La France entend aider le Congo à moderniser son système de formation

C’est l’un des sujets abordés lors de la visite de travail à Paris du Président Sassou N’Guessou qui était accompagné d’une délégation du 2 au 5 septembre dernier.

Du 02 au 05 septembre 2019, le Président Denis Sassou N’Guesso a effectué un voyage pour Paris. Le chef de l’Eta était accompagné d’une forte délégation à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

A l’agenda du ministre, une rencontre avec son homologue français Jean-Michel Blanquer et avec plusieurs présidents d’universités françaises, afin de renforcer les liens entre les systèmes éducatifs des deux pays. Des accords ont d’ailleurs été signés entre le Congo et la France dans le domaine de l’éducation. Des accords qui portaient sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. Selon Anatole Collinet Makosso, « La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation. »

Congo : les gendarmes formés par les agents du FBI

La police fédérale des Etats-Unis aide les agents congolais à mener des auditions aux personnes accusées traites d’êtres humains.

Le FBI vient de former les policiers et les gendarmes aux techniques d’interrogatoire qui respectent les droits des personnes. De nombreux Congolais se plaignent de la pratique de la torture par les agents de sécurité lors des arrestations, ou pour obtenir des aveux pendant la garde à vue.

« J’ai été torturé physiquement. Nous étions tranquillement en discussion avec des collègues au domicile de Clément Mierassa à Moungali lorsqu’un groupe de policiers est venu nous lancer des bombes lacrymogènes. J’ai été fauché et je suis tombé par terre », témoigne Eric Mampouya, un opposant au régime de Brazzaville.

Il ajoute : « J’ai reçu des coups de poing, des coups de matraque et, manu militari, on m’a jeté dans un véhicule BJ de la police. Nous étions onze, et nous avons été transportés à la DGST, sans que nous ayons fait quelque chose ».

Ces témoignages de mauvais traitements sont récurrents. Et pour y mettre fin, les autorités envoient les officiers en formation.

Cette fois-ci, c’est le FBI qui s’est chargé de former une trentaine de policiers et gendarmes à la technique d’interrogatoire. Le lieutenant Paul Sisca Diamesso témoigne de nouvelles notions acquises.

« Chez nous, on ne doit pas être agressif. Eviter la torture, en tout cas pas de torture, ramener la personne à la raison en lui faisant croire que si elle collaborait, la gendarmerie ferait en sorte que sa sentence soit réduite », affirme l’officier de gendarmerie.

De même, le lieutenant de police Aïgon Ndoudi a retenu de bons moments de cette formation avec le FBI. « Cela a été un moment d’échange en terme d’outils techniques et tactiques, qui nous permettront de bien mener nos auditions et nos interrogatoires », témoigne-t-il.

La formation que les agents de FBI viennent de dispenser à Brazzaville vise avant tout les interrogatoires de personnes impliquées dans le trafic des êtres humains. Todd Haskell, l’ambassadeur des Etats-Unis à Brazzaville, indique que cette affaire est élevée en priorité dans son pays.

« Le président Donald Trump avait déclaré en février dernier que la lutte contre la traite des humains est l’une de nos grandes priorités », rappelle le diplomate américain.

Pour le Commandant de la gendarmerie congolaise, Paul Victor Moigny, il faut désormais que les interrogatoires tiennent compte du respect de la personne humaine.

« La République du Congo qui condamne fermement cette forme moderne d’esclavagisme pourrait désormais, en sus des dispositions existantes, s’appuyer sur cette nouvelle expertise mise à sa disposition par le FBI », dit-il, avant de s’adresser à sa troupe en ces termes : « Fort de cela, j’ai hâte de vous voir dès maintenant à l’œuvre, à la recherche de la manifestation de la vérité, sans jamais marcher sur la dignité de ceux que vous interrogez ».

Les Brazzavillois restent impatients de voir la police et la gendarmerie humaniser les conditions d’arrestation et de détention, ainsi que les méthodes d’obtention des aveux.

Les jeunes formés aux les techniques de communication de masse

Du 09 au 13 août dernier, une vingtaine de jeunes, ont assisté à cet atelier de formation qui a duré deux jours à Brazzaville.

C’est une initiative du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), antenne du Congo et de l’Unesco. La formation portait sur la présentation générale du Réseau et le bilan de sa communication actuelle et aussi sur les techniques et stratégies de la communication de masse.

A la fin de la formation, les participants ont notamment pu s’enquérir de quelques techniques de communication sur l’importance du community management, la présentation des réseaux sociaux Facebook et les techniques d’optimisation de leurs contenus, la présentation des étapes de création d’un projet de communication en amont et en aval.

« Une fois formés, ces jeunes devront sensibiliser à la culture de la paix dans des zones sensibles et non-sensibles telles que dans des écoles et des villes post-conflits armés », a précisé Florentine Tasumbu Washema Okoni, formatrice et membre du secteur culture Unesco.

Au cours de cet atelier, les participants ont été soumis à des travaux de groupe pour tenter d’apporter des résolutions au défi de communication du Payncop.

Congo : les cadres du secteur électrique formés à la tarification et la facturation des consommateurs

Au Congo-Brazzaville, les cadres et agents du secteur électrique sont formés à la tarification, la modélisation et la facturation de la consommation de l’électricité moyenne et basse tension.

Cette formation, donnée par le cabinet International Brain Consulting, a été organisée par l’Agence de régulation du secteur électrique (Arsel), en collaboration avec Energie Electrique du Congo (E2C), la compagnie électrique nationale.

