Congo : l’exercice militaire multinational « Grand Africain Nemo » lancé à Pointe-Noire

Elles ont été lancées par le directeur des opérations à l’état-major des Forces armées congolaises (FAC), le général François Ossélé.

 

L’exercice militaire multinational « Grand Africain Nemo » a été lancé officiellement mercredi 27 octobre à Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

Les opérations qui vont durer deux semaines, impliquent les troupes de plusieurs armées des pays de la région. Elles ont été lancées par le directeur des opérations à l’état-major des Forces armées congolaises (FAC), le général François Ossélé.

L’exercice porte sur les thématiques liées à la piraterie et au brigandage maritimes, à la pêche illégale non déclarée et non réglementée, à la lutte contre la pollution et l’immigration clandestine, selon les mêmes sources.

« L’édition 2021 démontre la volonté des administrations à cerner les contours des menaces maritimes de l’heure. En effet, la piraterie tout comme le brigandage sont les menaces les plus en vogue contre la sureté maritime, qui impactent les activités économiques et le trafic maritime », a indiqué le général Ossélé.

« La pêche illégale non déclarée et non règlementée devient une préoccupation de premier plan car elle affecte directement la vie économique des pays et plus loin la santé des populations. L’immigration clandestine et la lutte anti-pollution sont d’une importance capitale au regard de l’actualité, notamment des défis mondiaux de protection de l’environnement », a-t-il ajouté.

« Grand Africain Nemo » est un exercice international d’entraînement des marines organisé par la France avec l’appui opérationnel du commandement pour l’Atlantique de la marine française, rappellent des observateurs locaux.

Eliminatoires CAN Féminine Maroc 2022 : le Congo s’incline devant le Gabon (1-0)

C’était à l’occasion du match retour comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine Maroc 2022.

 

L’équipe féminine de football de la République du Congo a été battue par celle du Gabon sur un score de 1-0. La rencontre comptait pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations féminine Maroc 2022.

 

Congo-coronavirus : 50 décès enregistrés en deux semaines

Le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a annoncé mardi 26 octobre une montée inquiétante des cas de contamination.

 

La République du Congo enregistre une montée inquiétante de contamination de coronavirus. Cinquante décès liés au variant Delta ont été enregistrés en l’espace de deux semaines.

« A ce jour, notre pays connaît la troisième vague des contaminations caractérisée par la flambée des cas positifs, soit 1854 cas pour 50 décès enregistrés du 1er au 23 octobre », a déclaré le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse à laquelle il faisant le bilan du point épidémiologique de ce mois d’octobre.  Gilbert Mokoki a précisé que le Congo a enregistré, depuis la survenue du premier cas en mars 2020, 16.868 cas déclarés positifs, dont 200 morts.

« Sur 14.892 tests réalisés pendant cette troisième vague de contamination caractérisée par la flambée des cas positifs, 1854 cas se sont révélés positifs, soit un cas de positivité de 12,4% », a souligné le ministre de la Santé.

Pour contrer la propagation de la pandémie, le gouvernement avait lancé la semaine dernière l’Opération « Coup de poing » qui vise à vacciner le maximum des Congolais. Il faut aussi noter qu’à partir du 30 novembre 2021, la présentation du pass sanitaire entre en vigueur. Ce document concerne tous les déplacements entre les grandes agglomérations du pays, pour les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès des agents et usagers aux préfectures, banques, régies financières.

Congo-coronavirus : la lutte contre la maladie s’intensifie

Après Brazzaville, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé le 23 octobre l’opération Coup de poing à Pointe-Noire.

 

Les dernières statistiques montrent que la ville de Pointe-Noire est même en train de prendre la première place des contaminations. L’opération « Coup de poing » vient d’être lancée dans la ville. Celle-ci a pour objectif d’intensifier la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Le lancement de cette opération a été présidé par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. « Faisons attention, ce n’est pas parce que le pays fait preuve de résilience que nous arrivons à contenir la menace de la maladie, cela ne signifie pas que nous sommes à l’abri, sachant que même les pays qui croient avoir maîtrisé cette pandémie sont de temps en temps surpris par la recrudescence des contaminations et perdent ainsi le contrôle », a signifié Anatole Collinet Makosso.

Lors de cette cérémonie, Anatole Collinet Makosso a insisté sur l’importance de renforcer les mesures de prise en charge de la Covid-19, notamment le respect des mesures barrières mais également la nécessité de se faire vacciner davantage afin d’atteindre l’immunité collective.

Poursuivant son propos, il a instruit la force publique de faire respecter, avec la plus grande rigueur, les mesures barrières édictées dans le pays, à savoir le couvre-feu, l’interdiction des cérémonies de mariage, le port obligatoire du masque et la distanciation physique d’un mètre lors des manifestations publiques.

Le  Premier ministre a profité de l’occasion pour visiter les structures de santé réservées pour l’accueil des malades atteints de la covid-19. Notamment l’hôpital général Adolphe-Sicé et le centre de santé intégré Madeleine-Mouissou, situé à Mpaka, dans le troisième arrondissement Tié-Tié.

Congo : bientôt une nouvelle société pétrolière va faire son entrée

La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière en République du Congo.

 

Le secteur pétrolier de la République du Congo, avec des réserves estimées à 2,9 milliards de barils, continue d’attirer des investisseurs étrangers. La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière.

L’arrivée des investisseurs émiratis constitue l’une des retombées de la récente visite du président Denis Sassou N’Guesso à Abu Dhabi, où des premières discussions à ce sujet ont eu lieu. La République du Congo s’apprête donc à accueillir de nouveaux partenaires dans son secteur pétrolier, Abu Dhabi Oil Company (Adnoc), la société pétrolière nationale de l’émirat.

