Collinet Makosso souligne la portée socioculturelle et artistique du programme « Averda va à l’école »

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a demandé, lors du lancement officiel de la campagne de sensibilisation, aux directeurs départementaux de son sous-secteur de l’éducation ainsi qu’aux chefs d’établissements concernés, de favoriser la réussite de cette opération.

La société CES Averda (Congo Environment Service) a lancé récemment un programme de sensibilisation des jeunes scolarisés au respect de l’environnement dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo. En effet, cette opération de six mois démarrera officiellement le 15 février, à l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville. Selon le ministre Anatole Collinet Makosso, la campagne de sensibilisation « Averda va à l’école » est la bienvenue en milieu scolaire car elle présente un portrait environnemental, sanitaire et éducatif important en faveur des écoles et villes concernées.

« Cette campagne revêt une portée socioculturelle et artistique indispensable à l’épanouissement psychologique et au développement personnel des apprenants. Compte tenu de son importance en milieu scolaire, les élèves, ainsi que leurs représentants, sont appelés, en dehors des heures de cours, à y participer dans l’ordre et la discipline », a invité le ministre.

Il s’est félicité d’avance du déploiement prochain des femmes et des hommes d’Averda dans les établissements scolaires des cycles primaire et secondaire pendant plusieurs semaines. Lourde de sens, l’opération « Averda va à l’école », a-t-il rappelé, invite les différents acteurs à garder l’école et la ville propres par la bonne gestion des déchets et à éviter désormais que les écoles deviennent des dépotoirs, des décharges publiques. « Garder l’école et la ville propres veut dire observer les règles d’hygiène environnementale et corporelle, bien gérer les déchets, faire régulièrement la salubrité et conserver un environnement propre. Cela veut aussi dire ne jamais mettre sous terre les ordures, ni les laisser à l’air libre, ni les jeter dans la cour ou dans un coin de l’école, dans un caniveau, dans une rivière ou sous un arbre, mais les déposer dans un bac à ordures Averda ou une poubelle appropriée », a précisé Anatole Collinet Makosso.

Outre le déploiement de son personnel, la société CES Averda a prévu également de faire des dons des bacs à ordures dans chaque établissement pendant le déroulement de cette campagne. Une initiative salutaire pour le ministre qui pense qu’à côté de la leçon liée à la matière étudiée, les enfants doivent apprendre comment vivre en harmonie avec leur milieu et leur environnement, le transformer et le développer selon les règles établies par la société.

Démarrage imminent du projet «Averda va à l’école»

Initié par le ministre Raymond Zéphirin Mboulou, ce projet qui démarre le 15 février vise à sensibiliser au respect et à l’assainissement de l’environnement.

Un programme de sensibilisation au respect et à l’assainissement de l’environnement dit «Averda va à l’école», a été initié par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et du développement local, M. Raymond Zéphirin Mboulou, en vue d’inculquer aux jeunes,  l’observation des règles de propreté en milieu scolaire.

Annoncé par M. Mboulou, le 18  janvier dernier à Kintélé, banlieue nord de  Brazzaville, ce projet va démarrer le 15 février prochain dans la capitale congolaise, et se poursuivra à Pointe -Noire et Oyo dans le département de la Cuvette.

«Cette activité participe à la pureté de l’environnement et à la survie de l’homme. L’enjeu majeur de ce siècle est la protection de l’environnement menacé par des pollutions de toute sorte, car sa non-prise en compte par l’homme pourrait, à coup sûr, mettre en danger la sécurité internationale», a fait savoir le ministre en charge du développement local.

«Si nous voulons la paix, préservons l’environnement.  Ce lien paix- environnement est un vrai point de vue global, mais il est aussi un point de vue local. C’est pour cela qu’il est impérieux pour nous tous aujourd’hui, et comme nous le savons, nous devons avec insistance enseigner aux élèves, véritables héritiers de notre planète, des pratiques qui favorisent la protection continue de notre milieu», a-t-il précisé.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. M. Anatole Collinet Makosso, a indiqué que «le milieu scolaire exige l’observation des règles et de propreté. De ce fait, il doit être entretenu et gardé propre afin d’éviter la pollution par les déchets, les mauvaises odeurs et la propagation de certains microbes et maladies pouvant compromettre le travail des apprenants et occasionner des échecs scolaires».

Les programmes d’enseignement scolaire ont prévu la dispensation des cours d’éducation civique, morale d’hygiène et les cours pour la paix qui apprennent aux élèves plusieurs valeurs sociales et citoyennes ainsi que les notions de propreté et de vie en communauté.

Pour la présidente du Conseil municipal, députée-maire de Kintélé, Mme Stella Mensah Sassou-N’Guesso, la problématique de l’environnement est actuellement une question essentielle. Elle a salué ce programme mis sur pied pour la protection de l’environnement et orienté en direction de l’école, le lieu par excellence d’imprégnation des valeurs intellectuelles, morales et civiques.

«A travers ce projet, nous voulons transmettre aux élèves et à leurs familles, des notions de savoir dans les domaines de la gestion des déchets et de la protection de l’environnement. Nous souhaitons également faire connaître aux élèves des notions nouvelles telles que la pollution, le recyclage, le réchauffement climatique… Tout ceci dans le seul but commun de rendre leurs villes propres», a-t-elle expliqué.

Quant au directeur du développement du groupe Averda en Afrique, M. Nicolas Achkar, il justifie cette initiative par le fait que les élèves sont au centre des préoccupations de leur société. Il a souhaité  à ce que cette génération grandisse en y acquérant les notions nouvelles en relation avec la gestion des déchets et la protection de l’environnement.

«Il est aujourd’hui prouvé que les enfants constituent les acteurs vitaux de toute communauté. Il est impératif alors de coopérer ensemble pour investir dans l’éducation des élèves du Congo et de raffiner leurs connaissances en matière de gestion des déchets», a-t-il indiqué.

«Dans la gestion des déchets, nous souhaitons investir dès maintenant et à long terme dans le raffinement de la génération congolaise. Notre contribution au Congo ne se limite pas uniquement à la propreté de la ville, mais permet aussi d’éduquer, de former des jeunes congolais. Grâce à nos campagnes de sensibilisation, nous aiderons les communautés locales non seulement à réduire leurs déchets, mais aussi à les recycler beaucoup plus», a conclu M. Achkar.