Congo-Tchad : Mahamat Idriss Déby Itno sera reçu par Sassou N’Guesso

Le président du Comité militaire de transition du Tchad fera sa première visite officielle dans la capitale congolaise samedi 25 septembre 2021.

 

Mahamat Idriss Déby Itno, est attendu à Brazzaville, ce samedi 25 septembre 2021. Le président du Comité militaire de transition du Tchad, sera en visite de travail et d’amitié de quarante-huit heures, au Congo. A son arrivée, il sera accueilli en fin de matinée à l’aéroport Maya-Maya par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, puis s’en suivra un tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat dans l’après-midi au Palais du peuple.

Denis Sassou N’Guesso et Mahamat Idriss Déby Itno qui se sont vus le 16 septembre à Luanda, lors de la réunion de la Cirgl, mettront à profit leur rencontre dans la capitale congolaise pour faire certainement le point de la coopération entre Brazzaville et N’Djamena. Il sera également question d’échanger sur la situation en Afrique centrale et sur l’ensemble du continent tant sont communs les défis en matière d’intégration, de relance économique, de lutte contre la pandémie de covid-19 et le terrorisme.

Le Congo et le Tchad étant tous deux membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, et de la Cirgl, les deux chefs d’Etat aborderont sans doute aussi les questions d’intérêt commun dans le cadre du renforcement du rôle des trois sous-ensembles régionaux. Leur rendez-vous se déroulant au moment où se tient l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, Denis Sassou N’Guesso et Mahamat Idriss Déby Itno auront à cœur de réfléchir à l’actualité internationale marquée par une certaine tension entre les grandes puissances.

Au plan intérieur tchadien, les nouvelles autorités de N’Djamena qui n’ont pas été sanctionnées par les instances africaines pour les changements intervenus au mois d’avril, déclarent tout mettre en œuvre pour que la transition en cours s’achève par l’organisation d’élections générales dans la paix et la réconciliation nationale.

Investi président du Tchad à la suite de la disparition tragique, le 20 avril dernier, du maréchal Idriss Déby Itno, son père, le général de corps d’armée, Mahamat Idriss Déby Itno, a déjà effectué quelques déplacements en dehors de son pays. Après les obsèques du président Déby, le 23 avril, il s’est rendu successivement à Niamey, au Niger, le 10 mai; à Abuja, au Nigeria, le 14 mai ; à Luanda, en Angola, le 2 juin; à Paris, en France, le 4 juillet; récemment encore à Luanda pour le sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl).

Il faut noter que le 7 mai dernier, son directeur de cabinet adjoint, Abdelkerim Mahamat Déby, avait été reçu à Oyo (Cuvette). Celui-ci était porteur d’un message du président de transition du Tchad au chef de l’Etat congolais.

Congo : 120 milliards de FCFA pour améliorer l’accès à l’eau et l’électricité

Cette enveloppe a été mobilisée par l’Agence française de développement (AFD) dans le but d’améliorer le secteur de l’énergie.

 

L’Agence française de développement met à la disposition de la République du Congo la somme de 120 milliards de FCFA. Cette enveloppe est destinée d’améliorer le transport, la distribution et le système d’information de la société Energie électrique du Congo (E2C).

En dehors du secteur de l’énergie, un autre projet est en cours concerne. Celui-ci concerne  l’adduction en eau potable dans les zones périphériques de la capitale congolaise. Ce projet dont l’objectif est d’amener l’eau de qualité aux populations de la première ville du Congo qui compte 1. 838. 348 habitants en 2017, « avance très bien ». C’est du moins ce qu’a affirmé le nouveau directeur général de l’AFD au Congo, Maurizio Cascioli.

Notons que depuis longtemps, les Brazzavillois font face à d’intempestives coupures d’électricité et d’eau.

Congo-coronavirus : 191 décès enregistrés

En République du Congo, le virus du coronavirus a déjà tué 191 personnes sur les 14 113 cas confirmés sur l’ensemble du territoire national.

 

La situation épidémiologique au Congo en date du 20 septembre 2021 annonce 14 113 cas confirmés, 13 330 guéris, 569 cas actifs, 191 décès, 337 572 doses de vaccins administrés et 183 668 personnes totalement vaccinées (5,21%).

Le coronavirus a déjà tué 191 personnes sur 14 113 cas confirmés dont 13 330 guéris, Selon les statistiques officielles.

Rappelons que le virus est rentré au Congo, comme dans la plupart des pays africains, par un cas importé. Il s’agit d’un franco-congolais qui revenait d’une mission en Hollande en passant par Paris.

Congo : le Chairman est mort

Le corps sans vie de cet artiste musicien en état de décomposition, a été retrouvé mardi 21 septembre à son domicile.

 

Jacques Koyo alias le Chairman a été retrouvé mort chez lui mardi 21 septembre 2021. On se souvient qu’il s’est révélé au public congolais dans les années 1980 grâce à sa danse « Engondza ».

Engondza, c’est du folklore du Congo-Brazzaville, chanté avec des instruments de musique modernes. Cette danse est la marque de fabrique de Jacques Koyo.

Il se fait connaître comme artiste musicien du grand public à partir de 1986 ; un peu âgé parce qu’il a d’abord fait carrière dans les arts martiaux. En 1984, il est ainsi champion d’Afrique de karaté à Dakar au Sénégal.

Plusieurs fois désigné meilleur artiste de son pays

Quand il sort « MG alembi » en 1990, titre dans lequel il chante sa femme détournée par un amant, la danse Engondza connaît encore plus de succès.

Elle traverse les frontières, car le célèbre orchestre Quartier Latin de Koffi Olomidé n’hésite pas à chanter et danser au rythme d’Engondza, à Kinshasa, de l’autre côté du fleuve.

Chairman Jacques Koyo est plusieurs fois désigné meilleur artiste de son pays. Parmi ceux qui l’accompagnent au sommet de son art figure le guitariste Roga-Roga, actuel incontournable chef du groupe Extra Musica.

Il y a trois ans, ce duo avait notamment sorti un single dans lequel ils dénonçaient la corruption qui mine l’administration ou encore les services fiscalo-douaniers.

La santé précaire de Jacques Koyo l’avait éloigné ces derniers mois des studios et des salles de spectacles. Sa mort, dans des circonstances troublantes, laisse de nombreux artistes sans voix. Il avait 71 ans. Un de ses fils a été interpellé pour des besoins d’enquête. Ses collègues musiciens et autres culturels lui ont rendu hommage.