Les investisseurs émiratis vont rejoindre les neuf sociétés pétrolières déjà présentes dans le pays, notamment l’AOGC (congolais), Congorep (coentreprise Perenco-SNPC), Eni Congo (italien), Mercuria (suisse), Pelfaco (nigérian), Perenco (franco-britannique), la SNPC (congolaise), Total E&P Congo (français) et Wing Wah (chinois). Ces discussions interviennent à un moment où le cours du Brent congolais est en forte hausse jamais enregistrée depuis trois ans, autour de quatre-vingts dollars/baril.

L’Adnoc entend également investir dans la valorisation du gaz en République du Congo. Les réserves gazières du pays représentent 200 milliards de m3, dont une partie est torchée, une pratique qui consiste à brûler le gaz naturel issu des gisements pétroliers, faute de pouvoir l’exploiter et le transporter. La compagnie pétrolière Adnoc voudrait valoriser ce gaz en produisant de l’électricité comme le fait déjà sur place la société pétrolière Eni-Congo, filiale du groupe italien Eni.

Congo : un club économique des journalistes voit le jour

Cette plateforme regroupe une dizaine de journalistes qui vont traiter des informations économiques de la République du Congo.

 

Le « Club économique »  a été lancé samedi 23 octobre 2021 dans la capitale congolaise, Brazzaville. Cette plateforme qui regroupe une dizaine de journalistes a pour objectif : le traitement des informations économiques du pays.

« Le Club économique est un groupe de journalistes congolais qui, ayant constaté une absence de cadre de réflexion, de débats et d’échanges, a décidé de monter cette plateforme qui leur permettra désormais de débattre, en toute objectivité, des questions d’actualité liées à l’économie congolaise, africaine », a expliqué son coordonnateur, Laudes Martial Mbon.

Selon lui, « malgré l’important potentiel économique du Congo, l’économie n’occupe pas vraiment une place de choix dans les journaux, les plateaux de télévision et les studios de radios ».

Congo : le budget de l’Etat 2022 évalué à 1935,3 milliards FCFA

Le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, l’a présenté ce 22 octobre 2021, devant les deux chambres du Parlement.

 

Le projet de loi de finances exercice 2022, présenté par le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, le 22 octobre devant les deux chambres du Parlement, s’établit en recettes à 1935, 3 milliards FCFA et en dépenses à 1735 milliards, avec un solde global excédentaire de 200,3 milliards FCFA.

Dans son explosé, le ministre délégué auprès du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public a, entre autres, présenté l’orientation générale suivie pour l’élaboration du projet de loi de finances 2022 ; les hypothèses de son élaboration ; les principaux agrégats et les mesures à engager ; la politique budgétaire et les principaux soldes budgétaires ainsi que le financement.

S’agissant des principaux agrégats en matière de recettes, le ministre a annoncé que les ressources budgétaires de l’Etat de l’exercice 2022 s’élèvent à la somme de 1935,3 milliards FCFA contre 1 671,6 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 263,7 milliards FCFA (plus de 15,8%). Les recettes fiscales sont fixées en 2022 à 701 milliards FCFA contre 580,5 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 20,8 %.

Selon le ministre, les mesures préconisées pour les recettes se rapportent à l’élargissement de l’assiette fiscale, au renforcement des capacités des services de recouvrement des recettes, à l’amélioration de l’environnement fiscal des affaires, à la sécurisation des recettes des domaines et à la réduction de la dépense fiscale.

Quant aux agrégats en matière de dépenses, ils s’établissent à la somme de 1735 milliards FCFA contre 1 522,5 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 212,5 milliards FCFA (plus 13,95%). Les dépenses de personnel sont fixées à 379 milliards FCFA contre 370 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 2,43%; les biens et services prévus à 187 milliards FCFA contre 143,1 milliards FCFA en 2021, soit une hausse de 30,68%. Les transferts et interventions de l’Etat sont évalués à 487,1 milliards FCFA contre 432,1 milliards FCFA en 2021, soit une augmentation de 12,74%.

Congo : un atelier pour renforcer le processus d’homologation des pesticides

Des acteurs de la filière phytosanitaire se sont réunis, le 20 octobre à Brazzaville, en atelier pour renforcer les procédures de contrôle, de suivi et d’approbation des pesticides en République du Congo.

 

Les participants à l’atelier vont renforcer le processus par lequel les autorités compétentes vont approuver la vente et l’utilisation des pesticides en République du Congo, après examen des données scientifiques complètes montrant que le produit est efficace pour les usages prévus et ne présente pas de risques excessifs pour la santé humaine et animale ou pour l’environnement.

Au Congo, la plupart des chaînes d’approvisionnement et de distribution des pesticides ne sont pas suffisamment sécurisées et homologuées par les organismes appropriés. L’usage des pesticides, produits de protection des plantes alimentaires, permet d’assurer la qualité des produits et de limiter les pertes de rendement, plus importantes en l’absence de traitement.

« Le pesticide, peu importe sa nature, doit d’abord être reconnu par les organismes appropriés avant sa vente. L’agriculture est l’un des piliers de la diversification de l’économie congolaise et le besoin d’homologation devient une urgence car, selon l’OMS, en moyenne cinq cents personnes meurent par année à cause de l’intoxication dûe aux pesticides. Nous tendons vers l’interdiction des pesticides non homologués par le Comité des pesticides d’Afrique centrale », a expliqué Alphonsine Louhouari, directrice de la Protection des végétaux au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Le processus d’homologation des pesticides se compose d’un certain nombre d’étapes qui se font généralement en quatre phases : pré-homologation, homologation, post-homologation et examen des homologations existantes. Il engage aussi souvent de nombreuses étapes et mesures, aussi bien pour le demandeur de l’homologation que pour l’autorité d’homologation. Cela va de la présentation initiale de la demande par le demandeur jusqu’à la décision finale d’homologation par le registraire et les activités ultérieures de suivi par les deux entités.

Toutefois, un nombre minimum d’étapes devra généralement être suivi pour s’assurer que la demande d’homologation est gérée efficacement et correctement, que l’évaluation est menée de façon normale et que les décisions sont prises de façon transparente.

« L’importance des pesticides dans le monde n’est plus à démontrer. Mais, il est important de rappeler qu’ils sont dangereux et possèdent tous, à de degrés différents, un potentiel de toxicité qui peut affecter les animaux, les végétaux, les humains et l’environnement. Dorénavant, les acteurs doivent soumettre leurs produits à l’homologation avant leur mise sur le marché », a indiqué Paul Raphaël Ongouala, directeur général de l’Agriculture.

Signalons que les pesticides regroupent les substances chimiques destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d’animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, aux bois et aux produits ligneux, ou des aliments pour animaux.

Congo-coronavirus : le gouvernement oblige un pass sanitaire à partir du 30 novembre

Les congolais devront à compter du 30 novembre présenter un pass sanitaire pour se déplacer entre les grandes agglomérations du pays.

 

C’est officiel, le pass sanitaire entre en vigueur à partir du 30 novembre en République du Congo. L’annonce a été faite mercredi 20 octobre par la coordination nationale de gestion de la pandémie.

La présentation de ce document servira de preuve pour toute personne vaccinée, concernera tous les déplacements entre les grandes agglomérations du Congo. Sont aussi concernés les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès dans certaines administrations publiques et privées.

L’on se souvient que lundi dernier, lors du lancement de l’opération « Coup de Poing », le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait indiqué que les modalités de mise en œuvre du pass sanitaire seront notifiées dans un document intitulé « Codification et réglementation ».

Rappelons que la mise en œuvre du pass sanitaire s’inscrit dans le cadre des nouvelles mesures récemment prises par le gouvernement. Ces mesures ont pour objectif de renforcer la vaccination en cette période de recrudescence de la pandémie en vue d’atteindre le chiffre hebdomadaire d’environ 60.000 nouvelles injections de doses de vaccin.

Congo : la Banque mondiale entend débloquer 100 millions de dollars pour l’économie numérique

Cette action s’inscrit dans le cadre de son appui à la digitalisation et à la transformation de l’économie numérique en République du Congo.

 

La Banque mondiale s’est engagée à débloquer une enveloppe de 100 millions de dollars au profit du secteur privé et les entreprises congolaises. C’est ce qui est indiqué dans un communiqué du ministère des Postes et des Télécommunications rendu public mercredi 20 octobre 2021.

Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de modernisation de l’administration publique, notamment du système éducatif pour permettre aux étudiants de s’inscrire et de déposer leurs dossiers en ligne.

« C’est un projet qui va propulser l’économie numérique au Congo, réformer le cadre légal et réglementaire qui puisse se transformer dans le numérique et investir dans les infrastructures pour une inclusion numérique », a indiqué la responsable en chef chargée du numérique de la Banque mondiale, Samia Melhem, à l’occasion d’une rencontre avec le ministre en charge de l’Economie numérique, Léon Jules Ibombo.

En République du Congo, la Banque mondiale a également financé le projet Central Africa Backbone (CAB) destiné à interconnecter en fibre optique le Congo au Cameroun, à la Centrafrique et au Gabon.

Congo-coronavirus : plus de morts enregistrés chez les non vaccinés (officiel)

Sur les quarante décès enregistrés au Congo dans la période du 1er au 18 octobre, trente-sept concernent les personnes non vaccinées.

 

« Le nombre des cas positifs et des décès enregistrés dans la période du 1er au 18 octobre 2021 dépasse le nombre total des trois derniers mois. Ces décès surviennent fréquemment chez les hommes non vaccinés avec des comorbidités », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur technique du Comité national de riposte à la covid-19, faisant le point de la situation épidémiologique. Pour la seule période du 11 au 18 octobre en cours, 974 nouveaux cas et 17 décès ont été enregistrés.

Par ailleurs, entre le 1er et le 18 du même mois 14 892 personnes ont été testées; 1 845 positifs, soit un taux de positivité de 12, 4%. Selon les dernières statistiques, 248 689 personnes sont complètement vaccinées, soit 4,30%. « Ce chiffre montre que la proportion des personnes vaccinées demeure très faible », selon le Dr Gilbert Ndziessi.

Les cas par département

Dans la période du 1er au 18 octobre, Pointe-Noire : 490 cas, 9 décès ; Brazzaville : 465, 7 décès ; Kouilou : 10 cas, 0 décès ; Sangha 5 cas, 1 décès ; Likouala 2 cas, 0 décès, Niari et Bouenza respectivement 1 cas chacun des départements sans décès.

Pour faire face à la montée des contaminations et des décès, le ministère en charge de la Santé appelle la population à se faire dépister, à adhérer massivement à la vaccination, à respecter les mesures barrières, à se présenter au centre de santé le plus proche dès l’apparition des premiers signes de la maladie.

Congo : lancement des activités du jubilé d’or de la conférence épiscopale

Les festivités de ce jubilé d’or ont été lancées à l’occasion de la 50ème assemblée plénière ordinaire annuelle de conférence épiscopale.

 

Les évêques congolais ont tenu leur 50ème assemblée plénière ordinaire annuelle. Ils se sont réunis du 11 au 17 octobre 2021 à Brazzaville. Cette rencontre a eu lieu au Centre Interdiocésain et avait pour thème « La Conférence Épiscopale du Congo 50 ans au service de la mission. Allez donc, de toutes les nations faites des disciplines ».

A l’occasion de la 50ème assemblée plénière ordinaire annuelle de la Conférence Épiscopale du Congo, les évêques ont fait appel aux conférenciers et à certains experts prêtres, religieux et laïcs. Ils ont, dresser le bilan de l’action de l’évangélisation des évêques du Congo durant ces cinq dernières décennies.

C’était aussi une occasion pour l’épiscopat congolais de lancer officiellement les festivités du jubilé d’or de leur institution, qui vont se clôturer le 1er mai 2022. Les évêques exhortent les congolais et congolaise à être des bons missionnaires à l’image du Christ.

Congo : signature d’accord pour une sensibilisation contre l’alcool au volant

Direction générale des transports terrestres (DGTT) vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation impliquant contre l’alcool au volant.

 

Selon les unités spécialisées de la force publique, pas moins de 30 782 accidents corporels ont été enregistrés entre 2014 et 2019. Ces statistiques officielles renseignent que l’alcool au volant et l’excès de vitesse sont à l’origine de nombreux drames sur la route.

C’est ce qui explique la signature d’un accord de partenariat, le 14 octobre à Brazzaville, entre la DGTT et la Brasserie du Congo (Brasco) pour le changement de comportement des conducteurs.

La DGTT vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation impliquant tous les acteurs de la vie publique. L’objectif de cette initiative est de rendre les routes plus sûres.

Congo : lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie »

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso va procéder au lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie », mardi 19 octobre 2021.

 

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.

Le premier campus Terre d’Ecole sera bâti à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université Denis Sassou N’Guesso, sur un terrain de 15 hectares dont 10 recouverts de forêt. Les bâtiments seront donc entourés de champs que les enfants cultiveront dans le respect de l’environnement, des connaissances et des traditions de leurs parents et grands-parents.

Face à la mondialisation et à la disparition de la culture et des coutumes locales qui font la richesse et l’équilibre de ce continent, les élèves suivront un cursus scolaire traditionnel, tout en apprenant à cultiver leurs terres dans une démarche de développement durable: « cultiver en se cultivant », selon le projet TERRE d’ECOLE officiellement lancé en juin 2012 lors du congrès de la Terre Rio+20.

Ce premier campus TERRE d’ECOLE portera le nom de l’ancien PDG du Groupe Total, Christophe de Margerie, décédé tragiquement en 2014 au moment du décollage du Dassault Falcon 50 immatriculé F-GLSA et exploité par Unijet sur l’aéroport international de Vnoukovo, à Moscou (Russie). L’accident met en cause un engin de déneigement.

Ce projet sensibilisera et aidera les enfants à acquérir les bonnes habitudes pour protéger leur environnement et contribuer à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones qui leur enseignera les bases scientifiques.

Le programme scolaire favorise le développement durable en plaçant les coutumes et les connaissances ancestrales au cœur de l’enseignement dispensé, les méthodes occidentales ne servant qu’à donner du sens à la pratique.

Congo : les organisations des droits de l’homme valident une loi pour garantir leur protection juridique

Le texte a été rédigé par quatre organisations des droits de l’homme et sera soumis au gouvernement et au Parlement pour adoption.

 

Les activistes des droits de l’homme ont validé, le 15 octobre à Brazzaville, un projet de loi leurs garantissant une protection juridique. Le texte sera soumis au gouvernement et au Parlement pour adoption.

Ledit texte a été rédigé par quatre organisations des droits de l’homme. Ces organisations sont entre autres l’Observatoire congolais des droits de l’homme, Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) et la plate-forme Tournons la page. Le texte validé comporte cinq titres et trente-quatre articles.

Le titre 1 définit le concept « Défenseur des droits de l’homme » comme toute personne qui, individuellement ou en association avec d’autres, agit ou tente d’agir pour promouvoir, protéger et favoriser la démocratie, la bonne gouvernance ainsi que la réalisation de tous les droits humains.

La loi dispose, en son chapitre 2, que le défenseur des droits humains est avant tout un homme qui vit dans la société. Il a des responsabilités dans l’exercice de son métier. Le texte précise que les défenseurs des droits humains ont la responsabilité, entre autres, d’établir et respecter la transparence, l’impartialité, dans la défense et la promotion des droits humains et des libertés fondamentales.

L’activiste des droits de l’homme, poursuit le projet de loi, doit éviter toute forme de discrimination à l’égard de toute victime des violations des droits de l’homme; défendre les principes d’universalité, d’indépendance définis par la déclaration universelle des droits de l’homme. De même, il doit mener des activités pacifiques et non violentes, conformément aux textes régissant les manifestations au Congo.

Par ailleurs, le défenseur des droits humains doit de l’Etat des obligations. Le texte de loi dispose, entre autres, que l’Etat a l’obligation de respecter, promouvoir et protéger les droits des activistes des droits de l’homme. Il doit le faire contre le harcèlement, la séquestration, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des traitements inhumains et dégradants, les menaces de mort et des disparitions forcées.

Dans le même projet de loi, il est mentionné que les pouvoirs publics ont l’obligation de protéger les domiciles des défenseurs des droits de l’homme. Ils doivent aussi garantir la protection de leurs collaborateurs.

Congo : de nouveaux barrages pour favoriser la vente de l’électricité

Le ministre congolais de l’Energie et de l’hydraulique, Honoré Sayi, a exprimé la nécessité de construire plusieurs barrages hydroélectriques pour vendre l’électricité en Afrique centrale.

 

La République du Congo envisage de vendre l’électricité en Afrique Centrale. Le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Honoré Sayi, s’est exprimé récemment à Brazzaville sur la question. Pour lui, il est nécessaire de construire plusieurs barrages hydroélectriques dans le pays pour vendre l’électricité à d’autres pays de la sous-région.

«Nous pouvons, grâce à notre coût du kilowatt/heure le plus bas, réussir à faire de telle sorte que le Congo soit le plus grand vendeur d’électricité en Afrique centrale. Il y a onze États qui partagent avec notre pays ce marché commun. L’effort que le pays peut faire, au lieu de parler seulement du pétrole, est de construire des barrages hydroélectriques », a déclaré le ministre Honoré Sayi.

Selon Honoré Sayi, le Congo peut produire plus de 6 000 mégawatts auxquels s’ajoutent entre autres la construction de six barrages à sec en partant de Brazzaville jusqu’à Boko, dans le département du Pool (sud). Chaque barrage pourra être doté d’une capacité minimale de 500 mégawatts.

Congo-Diables rouges : Hugues Ngouélondélé exige de Paul Put des résultats satisfaisants

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football congolaise a été rappelé à l’ordre mercredi 13 octobre 2021 par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

 

Le ministre des Sports a tenu, le 13 octobre, une réunion tripartite avec la Fédération congolaise de football et le staff technique des Diables rouges. Cette rencontre est arrivée au lendemain de la défaite des Diables rouges face aux Eperviers du Togo (1-2). Un match qui comptait pour la quatrième journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

Une défaite de plus que ne digèrent pas les autorités congolaises et ils n’ont pas manquées de les relever lors de cette rencontre.

«  Je pense  aussi que dans cette même salle, quand vous avez  signé le contrat, nous attendions de vous les bons  résultats. C’est écrit noir sur blanc et c’est du donnant-donnant. Vous nous donnez des mauvais résultats, nous nous séparons. C’est écrit dans le contrat. Si les résultats ne sont  pas bons, nous serons obligés  de nous séparer », a   souligné le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

En Mauritanie, à Djibouti ou en Egypte les autorités ont fait partir les sélectionneurs à cause de l’insuffisance des résultats. La République du Congo pourrait se retrouver dans la même situation si rien ne change. « Je ne veux pas  que ça soit le cas du Congo mais si on nous met  face à cette difficulté, je préfère vous  prévenir que nous allons nous séparer », a insisté le ministre.

« Nous avons joué contre la Namibie, c’était la désolation; contre le Sénégal, c’était triste. Ce n’était pas un problème de joueurs mais une erreur du coaching. Ce que nous avons vu hier face au Togo, c’est une débâcle, une humiliation », a-t-il constaté, avant de se demander si Paul Put était le meilleur parmi les 64 postulants pour la succession de Valdo Candido. « Valdo était là, nous avons réclamé le nouveau sélectionneur. On avait une liste de 64 postulants et il y en a un qui était sorti du lot. La question que je me pose, est-ce que parmi les 64, il était  le meilleur », s’est-il demandé.

Même si le Congo ne sera plus qualifié pour le prochain mondial, Hugues Ngouélondélé a  demandé à Paul Put de saisir cette opportunité  pour prouver de quoi il est capable « Put, vous devez montrer de quoi vous êtes capables. Jusque-là, vous n’avez pas encore convaincu. Je ne suis absolument pas convaincu de votre savoir- faire  et  dans le choix des joueurs, parce que nous vous avons laissé la liberté », a-t-il souligné.

Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fécofoot, a, lui aussi, contesté le choix  du sélectionneur, lequel a refusé  de remplacer les joueurs poste par poste  dans le but de privilégier les adaptations. « Je n’ai plus reconnu les Diables rouges  même si on parle de quatre joueurs suspendus. Makouta suspendu, il y avait des joueurs qui pouvaient faire mieux que lui qui sont restés sur le banc de touche… L’équipe qu’on avait avec Valdo était mieux que le brouillon que nous avons vu  mardi », a déclaré Jean Guy Blaise Mayolas.

Malgré la pression qui pèse sur ses épaules, Paul Put se dit optimiste pour la suite. « Nous sommes en train de construire une nouvelle équipe… J’ai manqué sept joueurs cadres et ce n’était pas évident de les remplacer. Il faut nous donner du temps car je suis sûr que nous allons nous qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations », a indiqué le sélectionneur.

Congo : une exposition et vente à l’occasion de la journée des artisans

Le rendez-vous aura lieu le 16 octobre, dans le cadre de la journée des artisans créateurs initiée par les ateliers de Julita.

 

L’exposition aura lieu à la Pyramide (Côte sauvage). Elle est destinée à la promotion des produits et des artisans locaux qui, d’après Julita Gorgeous, styliste, créatrice de mode et responsable desdits ateliers, sont toujours délaissés. Une réalité qui, selon elle, ne concerne pas seulement le Congo mais beaucoup de pays d’Afrique.

«Nous organisons cette activité pour les artisans parce qu’on est délaissé partout en Afrique par nos compatriotes. Les gens préfèrent acheter ce qui vient de l’étranger et ceux qui achètent nos produits ce sont plus les expatriés. C’est dommage, parce qu’il y a beaucoup d’artisans qui font de très belles choses ici. Il faut juste les encourager. Et moi, je veux aller à la pêche des nouveaux artisans, parce qu’il y a beaucoup qui travaillent dans l’ombre», a indiqué Julita Gorgeous.

L’autre objectif de la journée des artisans créateurs est de les encourager à valoriser ce qu’ils font et à mieux le faire. « Nous voulons des artisans qui innovent, qui proposent leurs propres produits avec de bonnes finitions. Pas de produits qu’on achète ailleurs pour être vendus ici. Nous voulons aussi éviter le déjà-vu, car on le reproche souvent aux artisans locaux », a précisé Julita Gorgeous.

L’activité réunira des artisans évoluant dans diverses disciplines (couture, maroquinerie, agro-alimentaire…). Aussi l’organisatrice a-t-elle invité le public ponténégrin à répondre présent au rendez-vous, pour découvrir les produits et encourager les artisans locaux. Une manière pour ce public de participer au développement du secteur artisanal au Congo et en Afrique centrale.

Notons que Les ateliers de Julita, qui envisagent de créer une école des arts,  prévoient une autre journée des artisans créateurs en décembre prochain. Les personnes intéressées peuvent les contacter par mail : JulitaGorgeous@gmail.com.

Congo : vers un programme de vérification de la conformité des marchandises

Le sujet au centre d’un entretien entre le ministre du Développement industriel Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes et le vice-président du bureau Veritas, Stéphane Gaudechon, le 11 octobre à Brazzaville.

