Congo-Brazzaville : le PCT lance un appel en faveur de la candidature de Sassou N’Guesso

Les membres de la fédération du Parti congolais du travail (PCT) du département de Brazzaville se sont réunis en congrès les 6 et 7 décembre au Palais des Congrès de Brazzaville.

 

Réunis en congrès les 6 et 7 décembre au Palais des Congrès de Brazzaville, les membres de la fédération du Parti congolais du travail (PCT) du département de Brazzaville ont franchi une étape clé dans la préparation du 6ᵉ congrès ordinaire du parti. À l’issue des travaux, ils ont désigné leurs 300 délégués au congrès national et lancé un appel en faveur de la candidature du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à l’élection présidentielle prévue en mars 2026.

Venus des neuf arrondissements de Brazzaville, de la commune de Kintelé et du district de l’Île Mbamou, les 1 501 participants ont rythmé les travaux dans un esprit d’organisation et de discipline, en prélude au congrès national annoncé du 27 au 30 décembre aux jardins de Ben’tsi, à Ouenzé.

Au cœur des décisions adoptées : la validation des rapports d’activités et des recommandations issues des différentes commissions. Les congressistes ont notamment recommandé la reconduction de Denis Sassou N’Guesso à la tête du parti et son investiture en tant que candidat du PCT à la prochaine élection présidentielle, saluant son « leadership », son expérience d’homme d’État et son action en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Les participants ont également adopté plusieurs documents préparatoires, parmi lesquels les projets de nouveaux statuts du parti, le règlement intérieur, la charte, ainsi que les rapports portant sur les réformes institutionnelles, la communication politique, les politiques sociales, culturelles et environnementales, la doctrine économique et le financement du parti.

Présent au congrès, le délégué national Gilbert Ondongo a exhorté les militants à renforcer la structuration du parti et à assurer une meilleure préparation des prochaines échéances politiques. Il a salué la mobilisation de la fédération de Brazzaville et exprimé sa confiance quant au succès du prochain congrès national.

Dans son discours d’orientation, il a rappelé aux militants les valeurs fondatrices du PCT, insistant sur la nécessité de cultiver des convictions fortes, le courage politique, l’union des forces et l’unité nationale, soulignant que le parti a toujours œuvré pour la cohésion et le rassemblement du peuple congolais, au-delà des clivages.

Washington et Brazzaville renforcent leur partenariat pour 2026

La chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis en République du Congo, Amanda Jacobsen, a dévoilé, le 3 décembre à Brazzaville, les grandes orientations qui guideront la coopération bilatérale en 2026. C’était lors d’une réception de fin d’année consacrée au renforcement du partenariat entre Washington et Brazzaville.

 

D’après la diplomate américaine, la relation entre les deux pays s’articulera autour de trois piliers essentiels : le partenariat, la stabilité régionale et une prospérité inclusive.

« Pour 2026, les États-Unis renforceront leur collaboration autour de trois piliers essentiels. Il s’agit avant tout du partenariat ; puis du renforcement de la paix pour la stabilité régionale, en vue de protéger les communautés et créer l’environnement nécessaire à l’investissement, à l’éducation et à la croissance », a-t-elle déclaré.

Le troisième pilier annoncé par Amanda Jacobsen porte sur la prospérité durable, fondée sur la création de nouvelles opportunités économiques. Selon elle, l’objectif est d’encourager les échanges commerciaux, de soutenir l’entrepreneuriat et de stimuler l’innovation.

Washington entend également accroître la présence des entreprises américaines au Congo, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, des technologies numériques, du tourisme, de l’éducation et du développement des compétences professionnelles.

Cette vision s’inscrit dans une volonté plus large : renforcer les relations commerciales afin de créer de nouveaux emplois et dynamiser les économies des deux pays.

Pour donner un nouvel élan au partenariat, les États-Unis souhaitent intensifier leur collaboration avec un large éventail d’acteurs : institutions gouvernementales, secteur privé, société civile, leaders culturels et jeunesse.

Ils entendent également approfondir la coopération dans les domaines de la sécurité, de la stabilité régionale et de la lutte contre la traite des êtres humains.

« Nous sommes convaincus que le Congo peut continuer à être un pilier de stabilité en Afrique centrale. C’est dans le domaine de la prospérité que nous voyons le plus grand potentiel pour les années à venir », a assuré la diplomate.

Au cours de l’année écoulée, l’ambassade américaine a travaillé étroitement avec les autorités congolaises pour réaliser plusieurs avancées, dont la coordination de l’évacuation de plus de 250 employés de l’ambassade américaine à Kinshasa, de leurs familles et de nombreux ressortissants privés.

L’un des dossiers sensibles au cœur de la coopération reste la suspension, par l’administration américaine, de la délivrance de visas aux citoyens congolais – une mesure héritée du mandat du président Donald Trump.

Congo-lutte contre le paludisme : début de la distribution des Milda à Brazzaville

La campagne vise à intensifier les efforts du pays dans la lutte contre cette maladie qui demeure l’un des principaux problèmes de santé publique.

 

Le ministère de la Santé et de la Population, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a procédé, le 3 décembre, au lancement officiel de la campagne nationale de distribution de masse des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (Milda). La cérémonie s’est tenue à l’hôpital pédiatrique Marien-Ngouabi de Talangaï, en partenariat avec le Fonds mondial, en présence de plusieurs autorités locales et représentants des services sanitaires nationaux et internationaux.

Placée sous le thème « Dormons et faisons dormir nos familles sous la moustiquaire imprégnée, pour éviter le paludisme », cette campagne vise à intensifier les efforts du pays dans la lutte contre une maladie qui demeure l’un des principaux problèmes de santé publique au Congo.

Dans son allocution, le directeur départemental de la santé de Brazzaville, Jacques Achille Opango, a rappelé que la campagne ambitionne de contribuer à la réduction significative de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme d’ici 2027. Elle s’adresse particulièrement aux ménages congolais, avec une attention particulière portée aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, les plus vulnérables face à la maladie.

Les chiffres restent préoccupants : le paludisme représente 46 % des consultations, 33 % des hospitalisations et 26 % des décès enregistrés dans les structures sanitaires du pays. D’où la nécessité d’un accès massif aux moustiquaires imprégnées, reconnues comme l’un des moyens les plus efficaces de prévention.

L’objectif fixé par le ministère est ambitieux : atteindre au moins 90 % des ménages congolais et faire en sorte que 80 % de la population dorme sous une moustiquaire imprégnée. Pour y parvenir, la distribution se déroulera en plusieurs phases.

La première étape concerne les arrondissements de Talangaï, Madibou, Mfilou, ainsi que Kintélé et l’île Mbamou. La seconde phase couvrira le reste du pays, avec l’appui du Catholic Relief Services, partenaire technique chargé de soutenir la mise en œuvre de la campagne.

Le ministère de la Santé a également insisté sur l’importance d’une utilisation correcte des Milda pour garantir leur efficacité. Les ménages sont invités à étendre la moustiquaire à l’ombre pendant 24 heures avant la première utilisation, puis à la laver au savon tout en évitant absolument les détergents ou l’eau de javel, qui pourraient dégrader l’insecticide.

Congo: Brazzaville accueille un nouvel hôtel 5 étoiles du groupe Kempinski

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a inauguré, le 2 décembre, le tout nouvel établissement du groupe hôtelier Kempinski, désormais implanté sur les berges du fleuve Congo.