USAEF-2021 : la République du Congo sera représentée

Le Forum américano-africain sur l’énergie (USAEF-2021) se tiendra les 9 et 10 décembre 2021, à Houston, aux Etats-Unis.

 

La République du Congo a confirmé sa participation au premier forum américano-africain sur l’énergie. L’évènement se tiendra les 09 et 10 décembre 2021 à Houston, aux Etats-Unis. Le Congo figure parmi les pays d’Afrique centrale ayant confirmé leur participation à ce rendez-vous des acteurs du secteur de l’énergie.

Le thème de cette première édition est « Nouveaux horizons pour les investissements américains dans le secteur de l’énergie en Afrique ».  Pendant deux jours ce sera une occasion de promouvoir les possibilités de partenariat, d’investissement et d’octroi de licences dans certains pays africains auprès d’opérateurs, de sociétés financières et de fournisseurs de services américains, au nom d’acteurs des secteurs public et privé.  Au cœur des échanges, les questions sur le gaz naturel en tant que combustible vital pour la transition énergétique, le stockage de l’énergie et les minéraux pour batteries, la place de l’Afrique dans les chaînes d’approvisionnement énergétique mondiales, les avantages de la zone de libre-échange continentale africaine…

Organisé par Energy Capital & Power (ECP), en collaboration avec le comité américano-africain de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), l’USAEF-2021 vise à créer une coopération plus approfondie entre les deux continents,  notamment en matière de politique énergétique en vue de stimuler un plus grand investissement américain dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’électricité en Afrique.

Selon James Chester, directeur principal à l’ECP, la région d’Afrique centrale détient la clé pour débloquer une transition énergétique mutuelle aux États-Unis et sur tout le continent car elle abrite d’importantes richesses en minéraux et en ressources renouvelables. « Nous sommes honorés de confirmer la présence et la participation des principaux ministres africains de l’Energie qui peuvent témoigner des opportunités pour les investisseurs étrangers ainsi que du soutien accru du gouvernement et de la facilité de faire des affaires sur leurs marchés respectifs », s’est-il réjoui.

Pour ce faire, ECP, en partenariat avec AEC, présentera aux entreprises américaines les opportunités africaines, promouvra un plus grand investissement dans des nations africaines sélectionnées et fera avancer un programme d’investissements durables et à long terme dans l’énergie africaine et d’autres secteurs par des organisations américaines. « Le paysage de l’industrie de l’énergie s’est transformé et, alors que l’Afrique et les États-Unis amorcent la reprise de leur secteur énergétique respectif, le moment est venu d’adopter une nouvelle approche pour le partenariat commercial le plus important d’Afrique dans les domaines du pétrole, du gaz et de l’électricité », indiquent les organisateurs de l’événement.

Outre le Congo, plusieurs autres pays d’Afrique centrale ont confirmé leur participation à ce grand rendez-vous des acteurs du secteur de l’énergie. Il s’agit du Tchad, de la Guinée équatoriale et de la République démocratique du Congo.

Congo-1xBet : les joueurs ont reçu leurs récompenses lors du deuxième et dernier tirage de la chasse aux prix

La promotion Prize Hunt de 1xBet a rendu des centaines de joueurs heureux après avoir reçu des récompenses excitantes comme des smartphones, des téléviseurs Samsung, ou des milliers de points bonus. C’est également le cas pour six joueurs du Congo qui ont pris part au deuxième tirage de la promotion Prize Hunt qui a eu lieu le 14 juin.

Pour participer à la promotion, les membres de 1xBet devaient simplement placer des paris de 2$ ou plus sur leurs sports préférés et collecter des tickets pour les tirages de la chasse aux prix. Et après que les gagnants du premier tirage aient été déterminés, de nombreux joueurs 1xBet du Congo ont rejoint la promotion pour le second tirage.

Ainsi, pas moins de six gagnants ont été annoncés à l’issue du second tirage. L’un d’entre eux est reparti avec un tout nouveau téléviseur Samsung 43″, tandis que les cinq autres ont reçu des packs contenant des milliers de points bonus chacun.

Même si la promotion Chasse aux prix est maintenant terminée, il existe de nombreuses autres opportunités de gagner sur 1xBet. De nouvelles promotions sont lancées régulièrement, et tout est transparent et équitable lorsqu’il s’agit de ce bookmaker. Chaque événement sportif important est généralement accompagné d’une promotion spéciale où les joueurs qui ont confiance en leur capacité à gagner obtiennent des récompenses uniques. Comme l’ont dit les gagnants de la promotion Prize Hunt au Congo, il faut essayer pour réussir. Seuls ceux qui sont prêts à prendre un risque calculé peuvent être les grands gagnants des futures promotions.

Donc, si vous n’avez pas encore de compte chez 1xBet, c’est le moment idéal pour en créer un. Rejoignez 1xBet dès maintenant, placez vos paris préférés et gagnez davantage grâce aux promotions régulières qu’ils organisent !

Congo-passeports : pénurie de cartons pour établir les passeports

Depuis plus de deux mois à Brazzaville se faire établir son passeport relève d’un parcours de combattant à cause du manque de cartons.

 

Les demandeurs de passeports en République du Congo n’arrivent pas à en obtenir. Il faut noter que la majorité de ceux qui en ont besoin sont des étudiants, inscrits à l’étranger. Ils ont déjà raté la rentrée. Les autorités justifient cette situation par le manque de cartons et assurent que le problème sera résolu dans les brefs délais.

Débout dans les couloirs, assis à même le sol dans le hall de la préfecture qui abrite les services d’immigration, les jeunes étudiants sont désemparés et ne savent pas à quel saint se vouer. Ils ont payé depuis des semaines 50 000 FCFA mais ils ne voient toujours pas la couleur de leur passeport.

Le Premier ministre rassure

Les étudiants ne sont pas les seuls concernés par la crise de la délivrance du passeport. Le Congo dépend d’un prestataire étranger qui lui fournit les couvertures des passeports.

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a assuré ce week-end que le problème était en passe d’être réglé. « Les éléments de blocage qui ont retardé la production massive des passeports ont été levés. La question va trouver une solution dans les meilleurs délais », a-t-il assuré.

Les étudiants qui ont engagé des frais pour leurs études à l’étranger espèrent que le gouvernement tiendra ses engagements.

Congo-Etats-Unis : nouvel accord-cadre bilatéral de subvention

L’accord définit le cadre juridique et conventionnel de l’assistance américaine et de l’Usaid au Congo, en lien avec la conservation de la biodiversité.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et le directeur de la mission de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), Paul Sabatine, ont signé, le 14 septembre à Brazzaville, un accord-cadre bilatéral de subvention relatif à la réalisation des objectifs de croissance du Plan national de développement 2018-2022.

L’accord définit le cadre juridique et conventionnel de l’assistance américaine et de l’Usaid au Congo, en lien avec la conservation de la biodiversité, la réduction de la dégradation des forêts et l’amélioration d’un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’économie verte.

Cette convention contribuera à l’exécution des objectifs du Plan national de développement 2018-2022, à travers ses deux piliers principaux, notamment la diversification de l’économie et la valorisation du capital humain.

A travers cette convention, l’Usaid va continuer à apporter de l’aide au développement et une assistance humanitaire pour élargir la capacité du pays en termes d’opportunités pour son développement.

Lors de cette signature, le ministre congolais, Denis Christel Sassou N’Guesso, a déclaré que cet accord a fait l’objet de quelques amendements, particulièrement sur l’élargissement de sa portée, l’augmentation de la durée de vie du programme et sur l’octroi des ressources additionnelles de l’Usaid pour appuyer la réalisation des objectifs de développement y afférents.  , a-t-il rappelé.

Pour sa part, le directeur de la mission de l’Usaid, Paul Sabatine, a fait savoir que cette convention marque une étape importante dans l’approfondissement des relations bilatérales entre le Congo et les Etats-Unis et exprime la volonté ainsi que la détermination des deux pays de faire avancer leur partenariat. « Le peuple américain est heureux d’offrir des programmes et des ressources qui soutiennent les objectifs humanitaires, sociaux, environnementaux et politiques. Nous restons ouverts à la recherche des moyens innovants pour collaborer davantage au profit du peuple congolais », a-t-il déclaré.

Dans le même sillage, la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, Ellen Thorburn, a révélé que d’autres accords sont à conclure avec le gouvernement congolais pour démontrer que les Etats-Unis souhaitent développer davantage d’activités au Congo.

Congo : le projet Bissalu bia kidzunu financé à plus d’un million de dollars

Ce projet est destiné aux ex-combattants, aux jeunes, aux femmes des ex-combattants ainsi qu’aux ménages des villages des districts de Kindamba et Mayama.

 

Les activités du projet « Bissalu bia kidzunu » viennent d’être lancées. Il vise au financement d’un ensemble d’activités génératrices de revenus et procurant l’autonomie financière aux ex combattants et à leurs familles. C’est le ministre Haut-commissaire à la Réinsertion des ex combattants, Euloge Landry Kolelas qui a procédé mercredi à Kinkala (Pool), au lancement officiel de ces activités. C’est un protocole d’accord entre L’USAID, agence américaine pour le développement et le Haut-commissariat à la Réinsertion des ex combattants.

Bissalu bia kidzunu est piloté par le « Catholic Relief Services » (CRS) en partenariat local avec la Commission épiscopale Justice et paix. Ce projet d’assistance humanitaire d’une valeur de 1,2 millions de dollars, financé par l’USAID, s’exécute dans sa phase pilote dans vingt villages dont 10 pour chacun des districts de Kindamba et Mayama.

Le projet « Bissalu bia kidzunu », est destiné aux ex combattants, aux jeunes, aux femmes des ex combattants ainsi qu’aux ménages des villages ciblés, vise à renforcer la paix, la sécurité, la cohésion, la résilience communautaire, au moyen des activités génératrices de revenus, afin de réduire l’oisiveté, terreau propice au regain de violence. Il s’exécutera pendant deux ans, le temps pour les familles de disposer d’une assise confortable, pour leur prise en charge pérenne.

Congo : les cheffes d’entreprises ont besoin d’accompagnement des banques

Le Conseil consultatif de la femme, a échangé à Brazzaville avec les femmes cheffes d’entreprises et des ordres professionnels.

 

À l’occasion de la rencontre,  les cheffes d’entreprises ont exprimé les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien dans le développement de leurs activités. Fifie Obié, cheffe de Congo archives, entreprise d’archivage et numérisation des documents, a cité, entre autres, le manque d’accompagnement des banques dans la réalisation de leurs projets et bien d’autres.

Il faut rappeler que la Constitution de la République du Congo, en son article 17, affirme que la femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit la parité et assure la promotion ainsi que la représentativité de la femme à toutes les fonctions. Cependant, dans la pratique, le Congo peine à faire des droits de la femme un levier du développement humain et durable.

Aussi, même dans le secteur privé où l’on croyait que la représentativité de la femme se ferait sans trop de difficultés, les principaux indicateurs relatifs au marché du travail produits par l’Organisation internationale du travail concernant le pourcentage de femmes cheffes d’entreprises dans la période allant de 1991 à 2019 renseignent que le taux des femmes à la tête des entreprises n’oscillait qu’autour de 0,5% jusqu’en 2019, a fait savoir la deuxième secrétaire du conseil consultatif de la femme, Audrey Zita Mitata.

Notons que cette série de rencontre prendra fin le 29 septembre.

Congo-Brevet technique et professionnel : plus de 3 900 admis

Ils sont au total 3 954 candidats à avoir été déclarés admis au brevet technique et professionnel sur 6 583 présentés.

 

Ce sont quelques 3954 candidats sur les 6 583 présentés, qui sont déclarés admis au brevet technique et professionnel. Le taux de réussite qui est de 64,20% cette année est en baisse par rapport à l’année dernière où les admis étaient de 4 955. Une régression que le chef de service des brevets, Jean Frédéric Daho Mondzo explique par le manque d’enseignants, de matériel dans le sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel ainsi qu’à la pandémie du coronavirus.

Les candidats au brevet de technicien forestier ont été tous déclarés admis avec un effectif de 151. En ce qui concerne les candidats au Brevet d’études technique, le nombre d’admis est de 3 975 sur 5 977 présentés. Quant au Brevet d’études professionnel, sur 163 présentés, seuls soixante-sept ont été déclarés admis. Par ailleurs, au brevet de technicien, 161 candidats sont admis sur 292 présentés.

Congo : une nouvelle approche pédagogique adopté dans le système éducatif

Cette action contribuera efficacement à l’amélioration de la qualité de l’offre et de l’éducation en République du Congo.

 

De nouveaux programmes éducatifs, guides pédagogiques et cahiers d’activités pour les niveaux Cp1, Cp2, 6e et 5e ont été validés après amendements, le 14 septembre à Brazzaville.

Pour le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, la validation officielle des nouveaux programmes permettra leur mise en œuvre dans les salles de classe dans quelques jours

« En écoutant vos commentaires et amendements faits à l’endroit des programmes éducatifs et des guides pédagogiques, vos réflexions se sont résolument orientées vers la satisfaction des besoins et attentes des bénéficiaires et en cela contribueront efficacement à l’amélioration de la qualité de l’offre et de l’éducation en République du Congo. Il est donc nécessaire et urgent de mettre en œuvre rapidement ces nouveaux programmes éducatifs », a indiqué Jean Luc Mouthou.

A en croire ces propos, avec cette nouvelle approche pédagogique, le Congo dispose désormais d’un cadre de référence dans lequel doivent s’encenser de façon harmonieuse et rationnelle toutes initiatives et actions pédagogiques destinées à soutenir le développement et à promouvoir le mieux-être des apprenants et de parents congolais.

Pour le coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), Calixte Kolyardo, ces travaux ont permis d’enrichir l’approche par les compétences adoptées pour l’élaboration et la mise en œuvre des nouveaux programmes, des guides pédagogiques et des cahiers d’activités.

Notons que la validation de ces documents éducatifs s’est faite lors de la clôture de l’atelier national de validation des nouveaux programmes éducatifs réécrits, des guides pédagogiques et des cahiers d’activités pour les niveaux Cp1, Cp2, 6e et 5e. Cet atelier a été réalisé dans le cadre du Praased financé par la Banque mondiale à hauteur de trente milliards de dollars américains.

Congo : 5000 autochtones reçoivent des actes de naissance

C’est dans le cadre d’une opération entamée le 25 août dernier, que 5000 actes de naissance ont été délivrés aux autochtones.

 

Quelques 5000 autochtones ont reçu leur acte de naissance dans les départements de la Sangha, la Cuvette-Ouest et les Plateaux. Cette opération entamée le 25 août dernier vise à lutter contre l’apatridie.

Rappelons qu’en République du Congo, un cadre juridique a été adopté pour permettre à ces populations autochtones de faire valoir leurs droits. Après la loi de 2011 – la première en Afrique consacrée aux peuples autochtones –, un article a été introduit dans la Constitution, en 2015, pour acter cette reconnaissance.

Mais il a fallu attendre juillet 2019 pour que six décrets d’application sur neuf soient adoptés. Les écoles ORA (« Observer, Réfléchir, Agir »), réservées aux enfants autochtones et financées par les bailleurs de fonds internationaux, sont en pratique la seule forme d’enseignement gratuit existant dans le pays,

Aucune donnée récente ne permet de dire combien de « Pygmées » vivent au Congo. Le dernier recensement national, réalisé en 2007, évaluait leur part à 1,2 % de la population, soit 43 378 personnes.

Une étude des Nations unies datant de 2013 évoquait le chiffre de 2 %, pour approximativement 100 000 individus. Le gouvernement congolais livre quant à lui une fourchette beaucoup plus large, allant de 1,4 à 10 % de la population.

En dépit de la richesse de leur culture, en particulier en matière de pharmacopée, de chants et de danses, supports indispensables d’identité et de mémoire, et aussi porteurs de solutions de développement, les populations autochtones sont parmi les catégories les plus pauvres et marginalisées.

Les populations autochtones souffrent de discriminations séculaires, d’exploitation économique, d’extrême pauvreté, d’accès difficile aux services sociaux de base, à la terre et aux ressources, de non reconnaissance de droits fondamentaux.

Ces graves abus et violations des droits humains sont profondément enracinés dans le logiciel mental et deviennent des normes sociales établies, au mépris de leur dignité humaine.

Congo : l’excursion Tour de ville de Brazzaville est lancée

Ce sont quelques 100 personnes qui ont pris part le 11 septembre, au lancement de cet évènement qui vise à valoriser les nombreux sites touristiques.

 

Depuis samedi 11 septembre, les brazzavillois assistent à l’excursion dénommée « Tour de ville de Brazzaville ». Lancée par l’Office de promotion de l’industrie touristique (OPIT), l’initiative vise à mettre en valeur de nombreux sites touristiques de la ville.

Près de cent personnes ont participé au lancement de l’excursion conduite par le directeur de cabinet de la ministre de tutelle, Mathieu Mouloungui. Partis de l’hôtel Pefaco Maya-Maya, les touristes ont visité le rond-point de la Patte d’Oie, le Parc zoologique, l’Institut français du Congo, avant de marquer un arrêt au monument de l’abolition de l’esclavage, érigé au rond-point de la case de Gaulle, dans le deuxième arrondissement Bacongo, la route de la corniche, un arrêt sur la place des esclaves érigée au rond-point City Center.

L’excursion s’est poursuivie au stade de la concorde de Kintélé puis à l’Université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintélé où ils ont visité l’Institut supérieur d’architecture, urbanisme, bâtiment et travaux publics ainsi que l’Institut supérieur des sciences géographiques, environnement et aménagement.

Notons que la visite est ouverte à toute personne et même les enfants. Les réservations se font en ligne à partir d’un dispositif mis en place à cet effet.

Congo-Algérie : les relations bilatérales se renforcent

Le sujet était au centre des échanges entre ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et son homologue congolais, Jean Claude Gakosso.

 

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a passé en revue avec son homologue congolais, Jean Claude Gakosso, l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement ainsi que les principales questions d’actualité au niveau régional et international.

« J’ai eu une séance de travail avec mon homologue, Jean Claude Gakosso durant laquelle nous avons examiné les relations bilatérales fraternelles entre l’Algérie et la République du Congo, ainsi que les perspectives de leur renforcement », a écrit samedi le ministre sur son compte Twitter.

Les chefs de la diplomatie des deux pays ont eu des concertations sur les principales questions d’actualité aux niveaux régional et international en prévision des prochains rendez-vous au niveau de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine (UA), selon la même source.

Ramtane Lamamra, a entamé vendredi soir une visite de travail en République du Congo.

