Congo : don de médicaments et du matériel médical technique de la Chine

L’ambassadeur de la République populaire de Chine à Brazzaville, Ma Fulin, a remis le 28 février ce don au ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

 

Des médicaments et du matériel médical technique c’est ce qui constituait le don de la Chine au gouvernement congolais. Il a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Notons que le don offert est estimé à plus d’une dizaine de millions de francs CFA, est destiné à l’hôpital d’Amitié sino-congolaise de Mfilou, dans le cadre de la crise sanitaire. Il est composé de médicaments, des tables d’opération, de matériel de buanderie, de stomatologie, de cabines de biométrie, des fauteuils dentaires, des consommables de radiographie, de carbones et bien d’autres.

La donation s’inscrit dans le cadre de la coopération d’amitié qui existe entre les deux pays depuis des longues dates, a expliqué le diplomate chinois.

C’est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine au Congo qui a remis l’offre au gouvernement congolais.

Il faut dire que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, la Chine avait fait des dons de plus de 809 220 doses de vaccins Sinopharm au Congo.

Dette du Tchad au Congo : les deux pays s’accordent

Le prêt de cinquante milliards FCFA avait été accordé à la République du Tchad depuis décembre 2011.

 

Une convention financière pour la restructuration de la dette du Tchad envers le Congo, d’environ cinquante milliards FCFA, a été signée le 26 février à Brazzaville. L’accord a été signé entre le ministre congolais des Finances, Roger Rigobert Andely, et son homologue tchadien, Tahir Hamid Nguilin.

Le prêt de cinquante milliards FCFA avait été accordé à la République du Tchad depuis décembre 2011. Pour le ministre Roger Rigobert Andely, la restructuration de cette dette est importante pour le Tchad.

« Cette signature permet de réaménager la dette, de la rendre compatible avec les exigences du cadre commun pour l’assistance du Tchad du G20 de telle sorte que ce programme ne soit pas bloqué, parce qu’un pays frère n’a pas aligné les conditions de prêt douces que demande la communauté internationale », a souligné le ministre Roger Rigobert Andely.

Selon les deux parties, la signature de la convention financière s’inscrit dans le cadre du raffermissement des liens de coopération économique entre le Congo et le Tchad. En effet, l’acte posé est un bel exemple de la coopération Sud-Sud.

Projet de fer Congo-Camerounais : vers une nouvelle phase de l’exploration

Les ministres chargés des mines des deux pays sont en visite à Mbalam et à Nabeba, villes frontalières entre les deux Etats, dans le cadre du projet  d’exploitation et transport du fer.

 

Ça faisait déjà longtemps que la concrétisation de ce projet se faisait attendre. Surtout que la convention minière et le permis d’exploitation ont été signés en 2012. Et l’espoir est venu de Yaoundé vendredi dernier, 25 février 2022.

Elle s’est matérialisée par la signature d’un contrat de partenariat avec la société Bestway Finance Limited. Le contrat fait état de la construction, le financement, la maintenance et l’exploitation de la ligne de chemin de fer.

Il est mentionné également  la construction d’un terminal minéralier multimodal au port de Kribi. Ce qui permettra de transporter environ 100 millions de tonnes par an.
De quoi réconforte le ministre des Mines qui expliquait encore les critères recherchés dans la sélection du constructeur « Il est question de pousser la sélection vers des partenaires technico-financiers pour l’exploitation des mines, la construction du chemin de fer, la construction du terminal minéralier et les acheteurs de minerais de fer issus du site minier de Mbalam et celui de Nabeba ».

Pour davantage concrétiser ce projet, le ministre Gabriel Dodo Ndocké et son homologue congolais Pierre Oba sont dans la ville de Ntam (région de l’Est-Cameroun) aujourd’hui. Il s’agit d’une séance de travail qui s’articule autour de l’exploitation du gisement de fer transfrontalier Mbalam (Cameroun)-Nabeba (Congo).

Un gisement minier que recèle le Craton du Kasai au Congo et qui inclut les dépôts de Nkout et Mbalam au Cameroun.

C’est dans ce sillage, que les deux ministres durant leur voyage ont à l’ordre du jour de s’appesantir aussi sur la construction de la voie ferrée reliant Mbalam au port en eau profonde de Kribi. Ce chemin de fer reliant les deux pays va de Nabeba jusqu’à Kribi pour une couverture estimée à 510KM.

Des projets dont on estime la création d’environ 12.000 emplois directs. Et par ce projet, la zone Cemac a de quoi devenir la prochaine grande région de production de fer au monde. C’est en tout cas l’avis de Serge Yanic Nana, expert financier, spécialiste des financements des infrastructures, du secteur de la mine, de l’énergie et des transports.

« La zone CEMAC à une opportunité unique de devenir la prochaine grande région de production de fer au monde. Je considère que c’est un enjeu stratégique pour l’avenir de notre zone car elle regorge de ressources immenses. Nous pouvons dans 15 ans exporter 100 millions de tonnes de fer de la zone CEMAC. Et c’est dans cet esprit régional et stratégique que les termes des différents accords et conventions ont été négociés,» renseigne-t-il.

Congo : la Chine donne 500 000 dollars pour assister les victimes des inondations

Ce geste s’inscrit dans le cadre de la réponse à l’appel d’aide lancé en décembre dernier par le gouvernement congolais à la communauté internationale.

 

La Chine a disposé jeudi 24 février 2022, une assistance d’un coût financier de 500.000 dollars pour assister les populations victimes des inondations dans la partie septentrionale de la République du Congo.