« Le secteur de l’électricité traverse une zone de turbulences, traduites essentiellement par un déséquilibre financier et une insatisfaction de la clientèle. La résolution de ces problèmes passe par la formation, car elle apportera les réponses adaptées », a confirmé aux Dépêches de Brazzaville, Emile Opangault (photo), le directeur général de l’Arsel.

Sur les six jours de formation, les cadres recevront des outils qui leur permettront de maîtriser les principes de fixation d’une structure de prix stable ainsi que d’autres aspects relatifs à la tarification et à la facturation.

Congo : l’école de génie travaux a de nouveaux lauréats

Ces officiers subalternes sont venus du Bénin, de la Centrafrique, de Madagascar,  du Niger, du Mali, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal et du Congo pour être formés.

Fin de stage pour des cadres supérieurs de l’armée le 25 juin 2019 à Brazzaville. Le ministre de la Défense nationale du Congo, Charles Richard Mondjo, et son homologue des Zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki, ont assisté à la séance de clôture de l’année académique et de la première session du stage de perfectionnement des officiers subalternes (CPOS) génie travaux.

Le cours de perfectionnement suivis par des officiers subalternes, a été organisé par l’École de génie travaux (EGT) à vocation régionale. Ce stage a permis de former vingt-six personnes ainsi que seize autres pour le stage d’application de génie travaux.

Ces stagiaires venus de ces différents pays d’Afrique et les vingt-cinq autres civils venus du ministère des Zones économiques spéciales, ont été formés dans les métiers de la maçonnerie, la menuiserie, la plomberie, la métallerie, l’électricité, la filière eau,  le laboratoire du sol, l’énergie et la conduite des engins.

Même si expérimentée depuis dix ans, les dirigeants de l’EGT reconnaissent qu’il y a encore d’importantes charges pour renforcer la qualité des formations annuelles. Notamment des équipements, des pensions, du soutien des formateurs, de l’entretien, du renouvellement et de l’acquisition de manuels pédagogiques indispensables aux enseignants et à la pratique pour les apprenants.

« Tout récemment, les gouvernements français et congolais ont renouvelé la convention de partenariat qui permet le fonctionnement du projet pour les prochaines années. Il y a deux semaines, l’école de génie travaux et l’école du génie d’Angers ont signé une autre convention de partenariat. L’engagement de la France assure la caution internationale de l’école et se traduit par la prise en compte des charges importantes de fonctionnement de l’école », a déclaré le colonel Patrick Immath Mouyoki, il est le directeur général de cette école.

Canal+ International lance des formations pour des acteurs de l’audiovisuel

Le programme «Canal+ University» a été lancé à Brazzaville et à Libreville pour dispenser des formations professionnelles aux acteurs de l’audiovisuel en Afrique.

Ce programme vise à encourager les transferts de compétences sur le continent africain dans le secteur des médias. Les Journalistes, réalisateurs, monteurs et autres membres des équipes de production de Canal+ International se déplaceront sur le continent africain pour des sessions pratiques.

L’initiative naît du succès rencontré par l’Afrique au Féminin à Abidjan (Côte d’Ivoire), les formations aux métiers du cinéma et de la télévision qui se sont tenues à Bamako (Mali) et Cotonou (Bénin) en début d’année 2019. Canal+ International entend alors aller plus loin et faire de Canal+ University un centre de formation itinérant dans les villes africaines.

Pour lancer Canal+ University, Libreville (Gabon) et Brazzaville (Congo) ont été reçus les premiers ateliers ce mois de juin. Joëlle Edédéghé Ndong et Charles Mbuya, deux des journalistes vedettes de Canal+ en Afrique, les ont animés.

Joëlle Edédéghé Ndong, journaliste-reporter gabonaise présentatrice de l’émission Bonjour Santé, a délivré du 5 au 8 juin, une formation sur les techniques d’écriture et les techniques de présentation à 20 gabonais lors des Sambas Professionnels à Libreville.

Charles Mbuya, journaliste sportif de Canal+, présentateur de Talents d’Afrique, était quant à lui à Brazzaville du 3 au 8 juin pour préparer 15 journalistes du service de la production des programmes sportifs de Télé Congo à commenter un évènement sportif, à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Canal+ University a aussi pour objectif de former des journalistes, producteurs, réalisateurs africains afin qu’ils puissent offrir des programmes, sous différents formats, qui s’exportent hors du continent.

«Nous sommes engagés auprès des acteurs locaux du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique. Canal+ International est un partenaire des talents africains, et nous mettons tout en œuvre pour leur offrir le plus d’opportunités possibles», déclare Grâce Loubassou, Responsable Relations Institutionnelles Afrique de Canal+International, qui pilote le projet.

Ce n’est pas une première pour Canal+ en Afrique, la structure a déjà dispensé plus de 15 000 heures de formation ces deux dernières années sur le continent grâce à des partenariats avec des sociétés de production et des chaînes de télévision nationales.

Congo : les élites congolaises recevront une formation chinoise

L’information a été donnée le 08 mai, à Brazzaville, par le général de division chinois, Zhang Yingli, à l’issue d’un entretien avec le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

« On a discuté ensemble pour voir comment on peut à l’avenir redynamiser la coopération entre les deux armées, selon une vision commune entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping », a confié le chef de la délégation chinoise.

Le général  Zhang Yingli a indiqué que sa délégation a été impressionnée par certains sites visités tels l’académie militaire Marien-Ngouabi, estimant que celle-ci représente bien le fruit de la coopération entre les deux pays, scellée depuis plus de cinquante ans.

Le volet technique et opérationnel figure également parmi les domaines prioritaires de la stratégie de partenariat entre la Chine et le Congo.

« Notre coopération doit garder toujours le même niveau ; l’orientation sera toujours la même. Cette synergie peut aussi s’obstenir au niveau de la formation des élites. Elle pourra constituer une base solide pour l’avenir et surtout dans le cadre de la modernisation des Forces armées congolaises », a confié le général chinois.

Congo : les auditeurs de justice expriment leur mécontentement

Ils devaient aller en formation à l’étranger depuis 2013, et jusqu’à présent ils n’ont pas voyagé. Ils ont manifesté le 08 mai devant la primature, à Brazzaville.

Mercredi 08 mai à Brazzaville, c’est la matinée, on peut apercevoir un groupe de personnes devant la primature. Ils tiennent une banderole sur laquelle on peut lire « Rétablissez-nous dans nos droits ». Mais qui sont-ils et que se passe-t-il ? Ce sont des auditeurs de justice qui manifestent. Ils demandent que leur situation soit revue.

Selon eux, ils devaient aller en formation dans certains pays d’Afrique (Togo, au Bénin, au Maroc, en Algérie…). Mais ça fait 5 années qu’ils attendent en vain et ils s’inquiètent de leur situation. C’est qui justifiait leur présence devant la primature ce mercredi.

« Nous sommes mécontents de ce qu’il n’y a pas de suite favorable à notre situation jusque-là alors que devant les députés, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre avait promis un traitement judicieux de notre sort », ont-ils fait savoir.

Il a fallu l’intervention des policiers et gendarmes pour les déplacer de l’entrée de la primature qu’ils avaient prise d’assaut. Heureusement pour eux, leur présence devant le premier ministère n’aura fait effet. Les représentants de ce groupe ont été reçus dans les services de la primature.

« Le comité interministériel, en charge du dossier, ne peut pas être convoqué maintenant. Cela n’est possible que dans la fourchette du 15 au 30 mai 2019 », ont-ils rapporté, dans une attitude apaisée, après échange avec les membres du cabinet du Premier ministre.

Les auditeurs de justice promettent de ne pas baisser les bras jusqu’à obtenir une solution à leur problème.

Congo : 20 élèves des établissements scolaires publics prennent des cours de photographie

Depuis le 06 mai dernier, ces enfants âgés de 12 à 17 ans apprennent les techniques de base de l’art de la photographie. La formation qui a lieu à Brazzaville, s’étendra jusqu’au vendredi 10 mai.

L’initiative est du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef). Cet atelier de formation, s’inscrit dans le cadre du programme d’engagement des jeunes pour la défense des droits des enfants. Même si la formation ne dure que 5 jours, elle permettra tout de même à ces jeunes apprenants d’acquérir des connaissances et des compétences en photographie.

Ces élèves ont été sélectionnés des établissements scolaires publics de Brazzaville et des départements du Pool (Sud), de la Bouenza (Sud), de la Cuvette (Ouest) et de la capitale économique Pointe-Noire (extrême-sud).

Les cours seront constitués d’un module sur l’apprentissage de plusieurs techniques pour réaliser de belles images. Ensuite, ils vont étudier la composition de l’appareil photo et ses multiples fonctions et enfin, ils seront initiés à l’utilisation de la lumière et bien d’autres techniques.

A l’ouverture de cet atelier, la représentante de l’organisme onusien, Micaela Marques de Souza a expliqué que « L’encadrement de ces enfants est assuré par un professionnel, notamment le photographe de l’UNICEF, M. Giacomo Pirozzi, afin de les amener à faire des photographies de qualité. Celles-ci seront utilisées dans les jours à venir dans les calendriers ou d’autres affiches ».

Elle a déclaré ce jour, que les enfants ont besoin d’immortaliser, de partager et de raconter tout ce qu’ils voient au quotidien, d’où la nécessité de mettre à leur disposition des outils leurs permettant de s’exprimer.

La formation se déroulera en deux phases à savoir la phase théorique et la pratique.

Athlétisme : vingt-quatre entraîneurs en recyclage à Dolisie

Pendant douze jours, ces entraîneurs venus de Pointe-Noire, de Brazzaville, de Dolisie, du Pool, du Kouilou, de la Bouenza et de la Lekoumou vont  échanger leurs expériences.

Depuis le 15 mars dernier, la Fédération congolaise d’athlétisme organise depuis le 15 mars, au stade Sayal-Moukila de Dolisie, un stage de certification des entraîneurs niveau1.

Ils sont venus de Pointe-Noire, de Brazzaville, de Dolisie, du Pool, du Kouilou, de la Bouenza et de la Lekoumou pour prendre part à cette formation. Ce sera aussi l’occasion pour eux d’échanger leurs expériences avec deux experts de l’Association  internationale des  fédérations d’athlétisme ( IAAF).

Pendant douze jours, ces vingt-quatre participants seront encadrés par le Congolais, Armand Biniakounou, et le Camerounais, Robert Tchonang, tous deux experts de l’IAAF. Ils ont été invités par le président de la Fédération congolaise d’athlétisme.

Congo : des femmes apprennent le marketing numérique

Cette formation qui a eu du 21 au 23 février à Brazzaville, était une initiative de la Communauté anglophone des dames innovatrices, Innovative ladies english community (Ilec).