 

Érigé en plein cœur de la ville et offrant une vue panoramique sur le fleuve, l’imposant complexe hôtelier symbolise l’ambition d’un Congo tourné vers l’avenir. « Brazzaville est une terre d’accueil qui garantit le développement des affaires et l’investissement privé », a rappelé le maire de la capitale, Dieudonné Bantsimba, saluant l’arrivée d’un acteur hôtelier de renommée internationale.

La ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a souligné l’impact attendu de ce nouvel hôtel de luxe sur l’économie locale. Elle y voit « un vecteur d’employabilité et d’émergence du secteur touristique », à même de dynamiser plusieurs filières connexes, de la restauration aux services culturels.

Avec cette ouverture, le Congo affiche clairement sa volonté d’attirer davantage d’investisseurs et de voyageurs internationaux. L’établissement, qui conforte la place de Brazzaville dans le réseau mondial de Kempinski, vient enrichir l’offre d’hébergement haut de gamme du pays et renforcer son attractivité dans la sous-région.

L’inauguration s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification de l’économie nationale, misant sur le tourisme comme moteur de croissance.

Umaro Sissoco Embaló en exil à Brazzaville après le coup d’État en Guinée-Bissau

Accueilli discrètement à Brazzaville après le coup d’Etat militaire du 26 novembre, Umaro Sissoco Embaló observe désormais à distance la transition militaire imposée à son pays.

 

Renversé le 26 novembre par un coup d’État militaire, l’ex-président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a trouvé refuge à Brazzaville, en République du Congo, où il est arrivé samedi 29 novembre après un bref passage par le Sénégal, selon plusieurs sources concordantes. L’ancien chef de l’État séjournerait dans un grand hôtel de la capitale congolaise, accompagné de quelques proches, en attendant une éventuelle décision sur la poursuite de son exil. Les autorités congolaises, pour l’instant, n’ont pas commenté sa présence.

La prise du pouvoir par les militaires de la Guinée Bissau, dénonçant des menaces contre la sécurité nationale, a entraîné l’installation d’un régime de transition dirigé par le général Horta N’Tam, qui s’est autoproclamé président le 27 novembre pour une durée d’un an. Il a nommé Ilídio Vieira Té au poste de Premier ministre.

L’Union africaine a réagi en suspendant la Guinée-Bissau de ses instances, appelant à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, tandis que la CEDEAO a condamné fermement la prise du pouvoir par les armes et annoncé une médiation régionale.

En attendant l’évolution politique en Guinée Bissau, l’ex-président Umaro Sissoco Embaló semble s’éloigner du tumulte, mais son avenir comme celui du pays reste entouré d’incertitudes.

Tony Elumelu plaide pour l’investissement dans l’énergie, les infrastructures et l’entrepreneuriat au Congo Brazzaville

Dans le cadre de sa tournée africaine en cours, le Président du Groupe United Bank for Africa (UBA) Plc, Tony Elumelu, a effectué une visite de courtoisie au Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou-Nguesso, réaffirmant l’engagement fort de la banque envers le pays et l’ensemble de la région d’Afrique centrale.

Au cours de l’audience, Elumelu a exprimé sa profonde gratitude au Président pour l’accueil chaleureux réservé à lui et à son équipe, qualifiant cette rencontre d’opportunité privilégiée pour échanger avec les membres du conseil d’administration de UBA, le personnel et les clients de valeur de Congo Brazzaville. Il a salué leur engagement ainsi que le rôle essentiel qu’ils jouent dans la croissance de la banque et son impact à travers l’Afrique.

Il a également félicité le Président pour les progrès remarquables réalisés dans les domaines des infrastructures et des réformes économiques, décrivant la République du Congo comme « une nation d’un immense potentiel et riche en opportunités ».

Pour sa part, le Président Sassou-Nguesso a salué le partenariat constant de UBA et les contributions de la banque au développement national. Il a appelé à poursuivre les échanges dans des secteurs clés, notamment la banque transactionnelle, la mobilisation des recettes et l’efficacité institutionnelle.

Le Président a également exprimé le souhait de voir UBA construire un nouveau siège à Brazzaville, promettant d’allouer un terrain adéquat pour ce projet.

En évoquant les priorités nationales, le Chef de l’État a encouragé la poursuite du soutien de la banque au secteur pétrolier et gazier, et particulièrement au développement de l’accès à l’énergie pour les populations congolaises. Il a mentionné un protocole d’accord récemment signé à Dar es Salaam sur les infrastructures énergétiques régionales et a invité le Président du Groupe UBA à mettre à profit son expérience pour contribuer à relever le défi énergétique en République du Congo.

Tony Elumelu a assuré le Président de l’appui total de UBA, promettant la construction d’un nouveau siège qui servira de quartier général régional pour l’Afrique centrale. Il a réaffirmé la volonté de la banque de déployer ses plateformes innovantes, ses solutions et son expertise locale pour renforcer l’inclusion financière, la mobilisation des revenus et le développement des infrastructures.

Il a également mis en avant l’impact de la Tony Elumelu Foundation, qui a déjà accompagné plus de 100 jeunes entrepreneurs congolais à travers un programme de formation de 12 semaines et une dotation en capital initial non remboursable de 5 000 dollars US chacun, contribuant ainsi à l’émergence d’une nouvelle génération de leaders économiques africains engagés dans une transformation durable.

Tony Elumelu était accompagné de plusieurs cadres dirigeants de UBA, notamment : Hilarion Bounsana, Président du Conseil d’administration de UBA Congo Brazzaville ; Sarata Koné, Directrice Exécutive/CEO UBA Africa ; Bili Odum, Secrétaire Général/Conseiller Juridique du Groupe ; Mariam Yago Toure, Directrice Générale/CEO UBA Congo Brazzaville ; Emmanuel Lamptey, Directeur des Opérations du Groupe ; et Samuel Ocheho, Directeur Exécutif, Financial Services Group.

Cette visite a non seulement réaffirmé le rôle stratégique de UBA à Brazzaville, mais a également souligné l’ambition de la banque de renforcer sa présence en Afrique centrale. Avec UBA Congo Brazzaville comme pôle majeur, la banque entend étendre son soutien aux priorités du pays dans les secteurs de l’énergie, du pétrole & gaz et des infrastructures, afin de promouvoir une prospérité partagée et une croissance durable pour tous.

Congo : le PCT fixe la tenue de son 6e congrès ordinaire pour décembre à Brazzaville

Réunis en session extraordinaire les 9 et 10 novembre au Palais des congrès de Brazzaville, les membres du Comité central du Parti congolais du travail (PCT) ont arrêté les dates de la tenue du 6ᵉ congrès ordinaire et adopté le thème qui en guidera les travaux.

 

Attendu depuis plusieurs mois, cet important rendez-vous politique se déroulera du 27 au 30 décembre 2025 à Brazzaville. Les assises se tiendront autour du thème :

« Cadres, militants et sympathisants du Parti congolais du travail dans l’unité, la cohésion et la discipline, en avant pour la consolidation de la paix, de l’unité nationale et la démocratie en vue de l’accélération de la marche vers le développement. »

Durant ces deux jours de travaux préparatoires, les membres du Comité central ont également adopté, avec amendements, les rapports des sept commissions thématiques du comité préparatoire et d’organisation du congrès. Ces rapports portaient notamment sur la politique, les questions sociales et culturelles, l’environnement et le développement durable, la doctrine économique et le financement du parti, la communication, les réformes institutionnelles et organisationnelles, ainsi que sur les mouvements associatifs et les unions catégorielles.

