Championnat national direct Ligue 1 : la reprise fixée pour le 11 décembre

Le coup d’envoi du championnat national direct Ligue 1 sera donné le 11 décembre 2021, au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures.

 

Le programme de la compétition

Première  journée

Samedi 11 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, FC Kondzo affronte l’AS Otohô puis à 16 heures, Patronage accueille BNG. Dimanche 12 décembre la Jeunesse sportive de Talangaï   recevra les Diables noirs à 14 heures avant  le Club athlétique renaissance aiglons (Cara)- Etoile du Congo. Au stade Paul-Sayal-Moukila à Dolisie, l’AC Léopards accueille l’Interclub. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, Nico-Nicoyé  affrontera V Club Mokanda puis à 16 heures, l’AS Cheminots  jouera contre le FC Nathalys

Deuxième journée

Samedi 18 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 15 heures, JST affronte Patronage. Au Complexe sportif de Pointe-Noire, FC Nathalys  accueille Cara . Dimanche 19 décembre au stade Paul-Sayal-Moukila, AC Léopards recevra V Club. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, AS Cheminots   affrontera BNG puis à 16 heures, Nico-Nicoyé   jouera contre AS Otohô. Au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, FC Kondzo en découdra avec les Diables noirs  avant Interclub- Etoile du Congo.

Troisième journée

Mercredi 22 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, FC Kondzo affrontera AC Léopards puis à 16 heures, Cara en découdra avec l’AS Otohô. Jeudi 19 décembre, BNG recevra Nico-Nicoyé puis à 16 heures, Patronage recevra FC Nathalys. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, V Club affrontera Interclub puis 16 heures, AS Cheminots  jouera contre les Diables noirs. vendredi 24 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 15 heures, Etoile du Congo affrontera la JST.

Quatrième journée

Mardi 28 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, Etoile du Congo affrontera FC Kondzo et à 16 heures, BNG en découdra avec V Club. Mercredi 29  décembre, au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, FC Nathalys  affrontera JST puis à 16 heures, AS Cheminots  jouera contre Patronage. Au stade Paul-Sayal-Moukila, l’AC Léopards recevra Nico-Nicoyé. Au stade de l’Unité à Kintélé à 14 heures,   AS Otohô accueillera l’Interclub puis à 16 heures Diables noirs affrontera le Cara.

Cinquième journée

Vendredi 7 janvier  à 15 heures au stade de Kintélé, AS Otohô affrontera JST. Samedi 8 janvier au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, FC Kondzo accueillera V Club puis à 16 heures, Etoile du Congo en découdra avec As Cheminots. Dimanche 9 janvier,  Patronage recevra Diables noirs avant Cara-AC Léopards. Au  Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, Nico-Nicoyé  affrontera  Interclub  et à 16 heures, FC Nathalys jouera contre BNG.

Sixième journée

Samedi 15  janvier au Complexe sportif de Pointe-Noire à 14 heures,  FC Nathalys recevra Diables noirs avant l’AS Cheminots-As Otohô. Dimanche 16 janvier,  Nico-Nicoyé affrontera le FC Kondzo puis en seconde explication,   V Club jouera contre  Cara. Au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, BNG affrontera l’Interclub avant  Etoile du Congo-Patronage. Au stade Paul-Sayal-Moukila, AC Léopards recevra Patronage

Septième journée

Mercredi 19  janvier au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, Etoile du Congo accueillera le FC Nathalys puis à 16 heures, Cara jouera contre Nico-Nicoyé. A Kintélé,  Diables noirs recevra BNG avant  As Otohô- Patronage. Jeudi 20 janvier,  FC Kondzo affrontera Interclub avant JST-V Club. Au Complexe sportif de Pointe-Noire, AS Cheminots recevra AC Léopards.

Congo-coronavirus : des nouvelles équipes mobiles pour intensifier la vaccination

La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 a annoncé lors de sa 30e réunion d’évaluation, la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles.

 

La République du Congo enregistre une baisse des cas confirmés de coronavirus. La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 l’a annoncé dans un communiqué. Ce communiqué a sanctionné la 30e réunion de la coordination nationale qui avait pour objectif de faire une évaluation de l’opération « Coup de poing ».

Au niveau national, l’évolution des cas confirmés et des décès depuis le lancement de l’opération « coup de poing » contre le coronavirus, présente une tendance en baisse avec 136 cas en date du 15 novembre, après le pic observé le 21 octobre. C’est ce que confirma le communiqué.

Le taux de létalité moyen sur la période du 28 octobre au 15 novembre est de 3,36%, soit un peu plus de deux fois supérieur au taux moyen observé depuis le début de la pandémie (1,79%), selon les derniers chiffres.

Ce taux s’explique par le fait que de nombreux patients arrivent trop tardivement dans les centres de prise en charge compétents pour gérer leur situation. Afin d’intensifier des opérations de vaccination, le gouvernement a annoncé la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles, à raison de 4 par district sanitaire, dont 40 à Brazzaville et 28 à Pointe-Noire.

Elections à l’Unesco : le Congo refait son entrée

Absent de cet organe depuis 2013, le Congo, avec 152 votes sur 184 votants, a été élu pour quatre ans dans le Groupe électoral V(a).

 

La République du Congo retrouve sa place dans le segment « élections » de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). C’était au cours de la 41e session de la conférence générale de cet organe.

Selon la « Procédure d’élection des membres du Conseil exécutif » (Appendice 2 du règlement intérieur), l’élection a eu lieu le 17 novembre au siège parisien de l’Unesco. Les résultats du vote ont été annoncés en séance plénière le même jour.

Absent de cet organe depuis 2013, le Congo, avec 152 votes sur 184 votants, a été élu pour quatre ans dans le Groupe électoral V(a), rejoignant l’Afrique du Sud (163 votes), le Botswana (161 votes), le Djibouti (161 votes), la République unie de Tanzanie (160 votes) et l’Angola (157 votes).

Congo : plus de 5 milliards pour l’appui à la relance du secteur agricole

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo a lancé, 18 novembre à Brazzaville, les activités du Projet d’appui à la relance du secteur agricole (Parsa).

 

D’un montant d’environ 5,2 milliards de FCFA, le projet est porté par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture. D’une durée de quatre années et financé dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D) signé en 2014, entre la France et la République du Congo.

« Le C2D est un outil qui permet de reconvertir la dette de certains pays. Concrètement, à chaque échéance remboursée, l’AFD reverse au Congo la somme correspondante sous forme de don et à destination de programme de développement ou de lutte contre la pauvreté », indique le communiqué de presse.

Le Parsa permettra concrètement d’accompagner la relance de la filière cacao dans les départements de la Likouala, de la Sangha et dans la partie nord des deux Cuvette, tout en soutenant la structuration du secteur maraîcher et l’amélioration de l’approvisionnement alimentaire à Brazzaville.

« La diversification de l’économie à travers le développement du secteur agricole est un défi à relever au moment où le Congo est en train d’élaborer son nouveau Plan national de développement. A cet effet, je voudrais vous exprimer toute ma disponibilité et celle des équipes de l’Agence française de développement  à œuvrer à vos côtés pour conjuguer nos efforts », a indiqué l’ambassadeur de France au Congo.

Le ministre de l’Agriculture a, pour sa part, rappelé que la politique nationale de développement socio-économique met aujourd’hui l’accent sur le développement de l’agriculture, afin d’améliorer les revenus de la population, de diversifier l’économie et de réduire les importations, et donc d’accroître la souveraineté alimentaire du pays.

Pour sa part, le coordonnateur du projet, Ambroise Loufouma, a notamment insisté sur l’ampleur des bénéfices sociaux, environnementaux et économiques qui seront ainsi générés au cours des prochaines années par le biais dudit projet.

Malgré les potentialités et les atouts considérables dont dispose le Congo avec son climat et ses vastes terres arables qui représentent à elles seules un tiers du territoire, la production agricole au Congo ne parvient pas toujours à satisfaire la demande nationale.

Congo : terminé les tracasseries pour les demandeurs de passeport

Le gouvernement congolais à régler sa dette due à la société allemande chargée de la production de cette pièce d’état civil.

 

Le ministre congolais de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou a rassuré les parlementaires vendredi dernier, lors de la séance de questions orales au gouvernement avec débat, à l’Assemblée nationale, au Palais des congrès de Brazzaville, sur la disponibilité des passeports. Selon lui, la dette de l’Etat congolais vis-à-vis de société allemande chargée de la production de cette pièce d’état civil a été réglée définitivement.

«Le gouvernement a déjà réglé la dette due à la société allemande qui s’en occupe. L’activité a donc repris comme avant et, actuellement, des milliers de passeports sont disponibles dans les services habilités. Les citoyens ayant déclaré leurs passeports peuvent aller les retirer le plus vite possible », a déclaré Raymond Zéphirin Mboulou.

C’est une déclaration faite par le ministre de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou lors de la séance de questions orales au gouvernement avec débat, à l’Assemblée nationale. Il répondait aux députés sur la question de la disponibilité des passeports.

«L’Etat congolais a pris en charge ses engagements. Désormais les passeports seront disponibles dans notre pays en faveur des citoyens congolais », a-t-il ajouté.

On rappelle que les demandeurs des passeports et cartes nationales d’identité rencontrent depuis quelque temps d’énormes difficultés dans l’obtention ces documents. Une situation mettant en difficulté des milliers de congolais, notamment les étudiants désireux d’aller poursuivre leurs études supérieures à l’étranger.

Congo-coronavirus : l’application du passe vaccinal avant la date indiquée pose problème

À partir du 30 novembre, le passe sanitaire doit théoriquement être exigé pour avoir accès à tous les lieux publics en République du Congo.

 

Le gouvernement congolais étudie encore les modalités pour l’application du passe sanitaire dans tous les lieux publics. Cette décision entre en vigueur à partir du 30 novembre 2021. Mais en attendant son entrée en vigueur officielle, plusieurs administrations publiques l’appliquent déjà, à la surprise et au grand dam des usagers.

Des agents de police sont postés à l’entrée de la préfecture, qui abrite les services d’immigration où sont délivrés les passeports. Les usagers sont désemparés : ici, pas d’entrée sans présentation d’un passe sanitaire. « Selon ce que le gouvernement avait prévu, la date n’est pas encore arrivée. Mais curieusement, on arrive ici et la route est barrée. Ça dérange. Nous sommes des étudiants en pleine conception des passeports et autres papiers administratifs. Cette façon de faire constitue un frein », déplore un usager sous couvert d’anonymat.

Certains usagers à qui l’accès est refusé affirment qu’ils sont déjà vaccinés mais qu’ils n’ont pas encore reçu leur passe sanitaire. « Ce passe ne se donne pas en un jour. Je me suis fait vacciner depuis deux semaines, mais je n’ai toujours reçu mon passe », se désole une étudiante.

D’autres ne sont tout simplement pas prêts à se faire vacciner. « Ça ne nous plaît pas. Je ne suis pas le seul dans ce cas. C’est pas tout le monde qui est obligé de se faire vacciner. C’est pas aussi une obligation de se faire vacciner. C’est une violation de droit parce que chacun de nous connaît ses droits », tempête un jeune homme opposé à la vaccination.

Au cours d’une récente intervention devant le parlement, le Premier ministre Anataole Collinet Makosso a indiqué qu’aucune institution internationale ne faisait pression pour accélérer la vaccination. Mais le gouvernement a l’obligation de protéger la population, a-t-il affirmé.

Congo : vers un renforcement de coopération avec la Chine

C’est ce qui ressort de la prise de parole du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

 

La République du Congo et la Chine doivent promouvoir leur partenariat en renforçant davantage la coopération entre les gouvernements locaux des deux pays, a déclaré mardi le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

Le forum, qui s’est ouvert virtuellement mardi, a rassemblé environ 300 dirigeants politiques de pays africains, ainsi que de responsables des gouvernements locaux et des institutions concernées chinois et africains.

Dans un discours prononcé par liaison vidéo depuis Brazzaville, capitale congolaise, le Premier ministre congolais a salué « la participation régulière du Congo aux assises du présent forum », un événément qui, d’après lui, fait preuve de « l’excellence des relations multiformes » entre son pays et la Chine.

Notant que son gouvernement mettait un accent « particulier » sur la nécessité de développer et de promouvoir la coopération entre ses collectivités locales et des gouvernements locaux des autres pays, notamment ceux de la Chine, Makosso a fait l’éloge des résultats fructueux du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux.

Du jumelage entre plusieurs villes congolaises et chinoises, au don de matériel médical anti-COVID-19 par des municipalités chinoises, en passant par des échanges réciproques de délégations, le Congo et la Chine ont bénéficié du « renforcement sans cesse du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux », a-t-il affirmé.

Les deux pays doivent promouvoir le partenariat entre les gouvernements locaux des deux pays, pour servir à l’intérêt des deux peuples, a déclaré le chef du gouvernement congolais, appelant les deux parties à se mettre à la hauteur des défis, en particulier la gouvernance urbaine, la réduction de la pauvreté, la santé publique et le développement innovant.

Congo-coronavirus : Thierry Moungalla fait le tour des médias

Cette visite du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

 

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement,  a effectué ce lundi 15 novembre 2021, une tournée des médias pour vulgariser sa circulaire indiquant l’obligation, pour accéder à son poste de travail pour les agents, de présentation d’un certificat de vaccination ou d’un test RT-PCR Covid négatif de moins de 72 heures.

Depuis le mois de juillet dernier, un délai de trente (30) jours a été accordé à tous les agents des médias publics pour se faire vacciner contre la Covid-19.

Dépassé ce délai, les agents non vaccinés devront impérativement présenter un test PCR-négatif au début de chaque semaine de travail, selon une circulaire signée le 30 juillet 2021 par le ministre congolais de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla.

Unesco : le Congo candidat au Conseil exécutif

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a pris part à la 41e session de la conférence générale de l’Unesco.

 

La République du Congo veut adhérer au Conseil exécutif de l’Unesco. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a sollicité un soutien à la candidature du Congo en qualité de membre du Conseil exécutif de cette institution. C’était à l’occasion de la 41 session de la conférence générale de cette institution.

Le Conseil exécutif de l’Unesco que le Congo veut intégrer comme membre est en quelque sorte le Conseil d’administration de cette agence onusienne en charge de l’éducation, la science et la culture. Ce Conseil prépare le travail de la Conférence générale et veille à ce que ses décisions soient bien exécutées. Le choix de ses représentants dépend notamment de la diversité des cultures qu’ils représentent et de leur origine géographique. Il est l’objet d’arbitrages complexes pour atteindre un équilibre entre les régions du monde, reflet de l’universalité de l’Unesco.

Plaidoyer pour la science ouverte

La ministre Edith Delphine Emmanuel a plaidé en faveur du renforcement de la science ouverte, mécanisme visant à rendre les progrès scientifiques accessibles à tous. « Nous encourageons l’Unesco à renforcer les capacités des Etats membres à améliorer les politiques de la science, la technologie et l’innovation à travers la science ouverte. Le Congo a déjà mis en place un comité national sur la science ouverte et soutient la recommandation y afférente », a fait savoir la ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, qui, en outre, assume les fonctions de présidente de la Commission nationale pour l’Unesco.

L’organisation de la semaine de la science et des technologies, du 16 au 22 avril 2022 à Brazzaville, intègre, en effet, la politique de la science ouverte puisque les pays de la sous-région sont conviés à ce rendez-vous de partage des connaissances pour mettre la science au service du développement.

A propos de programme et budget de l’agence onusienne en charge de l’éducation, la culture et la science, le Congo souhaite que le taux de croissance global de 9,8% soit reflété au niveau du Programme de participation et de l’action en faveur des femmes. Sur les projets du budget 2022-2023 et celui de la stratégie à moyen terme 2022-2029, le pays soutient, par ailleurs, leur alignement aux objectifs du programme de développement durable 2030 en espérant un effet accélérateur de l’action de l’Unesco.

Eliminatoires coupe du monde 2022 : le Congo tombe face le Sénégal (2-0)

Les Diables rouges ont été bouffés par les Lions de la Téranga ce week-end, à l’issue d’un match comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2022.

 

L’équipe nationale de la République du Congo s’est inclinée devant celle du Sénégal sur un score de 2-0. Le match comptait pour les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. L’attaquant sénégalais a inscrit les deux buts de son équipe en 10 minutes. Les Lions de la Teranga mènent donc 2-0 à la mi-temps.

Déjà qualifié pour la prochaine Coupe du Monde, le Sénégal s’est imposé à la république du Congo, dernier au classement.

Congo : le coût du test PCR jugé élevé par les congolais

En République du Congo, il est obligatoire de présenter un test PCR pour les personnes en provenance de l’étranger et à ceux qui sortent du territoire.

 

Les congolais se plaignent du prix du test PCR qu’ils trouvent très élevé. En effet, Pour faire ce test il faut débourser 20 mille FCFA au niveau du Laboratoire national et à 40 mille FCFA au niveau des deux plus grands aéroports du pays, notamment Maya-Maya, à Brazzaville, et Agostino Neto, à Pointe-Noire.

Suite à cette décision, les députés qui se sont réunis le 12 novembre à Brazzaville, lors de la séance des questions orales avec débat avec les membres du gouvernement, ont exprimé leur mécontentement. Les élus du peuple demandent aux autorités sanitaires de revoir à la baisse les prix fixés, mieux de rendre gratuit le test PCR.

Pour les députés, la cherté de ces tests relève du fait qu’ils sont effectués par des opérateurs privés. Ils proposent d’affecter les structures du Laboratoire national à ces points stratégiques afin que ce prix soit revu à la baisse.

Un avis que partage aussi l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), la principale formation politique de l’opposition congolaise. Dans une déclaration rendue publique, le 8 novembre, le porte-parole de cette formation politique, Sidoine Romaric Moukoukou, a dénoncé le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire, tel que l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants.

De nombreux congolais en partance ou en provenance du Congo s’indignent non pas seulement du coût élevé du test PCR, mais aussi de la durée pour se faire délivrer le certificat PCR, qui est de 48 heures.

Congo-Judo : les arbitres en stage d’imprégnation

Le stage des arbitres congolais  est animé par des experts internationaux et a pour base les nouvelles règles d’arbitrage.

 

Le président de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-Da), Me Francis Ata, a organisé, le 8 novembre à Brazzaville, un stage d’imprégnation. Il est auqqi question d’un échange d’expérience au profit des arbitres et encadreurs des clubs de ladite fédération.

En présence du représentant de la direction générale des Sports, Furet Likoué, et du Comité national olympique et sportif congolais, Fernand Ondono, Me Francis Ata a marqué, une fois de plus, sa volonté de remettre sur les rails le judo en mettant les arbitres à l’école du donner et du recevoir. « Nous sommes désormais une fédération. Nous devrons profiter du savoir-faire des autres pour booster nos connaissances. Aujourd’hui, nous commençons avec les arbitres alors, profitez de cette occasion pour se mettre à jour et apprendre des nouvelles règles. Je vous demande d’être assidus et toujours disponibles», a déclaré le président de la Fécoju-Da.