« Cette assistance financière est une manière de soutenir le gouvernement congolais dans les opérations de secours à la population sinistrée », a indiqué l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, lors de la remise du don à la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Selon le diplomate chinois, ce geste est une réponse à l’appel d’aide lancé en décembre dernier par le gouvernement congolais à la communauté internationale pour aider les milliers de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.

Outre les 500.000 dollars, Ma Fulin a annoncé que son pays devra débloquer une autre enveloppe de trois millions de dollars pour une assistance alimentaire de la population vulnérable. Cette enveloppe, a-t-il précisé, sera gérée par le Programme alimentaire mondial (PAM) dans le cadre de l’exécution des opérations d’assistance.

Hydrocarbures : le Congo veut rejoindre Forum international de l’énergie

Le sujet de cette adhésion a été au menu de la récente visite à Riyad, en Arabie saoudite, du ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

 

En marge du 12e symposium sur les perspectives énergétiques organisé à Riyad, le ministre des Hydrocarbures, qui assure la présidence de la conférence ministérielle de l’Opep,  a présenté aux partenaires le dossier d’adhésion de son pays à l’IEF. Pour cela, Bruno Jean Richard Itoua a échangé avec le prince saoudien, Abdulaziz Bin Salman al-saud, et les responsables du Forum.

Quatre ans après avoir adhéré à l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), le Congo veut radhérer le Forum international de l’énergie (IEF). L’IEF est une organisation intergouvernementale regroupant 70 États. dont le but est de favoriser une meilleure compréhension mutuelle et une meilleure prise de conscience des intérêts énergétiques communs parmi ses membres. Il constitue le facilitateur neutre d’un dialogue mondial sur l’énergie, ouvert, informé et continu. Ses pays membres coopèrent dans le cadre neutre du Forum afin d’assurer la sécurité énergétique.

Cette organisation est unique car ses participants n’incluent pas seulement les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Opep, mais aussi des principaux acteurs comme le Brésil, la Chine, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, le Mexique. Les pays membres de l’IEF représentent plus de 90% du pétrole et du gaz dans le monde, c’est pourquoi les réunions ministérielles biennales du Forum sont les plus grands rassemblements de ministres de l’Énergie au monde.

Il faut préciser qu’à Riyad le ministre Bruno Jean Richard Itoua a pris part  à une table ronde ministérielle consacrée à la transition énergétique au cours de laquelle il a défendu la position de son pays en faveur du mix énergétique.

Les participants au 12e symposium sur les perspectives énergétiques ont planché sur les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie, la sécurité énergétique et la stabilité des marchés et enfin sur la problématique de la transition énergétique, ainsi que l’état des lieux de l’évolution de la technologie en matière de protection de l’électricité verte.

Congo-Pool : vers la mise en œuvre du programme DDR

Le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des ex-combattants ninjas sera effectif cette année 2022.

 

Un collectif des conseillers du chef de l’Etat a annoncé, le 22 février à Brazzaville, l’implémentation du programme DDR. L’information a été donnée à l’issue d’un échange avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Le gouvernement et les Nations unies avaient signé, le 31 août 2018 à Brazzaville, soit un an après la signature de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre les pouvoirs publics et la partie rebelle, un document-projet préparant le lancement d’un nouveau DDR dans le département du Pool. Le coût de l’opération est évalué à 8,3 milliards FCFA, et le gouvernement devrait apporter la somme de deux milliards FCFA.

Depuis lors, l’Etat étant en crise n’a pu trouver sa contribution. Pour débloquer la situation, le bureau de l’Assemblée nationale et le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants ont entrepris depuis un moment une série de consultations avec quelques responsables. D’abord avec les membres du gouvernement, des parlementaires, ensuite avec les conseillers du chef de l’Etat, afin qu’une solution idoine soit trouvée.

Il ressort de ces rencontres que le principe est acquis car le gouvernement ne ménagera aucun effort pour trouver sa quote part de financement afin que le programme DDR, pour lequel des milliers d’ex-combattants ninjas attendent de pied ferme, connaisse un début d’exécution d’ici à la fin de l’année.

Congo : l’OCDH recommande l’inscription des crimes de torture dans le code pénal

Cette recommandation a été formulée par l’OCDH au terme de la publication d’une note de position sur la récurrence et la recrudescence des violences policières.

 

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a recommandé ce lundi au gouvernement congolais d’adopter un nouveau Code pénal devant inclure le crime de torture ; question de mieux réprimer ce fléau. Cette ONG a enregistré au moins 80 cas de torture, ces quinze derniers mois, tous imputés aux agents de la force de l’ordre.

Cette recommandation a été formulée par l’OCDH au terme de la publication d’une note de position sur la récurrence et la recrudescence des violences policières. Franck Chardin Aubin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH, tient à ce que ce vide juridique soit corrigé.

« Le code pénal existe, mais il n’a jamais pris en compte la notion de torture. Ce que nous demandons au gouvernement c’est de réviser le code en insérant, cette fois-ci, cette notion qui devrait être définie et réprimée », a-t-il fait remarquer.

« Nous pensons que le fait que la torture ne soit pas définie dans le code pénal, cela occasionne le libertinage des policiers qui se permettent de commettre des actes barbares sur les populations », a estimé M. Tchibinda.

Le 9 février dernier la justice congolais a condamné à dix ans de travaux forcés quatre policiers jugés pour « coups et blessures volontaires ayant occasion la mort d’un homme et l’infirmité de sept autres ». Pour l’OCDH, les peines prononcées n’ont pas été sévères au vu de la gravité des actes commis.

Congo-inondations : les Etats-Unis vont soutenir 5000 femmes sinistrées

C’est ce qui ressort de l’échange entre le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

 

Quelques 5000 femmes sinistrées qui vont recevoir très prochainement une enveloppe des Etats-Unis et d’autres opérations d’assistance. Cette enveloppe a été donnée par le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm. C’était au cours d’un échange avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Cette enveloppe servira à l’acquisition des kits d’hygiène et à d’autres opérations d’assistance aux victimes des inondations. L’objectif est d’anticiper sur les prochaines inondations et d’éviter les retards dans le déploiement de l’assistance humanitaire. Le gouvernement congolais et les Etats-Unis ont convenu, avec l’appui d’autres partenaires, de mettre en place un plan opérationnel. Ce plan en deux volets permettra d’assurer la veille sur les inondations et de pré-positionner l’assistance humanitaire dans les zones à risque d’inondation.

Rappelons qu’il y a quelques jours, dans le cadre de l’assistance humanitaire, les Etats-Unis ont apporté une enveloppe de 229 000 000 FCFA (400 000 dollars), en faveur des sinistrés des inondations au nord de la République du Congo. Cette enveloppe permettra de fournir l’assistance humanitaire à environ 11 000 personnes. Sa gestion est assurée par le Programme alimentaire mondial et Caritas, opérateurs choisis pour assurer l’assistance à la population sinistrée.

Congo-concertation politique : certains partis de l’opposition rejettent l’invitation

Une concertation politique est prévue du 3 au 6 mars prochain à Owando dans le nord du pays, en prélude aux prochaines élections législatives et locales.

 

En République du Congo, les élections législatives et locales sont prévues en juillet 2022. En vue de les organiser dans un climat apaisé selon les autorités, quelques formations politiques d’opposition ont été invitées par le ministère de l’Administration du territoire à participer à une concertation du 3 au 6 mars prochain à Owando dans le nord du pays. Une invitation rejetée par les intéressés.

C’est l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) qui est montée au créneau ce week-end. Pour son leader Mathias Dzon, ancien ministre des Finances, cette concertation a pour objectif de « camoufler l’idée d’une succession dynastique au pouvoir qui passe par le renforcement de la majorité au parlement ».

Il décline l’invitation, affirmant que les jeux sont faits d’avance. « A Owando, nous irons faire quoi ? Les listes électorales ont déjà entièrement été bouclées par le ministre de l’administration du territoire avec la direction générale des affaires électorales ; puis la contribution des partis de la majorité. Le découpage électoral est bouclé, il n’y a plus rien à faire. Même les candidats qui seront élus (à telle ou telle autre circonscription) ont déjà été choisis. Vous nous demandez d’aller à Owando pour quoi faire. Des grands politiques et intellectuels comme nous. Donc, nous allons nous asseoir pour dire que nous avons déjà approuvé. Vous croyez que c’est sérieux ».

Le Congrès africain pour le progrès (CAP) de Jean Itadi, un autre ancien ministre, ne fera pas non plus le déplacement d’Owando, exigeant plutôt un dialogue inclusif en lieu et place d’une simple concertation. Les raisons des non partants sont non fondées et quelque peu fantaisistes parce que le dialogue est permanent dans le pays, a réagi une source proche du pouvoir.

Congo : vers un nouveau plan de coopération avec l’Unesco

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et une délégation de l’Unesco.

 

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a échangé avec la délégation de l’Unesco. La séance de travail entre les deux parties s’inscrit dans le cadre de la visite du conseiller régional, chef secteur des sciences exactes et naturelles du bureau de l’Unesco pour l’Afrique Centrale, Bandiougou Diawara au Congo.

Il s’est agi pour le Congo et l’Unesco Elle d’échanger sur les différents aspects de la coopération entre les deux parties, notamment sur la mise en œuvre du programme de coopération pour la période 2022-2023.

« Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec la ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. La ministre nous a fait des propositions très concrètes et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en phase de la mise en œuvre du programme de l’Unesco sur l’homme et la biosphère », a déclaré Bandiougou Diawara au sortir de la séance de travail.

Le représentant de l’Unesco a précisé que le Congo est l’un des cinq pays de la région Afrique centrale qui dispose de réserve de biosphère, ce qui est assez significatif. Précisons qu’une visite conjointe de terrain à Dimonéka, Odzala et Pointe-Noire est prévue très prochainement.

 

Congo : ouverture de l’atelier d’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique

La rencontre qui se tient du 16 au 17 février 2022, a pour objectif de recueillir les analyses et les propositions des participants.

 

L’atelier est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Banque mondiale. L’objectif est de recueillir les analyses et les propositions des participants en vue d’actualiser l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat. C’est le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso qui a procédé au lancement des travaux.

Il s’agit également de revisiter ce projet afin de l’accorder à la vision de l’Etat et aux orientations du président de la République ainsi qu’au programme d’action du gouvernement qui découle lui-même du Plan national de développement 2022-2026 et des engagements internationaux pris par le Congo.

Les partenaires du Congo, notamment le Pnud et la Banque mondiale, ont promis de l’accompagner dans ce projet.

Congo : la BADEA va soutenir le PND

Le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Dr Sidi Ould Tah, l’a annoncé mardi 15 février à Brazzaville.

 

« Au cours des cinq prochaines années, nous allons mobiliser des partenaires financiers arabes pour contribuer au développement du Congo », a-t-il déclaré au terme d’un entretien avec le président congolais Denis Sassou Nguesso. Selon lui, la stratégie décennale de la BADEA va porter sur quatre principaux axes à savoir les infrastructures, l’agriculture, l’entrepreneuriat juvénile et féminin, le commerce et le partenariat public-privé.

Sidi Ould Tah a également affirmé que son institution mettrait sur pied des lignes budgétaires dans les banques congolaises afin de contribuer au financement des projets de partenariat public-privé, en particulier ceux qui s’inscrivent dans le secteur productif.

L’annonce de l’appui financier de la BADEA est une bonne nouvelle pour le gouvernement congolais étant donné que le PND 2022-2026, chiffré à près de 900 milliards de francs CFA, présente un fossé de plus de 600 milliards de francs CFA à combler avec le soutien des partenaires.

Adopté en janvier dernier par le Parlement congolais, le PND fait la part belle aux activités destinées à la diversification de l’économie congolaise qui dépend actuellement de la production pétrolière. Il porte essentiellement sur le développement de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme et des zones économiques spéciales.

Coronavirus : le Congo reçoit 151 000 doses supplémentaires de Johnson and Johnson

C’est un don de l’Espagne qui a été remis mardi 15 février 2022, par l’ambassadeur de ce pays au Congo, Carlos Robles Fraga.

 

La République du Congo reçoit 151 000 doses supplémentaires du vaccin Johnson and Johnson. Ce don a été remis le 15 février au gouvernement congolais par l’ambassadeur du royaume d’Espagne au Congo, Carlos Robles Fraga

Ces doses de plus vont permettre d’augmenter la capacité de produits pour vacciner la population congolaise. Un don qui s’inscrit dans le cadre de l’effort de solidarité vers d’autres pays. C’est du moins ce qu’a précisé l’ambassadeur d’Espagne

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui a réceptionné l’échantillon symbolique de ce don, a rappelé que la vaccination est le pilier du plan de riposte à la Covid-19. Selon lui, le taux de couverture vaccinale de la population devrait atteindre 60% d’après les conseils de l’OMS.

« Le ministère s’est engagé dans plusieurs initiatives multilatérales et bilatérales visant à garantir les disponibilités de vaccins pour la campagne de vaccination contre la covid » a déclaré Gilbert Mokoki.

Congo : une task force pour trouver des stratégies de lutte contre le paludisme

La réunion de la mise en place et de la clarification des actions de la task force s’est tenue le 8 février à Brazzaville, avec pour, entre autres, l’objectif d’approuver les stratégies communes de lutte contre le paludisme.

 

La lutte contre le paludisme ne concerne pas uniquement le ministère en charge de la Santé, encore moins le Programme national de lutte contre le paludisme. Les actions visant à éradiquer cette pandémie dans le pays sont transversales. D’où, la nécessité de mettre en place une task force pour une action commune de l’ensemble des parties prenantes, notamment les ministères de la Recherche scientifique ; de l’Economie forestière, du Plan, de l’Administration du territoire, de l’Environnement, de l’Agriculture… « Les rôles des uns et des autres doivent être définis pour réduire l’incidence du paludisme », a déclaré Jean Louis Nkoua, conseiller à la santé du Premier ministre ouvrant les travaux de la réunion de la mise en place de ladite Task-Force.

Le coordonnateur de l’unité des programmes et projets de santé au sein du ministère, le Dr Lambert Kitembo, a abondé dans le même sens soulignant qu’il est question de former une coalition nationale pour s’attaquer au paludisme qui est un véritable problème de santé avec un effet négatif sur la mortalité.

Les parties prenantes à la réunion de la task force devraient donc s’accorder, au cours de cette réunion de mise en place, sur la constitution et la définition du mandat de cette task force en validant sa feuille de route. « Il faut agir de sorte que le paludisme ne constitue plus un frein au développement socio-économique du pays », a fait savoir le directeur du Programme national de lutte contre la pandémie, le Dr Jean Mermoz Youndouka.

En rappel, la réunion de mise en place de la task force de lutte contre le paludisme a été organisée conjointement par le gouvernement et Catholic relief services avec l’appui du Fonds mondial.

Congo-port autonome de Brazzaville : relance d’activité à la gare à passagers

La coupure du ruban de la reprise des activités a eu lieu lundi 7 février à Brazzaville par le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya.

 

Le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a coupé le 7 février à Brazzaville le ruban symbolique marquant la relance des activités de la gare à passagers, au Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS).

La gare à passagers du port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) reprend du service. Le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya a procédé lundi 07 février à la coupure du ruban. Arrêtées depuis 2014 à cause de la vétusté des infrastructures et équipements, les activités de la gare à passagers étaient transférées au port public dédié au trafic des marchandises.

Suite à la réhabilitation du débarcadère sur fonds propres du PABPS à hauteur de 151 millions FCFA, les passagers en provenance de la partie septentrionale du Congo, de la République centrafricaine, du nord de la République démocratique du Congo et du Cameroun peuvent à nouveau utiliser cette passerelle en toute sécurité.

« C’était devenu un calvaire pour les usagers de débarquer au port public, fait pour les marchandises conventionnelles, à savoir les grumes, les conteneurs, etc. La sécurité et la sûreté des usagers n’étaient plus préservées. Lorsqu’on répond à une attente de la population, on est content », a indiqué le directeur de cabinet du ministre des Transports, Dieudonné Tchikaya.

Outre la gare à passagers, le PABPS entend poursuivre cette année avec les travaux relatifs à la réhabilitation et le bétonnage du DUC Bables, la réfection totale de la toiture du bâtiment principal de la gare à passagers, la construction des rambardes, le dragage des pieds de quai du beach, du port public et du port d’Impfondo, etc.

Congo : préparatifs de la concertation politique

À partir de ce lundi 7 février, le ministre congolais de l’Intérieur reçoit les formations politiques pour préparer cette concertation.

