Congo : comment améliorer les conditions d’accès à l’eau des populations

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Honoré Sayi, et la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance  (Unicef), Chantal Umutoni, le 27 janvier à Brazzaville.

 

La rencontre entre les deux personnalités était focalisée sur politique de l’eau et de l’assainissement 2022-2030 au Congo.

« Au cours de cette année, nous allons nous focaliser dans certains départements qui ont un accès assez faible à l’assainissement, notamment dans des départements ruraux. Nous allons identifier, avec le ministère, là où il y a des besoins les plus urgents pour pouvoir aider ces communautés à améliorer leurs conditions d’accès à l’eau et à l’assainissement », a annoncé la représentante de l’Unicef en République du Congo, à l’issue de la séance de travail.

Les deux parties ont passé en revue les projets et activités prévus pour cette année. « L’Unicef accompagne le ministère d’une manière globale et nous ne travaillons pas en termes de projets spécifiquement mais plutôt en termes de programmes. Nous appuyons le ministère du point de vue technique et financier dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, mais particulièrement au niveau de l’assainissement en milieu rural », a souligné Dr Chantal Umutoni.

Congo-assainissement : la circonscription d’Ouenzé fait sa mue

Caniveaux, rues, avenues ont été assainis samedi 7 août par l’Association jeunes et assainissement du Congo (Ajac).

 

Depuis samedi 07 août 2021, la circonscription d’Ouenzé a un nouveau visage. Des caniveaux, rues, avenues dans la troisième circonscription électorale d’Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville, ont été assainis. L’initiative de l’Association jeunes et assainissement du Congo (Ajac).  Elle a pour objectif de lutter contre le coronavirus, l’insalubrité et les microbes errant en période de saison sèche.

« Nous respectons la circulaire du gouvernement qui encourage les organisations à nettoyer le premier samedi du mois. Néanmoins, après expertise, nous avons remarqué qu’il y a encore des problèmes d’hygiène qui occasionnent le taux de mortalité due au paludisme », a développé Christ Konotchoko, président de l’Ajac.

Outre le curage des caniveaux, le ramassage des ordures et le processus de désinfection, l’Ajac entend recycler les ordures et s’occuper de la gestion des déchets. « Avec de la boue, nous allons faire du fumier pour le maraîchage. Avec le plastique, nous fabriquons de pavés et on a la possibilité de faire le charbon écologique», a ajouté le président de l’Ajac.

Signalons que l’ère de la transformation est marquée par des mutations en profondeur et le déploiement en masse de l’intelligence artificielle qui améliore l’efficacité opérationnelle et un rééquilibrage de la relation entre la digitalisation et les entreprises. Par ailleurs, les valeurs du travail collectif telles que l’entraide et le sens de la collaboration deviennent plus importantes.

Démarrage imminent du projet «Averda va à l’école»

Initié par le ministre Raymond Zéphirin Mboulou, ce projet qui démarre le 15 février vise à sensibiliser au respect et à l’assainissement de l’environnement.

Un programme de sensibilisation au respect et à l’assainissement de l’environnement dit «Averda va à l’école», a été initié par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et du développement local, M. Raymond Zéphirin Mboulou, en vue d’inculquer aux jeunes,  l’observation des règles de propreté en milieu scolaire.

Annoncé par M. Mboulou, le 18  janvier dernier à Kintélé, banlieue nord de  Brazzaville, ce projet va démarrer le 15 février prochain dans la capitale congolaise, et se poursuivra à Pointe -Noire et Oyo dans le département de la Cuvette.

«Cette activité participe à la pureté de l’environnement et à la survie de l’homme. L’enjeu majeur de ce siècle est la protection de l’environnement menacé par des pollutions de toute sorte, car sa non-prise en compte par l’homme pourrait, à coup sûr, mettre en danger la sécurité internationale», a fait savoir le ministre en charge du développement local.

«Si nous voulons la paix, préservons l’environnement.  Ce lien paix- environnement est un vrai point de vue global, mais il est aussi un point de vue local. C’est pour cela qu’il est impérieux pour nous tous aujourd’hui, et comme nous le savons, nous devons avec insistance enseigner aux élèves, véritables héritiers de notre planète, des pratiques qui favorisent la protection continue de notre milieu», a-t-il précisé.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. M. Anatole Collinet Makosso, a indiqué que «le milieu scolaire exige l’observation des règles et de propreté. De ce fait, il doit être entretenu et gardé propre afin d’éviter la pollution par les déchets, les mauvaises odeurs et la propagation de certains microbes et maladies pouvant compromettre le travail des apprenants et occasionner des échecs scolaires».

Les programmes d’enseignement scolaire ont prévu la dispensation des cours d’éducation civique, morale d’hygiène et les cours pour la paix qui apprennent aux élèves plusieurs valeurs sociales et citoyennes ainsi que les notions de propreté et de vie en communauté.

Pour la présidente du Conseil municipal, députée-maire de Kintélé, Mme Stella Mensah Sassou-N’Guesso, la problématique de l’environnement est actuellement une question essentielle. Elle a salué ce programme mis sur pied pour la protection de l’environnement et orienté en direction de l’école, le lieu par excellence d’imprégnation des valeurs intellectuelles, morales et civiques.

«A travers ce projet, nous voulons transmettre aux élèves et à leurs familles, des notions de savoir dans les domaines de la gestion des déchets et de la protection de l’environnement. Nous souhaitons également faire connaître aux élèves des notions nouvelles telles que la pollution, le recyclage, le réchauffement climatique… Tout ceci dans le seul but commun de rendre leurs villes propres», a-t-elle expliqué.

Quant au directeur du développement du groupe Averda en Afrique, M. Nicolas Achkar, il justifie cette initiative par le fait que les élèves sont au centre des préoccupations de leur société. Il a souhaité  à ce que cette génération grandisse en y acquérant les notions nouvelles en relation avec la gestion des déchets et la protection de l’environnement.

«Il est aujourd’hui prouvé que les enfants constituent les acteurs vitaux de toute communauté. Il est impératif alors de coopérer ensemble pour investir dans l’éducation des élèves du Congo et de raffiner leurs connaissances en matière de gestion des déchets», a-t-il indiqué.

«Dans la gestion des déchets, nous souhaitons investir dès maintenant et à long terme dans le raffinement de la génération congolaise. Notre contribution au Congo ne se limite pas uniquement à la propreté de la ville, mais permet aussi d’éduquer, de former des jeunes congolais. Grâce à nos campagnes de sensibilisation, nous aiderons les communautés locales non seulement à réduire leurs déchets, mais aussi à les recycler beaucoup plus», a conclu M. Achkar.