Les annexes, comprenant la charte, les statuts et le règlement intérieur du parti, ont également été validées.

S’exprimant à la clôture des travaux, le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, s’est félicité du climat de sérénité et de cohésion ayant marqué les débats.

« Au regard des conclusions pertinentes auxquelles nous sommes parvenus, je reste convaincu que nous avons pris la bonne mesure des innovations préconisées. Ce thème traduit la fidélité à nos valeurs fondamentales et notre engagement constant pour le bien-être du peuple », a-t-il déclaré.

Le président du comité préparatoire a également exhorté les membres du Comité central à redoubler d’efforts pour la réussite des congrès fédéraux, étape décisive avant la tenue du congrès national.

« Les facteurs clés de notre succès – unité, cohésion, discipline et solidarité – doivent être incarnés par chacun de nous », a insisté Pierre Moussa, appelant les responsables politiques à jouer pleinement leur rôle d’encadrement sur le terrain.

En fixant définitivement le cap sur décembre, le Parti congolais du travail entre ainsi dans la dernière ligne droite de la préparation de son 6ᵉ congrès ordinaire, qui s’annonce comme un moment fort de réflexion, de renouvellement et de mobilisation pour l’avenir du parti.

Congo : Brazzaville va accueillir la première édition du Nabemba Tourism Expo

Du 18 au 20 novembre 2025, la capitale congolaise, Brazzaville va abriter une grande rencontre dédiée aux acteurs et passionnés du tourisme en Afrique centrale.

 

Placée sous le thème « Tourisme interne, enjeux et défis », cette initiative vise à promouvoir le potentiel touristique du Congo et à encourager la coopération entre les différents pays de la sous-région.

En prélude à cet événement, le coordonnateur national du Nabemba Tourism Expo, Francel Emerancy Balank, a animé mardi 4 novembre à Brazzaville une conférence de presse, organisée en collaboration avec le site touristique de Ngabé et le ministère en charge de l’Industrie culturelle, touristique et des Loisirs.

Selon lui, cette première édition se veut un cadre de rencontre, d’échanges et de valorisation des atouts naturels et culturels du Congo.

« Nous voulons, à travers ce grand rendez-vous, positionner notre pays comme une destination incontournable en Afrique centrale », a déclaré Francel Emerancy Balank, également responsable de l’agence Wild Safari Tours.

Pendant trois jours, le public pourra découvrir de nombreuses animations : expositions, projections, visites virtuelles du site de Ngabé, ainsi que des rencontres B2B entre professionnels du secteur. Des ateliers et conférences aborderont également des thématiques majeures telles que le tourisme durable, l’écotourisme et la digitalisation du secteur.

Pour Placide Nguie Obambi, responsable du site de Ngabé, le Nabemba Tourism Expo constituera une véritable opportunité de partenariat :

« Cette rencontre vise à créer des passerelles entre les sites naturels et les acteurs économiques du tourisme afin de favoriser un développement durable et inclusif. »

Présent à la conférence, le représentant du ministère du Tourisme a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir de telles manifestations qui stimulent la création d’emplois, diversifient l’économie nationale et contribuent à la croissance du produit intérieur brut.

Congo : le gouvernement adopte un nouveau projet de code minier pour moderniser le secteur

Approuvé, lundi 03 novembre 2025, l’annonce a été faite par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.

 

Un projet de loi portant code minier a été adopté lundi en conseil des ministres. « le code minier actuellement en vigueur, promulgué en 2005, avait pour principal objectif d’attirer les investisseurs grâce à un régime fiscal et douanier avantageux. Aujourd’hui, il apparaît dépassé face aux nouveaux enjeux de gouvernance, de transparence et de développement durable », a expliqué le ministre Thierry Moungalla.

Le nouveau texte introduit plusieurs innovations majeures destinées à rendre le secteur minier plus compétitif et bénéfique pour l’économie nationale.

Parmi ces réformes figurent l’adoption du partage de production, permettant à l’État de mieux tirer profit de l’exploitation des ressources; l’ouverture obligatoire de 10 % du capital des sociétés congolaises détentrices de titres miniers; la création d’un compte séquestre à la BEAC, où seront regroupés 30 % des fonds de développement issus des activités minières; la mise en place d’un cadastre minier et la possibilité de recourir à des appels d’offres pour l’attribution des permis ; le renforcement du Centre de recherche géologique et minière (CRGM); l’instauration d’un permis pour la petite exploitation; la valorisation du contenu local et la promotion de la transformation sur place des minerais.

Ce nouveau code, a précisé Thierry Moungalla, s’inspire largement du futur code minier communautaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), actuellement en cours d’adoption. L’objectif étant d’harmoniser les législations minières dans la sous-région et renforcer la transparence, la responsabilité sociale et la durabilité dans la gestion des ressources naturelles.

Hydrocarbures : vers une alliance énergétique solide entre Alger et Brazzaville

Le ministre d’État, ministre algérien des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a eu, lundi 03 novembre 2025, un entretien avec son homologue congolais et président en exercice de l’organisation, Bruno Jean Richard Itoua.

 

La rencontre qui s’est tenue à la veille de la 48e session ordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole (APPO), prévue ce mardi 04 novembre 2025, à Brazzaville. Il s’est agi de passer en revue les avancées de la coopération énergétique entre l’Algérie et la République du Congo.

Les échanges ont principalement porté sur la mise en œuvre du protocole d’accord signé en mai 2024 à Brazzaville entre Sonatrach et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), un partenariat stratégique visant à développer la coopération bilatérale dans les domaines de la recherche, de l’exploration, de la production et du raffinage.

Le ministre Mohamed Arkab a réaffirmé la détermination de l’Algérie à consolider les relations de coopération Sud-Sud, en soutenant les efforts des pays africains producteurs de pétrole pour une transition énergétique juste et équitable, adaptée aux réalités du continent.

Il a mis en avant l’expertise pionnière de l’Algérie dans la recherche et l’exploration pétrolière, la production et le développement des champs, le raffinage, ainsi que dans la production et le transport du gaz naturel liquéfié, soulignant la volonté de partager ce savoir-faire avec les partenaires africains.

Pour sa part, le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a relevé les progrès significatifs enregistrés depuis la signature du protocole d’entente et exprimé la volonté du Congo de s’inspirer de l’expérience algérienne afin de renforcer ses capacités nationales, atteindre la sécurité énergétique et accélérer son développement industriel.

Congo-Brazzaville : des installations électriques délabrées menacent la sécurité des habitants

Poteaux fissurés, câbles pendants et niches éventrées sont observés dans plusieurs quartiers de la capitale, les habitants tirent la sonnette d’alarme et interpellent la société Énergie électrique du Congo (E²C) sur la nécessité d’une intervention urgente.

 

Plusieurs installations électriques à Brazzaville se trouvent dans un état de dégradation avancée, exposant les populations à des risques permanents d’électrocution. Dans le quartier Don Bosco, un poteau électrique effondré sur une toiture depuis plus de quatre ans constitue une véritable bombe à retardement. Le câble qui longe la parcelle, à une hauteur dangereusement basse, met en péril aussi bien les habitants que les passants. Les riverains affirment avoir multiplié les démarches auprès de la société E²C, sans résultat jusqu’à présent.

