Brazzaville : reprise timide des activités après les fêtes de fin d’année

La reprise du travail a été timide, le 2 janvier à Brazzaville. Dans les administrations, plusieurs bureaux étaient vides.

Nous sommes à Brazzaville, ce 2 janvier 2019, lendemain du jour de fête de fin d’année. La journée n’a pas été déclarée férié mais bon nombre de Congolais ne se sont pas présenté dans leur lieu de travail. Certains ont bien voulu se reposer après une journée de fête.

Dans certains bureaux par contre, le travail a repris son cours normal. Du côté des mairies de Bacongo et de Moungali, il y a eu une forte présence des agents. Tous les services étaient ouverts. Ainsi que les services de Congo Télécom. A la Mairie de Poto-Poto, par contre, la majorité des bureaux étaient fermés. Pour cause de salaires impayés, les agents de cette administration ne venaient déjà pas travailler. Seul le cabinet du Maire reste ouvert.

« L’absence des agents municipaux sur leur lieu de travail est le fait de la grève qu’ils observent depuis le 17 décembre après leur assemblée Général. Ces deniers ont accumulé sept mois d’impayés. Leur souhait était de percevoir aux moins deux mois de salaire. Mais, jusqu’à ce jour, ils n’ont rien perçu », a expliqué le chef des service archives et documentation, Ngakengni Ockandzé.

De son côté, le Maire de Poto-Poto, Jacques Elion a souligné que la grève des agents communaux ne pouvait pas empêcher sa structure de travailler. « Dans certains bureaux vous avez remarqué qu’il y a au moins deux à trois agents qui assurent un service minimum pour servir les habitants et permettre aux élèves en classe d’examen de constituer leurs dossiers », a-t-il précisé.

Brazzaville accueille 16000 réfugiés venus de la RDC

Ces personnes ont quitté leurs domiciles en République Démocratique du Congo, à cause des conflits interethniques qui auraient fait plus de 200 morts.

Ce sont 16000 personnes de la RDC, qui se sont réfugiés en République du Congo. Les causes de ce déplacement sont les violences qui opposent les ethnies dans certaines régions du pays. Violences qui auraient causées la mort de plus de 200 morts. Une situation qui a créé la psychose au sein des familles.

Au nord de Brazzaville, plus précisément à Makotipoko 7000 personnes y ont trouvé refuge. Mais l’endroit est très difficilement accessible et il semble aussi oublié. Les réfugiés manquent de tout. Parmi eux, des centaines d’enfants. Ils sont rassemblés dans une cour d’école. Pas des écoliers, mais des réfugiés. Des vieilles couvertures jonchent le sol, beaucoup doivent dormir à la belle étoile.

Dans cette petite ville, la plupart des lieux publics sont aujourd’hui réquisitionnés pour l’accueil de ces réfugiés, même les bureaux en construction de la sous-préfecture. Il faut le dire ce bâtiment n’a pas encore de toit, seulement des briques.

Selon les chefs de villages, ces réfugiés ne rentreront pas chez eux d’aussitôt. Il y a eu moins de violences ces derniers jours, mais ils ne se sentent pas protégés par les autorités de la RDC. « Depuis que nous sommes agressés, il n’y a aucune occupation du gouvernement congolais. Même ne serait-ce que venir nous voir. Les cadavres peuvent durer pendant près de 12 à 13 jours avant d’être enterrés », explique un homme.

RFI perturbé à Brazzaville

Le signal de la fréquence de RFI est brouillé dans la capitale congolaise.

Comme leurs voisins de l’autre côté de la RDC, les congolais (Congo-Brazzaville), ont du mal à recevoir le signal de la Radio France Internationale. Ils sont nombreux ces auditeurs qui sont pénalisés par ce qui semble être un brouillage. Ils entendent un sifflement même jusque dans les quartiers nord de Brazzaville. Interrogée par RFI, une source gouvernementale de la République du Congo dément être à l’origine de ces interférences sur notre fréquence. Cette source dit toutefois avoir pu elle-même constater ces perturbations.

Une autre source officielle, spécialisée dans les questions techniques, proche des radiodiffuseurs du Congo-Brazzaville, estime que ce brouillage pourrait venir d’un des trois émetteurs de la RDC localisé à Binza, à Kinshasa. « Ils en ont trois. Un de 2 kg de puissance qui n’empiète pas sur la fréquence de RFI à Brazzaville et deux autres plus puissants de 5 et de 10 kg qui peuvent produire ce genre de sifflement », explique encore cette source officielle technique jointe à Brazzaville.

La même source ajoute : « On attend de savoir quelle sera la position de notre gouvernement, mais cela pourrait être considéré comme illégal par l’Union internationale des télécommunications, voire comme un geste inamical ou même une violation de notre souveraineté », estime encore cet officiel proche des radiodiffuseurs de Brazzaville.

Brazzaville: communiqué final sanctionnant le mini-sommet des Chefs d’Etat de la CIRGL et de la SADC

L’intégralité du communiqué final sanctionnant le mini-sommet des Chefs d’Etat de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) à Brazzaville.

1-A l’invitation de leurs Excellences Messieurs Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, président en exercice de la CIRGL et Hage G. GEINGOB, Président de la République de Namibie, Président en exercice de la SADC et, s’est tenu, à Brazzaville, le 26 décembre 2018, un mini-sommet entre :

– Son Excellence Monsieur Hage G. GEINGOB, Président de la République de Namibie, Président en exercice de la SADC ;

– Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo;

– Son Excellence Monsieur Edgar Chagwa LUNGU, Président de la République de Zambie ;

– Son Excellence Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, président de la République d’Angola ;

– Son Excellence Monsieur MOGWEETSI Eric KEABETSWE MASISI, Président de la République du Botswana.

Y ont pris part :

Son Excellence Monsieur Richard SEZIBERA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda ;

Son Excellences Monsieur Abel Mxolisi Shilubane, Ambassadeur de la République d’Afrique du sud en RDC ;

Général de Brigade Julius CHIHANDAE, Chargé d’Affaires de la République d’Ouganda en République du Congo avec résidence à Kinshasa ;

Son Excellences Monsieur AMBA ABDOU ABARRY, Ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine;

Madame l’Ambassadeur Berthe Eliane MOKODOPO, Secrétaire Exécutive Adjointe de la CIRGL;

2- Les Chefs d’Etat ont passé en revue la situation politique et sécuritaire dans les Régions des Grands Lacs et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). A ce sujet, ils ont réaffirmé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ces régions, conditions essentielles à leur développement.

3- S’agissant du processus électoral en République démocratique du Congo, les Chefs d’Etat ont exprimé leurs vives préoccupations face aux actes de violence qui ont émaillé la campagne électorale dans certaines localités du pays et qui sont de nature à compromettre la sérénité des élections.

4- Les Chefs d’Etat ont rappelé la nécessité de mettre en œuvre les différents engagements pris dans le cadre du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs.

5- Ils ont salué l’engagement du processus électoral et l’ouverture de l’espace public en République Démocratique du Congo. Aussi, ont-ils fermement condamné les violences perpétrées dans l’Est de la République Démocratique du Congo par des groupes armés contre les populations civiles et les Forces de la Mission d’Observation des Nations Unies.

6- Les Chefs d’Etat encouragent fortement le gouvernement de la RDC de continuer d’assurer la sécurité de tous les candidats engagés dans la campagne électorale.

7- Ils ont, par ailleurs, lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte un soutien conséquent aux autorités de la RDC dans la lutte contre l’épidémie Ebola. Ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes d’Ebola dans la région de Béni.

8- Les Chefs d’Etat ont déploré la destruction, à Kinshasa, le 13 décembre 2018, d’une partie du matériel électoral. Ils ont réaffirmé leur profond attachement à la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes.

9- Les Chefs d’Etat ont, à cet égard, pris note du report au 30 décembre 2018, des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, initialement prévues le 23 décembre 2018.

10- Les Chefs d’Etat ont appelé la classe politique et la société civile à l’apaisement et à la retenue, en vue de la tenue de scrutins dans la sérénité.

11- Les Chefs d’Etat ont réitéré leur engagement et leur disponibilité à accompagner la République Démocratique du Congo dans cette période sensible. Ils ont, en outre, décidé de dépêcher à Kinshasa, le 27 décembre 2018, une délégation composée des ministres en charge des affaires étrangères de la République du Congo, représentant la CIRGL, et de la République de Zambie, représentant la SADC, pour porter à Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, président de la RDC, les conclusions du Sommet de Brazzaville.

12- Les Chefs d’Etat ont salué le déploiement par l’Union africaine, la SADC, la CIRGL et le CEEAC des missions d’observation chargées du suivi du processus électoral.

13- Ils ont exprimé leur satisfaction pour le rôle que joue l’Union africaine dans la recherche des solutions aux situations dans la région des Grands Lacs et dans la région de la communauté de développement de l’Afrique Australe et ont engagé la présidence en exercice de l’Union Africaine et celle de la Commission à poursuivre ces efforts pour la paix, la sécurité et le développement des pays concernés.

14- Les Chefs d’Etat se sont félicités du climat empreint de fraternité et de parfaite compréhension dans lequel se sont déroulés les entretiens.

15- Le Président Denis Sassou-N’Guesso a remercié ses homologues de Namibie, d’Angola, de Zambie et du Botswana, pour avoir répondu à son invitation.

16- Leurs Excellences Messieurs Hage G. GEINGOB, président de la République de Namibie, président en exercice de la SADC ; Edgar Chagwa LUNGU, Président de la République de Zambie ; Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, président de la République d’Angola ; MOGWEETSI Eric KEABETSWE MASISI, président de la République du Botswana ont remercié Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo et le peuple congolais pour l’accueil et l’hospitalité dont ils ont été l’objet, ainsi que leurs délégations.

17-Les Chefs d’Etat ont convenu de poursuivre leurs consultations.

Fait à Brazzaville, le 26 décembre 2018

Brazzaville : la situation politique en RDC au centre d’un mini-sommet

Des chefs d’Etats d’Afrique centrale et Australe sont réunis depuis mercredi 26 décembre 2018, pour parler de la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région.

Cette rencontre a pour objectif principal, le processus électoral en République Démocratique du Congo. Les chefs d’État présent à cette réunion ont décidé de mettre un point d’honneur sur la situation en République démocratique du Congo. Mais il faut tout de même signaler que Kinshasa s’est fait remarquer par son l’absence.

« Les chefs d’État sont réunis pour passer en revue la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Mais ils vont débattre essentiellement du processus électoral en RDC », a déclaré le secrétaire général des affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Cyprien Sylvestre Mamina.

« La RDC n’est pas représentée pour l’heure, mais il n’est pas exclu qu’une délégation venant de ce pays vienne en retard au mini-sommet », a-t-il ajouté.

Le sommet a commencé à huis-clos ce mercredi et étaient présent les présidents de trois des neuf pays voisins de la RDC: Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), et Edgar Lungu (Zambie).

Les présidents de la Namibie, Hage Geingob, et du Botswana, Mokgweetsi Masisi, sont également présents à ce sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl).

En revanche, trois pays qui suivent de près la situation en RDC sont représentés : le Rwanda par son ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda et l’Afrique du Sud par des diplomates.

Le mini-sommet de Brazzaville intervient à quatre jours des élections générales reprogrammées le 30 décembre en RDC après un troisième report.

Congo : les fêtes de fin d’année éclairées à Brazzaville et à Pointe-Noire

Terminé les délestages intermittents que subissent les habitants de ces deux villes congolaises, depuis près de six semaines.

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire passeront les fêtes de fin d’année avec l’électricité. C’est une annonce faite par le directeur général de l’Energie électrique du Congo, Louis Kanoha Elenga. Depuis six semaines, les habitants de ces deux capitales subissent des délestages intermittents. Selon les informations données par Louis Kanoha Elenga, les travaux de maintenance de la centrale électrique de Côte Matève sont désormais achevés.

Ces travaux qui ont été exécuté par Eni-Congo, consistaient à rénover l’une des turbines de la centrale afin de lui permettre de fonctionner de manière optimale et de fournir ses 300 MW de capacité nominale qui constituent 60% de la production électrique nationale.

Le directeur général de l’Energie électrique du Congo, précise que, même s’il y aura plus les délestages prolongés, il pourrait tout de même arriver que la centrale soit éteinte pour de courtes périodes afin de procéder à des ajustements techniques.

« Nous sommes dans la phase de test des équipements. Il peut arriver, à la demande des responsables de la centrale que nous supprimions la fourniture sur une zone ou un quartier, mais, juste quelques heures pour tester le matériel. Je vous assure que personne ne passera les fêtes dans l’obscurité.», a affirmé Elenga.

 

Brazzaville : ouverture d’une exposition vente de tableaux

Cette initiative vise à valoriser les œuvres des peintres congolais et aussi de donner l’opportunité aux populations de s’offrir des cadeaux de fin d’année.

Une exposition vente s’est ouverte à Brazzaville, pour le plaisir des amoureux de l’arc. Le chef de service de la cinématographie et photographie de la direction générale des arts et des lettres, Pascal Touloulou avait souligné le 18 décembre à Brazzaville, que l’exposition vente des œuvres d’art était une occasion pour valoriser les belles œuvres des peintres congolais et de donner l’opportunité aux citoyens de s’offrir un cadeau de festivité à un coût abordable.

« L’initiative de la galerie dédiée à Tatiana est une innovation du ministère de la culture et des arts. Cette galerie contient une multiplicité de tableaux réels, abstraits, semi-abstraits. Ces tableaux ont été peints non seulement par Tatiana Tsolo, mais aussi par d’autres peintres venus de l’école de peinture à Poto-Poto », a précisé Pascal Touloulou à l’occasion de l’ouverture de la galerie dédiée à Tatiana Tsolo.

L’ambassadeur du Congo à Cuba, Rosalie Kama Nyamayoua, visitant les œuvres exposées a notifié qu’il était de bon aloi d’ouvrir une galerie au nom d’une dame qui a marqué l’histoire de la peinture au Congo. Une façon de montrer qu’il était important d’accorder de l’attention à ce secteur qui fait vivre la culture du pays à travers des tableaux qui décrivent les réalités vécues au quotidien.