Ce stage est animé par deux experts internationaux de la Fédération internationale de judo. Il s’agit du président de la commission d’arbitrage de la République démocratique du Congo, Blaise Donat Zaki Zanga, et son premier vice-président, José Mbuyulu. Ils seront accompagnés du président de la Commission nationale d’arbitrage du Congo, Me Jean Henri Nzaou.

Selon Blaise Donat Zaki Zanga, l’accent sera mis sur la partie pratique puisque durant le stage, des combats seront organisés afin de juger le niveau des stagiaires.

Durant quatre jours, les nouveaux arbitres qui viennent de toutes les ligues vont apprendre les nouvelles règles utilisées au niveau international tandis que les anciens profiteront de ce stage qui se déroule au gymnase Etienne-Monga pour échanger avec leurs collègues.

Ce stage précède, en effet, les compétitions départementales qui débutent dans les prochains jours. Il a été annoncé lors du périple qui a conduit le bureau exécutif de la fédération dans tous les départements du pays pour mettre en place les ligues. C’est, d’ailleurs, ce qui a poussé les ligues à envoyer leurs représentants.

Notons que ce stage est le premier du genre après près de cinq ans de crise ayant  miné cette organisation sportive. Toutes les entités-clés de la Fécoju-Da bénéficieront des moments de recyclage, afin de replacer facilement ce sport sur l’échiquier national et international.

Congo : plus de 200 millions FCFA arnaqués aux centaines d’épargnants

Depuis août dernier, la microfinance Crédit mutuel d’Afrique qui a opéré pendant quatre mois n’est plus en mesure de rembourser à ces personnes.

 

En République du Congo, au moins 600 personnes ont déposé leurs économies au Crédit mutuel d’Afrique (Cremaf). C’est une société de microfinance qui leur promettait 200% de bénéfices en 78 jours aux épargnants. Depuis août dernier, cet établissement qui a opéré pendant quatre mois n’est plus en mesure de les rembourser. Les analystes accusent l’État de laxisme.

Une brochette d’épargnants arnaqués a campé devant le ministère des Finances, pendant que d’autres se concertaient dans le jardin du siège de la préfecture. Ils ont tous perdu d’importantes sommes d’argent. « Je réclame 1,5 million de francs CFA de capital investi. C’est d’un côté de l’argent personnel et de l’autre un prêt qu’on a pris quelque part pour essayer de nous donner un coup de pouce », affirmé un épargnant blousé.

« Personnellement, j’ai plus de 2,6 millions de francs CFA. Il y a mon mari, un retraité. Le pauvre, il prend sa pension et je lui suggère, au regard de la souffrance, d’aller épargner pour que ça nous fasse des bénéfices. Mais, au finish, nous n’avons rien eu. Nous regrettons notre argent », se lamente une autre épargnante.

L’État responsable ?

Un agrément brandi par les responsables de la microfinance Cremaf et la présence des agents de sécurité devant ses succursales, à Brazzaville et Pointe-Noire, sont les éléments de garantie qui ont poussé les épargnants à déposer leurs économies.

Pour l’analyste économique Alphonse Ndongo, l’État a bien sa part responsabilité dans cette affaire. « La direction des institutions financières (au ministère des Finances) qui est chargée de réguler le secteur de la microfinance dans notre pays n’a pas été vigilante. Ils ont accompagné ces gens dans cette mauvaise démarche. Et, je peux aussi m’interroger sur la vigilance de nos services de sécurité, notamment de la police et de la gendarmerie », dénonce Alphonse Ndongo.

Une accusation rejetée par Jean-Pierre Nonaulth, directeur général des institutions financières nationales, au ministère des Finances. « Concernant cette arnaque, il est bien clair de requalifier Cremaf Power, qui n’est pas une microfinance. Cremaf Power est un établissement fantôme qui s’est substitué à un établissement existant il y a plusieurs années et qui s’appelait Cremaf, mais qui a perdu son agrément depuis 2013 », explique-t-il.

Des poursuites judiciaires engagées

Jean-Pierre Nonaulth affirme que des poursuites judiciaires ont été engagées. Le principal gestionnaire du Cremaf est entre les mains de la police. Seule la justice saurait trancher l’affaire. « Je vous dis que si la justice est en route, c’est qu’il y aura forcément des indemnisations un jour. Mais, je ne peux pas vous situer quand », lâche-t-il.

Au Congo, au début des années 2000, une autre microfinance dénommée Salu Humerto Brada avait arnaqué d’au moins 40 milliards de francs CFA au moins 40 000 épargnants.

Congo : les Zones économiques spéciales désormais opérationnelles

Une session inaugurale du secrétariat permanent du Comté national d’orientation s’est tenue le 8 novembre 2021 avec pour objectif de rendre opérationnelle les ZES.

 

Le secrétariat permanent du Comité national d’orientation a tenu sa session inaugurale, le 8 novembre à Brazzaville. Celui-ci avait objectif de rendre opérationnelles les Zones économiques spéciales (ZES).

Au cours des travaux, l’assemblée a adopté, après examen, le projet de règlement intérieur du secrétariat permanent de cet organe des ZES et le projet de la convention de développement de la ZES de Ouesso.

Les participants à la réunion ont également fait le point sur l’état actuel des relations partenariales entre le Congo et le Fonds de développement de la ZES de Pointe-Noire, avant de discuter du financement de l’Agence de planification, de promotion et de développement des ZES.

En outre, les membres du secrétariat permanent ont été informés de l’atelier de validation des documents de l’Agence de planification, de promotion et de développement des ZES, de la tenue du conseil d’administration de ladite agence ; et de la prochaine tenue du conseil d’administration de l’agence de planification, de promotion et de développement ZES.

Pour insuffler une dynamique dans la recherche des solutions viables pour l’opérationnalisation des ZES, le secrétariat permanent du Comité d’orientation entend mettre en œuvre des politiques et stratégies de ces zones afin de rompre avec la dépendance vis-à-vis du pétrole.

Avec entre autres missions d’attirer les investissements de tous types dans les quatre ZES ; susciter l’investissement direct national et étranger ; favoriser le développement des productions et de la transformation progressive des produits agricoles et des ressources naturelles ; accroître la visibilité et la compétitivité des produits « Made in Congo » respectant les normes techniques de qualité ; favoriser la création des emplois directs et indirects ; améliorer les scores à l’importation et la balance des paiements, cet organe entend faire de la diversification de l’économie nationale et l’industrialisation du pays son cheval de bataille.