Le constat est le même dans d’autres zones de la ville. À Sonaco, dans le quartier Moukondo, un poteau en bois rongé par le temps et les insectes menace de céder à tout moment. Dans l’avenue Massina, au quartier Casis, des câbles rafistolés pendent à la hauteur des têtes, frôlant les passants. Partout, les signes d’abandon sautent aux yeux : niches électriques ouvertes, poteaux inclinés, fils dénudés.

Outre ces défaillances structurelles, la qualité du service électrique est également mise en cause. Délestages à répétition et faibles tensions compliquent la vie des habitants et paralysent certaines activités.

Face à ces plaintes répétées, les populations appellent les autorités et la société Énergie électrique du Congo à agir rapidement pour sécuriser les installations et protéger les vies humaines.

Brazzaville-Reims : un projet d’un peu plus de 680 millions F pour l’eau et l’assainissement

Lancé mardi 28 octobre par le député-maire Dieudonné Bantsimba, en présence du maire de Tinqueux et vice-président du Grand Reims, Jean-Pierre Fortuné, ce projet s’étend sur trois ans (2025-2028) et est co-piloté par la mairie de Brazzaville et la communauté urbaine du Grand Reims (France).

 

Les 681 millions FCFA mobilisés pour la mise en œuvre du projet proviennent de plusieurs partenaires : l’Agence de l’eau Seine-Normandie, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, le Grand Reims et la mairie de Brazzaville.

Chaque partie apporte sa contribution financière et technique pour renforcer l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement de qualité, tout en favorisant une gouvernance locale efficace et un apprentissage mutuel entre les deux collectivités.

Le projet BISEAU repose sur trois axes prioritaires notamment le renforcement du service public de l’eau potable ; la structuration de la filière de gestion des boues de vidange et l’aménagement pilote dans les établissements scolaires publics.

Sur le premier volet, la Congolaise des eaux bénéficiera d’un appui technique du Grand Reims et de l’Office national de l’eau et de l’assainissement du Burkina Faso. L’objectif : améliorer la performance du réseau de distribution, moderniser les équipements et renforcer les compétences internes du personnel grâce à des missions croisées et à un appui matériel.

Le deuxième axe, consacré à la gestion des boues de vidange, vise à améliorer la connaissance du secteur de l’assainissement à Brazzaville. Une étude technique est prévue pour la construction éventuelle d’une station de traitement des boues, tandis que la mairie mettra en place un cadre réglementaire et un suivi de la filière en collaboration avec les opérateurs de vidange.

Le troisième volet porte sur la réhabilitation de quatre écoles publiques périphériques qui seront dotées de points d’eau, de blocs sanitaires modernes et d’aménagements de drainage et de végétalisation. Des activités pédagogiques de sensibilisation à l’hygiène et à la préservation de l’eau accompagneront ces infrastructures.

Le lancement du projet BISEAU s’inscrit dans la continuité d’une coopération historique entre Brazzaville et Reims, initiée en 1961. Renouvelée en 2018, cette collaboration s’est intensifiée à partir de 2023 autour de la question de l’accès à l’eau et à l’assainissement.

Une phase de diagnostic conjointe a permis d’identifier les priorités locales et de jeter les bases de ce projet ambitieux. La signature de la convention, intervenue à l’issue de la cérémonie, marque le passage à la phase de mise en œuvre effective des actions.

Congo : la SCCE lance ses premières journées scientifiques sur l’épilepsie post-AVC

La Société congolaise contre l’épilepsie (SCCE) organise, du 28 au 30 octobre à Brazzaville, la première édition de ses Journées scientifiques, placée sous le thème : « Épilepsie post-accident vasculaire cérébral (AVC) : quelles perspectives pour la prise en charge ? »

 

Pendant trois jours, la capitale congolaise se transforme en carrefour du savoir médical et scientifique autour d’une pathologie encore mal comprise et souvent stigmatisée. Médecins spécialistes, psychologues, sociologues, linguistes, étudiants, paramédicaux et chercheurs vont multiplier les ateliers pratiques, panels interdisciplinaires et conférences pour améliorer la compréhension et la prise en charge de l’épilepsie post-AVC.

Les organisateurs rappellent que l’épilepsie post-AVC représente l’une des complications neurologiques les plus fréquentes après un accident vasculaire cérébral. Pourtant, son diagnostic et sa prise en charge demeurent encore insuffisants, faute d’outils adaptés et de formation spécialisée.

Ces journées visent donc à renforcer les capacités des professionnels sur plusieurs axes notamment le diagnostic de l’épilepsie vasculaire, la lecture des TDM et l’IRM cérébrales, la sémiologie des crises, la rééducation fonctionnelle post-AVC ou encore l’adaptation du discours thérapeutique aux patients concernés.

Outre les aspects cliniques, les participants s’attarderont sur la création de messages de sensibilisation à l’épilepsie, la valorisation de la recherche médicale congolaise, ainsi que les innovations curriculaires dans la formation des soignants.

Un atelier de recherche permettra par ailleurs aux jeunes médecins et chercheurs de se familiariser avec la rédaction d’un protocole de recherche clinique et l’initiation aux types d’études en médecine.

Pour la SCCE, cette première édition constitue un tournant dans la mobilisation scientifique nationale autour de l’épilepsie. En réunissant diverses disciplines, la société espère faire évoluer les pratiques, réduire la stigmatisation et améliorer la qualité de vie des patients.

Congo : les experts de l’UEAC planchent sur le budget 2026 de la CEMAC

La 44e session ordinaire du Conseil des experts de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) s’est ouverte lundi 27 octobre, à Brazzaville, en présence des représentants des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

 

La rencontre qui se tient dans la capitale congolaise, précède la session du Conseil des ministres de l’Économie, des Finances et du Plan prévue le 31 octobre prochain. Elle a pour thème : « Vers la mise en œuvre du budget-programme pour promouvoir la gouvernance communautaire ».

Durant plusieurs jours, les experts venus du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad vont plancher sur les grands axes budgétaires et financiers de la communauté, avec en ligne de mire l’examen du projet de budget 2026, évalué à plus de 85 milliards de francs CFA, soit environ 150,8 millions de dollars américains.

Selon Charles Assamba Ongodo, vice-président de la Commission de la CEMAC, ce budget enregistre une légère hausse par rapport à celui de 2025, arrêté à 83 milliards de francs CFA (147,2 millions de dollars).

« Cette progression s’explique par une augmentation des ressources propres de plus de 31,6 % et une hausse des financements extérieurs de plus de 10,4 % », a-t-il indiqué.

Le responsable a souligné que ce budget reflète des orientations réalistes et prend en compte les contraintes financières de la communauté, conformément aux directives du président de la Commission, Baltasar Engonga Edjo’o.

L’objectif affiché est clair : assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds communautaires, tout en favorisant une gouvernance efficace au service du développement sous-régional.

Les discussions s’inscrivent dans la continuité des réformes engagées lors de la 43e session tenue en septembre dernier à Bangui, où les ministres avaient examiné plusieurs mesures clés, notamment : l’harmonisation de l’évaluation des dépenses fiscales ; la création d’un Comité régional de mobilisation des recettes fiscales intérieures ; et l’adoption d’un dispositif de sanctions en cas de manquements aux règles de surveillance multilatérale.

Ces réformes traduisent la volonté des États membres de renforcer la discipline budgétaire, d’améliorer la mobilisation des ressources internes et de consolider la solidarité économique au sein de la CEMAC.

Avec la mise en œuvre progressive du budget-programme, la CEMAC amorce une nouvelle étape de sa gouvernance institutionnelle. Ce mode de gestion, axé sur les résultats, vise à mieux orienter les dépenses vers des priorités stratégiques et à garantir une plus grande efficacité dans l’utilisation des ressources.

La 44e session du Conseil des experts apparaît ainsi comme une étape cruciale dans la préparation du budget 2026 et dans la consolidation de l’intégration économique régionale. Les conclusions issues de ces travaux seront soumises à l’approbation du Conseil des ministres, dont les délibérations devraient tracer les grandes orientations financières de la CEMAC pour l’année à venir.

Congo : la 44e session du comité des ministres de l’UEAC va se tenir à Brazzaville

La capitale congolaise, abritera du 27 au 31 octobre la réunion du Comité inter-États, suivie de la 44e session ordinaire du Comité des ministres de l’Union des États d’Afrique centrale (UEAC).

 

Placée sous le thème « Vers la mise en œuvre du budget-programme pour promouvoir la gouvernance communautaire », la rencontre vise à renforcer la coopération régionale et à impulser une nouvelle dynamique de gestion publique axée sur les résultats et la transparence.

Au cœur des discussions figureront les défis prioritaires de la sous-région, notamment la mobilisation des ressources intérieures, la promotion d’une gouvernance transparente et la mise en œuvre des stratégies d’intégration régionale.

Ces thématiques traduisent la volonté des États membres de la CEMAC de s’approprier leurs politiques économiques et de réduire la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs.

Rappelons que lors de la 43e session tenue en septembre à Bangui, les ministres avaient adopté plusieurs résolutions majeures, dont l’harmonisation de l’évaluation des dépenses fiscales, la création d’un comité régional chargé de la mobilisation des recettes intérieures, et la mise en place d’un dispositif de sanctions contre les manquements aux règles de surveillance multilatérale.

Selon le ministre congolais de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ludovic Ngatsé, par ailleurs président en exercice de l’UEAC, les réformes en cours visent à renforcer la discipline budgétaire et à accroître les moyens financiers des États membres pour soutenir leurs priorités de développement.

La Fondation UBA apporte son appui aux orphelins de Brazzaville

Vendredi 17 octobre dernier, la Fondation UBA a procédé à un don de matériel scolaire à dix orphelinats de Brazzaville, lors d’une cérémonie organisée au sein de l’agence UBA Bacongo.

 

Répondant à l’appel du Réseau des Orphelinats du Congo (ROC), la Fondation UBA a apporté son soutien à cinquante orphelins, en leur offrant des kits complets composés notamment d’un sac aux couleurs de la Fondation, d’un livre, de cahiers, de couvertures, d’une trousse, de stylos, et d’un calendrier.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Yago TouréDirectrice Générale désignée de UBA Congo, accompagnée des membres du Comité Exécutif :

  • Rodrigue Matoumba, Head Retail
  • Yonnel Nzomi, Head Treasury
  • Nancy Mpiere, Head Customer Experience
  • Loriane Kounda Kounda, Head Marketing & Communication Corporate

Prenant la parole au nom du personnel, Edoxie MabialaChef d’Agence de Bacongo, a salué l’engagement du ROC en faveur des orphelins et rappelé les valeurs portées par le programme READ AFRICA, initiative phare de la Fondation UBA qui promeut l’accès à l’éducation et la culture de la lecture à travers le continent.

À travers ce geste solidaire, la Fondation UBA réaffirme son engagement pour une Afrique instruite, inclusive et pleine d’avenir.

 

Festival tuSeo 2025 : le rire africain à l’honneur entre Brazzaville et Kinshasa

Du 23 au 25 octobre, la 18ᵉ édition du festival tuSeo promet trois soirées inoubliables à la salle Savorgnan-de-Brazza avant de traverser le fleuve pour conquérir Kinshasa.

 

Brazzaville s’apprête à vibrer au rythme du rire africain. Le festival tuSeo revient pour sa 18ᵉ édition avec une programmation encore plus ambitieuse et une ouverture inédite vers la capitale voisine, Kinshasa.

Créé pour célébrer l’humour sous toutes ses formes, tuSeo est aujourd’hui un carrefour d’échanges artistiques et un tremplin pour les talents venus de tout le continent. Pendant trois jours, la scène de la salle Savorgnan-de-Brazza réunira des humoristes venus du Congo, du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la France-Guyane et de la RDC, offrant au public un panorama riche et diversifié des expressions comiques africaines.

Le 23 octobre, la soirée d’ouverture mettra en vedette Nenette (France-Guyane), Juste Parfait et Honorable Massengo (Congo), Bregéant (Gabon), Horty la Rossignol (RDC) et M. Satini (Guinée Conakry).

Le 24 octobre, place à Bruno Alves, Black Panda et Serge Crubijin (Congo), accompagnés de Irène Ziviriuka, Lidame et Rigostar (RDC).

Enfin, le 25 octobre, la clôture promet une apothéose avec Manitou (Gabon), Fama (Mali), Esther Bias (Congo), Kabdjo et Dieu Merci (RDC), ainsi que Jojo la Légende (Congo).

Cap sur Kinshasa pour une édition transfrontalière

Grande nouveauté cette année : le festival franchit une étape importante en s’étendant pour la première fois à Kinshasa. Cette ouverture symbolique renforce la dimension internationale et panafricaine de l’événement, tout en créant un pont culturel entre les deux capitales sœurs.

Avec son mélange unique de comédie, satire et improvisation, tuSeo 2025 s’annonce comme un moment de partage, de convivialité et de réflexion. Plus qu’un simple divertissement, ce festival rappelle que le rire est un langage universel capable de rassembler et de transmettre des messages profonds.

76 ans de la Chine : Brazzaville et Pékin réaffirment leur partenariat stratégique

À l’occasion du 76e anniversaire de la République populaire de Chine, célébré à Brazzaville, l’ambassadeur An Qing a salué l’excellence des relations sino-congolaises et mis en avant les perspectives prometteuses de coopération économique et sociale.

 

La capitale congolaise a vibré, lundi 29 septembre, au rythme de la célébration du 76e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. À cette occasion, l’ambassadeur de Chine au Congo, An Qing, a offert une réception officielle marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement congolais, conduits par le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

Dans son allocution, l’ambassadeur An Qing a dressé un panorama des réalisations de la Chine moderne. Elle a rappelé que son pays contribue depuis plusieurs années à plus de 30 % de la croissance mondiale et que plus de 770 millions d’habitants des zones rurales ont été sortis de la pauvreté au cours des quatre dernières décennies, soit 70 % de la réduction mondiale enregistrée sur la même période. « Malgré un contexte international complexe et instable, l’économie chinoise poursuit son essor, avance avec détermination, brisant les vagues et ouvrant une nouvelle voie vers un développement innovant », a-t-elle déclaré.

Abordant les relations sino-congolaises, la diplomate a souligné les progrès réalisés dans les secteurs des infrastructures, de la formation et de la diplomatie, tout en réaffirmant la volonté partagée de bâtir une « communauté d’avenir commun ». Elle a rappelé l’importance de la récente visite du président Denis Sassou N’Guesso en Chine, qui a permis d’établir une vision ambitieuse pour l’avenir des relations bilatérales.