Cette visite à Brazzaville vise à « consolider les relations bilatérales et à coordonner la concertation, notamment en ce qui concerne les efforts communs soutenant la paix et la réconciliation nationale en Libye ».

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Ramtane Lamamra

Le président de a République congolaise a eu un échange avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail de deux jours en République du Congo. Ramtane Lamamra a été reçu en audience par Denis Sassou Nguesso. Il était porteur d’un message cordial d’amitié de la part de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est du moins ce qu’a précisé le diplomate.

« Les discussions ont permis de mettre en exergue la détermination qui anime les deux chefs d’Etat d’insuffler une nouvelle dynamique aux liens de fraternité, de coopération et de solidarité qui unissent les deux pays, et leur volonté commune d’œuvrer dans le prolongement de leur engagement panafricaniste en faveur des causes justes et de l’unité du continent », souligne Ramtane Lamamra.

L’audience a été l’occasion d’aborder la situation qui prévaut en Libye. Le ministre a informé le président Sassou Nguessou, qui assure la présidence du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, des principales conclusions de la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue récemment à Alger et des perspectives d’une action conjointe des deux pays pour faire aboutir le processus de sortie de crise et de réconciliation nationale.

Les deux personnalités ont également abordées les questions de paix et de sécurité en Afrique, en particulier la situation prévalant dans l’espace sahélo-saharien.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le ministre a eu également une séance de travail avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Congo-Coronavirus : les autorités donnent aux marchands et chauffeurs jusqu’au 31 octobre pour se faire vacciner

Le gouvernement congolais met sur pieds des stratégies pour intensifier la vaccination contre le virus, les principaux concernés sont divisés.

 

À l’entrée du marché Total, situé au sud de la capitale congolaise, les marchands rencontrés ne savent pas encore où se rendre pour la vaccination contre le Covid-19. Mais plusieurs d’entre eux se disent prêts à le faire, avant la fin du mois prochain, date butoir fixée par les autorités.

« La vaccination est une bonne chose parce qu’il y a une maladie qui sévit ici. C’est normal qu’on puisse être vaccinés pour la santé et nous protéger », indique une marchande. « Comme l’État nous oblige, il faut faire l’essentiel en allant à la vaccination. C’est pour la santé ; la santé n’a pas de prix », ajoutent deux autres marchands en souriant.

Sur l’ex-avenue de l’OUA, des conducteurs de bus et chauffeurs de taxis se montrent plus réticents. « Même certains blancs, ceux-la mêmes qui fabriquent ces vaccins, ont refusé d’en prendre, à plus forte raison nous les Congolais. En plus, nous entendons dire que la maladie n’existe pas », lâche un chauffeur.

« Je ne peux pas dire si oui ou non je vais aller me faire vacciner. Par rapport à ce qu’on a appris à l’école, un vaccin doit d’abord être expérimenté pendant cinq ans. Ce n’’est pas le cas ici. C’est cette inquiétude que nous avons pour nous faire vacciner », affirme un autre chauffeur.

Le Congo, qui dispose de doses de vaccins chinois, russes et américains, voudrait vacciner 60% de la population, pour atteindre l’immunité collective. Mais pour le moment, la couverture vaccinale dépasse à peine les 4%.

 

 

Congo-investissements : des petits projets bénéficieront de près de 100 milliards FCFA

C’est ce qui ressort de la deuxième session annuelle de la commission nationale des investissements qui s’est tenue le 7 septembre 2021.

 

La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu, le 7 septembre à Brazzaville, sa deuxième session annuelle. Après avoir examiné l’ensemble des demandes, elle a accordé des titres d’agrément à douze entreprises.  lesquelles entendent investir plus de 99 milliards Fcfa en faveur des petits projets.

Pour sa seconde session de l’année en cours, la CNI a examiné treize dossiers de candidatures. Au terme des travaux, elle a accordé des agréments définitifs à neuf sociétés et à trois autres sous réserve, en attendant que celles-ci complètent quelques pièces qui manquent. Une seule demande a été ajournée et renvoyée à la prochaine session. Les sociétés adjudicataires des titres projettent investir à travers le pays dans l’agro-industrie, l’industrie, les transports, l’agriculture, les télécommunications, les bâtiments et travaux publics ainsi que dans le domaine des services. Si tous ces investissements venaient à se réaliser, selon la commission, ils représentent globalement plus de 99,175 milliards F CFA et pourront générer plus de 2035 emplois directs.

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et de la Statistique, président adjoint de la CNI, Ferdinand Sosthène Likouka, cela renforce l’économie nationale. Lors de la dernière session tenue en janvier, la commission avait examiné douze dossiers de candidatures. Dix d’entre eux avaient été agréés pour un coût d’investissement de 120 milliards 477 millions FCFA.

Ayant eu des agréments, ces sociétés devraient bénéficier également des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, conformément à la charte des investissements. Les privilèges y afférents portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, précise la même charte, celles-ci doivent recruter prioritairement le personnel congolais, puis l’immatriculer à la sécurité sociale. Suivant la charte des investissements, elles doivent transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir l’économie.

Signalons que la CNI est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations publiques et privées, ainsi que de quelques institutions. Sa mission fondamentale est d’examiner les demandes d’agrément sollicitées par les entreprises.

Congo : voici le calendrier de l’année scolaire 2021-2022

Le Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation vient dévoiler le calendrier pour la prochaine l’année scolaire.

Au Congo, la rentrée scolaire est fixée au 04 octobre 2021. Le Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a dévoilé le calendrier.

L’intégralité de la note de service

Congo : plus de 10 millions de dollars pour 40 postes de transformation électrique

Financé par le gouvernement congolais et la Banque Mondiale, dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU).

 

La société Energie électrique du Congo (E2C) vient de se doter de 40 postes de transformation électrique nouvellement réhabilités. Ces 40 postes ont été réhabilités durant trois mois, pour un coût de plus de 10 millions de dollars. C’est dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU). Le financement vient du gouvernement congolais et la Banque Mondiale.

Ces postes sont destinés à Brazzaville qui aura 25 postes et les 15 autres à la capitale économique, Pointe-Noire. Ils vont permettre à améliorer la desserte en électricité de ces principales villes du Congo, notamment pour plus de 300.000 abonnés de l’E2C.

Notons que le pays dispose d’une puissance installée de plus de 500 mégawatts (MW), pour des besoins estimés à plus de 600 MW. Selon les chiffres officiels, le taux d’accès à l’électricité est de 47 % en zones urbaines et à peine de 5 % en zones rurales.