 

L’initiative proposée par le gouvernement de Brazzaville est dénoncée par une partie de l’opposition qui veut un dialogue inclusif.

Le gouvernement congolais avait annoncé, lors de son conseil des ministres de la semaine dernière, la tenue d’une concertation politique dans quatre semaines en vue de l’organisation d’élections législatives et locales apaisées en juillet 2022.

Cette concertation doit se tenir début mars à Owando dans le département de la Cuvette. La démarche est saluée par Romi Oyo, député du Parti au pouvoir (PCT, au pouvoir) : « Owando va rassembler toutes les tendances politiques. Et, il n’y a pas meilleure opportunité que la préparation de ces échéances électorales que nous souhaitons équitables et apaisées. Au-delà d’Owando, il y a la vie politique quotidienne qu’il faut continuer à entretenir par l’écoute. »

« Politique d’exclusion et d’intolérance »

L’opposant Clément Miérassa n’est pour l’heure pas convié. Il n’attend pas grand-chose de ces rencontres : « Nous ne le regrettons pas parce que nous savons qu’il y a au Congo une politique d’exclusion et d’intolérance. Mais nous continuons notre combat parce que cela ne va pas nous désarmer. »

De son côté, Jean Itadi, également membre de l’opposition, dont le parti est invité, attend une réelle prise en compte des problèmes qui minent le pays : « Asseyons-nous pour proposer un avenir meilleur au Congo. Sinon, qu’est-ce qui reste si ce n’est pas une réflexion collective qui débouche sur des propositions communes pour un avenir commun du pays ? Le chaos est général. Nous ne voulons pas seulement de la concertation, mais un vrai dialogue inclusif. »

Depuis 2009, le Congo organise des concertations à la veille des élections et les résultats sont souvent contestés par l’opposition.

Congo-cancer : près 1600 morts enregistrés par an

C’est une révélation faite par la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda.

 

Comme chaque 04 février le Congo de concert avec la communauté internationale, célèbre la journée mondiale contre le cancer. En prélude à cette commémoration, la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda a déploré que près de 1600 personnes, sur un total de 2780, meurent tous les ans de cette maladie.

Célébrée cette année sur le thème « Voir l’accès aux soins des malades », la Journée mondiale contre le cancer constitue une occasion de sensibilisation pour éliminer cette maladie qui ne cesse de causer des ravages.

En août 2019, le PNLCC a été mis sur pied sur instruction du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Mais ce n’est qu’en mars 2021 qu’une équipe professionnelle y a été affectée. Cette institution a pour mission la mise en place d’une politique stratégique de prise en charge des personnes atteintes du cancer.

Congo : les 1ères rencontres nationales de l’immobilier se préparent

En prélude à ces rencontres, une conférence de presse a été organisée le 02 février par le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma.

 

La République du Congo tiendra ses premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme. Le thème de cette édition est « Un habitat décent, accessible à tous, dans un cadre de vie sain. ». Cet évènement est organisé par le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat du 4 au 5 février à Kintélé.

Prélude à ces rencontres dont la problématique de l’immobilier et de l’urbanisme maîtrisé sera au centre des préoccupations des acteurs et parties prenantes, le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma, a animé une conférence de presse le 2 février à Brazzaville.

L’objectif de l’échange avec la presse a été d’expliquer les enjeux de cette première rencontre nationale. Ce rendez-vous constitue un moment d’échanges, notamment avec des professionnels de l’immobilier, des urbanistes, architectes, environnementalistes, élus locaux, universitaires en vue d’une démarche concertée favorable à la promotion de l’immobilier en République du Congo.

Rappelons qu’en avril 2020, les inondations avaient détruit des maisons et des unités de production. Les évaluations réalisées à Brazzaville et Pointe-Noire ont montré que plus de 213000 personnes ont été touchées par ces inondations.

Congo : Pierre Ngolo demande aux sénateurs plus de vigueur dans leur mission

C’était mardi 01 février 2022 à Brazzaville, à l’ouverture de la quatorzième session ordinaire administrative du sénat.

 

La quatorzième session ordinaire administrative du Sénat s’est ouverte  le 1er février à Brazzaville. A l’ouverture, le président de cette institution, Pierre Ngolo, a demandé aux sénateurs de raffermir et d’affiner le contrôle dans l’accomplissement de leur mission.

« Mettons davantage de doigté et de vigueur dans l’accomplissement de notre mission constitutionnelle de modérateur et de conseil de la nation », a déclaré Pierre Ngolo.

Pour lui, le temps des réformes est souvent un moment exigeant et diversement apprécié en ce qu’elles bousculent les habitudes et les intérêts. Il les convie à bien exploiter l’espoir né des fructueuses offensives diplomatiques du gouvernement pour des délibérations responsables, avant de saluer l’accord avec le Fonds monétaire international, lequel vise à maintenir la stabilité macroéconomique.

Le président de la chambre haute n’a pas manqué d’aborder la situation qui prévaut à la frontière Russie –Ukraine qui peut, selon lui,  placer l’humanité devant des risques de reconstitution des deux blocs prêts à imposer aux citoyens de la planète le spectre de la violence. « Le Sénat souhaite que le règlement de tout litige se fasse en privilégiant la paix », a-t-il indiqué.

Quant à la situation prévalant en Afrique, la non-intériorisation par les élites des règles du pluralisme politique et le recours à l’interruption de l’ordre constitutionnel apparaissent comme la meilleure réponse aux insuffisances de gestion constatées.

Rappelons que cette session va durer soixante-dix jours. Il sera question d’examiner à son ordre du jour sept affaires. Au nombre de celles-ci, le projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence africaine de médicament, celui portant code pénitentiaire en République du Congo et autres.