 

Après des échanges à Paris en fin août dernier, le vice-président services aux gouvernements et commerce international du bureau Veritas est au Congo pour poursuivre les discussions avec le gouvernement dans le but de développer un programme de vérification de la conformité des marchandises. « C’est un projet extrêmement important et sensible, destiné à assurer la protection des consommateurs congolais vis-à-vis de l’importation des marchandises. Il appartient au ministre de concevoir le périmètre qui doit globalement être le plus large possible », a expliqué Stéphane Gaudechon à sa sortie d’audience.

Il a également rappelé qu’il est actuellement important d’assurer la vérification des marchandises qui rentrent au pays et de s’assurer de la conformité aux normes internationales, régionales et aux spécificités locales. « Nous avons échangé sur tous ces aspects, il apparaît manifestement que c’est une prise en compte importante par monsieur le ministre et ses équipes de cette protection nécessaire qui se développe à grands pas. Dans d’autres pays, que ce soit sur le continent africain ou dans d’autres continents, aujourd’hui il est important d’assurer la protection des consommateurs vis-à-vis de l’importation des produits qui ne sont pas toujours conformes », a-t-il insisté.

Interrogé sur la possibilité de créer des laboratoires, le vice-président de Veritas a indiqué que la préoccupation qui demeure est celle d’assurer le contrôle au départ des marchandises, c’est-à-dire dans les pays d’importation. « Le contrôle à demeure n’est pas souhaitable pour différentes raisons. En revanche, les laboratoires qui sont au Congo ont un rôle à jouer incontestablement en coordination avec l’Agence congolaise de normalisation et la qualité pour faire en sorte qu’il existe des contrôles inopinés sur la façon dont est opéré ce type de programme de vérification de la conformité », a conclu Stéphane Gaudechon.

Un programme qui pourrait être très bénéfique pour le Congo qui importe chaque année  plus de 700 milliards FCFA d’avoir une idée nette sur la qualité des produits avant leur entrée sur le territoire national. Mise en place par le gouvernement, l’Agence congolaise de normalisation et la qualité (Aconoc) entend jouer sa partition dans le cadre de la réalisation de ce programme. « Dans le cadre des contrats à signer, nous allons travailler  avec Veritas afin de s’assurer que tout produit en provenance de l’étranger soit de bonne qualité. Après les analyses, le partenaire enverra des rapports sur la base desquels l’Aconoc délivrera des certificats dont des copies seront envoyées aux services de douanes et de commerce », a déclaré le directeur général de l’Aconoc, Jean-Jacques Ngoko-Mouyabi.

Congo : quarante exposants présentent plus de 150 000 plants

La 5ème édition du grand marché des espèces forestières, fruitières, ornementales, médicinales et des produits forestiers non ligneux se tient à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie (Niari), Oyo (Cuvette) et Kinkala (Pool).

 

Ce sont au moins 60 000 visiteurs qui sont attendus à la 5ème édition de la Foire aux plants. Le coup d’envoi de l’événement a été donné le 11 octobre, à Brazzaville, par la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo.

Au total, 155 250 plants sont présentés dans le site de Brazzaville, dont 119 espèces végétales composées de 10 aromatiques, 26 espèces forestières, 56 espèces fruitières, 14 plants médicinaux et 12 plants ornementaux. L’on y trouve également des produits forestiers non ligneux tels que le miel, le gnetum sp. ou coco et les huiles essentielles d’eucalyptus citriodora et de citronnelle.

La foire aux plants est avant tout un rendez-vous de « mains vertes », d’après François Mankessi, un des animateurs du marché, permettant aux quarante exposants de se rencontrer et d’échanger des idées ainsi que des bonnes pratiques autour des plants et de faire la promotion de leurs produits verts. Plusieurs activités éducatives et commerciales sont prévues durant les cinquante jours d’exposition-vente de divers plants ; des conférences autour de la problématique de la production des plants ;  des visites guidées au profit des élèves et étudiants ; des démonstrations des techniques de production des plants forestiers et fruitiers, etc.

Eliminatoires Coupe du monde Qatar 2022 : vers une première victoire des Diables rouges ?

L’équipe nationale de la République du Congo sera face à celle du Togo ce mardi 12 octobre 2021, au stade Alphonse-Massamba-Débat.

 

Les Diables rouges du Congo sont en quête de leur première victoire, ils seront face aux Éperviers du Togo. La rencontre ce mardi entre le Congo et le Togo s’inscrit dans le cadre de a quatrième journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

C’est sans compter sur la participation de Fernand Mayembo, Gaius Makouta et Ravy Tsouka parce que suspendus. Il faut aussi noter que Morgan Poaty et  Nolan Mbemba ne seront pas non plus de la partie à cause de leur blessure.

Pour renforcer son équipe, Paul Put a fait appel aux joueurs qui étaient sur la liste de réserve. Troisième du groupe avec deux points après le nul concédé à Lomé face au Togo, les Diables rouges  n’ont plus rien à espérer  dans cette campagne. Pour leur honneur, ils espéraient donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’emporter et améliorer leur classement. Malgré les absences, Paul Put reste optimiste quant à la capacité de ses joueurs à rebondir après le partage des points.

« Ils sont prêts pour le combat. Ils avaient fait un bon match à Lomé, je les avais félicités  parce que ce n’était pas facile. Demain, nous allons nous battre  comme des hommes pour remporter les trois points », a commenté le sélectionneur en présence du ministre en charge des Sports et le président de la Fédération congolaise de football venus encourager les joueurs.

Congo-Pétrole : vers une production de 110 millions de barils en 2022

Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale de pétrole.

