Congo : la population appelée à se faire dépister contre les hépatites

L’appel a été lancé vendredi 28 juillet à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre les hépatites virales.

 

En République du Congo, le taux de prévalence de la population congolaise sur les hépatites n’existe pas encore. Toutefois une enquête parcellaire dans les départements avait montré le taux de 8, à 12 et 15%.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre les hépatites virales, des journées scientifiques ont été organisées dans la capitale Brazzaville. L’objectif était de sensibiliser la population à la maladie et de renforcer des mesures pour améliorer l’accès aux services de dépistage et de traitement. Ladite célébration avait pour thème « Une vie, un foie ».

Notons que la journée mondiale est en rapport à la date de naissance du Dr Baruch Blumberg qui a découvert le virus et mis en place le vaccin qui lutte contre le cancer.

Congo : un nouveau plan national de lutte contre le cancer

Ce plan vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an.

 

La République du Congo se dote d’un plan national de lutte contre le cancer. Avec l’appui de l’Organisation mondial de la santé (OMS-Congo), ce plan compte pour la période allant de 2022-2026. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministère de la Santé et de la Population jeudi 09 mars 2023.

Le plan national de lutte contre le cancer vise à prévenir et à baisser la mortalité liée au cancer, qui représente un taux brut d’incidence de 39,8 pour 100.000 habitants par an. Il est question avec l’adoption de ce plan de promouvoir l’accès aux médicaments et traitements anticancéreux, d’élaborer les programmes de recherche sur les cancers et d’organiser les activités préventives.

 

« Sur le plan curatif, l’installation de la radiothérapie devient un impératif afin de réduire les évacuations sanitaires », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet.

Congo-hôpital général de Loandjili : un échange autour du cancer

Une journée scientifique a été organisée le 4 février par l’Hôpital général de Loandjili, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée mondiale du cancer, le 04 février 2022. L’évènement avait pour thème « Pour des soins plus justes » et a réuni des médecins, spécialistes, experts et de nombreux participants venus échanger sur le cancer qui chaque année cause de nombreux décès dans le monde.

A Pointe-Noire, les moyens de lutte contre le cancer sont ignorés par la population et parfois même par certains soignants. C’est ainsi que dans le cadre de la célébration de cette journée, l’Hôpital général de Loandjili a voulu apporter sa contribution dans la lutte contre le cancer  en organisant une matinée scientifique, a dit  Sidonie Plaza, directrice générale de cet hôpital.

« L’objectif général de cette matinée scientifique est de sensibiliser la population, les autorités congolaises, ainsi que les partenaires à la problématique de la maladie cancéreuse au Congo et à celle de l’égal accès à sa prévention, son diagnostic et à son traitement précoce qui sauverait des vies », a-t-elle ajouté.

Pour elle, cette journée permet aussi à cet hôpital de renouer avec l’organisation des activités scientifiques et d’informer la communauté scientifique de ce que désormais se tiendra chaque année la journée scientifique. Une initiative saluée par le Pr Henri Monabeka, directeur général des soins et services de santé qui a encouragée les organisateurs à multiplier ce genre d’activités bénéfiques au personnel soignant mais aussi à la population.

Plusieurs panels et sous-thèmes ont été présentés, notamment cancer de l’enfant, cas de cancer du sein sans oublier les communications libres. Des communications qui ont permis d’élargir les connaissances sur les moyens de prévention de cancers, les centres de prise en charge, les moyens diagnostiques et thérapeutiques, les entreprises contribuant à la prise en charge des cancers.

En effet, cette maladie a occasionné en 2020 dans le monde 19, 3 millions de nouveaux cas. Elle est la deuxième cause de décès dans le monde avec environ dix millions de morts par an. 30 % des enfants africains atteints de cancer survivent à cette maladie contre 80 % dans les pays à revenus élevés.

Congo-cancer : près 1600 morts enregistrés par an

C’est une révélation faite par la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda.

 

Comme chaque 04 février le Congo de concert avec la communauté internationale, célèbre la journée mondiale contre le cancer. En prélude à cette commémoration, la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda a déploré que près de 1600 personnes, sur un total de 2780, meurent tous les ans de cette maladie.

Célébrée cette année sur le thème « Voir l’accès aux soins des malades », la Journée mondiale contre le cancer constitue une occasion de sensibilisation pour éliminer cette maladie qui ne cesse de causer des ravages.

En août 2019, le PNLCC a été mis sur pied sur instruction du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Mais ce n’est qu’en mars 2021 qu’une équipe professionnelle y a été affectée. Cette institution a pour mission la mise en place d’une politique stratégique de prise en charge des personnes atteintes du cancer.

Congo : Sambadio lance un cri de détresse

L’auteur du titre à succès « Tadie » souffre depuis plus d’un an d’un cancer.

L’artiste congolais Sambadio en appelle à la sollicitude de ses fans. Lui qui avait tenu le haut de l’affiche aux côtés d’autres jeunes prodiges des années 90, est malade, très malade. L’artiste traine depuis plus d’un an, un cancer qui nécessite une prise en charge médicale onéreuse, à laquelle ni lui, ni sa famille ne peuvent plus subvenir désormais.

C’est dans ce désespoir que Sambadio réitère son sa volonté d’être aidé à l’endroit des personnes de bonne volonté.

L’on se souvient de ce talent, l’un des meilleurs de sa génération, Sambadio avait fait une entrée remarquée dans le monde de la musique congolaise dans les années 1990, par la chanson « Tadie », avec son orchestre Vivacité Melodia.

Le Congo aura bientôt sa société de pathologie

La structure dont la mise en place se fera sous peu permettra de renforcer la prise en charge des malades de cancer.

Ce n’est pas un « fake », la République du Congo sera bientôt dotée de sa société de pathologie. L’information a été le 28 octobre dernier, à l’issue des travaux du séminaire atelier d’immuno histochimie.

« La société congolaise de pathologie va promouvoir la discipline médicale d’anatomie cytologie pathologique. Elle s’occupera de la formation pratique pour une amélioration de la prise en charge des malades atteints du cancer », a expliqué le président du comité médico-technique du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, le Pr Jean Félix Peko.

Au Congo, plus de 100 femmes meurent chaque année du cancer du col de l’utérus et celui du sein sur toute l’étendue du territoire national.  Et, 80% de personnes malades de cancer en meurent par an. Ce taux de mortalité y relatif, serait dû en partie aux difficultés de prise en charge. Le cancer est un véritable problème de santé publique dans ce pays.

La création de la société congolaise de pathologie, est plus que nécessaire. Cette structure aura pour objectif de contribuer, entre autres, à la prise en charge de la maladie.

Clôture du mois de la femme: la dynamique des femmes de l’Enma se veut engagée

La présidente de l’association des femmes de l’établissement, Marie Berthe Bayekola, a interpellé ses soeurs, le 31 mars à Brazzaville, lors d’une conférence-débat, sur le combat qui doit être le leur dans la conquête effective de la parité.

Deux communications, dont l’une sur  » Les violences psychologiques faites aux femmes », et l’autre sur  » Le cancer du sein et du col de l’utérus » ont été au centre de la conférence débat qui a réuni, au sein de l’établissement, les membres de l’association Dynamique des femmes de l’Ecole nationale moyenne d’administration (Enma). Intervenant sur le premier thème, Hyppolite Vincent Ompala, psychologue et enseignant à l’Enma, a expliqué que les violences faites aux femmes trouvent leur origine dans le jardin d’Eden, suite au mensonge d’Eve. Elles peuvent être sur le plan physique, moral, sexuel et bien d’autres. Les effets culturels sont notamment le mariage forcé, les mutilations sexuelles féminines, etc., a-t-il fait savoir

Pour sa part, le Pr Judith Nsondé Malanda a exposé sur « Le cancer du sein et du col de l’utérus ». Elle a indiqué à l’auditoire que les facteurs de risques de contracter cette maladie sont les rapports sexuels précoces et non protégés, la multiplicité des partenaires sexuels, les infections du VIH, le tabagisme, la contraception, etc. Soulignant la gravité de cette maladie et le coût élevé du traitement lorsqu’elle n’est pas diagnostiquée à temps, le Pr Judith Nsondé Malanda a conseillé la pratique des activités physiques et sportives, la bonne alimentation riche en fibre végétale et pauvre en graisse animale et bien d’autres.

Participant au débat qui s’en est suivi, les femmes dynamiques de l’Enma ont saisi cette occasion pour faire entendre leur voix. Leur présidente, Marie-Berthe Bayekola, a martelé que les femmes de cet établissement doivent être engagées à côté des hommes pour mettre fin aux inégalités et discriminations dont elles sont victimes. Aussi a-t-elle saisi cette conférence-débat pour informer, interpeller et sensibiliser les membres de la Dynamique des femmes de l’Enma aux missions qui leur incombent, entre autres, l’éveil de la conscience de la jeune fille apprenante pour promouvoir l’égalité des sexes et son autonomie.

 Notons que chaque année, l’association Dynamique des femmes de l’Enma organise plusieurs activités à l’occasion du mois de la femme. Parmi celles-ci, l’on peut citer des causeries-débats sur les bienfaits de la formation professionnelle dans l’épanouissement de la femme, le don de sang aux hôpitaux.

Cancer : le taux de mortalité devrait doubler d’ici à 2030 (OMS)

Le taux de mortalité par cancer devrait d’ailleurs doubler d’ici à 2030, a prévenu dimanche 4 février Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique, lors de la journée mondiale contre le cancer. Elle indique le caner est la deuxième cause de mortalité dans le monde.

Les pays à revenu faible et intermédiaire tels que les États membres de la Région africaine enregistrent 75 % des décès par cancer qui surviennent dans le monde, une forte mortalité qui s’explique en partie par le diagnostic tardif des cancers, indique Matshidiso Moeti dans son message.

En effet, moins de 30 % des pays à faible revenu ont accès aux services de diagnostic et de traitement du cancer. En 2015, près de 35 % des pays à faible revenu ont indiqué disposer de services de pathologie dans le secteur public.

Reconnaissant que la menace croissante du cancer pose un problème de santé publique, les gouvernements du monde entier ont adopté la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé sur le cancer en 2017. Ils se sont engagés à respecter les 22 actions que les États membres doivent prendre pour réduire le nombre de décès par cancer chaque année et améliorer la vie des personnes atteintes par un cancer.

L’OMS lance un appel aux gouvernements pour qu’ils amorcent des changements stratégiques, conformément à leurs engagements en matière de lutte contre les maladies non transmissibles, et qu’ils réduisent de 25 % d’ici à 2025 la mortalité prématurée imputable à ces maladies.

Cette année marque aussi la fin de la campagne   « Nous pouvons, je peux ». Pendant trois ans, cette campagne a exhorté les individus, les sociétés et les États à prendre des mesures pour réduire l’impact du cancer.

Malgré les avancées obtenues lors de cette campagne, la bataille pour réduire l’impact du cancer n’est pas gagnée. On estime que 8,8 millions de personnes décèdent des suites d’un cancer chaque année dans le monde, soit près d’un décès sur six.

 Appel à un meilleur accès aux services de diagnostic, de prévention et de traitement

Des millions de personnes atteintes de cancer dans les pays en développement n’ont toujours pas accès à une prévention, un dépistage, un diagnostic et un traitement efficaces, a déclaré le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano.

« Vingt-huit pays africains n’ont pas une seule machine de radiothérapie », a déclaré M. Amano, lors d’un événement commémorant la journée mondiale contre le cancer.

« L’AIEA continuera de travailler dur pour changer cela et améliorer les installations dans d’autres régions du monde où le besoin est aussi grand », a-t-il ajouté.

Cette année, la célébration de la journée contre le cancer porte notamment sur l’utilisation de la technologie nucléaire pour la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 30 et 50% des cancers peuvent actuellement être évités en évitant les facteurs de risque et en mettant en œuvre des stratégies de prévention vérifiées.

Certains de ces facteurs de risque comprennent la consommation de tabac, y compris les cigarettes et le tabac sans fumée; le surpoids ou l’obésité ; un régime alimentaire avec un faible apport en fruits et légumes ; un manque d’activité physique et la consommation d’alcool; une infection transmise sexuellement par le virus du papillome humain (VPH) ; une infection hépatique ou d’autres infections cancérogènes ; un rayonnement ionisant et ultraviolet ; la pollution de l’air urbain; et la fumée provenant de l’utilisation domestique de combustibles solides.