Congo : vers un nouvel accord avec le FMI

La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

 

Le gouvernement congolais entend signer un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Le texte, élaboré ces derniers mois, prévoit un programme de trois ans au titre de la Facilité élargie de crédit. La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. L’accord doit maintenant être approuvé par le conseil d’administration du FMI.

L’accord a aussi été rendu possible par la renégociation de la dette du Congo envers la Chine et le négociant suisse Trafigura.

Ainsi, l’accord de 2019 est désormais enterré et c’est bien une nouvelle facilité de crédit que Brazzaville est en passe d’obtenir de la part du FMI. Il s’agit d’un programme de trois ans pesant 456 millions de dollars qui va de pair avec la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes négociées, ces derniers mois.

Le FMI attend des avancées en matière de gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption.

Une source au sein de l’institution souligne que bien que supérieure à 70% du PIB, la dette (elle devrait atteindre à 94% en fin d’année) est considérée comme soutenable, grâce au moratoire sur les intérêts décidé par le G20 pour aider les pays pauvres en plaine pandémie de Covid-19.

De plus, les accords de restructuration de dette passés par le Congo avec la Chine et le négociant Trafigura ont joué en sa faveur, même s’il reste à Brazzaville à trouver un accord avec l’autre négociant, Glencore, qui possède une créance de 850 millions de dollars sur le pétrole congolais.

L’accord doit désormais être approuvé en décembre par le conseil d’administration du FMI et c’est ensuite seulement que toutes les conditionnalités fixées seront inscrites noir sur blanc. Brazzaville qui n’avait pas respecté celles de l’accord de 2019, n’avait alors reçu que 10% des sommes promises.

Congo : un soutien de la Chine pour réduire la fracture numérique

Afin de couvrir les zones non connectées par le réseau internet, la République du Congo compte sur l’aide de la Chine.

 

Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a émis le souhait lors du premier forum de coopération Chine-Afrique sur le système de navigation par satellite, tenu le 5 novembre par visioconférence.

« Le Congo a été invité à prendre part à ce forum pour apporter sa contribution en vue de voir dans quelle mesure le système de navigation par satellite peut apporter une plus-value dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Ajoutant : « Dans notre pays, il y a encore des zones qui ne sont pas interconnectées par le réseau à très haut débit. Nous devons réduire la fracture numérique. Car, outre le secteur des TIC, les réseaux satellites sont également importants dans le domaine agricole ave les changements climatiques ».

Les deux parties ont annoncé un renforcement de la coopération dans ce secteur. En ouvrant les portes du système de navigation par satellite, la Chine accepte d’offrir à l’Afrique et au monde ses opportunités de transformation numérique via satellite, compatibles avec d’autres systèmes mondiaux existants et les standards internationaux de l’Organisation internationale des télécommunications.

Léon Juste Ibombo s’est réjoui de ce que les solutions qui ont été proposées lors de ces assises reposent sur les tendances futures à promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, mais aussi à contribuer à la réalisation de cinq buts stratégiques du programme Connect 2030, à savoir la croissance, l’inclusion, la durabilité, l’innovation et le partenariat.

Signalons que pour réduire la fracture numérique, le Congo dispose déjà d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, du cadre attractif aux investissements étrangers. On note également la construction des infrastructures des télécommunications en vue du déploiement cohérent et équilibré des contenus et réseaux via la vision Congo digital 2025 etc.

Le forum chine-Afrique sur le système de navigation par satellite, tenu par visioconférence, a été initié par le Sénégal et l’Union africaine (UA). Le Congo y participe en qualité de président en exercice de l’Alliance Smart Africa et du Comité technique spécialisé l’UA en matière de Techniques de l’information et de la communication  (TIC).

Congo-LCDE : le nouveau point de vente de Mafouta compte trois mille abonnés

La Congolaise des Eaux (LCDE) a inauguré officiellement, le 5 novembre à Brazzaville, son point de vente commercial de Mafouta.

 

Le nouveau point de vente de Mafouta est un bâtiment principal comprenant une salle d’accueil clients, trois caisses, un bureau du chef d’agence, quatre bureaux des collaborateurs, une salle de préparation, des toilettes du personnel et pour les clients ; un bâtiment annexe 1 comprenant un local gardiennage, un local surpresseur et un local du groupe électrogène ; un bâtiment annexe 2 comprenant deux magasins. L’aménagement extérieur est constitué de la pose des pavés et construction du mur de clôture.

Le point de vente de Mafouta fait partie des quinze agences commerciales que compte LCDE, réparties dans le périmètre de la direction départementale d’exploitation de Brazzaville-Pool. Suite au morcellement de l’agence de Bacongo, le point de vente de Mafouta compte actuellement plus de trois mille abonnés. Notons que dix mille nouveaux abonnés sont attendus dans le cadre du Projet d’extension du service d’eau potable dans les quartiers périphériques de Brazzaville. L’objectif total pour 2022 est de treize mille abonnés.

Congo-coronavirus : la police contrôle le port du masque à Brazzaville

Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères de la capitale congolaise pour contrôler notamment le port du masque.

 

Le Congo-Brazzaville mène, depuis le 18 octobre, une opération « Coup de poing » qui doit durer 45 jours. Elle a pour but d’éviter l’expansion incontrôlée de la pandémie de Covid-19. Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères pour contrôler notamment le port du masque, tandis que les vaccinodromes mobiles sillonnent la capitale.

Placé devant le commissariat de police de Bacongo jouxtant le marché Total, au milieu des marchands qui exposent à même le sol, un vaccinodrome mobile reçoit des candidats à la vaccination contre le Covid-19. À tour de rôle, ils se font vacciner. Arnaud est sorti du vaccinodrome, malgré la douleur de la piqûre, avec le sourire aux lèvres.

« Je suis arrivé et j’ai attendu pendant plus d’une heure. Dieu merci, je me suis fait vacciner. Je l’ai fait parce qu’il y a une recrudescence de la maladie. C’est pour éviter d’être en marge de certaines réalités de la société », explique-t-il.

Le vaccinodrome mobile est une fourgonnette qui tient sur six roues. Le personnel soignant y a dressé des tables et des chaises où les personnes à vacciner prennent place. Les vaccins à inoculer sont minutieusement protégés dans les glacières. Entre 300 et 400 personnes reçoivent leurs doses par jour, témoigne un agent sous couvert d’anonymat. Les files d’attente sont longues à certaines heures.

