, à l’ouverture de l’atelier.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Robin Pascal Ongoka, de son côté, a rappelé que cet atelier vise le renforcement du dispositif de surveillance d’une maladie retenue parmi les dix-huit maladies prioritaires listées dans le cadre de surveillance intégrée de la maladie et la riposte au Congo. « Ce plan de surveillance intégrée, assorti d’un budget servira d’outil de plaidoyer auprès de nos partenaires au développement pour mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre », a-t-il souligné.

Provoquée par un virus du genre Phlebovirus et de la famille des Bunyaviridae, la FVR est une fièvre hémorragique virale aiguë qui est le plus souvent observée chez les animaux domestiques (comme les bovins, les moutons, les chèvres et les chameaux) et peut aussi provoquer des maladies chez les humains.

Notons que cet atelier est organisé par le gouvernement avec l’appui de l’OMSA à travers le projet Ebo-Sursy financé par l’Union européenne, avec le cofinancement de la Banque mondiale à travers le projet Régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale.