Congo : des doutes après des condamnations dans une affaire de trafic d’êtres humains

Six ressortissants béninois accusés de trafic d’êtres humains ont été condamnés par la cour criminelle de Brazzaville. Un verdict qui semble précipité selon les accusés.

Ces peines vont de 03 à 10 ans de prison ferme pour avoir organisé et entretenu la traite des enfants sur le territoire congolais. Cette condamnation est contestée par les accusés qui estiment que le juge a subi des pressions extérieures, notamment des Américains.

« Les preuves de l’infraction n’ont pas été rapportées. Nous souhaitons que la justice congolaise puisse croître positivement, pas parce qu’il y a une pression américaine que nous sommes obligés de rendre des décisions pour faire plaisir », a déploré Me Kikoro, avocat de la défense.

Il faut noter que dans un tweet publié juste à la fin du procès, l’ambassade des Etats-Unis à Brazzaville avait en effet félicité le juge congolais chargé du dossier pour avoir organisé ce procès et condamné fermement les promoteurs du trafic des êtres humains dans le pays.

L’année dernière, des agents du FBI – la police fédérale américaine – ont formé à Brazzaville une vingtaine de gendarmes et policiers congolais sur ce phénomène. Les Etats-Unis mettent la pression sur le gouvernement congolais pour que celui-ci soit effectivement engagé dans la lutte contre la traite des personnes.

L’enquête de moralité initiée par le juge pendant le procès a révélé que les six ressortissants du Bénin ne disposaient pas titre de séjour régulier. Par ailleurs, quelques enfants touchés par cette traite ont été présentés devant le tribunal. Ils ont tous moins de 18 ans.

Selon une source proche du ministère de la Justice, le chef de l’Etat congolais s’apprête à promulguer la loi contre la traite des êtres humains. Cet instrument juridique est vivement attendu par les acteurs de la société civile.

Dans le procès qui s’est déroulé à la cour criminelle de Brazzaville, la direction générale des Affaires sociales s’était constituée partie civile. Le directeur général Christian Mabiala a encouragé le juge à accompagner son administration dans la traque des trafiquants.

« Ces condamnations ont été prononcées pour faire en sorte que le Congo ne soit plus un pays qui peut héberger ces trafiquants », a réagi Mabiala qui reconnaît par ailleurs que ce trafic se développe dans certaines villes du Congo comme Pointe-Noire, la capitale économique.

Dans la ville pétrolière, les ONG mettent des bouchons doubles, mais la répression ne suit pas. Le coordonnateur de la Commission diocésaine Justice et Paix, Brice Mackosso, appelle les autorités à organiser une traque plus élargie avec d’autres pays concernés par le phénomène.

« Il y a quelques avancées qui sont encore timides. Mais, il faut encore redoubler d’efforts. Il faudrait que les ministères concernés travaillent ensemble pour voir dans quelle mesure stopper ce phénomène depuis les pays d’origine », a-t-il suggéré.

Festival international Kimoko : la 13e édition se tiendra vers la fin du mois d’août

L’annonce a été faite par le comité d’organisation dudit festival qui s’est réuni, le 8 août, au quartier Tchimbamba.

La 13e édition du festival international de théâtre Kimoko prévue pour juin et juillet dernier va finalement se dérouler sous une forme inédite avec des activités en « happening » dès la fin du mois d’août tout en respectant les gestes barrières. L’annonce a été faite par le comité d’organisation dudit festival qui s’est réuni, le 8 août, au quartier Tchimbamba dans le 1er arrondissement Emery-Patrice-Lumumba sous la présidence de Chardin Alphonse Kala.

Des créations de spectacle, des saynètes et diverses autres activités seront menées dans les quartiers et autres lieux publics fréquentés tels les marchés. Ces petits spectacles ou « happening » seront filmés et diffusés en direct via les réseaux en ligne tels Facebook, Instagram, You Tube, une façon de dire au public ce qui se fait et que le festival vit en dépit de la pandémie qui a considérablement affecté leur activité, a dit Je’hf Biyeri, directeur artistique du festival. En guise de lancement des activités, des lectures de textes, de poèmes de Huguette Ganga Massanga, Chardin Kala, du regretté Maxime Kibongui ont été faites. Des textes qui seront présentés sous forme de saynètes dans les différents lieux choisis.

Pour Je’hf Biyeri, en programmant ces activités culturelles, les organisateurs de Kimoko veulent faire passer le message selon lequel nous devons apprendre à vivre avec la covid-19 mais en respectant les mesures barrières édictées par les autorités pour ne pas contracter la maladie et ne pas contaminer les autres. Par ces happenings, on essaie de redonner la joie aux gens et leur permettre à nouveau de rigoler un peu même s’il y a la maladie. Pendant deux semaines et demie, les férus des arts de la scène vont suivre des spectacles dans des lieux inédits.

Signalons que le festival international Kimoko (rassemblement) est un rendez-vous annuel des arts de la scène exécutés par des artistes venant du monde entier qui mettent l’Afrique à l’honneur. Kimoko présente au public une diversité de spectacles ouverts à tous et gratuits dans différents sites de la ville de Pointe-Noire. Des ateliers de création sont aussi proposés au public tout comme les expositions et les conférences débats sur l’art et la culture.

Le Congo entend passer d’un budget de moyens au budget de programme

La stratégie globale de pilotage des reformes des finances publiques 2020-2029 a été approuvée, le 5 juillet à Brazzaville.

La validation de la nouvelle feuille de route du secteur des finances publiques intervient deux ans après la transposition dans le dispositif national des directives du cadre harmonisé de gestion des finances publiques de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Le Congo entend poursuivre les efforts de modernisation de son système de gestion publique, afin de le rendre plus adapté aux normes internationales, et de consolider ainsi ses relations avec les partenaires au développement.

C’est dans ce contexte que s’est organisé l’atelier national de validation du rapport diagnostic ayant réuni des cadres du département des Finances, grâce au Projet de réformes intégrées du secteur public(PRISP) que finance la Banque mondiale. Un partenariat censé permettre au gouvernement d’assainir les finances publiques, de sécuriser les deniers publics, de mieux maîtriser la gestion de la dette publique, de promouvoir l’efficience et la transparence, en lien avec le Plan national de développement 2018-2022 et les exigences des partenaires extérieurs.

Selon le ministre délégué en charge du Budget, Ludovic Ngatsé, la stratégie globale de pilotage des reformes des finances publiques 2020-2029 traduit la volonté du gouvernement. « Cette dynamique des reformes, comme vous le savez, traduit bien la volonté du président de la République, chef de l’Etat, son excellence Denis Sassou N’Guesso, qui ne cesse de nous exiger de travailler sans relâche, pour placer la gestion publique au service du mieux-être de la population congolaise. C’est cette logique qui explique notre volonté de doter le pays d’un cadre stratégique de pilotage plus englobant, dépassant le cadre sectoriel limite au seul ministre des Finances, tel que défini en 2017 », a -t- il signifié.

Congo : les réfugiés à l’école de l’entreprenariat

Les jeunes réfugiés ont pris part le 6 août, à une rencontre sur la culture entrepreneuriale organisée par le ministère en charge de l’Education civique et le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).

Placée sous le thème « Entreprenariat et responsabilité », la rencontre visait également à moraliser les jeunes, à combattre la discrimination et les stéréotypes à l’égard des réfugiés. Aussi la promotion de la cohésion pacifique entre les réfugiés et la jeunesse congolaise dans le but de faciliter l’intégration socio-économique de la jeunesse réfugiée.