Coupe du monde 2022 : le Congo s’incline devant le Sénégal

L’équipe du Sénégal s’est imposée face à son homologue du Congo, ce mardi après-midi, à Brazzaville, sur un score de trois buts à un (3-1).

 

Les Diables rouges ont été battus par les Lions du Sénégal mardi 07 septembre (3-1). La rencontre comptait pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Peu avant la demi-heure de jeu, Kalidou Koulibaly lançait en profondeur pour Boulaye Dia qui ouvrait le score sans trembler (1-0, 27e). Quelques minutes plus tard, avant la pause, les Congolais revenaient au score avec un penalty sifflé par l’arbitre (1-1, 45e).

Ce sera le score à la mi-temps. Au retour des vestiaires, pour la seconde période, le Sénégal, qui a manqué beaucoup d’occasions, retrouve le chemin des filets grâce à Ismaila Sarr (83e).

Sadio Mané va corser l’addition en inscrivant le troisième but des Lions de la Teranga, sur penalty à la 87e minute de jeu. Une victoire (3-1) qui permet aux Lions du Sénégal de prendre la tête du groupe H avec 6 points.

Dans le groupe B, la Tunisie a battu la Zambie (2-0) et la Mauritanie a été surprise par la Guinée Equatoriale (0-1). Dans le Groupe C, le Nigeria a battu le Cap-Vert (2-1), alors que dans le Groupe D, le Malawi a battu le Mozambique (1-0). Dans le Groupe G, l’Ethiopie est venue à bout du Zimbabwe chez lui (1-0).

Congo : 350 cas de violences enregistrées dans les guichets uniques

Ces statistiques enregistrées de janvier au 30 août 2021, ont été révélées par les animatrices des guichets uniques de Brazzaville, Pointe-Noire et Nkayi.

 

Quelques 350 violences sexuelles, physiques, économiques et psychologiques ont été signalées dans les guichets uniques. Ces statistiques ont été données à Brazzaville le 03 septembre dernier par les animatrices de ces lieux administratifs.

Le guichet unique de Brazzaville a enregistré cinquante-huit (58) cas de violences dont vingt d’abus sexuels faits aux femmes. Celui de Pointe-Noire deux cent trente-six (236) cas, parmi lesquelles quatorze femmes, cent-seize filles mineures et trois garçons. En ce qui concerne Nkayi, treize (13) mineures ont été reçues dont douze pour de cas de violences sexuelles. Ces différents cas de violences ont été signalés dans les différents services de la gendarmerie et de la police.

Au niveau des différents tribunaux de grande instance, les oratrices ont déploré le fait qu’aucune des plaintes déposées n’a trouvé satisfaction. Par ailleurs, les victimes ont bénéficié d’une prise en charges et d’un accompagnement des services des différents guichets.

Les données de cas de violences ont été révélées lors de l’atelier de plaidoyer sur la prise en charge des femmes, filles victimes de violences et enfants victimes de maltraitance, organisé par l’ONG Azur développement, avec l’appui financier de l’Union européenne. La rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet « Protection des femmes et des filles contre les violences fondées sur le genre », exécuté par l’ONG pour une durée de trois ans (de janvier 2021 à décembre 2023) dans les départements de la Bouenza, Pointe-Noire et Brazzaville.

Le projet vise à mobiliser les organisations de la société civile et les leaders communautaires pour prévenir les violences faites aux femmes et filles ainsi qu’améliorer l’accès des femmes et filles victimes de violences aux services multisectoriels de prise en charge, à travers le renforcement des guichets uniques d’assistance aux femmes et filles victimes de violences.

La directrice générale de la Promotion de la femme, Emilienne Gombouka Emboula, a rappelé le Plan d’action national de la stratégie nationale de lutte contre les violences ayant pour base le genre. L’objectif est de combattre toutes les formes de ces violences, afin d’éradiquer le phénomène, a-t-elle insisté. La stratégie consiste à accompagner les victimes des services compétents en vue d’une prise en charge. Elle consiste aussi à sensibiliser des pairs éducateurs pour réduire le taux de violence, a-t-elle poursuivi, ajoutant que les victimes de toutes formes de violences peuvent contacter le numéro vert 1444 sur l’ensemble du territoire pour dénoncer.

Congo-enseignement : les acteurs du secteur révisent les programmes

Le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (Meppsa), en collaboration avec les partenaires éducatifs, révise les programmes d’enseignements pour la promotion d’un meilleur apprentissage.

 

Le projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), financé par la Banque mondiale, révise les programmes d’enseignement général pour les classes de CP1, CP2, 6e et 5e dont la dernière correction des curricula a eu lieu, il y a près de vingt et un ans.

Les disciplines concernées par cette révision sont, entre autres, le français, les mathématiques et les sciences. Dans les vieux programmes, plusieurs insuffisances ont été révélées, notamment la surcharge des contenus renvoyant à une saturation en notions à dispenser aux enfants, la redondance des notions à enseigner sur plusieurs niveaux avec les mêmes objectifs généraux et spécifiques ainsi que le manque de verticalité de notions entre ce qui se fait au primaire ou au secondaire.

Le coordonnateur du Praased, Calixte Kolyardo, a rappelé que cette activité s’inscrit dans le cadre de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025, révisée pour la période 2021-2030, qui prévoit l’amélioration de la qualité de l’éducation, avec des supports pédagogiques rénovés pour la promotion d’un meilleur apprentissage.

En effet, depuis octobre 2019, le Meppsa a entrepris, sur la base des résultats des assises sur les réformes curriculaires de Brazzaville en 2010 et des orientations d’un cycle d’enseignement de base de dix ans qui intègre l’enseignement des sciences dans le programme du primaire, le processus de révision des curricula.

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a souhaité que ce tableau sombre soit changé. « Le discours sur les constats et des plaintes concernant la qualité de l’éducation est devenu récurrent et nous voulons au moins changer ce tableau sombre », a-t-il indiqué. Il a appelé les participants à plus de maturité intellectuelle pour rendre perfectibles les documents soumis à leur appréciation.

Au terme de ce processus, un autre champ de révision des programmes va s’ouvrir dans les prochains mois pour les classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 pour le cycle primaire et pour celles de 4e et 3e pour le cycle du collège. Signalons que la communauté éducative congolaise et d’autres partenaires internationaux ont participé à la réécriture de ces programmes.