Rosalie Kama Nyamayoua a également fait savoir que les œuvres d’art congolais semblent être dans les oubliettes. Pour donner de l’ampleur à secteur, elle a souhaité que l’on investisse d’avantage dans ce domaine. « L’art reste la nourriture de l’esprit, raison pour laquelle nous devrons fournir des efforts pour faire vivre les artistes », a-t-elle dit.

Congo : Guillaume Soro à Brazzaville

Le président de l’Assemblée Nationale ivoirien a été reçu ce lundi 10 décembre, au Palais du Peuple par le président Congolais, Denis Sassou Nguesso.

Guillaume Soro avait précisé dans un post depuis la France, qu’il de rendait au Congo à titre privé.

« Blandine la fille de la Première Dame marie sa fille. Vous ne savez peut-être pas qu’avec le Président Sassou Nguesso, me lie depuis pratiquement les années 2004-2005, une relation filiale, par-delà les postures institutionnelles ou diplomatiques. J’ai connu le Président Sassou Nguesso Rechercher Sassou Nguesso à cette époque-là et nos relations sont restées vivantes, affectueuses et loyales depuis lors, sans coup férir », a expliqué l’ancien Premier Ministre, avant de poursuivre.

« Le Président Sassou Nguesso Rechercher Sassou Nguesso est de la race des personnes fidèles, courageuses, loyales en amitié et j’en suis la preuve et j’en ai la preuve. Quand j’ai donc appris l’annonce du mariage de la fille de Blandine, c’est un événement que je ne pouvais rater. Cela fait pratiquement trois ans que je ne me suis pas rendu à Brazzaville. Ce seront donc des retrouvailles pleines d’émotion et de fraternité vraie. Et franchement, dans la vie, il n’y a pas que la politique. Il y a avant tout et après tout, les relations humaines qui sont le sel de ce monde. Sachons les chérir. »

Festival Bilili BD : ouverture de la 6ème édition

Le 4 décembre, l’Institut français du Congo (IFC), s’est vue abriter une conférence de presse, annonçant l’ouverture et la programmation détaillée de la rencontre ainsi que la présentation des invités.

Ce sont six pays et vingt auteurs qui prendront part à cet l’événement. Les organisateurs du festival international de la bande dessinée (BD) du Congo ont animé, une conférence de presse et c’était aussi l’occasion de présenter les Guest star.

Coorganisé par Bilili DB et l’IFC, cette troisième édition se tiendra du 4 au 8 décembre à Brazzaville sur le thème « Métissages graphiques ». Les six pays qui prendront part aux activités de cet évenement sont la France, la République démocratique du Congo (RDC), le Cameroun, le Nigeria. Ayodele Elegba, Michel Jacquet, Leah Touitou, Tristan Thil, Catherine Coquery Vidrovitch et Vincent Bailly sont les auteurs qui ont travaillé sur la BD Congo 1905, le Rapport Brazza.

La co-organisatrice du festival Bilili, Elyon’s, a fait savoir que « le festival Bilili BD essaie de mettre en lumière les auteurs locaux et internationaux, de créer des liens entre eux, de créer du réseautage.  Tout le monde n’a pas de formation pour être auteur de bande dessinée mais tout le monde a forcément un talent à développer. L’intérêt du bilili BD c’est de ramener les ressources qui peuvent être ou semblent inaccessibles pour booster la qualité des productions des auteurs sur le territoire ».

Plusieurs activités meubleront ce festival. Le menu prévoit des jeux vidéo; des rencontres littéraires; des conférences-débats; des rencontres auteurs et dédicaces d’ouvrages ainsi qu’un concert karaoké dessiné ; des projections cinématographiques ; coaching projets BD ; présentation de la Cité internationale de la BD d’Angoulême suivie des finales concours et remises de prix aux trois catégories enfants, ado-adultes (en BD, en cosplay et jeux vidéo).

Autres activités pour les amoureux des BD, des expositions sont proposées au public à l’IFC et au Mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, pour la présentation de l’adaptation en BD de Congo 1905, le Rapport Brazza.

Forum des parlements de la Cirgl : ouverture de l’assemblée plénière à Brazzaville

Du 4 au 6 décembre, il sera question pour des parlements des pays membre de tabler sur la question sécuritaire et humanitaire dans certains pays de cet espace communautaire, en proie aux conflits armés.

Les assises se tiennent sur le thème « Dix ans du FP-Cirgl: réalisations, défis et perspectives ». Les participants sont venus de l’Angola, du Burundi, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo (RDC), du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan, de la Tanzanie, de la Zambie et du Congo, pays hôte.  Il sera question au cours de ces assisses de débattre sur le maintien de paix et de sécurité au sein des Etats-membres de la Cirgl.

Mais surtout examiner et apprécier l’évolution des conflits armés qui sévissent depuis quelques années en République centrafricaine, en RDC et au Soudan, afin d’en tirer les conséquences et éventuellement prendre des dispositions nécessaires.

Rappelons que le FP-Cirgl vise neuf objectifs principaux. Notamment servir de cadre de dialogue, d’échange d’expériences et de règlement des conflits au sein des parlements des pays membres de cette organisation ; renforcer les capacités des membres ainsi que des fonctionnaires qui y évoluent.

Congo : le trafic ferroviaire reprend entre Pointe-Noire et Brazzaville

La circulation était suspendue depuis mi-2016 entre ces deux villes en raison des combats dans la région du Pool entre les forces régulières et les rebelles Ninjas.

Deux locomotives tractant onze wagons citernes de produits pétroliers, avec des militaires et gendarmes à bord, sont entrés en gare de Brazzaville le jour du 58e anniversaire de la République.

Le trafic voyageur doit lui reprendre début décembre, d’après les autorités, sur cet axe économique vital de 500 kilomètres. Le trafic était suspendu depuis mi-2016 entre Brazzaville et Pointe Noire en raison des combats dans la région du Pool entre les forces régulières et les rebelles du pasteur Ntumi.

Un accord de paix a été rendu public le 23 décembre dernier. Le gouvernement a annoncé que les travaux de réhabilitation de trois ponts endommagés par le conflit avaient coûté 1,1 milliard de FCFA (plus de 1,6 million d’euros).

Un espoir pour les cheminots

“Un train de marchandises est arrivé à Brazzaville. C’est le sentiment d’un devoir accompli. Nous avons travaillé et nous avons atteint notre objectif”, a déclaré à la presse Fidèle Dimou, ministre congolais des transports.

“C’est pour nous un grand bonheur. Le chemin de fer est réellement l’épine dorsale de notre économie et pendant deux ans, là où le train passe, les populations laborieuses ont souffert parce qu’elles ne pouvaient plus écouler leur production”, a souligné Dimou.

“Cette reprise du trafic ne peut être qu’un signe de réjouissance pour nous (cheminots) d’autant plus que nous avons passé deux ans de chômage technique”, a dit pour sa part Edwin Missié, conducteur de train.

Les ouvrages du CFCO ont été détruits dans le Pool (sud), région voisine de Brazzaville pendant le conflit qui a déplacé 138.000 personnes selon des sources humanitaires.

En raison de l’arrêt du trafic sur cet axe, Brazzaville connaissait des pénuries récurrentes de carburant.

Le CFCO a été construit entre 1921 et 1934 par les autorités coloniales françaises, à grand renfort d’ouvriers venus de l’ex-Afrique équatoriale française (AEF, Tchad, Gabon…). Des milliers d’entre eux en sont morts.

Brazzaville : les ministres de la Culture de la CEEAC en conclave du 27 au 30 novembre

Objectif, réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour que la culture et ses activités connexes deviennent de véritables leviers pourvoyeurs de devises en Afrique centrale.

Du 27 au 30 novembre, les ministres de la Culture de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), seront en conclave à Brazzaville. Il sera question pour eux de réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour que la culture et ses activités connexes deviennent de véritables leviers pourvoyeurs de devises en Afrique centrale.

Le conclave des ministres de la culture de la CEEAC aura pour thème: « Le Rôle de la culture et des industries culturelles et créatives dans le développement des pays de la CEEAC à travers la mise en œuvre de la Stratégie Sous-régionale de Développement et de Promotion de la politique ».

Plusieurs partenaires techniques et financiers sont impliqués à cette initiative. Il s’agit entre autres de : l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Centre international des civilisations bantous (CICIBA), et bien d’autres.

Il faut le noter, la rencontre du 27 au 30 novembre, va se tenir à quelques jours de la remise d’un rapport de deux universitaires français et sénégalais sur les éventuelles restitutions d’œuvres d’art aux pays d’Afrique subsaharienne, au président de la République française, Emmanuel Macron.

Le pont entre Brazzaville et Kinshasa, bientôt une réalité

Jeudi 08 novembre à Johannesburg, la République du Congo et la République démocratique du Congo ont signé un accord pour que le projet soit rendu possible.

L’accord entre les deux pays a était soulevé lors du forum africain sur l’investissement (AIF), qui s’est tenu en Afrique du Sud. Au cours de cet événement qui s’achève ce vendredi 08 novembre2018, Brazzaville et Kinshasa ont signé cet accord qui fera très prochainement de ce projet une réalité.

L’idée de la construction d’un pont entre les deux capitales les plus proches du monde, mais séparés par le fleuve Congo, est né de la volonté de faciliter le transport de marchandises et de personnes. Mais le projet n’avait pas été matérialisé depuis près de trois décennies jusqu’hier à Johannesburg.

Le pont sera long d’environ 4 km, et est estimé entre 40 et 80 millions $. La Route-rail devrait, à terme, permettre à Kinshasa de se connecter au port de Pointe Noire (Congo). Il est tout de même important de noter que la difficulté majeure de la construction de ce pont est le financement. A travers l’initiative Africa 50, qui regroupe 23 pays africains, le projet prendra forme d’ici peu.

Sur son financement qui est demeuré jusqu’ici le véritable obstacle à la réalisation des travaux, le groupe de la Banque Africaine de Développent (BAD) s’est vu échoir le projet, à travers l’initiative Africa 50, qui regroupe 23 pays africains.

Le président du groupe de la Banque Africaine de Développent (BAD), Akewumi Adesina, a, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’Africa Investment Forum (AIT), annoncé qu’un fonds d’une valeur de 44 milliards de dollars est prévu pour le financement de plusieurs infrastructures, dont le pont Kinshasa-Brazzaville.

Brazzaville : les stations-service sont à sec

Le prix du litre du carburant a triplé dans la capitale congolaise, et la situation paralyse l’activité des transports en commun.

Depuis deux semaines, Brazzaville et Pointe-Noire connaissent la pénurie d’essence. Les stations-service manquent de carburant, et on observe une paralysie dans le secteur d’activité des transporteurs. Le prix du litre d’essence a triplé, les plaintes se font de plus en plus entendre autant chez les vendeurs, les chauffeurs de taxi que chez les consommateurs.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette pénurie ? Selon certaines informations, le problème viendrait de la logistique au niveau de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui assure le transport des hydrocarbures de Pointe-Noire à Brazzaville.

Selon une source proche de la Société nationale des pétroles du Congo, le carburant est disponible à la raffinerie à Pointe-Noire. Il aurait un manque de camions citernes pour l’acheminer de Pointe-Noire à Brazzaville.

Commission mixte entre Dakar et Brazzaville : la 4 ème session se tient ce jeudi

La 4 ème Session de la Commission mixte entre la République du Sénégal et la République du Congo (Brazzaville) se tient ce jeudi 8 novembre 2018 à l’Hôtel King Fahd. L’annonce avait été fait dans un communiqué.

La Cérémonie d’ouverture a été coprésidée par Me Sidiki Kaba, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, et Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’Extérieur, indique la même source.

Le communiqué signale qu’après la cérémonie d’ouverture, les deux délégations examineront un certain nombre de projets d’accords bilatéraux. Il est prévu à 16 heures, une Cérémonie de clôture qui servira de cadre à la signature des accords par les deux ministres.

Pont Brazzaville/Kinshasa : signature d’un accord à Johannesburg

Alain Ebobissé, Directeur général d’Africa 50, la plate-forme panafricaine d’investissements en infrastructures capitalisée par la Banque africaine de développement (BAD), a annoncé mercredi lors de la cérémonie d’ouverture du Forum africain sur l’investissement (AIF) qu’un accord sera signé ce jeudi à Johannesburg sur l’ambitieux projet de construction d’un pont entre Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus proches du monde.

« Cet accord est l’un des projets concrets qui seront discutés à Johannesburg durant les 3 jours du Forum africain sur l’investissement », a dit le patron d’Africa 50 lors d’une conférence de presse en marge de la cérémonie d’ouverture du forum.

Ebobissé n’a pas dit plus sur cet accord qui sera conclu ce jeudi mais il est connu que le pont Brazzaville–Kinshasa est un projet de construction d’un pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant la République du Congo à la République démocratique du Congo (RDC) au niveau de leurs capitales respectives, Brazzaville et Kinshasa.

Près de 4 km séparent les deux villes et un tel pont permettrait de relier Kinshasa au port en eau profonde de Pointe-Noire en une seule ligne ferroviaire.

Le projet d’un tel pont fut conçu en 1991. Des études furent financées mais le projet tombe finalement à l’eau faute de financement et à cause des différents problèmes internes que les deux pays connaissent.

En août 2005, le gouvernement de transition du Congo-Kinshasa est réticent au projet conçu dans le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), au coût évalué à 100 millions de dollars américains, car celui-ci pourrait porter préjudice à l’activité économique des ports de Matadi et de Boma. En effet, le rapport de mars 2010 de la Banque mondiale (Africa Infrastructure Country Diagnostic) estime que ce pont routier et ferroviaire « aiderait à accroître le trafic passant par Pointe-Noire et à améliorer la viabilité globale de cette voie. »

En février 2010, un Comité technique mixte (CTM) et un sous-comité ferroviaire (SCF) sont installés, lors d’un atelier préparatoire combiné à Brazzaville, afin de travailler sur la mise en œuvre du projet du pont route-rail et l’étude d’autres projets comme l’aménagement de la route Ketta–Djoum ou le prolongement du chemin de fer entre Kinshasa et Ilebo6.

En janvier 2017, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) réactive le projet et estime que les travaux de construction du pont entre Kinshasa et Brazzaville pourraient commencer fin 2017 ou début 2018. En effet, le financement par la Banque Africaine de Développement et les deux Congo se précise.

En mai 2018, le projet a été confié à Africa 50 qui regroupe 23 pays du continent et deux banques centrales.

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumia Adesina a, de son côté, indiqué durant la même conférence de presse mercredi à Johannesburg que la BAD dispose de 61 projets d’une valeur de 44 milliards de dollars. Ceux-ci passeront au conseil d’administration de la BAD en vue de leur financement. Le projet du pont route rail entre les deux Congo figurerait sur la liste des 61 projets étudiés par la BAD.

Délestages : les conséquences se font ressentir

Jusqu’au 05 décembre prochain, les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire vivent au rythme des coupures d’électricité et les conséquences sont déjà visibles.

Les salons de coiffure, maison de couture, pressings, chaudronnerie et autres, fonctionnent avec beaucoup de peine. Le ralentissement de ces activités est la conséquence des délestages intempestives dont font face les populations. Selon Énergie électrique Congo, la période de coupure d’électricité s’étendra pendant 45 jours, et les populations ne sont pas encore au bout de leurs peines.

Selon une source digne de foi, il faudra plus d’un mois avant la fin éventuelle de ce dysfonctionnement énergétique.

La situation embarrasse plus d’un. Les plus nantis utilisent des groupes électrogènes. Mais combien peuvent se permettre ce luxe ? Il est aussi important de soulever que même ceux qui ont des moyens suffisants, sont confronté à la pénurie de carburant.

Brazzaville : le carburant se fait rare

Dans la capitale congolaise, les stations-services d’essence sont à sec et la situation est à l’origine du ralentissement de plusieurs activités.

Après l’annonce des délestages par la Société nationale d’électricité à Brazzaville, la population est affectée par la pénurie de carburant. Une situation qui pénalise plusieurs secteurs d’activité. Les stations essence de la capitale sont à sec et tout tourne au ralenti.

De moins en moins, on assiste plus aux embouteillages. Les automobilistes sont à la merci des pompistes et des vendeurs à la sauvette communément appelés « kadhafis ».

Selon une source à la Société nationale des pétroles du Congo, cette pénurie serait due aux problèmes logistiques de transport des produits pétroliers entre Pointe-Noire et Brazzaville.

Congo : la gouvernance forestière au cœur d’un forum régional

Un forum a réuni divers acteurs concernés par la gouvernance forestière ces mardi 30 et mercredi 31 octobre 2018 à Brazzaville au Congo.

Onzième du genre, mais organisé pour la première fois dans la capitale congolaise, il a été consacré à l’adoption d’une feuille de route commune afin de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier.

Ces mardi 30 et mercredi 31 octobre 2018, s’est tenu le onzième forum sur la gouvernance forestière, un premier événement du genre organisé au Congo. Ayant réuni divers acteurs impliqués dont les communautés dépendantes des forêts, les peuples autochtones, les universitaires, le bureau local du Cercle d’appui à la gestion durable des forêts ainsi que les partenaires de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni qui assurent la facilitation, ce rendez-vous a permis d’échanger sur les questions relatives à la foresterie communautaire, à la conservation des forêts, aux marchés domestiques du bois, aux actions du secteur privé, à l’observation indépendante, aux droits des peuples autochtones.

Les organisateurs indiquent que ce forum visait à fournir un espace d’échange libre et ouvert pour le partage d’informations, d’expériences, des idées et des recherches. La rencontre a également permis aux différents intervenants, venus de la RDC, du Gabon, du Cameroun et de la Centrafrique, d’adopter une feuille de route commune. Celle-ci devrait permettre de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier et d’insister surtout sur le processus REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts).

Le Bassin du Congo au centre des discussions

A en croire les organisateurs, ce forum s’est tenu dans le cadre du projet « Voix des citoyens pour le changement et observation forestière dans le Bassin du Congo ». Ainsi, le bassin du Congo a été au centre des échanges entre les participants durant les deux jours. Second versant hydrographique de la planète après l’Amazonie, et regorgeant de milliers d’espèces rares et d’une biodiversité exceptionnelle, cet écosystème « formidable » est menacé par la déforestation, l’exploitation illicite des forêts et le trafic incontrôlé du bois.

A noter qu’au Congo où on est également concerné par ces phénomènes qui affectent le niveau de vie de la population et de l’environnement, pour remédier à cette situation, les autorités du pays ont mis sur pied un vaste programme d’aménagement forestier devant faciliter son développement et la diversification économique. Selon la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, les efforts seront poursuivi jusqu’à toutes les concessions forestières. « Nous allons faire en sorte que de ces forêts ne soit produit que du bois légal et dont la traçabilité est effective », a laissé entendre la responsable.

Brazzaville: la série « Invisibles » en avant-première

Canal plus international a récemment lancé, en avant-première à la préfecture de Brazzaville, la série du film sous le patronage de Benjamin Belle, directeur général de cette chaîne au Congo.

« Invisibles » a été projetée dans la cité capitale Brazzaville, devant un public venu nombreux. La série est un thriller de société où des enfants délinquants s’organisent en bande ultraviolente pour survivre. Elle s’assimile au phénomène communément appelé au Congo « Bébés noirs », qui gagne depuis quelques années les villes africaines sur d’autres concepts.

« Cette première soirée était pour présenter le film Invisible, une création purement africaine que nous avons donc voulu mettre en avant-première. Nous l’avons présenté à nos partenaires et à nos abonnés sélectionnés dans nos boutiques, en avant-première. Parce que la série va commencer le 29 octobre à partir de 20h », a indiqué Léger Ossombi Dira, chargé de la communication et marketing à Canal plus Congo.

Ce film dont la première diffusion est prévue sur les bouquets Canal plus sera ouvert aux téléspectateurs d’autres maisons de cinéma.

«Ils pourront tous suivre le premier épisode. Notre motivation première c’est de faire découvrir les talents africains et évidemment le groupe Canal+», a-t-il expliqué.

Réalisée et créée par Alex Ogou, acteur, scénariste, directeur de production et réalisateur ivoirien, la série « Invisibles » retrace le parcours initiatique de Chaka et de sa grande sœur Hadjara qui, du jour au lendemain, décident de quitter leurs parents endettés.

La jeune fille trouve un travail mais Chaka, trop jeune pour travailler, se laisse initier par son ami Timo à rejoindre une bande où vandalisme et violence sont les maîtres mots de leur quotidien. Alors qu’Hadjara tente de sauver son frère de la délinquance, une lutte impitoyable est lancée contre Chaka et son chef de bande.

Captivante, émouvante et poignante, la série « Invisibles » met en perspective un phénomène social à échelle d’une jeunesse désorientée qui lutte pour une vie meilleure.

En diffusant ce film, les promoteurs de Canal plus Congo passent un message contre le phénomène qui plombe l’avenir des milliers de jeunes et qui prend des proportions inquiétantes dans des villes africaines et d’ailleurs. A travers cette série, il est question pour Canal+ Congo d’amener les parents à voir comment les enfants peuvent sombrer dans la délinquance à cause des difficultés de la vie, et comment peut-on les prévenir.

Co-produite par Canal+ international et produite par TSK Studios, la série est une production de grande envergure, ayant également bénéficié du soutien du Fonds image de la Francophonie et de l’accompagnement de l’Agence française de développement Medias.

Leger Ossombi Dira a saisi cette occasion pour demander aux parents de suivre cette série et de pouvoir se réabonner à Canal + pour bénéficier de tous les épisodes.

Invisibles est ainsi la première série africaine francophone de 52 mn primée hors des frontières du continent. Elle devra permettre d’éduquer non seulement les enfants mais aussi ceux de leur entourage grâce aux conseils qu’ils auront tirés.

Affaire des jeunes morts dans un commissariat : six policiers jugés

La justice congolaise a ouvert le procès de six policiers accusés d' »homicide involontaire » dans l’affaire des treize jeunes décédés fin juillet dans un commissariat de police à Brazzaville.

Ces six prévenus, mis aux arrêts peu après la mort des jeunes, dans la nuit du 22 au 23 juillet dans le commissariat de Chacona au quartier Mpila, sont poursuivis pour « homicide involontaire et non-assistance à personne en danger ».

Comme les proches des victimes, l’État congolais s’est constitué partie civile dans cette affaire. Les avocats des victimes et ceux de la défense ont demandé au tribunal de « reconsidérer » le rôle de l’État.

« L’État n’a pas souffert du préjudice occasionné par les prévenus, les policiers qui sont ses préposés. Il faut plutôt le placer dans le statut de civilement responsable », a déclaré Me Yvon Éric Ibouanga, un des avocats des victimes.

Pour Me Nestor Obambe de la défense, « il y a la théorie du cumul de responsabilité : un préposé ne répond pas des actes qu’il pose quand il est en service. C’est l’État qui est responsable ».

Le tribunal ne s’est pas prononcé sur cette demande. La prochaine audience est prévue pour le 8 novembre.

Après le drame, le gouvernement congolais avait accordé deux millions de francs CFA (3.049 euros) par famille pour l’enterrement des victimes.

Dans un rapport publié en septembre, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) a affirmé que « ces jeunes avaient été torturés et exécutés » au commissariat de police.

« Africa code week » touche près de dix mille jeunes congolais

Initier les jeunes au langage de la programmation informatique constitue l’objectif essentiel de l’initiative mondiale «Africa code week », dont la semaine dédiée au Congo a démarré le 22 octobre, à Brazzaville.

Cette année, « Africa code week » vise à toucher dix mille enfants congolais du primaire, collège et lycée. Comme dans les trente-cinq autres pays où le programme est lancé avec le but d’atteindre six cent mille jeunes grâce aux ateliers gratuits, le Congo saisit l’opportunité du projet pour renforcer son engagement à répandre l’enseignement numérique.

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui a officiellement lancé la formation, devant le président de la fondation BantuHub, Vérone Mankou, et les responsables de SAP initiateur du projet, a souligné la nécessité d’inculquer aux jeunes les compétences dont ils ont besoin pour réussir au XXIe siècle.

La transformation numérique induit, en effet, un nouvel univers de formation. Pour les plus jeunes, il est nécessaire de déclencher tôt la sensibilisation aux outils et à la programmation informatique, a souligné Jean Julia, chef de la délégation SAP Africa Code week au Congo.

« Lorsque l’on parle de programmation informatique, on parle souvent de langage informatique. Et tout le monde sait qu’une langue s’apprend d’autant plus facilement et rapidement que l’on commence jeune. Il convient donc de sensibiliser les jeunes africains et congolais à la programmation le plus tôt possible », a-t-il soutenu.

C’est au lycée de la Révolution que les ateliers à l’initiation aux outils de programmation informatique ont démarré. Pendant une semaine, des milliers de jeunes vont bénéficier, de manière ludique, d’une formation à l’outil Scratch, une plate-forme d’apprentissage de codage. Vérone Mankou, dont la fondation pilote le projet au Congo, s’est réjoui du nombre d’apprenants cette année, contrairement à l’année dernière où l’on comptait à peine deux mille enfants.

« Notre intérêt, après l’initiation, est de susciter des évocations. Au XXIe siècle, il est difficile de parler de formation des enfants sans lier l’outil informatique. Je suis certain que de ces enfants qui prendront plaisir à la programmation, sortiront de vrais professionnels demain car c’est une nécessité absolue dans un monde de plus en plus connecté », a précisé Vérone Mankou.

Au cours des trois dernières années, plus d’un million huit cent mille jeunes ont pu faire leurs premiers pas dans le monde de la programmation informatique grâce à un atelier Africa code week, sur trente-cinq pays africains.

Africa code week aujourd’hui, ce sont plus de cent cinquante partenaires, cent ambassadeurs et une vingtaine de gouvernements africains qui utilisent les ressources mises à leur disposition pour faire des compétences numériques le quatrième pilier de l’enseignement fondamental : lire, écrire, compter et programmer.

Lancé en 2015 par SAP dans le cadre de son engagement sociétal pour soutenir la croissance en Afrique, Africa code week a permis d’initier plus de 1.8 million de jeunes au code informatique et aux compétences numériques au cours des trois dernières années.

Volleyball : Brazzaville accueille la compétition des clubs d’Afrique centrale

Les volleyeurs venus du Gabon, du Cameroun et des deux Congo se disputent le trophée sous-régional mis en jeu dans le cadre de la cinquième édition des championnats de la zone 4 des clubs champions.

Des trois clubs congolais engagés dans ces cinquièmes championnats zone 4 de volleyball, seule la DGSP, en seniors dames, a réussi à s’imposer sur ses deux confrontations. Lors du match d’ouverture face à Daring Club Motema Pembe (DCMP) de la République démocratique du Congo (RDC), les volleyeuses de la DGSP l’ont emporté trois sets à un. Menées au premier set (22-25), elles ont pu se ressaisir et remporter le reste des sets de la rencontre. Devant les Kinoises du club La Loi, les Brazzavilloises de la DGSP n’ont pas tremblé en imposant à leurs adversaires un match à sens unique. Score final, tois sets à zéro. Une performance que Kinda Odzoho n’a pas pu réaliser en s’inclinant tour à tour devant Canon de la RDC, zéro set à trois, et Funny du Gabon sur le même score. Dans l’autre match, en seniors dames, Canon (RDC) a battu Funny (Gabon).

En messieurs, Kinda Odzoho a manqué sa première sortie face à Espoir (RDC), zéro set à trois. Inter club s’est, par ailleurs, incliné devant FAP du Cameroun, deux sets à trois, avant de prendre sa revanche sur Inter club de la RDC, trois sets à zéro. Dans d’autres duels kinois Inter s’est incliné devant Espoir, zéro set à trois, DCMP a perdu face à La Loi sur le même score. Les rencontres de la 4e journée à élimination directe débuteront ce 24 octobre, au gymnase Henri-Elendé. Les combinaisons en messieurs sont déjà connues : Espoir (RDC)-Inter club (Congo) et Kinda Odzoho (Congo)-Inter club (RDC).

En rappel, cette compétition sous-régionale de volleyball allonge la liste des échéances sportives que le Congo abrite, soit par sollicitation des confédérations africaines de plusieurs disciplines, soit par acte de candidature du pays souvent accepté sans trop de difficultés. Les infrastructures que le Congo a héritées des Jeux africains explique cette réalité. En 2016, par exemple, le pays a abrité le tournoi de volleyball qualificatif aux Jeux Olympiques 2016, zone Afrique, qui a mis en compétition à Brazzaville près d’une vingtaine de nations. Plusieurs pays du continent choisissent le Congo pour la mise au vert tenant compte de la qualité de ses infrastructures qu’il doit davantage rentabiliser. La compétition prendra fin le 25 octobre.

Brazzaville : ouverture de la Semaine africaine des sciences

Cet évènement vise à mettre en valeur les meilleurs jeunes scientifiques d’Afrique et soutenir un développement axé par la science.

C’est ce lundi 22 octobre 2018, que s’ouvre las travaux de la semaine africaine des sciences. La capitale congolaise Brazzaville qui abrite ce rendez-vous qui a pour objectif jusqu’au 26 octobre prochain, de susciter l’intérêt des praticiens et du grand public pour les sciences et à valoriser les travaux déjà effectués dans divers domaines.

L’initiative est Next Einstein forum (NEF), la semaine africaine permettra de mener la sensibilisation sur le manque de cadre politique panafricain pour des solutions innovantes.

Plusieurs différentes activités seront de mise, à savoir, l’atelier d’initiation et de formation au codage informatique et à impression 3D ; la formation et l’installation des panneaux solaires dans la localité de l’Île Mbamou ; la remise des prix aux lauréats de la compétition inter-lycée dénommée « hands on lab » et la remise du trophée de la 1ère édition du prix du jeune scientifique ».

Le forum Next Einstein est une conférence non gouvernementale.

La chambre de commerce initie une journée porte ouverte

Une journée porte ouverte a été initiée, le 13 octobre à Brazzaville, au cours de laquelle les responsables du centre de perfectionnement, les parents et élèves ont pu échanger sur les filières professionnelles, les moyens d’y participer et les mesures disciplinaires.

Créé au même moment que la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, le centre forme les jeunes étudiants dans des filières de transport et logistique, de réseau et télécommunication, de l’hôtellerie ainsi que dans le droit commun de gestion. L’établissement délivre des diplômes de BTS et de licence reconnus par l’Etat.

La journée d’information a été organisée, selon le responsable du centre, Serge Dominique Ngassaki, afin de sensibiliser le plus grand nombre de jeunes et leurs parents à l’importance de la formation professionnelle et ce, afin d’intéresser un nombre important des jeunes à opter pour les filières professionnelles énumérées.

En plus, cette journée tendait à faire connaître les efforts consentis par la Chambre de commerce consulaire de Brazzaville pour la promotion de la formation professionnelle. Elle offre aux candidats la possibilité d’être compétitifs sur le marché de l’emploi et de valoriser les expériences réussies. « La formation a débuté depuis le 15 octobre. La rentrée de cette année est placée sous l’auspice de la réussite sur tous les plans », a lancé Serge Dominique Ngassaki, insistant sur l’esprit entrepreneurial des jeunes.

Congo: la 9 ème assemblée plénière du CIRGL se tiendra à Brazzaville

L’annonce a été faite, le 15 octobre, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, à l’ouverture de la quatrième session ordinaire dite budgétaire.

Du 04 au 06 décembre à Brazzaville, les parlements des douze Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), se réuniront à Brazzaville au Congo.

Isidore Mvouba a, demandé aux parlementaires congolais à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette rencontre de portée historique. « Notre parlement devra briller de mille feux à cette occasion par son savoir-faire et son apport à la consolidation de la paix dans notre sous-région », a-t-il déclaré.

Pour rappel, la capitale congolaise, Brazzaville, avait abrité, en juillet dernier, la dix-huitième session ordinaire du comité exécutif qui a examiné la question sécuritaire et humanitaire dans quelques pays de cet espace communautaire.

 

Congo: menace d’une nouvelle grève au CHU de Brazzaville

La Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre, l’inquiétude se fait ressentir au sein de la population à l’approche de cette date.

L’inquiétude monte au sein de la population de Brazzaville. Au cours de son assemblée générale du 2 octobre dernier, la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre. À l’approche de cette date, l’inquiétude monte auprès des Brazzavillois et surtout des malades internés au CHU avec des pathologies lourdes.

Personne n’a jamais dressé le bilan humain de la dernière grève observée au CHU de Brazzaville. Il va s’en dire qu’en l’absence de tout service minimum avec une quasi fermeture de tous les services, ce fut une véritable hécatombe.

La FENASAS assure qu’une fois déclenchée, la grève serait illimitée et sans service minimum, ce jusqu’à la satisfaction de ses revendications qui tiennent entre autres, au départ de tous les directeurs généraux des hôpitaux, ainsi que le payement bloqué de 3 mois d’arriérés de salaires.

Même si les autres syndicats de la santé n’épousent pas l’option d’une « grève sauvage » comme la précédente, il va s’en dire qu’un arrêt de travail en milieu hospitalier, quelles qu’en soient les proportions, désorganise les prestations de soins vis à vis des malades. Et les conséquences s’en ressentent en un bilan macabre.

Alors qu’une grève est déjà observée en sourdine au niveau des établissements de collectes de sang, rendant rare ce produit si précieux, et ayant arrêtée nette une campagne volontaire de don de sang à laquelle souscrivaient pourtant les populations, la grève du CHU de Brazzaville risque de porter l’estocade à une population déjà meurtrie.

C’est désormais aux pouvoirs publics d’arrêter à temps, cette machine infernale de destruction massive qu’est la grève en milieu hospitalier, tel le CHU.

Congo : le gouvernement entend augmenter le budget 2019 de 44%

Cette information a été annoncée le 06 octobre à Brazzaville, lors du conseil des ministres.

Le samedi 06 octobre dernier, les ministres se sont réunis en conseil à Brazzaville. Ces autorités congolaises envisagent une hausse du budget de l’État de 44 % par rapport à l’exercice 2018, qui atteignait 3,5 milliards d’euros. Pour le Premier ministre, Clément Mouamba, l’objectif est de soutenir une « reprise progressive de la croissance ».

Le projet de loi de finance 2019, présenté par le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, prévoit une hausse du budget de l’État 2019 de 44 % par rapport à l’exercice précédent, passant de 1 602,6 milliards de francs CFA (2,4 milliards d’euros) à 2 308,8 milliards de FCFA. Le budget général s’établit à 2 226,2 milliards de FCFA (3,4 milliards d’euros).

Des prévisions basées sur un baril à 70 dollars

Pour le gouvernement congolais, les recettes budgétaires vont progresser de 46 %, à 2 226,2 milliards de FCFA, tirées par la croissance de la catégorie « autres recettes » de 82 %. Comptant pour 60 % des revenus publics en 2019, cette catégorie était constituée à 98 % de ventes de cargaisons pétrolières en 2018.

Les revenus pétroliers sont calculés sur la base d’une production d’environ 360 000 barils par jour. En 2019, « le brut congolais sera vraisemblablement vendu à un prix moyen de 70 dollars », précise le compte-rendu du conseil des ministres.

Les revenus fiscaux, qui représentent 37 % des recettes budgétaires, ne progressent que de 11 %. Le gouvernement congolais évalue le taux de croissance à 3,7 % fin 2019, contre 2 % à la fin 2018. Cette reprise est liée à « un raffermissement du secteur hors pétrole, qui devrait renouer avec la croissance, après une période de récession », a souligné Calixte Nganongo.

Jcertif 2018 : des centaines de jeunes y prennent part

La huitième édition de cette conférence annuelle fondée sur le développement des TIC, rassemble, depuis le 27 septembre à Brazzaville, une communauté de développeurs, concepteurs de logiciels et d’entrepreneurs congolais et étrangers autour de nouvelles possibilités qu’offre le numérique.

Ouverte par le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, JCertif 2018 poursuit sa vocation de promouvoir et de vulgariser l’économie numérique à travers la formation et l’instauration d’un cadre professionnel d’échange. Après Pointe-Noire, l’année dernière, la communauté Jcertif internationale, en collaboration avec Oracle Corporation et Google, s’associe à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) ainsi qu’Airtel Congo pour tenir ce nouveau pari sur le thème « Vers les nouvelles possibilités du numérique ».

Une thématique inspirée par l’entrée, depuis plus de deux ans, de nouvelles technologies comme celles concernant l’intelligence artificielle et la réalité augmentée. Les deux concepts, selon Max Bombhel, président de Jcertif internationale, vont faire l’objet de démonstration et de développement d’application pendant les trois jours de la conférence.

« Nous sommes passés des applications dans le téléphone, à celles dans les nuages. En huit ans, nous avons accompagné des milliers de développeurs et inspiré toute une génération », a-t-il soutenu, lors de l’ouverture de la conférence.

Des centaines de jeunes congolais, entrepreneurs, étudiants et professionnels prennent part aux ateliers thématiques, à travers Jcertif conférence et Jcertif university, sur des thèmes variés comme l’intelligence artificielle, le data marketing automation, la transformation digitale, les interfaces naturelles, la machine Learning et bien d’autres. Des formations qui ont lieu grâce aux experts nationaux et ceux venus du Canada, du Cameroun, des Etats-Unis, de la France et de la Côte-d’ivoire.

Pour le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, Jcertif constitue un cadre idéal pour permettre aux décideurs publics et privés, aux professionnels ainsi qu’au public d’échanger et de partager les expériences dans le domaine du numérique. La conférence, a-t-il souligné, offrira, à n’en point douter, aux entreprises et aux start-up la possibilité de se faire connaître et à assurer leur promotion.

« La promotion et la vulgarisation du numérique ne peuvent en aucun cas être l’apanage du gouvernement. Elles impliquent la participation de tous les acteurs pour accompagner le développement tant souhaité. Cette 8e édition de JCertif vient donc à point nommé », a appuyé le ministre.

Jcertif 2018 se tient grâce à la collaboration de plusieurs acteurs, en l’occurrence la société Airtel Congo. Il y a un an, en effet, cette société signait un partenariat avec l’association Yekolab – qui participe à l’organisation des Jcertif – une formation axée sur le développement des applications mobiles, d’entreprise, du web design et les technologies des objets connectés. En collaboration avec l’Arpce, plus de deux mille jeunes ont été formés et obtenu, l’année dernière, des certifications de participation. C’est dans le cadre de ce partenariat qu’Airtel est sponsor des Jcertif internationales avec l’ambition d’aider la jeunesse à se former dans le domaine des nouvelles technologies.

« Dans le cadre de notre politique de soutien à la formation, à l’intégration professionnelle et la valorisation des métiers dans les domaines porteurs comme les télécoms, notre société entend contribuer au renforcement des capacités des jeunes non qualifiés, à travers ces activités qui encouragent l’entrepreneuriat », a rappelé Benoit Janin, directeur général de la société.

Brazzaville : plusieurs artistes africains sur scène du festival Ony music

La première édition de la manifestation aura lieu le 29 septembre, sur l’esplanade du Palais des congrès.

Samedi 29 septembre, la ville de Brazzaville va abriter le festival Ony music. Un évènement qui connaîtra la participation de plusieurs artistes venus de différents pays d’Afrique.

Il s’agira, entre autres, pour le Cameroun, de Blanche Bailly et Shura ; Shan’L La Tieza, du Gabon ; Iba Montana et Gamezi Palace, du Mali ; Yoro Swag de la République démocratique du Congo (RDC) ; et des artistes locaux, à l’instar de Trésor Mvoula ; Youyou Mobangué ; Marvy M’vila ; David Chakalewa ; DJ Boogie Black ; Biz Ice ; Dj Migo One et Mixton de Pointe-Noire. Ce sera aussi une occasion pour les jeunes talents de se démarquer, en première partie des prestations.

Pour cette première édition du festival Ony music, l’argent encaissé pendant ce concert servira à l’achat des fournitures scolaires qui seront remises aux orphelins.

« Nous invitons vivement et chaleureusement tous les Congolais à venir massivement partager cette belle fête africaine. Les tickets sont vendus au prix standard de 5 000 FCFA mais pour les VIP, ça donne droit à certaines commodités que nous avons mises en place », a expliqué le chargé de projet chez Ony-production sur le festival Onymusic, Jules Tchimbakala alias Tim’S.

Cet évènement organisé en marge de la rentrée scolaire, après Brazzaville, se déportera à Pointe-Noirele 06 octobre prochain.  Ce sera aussi l’occasion pour ces artistes de communier avec la population de cette partie du Congo.

Jules Tchimbakala a, précisé qu’Ony production, qui vient d’arriver dans le paysage culturel congolais, ambitionne de faire une place dans le milieu culturel congolais.

Pour la réussite de ce festival, Ony music travaille actuellement avec le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture, une organisation non gouvernementale qui oeuvre avec différents organismes qui soutiennent les enfants, les orphelinats et les centres d’accueils des enfants en situation de rupture. Cette ONG s’occupe de mettre Ony music en relation avec toutes ces structures afin de les permettre de couvrir le plus grand nombre d’orphelins, de façon que certains d’entre eux ne puissent pas manquer de fournitures à la veille de la rentrée.

Par ailleurs, pour les fêtes de fin d’année, Ony music compte faire une grosse production avec une star internationale américaine.