« L’État a suggéré qu’on prenne le vaccin pour garantir et sécuriser nos milieux sociaux et protéger nos familles. Je me suis vaccinée à cause de la maladie ; elle est là. Tout le monde doit se vacciner. Il n’y a pas d’inconvénients », lâchent les personnes vaccinées.

Par le passé, les vaccinodromes mobiles ont servi au dépistage du VIH/sida. Le gouvernement ambitionne de vacciner au moins 750 000 personnes avant fin 2021.

Congo : mise en garde contre les réseaux qui délivrent des certificats aux non vaccinés

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination aux personnes non vaccinées.

 

Le Parlement a autorisé, le 2 novembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 29e fois consécutive. C’était aussi une occasion pour les parlementaires d’interpeller le gouvernement sur certains faits observés dans le cadre de la campagne de vaccination et la mise en œuvre des mesures barrières. A cet effet,  le ministre en charge de la Santé, Gilbert Mokoki, a annoncé avoir instruit le directeur du Programme élargi de vaccination pour retrouver les personnes ayant travaillé dans un centre de vaccination le vendredi dernier.

« J’ai eu un document qui est un vrai mais sur une personne qu’on a jamais vaccinée. Nous sommes en train de chercher à démanteler ce réseau. Le dispositif actuel a des faiblesses, il y a une équipe qui est en train de travailler pour faire le toilettage des bases de données en voie de pollution. Lorsqu’on introduit des faux dans une base des données, on pollue le dispositif et ce sera difficile de produire un document sécurisé », a indiqué Gilbert Mokoki.

Les députés ont également informé les membres du gouvernement des contraintes imposées aux personnes vaccinées dans certains centres pour l’obtention des fiches de vaccination. En effet, ces dernières devraient payer des sommes d’argent pour le retrait de l’attestation. « Nous avons appris que certains professionnels de santé vendent des pass sanitaires, d’autres les tripotent avec les outils informatiques actuels. Nous sommes en train de travailler pour mettre en place un dispositif qui devrait nous permettre d’en rattraper quelques-uns pour leur faire subir le poids de la sanction. Nous allons les retrouver, ils seront effectivement sanctionnés », a insisté, de son côté, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

De 3, 54 milliards FCFA, l’opération « Coup de poing » est passée  à 4,300 milliards

Lancée le 18 octobre par le Premier ministre, l’opération « Coup de poing » a effectivement démarré deux jours après. Son coût global est passé de 3 541 228 437 FCFA à 4, 300 milliards FCFA. Selon le gouvernement, 2, 800 milliards sont déjà débloqués dont 800 millions FCFA affectés aux services de sécurité pour le contrôle. « Je pense que le dispositif de contrôle est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres (Brazzaville et Pointe-Noire) qui enregistrent 70% du taux de contamination », a expliqué le ministre de la Santé, suite à la question d’un député qui demandait l’évaluation à mi-parcours de l’opération.

Congo : alerte sur les détentions préventives abusives

En République du Congo, il y a plus de détenus préventifs dans les maisons d’arrêt que des personnes purgeant leur peine après jugement.

 

Le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat-Congo), Christian Loubassou, a animé, le 1er novembre à Brazzaville, une conférence de presse. Il s’est pour lui au cours de celle-ci fustiger la non application des délais de détention préventive au sein des maisons d’arrêt.

Christian Loubassou a mené une enquête au sein des structures carcérales et auprès des personnes ayant subi cette marginalisation. Les résultats de cette enquête révèlent qu’il y a plus de détenus préventifs dans les maisons d’arrêt que des personnes purgeant leur peine après jugement, en violation du code de procédure pénale.

Notons que selon la loi, le délai maximal de détention préventive est de quatre mois et peut être prorogé à six mois, mais sur notification expresse du juge d’instruction ou du procureur de la République.

« L’article 119 du code de procédure pénale dispose que la détention préventive est une mesure exceptionnelle. Et ne peut être placé en détention préventive qu’un citoyen auquel les charges pèsent sur lui. Depuis quatre ans, Acat-Congo travaille sur la question de détention préventive, notamment à quel moment elle est appliquée ; sa durée et à quel moment elle est considérée comme abusive », a indiqué Christian Loubassou.

L’Acat-Congo s’est donné pour objectif de sensibiliser et/ou de vulgariser les dispositions du code de procédure pénale liées au respect des délais de détention préventive au sein des prisons.

Congo-ZES d’Ignié : bientôt une usine de production de ciment colle

La société équato-guinéenne Binto s.a, spécialisée dans la fabrication de ciment colle, envisage de s’installer dans la Zone économique spéciale (ZES) d’Ignié.

 

L’annonce a été faite, le 3 novembre à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique, Emile Ouosso, et une délégation de la société équato-guinéenne Binto s.a, conduite par le porteur du projet Honorato Evita Oma. Un projet co-financé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la Banque postale du Congo et la BSCA.

« Le chef de l’Etat veut des investissements privés directs au Congo. Et les ZES ont été créées comme levier pour industrialiser le pays. A ces ZES a été ajoutée à notre ministère la diversification économique. C’est à ces deux titres que nous négocions depuis trois mois avec Binto, une société équato-guinéenne qui fabrique du ciment colle. Donc c’est la coopération sud-sud qui a répondu à notre appel », a fait savoir Emile Ouosso. Et d’ajouter : « L’entreprise est prête et veut aller très vite. Elle sera installée rapidement dans la ZES d’Ignié ».

Après la société Arise, la société Binto s.a. entend investir dans la ZES d’Ignié. Spécialisée dans la fabrication du ciment colle, cette société s’est montrée, par la voix du porteur de ce projet, « impatiente » pour l’implantation d’une usine, grâce aux multiples avantages qu’offre le Congo à travers la loi portant création des ZES.

Autres raisons : la présence des infrastructures de base à l’instar des routes bitumées, l’eau et l’électricité, les avantages fiscaux douaniers, mais aussi la présence des gisements de sable fin qui constitue la principale matière première pour la fabrication du ciment colle.

Au cours de cette séance de travail, la délégation de ladite société a présenté le rapport de sa réunion, tenue la veille, avec la BDEAC, la Banque postale du Congo et la BSCA. Une présentation technique du projet et du plan de financement, ainsi que la présentation des avantages qu’offre une ZES ont été faites à cette occasion. « Le tour de table a été fait avec leurs banquiers. De ce côté, tout est déjà prêt. Il reste à sélectionner un site à Ignié pour pouvoir installer leur usine », a relevé le ministre des ZES.