 

La République du Congo attend une production de 110 millions de barils de pétrole en 2022. C’est du moins ce qu’a annoncé le gouvernement. Il faut dire que, le projet de budget de l’Etat congolais pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale. Une production en baisse, par rapport à celle attendue cette année 2021, prévue à 125,7 millions de barils.

Selon deux autres hypothèses, le prix moyen du baril de pétrole a été fixé à 64 dollars américains, les recettes pétrolières attendues en 2022 devraient augmenter de 13 %.

Notons qu’en République du Congo, le pétrole est la principale source de revenus. Le pays est classé troisième producteur de brut au sud du Sahara, après le Nigeria et l’Angola. La République du Congo, a adhéré à l’Organisation des Pays exportateurs de Pétrole (OPEP) en 2018.

Congo-Coronavirus : le gouvernement intensifie la sensibilisation

Des campagnes de sensibilisation sont prévues dans les marchés domaniaux et d’autres lieux publics de Brazzaville, la capitale congolaise.

 

Convaincre les congolais indécis et les anti-vaccins à aller se faire administrer une dose afin de se prémunir contre le coronavirus. C’est l’objectif que s’est lancé le ministère de la santé en partenariat avec en charge de la femme et la mairie de Brazzaville. A cet effet, des campagnes de sensibilisation sont mises sur pieds dans les marchés domaniaux et d’autres lieux publics.

« Nous sommes heureux de recevoir 55.000 doses supplémentaires qui vont nous permettre d’avancer dans le programme de vaccination. Nous pouvons rassurer la population que les vaccins sont disponibles. L’autre effort c’est d’amener la population à se faire vacciner. Nous sommes en train de mobiliser les vaccinateurs de manière à ce qu’ils emmènent le vaccin vers la population », a indiqué le directeur du programme élargi de vaccination, le Dr Alexis Mouro Moyoka.

Rappelons que le 6 octobre dernier, le ministère de la Santé et de la Population a réceptionné 55.000 doses de vaccin Johnson & Johnson dans le cadre de la facilité AVAT de l’Union africaine (UA).

Congo : 100 millions de dollars pour la construction du Data Center

Cette somme a été débloquée par la Banque mondiale et remis au gouvernement de la République du Congo.

 

La République du Congo vient de recevoir 100 millions de dollars pour la construction du Data Center. L’information a été donnée la semaine dernière par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo. C’est dans la ville de Bacongo – le 2e arrondissement de la capitale, Brazzaville – que sera construit le siège de cette infrastructure

Le gouvernement lancera le 15 octobre prochain les appels d’offres pour la construction du Data Center, nécessaires pour la conservation des données nationales.

Congo : Brazzaville reçoit 55000 doses de vaccin Johnson and Johnson

Le 6 septembre, le pays a reçu 55 000 doses supplémentaires du vaccin américain, après une première tranche réceptionnée il y a quelques semaines.

 

Le second lot de 55 000 doses de vaccin Johnson and Johnson a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en présence des représentants de la Banque mondiale et de l’Unicef. Ce lot  a été acquis avec l’appui des partenaires, dans le cadre de l’initiative Fonds africain pour l’acquisition de vaccins (Avat), mise en place par l’Union africaine.

« Ce vaccin est acquis dans le cadre de l’initiative de l’Union africaine dénommée Avat, un dispositif mis en place par cette institution, étant entendu que pour l’heure, acquérir les doses du vaccin contre la Covid-19 sur le marché international est un vrai problème. S’il est réservé, il revient au pays de l’acheter et le Congo le fait par tranches », a souligné le directeur du Programme élargi de vaccination, le Dr Alexis Mourou Moyoka.

Pour le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, le nouveau lot de vaccin Johnson and Johnson réceptionné vient renforcer le stock déjà acquis par le gouvernement, afin de prévenir d’éventuelles ruptures.

« Nous sommes heureux de recevoir ce jour 55 000 doses supplémentaires du vaccin Johnson and Johnson. Elles vont nous permettre de vacciner 55 000 personnes et de faire avancer le programme de vaccination. Nous rassurons la population que les vaccins sont désormais disponibles », a-t-il signifié.

Gilbert Mokoki a affirmé que le ministère a mis en place une nouvelle stratégie de vaccination qui consiste à emmener le vaccin vers la population afin de susciter son adhésion massive. En dehors de Johnson and Johnson, le Congo fait usage de trois autres vaccins contre le coronavirus, à savoir Sinopharm, Spoutnik V et Pfizer. L’objectif du gouvernement est de vacciner 60% de la population congolaise d’ici à la fin de l’année 2022 afin de garantir l’immunité collective.

Congo : la biométrie fait son entrée dans l’état civil

Le document de politique nationale de réforme et de modernisation de l’état civil vient d’être adopté en République du Congo.

 

La biométrie est introduite à l’état civil. A cet effet le document de politique nationale de réforme et de modernisation qui introduit la biométrie au cours du recensement, a été validé, le 6 octobre à Brazzaville. C’était à l’issue d’un atelier dirigé par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en qualité de président du Comité national de coordination de l’état civil.

Le nouveau texte validé a plusieurs innovations, entre autres, l’introduction de la biométrie pour les différents types de recensement, l’attribution dès la naissance de l’enfant d’un numéro d’état civil et l’enregistrement d’un type mariage.

Ce document, qui introduit systématiquement la biométrie, évitera au Congo d’avoir un taux important d’apatrides. Le pays, qui compte actuellement environ deux cent mille cas d’apatrides, a lancé l’opération d’enregistrement à vocation d’état civil.

Le préfet, directeur général de l’Administration du territoire, Jacques Essissongo, a informé que le débat sur l’enregistrement à l’état civil du mariage coutumier est en cours et propose au gouvernement l’admission d’une ligne budgétaire de plus de deux milliards pour accompagner les réformes adoptées.

Congo : 200 000 personnes sont sans acte de naissance ou de carte nationale d’identité

C’est une annonce faite par la ministre congolais de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, mardi 05 octobre 2021. 