Le directeur général de l’Education civique, Jean-Pierre Mahinga, a indiqué que les jeunes demeurent l’avenir de tout pays. Aucun développement ne peut se faire sans eux, a-t-il dit. Au Congo, la jeunesse représente 70% de la population.

L’administratrice associée de la logistique du HCR, Annette Mokem, a reconnu l’accueil que le Congo réserve aux réfugiés. « La République du Congo dont l’hospitalité légendaire n’est plus à démontrer compte plus de 51000 réfugiés et demandeurs d’asile sur son territoire dont 19% de jeunes », a-t-elle déclaré soulignant les problèmes qui frappent la jeunesse notamment le chômage.

« Toutefois, ces maux pourront facilement être jugulés si la formation professionnelle, l’employabilité des jeunes, la responsabilité, au cœur des problématiques sociales, sont définies comme des priorités », a souligné Annette Mokem.

Au cours de cette rencontre, les jeunes ont eu droit à des échanges dont celui de Bienvenu Crépin Mpoué, ingénieur agronome, chef du projet Agriculture biologique, de l’ONG Engagement pour le développement durable et l’environnement.

Ce dernier a exposé sur le thème « l’esprit d’entreprenariat et de créativité que doit avoir les jeunes ». Il a édifié les jeunes sur la façon de se prendre en charge en s’appuyant sur les opportunités du secteur agricole.

Congo-Chine : vers une convention pour l’élimination de la double imposition sur les impôts et la fraude fiscale

Réuni en plénière le 7 août à Brazzaville, le Sénat a adopté le projet de loi autorisant la ratification de la convention entre le Congo et la Chine pour l’élimination de la double imposition concernant les impôts sur le revenu et la prévention de l’évasion de la fraude fiscale.

Signée le 5 septembre 2018 à Beijing, celle-ci a pour objet d’éviter de taxer le revenu d’une même personne au Congo et en chine de façon concomitante. L’impôt visé ici ne concerne que deux catégories notamment, l’impôt sur le revenu des personnes physiques et sur les sociétés.

Le premier englobe le dû perçu pour le compte de l’un des deux Etats ou de leurs collectivités locales quel que soit le mode de perception. Quant à l’impôt sur la société, il englobe aussi bien les gains qui découlent de l’aliénation des biens mobiliers que les impôts sur les plus-values.

Les catégories de revenus ciblés sont les revenus immobiliers, les bénéfices des entreprises, ceux résultant de l’exploitation du trafic international, les dividendes, intérêts, redevances et gains en capital.

Le principe est que ces revenus ne soient imposables que dans l’un des deux Etats où résident leurs propriétaires ou en ce qui concerne les entreprises, là où se trouvent leurs sièges.

Outre ce projet, la chambre haute a également adopté deux autres, notamment celui autorisant la ratification du protocole à l’acte constitutif de l’Union africaine relatif au parlement panafricain adopté lors de la 36e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement réunis du 10 au 12 juillet 2000, à Lomé au Togo, ainsi que celui sur l’accord-cadre de coopération entre le gouvernement de la République du Congo et celui du Kenya.

Brazzaville : la commune interdit la tenue des réunions populaires sans autorisation

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le maire et les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements de la capitale politique.

Interdiction de tenir des réunions populaires dans la ville de Brazzaville. C’est une directive que devront respecter le ce qui en ressort de la rencontre entre les administrateurs-maires d’arrondissement, les chefs de quartier et les agents de la force publique de cette commune. Ils ont d’ailleurs eu une réunion avec le président du conseil départemental et municipal, Dieudonné Bantsimba. Cette directive viendrait du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

En république du Congo, 2021 est une année électorale et à quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle, des rencontres sont interdites dans la commune de Brazzaville.

« Vous devez redoubler de vigilance en cette période pré-électorale pour lutter contre le banditisme. Les administrateurs-maires doivent être très regardants et faire respecter les directives de la tutelle sur les réunions politiques. Pas de réunions politiques sans autorisations délivrées par les autorités habilitées », a martelé Dieudonné Bantsimba, précisant qu’il existe plusieurs associations politiques non réglementées qui exercent dans la ville.

D’autres points ont été évoqués au cours de cette rencontre notamment la dénonciation des mauvaises pratiques observées dans les administrations municipales à travers la corruption et la délivrance de faux actes d’état-civil.

Les différents acteurs devraient également lutter contre l’occupation anarchique du domaine public, l’extension illégale des marchés domaniaux, les nuisances sonores dues à la prolifération des églises et la mauvaise gestion des eaux usées. L’autre phénomène décrié par Dieudonné Bantsimba concerne l’occupation abusive des rues par les citoyens lors des veillées mortuaires et la pose des banderoles annonçant les veillées sans autorisation de la mairie.

Les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements 2 Bacongo, 8 Madibou, 3 Poto-Poto, 5 Ouenzé, 6 Talangaï et 9 Djiri sont appelé à la vigilance.

Congo : inauguration du laboratoire central d’analyses et autres bâtiments de LCDE

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Blaise Serge Zoniaba, a coupé, le 7 août Brazzaville, le ruban symbolique marquant l’inauguration de la nouvelle infrastructure située dans le site du château d’eau OCH à côté du CHU, en présence du staff dirigeant de cette structure.

Placée sous la houlette du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, cette cérémonie s’est inscrite dans l’optique de la mise en œuvre des réformes du secteur de l’eau amorcée par La Congolaise des Eaux (LCDE) pendant ces vingt-trois dernier mois. Il s’agit, a rappelé le directeur général, Parfait Chrysostome Makita, des premières pages qui détermineront l’avenir d’une société, d’un service public de très haute sensibilité puisqu’il s’agit de la qualité de l’eau que nous distribuons à notre population.

A cet effet, il a remercié le chef de l’Etat, et le gouvernement de la République dans son combat pour le maintien d’un tissu d’entreprise à même de porter haut notre économie et constituer ainsi un levier de développement en faisant la promotion du « local Investment ».

Ce laboratoire central d’analyses qui fait bloc avec le bâtiment R+1 des directions commerciales et d’exploitation a été réhabilité et mis en conformité pour respecter les exigences de certification à la norme ISO 17025, dans le cadre du Projet infrastructures qualité d’Afrique centrale (PIQAC). Construit, financé à raison de 462,8 millions de FCFA, suivant accord et approbation du conseil d’administration de décembre 2018, sur une surface bâtie de 273,42 m2, il comprend un hall avec un poste de réception des échantillons ; un laboratoire d’analyses microbiologiques avec des dispositions « marche avant » comprenant des salles distinctes d’activités (prélèvement, ensemencement, lecture…) ; deux salles d’analyses physico chimiques ; soixante analyses hebdomadaires ; une partie administrative comprenant : trois bureaux, un vestiaire, un magasin de stockage des réactifs et matériel de laboratoire.

Ce nouveau laboratoire d’analyses moderne et fonctionnel améliorera l’expertise et la qualité du service de l’eau. Il dispose de matériels performants, sélectionnés pour leur robustesse, leur technologie et leur polyvalence. Il va permettre d’augmenter la diversité des analyses disponibles dans tout le périmètre national, et diminuer ainsi la sous-traitance qui engendre des coûts supplémentaires.

Cet investissement structurant a été rendu nécessaire grâce à l’appui de l’AFD dans le cadre du Fonds d’investissement à l’appui à l’exploitation, va permettre d’offrir également un service diversifié et de qualité supérieure. Il permettra, à l’instar d’autres laboratoires de la sous-région Afrique centrale certifiée ISO 9001, de concrétiser une démarche d’accréditation spécifique ISO 17025.

L’Union européenne, quant à elle, rappelons-le, à travers le PIQAC, a non seulement équipé la partie microbiologie, mais aussi a formé le personnel du laboratoire par le biais d’une assistance technique assurée par le cabinet Champion de la Tunisie.

Congo-covid19 : l’Allemagne contribue à hauteur de plus de 98 millions FCFA pour la lutte contre la pandémie

Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables.

L’ambassade d’Allemagne au Congo a annoncé le 5 août à Brazzaville, au ministre en charge de l’Action humanitaire un don de 150.000 euros soit environ 98 millions de francs CFA pour soutenir les populations pendant cette période de crise sanitaire. Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables de Brazzaville et de la Likouala.

Grâce à cette contribution, l’Allemagne (dont la ville de Dresde, jumelée à la ville de Brazzaville) accompagnera des ménages vulnérables, dans les quartiers périphériques de Brazzaville, identifiés comme étant les zones où vivent les personnes les plus vulnérables face à la crise sanitaire de Covid-19, et dans la Likouala, où une assistance est toujours nécessaire.

Le nord du Congo fait face à une triple vulnérabilité liée aux inondations d’octobre 2019 à janvier 2020 qui ont détruit 70% des récoltes. Il y a également à la résurgence du virus Ebola en RDC d’où de nombreuses denrées proviennent. On note enfin la crise sanitaire de la Covid-19. Ces facteurs ont un impact majeur sur le prix et la disponibilité des produits alimentaires dans la zone, et donc un impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnel des populations de la zone.

Les transferts monétaires seront privilégiés pour cette assistance alimentaire : les bénéficiaires pourront ainsi effectuer des achats alimentaires auprès de boutiques partenaires du PAM.

« Depuis longtemps, l’Allemagne est aux côtés du Programme Alimentaire Mondial, comme deuxième plus grand contributeur du PAM dans le monde. En République du Congo, la coopération avec le PAM nous permet de renforcer l’amitié entre le Congo et l’Allemagne avec les actions concrètes et d’assister les populations en situations difficiles de manière rapide et efficace », a souligné Jonas Wiesenecker, Chargé d’Affaires a.i. d’Allemagne au Congo.

« Ce don du gouvernement d’Allemagne nous permettra d’élargir notre action pour renforcer la sécurité alimentaire des plus vulnérables au Congo. Cette contribution de la ville de Dresde, inédite, est un grand signe de solidarité des habitants de Dresde vers ceux et celles de Brazzaville », a ajouté le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer,

Depuis mai dernier, les équipes de PAM, en collaboration avec les équipes du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire sur la base du Registre social universel (RSU), ont déjà apporté une assistance alimentaire à 75.000 personnes dans cinq quartiers de Brazzaville. Une enquête récente, menée par le gouvernement et le PAM dans la capitale, montre l’impact important de la crise sanitaire sur les emplois et les revenus des ménages, ce qui se traduit par une forte augmentation de l’insécurité alimentaire.

Congo : les agents impôts et les contribuables en recyclage

Cette séance de formation organisée mardi 04 août 2020, par le ministère des Finances et du Budget, leurs permettra de maîtriser la nouvelle application E-Tax.

Les agents des impôts et les contribuables se sont formés sur E-Tax (système de gestion des impôts et taxes). Des formations qui s’inscrivent dans le cadre du vaste programme de réformes mis en œuvre par le ministère des Finances et du Budget visant la sécurisation des recettes et la rationalisation des dépenses.

Les agents travaillant à la division gestion et contrôle à l’Unité des grandes entreprises (UGE) et à l’Unité des moyennes entreprises (UME) ont donc pris part à l’atelier ouvert par Lambert Ifoko, directeur de la fiscalité des grandes entreprises et chef de projet métiers E-Tax qui avait à ses côtés Guy Noël Londongo, directeur des systèmes d’information au ministère des Finances et du Budget.

E-Tax va permettre de gérer les métiers de l’impôt depuis la déclaration, la liquidation jusqu’au paiement. La nouveauté par rapport à l’ancien système est que le nouveau portail contribuable permet de faire un maximum d’obligations en ligne sans se déplacer, notamment les déclarations et le paiement. « Avec cette application, le gestionnaire va recevoir les déclarations, les saisir, enregistrer les données jusqu’à l’état de liquidation », a précisé Lambert Ifoko. À travers les modules qui feront l’objet de la formation, à savoir prendre en charge les déclarations, saisir les données et toutes les informations concernant le paiement et tout ce qui est module pour les statistiques, les agents des impôts chargé de la gestion et du contrôle auront tous les outils nécessaires pour pouvoir traiter les dossiers qu’ils reçoivent.

Pour le contribuable, l’atelier de sensibilisation du système de gestion des impôts et taxes à l’intention de différentes structures rattachées à l’UGE qui a également été lancé a pour avantage de connaître l’historique des opérations, la traçabilité et la transparence des actions effectuées par les utilisateurs. Ainsi, les contribuables ne seront plus obligés de venir dans les services d’assiette pour accomplir leurs formalités. Signalons que dans cette phase de cohabitation, les contribuables vont gérer les deux systèmes en même temps, à savoir saisir la TVA avec le nouveau système E-Tax et les anciens impôts avec l’ancien système Systaf (Système de traitement automatisé de la fiscalité).

Congo-présidentielle 2021 : aucune amélioration dans la préparation

Presque toutes les plateformes de l’opposition pensent qu’il faut une concertation pour revoir la gouvernance électorale.

Il ne reste plus que sept mois au Congo-Brazzaville pour organiser l’élection présidentielle de 2021. Pour l’opposition, en terme de préparation, rien n’est fait pour que le scrutin à venir soit différent de celui de 2016 marqué par une vive contestation et des violences. Elle appelle donc à une concertation pour revoir la gouvernance électorale. Mais la démarche proposée est loin de convaincre le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir.

Toutes les plateformes de l’opposition ou presque sont unanimes au sujet de cette concertation pré-électorale. Le leader d’Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya, pense que sans le dialogue et avec la Commission électorale actuelle, il est impossible de penser à une alternance en 2021.

« On ne peut pas aller à une élection (en 2021) dans les mêmes conditions que celles de 2016. Il faut que les Congolais s’asseyent pour revoir la gouvernance électorale. On ne peut pas céder. Ça c’est comme ça. La Commission nationale électorale indépendante actuelle (CNEI) est en porte-à-faux avec le peuple congolais », a déclaré Makaya.

Le PCT a déjà choisi son candidat pour le prochain scrutin, il s’agit bien sûr du président sortant Denis Sassou Nguesso. Cette formation, par la voix de son porte-parole Parfait Iloki, affirme que sa démarcation de l’opposition est claire et nette.

« Le dialogue dans notre pays est même érigé en mode de gestion. Toute une institution lui est même dédiée, il s’agit du Conseil consultatif du dialogue. Le bon sens veut qu’on fasse confiance à cette institution de la République. Quant à la gouvernance électorale, la CNEI est une commission paritaire où siègent tous les partis politiques les plus représentatifs du pays depuis la portion centrale de la CNEI jusqu’à la portion locale », a argué Iloki.

Selon la Constitution, la prochaine élection sera organisée au moins 30 jours avant la date du 16 avril 2021.

Cette date (16 avril 2021) marque la fin du mandat du président Sassou Nguesso, élu en 2016 au terme d’une élection fortement contestée. L’ancien chef d’état-major, le général Jean-Marie Michel Mokoko, qui n’a jamais reconnu sa victoire a été jugé et condamné en 2018 à vingt ans de prison pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Il vient d’être évacué en Turquie pour des soins.

Congo : Djoson philosophe met sur le marché un compact disc intitulé Multicolor

Le support compte douze titres dont Hola-ola, rumba na piste, salsa del Congo, Efandza Nteke, Samba do Congo, Envoûtement, Ya Dious, Mayi ya Lobi…

L’artiste musicien Djoson philosophe met sur le marché « Multicolor », un compact disc au de douze titres. Les titres tels que Hola-ola, rumba na piste, salsa del Congo, Efandza Nteke, Samba do Congo, Envoûtement, Ya Dious, Mayi ya Lobi et To bina sont des signatures de cet article.

On peut également écouter dans ce compact sorti de Cyriaque Bassoka Productions, des chansons comme Pêcheur Mundele de Mboloko; Autrui de Fred Guvson et Souci fort de Davor k.

Multicolor est une sorte de melting pot dans lequel l’artiste propose ses fans de le suivre sur les routes du Brésil et de Cuba. C’est aussi de la rumba traditionnelle des fondateurs de cette danse pour un peu de nostalgie.

Le compact disc sera présenté au public très prochainement.

Congo : les congolais diplômés de Russie réclament une intégration

Leur voix a été portée par le coordonnateur de leur collectif, Lionel Ray Bindinkou, mardi 28 juillet 2020 à Brazzaville.

C’est un cri de désarroi que lance le collectif pour l’essor des diplômés de Russie (CEDR). Après plusieurs années de formation à l’étranger, souvent grâce aux bourses de l’Etat congolais, ces derniers peinent à trouver du travail, ils ont décidé de briser le silence. Ces jeunes congolais demandent une intégration professionnellement.

Le coordonnateur dudit Collectif pour l’essor des diplômés de Russie (CEDR), Lionel Ray Bindinkou, a révélé le 28 juillet, au cours d’un entretien le désarroi de ces jeunes congolais de retour au pays.

« Trouver une solution pour nous en nous intégrant à la fonction publique », tel est le cri d’alarme lancé par les diplômés de la Russie. Selon Lionel Ray Bindinkou, le gouvernement se doit de se pencher sur la question relative à l’intégration de ces Congolais. « Nous avons constaté que les diplômés de la Russie sont souvent très délaissés. C’est un véritable calvaire que nous vivons au quotidien. Nous souffrons car la majorité d’entre nous étant dans la trentaine sans emploi vivent encore au crochet de leurs parents. », a expliqué Lionel Ray Bindinkou, coordonnateur du CEDR.

Cette situation, a-t-il poursuivi, devient insupportable.

Certains d’entre eux totalisent sept ans depuis leur retour sans emploi ni promesse de recrutement, lorsque d’autres depuis pratiquement un, deux ou trois ans, font des stages, sans avenir. Une situation qui devient insupportable pour ces congolais.

« Nous sommes tous dans une situation de précarité », indique Lionel Ray Bindinkou.

Ces diplômés de Russie sollicitent du gouvernement la mise en place d’une politique d’intégration à l’immédiat des étudiants évoluant à l’étranger.

« Nous souhaiterons que l’Etat nous intègre dès notre retour. C’est lui qui nous a envoyés à l’extérieur et malgré tout, nous avons décidé de rentrer dans notre pays après nos études contrairement à beaucoup de nos amis. Nous nous sentons vraiment délaissés. Mais nous avons décidé de lutter contre ce fléau qui est la fuite des cerveaux dont notre pays est victime. », précise le coordonnateur.

Le CEDR a à ce jour engagé plusieurs démarches qui n’ont toujours pas trouvé un écho favorable.

Congo : 18 entreprises en lice pour la construction et réhabilitation de certains ouvrages

Les offres relatives à ces travaux ont été ouvertes mercredi 28 juillet 2020, dans la salle de réunion de la zone militaire de défense n°9 à Brazzaville.

Les dix-huit entreprises qui ont soumissionné sont Ets Nzo Service, Huag Loys, Sheraton Business, Biotec International, Société Lavarel Environnement, Ets Ress-Services, Central BTP, Société Colambans Services, Société BA-C-EL, Géostrade Afrique, Aldroz Uni-Services, Société Clo-Services, ENCO, Zengweï technique Congo, Société CETRA, Ita Construction, MBTP et Société M22 Compagnie.

Il est question ici de la construction et la réhabilitation du bâtiment R+1 à usage Mess et réfectoire de la direction générale de l’équipement et la réhabilitation du bâtiment dortoir du Makoua (base militaire n°3).

Le projet prévoit également la réalisation des études techniques pour la réhabilitation du siège du ministère de la Défense nationale, l’acquisition en matériel médicaux, ainsi que la réhabilitation du bâtiment transit inter armée de Brazzaville.

Le montant des offres va de 49,3 millions à 826,1 millions de FCFA. La réalisation de ce projet sera entièrement financée par le budget d’investissement de l’Etat, exercice 2020.

La réalisation de ce projet obéit au Plan national de développement (PNDD), il s’agit de permettre au ministère de la Défense nationale d’acquérir le matériel, de réaliser les installations nécessaires à l’accomplissement de ses missions. C’est du moins ce qu’a précisé le conseiller du ministère de la Défense nationale, secrétaire permanent de la cellule de gestion des marchés publics, le colonel Hector Elvis Ahissou.

Conformément à la réglementation en vigueur, le choix pour chaque offre sera publié après examen des dossiers par la sous-commission d’évaluation de la cellule de gestion des marchés publics.

Congo : le Conseil supérieur du tourisme en session extraordinaire

Ouverte mardi 28 juillet 2020, celle-ci avait à l’ordre du jour l’examen et la validation des projets de texte sur le tourisme en République du Congo.

Le Conseil supérieur du tourisme (CST) a ouvert sa session extraordinaire mardi 28 juillet 2020, à Brazzaville. Cette était consacrée à l’examen et la validation des projets de texte sur le tourisme au Congo.

Depuis quelques années, le gouvernement s’est engagé dans la phase de diversification et de relance de son économie à travers d’autres secteurs que celui du pétrole notamment le tourisme. Ledit secteur est donc placé parmi les secteurs prioritaires de diversification de l’économie nationale, au même titre que l’agriculture et l’industrie.

Ainsi donc, pour la mise en œuvre de ce plan, le secteur du tourisme s’est inspiré essentiellement de la Stratégie nationale du développement durable du tourisme élaboré par le gouvernement congolais avec l’appui des partenaires comme le Programme des Nations unies pour le développement et l’Organisation mondiale du tourisme. Dans ce cadre, plusieurs actions ont été réalisées et se poursuivent.

Notons que le CST a été créé en 1982. Elle est un organe consultatif, chargé d’émettre des avis sur les reformes qui doivent être entreprises pour le développement du tourisme au plan institutionnel.

Congo : la rentrée scolaire au centre d’une réunion entre le gouvernement et ses partenaires

C’est ce qui justifie la rencontre entre la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa et ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles fait partie des axes qui bénéficieront d’un financement du Partenariat mondial pour l’éducation, a expliqué la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa, après avoir présenté au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le programme d’appui y afférent.

La requête relative au financement accéléré de la riposte à la Covid-19, visant à soutenir le secteur de l’éducation au Congo, vient d’être approuvée par le Partenariat mondial pour l’éducation, pour un montant de 7 millions de dollars.

« La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles, les mesures d’accompagnement socio-sanitaires et de protection de l’enfance, la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles sont les domaines d’intervention concernés », a expliqué la représentante de l’Unicef, le 27 juillet à Brazzaville, en présence de sa collègue de l’Unesco et du représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés, impliqués dans le projet.

Pour la diplomate onusienne, malgré le contexte difficile lié à la pandémie de Covid-19, il faut tout faire pour que l’éducation qui est un droit fondamental pour les enfants soit toujours assurée. C’est d’ailleurs dans l’objectif d’assurer la continuité pédagogique et éviter le décrochage scolaire que le gouvernement avait mis en place la politique de « l’école à domicile » pendant le confinement.

Le 2 juin, exceptionnellement, les élèves en classe d’examen avaient repris le chemin de l’école. Après environ six semaines de cours, les examens d’Etat, session 2020, ont débuté. 83 489 candidats ont présenté le baccalauréat général et 12 284 pour le Certificat d’études primaires et élémentaires. Le Brevet d’études du premier cycle est, quant à lui, prévu le 4 août.

En septembre prochain, les élèves n’ayant pas totalisé la moyenne de passage sur les deux trimestres feront une session de rattrapage pour des raisons d’équité. Ce qui, selon le ministre Anatole Collinet Makosso, lui permettra de connaître, de façon définitive, les statistiques d’admission en classes supérieures ou de reprises, avant la prochaine rentrée scolaire, à laquelle le gouvernement et ses partenaires pensent déjà.

Congo : énième prolongation de l’état d’urgence sanitaire

Le Sénat vient d’approuver la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours à compter du 30 juillet. C’est de l’une des décisions de la plénière du mardi 28 juillet à Brazzaville.

Le Congo va une fois prolonger l’état d’urgence sanitaire. Les sénateurs ont approuvé cette décision lors de la session plénière du mardi 28 juillet 2020. C’est pour la 6ème fois que l’état d’urgence sanitaire est prorogé en République du Congo.

Il faut dire que c’est la 6ème fois que l’état d’urgence sanitaire est prolongé en République du Congo. Cette mesure n’est donc pas un hasard. Selon le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives (CAJA) du Sénat, depuis le 6 juillet 2020, le nombre de personnes déclarées contaminées après tests a plus que doublé en passant de 1550 à 3117.

Selon ledit rapport, à l’exception du département du Kouilou, le coronavirus ne circule presque pas à l’intérieur du pays. La maladie semble s’installer à Brazzaville et Pointe-Noire où elle se développe trop plus vite.

La coordination nationale de riposte à la pandémie a saisie l’occasion pour déplorer un relâchement général des gestes barrières par la population. Notons tout de même que ce relâchement a commencé à s’observer à la suite du déconfinemnt progressif.

L’ambition de la coordination nationale est de porter dans un délai raisonnable, de 1800 tests PCR par jour à plus de 3900. Au mois de juin, 6548 tests ont été réalisés sur l’ensemble du pays contre 3709 au mois de mai et 1407 au mois d’avril.

Congo : les maraîchers de Brazzaville bénéficient des kits agricoles

Affectés par les mesures restrictives liées au coronavirus, les maraîchers de la capitale congolaise ont reçu des kits et semences agricoles de la part du gouvernement et des institutions onusiennes.

Cet appui, qui vient apporter une bouffée d’oxygène aux producteurs agricoles, est également constitué des pulvérisateurs et des engrais chimiques. Il s’inscrit dans le cadre de l’appui du ministère de l’Agriculture aux maraîchers affectés par les mesures restrictives édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie du coronavirus (Covid-19). Environ mille deux cent soixante maraîchers des sites de Nsoungui, Mahouna, Bikakoudi, Wayako, Agri Congo et du centre de Talangai sont concernés par cette aide.

« Même si les populations de Brazzaville meurent de la Covid-19, nous ne pouvons accepter qu’elles meurent de faim. C’est pour cela que nous nous battons malgré les mesures barrières pour produire tant soit peu afin de ravitailler les marchés brazzavillois en produits maraîchers », a indiqué le président de l’Union des groupements de la ceinture maraîchère de Talangaï, Sylvain Gani.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Djombo, a échangé avec les maraîchers de la périphérie de Brazzaville sur l’accroissement de la production pendant cette période de Covid-19 ; les besoins réels de ces derniers en vue des interventions à venir.

Dans l’optique de renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux effets néfastes de la Covid-19, le gouvernement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ont échangé par visioconférence sur les stratégies conjointes de riposte à cette pandémie, notamment les actions immédiates à mettre en place pour réduire l’impact socioéconomique de la crise sanitaire sur les populations.

Jean Claude Elombila, conseiller du ministre en charge de l’Agriculture, a fait savoir qu’il était nécessaire pour le gouvernement de témoigner sa gratitude aux producteurs face à leur abnégation à poursuivre la production pendant cette dure période où certaines mesures restrictives édictées par le gouvernement restent en vigueur afin de limiter la propagation de la pandémie.

« Nous sommes conscients que vos activités ont été durement affectées par les conséquences de la Covid-19 et nous ne pouvions rester insensibles. Je sais que vos attentes sont immenses, nous continuons à travailler avec nos partenaires en vue de rendre opérationnelle la stratégie de la riposte alimentaire qui a été approuvée par toutes les parties prenantes », a-t-il dit.

Le Congo ouvre ces frontières dès le 20 août prochain

C’est l’une des mesures prises vendredi 24 juillet 2020, par la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

Le Congo entend ouvrier ses frontières à partir du 20 août 2020. C’est ce qui en ressort de la réunion de Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus, qui s’est tenue le 24 juillet 2020 à Brazzaville. Plusieurs autres recommandations ont été prises afin de soutenir l’économie en difficulté du fait de la pandémie du coronavirus.

La Coordination a en outre insisté sur plusieurs mesures spécifiques suite à un relâchement constaté des gestes barrières tant par les populations que par l’ensemble des acteurs impliqués dans le combat contre la Covid-19.

La Coordination a recommandé la réouverture des frontières pour soutenir l’économie. Cette réouverture ne sera effective qu’à la seule condition que les mesures de sécurité, de contrôle sanitaire et de mise en place des équipements adéquats aux frontières soient prises pour assurer la pleine réussite de cette étape cruciale du processus de déconfinement progressif et par palier.

De même, la Coordination a proposé de ramener le couvre-feu dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire de 20 heures à 5 heures du matin et de fermer les marchés domaniaux de Brazzaville et Pointe-Noire tous les mercredis, vendredis et dimanches.

De manière automatique, l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours,  a été prorogé à partir  du 30 juillet 2020. L’interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement est confirmée.

Par ailleurs, l’observation totale, partout et par tous, de toutes les mesures barrières, le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats, la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse, ainsi que l’interdiction des rencontres sportives collectives et des spectacles font partie des recommandations édictées.

La célébration de tous les événements familiaux auront lieu dans l’intimité, en tenant compte du respect de toutes les mesures de prévention et l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.

La Coordination nationale a émis le souhait d’une plus grande implication de la force publique afin de faire respecter l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes dans les lieux publics et privés, notamment dans les morgues municipales, aux lieux des veillées mortuaires, dans les cimetières et dans les lieux de culte.

Il a été en outre décidé du financement et de l’organisation d’une vaste campagne de communication dans tout le pays, à travers tous les médias et tous les autres moyens de sensibilisation des populations, par les professionnels de la santé, des sciences sociales et de la communication.

La Coordination a réitéré l’achèvement des travaux, dans les meilleurs délais, dans tous les centres de prise en charge des patients de Covid-19, en les dotant d’équipements et de produits nécessaires pour offrir des soins de qualité aux malades.

Congo : vers la reprise des vols internationaux sous mesures sanitaires

Le trafic aérien international pourra bientôt reprendre en République du Congo après quatre mois de fermeture en lien avec la pandémie du coronavirus.

En attendant sa décision d’ouvrir les vols extérieurs, le gouvernement congolais veut s’assurer du respect des mesures barrières dans les aéroports, à bord des avions et à l’arrivée des passagers.

C’est à cet effet que les exploitants d’aérogares sont invités à désinfecter les surfaces susceptibles d’être contaminées, à savoir les comptoirs, escaliers roulants, ascenseurs, toilettes, coins-bébés, chariots à bagages, points de collecte, bus côté piste, les sièges dans les zones d’enregistrement et d’embarquements, y compris les bacs à déchets et surtout les lingettes à jeter dans les bacs à déchets d’activités de soins à risque infectieux.

L’accès aux aéroports a été durci, il est strictement réservé au personnel en service, aux passagers des vols en cours de traitement et aux accompagnateurs des personnes malades, mineurs ou à mobilité réduite. La distanciation physique d’un mètre et le port de masque sont alors obligatoires dans le périmètre. Les autorités sanitaires vont procéder régulièrement à la mesure de la température des voyageurs au départ et à l’arrivée. « Les passagers sont embarqués de l’arrière vers l’avant de l’avion afin de limiter les croisements des flux à bord », précise une circulaire du Premier ministre.

La gestion des passagers en vol a également été renforcée. Pour cela, les exploitants aériens doivent fournir des quantités suffisantes de produits de nettoyage et de désinfection efficaces contre la Covid-19. Les services pouvant générer des contacts entre les passagers et le personnel à bord sont déconseillés, tels que les journaux en format papier, la restauration, la vente à bord. « Le service de restauration – à défaut d’être suspendu – à bord des aéronefs doit consister en un repas servi dans un contenant fermé et préemballé. Les couvertures et oreillers utilisés par les passagers d’un vol précédent ne doivent être réutilisés par les passagers du vol à venir », ajoute la même note.

Les autorités se sont préoccupées des conditions sanitaires pendant la maintenance des aéronefs et la manutention du fret et des bagages.

Pour essayer d’impliquer exploitants privés et les administrations publiques dans la mise en œuvre de ces mesures sanitaires, la ministre des Transports, Ingrid Olga Ghislaine Éboucka-Babakas a convoqué, le 21 juillet à Brazzaville, une réunion du Comité national de sureté de l’aviation civile. « Je voudrais souligner la nécessité pour tous de préserver la crédibilité de notre pays en matière de sûreté aérienne, en toutes circonstances. C’est ainsi que je déplore deux incidents majeurs, celui survenu à l’aéroport A. A. NETO de Pointe-Noire avec les tirs de projectiles et celui de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville avec un homme dans un des réacteurs d’un aéronef », a signifié la ministre des Transports.

Les membres de ce comité technique étaient appelés à plancher sur les préparatifs de la reprise du trafic aérien, à déterminer les mesures idoines permettant d’atténuer les risques sanitaires et à garantir un niveau de sécurité et de sûreté propices à la relance des activités de l’aviation civile dans le pays.

Congo : le Sytrat menace de déclencher une grever illimitée

Le syndicat des travailleurs de l’administration du territoire (Sytrat) donne un délai de quinze jours à la tutelle pour apporter des réponses aux doléances formulées par le personnel.

Les membres du syndicat des travailleurs de l’administration du territoire menace de déclencher une grève. Les syndicalistes se sont exprimés dans une déclaration rendue publique le 21 juillet à Brazzaville. Pour eux, dépasser ce délai, le Sytrat va appeler l’ensemble du personnel à entamer une grève illimitée.

Les doléances se résument par le statut particulier des agents de l’administration du territoire et la marginalisation dont ils sont victimes dans les nominations.

En ce qui concerne le statut particulier, le sytrat exprime toute sa désolation de constater que seule la police a pu voir son statut particulier être signé ; alors que, précise la déclaration, au cours des séances de travail avec la tutelle, il avait été obtenu l’assurance de l’aboutissement du projet. A cet effet, le Sytrat propose la mise en place d’une commission paritaire composée des représentants de l’administration et de ceux du syndicat, en vue de l’actualisation du projet.

Pour ce qui est des nominations, le Sytrat constate que l’administration du territoire devient un réservoir des retraités et des agents assimilés venus d’autres départements ministériels. Les statistiques, note la déclaration, montrent que sur trois cent soixante-quatre postes de commandement à pourvoir, trois cent quarante et un sont occupés par des agents assimilés.

Les derniers faits en date, précise la déclaration, sont des nominations intervenues au niveau de la territoriale : sur quatre-vingt-dix sous-préfets, il y a eu seulement six agents de la territoriale ; sur quarante- trois administrateurs-maires des communautés urbaines, un seul agent de la territoriale ; sur vingt-trois administrateurs-maires d’arrondissement, aucun agent de la territoriale.

Par ailleurs, le Sytrat a également épinglé des faits inhérents à l’amélioration des conditions de travail des agents, notamment l’absence du bus de transport du personnel, l’insuffisance de l’outil informatique et la modernisation de l’administration par l’informatisation des structures de travail.

Économie nationale : les actifs des banques congolaises en hausse de 6,3%

Le gouvernement congolais est en train de préparer un plan de relance économique qui consacrera un certain nombre de mesures en faveur du système bancaire.

Malgré la crise actuelle, le système bancaire congolais se porte pas mal, affichant un total du bilan de 6,3% et une évolution satisfaisante d’autres indicateurs de performances, selon la banque centrale. La République du Congo mise en partie sur la dynamique des banques pour relancer l’économie nationale.

Le gouvernement congolais est en train de préparer un plan de relance économique qui consacrera un certain nombre de mesures en faveur du système bancaire, afin de lui permettre de contribuer beaucoup plus efficacement au financement de l’économie. À l’issue de la réunion du Comité national économique et financier(CNEF), tenue le 21 juillet à Brazzaville, les autorités ont aussi décidé de recourir au marché financier sous-régional pour le financement de l’économie.

Globalement, l’économie congolaise à l’instar des autres économies est durement affectée par le contre-choc de la crise sanitaire liée au coronavirus et du choc pétrolier. « Sur la base des informations que nous avons collectées, les prévisions de la croissance congolaise sont en baisse de 9,8% et ce contexte économique difficile va également se refléter sur les autres agrégats macroéconomiques, notamment le compte courant de la balance de paiement qui sera déficitaire de 126,1 millions », a indiqué le directeur national de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Michel Dzombala.

En raison des contreperformances au niveau des exportations et des importations, l’inflation est estimée à 2,8% cette année, contre 1,8% an plus tôt. La masse monétaire en circulation va baisser de 14,1% en raison de la forte baisse de sa contrepartie extérieure, à savoir ses avoirs extérieurs net. Le taux de couverture de la monnaie connaîtra une baisse d’environ 26%, mais restera toujours autour de la norme de 20% qui est requise dans le cadre de l’accord de coopération monétaire.

D’après le directeur national de la BEAC, le redressement de la situation économique passe par la concrétisation des mesures prises par les pouvoirs publics, la banque centrale et la Commission de la Cémac. Il y a quelques semaines, la BEAC a décidé d’injecter 250 milliards francs CFA sur le marché communautaire, en plus des mesures d’assouplissement monétaire, de l’élargissement de la gamme des effets admis au refinancement et de l’amélioration des conditions de décote des effets publics qui sont admis au refinancement.

Notons que la réunion du CNEF de ce mardi a été présidée par le ministre délégué chargé du Budget, Ludovic Ngatsé, en présence de sa collègue du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Eboucka-Babakas, et du gouverneur de la banque centrale qui a assisté en visioconférence.

Baccalauréat général 2020 : plus de 83.000 candidats affrontent les épreuves

Répartis dans 261 centres d’examens, les futurs bacheliers sont à l’assaut du précieux sésame depuis ce mardi 21 juillet 2020.

Les épreuves écrites du baccalauréat général ont été lancées, mardi 21 juillet 2020, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 83.489 candidats, répartis dans 261 centres, à faire face à cet examen d’Etat.

Les examens cette année se déroulent dans un contexte marqué par la pandémie de coronavirus. Pour limiter la propagation du coronavirus, toutes les conditions ont été réunies pour un bon déroulement des épreuves écrites de cet examen d’Etat. Ils sont tous des vissages couverts de masques protecteurs. Moins de 30 élèves par salle, distanciation physique respectée, installation des caméras thermiques et des dispositifs de lavage des mains devant chaque centre.

Pour le premier jour, les candidats de toutes les séries ont composé en mathématiques.

Le deuxième jour est réservé aux épreuves de français pour les séries littéraires, les sciences physiques pour les séries D et C puis la langue anglaise pour toutes les séries.

La journée du 23 juillet sera consacrée aux épreuves d’histoire-géographie puis la deuxième langue pour les séries littéraires. Les candidats des séries scientifiques affronteront les sciences de la vie et de la terre ainsi que l’histoire, à la deuxième heure.

Le dernier jour, tous les candidats composeront sur les mêmes matières, à savoir la philosophie puis l’éducation physique et sportive. Précisons que cette dernière épreuve n’aura pas de pratique cette année.

Congo-présidentielle 2021 : le sujet fait débat

Les avis se contredisent, l’opposition veut la prorogation du mandat de Denis Sassou N’Guesso, pourvu qu’il ne soit plus candidat. La majorité insiste sur le respect de la Constitution.

L’élection présidentielle aura-t-elle lieu à la fin du premier trimestre de l’année 2021 ? La question fait débat et s’amplifie dans les Etats-majors politiques à Brazzaville. A l’opposition, les voix divergent.

Pour Paulin Makaya, président d’Unis pour le Congo, il faut un dialogue inclusif.

« Nous ne sommes pas d’accord. Nous demandons au président Sassou de donner aux Congolais le véritable dialogue. Nous avons des préalables: on ne peut pas aller à un dialogue si Mokoko et Okombi ne sont pas participants », réclame-t-il d’un ton ferme.

Pour lui, les cadres de la majorité au pouvoir ne sont que « des spécialistes de saupoudrage politique ».

Le chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, sollicite quant à lui une prorogation du mandat du président Sassou N’Guesso qui s’achève en mars 2021. Il estime qu’en l’état actuel des choses, le prochain scrutin présidentiel ne sera pas crédible.

« On ne peut pas aller à une élection crédible qui ne soit pas contestée », explique le leader de l’opposition.

C’est pourquoi, il fait sa proposition de repousser ce scrutin. « Nous sommes à sept mois de cette élection. L’alternance est bloquée tant que le président Sassou est candidat. Tout est conçu pour que le président Sassou soit élu », tempête Tsaty Mabiala.

Pour la majorité présidentielle, la Constitution doit être respectée. La tenue du scrutin présidentiel aura lieu à date échue. Selon le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), Pierre Moussa, la proposition faite par le chef de file de l’opposition n’est pas acceptable.

« Il faut suivre la Constitution. Est-ce qu’il appartient à un individu de dire qu’il ne veut pas de ce candidat, il va le pousser vers la porte? », Pierre Moussa.

Gardant ses distances dans ce débat, la société civile plaide tout de même pour une élection crédible et incontestable.

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), Trésor Nzila Kendet, demande une réforme du système électoral.

« La Constitution du 20 janvier 2002 a été changée pour un seul but, celui de permettre au président Sassou de conserver son fauteuil le plus longtemps possible, il ne faut pas se faire d’illusion. Le plus important, c’est de réunir les conditions pour une élection crédible et apaisée. Il faut qu’il y ait des grandes réformes », indique Nzila Kendet.

Le Congo doit relever plusieurs défis avant d’arriver à cette élection. Il s’agit de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Le nombre de cas de contamination, évalué à plus de 2600, reste croissant. La crise financière est également une épine sous le pied du gouvernement, tandis que la tenue d’un dialogue politique est une attente de la classe politique.

Coronavirus : les hôpitaux congolais seront bientôt jumelés à ceux de la Chine

Le processus de jumelage débutera à partir du mois d’août entre l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Mfilou et celui de Beijing, en Chine, dans le contexte de lutte contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, le 17 juillet à Brazzaville, à l’issue de l’entrevue entre la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

L’entretien a porté sur la mise en œuvre d’une série des mesures annoncées par le président chinois concernant la création d’une trentaine d’hôpitaux africains, dont ceux du Congo-Brazzaville, qui seront jumelés aux hôpitaux chinois, dans la lutte contre la pandémie liée au coronavirus (Covid-19), pour un premier temps.

Pour le compte du Congo, la partie chinoise a désigné l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Brazzaville. Cet hôpital sera ainsi jumelé à celui se trouvant près de Beijing. « Ce partenariat se fera sous forme de téléconsultation, de téléformation, ainsi que de la fourniture des équipements et matériels médicaux, sans oublier l’organisation des visites entre les médecins évoluant dans ces hôpitaux », a expliqué Ma Fulin.

La première phase de cette coopération débutera dès le mois prochain, à travers le programme basé sur la prise en charge des malades de Covid-19.

A partir de 2021, la coopération pourrait être élargie dans d’autres domaines de santé publique, en prenant en charge des patients souffrant des maladies comme le paludisme et bien d’autres. Concernant l’ouverture des frontières entre les deux pays, le diplomate chinois a indiqué que la question est en étude, puisque les experts et autres personnalités continuent d’effectuer les missions d’Etat entre les deux pays. « Nous n’avons pas des vols directs entre le Congo et la Chine. Je pense que la dynamique actuelle fait un bon chemin et nous sommes en train de bien étudier la question », a-t-il rassuré.