Congo : le Sylaac réclame un quota de recrutement au ministère de la communication

Réuni à Brazzaville le 01 février 2022, le Syndicat libre des agents de la communication du Congo (Sylaac), s’est exprimé.

 

Un statut particulier, ce que demande le Syndicat libre des agents de la communication du Congo (Sylaac). Les membres dudit syndicat se sont réunis à Brazzaville le 1er février en session inaugurale. C’était une occasion pour eux de demander au gouvernement de prendre en compte, dans l’actuel projet du statut général de la Fonction publique, de tous les avantages inscrits dans le projet du statut particulier.

La doléance a été formulée dans le communiqué final sanctionnant les travaux de la session inaugurale couplée à la célébration du 8e anniversaire du Sylaac, lu par le chargé de la communication, Blaz Ernest Kaya.

En effet, les agents de la communication réclament l’attribution d’un quota de recrutement au ministère de la Communication et des Médias afin de combler les vides laissés par les départs massifs à la retraite des agents, le non renvoi en arrière des dossiers déjà en circulation pour cause d’un éventuel remaniement de gouvernement.
Selon eux, l’attribution du quota au ministère de la Communication permettra de résoudre la question des bénévoles utilisés depuis des années dans les différents organes de presse.

Parmi les revendications figurent l’implication des partenaires sociaux dans la gestion du quota de recrutement des bénévoles, l’organisation et l’aboutissement tous les deux ans des commissions d’avancement paritaire, la révision à la hausse du financement de la redevance audiovisuelle versée par la société Energie électrique du Congo au ministère de la Communication.

Les agents ont également émis le souhait au gouvernement d’implanter un cabinet médical au Centre national de radio-télédiffusion, d’affecter des agents à la Nouvelle République, à l’Agence congolaise d’information et à la télédiffusion à Pointe-Noire ainsi que d’élaborer le statut juridique de la presse en ligne. Par ailleurs, les agents de la communication ont décrié le non-respect du traitement des agents en mission hors de Brazzaville et bien d’autres.

La cérémonie a été marquée par la mise en place des commissions en complément du bureau ainsi que d’un échange entre le bureau du Sylaac et les agents de la communication. L’échange a porté sur l’amélioration des conditions de travail de ces agents.

Pour sa part, le secrétaire général du Sylaac, Lucien Oko, a prodigué conseil aux nouveaux élus sur la disponibilité, le courage et le sacrifice dans la défense des intérêts des agents en cas de besoin. Il a, en outre, invité dans son allocution de clôture les agents de la communication à développer l’esprit de solidarité au sein de la corporation.

Congo : grève illimitée des enseignants volontaires

Ils ont formulé plusieurs réclamations notamment le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique.

 

La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) est entrée en grève à partir du 31 janvier. Ils se plaignent du non-respect du cahier des charges par le gouvernement.

« Vu le non-paiement de cinq mois de bourse y compris l’arriéré de décembre 2020, vu le non-respect du préavis de grève des enseignants volontaires de l’hinterland… Nous, coordination des onze bureaux départementaux et sa base, constatons avec amertume le non-respect du cahier des charges, en rejetant avec la dernière énergie le mois de bourse viré, demandons à tous les enseignants volontaires d’observer une grève illimitée à partir du lundi 31 janvier », souligne la déclaration de la CDEPE, rendue publique à Brazzaville.

Les réclamations de la CDEPE sont multiples. Celle-ci fustige, en outre, le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique ; l’enrôlement des nouveaux finalistes au moment où la plus grande partie de ceux qui sont sur le terrain n’est pas encore intégrée…

Le gouvernement et la CDEPE ont signé un protocole d’accord en septembre 2018. A cet effet, 4 660 enseignants volontaires ont été affectés dans les différentes localités du pays. Selon la Coordination, le cahier des charges né de cet accord n’est pas respecté comme prévu. Ce qui, de temps en temps, explique les grèves déclenchées pour se faire entendre. Une situation qui peut avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire en termes de finition de programmes.

Congo : Alexandre Mabiala est le nouveau président de l’Association des départements

 Il succède à feu Richard Eyeni, président du Conseil départemental de la Cuvette -Ouest, décédé l’année dernière.

 

Le président du Conseil municipal et départemental du Kouilou a été élu par ses pairs, le 28 janvier à Brazzaville, au cours d’une assemblée générale extraordinaire.

L’Association des départements du Congo (ADC) est une organisation professionnelle regroupant les douze conseils départementaux du pays. Depuis le décès inopiné de son président, Richard Eyeni, elle était dirigée par un intérimaire. L’assemblée générale tenue vendredi a permis aux participants de remembrer le bureau exécutif national de leur organisation qui compte cinq membres. Il est désormais dirigé par le président du Conseil départemental du Kouilou, Alexandre Mabiala, secondé par Jean Fabien Bakoté, président du Conseil départemental de la Likouala élu au poste de 1er vice-président, chargé de l’organisation de l’association.

Le poste de 2e vice-président, porte-parole de l’organisation, a été confié à Emmanuel Akoulakoum, président du Conseil départemental de la Sangha, et celui de secrétaire général à Jean-Marie Bopoumbou, président du Conseil départemental de la Cuvette. Sylvie Kaki Okabondo, présidente du Conseil départemental de la Lékoumou, a été quant à elle élue trésorière.

S’exprimant après son élection, le nouveau président de l’ADC inscrit son mandat sous le signe de la gouvernance, du développement local et d’une coopération décentralisée au sein des Conseils départementaux. A cet effet, il a invité ses homologues présidents des Conseils à résorber les disparités et les déséquilibres constatés entre les collectivités locales dans leur fonctionnement et leur gestion quotidienne.