L’objectif a été d’initier les femmes, en particulier, et les jeunes filles, en général, sur les métiers du numérique, notamment comment se faire de l’argent grâce à internet ainsi qu’aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« 2019 est une année cruciale pour Innovative ladies english community. Car nous nous préparons à mettre en place une représentation de l’association au niveau de Pointe-Noire. Mais aussi, nous avons prévu plusieurs formations allant dans le sens de l’entrepreneuriat féminin », a indiqué Bénit Dorcas Mbiakolo, de l’Ilec.

Cette communauté n’est pas à sa première formation en faveur des femmes. Elle conclut plusieurs partenariats pour le leadership féminin.

C’est ainsi que l’Ilec compte organiser prochainement d’autres formations portant sur le droit, la santé et le développement personnel des femmes. « Nous avons une étroite collaboration avec d’autres associations comme Butterfly, MissTic, l’association Accès droit pour tous. Identifier un problème ne suffit pas, il faut utiliser tous les moyens nécessaires pour agir et apporter des solutions concrètes. Tel est notre combat pour le l’épanouissement dans tous les secteurs de la jeune femme congolaise », a ajouté Bénit Dorcas Mbiakolo.

Signalons que l’Ilec a organisé ce stage de formation des femmes au marketing numérique en partenariat avec la  l’organisation non gouvernementale Yekolab et l’Institut de management de Brazzaville.

Africa Code Week : 10.000 Jeunes formés au langage numérique

Le but visé, c’est d’accompagner et sensibiliser les jeunes africains au langage du numérique et programmation en informatique.

Cette formation est une initiative de la fondation Bantu Hub en collaboration avec l’UNESCO. Ce sont 10.000 jeunes qui se forment au numérique et à la programmation en informatique. Cette année, le programme national de formation Africa Code Week vise à toucher les jeunes Congolais du primaire, du collège, du lycée de Brazzaville et de l’intérieur du pays.

Cette formation a commencé depuis le 22 octobre 2018, et à la fin, ces apprenants devront être en mesure de franchir l’étape de consommateurs des TIC aux concepteurs. Notons qu’ils sont formés pour être en même temps acteur et vecteur du numérique.

« Nous formons les jeunes congolais depuis 3 ans, nous avons formé beaucoup d’enseignants et des enfants, cette année », a souligné Verone  Mankou, président de  la fondation Bantu Hub.

Pour le chef de la délégation de Africa Code week Congo, Jean Julia la transformation numérique induit un nouvel univers de formation, pour les plus jeunes, il est nécessaire de déclencher tôt la sensibilisation aux outils et à la programmation informatique.

Congo/RDC : les fonctionnaires parlementaires en formation

Cette semaine de formation est organisée par l’assemblée parlementaire de la francophonie.

Le premier secrétaire du bureau du Sénat, Julien Epola a indiqué le 12 novembre à Brazzaville que la semaine de formation des fonctionnaires parlementaires des deux Congo devrait contribuer à améliorer l’efficacité de ceux qui assistent les parlementaires dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes.

« La question de la formation est au centre des préoccupations des parlements. Aucune institution au monde ne peut prétendre assurer son développement et son épanouissement s’il ne place pas la question du renforcement des capacités de ses cadres dans ses priorités. La présente session s’inscrit dans cette logique pour le parlement congolais », a souligné Julien Epola, à l’ouverture de la formation diplômante de l’université Senghor à l’endroit des fonctionnaires parlementaires congolais.

De son côté le secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Jacques Krabal a signifié que cette formation avait pour objectif de permettre aux fonctionnaires et administrateurs parlementaires de renforcer les compétences indispensables à une meilleure maîtrise de leurs fonctions. Il s’agit aussi d’améliorer le soutien qu’ils apportent aux parlementaires tout en perfectionnant leurs connaissances en ce qui concerne le cadre général de leur mission. « Vous serrez, par cette formation, outillés afin d’identifier et de coordonner les moyens d’améliorer l’administration et le fonctionnement des institutions parlementaires des deux côtés du fleuve », a-t-il dit.

Pendant une semaine, les fonctionnaires seront édifiés sur les régimes politiques francophones comparés, les fonctions parlementaires de législateurs et de contrôleur, les grandes tendances du contrôle de constitutionnalité des lois, la déontologie parlementaires, les statuts et carrières des fonctionnaires parlementaires et la rédaction des documents.

Ils examineront aussi le travail des commissions, la préparation et le déroulement de la séance plénière et les relations extérieures du parlement. La formation sera assurée par des spécialistes venus de la France et du Bénin

Journée mondiale du cœur : les infirmiers en formation

Centrée sur les notions de l’hypertension artérielle, la formation qui s’est déroulée le 28 septembre à Brazzaville, était une organisation de la Société de cardiologie du Congo.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du cœur, la société de cardiologie du Congo a organisé un séminaire de formation au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Destiné aux infirmiers et axé sur la pathologie, la formation avait pour but de permettre aux apprenants de renforcer leurs capacités en vue d’une meilleure prise en charge des malades.

Le directeur général du CHU de Brazzaville, Jérémie Mouyokani avait indiqué que « Les cardiologues du CHU-B feront le déplacement de Pointe-Noire pour étendre cette formation là-bas, à l’hôpital Adolphe- Sicé. Nous ne pouvons que nous en réjouir et souhaiter que cette journée de travail soit très efficace et très fructueuse ».

Environ neuf cent soixante-douze millions d’hypertendus étaient recensés à travers le monde, selon le rapport d’une analyse des données statistiques couvrant la période des années 2000. Ce rapport révèle que l ’hypertension artérielle est devenue un problème de santé publique qui tue chaque jour plus d’un Congolais. Dans le pays, une personne sur trois est hypertendue. Le taux de fréquentation au service de cardiologie du CHU-B est de 42%, ont fait savoir les intervenants à ce séminaire.

Ils ont révélé qu’une enquête domiciliaire réalisée en 2004 indique que le taux de prévalence de cette maladie à Brazzaville est de 32,5%. Cette enquête avait concerné à l’époque deux mille cent personnes dont l’âge varie entre 25 et 65 ans.

Les causes de cette maladie, sont entre autre,  le stress, l’obésité, la consommation abusive du tabac, des boissons alcoolisées, le taux de cholestérol élevé, le diabète…

Gymnastique : les entraîneurs en recyclage

Un cours technique a été lancé le 20 août, au gymnase Maxime-Matsima, par la Fédération congolaise de gymnastique (Fécogym), en vue de rehausser la discipline.

Ils sont treize entraîneurs nationaux, qui prennent part à cette formation organisé par la Fédération congolaise de gymnastique. Ils sont venus des sept ligues notamment Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Lékoumou, Bouenza et Cuvette ouest pour y prendre part.

« Nous avons bénéficié, du Comité national olympique et sportif congolais, de ce cours technique de la gymnastique, grâce à la Solidarité olympique et à la Fédération internationale. Les deux structures ont mis à notre profit un expert canadien, Guy Lavoie. Il a déjà formé les Congolais au Canada et est à sa troisième présence au Congo », a commenté François Bakana, président de la Fécogym.

La gymnastique, a-t-il indiqué, a intégré dans son programme de développement pour le compte de l’olympiade 2017-2020 des mouvements gymniques tels que : la gymnastique pour tous, la gymnastique rythmique, la gymnastique aérobic, la gymnastique artistique féminine et masculine.

Brice Merlin Lepebé, le directeur général des Sports, a salué la politique de formation de la Fécogym qui s’inscrit, selon lui, dans la vision du ministre des Sports et de l’éducation physique. Cette formation s’achève le 26 août prochain.

Formation : l’enrôlement des jeunes vulnérables se poursuit

Les jeunes vulnérables de 16 à 30 ans vivant à Pointe-Noire et dans sa périphérie continuent d’être accueillis dans les centres de collecte de candidatures ouverts à cet effet depuis le 13 juillet.

Depuis le 13 juillet dernier, des jeunes venant des villes de Brazzaville, Pointe-Noire et leurs périphéries se font enrôler. Munis d’une copie d’acte de naissance ou de la pièce nationale d’identité et de l’attestation de niveau, les candidats sont reçus dans les centres installés pour la circonstance où se déroulent les opérations d’enrôlement des candidats aux formations gratuites du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE). Sort

Une fois sélectionnés, les jeunes vont suivre des formations gratuites et le projet leur versera une prime de transport. Une assurance scolaire est souscrite pour eux et un équipement individuel leur est doté. Les formations offertes concernent, entre autres, la soudure, la menuiserie, la mécanique auto, la cuisine.

Le projet vise à promouvoir l’acquisition par les jeunes des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat en vue de leur insertion sur le marché du travail, augmenter des revenus et contribuer à l’éradication de l’extrême pauvreté des familles démunies. Pour ses initiateurs, c’est une manière de réduire significativement le déficit en formation qualifiante dans le pays, en mettant à la disposition des jeunes toutes les informations sur les opportunités offertes par le gouvernement à travers le PDCE devant contribuer à améliorer leur chance d’accéder à un emploi. Ce qui fait du projet « une école de seconde chance pour les jeunes désœuvrés et déscolarisés ».

Ainsi, le PDCE entend améliorer les résultats par l’intégration des nouvelles filières de formation, l’implication des établissements publics, Cefa, lycées professionnels, lycées techniques, Agri Congo dans la formation des jeunes et l’augmentation du nombre des prestataires privés. Le PDCE, cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale, a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables de Brazzaville et Pointe-Noire. Notons que les opérations d’enrôlement prendront fin le 22 juillet.

Riposte à Ebola : des équipes de surveillance formées

Ils ont été enseignés du 05 au 07 juillet, sur les modalités d’inhumations, les conditions d’hygiène et les généralités de l’épidémie pour intensifier la vigilance.

Tour à tour, Jean Joseph Akouala, Dieudonné Okemou, Jean de Dieu Konongo Babackas et Clément Arnaud Nyanga Koumou ont conseillé aux équipes de ne pas garder longtemps un cadavre mort d’Ebola, d’éviter de consommer la chauve-souris frugivore, ne pas ramasser et manger un animal ou oiseau mort en forêt ou en savane, mettre en quarantaine la personne atteinte ou suspectée.

Par contre, sur les territoires Tékés, les cadavres sont parfois gardés longtemps avant leur inhumation pour des raisons de coutume ancestrale. De telles pratiques, ont dit les formateurs, risquent d’amplifier la maladie au cas où elle se déclarerait dans ces zones.

À ce sujet, le Dr Dieudonné Okemou, un des formateurs, a indiqué : « La coutume, il faut la respecter mais dès lors qu’elle pose problème, il faut essayer de voir comment faire pour éviter le pire au sein de la communauté. Plus l’inhumation de la personne morte dure longtemps, plus le risque de contamination augmente. Nous demandons aux communautés d’être plus prudentes car jusque-là, nous suspectons la chauve-souris frugivore comme étant l’un des foyers de la maladie à virus Ebola ».

Les membres des équipes multidisciplinaires d’intervention rapide venant de Ngo, Mpouya, Makotimpoko, Gamboma, Djambala et Bouemba ont été donc outillés pour détecter et notifier un cas suspect. Ils sont encouragés à informer les communautés sur les inhumations dignes et sécurisées puis à prendre les premières mesures, lorsqu’un cas de maladie à virus d’Ebola se confirme afin d’éviter la propagation.

Les formateurs ont également instruit les équipes à promouvoir, au sein de la communauté, le lavage des mains à l’eau de javel, de garder un environnement propre et éviter le contact avec la sueur ou les habits de la personne atteinte du virus d’Ebola.

Pour réagir de manière proportionnée, les équipes multidisciplinaires d’intervention rapide ont également été informées sur le règlement sanitaire international actualisé ainsi que sur les symptômes de la maladie à virus d’Ebola qui, parfois, sont assimilables à d’autres maladies. Il s’agit, entre autres, de la montée brutale de la température, des vomissements, des douleurs abdominales, de la diarrhée, etc.

« Néanmoins, le diagnostic n’est confirmé qu’à partir des examens de laboratoire. S’il y a suspicion d’un cas, le souhait serait de l’envoyer vers une formation sanitaire car la prévention commence au niveau de la famille avant de s’étendre vers la communauté. Au cas où la maladie se déclarerait, les inhumations ne peuvent qu’être faites par des équipes assermentées », a conseillé le Dr Jean de Dieu Konongo Babackas.

Dans la sous-préfecture de Ngo, située à plus de trois cents kilomètres de Brazzaville, les participants à la formation ont suivi plusieurs thèmes parmi lesquels, la surveillance épidémiologique, prise en charge des cas, gestion des points d’entrée, identification et suivi des contacts, prévention et contrôle de l’infection, lavage des mains, communication, mobilisation et engagement des communautés, la collecte, transport sécurisé des échantillons et gestion du matériel usé.

Rappelons qu’au Congo, le gouvernement n’a pas encore déclaré l’existence de la maladie à virus d’Ebola. Mais dans le passé, l’épidémie s’est déjà déclarée quatre fois dans le pays. Actuellement, l’OMS-Congo et le gouvernement œuvrent à multiplier les actions de sensibilisation, d’information et de formation des communautés dans les zones dites à risque.

Les sénateurs approfondissent leurs connaissances en TIC

Du 12 au 13 juin, les parlementaires ont pris part à un atelier de formation, qui visait à renforcer leurs connaissances en technologies de l’information et de la communication.

Améliorer leur travail, c’est l’objectif des sénateurs. Du 12 au 13 juin, ces parlementaires ont été formé en matière de technologies de l’information et de la communication. Un atelier de formation qui visait à renforcer les connaissances et organisé dans le cadre du programme Noria.

Quatre-vingt-trois pays francophones dans le monde constituent le programme Noria. Ce programme poursuit deux objectifs principaux : moderniser le fonctionnement des parlements en y développant de nouvelles méthodes de travail fondées sur les TIC ; renforcer la visibilité des parlements francophones à travers l’amélioration et le transfert des connaissances parlementaires.

Sept thèmes, axés essentiellement sur la communication parlementaire, seront développés par des experts venus de l’Afrique de l’Ouest. Ils portent, entre autres, sur les fondements et principes directeurs de la communication parlementaire et institutionnelle ; les relations entre le parlement et les médias ; les communications parlementaires à l’ère du numérique ainsi que la présentation des principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp et blogs).

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, lors de l’ouverture de a reconnu le retard du Congo en ce qui concerne les TIC.

«La République du Congo cumule un retard en matière de développement des TIC. Fort de cette situation, le cyber criminalité prospère. Régulièrement, les fausses nouvelles abondent les réseaux sociaux. Ces fake-news sont souvent d’une rare violence. Le sujet que vous allez débattre pendant deux jours rentre au centre des préoccupations des pouvoirs publics. Profitez de cette occasion pour protéger la société contre ces agressions », a certifié Isidore Mvouba.

Médias : des journalistes congolais formés au Web

Quinze journalistes de différents organes publics et privés ont bénéficié d’une session de formation, du 22 au 25 mai à Brazzaville.

Du 22 au 25 mai à Brazzaville, une quinzaine de journalistes congolais ont reçu des cours de formation sur le web.  C’est une initiative de l’ambassade de France, en partenariat avec l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille) et s’inscrit dans le cadre de la politique de renforcement des capacités des médias menée par l’ambassade de France au Congo. Une formation qui avait pour thème « Le web, un outil pour les journalistes », s’est sanctionnée par la remise solennelle des parchemins de fin de formation.

Le séminaire de renforcement des capacités des journalistes, était constitué des séances de cours théoriques et d’exercices pratiques portant notamment sur le recueil de l’information ; l’identification des sources crédibles et des « Fake news » ; la maîtrise des principes de base des réseaux sociaux et de l’écriture journalistique appliquée au Web.

Elle a été animée par Cédric Kalonji, professionnel des médias, diplômés de l’ESJ Lille et formateur dans cette école. « Le niveau des journalistes participants est jugé très bon. J’ai rencontré des journalistes expérimentés, hormis quelques difficultés constatées dans la prise en main de l’internet. Mais nous avons noté une vraie volonté de la part des participants. L’internet et les réseaux sociaux ont des avantages et des risques. Il faut en avoir conscience et savoir les contourner», a indiqué l’animateur du séminaire, Cédric Kalonji.

Le diplomate français, Bertrand Cochery, revient sur l’objectif de la formation: « Comme nous vivons dans une époque de diffusion et de rediffusion de l’information avec une vitesse extraordinaire par les réseaux sociaux et l’internet, une fausse information peut être diffusée aussi rapidement que la bonne avec les dégâts que cela peut occasionner. Fort de cette prise de conscience, nous avons décidé d’organiser cette formation pour faire profiter un groupe de jeunes journalistes congolais ».