Sur le plan économique, la Chine demeure le premier partenaire commercial du Congo. Entre janvier et août 2025, le volume des échanges a atteint 4,22 milliards de dollars, en hausse de 5,8 % par rapport à l’année précédente. Les importations de la Chine en provenance du Congo se sont élevées à 3,21 milliards de dollars, soit une progression de 5,6 %. Selon An Qing, ces chiffres traduisent « la solidité des échanges et la confiance mutuelle entre les deux pays ».

L’ambassadeur a également salué le rôle actif des entreprises chinoises dans le développement des infrastructures congolaises et annoncé des avancées dans les négociations d’un accord de partenariat économique. Ce dernier devrait faciliter l’accès des produits congolais au marché chinois grâce à des tarifs douaniers nuls, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le commerce et l’investissement bilatéraux.

Parmi les personnalités présentes figuraient également Jean-Jacques Bouya, ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux ; Gilbert Mokoki, ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs ; Honoré Sayi, ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables ; ainsi que Jean Dominique Okemba, conseiller spécial du chef de l’État.

Congo : une opération de traque des « bébés noirs » lancée à Brazzaville

Ces délinquants continuent de semer la terreur à Brazzaville et dans d’autres localités de la République du Congo.

 

Mettre fin aux actions des « bébés noirs » encore appelés « Kulunas », c’est l’objectif que s’est fixé les éléments de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) et de la Garde républicaine (GR). Une opération de traque de ces délinquants a été lancée le week-end dans la capitale congolaise. Celle-ci vise la reprise en main des zones d’habitation contrôlées par les délinquants, la restauration de l’autorité de l’Etat, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

Une opération saluée par la population qui souhaite qu’elle tienne dans la durée pour mettre définitivement ces bandits hors d’état de nuire. Elle sera exécutée de manière plus globale afin de les traquer jusque dans leur dernier retranchement tout en évitant les dérapages. Dans cette lutte contre la délinquance urbaine, les services de la DGSP et de la GR ne sont pas seuls, la population est mise à contribution pour dénoncer les chefs de gangs et leurs acolytes.

Il convient de signaler que depuis le lancement de cette opération, ces délinquants quittent Brazzaville pour se réfugier dans d’autres localités de l’arrière-pays.

Congo-insertion professionnelle : 165 jeunes formés certifiés dans des métiers porteurs

Après plusieurs mois d’apprentissage, 165 jeunes, dont 102 femmes et 63 hommes, ont reçu le 26 septembre, au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, leurs certificats de fin de formation.

 

Ces lauréats, venus de différents quartiers de Brazzaville, ont acquis des compétences dans des domaines variés notamment mécanique, informatique, soudure électrique, hôtellerie, coiffure, couture, agroalimentaire, pâtisserie, entre autres.

Cette initiative a été rendue possible grâce à trois projets portés par l’ ONG Essor et ses partenaires : Relieef (Renforcer l’insertion par l’emploi et l’entrepreneuriat des femmes), lancé en 2023 et financé par l’Agence française de développement, qui vise à réduire les inégalités de genre dans l’accès à la formation professionnelle. Emateli, financé par l’Union européenne, qui encourage l’entrepreneuriat agricole et urbain tout en renforçant la société civile congolaise.

Nouvelle opportunité d’avenir, soutenu par l’ambassade de France au Congo, dans le cadre du dispositif « Kotonga », au bénéfice des jeunes du 8e arrondissement de Brazzaville.

« Ce succès n’aurait pas été possible sans l’engagement et le dévouement des équipes projets. Derrière ce nombre, il y a 165 parcours de vie transformés », a déclaré Dieudonné Badawé, coordonnateur pays d’Essor.

Il s’est félicité de voir certains jeunes déjà mettre en pratique leurs acquis, citant notamment l’exemple d’une jeune femme de 28 ans, formée en pâtisserie, qui a commencé à vendre des gâteaux pendant sa formation et ambitionne désormais d’ouvrir sa propre pâtisserie.

Encourageant les lauréats à persévérer, le coordonnateur d’Essor leur a rappelé que ce certificat représente « non seulement une fin, mais surtout un passeport pour l’avenir ».

Paris et Brazzaville envisagent un partenariat renforcé autour de l’écologie et de la jeunesse

La perspective d’un jumelage entre Paris et Brazzaville a été évoquée lors d’une rencontre entre la maire de la capitale française, Anne Hidalgo, et le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

 

Ce projet de partenariat vise à structurer la coopération entre les deux capitales autour de plusieurs domaines prioritaires, notamment l’écologie urbaine, la jeunesse et le sport. Anne Hidalgo a souligné que Paris entend partager son expérience, particulièrement après l’organisation réussie des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

« Je pense que ce renforcement passe d’abord par des échanges et des coopérations très concrètes. Brazzaville est déjà très impliquée, notamment à travers l’Association internationale des maires francophones (AIMF), et son gouverneur joue un rôle actif dans notre réseau », a déclaré la maire de Paris, rappelant les initiatives déjà engagées par la capitale congolaise dans la transformation urbaine et écologique.

L’écologie urbaine figure au premier plan de cette coopération. Elle pourrait inclure des actions de végétalisation, d’agriculture urbaine et de gestion des déchets. Anne Hidalgo a par ailleurs salué l’implication du président Denis Sassou N’Guesso dans la défense des forêts équatoriales et son rôle lors des négociations climatiques internationales, notamment l’Accord de Paris en 2015.

Au-delà de l’environnement, la jeunesse représente un autre pilier de ce rapprochement. Des projets conjoints dans les domaines du sport, de l’éducation et de la culture sont envisagés. Pour Anne Hidalgo, il s’agit d’« initier des projets communs qui donneront des perspectives aux jeunes, au sein d’un cadre bilatéral mais aussi multilatéral, grâce au soutien de l’AIMF ».

La rencontre a également permis d’évoquer les mutations actuelles du monde et la nécessité de renforcer les liens entre pays développés et pays en développement. Les deux responsables ont insisté sur l’importance d’un dialogue fondé sur la solidarité, la complémentarité et l’engagement commun face aux défis globaux, en particulier la crise climatique.

Congo : le 8ᵉ colloque international sur la fiscalité s’est ouvert à Brazzaville

La cérémonie d’ouverture qui a eu mardi 09 septembre, a été présidée par le ministre congolais de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, représentant le Premier ministre.

 

Le 8ᵉ colloque international sur la fiscalité s’est ouvert, mardi, à Brazzaville, autour d’un appel à la modernisation des systèmes fiscaux africains afin de renforcer l’efficacité des administrations et de stimuler la croissance économique du continent. Présidant la cérémonie d’ouverture, Paul Valentin Ngobo, ministre congolais de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a rappelé l’importance d’une fiscalité adaptée aux défis économiques actuels pour assurer la mobilisation des ressources nécessaires au développement.

Selon Maxence Bringuier, président de l’Association dauphinoise d’administration fiscale, structure de l’Université Paris-Dauphine dédiée à la promotion des échanges et à la diffusion des connaissances en matière de fiscalité, cette rencontre constitue « un cadre privilégié de coopération et de partage d’expériences au service du développement durable ».

L’édition 2025 met un accent particulier sur les réformes fiscales entreprises par le Congo, notamment la digitalisation des procédures, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’instauration de l’impôt global forfaitaire.