« Nous devons assurer le partage équitable des ressources devant garantir le développement des communes et des départements ; encourager le travail concerté entre services déconcentrés et décentralisés afin de mettre fin aux doublons et flottements constatés sur le terrain lors de la mise en œuvre de certains projets locaux », a pensé Alexandre Mabiala.

Pour développer les départements, il a appelé ses pairs à faire de leurs localités respectives des chantiers qui mobilisent la jeunesse, la femme ainsi que toutes les couches sociales dans l’œuvre de reconstruction locale.

« En même temps, nous sommes tenus d’élaborer des modèles de projets socioéconomiques à développer avec nos partenaires, par la mise efficiente du contenu local. Nous devons aussi mobiliser des ressources propres pour chaque collectivité locale en vue d’assurer le fonctionnement et le développement des collectivités locales », a-t-il renchéri.

Toutefois, Alexandre Mabiala a émis le voeu que le gouvernement débloque les fonds nécessaires cette année afin que les Conseils départementaux, dont la plupart sont aux arrêts depuis plusieurs années, accumulant pour certains plus de cinquante mois d’arriérés de salaires, puissent être réellement fonctionnels.

Congo : Amy Holman attendue à Brazzaville

La sous-secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis pour les Affaires de l’Afrique centrale sera  reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Amy Holman est attendue à Brazzaville où elle sera reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Les deux personnalités échangeront sur des questions liées à la politique américaine en Afrique centrale, au partenariat entre les deux Etats dans la lutte contre le changement climatique et les questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

La sous-secrétaire d’Etat adjointe donnera l’appréciation des Etats-Unis sur leadership du président congolais dans la préservation de la faune et de la flore en Afrique centrale et la protection des forêts du bassin du Congo.

Congo-examens : 3600 candidats inscrits en ligne

Cette information a été donnée par le directeur des Système d’information au ministère de l’Enseignement préscolaire Arsène Bouckita le 27 janvier à Brazzaville.

 

A quatre jours de la clôture de la campagne d’inscription manuscrite des candidats aux différents examens d’état au titre de l’année scolaire 2021-2022, 3600 candidats ont été enregistrés. C’est 16% pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et 15% pour le Baccalauréat.

Selon Arsène Bouckita certains établissements ont fait face à quelques difficultés liés à la fracture numérique qui contraint ces écoles à s’orienter vers les directions départementales pour la saisie et la mise en ligne des dossiers sur la plateforme, à cela s’ajoute le manque des infrastructures dans les zones enclavées

La campagne d’inscription des dossiers au titre de l’année scolaire 2021-2022 a été lancée depuis le 1er décembre 2021 et la clôture pour les dossiers manuscrits le 31 janvier et  les inscriptions des candidats en ligne le 28 février 2022.

Congo : comment améliorer les conditions d’accès à l’eau des populations

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Honoré Sayi, et la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance  (Unicef), Chantal Umutoni, le 27 janvier à Brazzaville.

 

La rencontre entre les deux personnalités était focalisée sur politique de l’eau et de l’assainissement 2022-2030 au Congo.

« Au cours de cette année, nous allons nous focaliser dans certains départements qui ont un accès assez faible à l’assainissement, notamment dans des départements ruraux. Nous allons identifier, avec le ministère, là où il y a des besoins les plus urgents pour pouvoir aider ces communautés à améliorer leurs conditions d’accès à l’eau et à l’assainissement », a annoncé la représentante de l’Unicef en République du Congo, à l’issue de la séance de travail.

Les deux parties ont passé en revue les projets et activités prévus pour cette année. « L’Unicef accompagne le ministère d’une manière globale et nous ne travaillons pas en termes de projets spécifiquement mais plutôt en termes de programmes. Nous appuyons le ministère du point de vue technique et financier dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, mais particulièrement au niveau de l’assainissement en milieu rural », a souligné Dr Chantal Umutoni.

Le groupe Ballet Africa promeut les rythmes ethniques du Congo

Créé en 2008 à Banjul, en République de Gambie, sous la direction de Fred Rolleston Bibanzila Mouanga et Stevan Kiminou.

 

Le groupe Ballet Africa allie les traditions de quatre pays, à savoir Gambie, Guinée, Sénégal et Mali, en faisant côtoyer tambours, djembé, dumdums, balafons et maracas.

Groupe de danses traditionnelles africaines, chants, percussions et théâtre, le Ballet Africa est composé de huit artistes musiciens, percussionnistes et danseur(e)s, proposant un spectacle vivant mêlant percussions, instruments traditionnels, chants et danses, et puisant ses influences dans la tradition africaine, particulièrement congolaise.

Dans ce groupe, résonnent les rythmes des ethnies du Congo. Sa politique d’interculturalité en se penchant vers les autres cultures et traditions africaines, notamment sénégalaise, malienne et guinéenne, donne aux spectacles une personnalité rythmique résolument traditionnelle et particulière. En effet, arrivé au Royaume du Maroc, le groupe a eu un parcours artistique très varié et très migratoire, pendant lequel il a enregistré des départs, des échecs et même un manque de reconnaissance. Il a intégré d’autres ensembles de danses africaines. N’ayant pas les mêmes buts et objectifs artistiques, le groupe a repris sa vision fondée sur l’amour, la paix, le social et le respect.