Le ministre de la Communication et des médias a exprimé sa satisfaction. « Le métier du journalisme est d’autant plus fragilisé aujourd’hui que n’importe qui peut s’improviser comme diffuseur de nouvelles. Votre métier est codifié, parce que vous avez été formés et qu’il existe un certain nombre de règles déontologiques à respecter. Malheureusement, on rencontre des gens de mauvaise foi, qui se font passer pour des journalistes. Dans tout cela, il faut savoir faire la différence entre le bon grain et l’ivraie », a conseillé Thierry Lézin Moungalla.

Il a profité de l’occasion pour s’adressant aux journalistes. « Je connais les revendications qui sont exprimées par les uns et les autres. Cela reste une préoccupation du gouvernement qui s’y attelle ». Selon le ministre, les états généraux de la presse qui pointent à l’horizon permettront « de régler trois questions fondamentales : l’environnement juridique ; la condition des journalistes (statut) et l’adéquation entre ce que le métier de journalisme est devenu et la maîtrise de l’appropriation de la technologie », ajoutant : « Aujourd’hui, on n’exerce plus ce métier comme on le faisait il y a vingt-six ans, au moment des assises de la presse de 1992 ».

Cours en ligne : les enseignants de l’Agence universitaire de la Francophonie se forme

Les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi ont suivi, du 22 au 25 mai, une formation à distance lors de l’atelier portant sur la création et la gestion de site dynamique, organisé au Campus numérique de Brazzaville.

L’idée principale est de favoriser la visibilité des travaux scientifiques des enseignants dans l’usage des dispositifs pédagogiques innovateurs, l’objectif général étant de leur permettre d’utiliser les composantes du logiciel joomla pour la création d’un site web. Parmi les objectifs spécifiques, figurent la maîtrise de l’installation du système de gestion de contenu joomla, le déploiement et l’intégration des modules et composantes du logiciel, l’administration du back office joomla ainsi que l’autonomie dans la gestion et les mises à jour du contenu.

Le facilitateur de la formation, le Pr Peter Kidoudou, a édifié ses apprenants sur la capacité de modifier et de faire leur mise à jour à travers le logiciel joomla. Selon lui, le thème a été choisi suite au constat fait chez les enseignants qui ne font pas connaître leurs enseignements au niveau international. « À l’issue de cette formation de l’Agence universitaire de la Francophonie, ces enseignants seront capables de publier les informations via internet. La formation paraît nouvelle, certes, mais ces étudiants finiront par s’habituer à l’environnement », a indiqué Peter Kidoudou.

Pour Kévin Bikindou, enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi évoluant à l’Ecole normale supérieure, cette formation a permis d’apprendre comment créer le site web avec ce logiciel. Grâce aux enseignements reçus, il pourra désormais contrôler ses étudiants à distance, diriger les travaux en ligne puis prendre connaissance des corrigés des examens. Les étudiants, a-t-il ajouté, pourront de leur côté consulter leurs cours à distance, sans avoir un contact avec l’enseignant.

Nadège Samlon Okiemy, chercheuse à l’Université Marien-Ngouabi au laboratoire de biochimie et de pharmacologie de la Faculté des sciences de la santé, a rappelé qu’à l’ère du numérique, tout enseignant doit s’aligner dans la même démarche de la mondialisation. « La formation m’a été très bénéfique, parce qu’elle me facilite désormais à être distante des étudiants. La mise en ligne des cours vient également changer ma façon de travailler avec la pléthore des salles », a-t-elle déclaré.

Le Meeec disposée à former les jeunes du quartier Jacques-Opangault

Le Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), entend former des jeunes de l’arrondissement de Djiri.

Le président du Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), Rodrigue Koumou, a annoncé, le 12 avril à Brazzaville, au cours d’un point de presse, qu’une trentaine de jeunes habitant le 9e arrondissement Djiri bénéficieront d’une formation en entrepreneuriat.

La formation concerne aussi bien les jeunes filles que les garçons. Le président du Meeec a expliqué à la presse que « ce projet aura pour but de soutenir les jeunes les plus vulnérables du quartier Jacques-Opangault et se concentrera sur des formations dans les domaines de la couture, la coiffure et la soudure, avec la présence permanente des formateurs natifs de ce quartier. L’objectif est de soutenir la vision du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, dans son programme (La marche vers le Développement) ».

Pour Rodrigue Koumou, cette initiative sera placée sous le signe des journées d’action sociale. L’un des jeunes bénéficiaires, Jean Likibi, a exprimé sa satisfaction. « Merci beaucoup pour cet acte de charité manifesté par le Meeec à travers son président, Rodrigue Koumou, à notre égard. Il viendra par ce geste nous procurer la joie. Dieu va lui rendre au centuple », a-t-il confié.

Afrique centrale : la CEEAC prépare la mise en place de l’académie pour l’aviation civile

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région.

 

Du 6 au 7 avril 2018 à Brazzaville, au Congo, les ministres des Transports, des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, ont pris part  à la réunion de lecture du rapport d’étude de faisabilité pour la mise en place de l’Académie pour l’aviation civile en Afrique Centrale.

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région. L’académie régionale de l’aviation civile est censée pallier l’insuffisance du personnel qualifié, en formant les jeunes aux métiers et en mettant en œuvre les programmes de formations spécifiques nécessaires de l’aviation civile.

Selon le ministre Estelle Ondo, la création de cette institution de formation académique de proximité en Afrique Centrale, dédiée aux métiers d’aviation civile, revêt un caractère prioritaire. Cela est dû, d’après toujours le membre du gouvernement, au fait que l’Académie permettra aux États membres de s’acquitter des obligations qui leur incombent vis-à-vis de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dans les domaines clés de la sécurité, de la sûreté et de l’environnement.

On sait par ailleurs que cette institution sera réalisée dans le cadre du projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la CEEAC par le fonds africain de développement (FAD). La secrétaire générale adjointe de la CEEAC, Marie Thérèse Chantal Mfoula, a, pour sa part, profité de cette occasion pour lancer un appel aux bailleurs des fonds internationaux à s’investir dans la formation des cadres à travers l’académie d’aviation civile.

Enfin, selon le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, l’académie régionale d’aviation civile « permettra à l’industrie du transport aérien en Afrique centrale de se doter de personnel en nombre suffisant aux compétences avérées et aptes à répondre aux exigences les plus pointues du transport aérien de notre temps ».

L’OMS Afrique entend appuyer les efforts du Congo

Le Congo fait des efforts dans l’amélioration de son système de santé, a reconnu la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique. Le gouvernement a, en effet, résolu d’augmenter de 11%, cette année, l’allocation budgétaire dans ce secteur malgré les difficultés financières que traverse le pays. « Avant que les partenaires viennent nous aider, nous devons nous-mêmes faire des efforts », a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Un principe qui encourage la communauté internationale à aider davantage le Congo dans le domaine sanitaire, a expliqué le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, promettant: « En deux ans, nous effectuerons trente missions pour soutenir les différents programmes de santé ici au Congo »

La problématique de la couverture sanitaire universelle a également été évoquée. Le gouvernement s’y attèle pour permettre à la population, notamment celle de l’arrière-pays, d’accéder facilement aux services de base et améliorer la prise en charge des malades. La formation des ressources humaines (médecins et infirmiers), les maladies transmissibles et non transmissibles qui prennent de l’ampleur, en l’occurrence l’hypertension dont le taux de prévalence chez les adultes au Congo est à 30%, figurent parmi les nombreux défis à relever. « Il y a beaucoup du travail à faire pour la prévention de cette maladie », a souligné la directrice régionale de l’OMS. Sur la formation des cadres en matière de santé, rappelons-le, deux mille étudiants congolais sont à Cuba. C’est dans deux ou trois ans que les premières promotions retourneront au pays.

Le programme de travail du Dr Matshidiso Rebecca Moeti l’a conduit, par ailleurs, chez le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Les membres du bureau de la chambre basse du parlement et la commission santé de cette institution ont échangé avec elle sur les priorités et défis du pays en matière de santé. « J’ai exhorté les parlementaires, notamment le président de l’Assemblée nationale, à accompagner le Plan national de développement sanitaire mis en place par le ministère dès que les fonds seront disponibles », a indiqué la directrice régionale de l’OMS.

Le Dr Matshidiso Rebecca Moeti a visité, en outre, la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé. Le haut fonctionnaire onusien s’est fait une idée des conditions de stockage des médicaments. La manière d’aider le Congo à trouver les fonds pour l’approvisionnement et la distribution des médicaments et produits de santé a fait l’objet des échanges entre les deux parties. La ronde que la directrice régionale de l’OMS a amorcée prendra fin le 16 février.

Des journalistes sensibilisés aux normes internationales du travail

Près d’une vingtaine de professionnels des médias issus des deux Congo reçoivent une formation débutée le 6 février à Brazzaville, sur les normes du travail et les droits reconnus de la personne humaine.

La formation permettra aux participants de s’approprier des outils nécessaires pour comprendre les normes internationales du travail (NIT), ainsi que les organes de contrôle de l’Organisation internationale du travail (OIT), afin de pouvoir sensibiliser l’opinion publique aux standards internationaux du travail.

Membres de l’OIT et signataires de nombreux textes internationaux en matière des normes du travail, les deux Congo n’investissent pas assez dans la protection sociale, d’où l’intérêt pour les participants de cerner l’enjeu du dialogue social au sein des Etats, selon Maura Miraglo, une formatrice.

Car, indique-t-on, la situation des travailleurs et leur protection sociale représentent des défis pour les Etats africains en pleine expansion économique, avec l’installation des entreprises minières et des textiles, la multiplication des travaux publics ainsi que des sociétés des services.

Dans ce contexte, le rôle des professionnels des médias consiste à interpeller les pouvoirs publics sur le respect des obligations liées aux normes du travail. Ce qui permettra aux pays d’éradiquer les cas de violation des normes du travail, notamment le travail dissimulé ou « travail au noir », le travail non-autorisé des mineurs, le non-respect de la durée légale de travail (huit heures), l’obstacle à la liberté syndicale et au droit de grève.

Les participants vont débattre, durant quatre jours, sur les thématiques liées au « système des NIT et sa pertinence pour les médias » ; « les mécanismes de contrôle de l’application des NIT, les bases de données et ressources sur les NIT et leur application » et « le contenu des NIT fondamentales et leur application au niveau national ».

En rappel, cette session de formation est initiée par le Centre international de formation de l’OIT (CIF-OIT), en collaboration avec le bureau local de l’OIT pour la République démocratique du Congo (RDC), grâce au soutien de l’agence Wallonie-Bruxelles International. Le bureau local regroupe l’Angola, la République Centrafricaine, la République du Congo, la RDC, le Gabon et le Tchad.