« La Direction générale des impôts et des domaines du ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public œuvre à renforcer la progressivité de l’impôt sur le revenu, à alléger la fiscalité des très petites entreprises et à promouvoir le civisme fiscal », a expliqué son directeur général, Ludovic Itoua.

La fiscalité au cœur du financement du développement

Dans un contexte marqué par la rareté des financements extérieurs et le poids de la dette, les recettes fiscales apparaissent plus que jamais comme un levier central pour financer les services publics essentiels, tout en créant des incitations positives pour les entreprises et l’investissement privé.

Réunissant des universitaires, des décideurs et des représentants des administrations fiscales d’une quinzaine de pays africains, ainsi que des délégations venues de France, de Belgique et d’Italie, ce colloque offre une plateforme unique de réflexion et d’action. Il devrait aboutir à des recommandations pour renforcer la coopération fiscale internationale et soutenir les politiques publiques en faveur de la croissance et du développement inclusif en Afrique.

Congo-UPADS : un congrès décisif en novembre pour élire un nouveau leader

Le parti fondé par le professeur Pascal Lissouba a confirmé la tenue de son deuxième congrès ordinaire du 12 au 14 novembre à Brazzaville.

 

Douze ans après son premier congrès ordinaire, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) s’apprête à franchir un nouveau tournant. Le parti fondé par le professeur Pascal Lissouba a confirmé la tenue de son deuxième congrès ordinaire du 12 au 14 novembre à Brazzaville, à l’issue de la 5ᵉ session ordinaire de son Conseil national, organisée fin août dans la capitale congolaise.

Ce congrès, attendu avec impatience par les militants, revêt une importance particulière. Il intervient à un moment stratégique : un an après une vaste campagne d’adhésion et d’enrôlement destinée à redynamiser la formation et à valoriser la jeunesse, mais surtout à quelques mois de l’élection présidentielle de mars 2026. L’enjeu principal sera l’élection d’un nouveau dirigeant, appelé à incarner le renouveau et à réaffirmer la place de l’UPADS sur l’échiquier politique congolais.

Créée par Pascal Lissouba, premier Président démocratiquement élu du Congo en 1992, l’UPADS fut longtemps l’incarnation de l’alternance politique. Mais depuis la perte du pouvoir en 1997, la formation a connu des turbulences internes, marquées par des départs de figures historiques et des dissensions persistantes.

Aujourd’hui, les militants expriment une attente forte : ils souhaitent retrouver l’intégrité et la rigueur morale qui, selon eux, caractérisaient l’époque du fondateur, mais qui font désormais défaut à certains responsables actuels.

Congo-assainissement : des sanctions prévues pour des inciviques

 À l’approche de la saison des pluies, le gouvernement renforce la lutte contre l’insalubrité à Brazzaville. Le ministre de l’Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, a annoncé des mesures coercitives à l’encontre des citoyens qui continuent de transformer les collecteurs en dépotoirs.

 

L’opération de nettoyage des grands collecteurs de Brazzaville a été lancée vendredi 29 août dernier, dans les arrondissements Makélékélé et Bacongo. Pour le ministre de l’Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, l’heure n’est plus seulement à la sensibilisation, mais aussi à la sanction.

« Désormais, toute personne surprise en train de jeter des déchets dans un collecteur passera d’abord par le commissariat pour une leçon d’hygiène et de morale, avant de se voir infliger des travaux d’intérêt général », a prévenu le membre du gouvernement.

Le ministre Juste Désiré Mondelé a inspecté plusieurs sites, notamment les collecteurs de Zanga Dia Ba Ngombe, Mfoa et Madoukou-Tsiekelé. Des pancartes y ont été installées pour rappeler l’interdiction de déverser des déchets sous peine de poursuites judiciaires.

Avec cette nouvelle stratégie mêlant nettoyage, sensibilisation et sanctions, Brazzaville espère poser les jalons d’un assainissement durable.

Congo : le comité de pilotage de YouthConnekt fait le point et trace la voie

Le comité de pilotage du Projet d’appui à l’intégration de la jeunesse au développement national, YouthConnekt Congo, a tenu sa session mandataire le 22 août à Brazzaville. Cette rencontre a permis d’évaluer les résultats déjà obtenus et de planifier les actions prioritaires pour les quatre prochains mois.

 

Plateforme panafricaine d’innovation, d’entrepreneuriat et de leadership, YouthConnekt est présent dans plus de 33 pays africains et même en Amérique latine. Lancé au Congo en juin 2022, le programme s’articule autour du projet gouvernemental « Projeunes », conçu comme un cadre de convergence entre les aspirations des jeunes, les politiques publiques et l’appui des agences du système des Nations unies.

La représentante résidente du Pnud, Adama Dian Barry, a salué les progrès réalisés : « Les actions menées dans le cadre de ce projet sont significatives et témoignent de l’impact concret et positif sur les bénéficiaires. Elles illustrent la pertinence des choix stratégiques et l’efficacité de l’approche collaborative », a-t-elle déclaré.

Parmi les réalisations phares figurent : l’élaboration et la remise du document de politique nationale de la jeunesse ; la formation de 1 200 jeunes filles aux métiers du numérique ; le lancement de la plateforme U-Report, déjà forte de plus de 36 000 jeunes inscrits et plus de 20 communautés créées ; la sensibilisation de 5 000 adolescents et jeunes sur la santé sexuelle et reproductive via l’application Hello ADO et le site Tictacados ; la création de la plateforme numérique « Priorité jeunesse », outil de pilotage du PND Projeunes ;

la mise en œuvre, avec le patronat congolais (Unoc et UniCongo), d’une stratégie nationale pragmatique d’insertion professionnelle, visant 10 000 jeunes diplômés dont 5 000 filles. Déjà, plus de 2 400 jeunes ont été encadrés en trois mois, et 115 placés en stage.

Les prochaines étapes consisteront à consolider ces acquis et à élargir l’impact du programme, afin de renforcer l’intégration des jeunes dans la vie socio-économique du pays.

Congo : un plan de redressement pour mettre fin aux délestages à Brazzaville d’ici 2026

Le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a présenté le 18 août dernier, devant les investisseurs du secteur cimentier, un plan de redressement de la desserte électrique.

 

Le ministre Émile Ouosso a reconnu devant les opérateurs économique, la complexité du problème énergétique au Congo. Si le pays dispose d’une capacité de production estimée à 751 mégawatts pour une consommation de 600 mégawatts, plus de la moitié de cette énergie se perd dans un réseau vétuste. « Le déficit d’électricité à Brazzaville est dû à la vétusté du réseau de transport entre Pointe-Noire et Brazzaville, vieux de 43 ans », a expliqué Émile Ouosso.

La capitale, alimentée en partie par une centrale électrique à gaz installée à Pointe-Noire, subit ainsi d’importantes pertes : sur les 300 mégawatts injectés, 200 se dissipent en route, à cause de transformateurs et d’équipements de compensation hors service depuis de nombreuses années.

Pour inverser la tendance, le gouvernement a mobilisé d’importants financements, dont un apport de la Banque mondiale, destiné à la réhabilitation de la ligne de transport reliant Pointe-Noire à Brazzaville. Selon le ministre, la société adjudicatrice du projet est déjà à pied d’œuvre.

Parallèlement, le groupe Eni-Congo mène depuis un mois des travaux de réhabilitation sur plusieurs transformateurs stratégiques, notamment à Loudima (Bouenza), avant de poursuivre à Djiri et Tsiélampo (Brazzaville) ainsi qu’à Ngoyo et Côte Matève (Pointe-Noire). Le groupe a également commandé de nouveaux transformateurs de grande puissance pour remplacer les équipements obsolètes.

Autre chantier annoncé : la rénovation du barrage hydroélectrique de Moukoukoulou, construit pour alimenter les cimenteries et industries des départements de la Bouenza et du Niari.

Le gouvernement se veut optimiste quant au calendrier. « Selon le programme établi avec Eni-Congo, fin 2025, on devrait connaître une amélioration significative dans la desserte en électricité à Brazzaville, après avoir libéré les 200 mégawatts qui se perdaient le long de la ligne. Et, en septembre 2026, les délestages ne seront plus qu’un vieux souvenir », a assuré le ministre de l’Énergie.

Pour les Brazzavillois, longtemps confrontés aux coupures quotidiennes, cette annonce sonne comme une promesse de retour à la stabilité électrique, condition essentielle au développement industriel et à l’amélioration du cadre de vie.

Congo : un forum pour améliorer la gouvernance de la filière ciment

L’objectif est de booster le secteur afin de le rendre plus compétitif sur le marché mondial.

 

Un forum spécial sur la filière ciment s’est ouvert lundi 18 août, à Brazzaville. L’objectif de cette rencontre est de booster le secteur afin de le rendre plus compétitif sur le marché mondial. Le forum qui se tient sous l’égide du ministre de tutelle, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, réunie les experts, partenaires et investisseurs œuvrant dans le domaine du ciment.

Pendant deux jours, il est question pour les participants de dresser l’état des lieux du secteur, jeter un regard rétrospectif dans le domaine, puis revisiter l’expérience du Congo en la matière afin d’élaborer un plan stratégique devant améliorer la gouvernance de la filière.

« Notre ambition est d’en faire un secteur compétitif et résilient, un hub cimentier de la sous-région », a souligné Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Pour le ministre, l’industrie du ciment représente un maillon stratégique de l’appareil productif national, du fait qu’elle en fournit des intrants indispensables à tous les secteurs du bâtiment et travaux publics.

Congo : la 4e édition du SAMEB va se tenir à Brazzaville

La capitale congolaise va accueillir du 11 au 25 août de la 4e édition du Salon international des métiers du bois (SAMEB).

 

Placée sous le thème « Bois et artisanat : de la forêt à la maison, consommons congolais », le SAMED rassemblera plusieurs pays, notamment le Maroc, l’Angola, la Namibie, la République démocratique du Congo, ainsi que d’autres nations dont la participation reste à confirmer.

Selon le ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo cette rencontre artisanale visant à relancer la filière du bois et à l’intégrer pleinement dans le processus de diversification de l’économie nationale, a annoncé jeudi le ministère des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat. Le membre du gouvernement a précisé que le SAMEB représente non seulement une vitrine de la politique nationale en faveur du secteur artisanal – reconnu pour son fort potentiel en création d’emplois – mais aussi une plateforme d’opportunités pour attirer des partenaires étrangers.

Il « st question pour le gouvernement à travers cet évènement de faire la promotion des métiers du bois, afin de briser les stéréotypes dévalorisants souvent associés à ces professions. La filière bois au Congo figure parmi les plus pourvoyeuses d’emplois du pays. Toutefois, elle fait face à un déficit de main-d’œuvre qualifiée à tous les niveaux.

Congo : ouverture du le tournoi international ITF world tennis tour M25 Open de Brazzaville

La compétition est organisée par la Fédération congolaise de tennis (Fécoten) en partenariat avec l’Académie de tennis de Brazzaville.

 

Près de quatre-vingt-cinq joueurs issus de vingt-deux pays sont dans la capitale congolaise, dans le cadre du tournoi international dénommé l’ITF world tennis tour M25 Open. Cette édition qui va se dérouler du 28 juillet au 10 août au Pôle tennis, situé à proximité du stade Alphonse-Massamba-Débat, va réunir plusieurs nations venues de quatre continents : Afrique, Europe, Asie et Amérique, réunissant des joueurs professionnels en quête de points ATP et de reconnaissance internationale.

« L’événement se déroulera en deux tournois successifs, du 28 juillet au 3 août, puis du 4 au 10 août, avec une dotation totale de 30 000 dollars par tour. Ce tournoi s’inscrit dans une stratégie claire, celle de positionner Brazzaville comme un pôle d’excellence du tennis africain. L’infrastructure du Pôle tennis a été renforcée pour garantir des conditions de jeu optimales, à la hauteur des standards internationaux. Nous attendons le public congolais pour venir nous assister, accompagner et découvrir en même temps le beau tennis pendant cette saison qui, d’ailleurs, est une période de vacances. Au niveau de la Fédération, nous avons misé sur les joueurs locaux afin de représenter dignement le Congo », a expliqué le premier vice-président qui était accompagné du secrétaire général, Vianney Lebvoua.

Le tournoi vise à promouvoir les talents congolais, à valoriser la diversité culturelle des participants et à offrir au public un spectacle de haut niveau.

Congo : les « bébés noirs » instaurent la terreur à Brazzaville

Les habitants des quartiers Trois Poteaux et Ibalicko, dans le 9e arrondissement de Brazzaville et Djiri, vivent sous la menace constante de ces jeunes délinquants armés qui imposent leur loi à la nuit tombée.

 

Depuis plus d’une semaine, les quartiers Trois Poteaux et Ibalicko, dans l’arrondissement de Djiri à Brazzaville, sont le théâtre de violences répétées orchestrées par les tristement célèbres « bébés noirs », aussi appelés kulunas. À la tombée du jour, ces bandes de jeunes, armés de machettes, sèment la peur parmi les riverains, bouleversant leur quotidien.

Face à cette insécurité grandissante, les habitants ont dû adapter leur rythme de vie : rentrer plus tôt, verrouiller les portes dès 19 heures, et éviter les déplacements nocturnes. Le poste de sécurité publique implanté dans la zone semble aujourd’hui dépassé par l’ampleur du phénomène.

« Le premier jour où les bébés noirs ont attaqué, ils ont tout raflé sur leur passage », confie un agent de la force publique affecté à la garde d’un chef militaire. Ce dernier, contraint de réagir en urgence, a dû prendre l’initiative de repousser les assaillants avant l’arrivée de la police.

Depuis cet incident, les agressions se multiplient. Un menuisier a récemment été violemment attaqué à coups de machette au terminus de Trois Poteaux. Dans certains cas, des policiers vivant dans les quartiers ont été contraints de se défendre eux-mêmes, tirant des coups de sommation en pleine nuit pour dissuader les délinquants.

Selon plusieurs témoignages, cette vague de violence aurait pour origine la vengeance d’un jeune kuluna, récemment libéré de la maison d’arrêt de Brazzaville après une détention prolongée sans jugement. Désireux de régler des comptes, il mobiliserait chaque soir ses complices pour mener des actions éclair avant de disparaître.

Devant cette recrudescence de l’insécurité, les appels se multiplient pour une intervention ferme et rapide des forces de l’ordre. Les habitants, fatigués de vivre dans la peur, espèrent un retour à la normale avant que la situation ne dégénère davantage.