Au demeurant, Ballet Africa a pour buts de promouvoir les échanges culturels ; transmettre un message positif fondé sur la tolérance et le respect mutuel ; sensibiliser la population sur le plan culturel, éducatif et social ; aider les organes publics et organisations non gouvernementales dans l’éducation des enfants de rues et les orphelins en mettant à leur portée l’opportunité de pratiquer l’art traditionnel ; informer et mobiliser, à travers la danse, la société face aux problèmes de l’heure ; contribuer au développement culturel en partageant et transmettant toute l’expérience artistique avec tous ; vulgariser et promouvoir les valeurs culturelles.

Son répertoire tient compte de la thématique des événements. Disposant d’un éventail riche de spectacles, le groupe Ballet Africa propose des thèmes ci-après : l’expression d’une mère incomprise « Mâ Ndona » de quarante minutes (un mélange de danses tradi-contemporaines, chants, percussions et théâtres) ; la femme « victime ou proie » de vingt minutes, dévoilant les tragédies que subissent les femmes victimes de dictature conjugales à travers de chants, danses, percussions et théâtres ; la migration « Immigré malgré moi » de quarante minutes, dévoilant les multiples causes, objectifs et conséquences de la migration des peuples subsahariens.

Accord : le FMI va faire un crédit d’environ 455 millions de dollars au Congo

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations.

 

A Brazzaville le 25 janvier 2022, Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a eu un entretien avec l’ambassadeur de France au Congo le 25 janvier. Il s’est agi de parler de la signature du 21 janvier Washington à, aux Etats-Unis, de l’accord de trente-six mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant d’environ 455 millions de dollars américains entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI).

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.

« Nous avons aidé, autant que possible, notre partenaire congolais à satisfaire aux exigences du Fonds monétaire international et nous en sommes ravis. Maintenant que l’accord est conclu, la France avait promis un appui budgétaire qui va venir. Une mission va arriver à Brazzaville dans quelques semaines pour finaliser cet appui budgétaire comme c’était convenu. Donc avec d’autres partenaires nous allons soutenir le Congo pour mettre en œuvre efficacement cet accord », a promis le diplomate français en poste à Brazzaville.

Selon lui, l’aboutissement de ce dossier est le résultat d’un travail conjoint mené depuis plusieurs mois. « C’est un processus d’efforts partagé que nous avons célébré ce matin pour nous en réjouir. Il faut également dire que ce n’est que le début du processus de réformes qui est une étape absolument impérative, obligée. Maintenant que la confiance est restaurée, le travail peut commencer sur les bonnes bases et nous avons rassuré le Premier ministre que nous resterons au côté du Congo pour l’aider à mettre en œuvre tout ce qui a été prévu à Washington », a conclu François Barateau.

Congo : 52 groupements vont bénéficier de plus de 2 milliards FCFA

L’objectif est d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles.

 

La Commission de validation des plans d’affaires du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) a validé, le 18 janvier à Brazzaville, cinquante-deux plans d’affaires sur soixante-seize sélectionnés par l’organisme indépendant, pour un coût global de 2 059 006 682 FCFA.

Les plans validés concernent seize plans d’affaires de mécanisation proposés par les groupes de producteurs ; dix-huit promus par les micros, petites et moyennes entreprises ; treize présentés par les femmes et enfin deux de conservation. Conformément au manuel de gestion des fonds à coût partagé du Pdac, la contrepartie des bénéficiaires s’élève à la somme de 261 721 246 FCFA.

La prise en compte des plans d’affaires des micros, petites et moyennes entreprises, la mécanisation et l’approche genre sont les critères sur lesquels les membres de la commission se sont fondés pour sélectionner les bénéficiaires.

« Il reste à l’unité de coordination du Pdac de signer les conventions de financements avec ces bénéficiaires, en procédant à un suivi-évaluation efficace de ces projets. Le projet se clôture en juillet prochain, il doit présenter des résultats satisfaisants », a indiqué le coordonnateur du Pdac, Isidore Ondoki.

Cofinancé par le Congo et la Banque mondiale à hauteur soixante milliards FCFA pour une durée de cinq ans (2017-2022), le Pdac a pour objectif d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles.

Congo-législatives 2022 à Loandjili 1 : Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat

Le Premier ministre a annoncé sa participation  à ces échéances électorales  pour porter clairement et fortement les idées de son parti.

 

Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat aux prochaines élections législatives. Le membre du bureau politique et député de  la première circonscription de Loandjili à Pointe-Noire, vient de faire cette annonce. Il faudra attendant la confirmation du comité d’investiture du Parti congolais du travail (PCT), le parti pour lequel il est membre.

Cette annonce est  intervenue  lors d’une rencontre qu’il a eue avec sa base au siège social du quatrième arrondissement de Pointe-Noire.

« Il était important pour nous, pendant cette période de dépôt des candidatures, de revenir à la base pour déposer le tablier  et dire que nous restons disponibles au service du parti. En déposant notre candidature, nous exprimons notre intention de continuer à servir le PCT au niveau des instances électives législatives et locales », a-t-il dit.

Les élections législatives auront lieu dans quelques mois et les candidats  ne sont pas encore tous connus.

Congo-CEEAC : les chefs d’Etat réunis à Brazzaville

Ils se pencheront sur la situation globale dans la sous-région CEEAC dans le cadre de la 20è session de son organisation. 

 

La capitale congolaise accueille ce mercredi 19 janvier 2022, un sommet sur la paix et la sécurité. Cet évènement va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Le programme de cette réunion prévoit les allocutions respectives de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique Centrale ; Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine; Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l’allocution d’ouverture du président sortant Dénis Sassou-N’gusesso.

Ces chefs d’Etat de la CEEAC se pencheront sur la situation globale dans la sous-région dans le cadre de la 20è session de l’organisation.

Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.