 

 

Congo : une opération d’assainissement au laboratoire national

Elle a été organisée par agents de la primature dans le cadre de l’opération « ville propre », menée le premier samedi de chaque mois.

 

Les agents de la primature ont organisé, le 4 septembre, une grande opération d’assainissement au laboratoire national de santé publique. Elle était conduite par le secrétaire général de la primature, Jean Philippe Ngakosso, les cadres et agents, appuyés par le personnel du Laboratoire national. Pelles, machettes, râteaux, fourches et balais en mains, ils ont nettoyé la cour, coiffé les herbes puis ramassé les immondices qui jonchaient çà et là, pour donner à cet établissement public de grande importance un nouveau visage.

« C’est un mot d’ordre du chef de l’Etat qui est mis en œuvre par le gouvernement. Le Premier ministre nous a instruits de l’appliquer dans la stricte rigueur. Le choix de cet endroit est stratégique, étant donné que nous sommes en cette période de coronavirus. Ici, des foules viennent effectuer les tests PCR et de l’autre côté, il y a le Centre de transfusion sanguine. Ces deux lieux qui sauvent des vies doivent donc être tenus dans la propriété », a souligné Jean Philippe Ngakosso.

Lancée en 2018 par l’ancien Premier ministre, Clément Moumba, l’opération « Villes et villages propres », initiée pour assainir l’environnement, a été arrêtée dès l’apparition de la covid-19 au Congo, en 2020. Elle a été relancée récemment par l’actuel Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

Congo : les pharmaciens veulent un cadre de formation continue

C’est une proposition faite par le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) au gouvernement.

 

Le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) a sollicité le 4 septembre à Brazzaville, auprès de l’Etat, la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament.

Les membres du Crip se sont réunis le 04 septembre dernier à Brazzaville. Au cours de cette rencontre ils ont proposé au gouvernement la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament ; d’accélérer le processus de promulgation de la loi pharmaceutique et de biologie médicale, ainsi qu’une stratégie de promotion de médicaments génériques.

C’était aussi l’occasion pour eux, d’évoqué l’arrêt momentané du service dans les officines pharmaceutiques intervenu en début de semaine, suite à la vandalisassions de la pharmacie Tahiti, située à Bacongo, par les vendeurs illégaux de médicaments à l’issue d’une opération menée par les services de police.

Par la même occasion, ils ont assuré « les autorités publiques et administratives, notamment le ministère de la Santé, que ce type d’interruption du service pharmaceutique ne se reproduira plus ».

Pour lutter contre les médicaments de qualité inférieure, les professionnels de la pharmacie et du médicament sollicitent à l’Etat de créer un comité interministériel et la mise place d’un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments et des aliments.

Congo : la Riac s’est ouvert ce 3 septembre

La neuvième édition de Rencontre internationale d’art contemporain de Brazzaville (Riac) commence ce 3 septembre à Brazzaville, sur le thème « Habiter la terre ».

 

Organisé par les ateliers Sahm en partenariat avec l’Institut français du Congo (IFC), l’évènement réunira en biennale des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique, du 3 au 25 septembre, dans la capitale congolaise. La Riac se poursuivra en itinérance avec les artistes nationaux jusqu’en décembre prochain, dans les différents quartiers de Brazzaville et différentes localités du pays à l’instar de NKayi, Dolisie, Owando, Oyo et Pointe-Noire.

La rencontre sera ponctuée par les workshops, les débats d’idées, les performances dans les rues de Brazzaville, les concerts, les spectacles de théâtre et de danse, les expositions d’œuvres d’art, des projections cinématographiques.

A travers son thème inspiré de l’ouvrage Nous habitons la terre de Christiane Taubira, l’ex-ministre française et Garde des sceaux, cette neuvième édition rappelle aux uns et autres que malgré les appartenances culturelles, raciales, religieuses et politiques, tout le monde partage les réalités de cette planète, de manière quasi instantanée, à quelques fuseaux horaires près.

Initiée par Bill Kouelany, artiste, écrivaine et scénographe congolaise, la Riac est une plateforme qui a pour objectif de promouvoir l’art et le partage des savoirs. Elle offre plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et promeut les différents domaines culturels du Congo en particulier et africain en général.

Congo : transparence des finances publiques, une commission de plus?

Pour répondre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI), qui demande aux autorités de mieux gérer l’argent du pays, le Congo-Brazzaville a créé il y a neuf mois une Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR). Mais la société civile congolaise s’interroge sur ses pouvoirs réels.

Veiller à la bonne application du Code de transparence et de responsabilité fiscale, telle est l’une des principales missions assignées à cette commission qui compte onze membres qui ont tous prêté serment.

« Les finances publiques ne peuvent pas être gérées n’importe comment. On les gère selon les normes. Ces normes doivent être respectées. Si elles ne le sont pas, nous le rappelons et nous redressons sur la base d’un rapport que nous adressons aux autorités, notamment au président de la République et au Premier ministre », a expliqué Joseph Mana Fouafoua, son président.

Sous la tutelle du ministre de la Justice

La commission n’a pas le pouvoir de répression. Ses enquêtes sont soumises à l’appréciation du ministre de la Justice qui est sa tutelle. « Nous sommes une institution indépendante. Mais nous n’avons pas le pouvoir de coercition. Il faut savoir que parmi les autorités qui sont destinataires de notre rapport, il y a le ministre de la Justice. C’est à lui de prendre la décision s’il faut, oui ou non, punir. C’est à lui de faire son travail », a argumenté M. Mana Fouafoua.

Membre de la coalition congolaise « Publiez ce que vous payez », Brice Makosso se demande pourquoi cette tutelle revient au ministère de la Justice, qui ne gère pas les deniers publics. « Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement de la République a mis cette commission sous la tutelle du ministère de la Justice. Je crains que cette commission ne serve à rien. Ce n’est pas le ministère de la Justice qui gère la fiscalité congolaise ou encore les finances. Il fallait la mettre sous la tutelle du ministère des Finances, pour qu’elle travaille effectivement », s’est indigné M. Makosso.

Quid des membres de la commission

La Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques n’a pas de membre femme. Deux de ses membres ont été désignés par la société civile et deux par la presse. Les autres l’ont été par les responsables des institutions, l’Assemblée nationale ou le Sénat.