Cette délégation qui séjourne du 1er au 5 novembre en terre congolaise visitera, avec les techniciens du ministère ainsi que ceux du Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), la ZES d’Ignié pour faire des prélèvements de sol en vue de l’implantation de cette usine.

« Si nous arrivons ici pour investir, nous aurons beaucoup d’avantages. Au lieu de payer un terrain, puisque nous sommes prêts à payer un terrain et aujourd’hui nous reportons cette décision, avec des avantages que vient de dévoiler ‘le ministre’ [NDLR]. Raison fondamentale que nous avons choisi le Congo pour externaliser nos activités vers les autres pays de la sous-région comme la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et le Cameroun », a fait savoir le chef de la délégation.

Congo : la FIFA sanctionne les Diables rouges

Les Congolais ont été reconnus coupables des violences qui ont émaillé la fin du match à Lomé contre le Togo le 09 octobre 2021.

 

La commission de discipline de la Fédération internationale de football association a sanctionné la République du Congo. Cette sanction fait suite au comportement antisportif et acte de vandalisme de cette équipe. Les Congolais sont été reconnus coupables des violences qui ont émaillé lors de la fin du match à Lomé contre le Togo. L’équipe congolaise a reçu une amende de 5000 francs suisses pour conduite inappropriée conformément à l’article 12 des textes de l’instance du football mondial.

La rencontre entre le Togo et le Congo du 9 octobre dernier, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022, a été marquée par des violences. Ce lundi 02 novembre 2021, les Diables Rouges ont été reconnus coupables et sont sanctionnés.

Le capitaine de cette équipe, Fernand Destin Mayembo a écopé d’une suspension ferme de quatre matchs. Lors de cette rencontre, Fernand Destin Mayembo avait reçu un carton rouge pour comportement antisportif envers l’arbitre de la rencontre. L a également écopé d’une amende de 5000 Francs suisse (environs 3 109 000 francs CFA).

Congo : mise en demeure et de la fermeture de la société Wing Wah

La ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault l’a décidé, le 26 octobre à Brazzaville.

 

La ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a décidé de la mise en demeure et de la fermeture de la société pétrolière Wing Wah. Cette décision fait suite aux manquements constitutifs de violation de la réglementation en matière de protection de l’environnement. C’est du moins ce qu’a notifié la ministre dans la lettre numéro 1322 signée le 26 octobre à Brazzaville et adressée au directeur général de Wng Wah. Elle a demandé « la fermeture immédiate » de leurs « installations, jusqu’à nouvel ordre ».

Dans sa correspondance, le ministère Arlette Soudan Nonault reproche à cette société la mauvaise gestion des déchets de toute catégorie et l’inexistence des procédures afférentes à la gestion de ceux-ci ; le non-respect du plan de gestion environnemental et social ; la négligence dans la gestion des questions de santé et de sécurité du personnel ; l’absence de plan ou programme de gestion des produits chimiques.

Rappelons la société Wing Wah exploite et produit le pétrole dans la localité de Banga Kayo, dans le district de Tchiamba-Nzassi  département de Pointe-Noire.

Congo-Université Denis-Sassou-N’Guesso : validation du plan stratégique de développement

Le comité de direction de cet établissement a tenu sa deuxième session ordinaire vendredi 29 octobre 2021 à Brazzaville.

 

Le comité de direction de l’université Denis Sassou Nguesso a entériné le budget exercice 2022 de cet institut à 5 600 000 000 FCFA. C’était vendredi 29 octobre au cours de sa deuxième session ordinaire. Un budget qui avait été adopté en conseil inaugural de cette institution d’enseignement supérieur.

Cette session a aussi permis au comité de direction d’approuvé le plan stratégique de développement, les programmes de formation de la faculté des sciences appliquées, notamment des licences de maths-informatique, de physique, de chimie et de biologie.

Par la même occasion, les membres du comité de direction de l’UDSN ont entériné le calendrier universitaire 2021-2022, le règlement intérieur, la charte des examens et la répartition des frais d’inscriptions pédagogiques.

Le rapport d’activités de démarrage, le programme d’activités 2021-2022, le recrutement de quatre-vingt-quinze enseignants ainsi que le cadre comptable et financier, précisément l’arrêté portant règlement financier, plan comptable, nomenclature budgétaire ont aussi été approuvés par les membres du comité de direction de l’UDSN.

Il faut noter que le plan stratégique de développement de cette université comprend six objectifs stratégiques déclinés en vingt et une actions et cent neuf activités. Les objectifs stratégiques s’appuient quant à eux sur le Plan national de développement 2018-2022.

Congo : l’ancien Premier ministre Clément Mouamba est mort

Le chef du gouvernement entre 2016 et 2021 sous la présidence de Dénis Sassou NGuesso est décédé ce vendredi 29 octobre 2021 à Paris.

 

Clément Mouamba, l’ancien Premier ministre de la République du Congo est mort ce jour à la maison à Paris. Sa famille vient d’annoncer la nouvelle. Il avait été évacué le 12 octobre dernier pour subir des soins intensifs après qu’on ait été déclaré positif au Coronavirus.

Cet économiste de formation a été pendant plusieurs années cadre à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Entre 1992 et 1993, Clément Mouamba a été ministre des Finances sous Pascal Lissouba. En 2017, il avait été élu député de Sibiti (Sud-Ouest), sa ville natale.

Notons que Clément Mouamba avait démissionné de son poste de Premier ministre en mai 2021, pour permettre au président Sassou N’Guesso de former un nouveau gouvernement après son élection.

Congo-coronavirus : le Congo sollicité à adhérer à l’initiative PACT

Dans l’optique de la mise en œuvre de cette initiative au niveau congolais, 700 agents et 35 superviseurs seront formé par le CDC Afrique.

 

En séjour de travail à Brazzaville, capitale de la République du Congo, le point focal du projet Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) Afrique centrale, Dr Severin Gervais Ndjapou a invité jeudi les autorités congolaises à s’associer à l’initiative Partnership to Accelerate COVID-19 Testing (PACT). Ce partenariat consiste à adhérer au test et à la vaccination contre la COVID-19.

« Le CDC Afrique travaille avec les Etats membres de l’Union africaine pour recruter, former et déployer les agents de santé communautaires afin de soutenir les efforts de surveillance, de dépistage et de la vaccination », a-t-il affirmé.

Dans l’optique de la mise en œuvre de cette initiative au niveau congolais, 700 agents et 35 superviseurs seront formé par le CDC Afrique.

Selon le chef de département santé et actions sociales à la Croix rouge congolaise, Dr Lambert Boteya Djoke, ces agents seront déployés dans tous les départements du pays qui font partie des points positifs. Il a dit espérer avoir 45 jours pour finaliser ce projet.

