Brazzaville : trois façons de gagner de l’argent en ligne

Il vous est désormais possible de gagner de l’argent en étant confortablement installé sur votre Sofa chez vous.

Comme 25 % des jeunes de 15 à 29 ans, vous êtes au chômage… Sans surprise, vos journées se suivent et se ressemblent. Entre précarité financière et ennui mortel, vous êtes en proie à un tumulte d’émotions négatives…

Vous avez déjà envoyé de nombreux CV sans jamais recevoir de retours positifs. Épuisé, découragé, vous vous demandez ce que vous avez pu faire de mal… La réponse est rien. Vous êtes juste né dans un climat peu propice à l’emploi. Est-ce une fatalité ? Pas le moins du monde.

Saviez-vous que vous pouviez gagner de l’argent confortablement installé dans votre sofa ? Pas de taxis surchargés à emprunter chaque matin. Pas de patron qui vous hurle dessus. Pas de soleil aux rayons acerbes. Si vous avez un ordinateur et une connexion internet, ces 3 méthodes vous permettront de gagner confortablement votre vie.

1) Regarder des publicités sponsorisés

Avide de reconnaissance, certaines entreprises ont recours à un stratagème audacieux pour accroître leur visibilité sur internet. Elles engagent des prestataires chargés de trouver des personnes désireuses d’en apprendre plus sur leurs produits. C’est à cet instant précis que vous entrez en jeu. Après inscription gratuite sur l’un de ces sites, vous recevrez des liens vers différentes publicités. Votre seul rôle sera d’ouvrir les pages et de les fixer pendant quelques secondes.

En échange de cet effort minime, vous percevrez une compensation en euros. Une fois converti en francs Congolais, ce n’est qui n’était alors qu’une bagatelle se transformera en liasse de billets. À noter que cette stratégie existe aussi sous forme de mails rémunérés et de vidéos sponsorisés.

2) Vous lancer dans le dropshipping

Pourquoi se cantonner aux frontières du Congo alors que le monde est friand d’objets en tout genre ? Avec le dropshipping, vous pouvez vendre au monde entier sans avoir à batailler avec les sociétés de transit.

Bien plus avantageux que le commerce électronique classique, le dropshipping est la voie de la liberté absolue. Pas de stocks à constituer. Pas de colis à acheminer. Quand le client passe commande, les instructions sont envoyées au fournisseur qui se charge d’expédier les articles.

Si vous rêvez de devenir un auto-entrepreneur à l’aura mondiale, le dropshipping est exactement ce qu’il vous faut.

3) Vous investir dans les métiers du web

Un infographe n’est pas tenu de sortir de chez lui pour gagner sa croûte… Il peut envoyer ses œuvres par internet et percevoir son dû par paiement mobile ou virement bancaire. Et il n’est pas le seul dans ce cas…

Internet n’est pas qu’utile pour être au courant des derniers potins ou regarder des vidéos hilarantes. Grâce à la toile, n’importe qui peut proposer ses services et n’importe qui peut les acquérir. Alors oui, tous les métiers ne sont pas éligibles. Il sera très difficile pour un maçon de dématérialiser les briques en code binaire pour les expédier à Hong Kong… Cependant, avec les métiers du numérique, cette question ne se pose plus. Vous avez une compétence liée au digital ? Pourquoi ne pas tenter votre chance sur internet ?

Médias : des journalistes congolais formés au Web

Quinze journalistes de différents organes publics et privés ont bénéficié d’une session de formation, du 22 au 25 mai à Brazzaville.

Du 22 au 25 mai à Brazzaville, une quinzaine de journalistes congolais ont reçu des cours de formation sur le web.  C’est une initiative de l’ambassade de France, en partenariat avec l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille) et s’inscrit dans le cadre de la politique de renforcement des capacités des médias menée par l’ambassade de France au Congo. Une formation qui avait pour thème « Le web, un outil pour les journalistes », s’est sanctionnée par la remise solennelle des parchemins de fin de formation.

Le séminaire de renforcement des capacités des journalistes, était constitué des séances de cours théoriques et d’exercices pratiques portant notamment sur le recueil de l’information ; l’identification des sources crédibles et des « Fake news » ; la maîtrise des principes de base des réseaux sociaux et de l’écriture journalistique appliquée au Web.

Elle a été animée par Cédric Kalonji, professionnel des médias, diplômés de l’ESJ Lille et formateur dans cette école. « Le niveau des journalistes participants est jugé très bon. J’ai rencontré des journalistes expérimentés, hormis quelques difficultés constatées dans la prise en main de l’internet. Mais nous avons noté une vraie volonté de la part des participants. L’internet et les réseaux sociaux ont des avantages et des risques. Il faut en avoir conscience et savoir les contourner», a indiqué l’animateur du séminaire, Cédric Kalonji.

Le diplomate français, Bertrand Cochery, revient sur l’objectif de la formation: « Comme nous vivons dans une époque de diffusion et de rediffusion de l’information avec une vitesse extraordinaire par les réseaux sociaux et l’internet, une fausse information peut être diffusée aussi rapidement que la bonne avec les dégâts que cela peut occasionner. Fort de cette prise de conscience, nous avons décidé d’organiser cette formation pour faire profiter un groupe de jeunes journalistes congolais ».

Le ministre de la Communication et des médias a exprimé sa satisfaction. « Le métier du journalisme est d’autant plus fragilisé aujourd’hui que n’importe qui peut s’improviser comme diffuseur de nouvelles. Votre métier est codifié, parce que vous avez été formés et qu’il existe un certain nombre de règles déontologiques à respecter. Malheureusement, on rencontre des gens de mauvaise foi, qui se font passer pour des journalistes. Dans tout cela, il faut savoir faire la différence entre le bon grain et l’ivraie », a conseillé Thierry Lézin Moungalla.

Il a profité de l’occasion pour s’adressant aux journalistes. « Je connais les revendications qui sont exprimées par les uns et les autres. Cela reste une préoccupation du gouvernement qui s’y attelle ». Selon le ministre, les états généraux de la presse qui pointent à l’horizon permettront « de régler trois questions fondamentales : l’environnement juridique ; la condition des journalistes (statut) et l’adéquation entre ce que le métier de journalisme est devenu et la maîtrise de l’appropriation de la technologie », ajoutant : « Aujourd’hui, on n’exerce plus ce métier comme on le faisait il y a vingt-six ans, au moment des assises de la presse de 1992 ».