Cela remet-il en cause son indépendance ? Le président Joseph Mana Fouafoua répond : « C’est un mode de désignation tout simplement ; cela ne veut pas dire que ces membres représentent ces autorités. Quand on crée une institution, on indique comment les hommes qui doivent la diriger sont choisis. Par rapport à notre travail, ils ne sont pas soumis à l’autorité de ces hauts responsables », s’est-il justifié.

Mise en place depuis neuf mois, la CNTR vient à peine de démarrer ses activités à cause d’un manque de financements.

Congo-Éliminatoires Mondial 2022 : les Diables rouges font un nul face à la Namibie

Les Diables Rouges ont fait match nul avec la Namibie sur un score de 1-1 but. Cette rencontre comptait pour les éliminatoires du mondial 2022.

 

Pour cause de non-homologation du stade Sam Nujoma à Windhoek, la Namibie n’était plus apte à disputer les matchs internationaux sur son sol. Aussi, la rencontre Namibie – Congo s’est-elle jouée sur terrain neutre, notamment au Orlando Stadium omnisports situé à Orlando dans le township de Soweto au sud de Johannesburg en Afrique du Sud.

D’une capacité de 40 000 places, ce stade est principalement utilisé pour le football mais il peut également accueillir des rencontres de rugby.

Là, les Diables Rouges qui ont visiblement eu des problèmes de coordination, dans leur regroupement épars, ont été cueillis à froid, dès la 24ème minute, par un certain Hambira.

Très peu inspirés, les Congolais se sont regroupés pour tenter de conserver ce score qui en soit, n’était pas une catastrophe. Ils ont ainsi tenu jusqu’à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Congolais ont assiégé le camp namibien. Un harcèlement qui a payé, car à la 57ème minute, le même Charles Hambira héros d’un peuple, devenait l’anti-héros, en trompant son propre gardien et remettait les deux équipes à égalité.

Les Congolais qui sur leurs installations, affronteront le Sénégal le 7 septembre prochain.

Congo : les potentialités socioéconomiques des départements au centre des échanges

Réunis dans le cadre de la deuxième édition des Matinales de l’intelligence économique, des experts ont échangé sur les potentialités socioéconomiques des départements pouvant contribuer au développement économique national.

 

Placée sur le thème « Intelligence économique et attractivités départementales : « outils et méthodes », la deuxième édition organisée par l’Institut national d’intelligence stratégique (INIS) a permis aux participants d’ouvrir un débat sur la question de l’attractivité socioéconomique des différents départements, comment enrichir l’existant national en vue de renforcer leur attractivité, une initiative visant  à présenter l’architecture d’un dynamisme territorial culturel, événementiel, économique, touristique à travers trois leviers, à savoir le développement de nouvelles synergies grâce à une dynamique collective forte, l’organisation et la promotion d’une offre de développement locale lisible et véhiculer une image aussi bien positive que partagée.

Selon Patrice Passy, président de l’Université des connaissances africaines, chef de projet « Les matinales de l’intelligence économique », la discussion entre experts sur les potentialités socioéconomiques des départements est une innovation ayant pour but de présenter une politique de marque territoriale, tout en s’appuyant sur un travail de fond en ce qui concerne la structuration de l’offre d’attractivité socioéconomique d’un département.

« Les matinales de l’intelligence économique sur l’attractivité économique de nos départements privilégient une approche essentiellement pragmatique : il ne s’agit pas de se livrer à une analyse systémique et de bâtir de nouvelles organisations, mais plutôt de dresser une image des expériences mondiales et des potentialités nationales afin de tracer quelques pistes pratiques financièrement réalistes de nature à améliorer en continu une situation, dans une logique d’offres de solutions innovantes et de co-construction », a expliqué Patrice Passy.

Lors de cette dixième édition, trois projets susceptibles de contribuer au développement économique des départements et d’enrichir l’existant national ont été présentés parmi lesquels celui qui consiste à planter des flamboyants à Kintélé, dans le but d’embellir et rendre plus attractif cette commune. Pour ce qui est du deuxième projet, il s’agit de mettre en avant les potentialités de la ville de Mossaka, située dans le département de la Cuvette, en vue de la rendre plus attractive.

S’agissant du troisième projet, dénommé « Mwana mboka », il consiste à faire une reconstitution historique du pays pendant la période précoloniale et pré-esclavage, afin de dynamiser davantage le tourisme dans la partie méridionale.

« L’intelligence économique est une nouvelle façon de regarder ces questions. Elle est aussi un vecteur puissant d’innovation sur toutes les questions en rapport avec la géostratégie, la géoéconomie, les innovations de rupture, l’innovation sociale, la cohésion sociale, la production des réponses endogènes face aux dynamiques africaines », a déclaré Patrice Passy.

A noter que l’organisation de ces matinales de l’intelligence économique par l’INIS a pour seul but d’enrichir l’existant national afin de mettre en lumière les nouveaux paradigmes, les dispositifs techniques et les solutions endogènes africaines. La troisième édition aura lieu en octobre prochain.

Congo : l’Inde entend réaliser les projets

C’est ce qui ressort de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

 

L’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena, a annoncé le 1er septembre à l’issue d’un échange avec le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, les projets que son pays projette de développer en République du Congo. Entre autres projets dans l’électrification rurale, l’amélioration des transports urbains dans la capitale congolaise et à Pointe-Noire.

Selon le diplomate indien, son pays entend également implanter une usine de ciment à Dolisie dans le département du Niari. Ghotu Ram Meena a précisé que les projets d’électrification rurale et de construction d’une cimenterie sont en cours de réalisation. La première phase de la cimenterie ayant déjà été bouclée, la seconde va commencer bientôt.

Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Inde et le maire de la capitale ont évoqué la possibilité de débaptiser une rue de Brazzaville du nom du père de l’indépendance de l’Inde, le Mahatma Gandhi.

Le jumelage de la ville de Brazzaville avec une ville de l’Inde a été aussi abordé. « Et nous croyons qu’avec la présence de la mission indienne ici à Brazzaville, nos relations de coopération et de partenariat vont s’intensifier pour le bénéfice mutuel des peuples des deux pays », a indiqué Ghotu Ram Meena, soulignant que la République de l’Inde octroie également des bourses aux étudiants congolais, ainsi qu’aux travailleurs des secteurs privé et public du Congo.

Signalons que l’Inde a établi son ambassade à Brazzaville en 2019