Notons qu’en date du 17 juillet, le Congo comptait 2 358 cas confirmés de Covid-19 pour 589 guéris et 48 décès. Pour stopper la chaîne de contamination, les experts des comités de riposte ont réactualisé le plan de riposte à la Covid-19. Celui-ci sera soumis aux autorités compétentes pour validation.

Congo : le Covid-organics jugé peu efficace

C’est le résultat de l’étude mené sur le Covid-organics par les responsables de la riposte contre le coronavirus en république du Congo.

Le gouvernement congolais a reçu une importante offre de Covid-organics de la part du gouvernement malgache. Cette recette traditionnelle destinée selon les malgaches à lutter contre la pandémie de coronavirus.

Des analyses chimiques et toxicologiques ont été menées au Congo par des experts. Même si la publication des résultats est encore attendue, les responsables de la riposte contre le coronavirus au Congo jugent ce produit peu efficace et appellent à la prudence quant à sa consommation. Selon leur rapport, ledit produit a été administré à quelques personnes et les résultats ne sont pas concluants.

« Les conclusions penchent vers une efficacité limitée, affirme Alexis Elira Dokekias. Il y a des personnes qui ont pris le Covid-Organics à visée préventive, mais qui se sont infectées. Et dans l’étude curative, malheureusement, il y a des patients qui n’ont pas répondu au traitement. »

Cependant, pour le professeur Alexis Elira Dokekias relativise : « Cela sera prouvé sur des éléments scientifiques parce que je vous donne le rapport de façon préliminaire. Nous sommes des scientifiques, donc, il ne faudrait pas qu’on jette un pavé dans la marre en disant que la recette traditionnelle malgache est mauvaise »

Rappelons que la république du Congo compte 2 633 cas du Coronavirus et a amorcé un déconfinement par palier le 18 mai dernier.

Congo-coronavirus : 411 nouveaux cas enregistrés

La république du Congo compte actuellement 2633 cas confirmés, 626 guéris et 49 décès.

Vendredi 17 juillet  2020, le Congo a enregistré 411 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 11 guérisons et 02 décès. Cette annonce a été faite dans un communiqué de presse du coordinateur technique de la riposte à la COVID-19, Dr. Gilbert Ndziessi, diffusé samedi 18 juillet, à la radio publique.

Selon le dernier bilan épidémiologique, le pays compte actuellement 2633 cas confirmés de coronavirus, dont 626 guéris et 49 décès. Il faut noter que 10 des 12 départements du pays sont touchés par la pandémie de COVID-19.

Le Dr. Gilbert Ndziessi invité une fois de plus la population congolaise à observer les mesures barrières pour lutter contre cette pandémie.

Congo: des volontaires de la Croix-Rouge formés à la riposte contre le coronavirus

Les bénévoles de la Croix-Rouge congolaise (CRC) améliorent leurs compétences sur la lutte contre la pandémie du coronavirus à travers une formation portant sur la communication des risques et engagements communautaires à Brazzaville.

La formation a été ouverte le 15 juillet, par le premier vice-président de la CRC, Loemba Makosso Malik, avec l’appui des partenaires, notamment le comité international de la Croix-Rouge, la Croix-Rouge française et l’Organisation mondiale de la santé.

Ce sont cent soixante-douze volontaires issus de Brazzaville et de Pointe-Noire qui se forment pour contribuer à la réduction de la propagation de la pandémie dans ces deux villes qui sont des épicentres de la pandémie.

L’objectif est de former les volontaires sur la communication et l’engagement communautaire ; la prévention et le contrôle des interventions ainsi que sur la gestion des dépouilles mortelles.

En effet, les apprenants bénéficieront à cette occasion des enseignements sur des généralités du covid-19 afin de montrer à la population comment respecter les mesures barrières, comment porter le masque, se protéger et savoir les mesures à prendre en cas d’une atteinte par la maladie.

La représentante de la Commission technique de la prévention et de contrôle des infections, Rosalie Likibi, a souligné l’engagement communautaire. Selon elle, l’appui des volontaires permettra de chasser l’ennemi commun.

Le premier vice- président, Loemba Makosso Malik a sollicité la responsabilité des volontaires à cette formation afin de leur permettre de prendre le relais pour sensibiliser les populations sur la maladie. A cet effet, explique-t-il, la sensibilisation ne se fera pas de porte-à- porte. Elle sera faite par contre par le biais des crieurs, entre les volontaires et  des autorités de proximité notamment les chefs de zone, boc et quartier ainsi que par un échange avec les leaders des associations, des confessions religieuses et bien d’autres.

Gilbert Bakala Massamba, volontaire de l’arrondissement 4, Moungali, a, de son côté, souligné l’importance de la formation. Selon lui, les volontaires de la Croix-Rouge congolaise sont formés pour mieux informer la communauté de l’existence de la pandémie du coronavirus.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Congo : le projet ville bio lancé à Pointe-Noire

Ledit projet vise à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Jean François Kando, président du Conseil départemental et municipal, député maire de la ville océane, a procédé le 11 juillet au lancement dudit projet destiné à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Initié par le député maire, le projet Pointe-Noire ville bio s’inscrit dans le cadre du maintien de l’élan de solidarité, vis à vis des personnes vulnérables, enclenché dans le pays à la suite de l’Etat d’urgence et au confinement de la population  instaurés pour lutter contre la pandémie du coronavirus. «Nous avons remarqué que pendant la période de confinement, nos populations ont souffert le martyr parce que beaucoup avaient faim et n’avaient pas de moyens de subsistance. Je pense que l’action que nous avons commencée aujourd’hui et qui produira certainement ses effets pourra renforcer l’offre de nourriture dans notre pays et dans notre ville, réduire les prix et aménager le panier de la ménagère et faire à ce que chacun ait accès à des produits bio et propres à la consommation», a expliqué Jean François Kando.

En effet, ce projet a été lancé à travers le soutien du Conseil départemental et municipal à l’association Le Grand rassemblement pour la terre (GRT) qui a initié un projet de maraîchage dans la zone marécageuse de la rivière Mbota Bissongo CQ 413 et qui regroupe un nombre important de jeunes maraîchers. Le lancement du projet a aussi été marqué par celui de la première pelle de la planche du département de Pointe-Noire, projet de cette association. Jean François Kando a indiqué : «Ce projet va être expérimenté et implémenté dans tout le périmètre de la ville si le premier objectif est atteint, c’est-à-dire faire de telle sorte que Pointe-Noire atteigne l’autosuffisance alimentaire à ce niveau».

Pour permettre aux jeunes de bien mener leurs activités de maraichage, Jean François Kando a fait un don des kits agricoles (matériel aratoire, arrosoirs, bottes, chapeaux, pesticides, gilets verts, semences…). Il  les a invités à prendre bien de ce matériel. «Le président de la République qui a une attention particulière vers la jeunesse a demandé à chacun de nous de repartir vers la terre. Et la première couche concernée, c’est la couche juvénile», a rappelé le maire de la ville.  Ce dernier a informé de la mise en place d’une commission chargée de suivre l’évolution du projet.  « Mon souhait serait que ce projet aille jusqu’au bout. Que les premiers fruits soient récoltés pour donner l’exemple à d’autres jeunes», a-t-il dit.