 

En République du Congo, 200 000 personnes n’ont pas de carte nationale d’identité et d’acte de naissance. Cette information a été donnée par le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki. C’était au cours d’un atelier de validation de la politique nationale de la réforme de modernisation de l’état civil.

«Notre système d’état civil présente de nombreuses défaillances aussi bien dans son fonctionnement que dans ses aspects de cadre légal et réglementaire », a déclaré Gilbert Mokoki.

Le ministre de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki, également premier vice-président du Comité national de coordination de l’état civil, a rappelé que l’acte de naissance constitue un droit à l’identité citoyenne. Le membre du gouvernement appelle à l’amélioration du système national d’état civil.

Congo : accord pour la production d’huile de ricin à l’échelle industrielle

C’est ce qui justifie la rencontre entre le patron du pétrogazier italien Eni, Claudio Descalzi et le président Sassou N’Guesso le 4 octobre 2021.

 

Engagée à réduire l’impact écologique de son portefeuille énergétique d’ici 2050, le pétrogazier italien Eni multiplie les accords avec les gouvernements des pays dans lesquels il intervient.

C’est d’ailleurs pour cette raison que Claudio Descalzi, le patron du géant énergétique italien Eni, a rencontré le 4 octobre le président Denis Sassou Nguesso. Les échanges entre les deux hommes ont principalement porté sur le développement conjoint du secteur de la bioraffinerie et la coopération dans les efforts de lutte contre le changement climatique.

Parallèlement, Eni s’est aussi engagée à apporter son soutien au plan 2018-2022 de développement de l’agriculture congolaise. A cet effet, un accord a été signé avec les autorités congolaises et servira de cadre à la production d’huile de ricin à l’échelle industrielle.

Par ailleurs, Claudio Descalzi a expliqué avoir discuté avec le président congolais de la valorisation du gaz dans un pays producteur où la majeure partie du gaz associé au pétrole brut est torchée. Cette démarche qui s’appuie sur l’engagement d’Eni à participer à la décarbonation du mix énergétique des pays africains où la société est présente, vise, affirme-t-il à garantir le développement et la diversification économique du pays.

Congo-Malnutrition : situation de quatre départements préoccupe

C’est en 2013 que le Congo s’est lancé dans la lutte contre la faim. Pour atteindre son objectif, il a initié de 2013 à 2015, puis de 2016 à 2020, les deux premières phases du mouvement SUN. La phase qui vient de démarrer, dénommée SUN 3.0, couvrira les cinq prochaines années et constitue la troisième initiative du genre.

Développant l’un des quatre exposés prévus, le Dr Yolande Mvoumbo Matoumona, conseillé du chef de l’Etat, chef de département Santé, a commenté les résultats issus de l’enquête Smart réalisée cette année. Il ressort de cette étude qu’en l’espace de cinq ans, la malnutrition a augmenté de manière substantielle au Congo.

« Au total, 10 200 ménages ont été enquêtés et 7 703 enfants âgés de 0 à 59 mois visités. On a noté l’insécurité alimentaire des ménages de 21 points au cours des cinq dernières années. Le retard de croissance chez les enfants s’est accentué de 6 points dans la même période, l’insuffisance pondérale s’est élevée de 3 points et la maigreur chez les enfants a baissé de 3 points », a souligné le Dr Yolande Mvoumbo Matoumona.

L’étude précise que Pointe-Noire, la Lékoumou, les Plateaux et le Pool sont les départements les plus touchés par cette malnutrition. Elle étaye, par ailleurs, que la couverture des interventions spécifiques à la nutrition s’est améliorée, touchant l’ensemble des départements. La même avancée est observée au niveau des filets sociaux de sécurité.

Cependant, ajoute l’enquête, les pratiques en matière d’alimentation des enfants de 0 à 23 mois restent médiocres et constituent encore un vrai défi à relever.

Le Dr Lambert Kitembo, exposant sur la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, a quant à lui présenté la grande politique que le gouvernement a mise en place pour combattre la malnutrition au Congo. Elle vise, d’ici à 2030, l’avènement d’une société dans laquelle tous les individus, ménages et communautés produisent et consomment des aliments en qualité et en quantité satisfaisantes, nécessaires pour leur plein épanouissement.

La troisième version du mouvement SUN, a souligné la représentante de l’Unicef au Congo, mettra un accent sur trois axes particuliers. Il s‘agit notamment d’une appropriation plus forte, d’une priorité plus marquée en faveur du leadership des pays et du passage d’un point focal désigné par les gouvernements à une coordination nationale. Question de donner plus de moyens pour agir à grande échelle et accélérer les progrès. Une approche soutenue par le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, dans son mot liminaire.

Au terme des travaux, les participants ont adopté, après amendements, la feuille de route du mouvement SUN 3.0 exercice 2021-2025, à la grande satisfaction du point focal SUN Congo. « Je constate avec joie que la feuille de route ajustée a pour fondement les principes de transparence, d’ouverture et d’inclusion. Elle permet de répondre au besoin urgent d’améliorer l’état nutritionnel de la population dans un environnement marqué par le choc sanitaire à coronavirus », a conclu Jean-Baptiste Ondaye.

Congo-rentrée scolaire 2021-2022 : c’est parti pour une nouvelle année

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a visité des établissements scolaires de la capitale, le 4 octobre 2021.

 

« En ce premier jour de la rentrée, les effectifs sont acceptables dans les classes visitées. Le personnel enseignant est à son poste de travail. Cet engagement augure qu’à la fin de l’année, il y aura de bons résultats », a déclaré le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, lors de la visite des établissements scolaires de la capitale. C’était le 4 octobre 2021, premier jour de la rentrée scolaire 2021-2022.

Après une année académique dernière perturbée par la crise sanitaire, c’est une nouvelle aventure pour les élèves et les enseignants.