Congo : doléance pour une extension du Palais de justice de Brazzaville

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué l’importance de cette extension.

 

Le premier président de la Cour suprême de justice du Congo-Brazzaville a mis à profit les déclarations de patrimoine de l’exécutif, en début de semaine, pour demander au gouvernement de mener des travaux de modernisation et d’extension du palais de justice de Brazzaville, devenu trop exigu. Pour les conservateurs du patrimoine, la doléance est fondée, cependant ils souhaitent que le palais de justice garde son architecture.

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso et la quasi-totalité son équipe, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué pourquoi le Palais de justice a besoin d’une extension.

« Au palais de justice de Brazzaville, siègent 32 formations juridictionnelles qui se disputent deux salles d’audiences. Le niveau de la salle affectée aux juridictions d’instance fait que les audiences commences parfois tard dans l’après-midi ; et ce parce que dans la matinée une, deux ou davantage de formations juridictionnelles avaient tour à tour déjà occupé la salle ».

La doléance est bien comprise par Jean-Omer Ntady, Conseiller au patrimoine et aux archives du ministère de la Culture, qui souhaite cependant que l’architecture du Palais de justice ne soit pas modifiée.

« Mieux vaut construire les bâtiments annexes et laisser celui-là dans son état. Parce que si nous le modifions et y apportions d’autres aménagements, nous l’aurions dénaturé et on aura perdu sa valeur patrimoniale surtout en ce qui concerne la valeur architecturale ».

Vestige de la colonisation, le Palais de justice de Brazzaville a été mis en service en 1957.

COP26 : le Congo sera le porte-parole de l’Afrique

L’Afrique a désigné son Ambassadeur pour la COP26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 décembre 2021 en Ecosse.

 

La République du Congo sera le porte-parole du continent à ces assises qui se focaliseront sur les questions relatives au développement durable. La ministre de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a fait cette annonce. C’était au cours d’un atelier de restitution d’enquête auprès des populations sur le dérèglement climatique.

La Cop26 se tiendra à Glasgow du 31 octobre au 12 décembre prochain.  A cette occasion la membre du gouvernement a exposé les ambitions du Congo quant à la réduction des émissions de CO2. Elles devront être de de 48% en 2025 et de 54% en 2035, comme annoncé lors de la Cop21 de Paris.

Soudan-Nonault, a indiqué qu’afin de permettre au Congo de renforcer ses actions climatiques pour la mise en œuvre de ses obligations dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat, le soutien de la communauté internationale est plus que jamais nécessaire, car il s’agit en premier lieu de préserver les tourbières de la Cuvette centrale du bassin du Congo. En effet, ces tourbières, mises en évidence par les chercheurs de l’Université de Leeds du Royaume Unis et de l’Université Marien Ngouabi (Umng) du Congo, couvrent une superficie de 145.000 Km2 et séquestrent près de 30 milliards de tonnes de carbone, ce qui représente 3 ans d’émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Un autre sujet que le Congo pourrait porter lors de la Cop 26 à venir, c’est celui du Fonds bleu pour le bassin du Congo, avec pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires auprès des États, des contributeurs et des investisseurs, en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue. L’étude de préfiguration du Fonds bleu est arrivée à son terme. Elle comporte un pipeline de plus de 254 projets issus des Cdn des différents Etats, avec un plan d’investissement de près de 8 milliards de dollars, examiné et validé par les ministres de la Commission climat du bassin du Congo.

Le Bassin du Congo est composé de 16 pays, entre autres la République démocratique du Congo (Rdc), le Cameroun, le Gabon, la Zambie, la Guinée équatoriale, le Tchad et le Rwanda.

Congo-Coronavirus : la banque mondiale fait un don de dix ambulances médicalisées

Évalués à 414 millions F CFA, ces moyens roulants vont faciliter l’intervention médicale du personnel soignant dans la prise en charge des cas de coronavirus.

 

La République du Congo a reçu un don de dix ambulances médicalisées et un véhicule de transport de médicaments. C’est un don financé par Banque mondiale d’une valeur de 414 millions F CFA. Il a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, le 26 octobre à Brazzaville.

Ces moyens roulants sont acquis dans le cadre du Projet de riposte d’urgence Covid-19 (Pruc-19), mis en œuvre depuis le 4 juin 2020 entre le gouvernement et l’Unicef. Ils seront affectés dans quelques hôpitaux de base et de districts sanitaires du pays.

Ces véhicules sont destinés, entre autres, à l’hôpital de référence de Talangaï pour Brazzaville ; l’hôpital de référence d’Impfondo ; l’hôpital de base de Ouesso ; les Centres de santé intégrés de Siafoumou à Pointe-Noire, ceux d’Epéna, de Bétou-Enyellé dans le département de la Likouala ainsi que celui d’Ignié dans le Pool.

Congo : l’exercice militaire multinational « Grand Africain Nemo » lancé à Pointe-Noire

Elles ont été lancées par le directeur des opérations à l’état-major des Forces armées congolaises (FAC), le général François Ossélé.

 

L’exercice militaire multinational « Grand Africain Nemo » a été lancé officiellement mercredi 27 octobre à Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

Les opérations qui vont durer deux semaines, impliquent les troupes de plusieurs armées des pays de la région. Elles ont été lancées par le directeur des opérations à l’état-major des Forces armées congolaises (FAC), le général François Ossélé.

L’exercice porte sur les thématiques liées à la piraterie et au brigandage maritimes, à la pêche illégale non déclarée et non réglementée, à la lutte contre la pollution et l’immigration clandestine, selon les mêmes sources.

« L’édition 2021 démontre la volonté des administrations à cerner les contours des menaces maritimes de l’heure. En effet, la piraterie tout comme le brigandage sont les menaces les plus en vogue contre la sureté maritime, qui impactent les activités économiques et le trafic maritime », a indiqué le général Ossélé.

« La pêche illégale non déclarée et non règlementée devient une préoccupation de premier plan car elle affecte directement la vie économique des pays et plus loin la santé des populations. L’immigration clandestine et la lutte anti-pollution sont d’une importance capitale au regard de l’actualité, notamment des défis mondiaux de protection de l’environnement », a-t-il ajouté.

« Grand Africain Nemo » est un exercice international d’entraînement des marines organisé par la France avec l’appui opérationnel du commandement pour l’Atlantique de la marine française, rappellent des observateurs locaux.