Congo-boissons gazeuses : alerte sur les conséquences des droits d’accises

Le sujet a été au centre d’un échange mardi 14 janvier à Brazzaville, entre l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (UniCongo) et le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

 

Une délégation de l’UniCongo a eu une séance de travail mardi 14 janvier avec le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes. Conduite par son président Michel Djombo, l’UniCongo a présenté les que pourrait générer l’augmentation des droits d’accises sur les boissons gazeuses et divers formats.

Pour ce groupe patronal, les entreprises privées rencontrent des difficultés au quotidien en rapport avec certaines fiscalités incluses dans la loi des finances. Il pense que ces dispositions fiscales sont de nature à remettre en cause certains équilibres économiques des sociétés, et surtout de causer les difficultés pour maintenir le niveau d’emplois dans certains secteurs industriels, en particulier celui des boissons.

« L’augmentation des droits d’accises est une taxe collectée et qui doit être reversée avec un impact sur le prix de vente. Ce qui, de notre point de vue, peut être problématique dans la période actuelle avec le resserrement des revenus de la population. Une telle taxe sur les ventes, cela va être difficile. Donc, il nous revenait d’alerter le gouvernement sur ce lien direct entre une nouvelle taxe qui vient alourdir les prix et cette obligation pour les opérateurs d’augmenter les prix. Il fallait que tout le monde ait le même niveau d’informations pour être conscient des impacts éventuels de ces augmentations des taxes », a averti le président d’UniCongo à l’issue de la séance de travail dans un extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.

Le gouvernement et l’UniCongo ont au cours de cette séance de travail exprimé leur souci commun de maintenir les prix actuels afin de ne pas alourdir le panier de la ménagère pour éviter une possible augmentation de l’inflation. Cette réunion a permis d’évoquer des pistes qui permettraient aux sociétés privées de garantir le même niveau d’emplois sans remettre en cause leur rentabilité.

Congo-hausse du prix du carburant : échange gouvernement-partenaires sociaux

Accompagné de quelques ministres, le chef du gouvernement a expliqué à l’ensemble du secteur privé la nécessité et l’opportunité de la décision consistant à revoir le prix du super à la hausse.

 

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, a officiellement informé, le 3 juillet, à l’Union patronale interprofessionnelle du Congo (UniCongo) et l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc), de l’augmentation à partir du 15 juillet prochain du prix de l’essence à la pompe à 775 FCFA.

Accompagné de quelques ministres, le chef du gouvernement a expliqué à l’ensemble du secteur privé la nécessité et l’opportunité de la décision consistant à revoir le prix du super à la hausse. « Il s’agissait de l’impact de l’augmentation du prix d’essence et du contenu des accords signés avec le Fonds monétaire international. Cette communication a été reçue par le secteur privé, l’Etat est donc engagé dans cette démarche en conformité avec les bailleurs de fonds dans l’intérêt des équilibres macroéconomiques pour notre pays. Et dans cet équilibre macroéconomique, le secteur privé doit se retrouver », a expliqué le président de la Chambre de commerce, d’industries, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, Paul Obambi, à l’issue de la communication.

Selon lui, le secteur privé congolais a pris acte du contenu de cette communication et a sollicité au Premier ministre de lui accorder quelques jours, le temps d’échanger avec les ministres sectoriels concernés. « Nous reviendrons par la suite vers le chef du gouvernement pour lui proposer les mesures que nous préconisons pour pallier l’impact de cette décision sur toutes nos entreprises formelles et informelles. Cela à une étape où nous sommes en train de muter du secteur informel vers le secteur formel, dans un contexte économique difficile, très difficile. Le rendez-vous est pris, le secteur privé dans son ensemble va contacter les ministres sectoriels et revenir vers le Premier ministre », a-t-il conclu.

Congo-Pointe-Noire : décès de l’homme d’affaire Christian Barros

Selon le site en ligne adiac-congo.com, président de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), se serait donné la mort.

 

Christian Barros, le président de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), est mort à Pointe-Noire. L’homme d’affaire se serait donné la mort le 25 mai 2021, selon le site d’information en ligne adiac-congo.com. Mais jusqu’ici aucune raison ayant entraîné à commettre cet acte n’a été révélé.

Créé en 1958, ce syndicat patronal, qui compte à ce jour quelque 315 entreprises membres, conduit les actions et projets pour le développement des entreprises. Il participe, en outre, à l’essor économique et social du pays.

Hormis ses fonctions syndicales, Christian Barros, 74 ans, était également président du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale.