Congo : 10% d’augmentation de la production de Moho-Nord

L’information est du directeur général exploitation et production du groupe Total au Congo, Arnaud Breuillac, un an après le lancement du projet.

Le directeur général exploitation et production du groupe Total au Congo, Arnaud Breuillac, a annoncé à Brazzaville qu’un an après son lancement, on constate l’augmentation de la production de Moho-Nord qui a excédé de 10% la production initialement prévue au démarrage dudit projet, avec une production qui a atteint 110 mille barils de pétrole par jour‘’, a-t-on appris, lundi, auprès du ministère congolais des Hydrocarbures.

‘’J’ai le plaisir et l’honneur de rencontrer le président Denis Sassou-Nguesso et lui faire part de la situation du projet Moho-Nord, projet important pour le groupe Total au Congo, 1 an après son lancement ; on constate l’augmentation de la production qui a excédé 10 % la production initialement prévue au démarrage dudit projet, avec une production qui atteint 110 mille barils de pétrole par jour‘’, a-t-il déclaré, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat congolais.

Breuillac, qui est venu faire le point des progrès des investissements au Congo, a ajouté que: ‘’le pétrole que nous produisons est de bonne qualité et est vendu aux prix des normes des marchés internationaux‘’.

En outre, le groupe Total ne voudrait pas rester en marge de la dynamique engagée par le gouvernement congolais, celle de la diversification de l’économie ; pour cela, Total travaille sur des projets de revalorisation du gaz et celui des énergies renouvelables.

Au plan social, Total participe aux projets très attractifs, par exemple, la construction de l’université catholique de Louango, dans le département du Kouilou, au sud du pays, ainsi que d’autres projets pour le développement du Congo.

Violences faites aux femmes : la police se dote de deux nouveaux documents

La cérémonie officielle de remise de ces guides de travail aux policiers a eu lieu samedi le 09 juin et a été présidée par le ministre du plan et de la statistique, Olga Ingrid Eboucka-Babakas.

La ministre du Plan et de la statistique, Olga Ingrid Eboucka-Babakas, a présidé, le 9 juin à Brazzaville, la cérémonie de remise officielle du « Guide de formation des agents de la police à la gestion de la violence faite aux femmes » et les « Directives sur les interventions de la police dans la gestion de la violence basée sur le genre ».

Les deux documents de travail sont, selon le coordonnateur du projet, le colonel de police Jean Roger Kouni-Okogna, le résultat d’une année de travaux réalisés par une équipe multisectorielle, dans le cadre de l’accord signé en octobre 2016 entre le ministère de l’Intérieur et la représentation du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) au Congo.

« La remise de ces documents à la police constitue un moment particulier. C’est une occasion de remercier le ministre de l’Intérieur et la représentante du Fnuap au Congo, qui ont su conduire et accompagner mon équipe tout au long de ce processus, en combinant, de façon subtile, observations et encouragements », a indiqué le colonel Jean Roger Kouni-Okogna.

De son côté, la ministre du Plan, qui a représenté le ministre de l’Intérieur, a interpellé les animateurs du projet à étendre leurs recherches sur l’ensemble du territoire national afin qu’aucune catégorie sociale ne soit oubliée dans la prévention et la gestion de la violence fondée sur le genre, notamment les femmes rurales et autochtones, a-t-elle déclaré.

La représentante du Fnuap au Congo a exprimé la même idée, dans son mot liminaire.  Barbara Laurenceau a annoncé que les animateurs de ce projet sont en train de créer une banque de données statistiques des personnes victimes des violences de tous genres, sur l’ensemble du territoire national, pour permettre à la police d’avoir une cartographie réelle des violences fondées sur le genre.

En parcourant ces deux documents, on est marqué par l’importance que le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation accorde à la question de la prévention et de la gestion de la violence fondée sur le genre, lorsqu’il écrit, dans la préface :« J’exhorte donc l’ensemble du personnel de la police à appliquer, dans toutes ses actions, les normes minimales contenues dans les Directives, afin de veiller à ce que les mesures de prévention et réponse à la violence basée sur le genre soient prioritaires et constituent un élément systématique et incontestable de notre action en faveur de la sécurité, de la santé et du bien-être des femmes et des filles confrontées à ces situations de violences ».

Brazzaville : lancement d’une semaine de diplomatie climatique

Du 05 au 16 juin, les congolais seront sensibilisés sur les questions environnementales.

Les congolais seront sensibilisés sur les questions environnementale du 05 au 16 juin 2018. Une sensibilisation qui s’inscrit dans le cadre de la semaine de diplomatie climatique. C’est une initiative de l’Institut français du Congo, en partenariat avec la délégation de l’Union Européenne et l’ambassade des Etats-Unis.

« Cette semaine qui est lancée à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin, va être une période de dialogue, de témoignage des acteurs congolais de l’environnement et des autres acteurs qui interviennent dans la sous-région sur les questions environnementales », a déclaré Siaskia De Lang, ambassadeur de l’UE au Congo.

Il s’est exprimé au lancement de la semaine de la diplomatie climatique. Durant cette semaine, les congolais vont découvrir le village de la biodiversité, des expositions, des films, et de la musique sur les questions de l‘environnement.

Des conférences et débats, le témoignage sur un chimpanzé nommé « Grégoire » qui a fait les beaux temps du parc zoologique de Brazzaville pendant plusieurs décennies seront de mire.

Le Congo prépare la deuxième édition de la caravane du cinéma

Du 24 juillet au 4 août, les amoureux du 7ème art en auront plein la vue, avec cette expédition qui partira de Madingou à Edou.

La deuxième édition de la caravane du cinéma congolais commence dans deux mois. Du 24 juillet au 04 août, l’expédition partira de Madingou à Edou. Selon les organisateurs, l’évènement a pour objectif de faire découvrir à tous les congolais, de manière festive et conviviale, chaque soir, des projections gratuites des films congolais.

L’initiative est de la société Pedroscopa du promoteur Massein Pethas, avec le soutien du consulat général de France à Pointe-Noire. Ce sera aussi une occasion pour le public de rencontrer et d’échanger avec les réalisateurs et promoteurs de cinéma. Cette deuxième édition partira de Madingou à Edou, avec des escales à Sibiti, Moussanda, Mindouli, Brazzaville Ngo, Gamboma.

« L’ensemble du voyage fera l’objet de reportages quotidiens au plus près des évènements qui permettront à tous les téléspectateurs du pays de suivre le parcours de la caravane et de réaliser un véritable documentaire intitulé « Les Aventuriers du cinéma perdu 2 ». Un documentaire qui relate dans les moindres détails toutes les pérépéties de cette aventure qui alllie à la fois découverte et tourisme », a dit Massein Pethas au cours d’une conférence de presse animée le 1er juin à l’Institut français du Congo en compagnie de Jean-Luc Delvert, consul général de France à Pointe-Noire, et Sébastien Kamba, le premier cinéaste congolais.

Le promoteur annonce aussi la création du Pacte (Plan d’action pour un cinéma terre à terre). Ce Pacte constitue un fonds de soutien au cinéma qui porte le nom du premier cinéaste congolais, Sébastien Kamba. « Ce projet ambitieux souhaite, d’une part, œuvrer à la construction de salles de cinéma dans les douze départements équipés d’appareils de projection et d’un banc de montage avec droit de regard des collectivités et, d’autre part, susciter les productions locales qui seront annuellement mises en compétition lors d’une émulation afin de les promouvoir à l’échelle nationale et internationale. Une partie des fonds collectés sera affectée à un fonds de garantie pour les productions de cinéastes congolais », a dit Massein Pethas.

Notons que, la caravane du cinéma congolais bénéficie du patronage du ministère des Arts et des lettres.

Coopération Maroc-Congo: adoption d’un projet de loi

Adopté par le gouvernement marocain, ce projet de loi évitera la double imposition et la prévention de l’évasion fiscale avec la République du Congo.

Selon une information de l’agence marocaine de presse citant le ministre délégué marocain chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, le Conseil de gouvernement a examiné et adopté le projet de loi n° 39.18 portant approbation de la convention tendant à éviter la double imposition et la prévention de l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signée entre le gouvernement du Maroc et son homologue de la République du Congo le 30 avril 2018 à Brazzaville.

Présenté par la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, ce projet de loi vise à développer et à renforcer les relations économiques entre les deux pays à travers la mise en place des bases juridiques instituant un système commun pour éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, a expliqué le ministre dans un communiqué lu à l’issue du Conseil de gouvernement.

Pour rappel, la convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu entre les deux pays avait été signée par les ministres Mohamed Bousaid (Maroc) et Jean-Claude Gakosso (Congo), en présence du Roi du Maroc et du Président congolais.

Les deux parties rappelaient alors que « cette convention vise à établir les bases juridiques pour éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale s’applique aux personnes qui sont des résidents d’un Etat contractant ou des deux Etats contractants ».

Isidore Mvouba déplore le non-décaissement des fonds des descentes parlementaires

C’était à l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, le 02 juin 2018 à Brazzaville.

Le président de la chambre basse du parlement s’est plaint, le 2 juin à Brazzaville lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, du fait que depuis le début de la quatorzième législature, les députés n’ont jamais perçu les indemnités prévues pour effectuer les missions à la base.

Dans son allocution, Isidore Mvouba est revenu longuement sur la question des descentes parlementaires qui préoccupe tous les députés. En effet, d’après le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, à l’issue de chaque session parlementaire, des fonds sont alloués aux députés afin qu’ils aillent rendre compte à leurs mandants des lois votées.

Hélas, depuis que cette législature a démarré, deux sessions sont passées sans que les députés ne se rendent sur le terrain par manque de moyens.  « Je sais combien le fait que vous ne recevez pas les frais de descentes parlementaires vous préoccupe au plus haut point. Cette situation qui coupe les députés que nous sommes de nos mandants est lourde de conséquences. Nous avons eu à attirer l’attention du Premier ministre sur cette question, afin de plaider notre cause auprès du président de la République », a affirmé Isidore Mvouba aux députés.

Parlant de la crise économique qui continue de plomber l’économie nationale, le président de la chambre basse a souligné que le peuple congolais connaît une attente fébrile au sujet des négociations en cours avec le fonds monétaire international. Il s’est dit optimiste, d’autant plus que les négociations sont pilotées par une équipe de cadres congolais de qualité qui saura trouver les solutions idoines au problème de soutenabilité de la dette, l’unique obstacle qui reste pour parvenir à un accord macro-économique.

Se prononçant sur la session criminelle en cours, Isidore Mvouba a déploré le fait que ces affaires qui relèvent de la compétence de la justice soient objet de controverse dans l’opinion.

« Force est de constater que les ‘’cassandres’’ de l’unité nationale, chauds partisans de Fake news, s’en donnent à cœur joie pour désinformer l’opinion nationale et internationaleLa tentative de politisation de cet évènement procède de la malhonnêteté intellectuelle. Comme à l’accoutumée, tout y passe : invective, calomnie, attaques personnelles, manipulations de tout genre », a précisé le président de l’Assemblée nationale. Il a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres en charge des questions d’internet de s’attaquer à ce phénomène qui relève de la cybercriminalité.

S’adressant aux députés, Isidore Mvouba, comme lors des deux dernières sessions, a fustigé les antivaleurs, notamment la corruption, la concussion et le vol des deniers publics qui gangrènent l’administration publique

Il a aussi salué la paix qui émerge peu à peu dans le département du Pool, tout en espérant que la mise en œuvre du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion  qui suivra va enrayer les quelques actes de banditisme isolés afin que cette partie du pays retrouve sa quiétude initiale.

Rappelons que huit affaires sont inscrites à l’ordre du jour de cette troisième session ordinaire administrative. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public; du projet de loi relatif à la statistique officielle ainsi que celui portant création de l’Institut national de la statistique.

L’Assemblée nationale va aussi, courant cette session, statuer sur le projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative aux gisements de potasse Kola et Dougou, dans le district de Madingou-Kayes, département du Kouilou.

De même, elle examinera le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Centre d’informations économiques et de conseil de gestion. La chambre procédéra également aux auditions au niveau de la douane, des impôts et au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.

Agriculture : du maïs hybride expérimenté au Congo

Cette variété nommée VN10, va permettre une meilleure production de l’alimentation animale.

Le VN10 vient d’être expérimenté à à Loudima, dans la Bouenza, et à Brazzaville, dans les champs de Eppavpa (entreprise de production, protection, achat et vente des produits agricoles). Cette variété de maïs aidera une meilleure production de l’alimentation des animaux.

En février dernier, le maïs hybride VN 10 embrassait pour la première fois le sol fertile congolais avec des résultats satisfaisants, laisse entendre Patrick Mbemba, des épis potelés de maïs jaune en main. Les récoltes de ce champ expérimental ont eu lieu au cours du mois de mai. La variété de ce maïs, qui a déjà gagné d’autres pays, vient du Vietnam. Au Congo, c’est Eppavpa qui introduit la culture de ce céréale grâce à un protocole d’accord signé avec Green Seed, une société semencière vietnamienne leader dans le domaine.

Le but de cette culture, explique-t-on, est d’augmenter la production du maïs considéré comme matière principale dans la fabrication de l’alimentation animale. Avec deux à cinq épis par pied, la variété VN10 a la particularité d’améliorer les rendements à l’hectare jusqu’à dix tonnes minimum la saison, contrairement à celle adoptée localement dont les résultats sont mitigés, entre deux à trois tonnes seulement par saison à l’hectare.

« La situation est à l’origine de la cherté de l’aliment de bétail. Les fabricants sont obligés de vendre cher pour couvrir les charges car ils achètent le kilo de maïs à 250 FCFA. Et l’aliment de bétail, en conséquence, coûte lui aussi cher voir 600 FCFA le kilo. Vous percevez ensuite l’impact sur le prix des œufs et de la volaille, par exemple », commente Patrick Mbemba.

Sans matière première, il est difficile de relever le pari de l’élevage, l’aviculture en l’occurrence, poursuit-il. « Les Congolais consomment plus de viande blanche. Il est possible de renverser la tendance de l’importation des poulets et des œufs de table si l’alimentation animale est bon marché », martèle l’ingénieur agronome.

Lutter contre l’importation des denrées alimentaire, un défi

En initiant la culture de la variété du maïs VN10 au Congo, un projet pour lequel Eppavpa espère un soutien multiforme de l’Etat et des structures adéquates, le but à terme est de soutenir le dessein des pouvoirs publics de baisser les importations de la volaille. Le Congo importe 75% de ses besoins alimentaires. En 2016, le pays a débloqué 1,2 million de dollars, environ 727,2 milliards de FCFA dans l’importation des denrées alimentaires. La viande blanche, prisée des Congolais, figure en bonne place des dépenses, selon Patrick Mbemba.

« Il est possible de baisser cette tendance. Pour le faire, nous espérons diminuer à 100 FCFA le kilo de maïs avec ce projet. Ce maïs certifié ISO a fait le bonheur de plusieurs projets dans d’autres pays déjà », persuade-t-il.

L’objectif, souligne l’ingénieur agronome, est de faire en sorte qu’avec la culture de ce maïs et les résultats de sa transformation, que le Congo réduise, dans deux ans, 50% de l’importation des denrées alimentaires, la volaille en l’occurrence.

Le maïs est devenu la première céréale cultivée dans le monde, devant le riz et le blé. Récolté en grain ou avec toute la plante, le maïs est largement utilisé dans l’alimentation animale et humaine et pour des usages industriels. Sa bonne production au Congo pourrait bien aller au-delà de l’agriculture, explique le patron de Eppavpa, société située à Brazzaville, dans le deuxième arrondissement. Elle conseille et vend des intrants et du matériel agricole, tout en assurant un soutien technique aux agriculteurs et les assistant dans la rédaction des projets agricoles.

Transport inter-Etat : le Congo et la RCA vont renforcer le transit

Le 30 mai à Brazzaville, le ministre congolais des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et son homologue centrafricain, Théodore Jousso, ont signé une convention.

Le Congo et la Centrafrique vont renforcer le transit. L’accord a été signé le 30 mai dernier entre le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et celui de la centrafricain, Théodore Jousso. L’objectif de cet accord est la facilitation et la promotion du transit des marchandises entre les deux pays. Ceci à partir du port autonome de Pointe-Noire, à travers le Chemin de fer Congo-Océan, le corridor routier via les routes nationales 1 et 2, ainsi que par bateau, à partir du fleuve Congo.

« Nos deux pays sont intimement liés par l’histoire et la géographie. Il faut donc aménager cet espace communautaire pour favoriser la mobilité des biens et services. Il s’agit de faire voyager librement les personnes, les biens et les capitaux, afin de susciter une valeur ajoutée au processus d’intégration de notre sous-région », a précisé le ministre centrafricain, Théodore Jousso.

Ce texte fait suite au mémorandum d’entente paraphé, le 9 novembre 2016, par les deux Etats, visant l’actualisation du cadre juridique dans le secteur des transports de surface. Ce cadre juridique prévoit un mécanisme sécurisé et fluide de circulation des marchandises le long du corridor multimodal Pointe-Noire-Brazzaville-Bangui.

Selon les termes de l’accord, le Congo et la République centrafricaine (RCA) s’engagent, entre autres, à maintenir la liberté de transit des marchandises à destination ou en provenance de l’un ou l’autre Etat, mais aussi à faciliter le passage aux frontières et la libre circulation sur leurs territoires respectifs.

Conscients des enjeux économiques que procure le transit entre les deux Etats, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à soutenir la mise en œuvre de la politique d’intégration de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, à travers le développement des infrastructures routière, ferroviaire et fluviale.

 « Les relations entre les deux pays sont des relations pérennes, qui relèvent de la vie quotidienne des deux Etats », a dit le ministre congolais des Transports, Fidèle Dimou.

Coopération : vers un partenariat économique entre le Congo et la Pologne

C’est ce qui justifie la présence depuis le 27 mai, du sous-secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères polonais, Marek Magierowski, dans la capitale congolaise Brazzaville.

La Pologne vise le Congo comme partenaire économique. Pour matérialiser cette volonté polonaise, le sous-secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères polonais, Marek Magierowski, séjourne à Brazzaville depuis le 27 mai. Cette personnalité polonaise a eu une séance de travail avec les cadres du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger avec, à leur tête, Bienvenu Roland Bikoumou, chef du département Europe-Amérique.

Rappelons que, cette séance de travail obéie au Protocole d’accord signé le 20 septembre 2013, à Brazzaville, entre les deux pays. Un document qui institue des consultations politiques devant se tenir une fois tous les deux ans. Les deux parties doivent échanger leurs vues sur les questions bilatérales et d’harmoniser leurs positions sur les affaires internationales d’intérêt commun.

Marek Magierowski, a présenté les atouts qu’offres de son pays au cours de la rencontre de travail. Il a parlé d’une économie « dynamique » par exemple, du taux de chômage qui s’élève à 4,4 % en 2018. Bon à savoir, le septième plus bas dans les vingt-huit pays de l’Union européenne. Autant d’éléments qui permettent aux experts et aux décideurs des deux pays d’envisager une coopération économique mutuellement avantageuse.

Eau et assainissement pour l’Afrique : le nouveau secrétaire exécutif en visite de travail au Congo

Pierre Hobab Rogoto a entamé, le 22 mai, ses séances de travail et de plaidoyer auprès des autorités congolaises et des partenaires stratégiques de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique.

Le nouveau secrétaire exécutif de l’eau et assainissement pour l’Afrique est en visite de travail au Congo. Le Tchadien Pierre Hobab Rogoto, qui séjourne à Brazzaville, a entamé le 22 mai, ses séances de travail et de plaidoyer avec des autorités congolaises et des partenaires stratégiques de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA).

Les objectifs de ce déplacement, sont entre autres, faire le bilan des activités de EAA Congo, en présenter les perspectives, plaidoyer pour l’appui politique et diplomatique des hautes autorités congolaises pour porter le leadership de relance. A cet effet, Pierre Hobab Rogoto, doit rencontrer les ministères sectoriels : Affaires étrangères, Energie et hydraulique, Education, Enseignement supérieur, Recherche scientifique, Santé, Economie forestière, et avec le Premier-ministre, chef du gouvernement.

Ce sera aussi une occasion pour lui d’avoir des entretiens avec les partenaires stratégiques de EAA dont la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale ; la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ; l’OMS-Congo ; l’Unicef et l’Agence française de développement.

Rappelons que l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique a été Créée en 1988, à la faveur de la décennie internationale de l’eau potable et d’assainissement. EAA, anciennement Crepa, est une agence innovatrice dans le développement de solutions durables d’eau et d’assainissement en vue de l’amélioration des conditions de vie de tous les Africains. « L’institution s’investit dans la mise en place des systèmes intégrés, combinant l’optimisation des approches techniques, scientifiques et les mécanismes de financement novateurs », rappelle un communiqué de presse de EAA Congo.

Redd+ : vers la validation du plan d’investissement

L’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi) veut amélioration les volets gouvernance, aménagement du territoire et gestion foncière, avant l’adoption du document de la stratégie nationale.

L’approbation du plan d’investissement de la Redd+ fera bénéficier au Congo d’un appui financier qui lui permettra de mettre en œuvre son plan d’action. Ainsi, pour amender la version 6 de ce document puis le soumettre au conseil d’administration de la Cafi, un atelier a été ouvert, le 22 mai, à Brazzaville.

« Les conditions de cet appui et les engagements du gouvernement à améliorer la gouvernance dans les secteurs concernés par ce processus seront précisés dans une lettre d’intention. Celle-ci sera négociée et signée entre le Congo et la Cafi », a indiqué le président du comité national Redd+, Macaire Nzomono à l’ouverture de l’atelier.

« La version 5 de ce plan, qui avait pris en compte les contributions de toutes les parties prenantes, a été approuvée par le sous-comité du programme d’investissement forestier, en 2013. La Cafi nous a demandé de peaufiner le document en ajoutant le volet gouvernance au niveau des secteurs considérés comme principaux moteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts », a-t-il expliqué.

Dans le cadre de la mise en œuvre du processus Redd+, le Congo a accompli des efforts encourageants dans différents domaines, notamment en matière d’aménagement durable et de certification des concessions forestières, de conservation de la faune via la création des concessions forestières et d’aménagement des aires protégées.

Des engagements ont été pris au niveau international. C’est le cas de la signature d’un mémorandum sur le palmier à huile durable, l’exploitation minière à impact réduit. Il s’agit, entre autres, de prendre des mesures visant à réviser ou renforcer les politiques et les stratégies nationales, les cadres législatifs réglementaires et normatifs.

Un accent particulier sera mis sur l’aménagement du territoire, précisément le plan national d’affectation des terres et les schémas départementaux des terres, pour garantir une gestion spatiale multisectorielle et mettre ainsi fin aux conflits liés à la superposition d’usage des terres.

La sécurité foncière devra également être garantie pour assurer une durabilité des activités aux communautés locales, aux petits porteurs de projets et aux investissements étrangers qui souhaitent développer les plantations forestières et agro-forestières.

SNE : les directeurs départementaux appelés à plus de performance

Le directeur général de la société nationale d’électricité (SNE), Louis Kanoha Elenga, a demandé aux responsables de ladite entreprise à améliorer les recettes lors d’une réunion d’évaluation de performance.

Lors d’une réunion d’évaluation de performance, le directeur général de la société nationale d’électricité, Louis Kanoha Elenga a invité les directeurs départementaux à plus de performance« L’objectif de cette réunion est de demander à chaque directeur départemental de nous présenter la situation dans tous les aspects. La dissolution n’est pas synonyme d’arrêt. Nous serons debout aussi longtemps que nous fournirons le produit aux abonnés », a indiqué le directeur général de la SNE.

Louis Kanoha Elenga a déploré la mauvaise gestion des transformateurs, par exemple, le directeur général a révélé que depuis le début de l’année, dix d’entre eux sont déjà endommagés à Brazzaville, alors qu’à Pointe-Noire, il y en a qu’un seul.

Le directeur général de la SNE a également exigé la distribution des vingt-deux mille compteurs se trouvant au magasin. S’agissant des cinq mille autres destinés à Ouesso, dans le département de la Sangha, Louis Kanoha Elenga a affirmé que des mesures seront prises, afin d’exécuter l’opération. Notons que depuis quelques moisla population de Ouesso boude l’installation des instruments modernes de facturation de la consommation électrique.

Economie numérique : Powermalta entend financer des projets au Congo

Le consortium composé de quatre entreprises a résolu, la semaine dernière à Johannesburg, d’apporter un financement cohérent pour la réalisation de huit projets essentiels au Congo, dans le secteur des télécommunications et de l’économie numérique.

Les projets sont consignés dans un mémorandum d’entente qui sera signé en juin, à Brazzaville. Il fait suite à une mission de travail, du 5 au 8 mai, à Johannesburg, du ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Les entreprises Altron pour l’Afrique, Altech Radio Holdings, Power Malta et Altech UEC, réunies au sein du consortium, se sont engagées à financer des projets à valeur ajouté pour accompagner le Congo dans l’implémentation de son économie numérique.

Ces projets concernent la fibre optique à travers la dernière phase de réseau qui doit permettre l’accès à internet et des services innovants. Les investisseurs souhaitent financer les opérations déjà dessinées par Congo Télécom et destinées à connecter, à grande échelle, les ménages. Dans le même élan, l’ambition est d’étendre le backbone fibre optique dans d’autres localités comme la Likouala pour apporter le haut débit. La société Altron souhaite, dans ce registre, fournir à l’opérateur public les services 4G à travers ses infrastructures. Pour accompagner la commercialisation des services mobiles chez Congo Télécom, Altech veut, pour sa part, fournir des smartphones conçus pour des besoins spécifiques et estampillés au nom de la société publique.

Désireux d’apporter une expertise dans le développement des smart city ou villes intelligentes, le consortium sud-africain entend développer des services à l’instar de l’e-gouvernance et l’e-education. Powermalta envisage d’apporter l’éclairage solaire dans les zones rurales, tout en percevant le même dessein pour les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, à travers de panneaux solaires intelligents dotés de bornes Wifi. Ce projet n’est pas loin de celui que propose la société Altech dans l’implémentation d’un réseau Wifi hotspot à partir d’infrastructures existantes.

Dans le cadre de ces projets, le secteur postal n’a pas été lésé. En collaboration avec la Poste sud-africaine, la société Altron a exprimé sa volonté de fournir un réseau digital pour la gestion des services postaux. Elle propose des solutions d’inclusions financières à travers les services bancaires nouveaux.

La signature de ces projets, le mois prochain à Brazzaville, sera précédée d’un travail technique des deux parties. Une mission des experts sud-africains est attendue dans les tout prochains jours. Le ministre Léon Juste Ibombo estime que ces projets sont d’une grande importance, d’autant plus que les partenaires apportent à la fois l’expertise et le financement.

Ces accords font suite à la visite de travail effectuée par une délégation de l’Agence pour la promotion de l’investissement que dirige Annick Mongo, des semaines avant en Afrique du Sud. C’est grâce à un relais assuré par l’ambassadeur sud-africain à Brazzaville que la mission du ministre Léon Juste Ibombo a été organisée, dans le cadre des relations entre le Congo et le pays de Nelson Mandela.

Congo : plus de 27 millions d’euros pour riposter contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Le Comité de coordination nationale avec des organisations ont tenu un atelier le 11 mai à Brazzaville, sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre ces trois maladies.

A Brazzaville le vendredi 11 mai, le comité de coordination nationale (CCN) et une dizaine d’organisations ont tenu un l’atelier sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Il s’est agi au cours de l’atelier de redéfinir le rôle des entreprises du secteur privé dans cette lutte et faire un état des lieux de leur engagement. Plus de vingt-sept millions d’euros pour renforcer, de 2018 à 2020, la lutte contre ces trois maladies. C’est le montant mobilisé par le Comité de coordination nationale ( CCN) Congo a auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Benjamin Atipo, le président du CCN-Congo, a déclaré :« La feuille de route s’articule autour de la gouvernance santé, les financements diversifiés et l’accès aux médicaments. Elle met aussi l’accent sur le cadre politique, la supervision, la responsabilité pour les investissements contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Une mobilisation des fonds et un décaissement efficace sont indispensables à notre riposte ».

A titre de Rappel, le CCN-Congo est créé par décret n°2003-68 du 30 mai 2003 et réorganisé en 2009 par décret n°2009-191 du 24 juin 2009. Il est l’organe consensuel de coordination des interventions soutenues au Congo par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Ebola : Brazzaville adopte des mesures préventives contre la maladie

La République du Congo vient d’opter pour un plan de contingence visant à renforcer les capacités nationales à lutter contre la propagation de cette maladie qui sévit au nord-ouest de la RDC.

Pour préparer, prévenir et riposter contre l’épidémie d’Ebola, le gouvernement congolais en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres partenaires ont arrêté un ensemble de mesures. Il s’agit d’un plan de contingence qui consiste entre autres, à assurer la prise en charge des cas ; à renforcer les mesures d’hygiène, la surveillance épidémiologique, la mobilisation, l’information et la communication.

Depuis quelques jours, l’épidémie d’Ebola a été déclarée dans la province de l’équateur, au Nord-Ouest de la République Démocratique du Congo. Pour la représentante de l’OMS, le Dr Fatoumata Binta Diallo, il y a des risques de propagation dans certains départements du Congo-Brazzaville voire dans certains pays de la sous-région.

« L’épidémie a éclaté dans l’Equateur, donc vers les localités de Mbandaka et Bikoro qui sont très proches du département de la Likouala, plus précisément de la ville de Liranga. A ce titre, l’OMS a déclaré certains pays à très haut risque. Ce sont le Congo, la République centrafricaine, tous ces pays qui sont limitrophes de la RDC et surtout de cette zone. Nous sommes en alerte totale, on se met déjà en position de se préparer et de répondre rapidement », a-t-elle indiqué.

Bon à savoir, la région de l’Equateur en RDC est frontalière au département de la Likouala. Les deux régions, dont les populations échangent quotidiennement, sont séparées par le fleuve Oubangui qui mène jusqu’en République centrafricaine.

« On a identifié, dans notre pays, les départements à risque qui sont la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, voire même Brazzaville », a expliqué la représentante de l’OMS au Congo. « Pour cela, on a réactivé le comité de coordination de la lutte contre les épidémies qui réunit les représentants des départements impliqués et des différents partenaires », a ajouté Fatoumata Binta Diallo.

Pour rappel, le Congo a connu deux épidémies d’Ebola en 2001 et 2003 dans le département de la Cuvette ouest.

La BAD entend doubler son portefeuille au Congo

Le directeur général adjoint de cet institut, Racine Kane, l’a annoncé le 11 mai à Brazzaville, lors de la mission de préparation du rapport d’achèvement du document stratégique pays pour la période 2013-2017.

La banque africaine de développement (BAD), ambitionne de doubler son portefeuille au Congo. Cela ne peut être possible que si l’engagement de collaborer demeure le même entre les deux parties, dans trois à quatre ans. Notons que l’enveloppe actuelle est de plus de trois cents millions de dollars.

L’augmentation du portefeuille devra non seulement servir à financer les activités du volet public mais également à renforcer la promotion du secteur privé. « Nous espérons pouvoir faire plus car, le Congo a de fortes potentialités. Si l’engagement est le même de part et d’autre, nous pourrons dans trois ou quatre ans, doubler le portefeuille du groupe de la BAD au Congo », a déclaré Racine Kane, le directeur général adjoint de la Banque africaine pour le développement (BAD) pour l’Afrique centrale.

Pour ce qui est du DSP 2013-2017, le rapport sera finalisé, d’après le directeur général adjoint de la BAD, au mois de juin. Ce travail consiste à apprécier les choix stratégiques qui avaient été faits et aussi l’efficacité et la pertinence des opérations qui ont accompagné la mise en œuvre de cette stratégie.

 « Nous sommes en train de voir comment améliorer l’efficacité de nos opérations, afin de les insérer dans la stratégie future qui couvrira la période de 2018-2022. Celle-ci s’alignera sur le plan national de développement en cours de finalisation », a dit Racine Kane.

Congo : Ras-le-bol demande la libération de ces militants

Le mouvement appelle à l’arrêt des procès des « prisonniers politiques », qui selon eux créent un climat socio-politique délétère dans le pays.

Le mouvement Ras-le-bol compte vingt-trois de leurs membres qui ont été arrêté par la police congolaise. 20 membres arrêtés à Pointe-Noire, et trois autres à Brazzaville, tous placés à la maison d’arrêt. Ces militants sont accusés d’incitation à la révolte populaire. Le mouvement demande la libération de ses militants.

« Notre demande est très simple et la même depuis le jour où ils ont été arrêtés : c’est leur libération pure et simple ; c’est leur libération sans conditions parce que nous sommes dans un Etat de droit, un Etat où les gens ont le droit de diffuser par la pensée et par n’importe quelle manière que ce soit leurs opinions », a expliqué Gerschome Gobouang, le chargé de la stratégie du mouvement Ras-le-bol.

Ras-le-bol appelle à l’arrêt des procès des « prisonniers politiques », qui selon eux créent un climat socio-politique délétère dans le pays.

Jo Washington Ebina, un acteur de la société civile qui soutient l’action du mouvement Ras-le-bol, il appelle les différents acteurs au dialogue. « Nous appelons à un dialogue national pour que le pays sorte de cette situation qui devient délétère et qui augure un avenir sombre pour la République », dit-il.

Pont reliant les deux Congo: une réunion de mise au point sans la RDC

Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo-Brazza ont examiné, le 8 mai à Brazzaville, le projet concernant la construction du Pont-Route-Rail sur le fleuve Congo.

Un pont devant rallier les deux capitales congolaises est en vue. Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo-Brazza se sont retrouvés mardi 08 mai à Brazzaville pour une séance de travail. Il s’est agi d’examiner les différents aspects de cette réalisation. C’est un projet d’intégration sous régionale financés par la BAD et initiés dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

Après avoir débattu sur les différents aspects, les trois parties présentes, en l’absence de la RDC, ont voulu donner une nouvelle impulsion à ce projet, en le confiant à Africa fifty, un fonds stratégique pour l’Afrique créé par la BAD pour financer les infrastructures dans la sous-région d’Afrique Centrale. Le but de ce fond sera de constituer un partenariat public-privé avec un partenaire qui sera choisi pour la construction de l’ouvrage.

Des contraintes pour le Pont-Route-Rail

La réunion de ce matin avait pour objectif de confier le projet Route-Rail à un développeur qui s’appelle Africa 50. Elle a pour mission de conduire ce projet jusqu’à sa bancabilité, en vue de constituer un partenariat public-privé avec un partenaire qui sera choisi pour la construction de l’ouvrage », a précisé le président du Comité technique interministériel brazzavillois, Oscar Otoka.

Le ministre brazzavillois Jean Jacques Bouya a indiqué qu’en dehors du pont Route-Rail à construire, il y a aussi les raccordements à prendre en ligne de compte, car aucun concessionnaire ne peut prendre une infrastructure non raccordée.

Quant à l’étude du Pont-Route-Rail entre le Congo et la République Démocratique du Congo, réside une complexité pour la réalisation du projet. En termes d’avancement, le choix du site imposé (Maluku) présente des contraintes physiques et particulières. Du point de vue de la topographie et géophysique, pas du tout facile, mais le Congo a décidé de le construire à cet endroit.

Du côté de la RDC, c’est encore pire car il faudrait affronter le relief et d’autres contraintes. Le consultant chargé de la question a proposé des pistes. Reste aux deux Etats de mettre les moyens conséquents, afin que ce projet intégrateur, dans le cadre de la facilitation des échanges sorte de terre. Un travail de communication est impérieux sur cette notion de juxtaposition qui semble ne pas être perçue par les uns et les autres.

Pour financer l’étude de ce projet, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur d’environ 8 millions USD. Ces dons ont été complétés par les fonds de contrepartie versés par les deux pays à hauteur de 2 088 099 USD.

Le pont, qui est un projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sera constitué d’une route pour automobile et de rail pour le chemin de fer Kinshasa-Ilebo.

Les autorités des deux pays s’étaient mis d’accord, en décembre 2013, sur le site où le Pont-Route-Rail sera érigé. Le site de Maluku, des deux côtés congolais, a été retenu pour ce projet.

Les deux Congo implanteront des zones économiques spéciales (ZES) sur les deux rives pour intensifier les échanges économiques grâce à cette infrastructure.

La réalisation du projet permettra de toucher trois piliers de cette démarche d’intégration sous régionale. Il renforcera la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Il conduira à une réduction de délais d’attente lors de la traversée du fleuve, d’un pays à l’autre.

Enfin, il améliorera la qualité des services de transport et réduira les coûts associés.

Par la suite, le groupe de travail a examiné un projet de construction d’une route sur plus de 1.200 km reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) en passant la République démocratique du Congo (RDC) et Bangui (RCA). Il ressort de leurs échanges que cette route moderne, qui rentre dans le cadre de l’intégration sous-régionale, sera appelée « Corridor treize ».

La délégation de la BAD a été conduite par le chef de division de la région centre et ouest du département des transports et des technologies de l’information et de la communication, Jean Kizito Kabanguka. Il était accompagné de l’ingénieur des Transports en chef, Augustin Karanga et l’économiste des Transports, Jean Paterne Megne Ekoga. La délégation brazzavilloise, quant à elle, était composée des ministres de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, des Finances, Calixte Nganongo, du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babackas, de l’Equipement et l’Entretien routier, Emile Ouosso, des Transports et de l’Aviation civile, Philippe Dimou.

L’Union européenne réaffirme son aide au Congo

A l’occasion de la célébration de la journée de l’Europe, l’ambassadeur de l’Union européenne, Saskia De Lang, est revenue sur les objectifs de la coopération entre son institution et le Congo.

Saskia De Lang, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, a réaffirmé mercredi 09 à Brazzaville, l’engagement de son institution à soutenir ce pays. Bâtir le port autonome de Pointe-Noire, améliorer la gouvernance économique, apporter de l’aide à la population du Pool sont entre autres les objectifs à atteindre de l’UE.

Dans son discours, à l’occasion de la journée de l’Europe, Saskia De Lang a rappelé les actions de l’UE au Congo qui visent les mêmes objectifs d’un partenariat équitable. ‘’Dans notre relation avec le Congo, l’engagement de l’Union européenne s’exprime, non seulement par ses programmes de coopération, mais aussi par la mise en service du nouveau bâtiment de la délégation, avec son architecture emblématique. En investissant dans nos propres services à Brazzaville, nous investissons dans la relation avec le Congo‘’, a-t-elle déclaré.

‘’ Nous nous appuyons largement sur la société civile congolaise et européenne, dont de nombreux représentants sont présents ce soir. Ils enrichissent notre travail sur les droits de l’homme, sur l’environnement et l’aide sociale‘’, a-t-elle souligné, rappelant le ‘’ fort ‘’ engagement du Congo dans le domaine de la conservation des forêts et de l’environnement.

Pour la diplomate européenne, l’engagement du Congo, s’exprime aussi par la nomination d’un nouvel ambassadeur à Bruxelles, par la visite récente de conseillers présidentiels dans cette même ville, ainsi que par la tenue, à Brazzaville, d’un dialogue avec l’UE sur le secteur de la justice.

‘’Un secteur qui saura livrer, nous l’espérons vivement, des jugements équitables et transparents, dignes d’un Etat de droit. Il y va de la crédibilité du Congo, d’abord envers ses propres citoyens, et ensuite envers le monde extérieur‘’, a martelé Saskia De Lang.

Saskia De Lang pense que , les jeunes sont à l’honneur, au regard de nombreuses activités organisées cette année qui les impliquent directement et qui ont connu un énorme succès.

L’ambassadeur a cité, entre autres, le festival du film européen qui réunissait, à chaque projection, entre trois cents et cinq cents jeunes cinéphiles, la conférence sur le partenariat Europe-Afrique à l’Institut français du Congo, etc. La présence des jeunes au sommet Europe/Afrique, tenu en novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, n’est pas passée sous silence.

«Si notre attention se tourne vers les jeunes, c’est parce qu’ils constituent la richesse de l’Afrique. C’est parce que demain, ce sont eux qui seront appelés à prendre la relève dans le secteur privé, la société civile et dans la politique. Créer des emplois, favoriser le climat des affaires et les secteurs productifs, voilà aussi ce à quoi s’engage l’UE, ici et ailleurs en Afrique», a signifié la diplomate.

La journée du 9 mai commémore la déclaration de Robert Schuman qui a posé les bases de l’UE, marquant ainsi le début de la construction communautaire. Cette journée est l’occasion de familiariser les citoyens avec l’Europe.

A cette occasion, la délégation de l’UE au Congo a prévu plusieurs activités : le forum annuel des projets au cours duquel elle présentera au public, le 17 mai, la gamme des activités mises en œuvre par la société civile. Puis le 19 mai, un concert sera donné dans la Basilique Sainte-Anne, pour rendre hommage aux compositeurs européens, avec le chœur Credo et l’orchestre symphonique Kimbanguiste.

Congo : les évêques inquiets de la crise socio-politique et économique

C’est dans une déclaration rendue publique jeudi 10 mai, que ces prélats ont donné leur avis sur les « origines du mal » congolais.

Jeudi 10 mai, les évêques congolais à travers une déclaration, ont dévoilé leur inquiétude face à la crise socio-politique et économique qui touche la République du Congo depuis près de trois ans. Avant de donner leur avis, ces « hommes de Dieu », ont présenté la situation du pays et ce qu’ils considèrent comme « origines du mal » congolais. Pour eux, la révision de la Constitution en 2015, serait la cause principale de la crise. Ils relèvent n’avoir jamais caché tout le mal qu’ils pensaient de la Constitution actuelle.

Notons que la déclaration des évêques a été rendue publique le jour des plaidoiries dans le procès du général Mokoko.  Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est poursuivi notamment pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ». Ces responsables catholiques appellent clairement à la libération de tous les prisonniers politiques, tout en évoquant « l’exigence d’une justice équitable et indépendante ».

Autre sujet qui préoccupe les prélats congolais, la crise économique à laquelle est confronté ce pays pétrolier, Les onze évêques signataires de la déclaration fustigent la corruption qui gangrène le pays, avant d’en appeler à un sursaut national.

Ils sont revenus sur la crise dans le Pool. Selon eux, un accord de paix ne suffira pas à mettre fin définitivement aux crises successives qui ont secoué cette région depuis vingt ans. Une réconciliation véritable passe par la recherche de la vérité, la justice et les réparations.

Enfin, ils pensent qu’une solution véritable à tous les problèmes congolais passe nécessairement par l’organisation d’un dialogue politique qui devrait aboutir à « un modèle politique et institutionnel » consensuel.

Congo : deux milliards de FCFA pour aménager le port de Yoro

C’est une assistance apportée par le Maroc à la République du Congo, à travers l’initiative du Fonds bleu pour le bassin du Congo.

En fin du mois d’avril dernier, le roi du Maroc, Mohammed VI était l’invité spécial du président congolais Dénis Sassou Nguesso, lors du sommet de la commission climat du bassin du Congo. C’est à cette occasion que le roi du Maroc a pris l’engagement de soutenir le Congo dans la réhabilitation du port de Yoro.

Deux milliards de francs CFA, c’est le montant qu’entend donner Rabat à Brazzaville pour la réfection du port de pêche de Yoro. Le roi Mohammed VI a d’ailleurs donné le coup d’envoi des travaux, lors de sa visite au Congo. Le port de pêche de Yoro est situé dans un quartier populaire et dont l’activité a besoin d’un nouveau souffle.

L’état délabré du port de Yoro

Des tas d’ordures, de la boue font partie du décor de ce port. A côté de tous ces immondices, d’un côté des vendeurs qui se discutent les clients pour écouler leurs marchandises et d’un autre côté des potentiels acheteurs se font prier. D’ici peu, cette image ne sera plus qu’un souvenir. Les pêcheurs ne cachent leur satisfaction. « Nous serons bénéficiaires d’un port moderne. Le roi du Maroc a bien voulu honorer le Congo ; il a bien voulu mettre dans de bonnes conditions les pêcheurs congolais », se réjouit Romuald Ekola, vice-président de la Coopérative des pêcheurs de Mpila.

Les bénéficiaires

Ce sont plus de 3 000 femmes vendeuses et 500 marins pêcheurs, qui sont convaincus que leur centre d’activités va sortir de son état embryonnaire. Il faut le dire, ils sont très souvent confrontés à des difficultés quotidiennes telles que l’utilisent des pirogues abîmées et des baleinières au toit parfois percé,

« Je pense qu’à partir des activités qui vont être entreprises ici, le port de Yoro va avoir un nouveau visage. Je crois également avec les voies d’aménagement qui vont être créées, c’est la modernité que nous vivrons à Yoro », se félicite Frédéric Privat Ndéké, maire de Talangaï l’arrondissement qui abrite le port.

Lancement du 1er salon culinaire du Congo

Evènement qui a été lancé à l’institut français du Congo le 05 mai dernier, est une initiative est de l’association femme modèle en partenariat avec l’Institut national de recherche agronomique.

La première édition du salon culinaire a été lancée le samedi 05 mai 2018, à l’institut français du Congo. C’est une initiative de l’association « Femme modèle » en partenariat avec en partenariat avec l’Institut national de recherche agronomique.

Placé sur le thème « Valorisons nos mets et produits alimentaires locaux », cet événement a pour objectif de permettre aux acteurs du domaine de réfléchir à la meilleure façon de vulgariser et de sauvegarder l’art culinaire congolais, de promouvoir la création culinaire ainsi que l’éducation nutritionnelle.

La présidente de cette association, Mildred Benedith Moukenga, pense que L’art culinaire congolais est absent du paysage culinaire mondial.  Pour elle, les produits du terroir sont une grande diversité. Malheureusement, leur qualité gustative est peu connue au-delà des frontières nationales. Elle appelle les acteurs du secteur à mettre leurs talents ancestraux en exergue afin de vulgariser leur savoir-faire pour que le public hétérogène soit séduit.

« Les effets collatéraux du métissage culinaire, au lendemain des indépendances, ont totalement brouillé l’originalité de nos mets et favorisé un manque d’intérêt de la population pour certains produits, au point de penser qu’il est difficile, voire impossible, de souffler une dynamique à la production culinaire du pays. C’est ici que le génie du chef congolais est sollicité afin de construire une intelligibilité commune, c’est-à-dire faire en sorte que les produits alimentaires locaux prennent place dans le palais gustatif du consommateur étranger, soit le captiver, l’attirer et le fidéliser comme ont pu le faire le hamburger allemand, le tiep bou diem sénégalais, le chichi japonais ou le chawarma Turc », a souhaité la présidente de l’Association femme modèle.

Pour Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo, la qualité de l’alimentation est le premier pas de la santé. Savoir entretenir un art du manger ensemble, c’est aussi quelque chose de grande portée sociale.  Les terroirs congolais sont riches, ils ont une très grande diversité de produits, a-t-il témoigné. Cependant, a-t-il ajouté, il faut qu’il y ait des marchés, des agriculteurs qui soient encouragés pour améliorer la qualité de leurs produits, que ce soient les produits de la terre ou ceux de la mer.

Le diplomate français a, proposé au ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique d’organiser, à la prochaine édition, un concours de cuisine.

Coopération sanitaire : les équipes médicales cubaines vont s’étendre Congo

Une délégation cubaine, conduite par la vice-ministre de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, est en visite au Congo pour faire le point sur la coopération sanitaire entre les deux pays.

La vice-ministre cubaine de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, accompagnée d’une équipe médicale sont en République du Congo. Ils sont rencontrés la ministre congolaise de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Il s’est agi au cours de cette réunion de faire le point de la coopération sanitaire entre la Congo et Cuba, et de voir dans mesures les médecins cubains se déploieront dans certains départements congolais où ils n’y sont pas encore.

Au sortir de cette réunion, à Brazzaville, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que cette coopération est au beau fixe avec de bonnes perspectives. « La perspective la plus immédiate est que les équipes médicales cubaines vont arriver et seront déployées dans d’autres départements du pays », a-t-elle fait savoir.  Sangha, Likouala, Plateaux, Cuvette ouest et la Bouenza, sont les départements dans lesquelles s’installeront les équipes sanitaires cubaines.

Autre point à l’ordre du jour de cette rencontre, la situation des médecins congolais étudiant à Cuba, l’on retient que la situation de ces apprenants a été également. « Ils continuent à suivre leur formation comme il se doit. D’ici à deux ans, nous allons recevoir la première vague de ces médecins en formation », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, précisant que progressivement, le pays est en train de réunir des conditions pour les recevoir.

Notons que le e séjour de la délégation cubaine au Congo se poursuit. Les échanges sont prévus entre elle et plusieurs membres du gouvernement.

«Si M.Mokoko avait voulu faire un coup d’Etat, il l’aurait fait depuis longtemps»

Au Congo-Brazzaville, le procès de l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko est imminent. Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, l’a annoncé sur RFI le 19 avril dernier. Aujourd’hui, les avocats du prisonnier préparent sa défense et l’un d’entre eux révèle que la France suit cette affaire de très près. Maître Norbert Tricaud, du barreau de Paris, raconte comment, un jour de mai 2016, les présidents Denis Sassou Nguesso et François Hollande ont envisagé l’exfiltration du général Mokoko.

Le général Mokoko est poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Or au lendemain de la présidentielle de mars 2016 et de l’annonce de la réélection du président Sassou-Nguesso, il a appelé sur une radio la population à « se lever pour barrer la route à l’arbitraire ». N’est-ce pas en effet ce que le ministre Moungalla qualifie « d’appel public à l’insurrection » ?

Cela n’est pas du tout le cas. Le général Jean-Marie Michel Mokokoa fait un appel à la désobéissance civile. Et à la suite du hold-up électoral du général Denis Sassou-Nguesso, le général Jean-Marie Michel Mokoko avait demandé un recomptage des votes, sous contrôle de la communauté internationale. Et il avait appelé la population à la désobéissance civile et à l’organisation de journées ville morte. Le général Jean-Marie Michel Mokoko est un militaire républicain et pacifiste, c’est un homme de paix.

Mais quand on appelle la population à se lever, ne peut-on pas dire qu’on lance un appel à un soulèvement ?

Non, parce qu’il y a une charte des candidats de l’opposition qui a été signée. Donc le général Jean-Marie Michel Mokoko, monsieur André Okombi Salissa, madame Claudine Munari notamment, ont signé cette charte qui appelait clairement à la désobéissance civile et à l’organisation de journées ville morte, donc avec grèves, pour le rétablissement de la vérité des urnes. Ça, c’est un mouvement de désobéissance civile, ce n’est pas un appel à une insurrection armée. S’il avait voulu faire un coup d’Etat, il l’aurait fait depuis longtemps. Jamais le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a dit : « Prenez les armes ».

Vous dites que le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a jamais appelé à un coup d’Etat. Dans une vidéo tournée en 2007, dans le cabinet d’un avocat parisien, on voit le général Mokoko discuter des préparatifs d’un coup d’Etat contre le président Sassou-Nguesso. N’est-ce pas une atteinte caractéristique à la sécurité intérieure de l’Etat ?

Non. Le général Jean-Marie Michel Mokoko a parfaitement indiqué qu’il s’était fait piéger par des personnes qui se présentaient comme  agents de la DGSE. Et, de toute façon, le général Jean-Marie Michel Mokoko en a parlé avec le président Denis Sassou-Nguesso qui ensuite l’a nommé comme conseiller spécial.

Cela, c’est après 2007.

C’est après 2007, puisqu’il a occupé les fonctions de conseiller spécial de 2009 à 2014. Donc si vraiment les autorités de Brazzaville avaient considéré qu’il s’agissait d’une atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, il n’aurait pas fait l’objet de promotion et il aurait immédiatement fait l’objet de poursuites.

Le général Jean-Marie Michel Mokoko est également poursuivi pour détention illégale d’armes de guerre, ce qui laisse entendre qu’il y avait des armes à son domicile de Brazzaville lors de son arrestation en juin 2016 ?

Le gros avantage, c’est que le premier jour de la campagne électorale, le 4 mars 2016, le général Jean-Marie Michel Mokoko a été immédiatement interpellé par la DGST, la police politique du régime, et son domicile a été perquisitionné. Donc on n’a rien trouvé d’autre à son domicile que sa propre arme de service, d’officier général, et celles des quinze soldats de sa garde, détachée par le ministère de la Défense de la République du Congo, sur instruction du général président Denis Sassou-Nguesso. Donc depuis, l’accusation n’a pas été en mesure de démontrer qu’il détenait illégalement des armes de guerre. Et là, on va voir que, depuis le 16 juin 2016, la date où il a été inculpé et placé en détention provisoire, il n’y a eu que des vices de procédure. La première violation concerne la détention provisoire. A ce jour, le général Jean-Marie Michel Mokoko est en détention préventive illégale depuis 22 mois.

Entre la présidentielle du 20 mars 2016 et l’arrestation du 16 juin 2016, il se passe trois mois pendant lesquels le général Jean-Marie Michel Mokoko est coincé à son domicile. Mais il n’est pas encore en prison. Pourquoi ce flottement ? Est-ce que le régime congolais a tenté de l’amadouer ?

Le général Jean-Marie Michel Mokoko, à compter du 4 avril 2016 et jusqu’au 16 juin 2016, a été encerclé par la police à son domicile. Les seules personnes qui étaient autorisées à rentrer dans le domicile du général Jean-Marie Michel Mokoko, c’étaient des envoyés du régime du général Denis Sassou-Nguesso.

Qui par exemple ?

Il a reçu des hauts dignitaires du régime -je ne citerai pas leur nom parce que les accusations sont graves-, qui sont venus le menacer en disant : « Nous allons tuer ta mère si tu ne veux pas accepter de dire que le président Sassou-Nguesso a quand même gagné les élections du 20 mars ». Il a même reçu des visites de certaines personnalités françaises qui sont aussi venues lui faire le même type de pressions pitoyables. Et chaque fois, le général Jean-Marie Michel Mokoko a dit à ces personnes-là : « Il n’est pas question que j’accepte quelque chose qui est contraire à la vérité ».

Parmi les émissaires qu’il a reçus, vous avez cité ce mercredi 2 mai, en conférence de presse à Paris, l’homme d’affaires Jean-Yves Ollivier.

C’est exact puisque vous m’obligez à le citer, c’est parfaitement exact.

Quand le régime a vu qu’il n’arrivait pas à amadouer le général, a-t-il essayé de le convaincre de quitter le pays ?

Là, c’est parfaitement exact. Là aussi, il y a eu des pressions qui ont été faites sur le général pour dire : « Si vous voulez que votre famille reste en vie, le mieux c’est d’organiser votre exil et on peut négocier par exemple avec les autorités françaises pour que vous puissiez quitter le pays avec des membres de votre famille ».

Là, nous sommes toujours en avril 2016 ?

Là, nous sommes au mois de mai 2016. Et là, je peux en témoigner parce que j’ai eu des entretiens avec des hauts représentants de la diplomatie française et, à un moment donné, les autorités françaises ont envisagé la possibilité que le médecin de l’ambassade de France à Brazzaville puisse, dans la voiture diplomatique de l’ambassadeur,  venir chercher le général Jean-Marie Michel Mokoko à son domicile, et l’exfiltrer pour des raisons sanitaires. Et ça, avec l’accord du régime Sassou-Nguesso.

Donc une sorte d’exfiltration ?

Une sorte d’exfiltration. J’ai eu de longs entretiens téléphoniques avec mon client le général Jean-Marie Michel Mokoko à ce moment-là et il m’a dit : « Maître, il n’est pas question que j’accepte ça ; je ne peux pas quitter mon pays pendant qu’on continue de bombarder dans le Pool, pendant qu’on emprisonne à tout-va ; et je serai comme Nelson Mandela et je sortirai de prison pour faciliter l’alternance démocratique et de vraies élections libres ».

A votre conférence de presse de ce mercredi à Paris, vous avez précisé que vous avez eu des échanges lors de ce mois de mai 2016 avec le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault…

C’est exact. Effectivement, Jean-Marc Ayrault s’inquiétait à juste titre pour la santé et la sécurité du général Jean-Marie Michel Mokoko, parce qu’il savait qu’il n’avait pas accès à ses médicaments qu’il doit prendre régulièrement pour lutter contre l’hypertension. Et il a eu une démarche humaniste. On a eu d’excellents échanges à ce sujet.

Des échanges directs ? Il vous a reçu dans son bureau ?

Non. Il ne m’a pas reçu dans son bureau. Par contre…

Au téléphone ?

Voilà, par téléphone. J’avais son téléphone mobile, par SMS, par mail. Mais tout cela, ça reste couvert par la confidentialité, je n’entrerai pas dans le détail. Je dirais que le général Jean-Marie Michel Mokoko lui était reconnaissant, mais pensait qu’il sous-estimait l’ampleur des bombardements dans la région du Pool où sévissent des mercenaires,  etc. Et c’est pour cela que le général Jean-Marie Michel Mokoko a refusé toute proposition d’exfiltration.

La prison plutôt que l’exil…

Exactement.

Voilà donc près de deux ans que votre client est en détention préventive, alors que le délai maximum de la préventive est de six mois. Mais le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla, vous interpelle en disant : « Plus on conteste une procédure et une instruction, plus celle-ci ralentit »…

Alors, ce n’est pas du tout le cas, puisque la procédure d’instruction a tout le temps été instruite, uniquement à charge, et pas à décharge. Donc ce n’est pas la défense, dont les droits ont été constamment violés, qui a retardé la procédure. La procédure a traîné parce qu’elle est lente et que souvent on ne savait pas quelle question poser au général Jean-Marie Michel Mokoko, tellement le dossier est creux et vide. Et d’ailleurs, le régime a consulté d’autres confrères avocats parisiens qui sont venus sur place constater que le dossier était vide et qui ont préféré ne pas défendre les intérêts de l’Etat congolais.

Vous faites allusion à Eric Dupond-Moretti…

Voilà. C’est lui, je ne voulais pas le citer. Mais effectivement, lui aussi s’est déplacé. D’ailleurs, je lui en suis très reconnaissant. C’est une marque d’intégrité de sa part d’avoir refusé de se prêter à une mascarade judiciaire alors qu’il n’y a aucune charge et aucune preuve dans le dossier.

Depuis quelques jours, vous multipliez les saisines des instances internationales, comme le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire et la Commission africaine des droits de l’homme. Est-ce à dire que vous n’avez aucune confiance dans le procès qui doit s’ouvrir très prochainement à Brazzaville ?

C’est parfaitement exact. Et nous suivons les instructions de notre client, le général Jean-Marie Michel Mokoko. Chaque fois que mes confrères de Brazzaville viennent lui rendre visite dans sa prison, il leur donne des instructions très précises : « Ce que je vous demande, c’est de m’aider à saisir l’opinion publique nationale congolaise et l’opinion publique internationale ».

Ces instances internationales que vous saisissez, elles n’ont pas le droit de rendre des décisions impératives. Alors, pourquoi les saisir ?

Cela fait partie de la pression internationale, nous suivons les instructions de notre client qui nous a dit : « Le régime s’est lui-même isolé de la population congolaise ; il s’est lui-même progressivement isolé de la communauté internationale en truquant les comptes nationaux ; donc le régime est en train d’organiser l’asphyxie de tout un pays et de se décrédibiliser vis-à-vis de la communauté internationale et des bailleurs de fonds internationaux ». Le général Jean-Marie Michel Mokoko nous demande également de faciliter un isolement diplomatique.

Y a-t-il eu ces dernières années, dans d’autres pays africains, des décisions du groupe de travail de l’ONU qui ont été suivies d’effet, directement ou indirectement ?

C’est parfaitement le cas au Sénégal pour l’affaire Karim Wade, parce que si, effectivement il n’y avait pas eu cette recommandation, même si elle n’a pas été suivie immédiatement d’effet, on n’aurait pas abouti à la victoire judiciaire que vous connaissez. Donc cela a facilité.

Karim Wade a été condamné, mais gracié…

Voilà, il a été condamné, mais gracié, ce qui est quand même on va dire une semi-victoire si vous voulez.

Le général Jean-Marie Michel Mokoko vient d’annoncer que, lors de son procès à venir à Brazzaville, il exercera son droit au silence. Est-ce à dire que vous, les avocats, vous allez boycotter ce procès ?

Là, la décision n’a pas encore été prise. Mais comme nous n’avons même pas la certitude que le procès peut se tenir en public, comme nous n’avons même pas la certitude qu’on nous réserve un temps de parole équitable à la défense, et que tout cela est une parodie, il n’est pas exclu qu’on suive le premier sentiment de notre client qui est peut-être de boycotter le procès.

Du temps du président François Hollande, vous aviez un soutien discret de la France. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Nous avons quand même noté avec satisfaction, il y a à peu près trois semaines, que le porte-parole du gouvernement, monsieur Benjamin Griveaux, s’est posé sur un réseau social la question de savoir qu’il était un peu difficile pour le gouvernement français d’envisager de maintenir des relations durables avec le gouvernement de la République du Congo-Brazzaville qui emprisonne systématiquement ses opposants. Donc nous pensons qu’il a posé une très bonne question. En tout cas, la seule chose que j’ai remarquée, c’est que monsieur Thierry Moungalla, que vous évoquiez précédemment, le porte-parole de l’actuel régime de Brazzaville, lui, a demandé des explications qu’il n’a jamais obtenues.

Des réseaux sociaux braqués contre les autorités à Brazzaville

Il ne se passe pas un jour sans que les Congolais ne découvrent un grand déballage sur la vie d’un dignitaire du pouvoir ou de l’opposition et de leurs familles.

Les opposants, mais surtout de simples citoyens, publient des informations plus ou moins fausses sur la vie des autorités qu’ils traitent avec beaucoup de liberté de « corrompus ». Ces informations distillées sur les réseaux sociaux sont souvent prises avec beaucoup de sérieux.

Il ne se passe pas un jour sans que les Congolais ne découvrent un grand déballage sur la vie d’un dignitaire du pouvoir ou de l’opposition et de leurs familles. Affaire de corruption, de comptes offshores ou les scènes de dispute dans les réunions officielles de ménages dans les cours des autorités, etc. tout est rapporté. Aucun dirigeant n’est à l’abri de ce qui devient de plus en plus à prendre au sérieux.

Destin Eloi Sikoula, responsable de « Unis pour le Congo », le parti de l’opposant Paulin Makaya, trouve plutôt qu’il faudrait inventer les réseaux sociaux s’ils n’existaient pas.

« Les populations pensent que c’est là qu’il faut s’exprimer librement, ils sont obligés de le faire par les réseaux sociaux. Les gens ont en marre. Il faut laisser les réseaux sociaux. Est-ce que ce qui se dit sur les réseaux sociaux est faux ? », s’interroge-t-il avec ironie.

Pour Laurianne Mpouki, une usagère des réseaux sociaux, mais aussi coordonnatrice d’une plateforme de sites internet, il y a trop d’abus sur internet.

« C’est juste une volonté de nuire. Les gestionnaires de ces pages n’ont rien d’autre à faire qu’à rechercher du buzz en transformant les vérités en de faussetés pour salir les gens », dénonce-t-elle.

Idriss Bossoto est un enseignant de nouvelles technologies à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Il a retenu une publication émouvante sur les réseaux sociaux.

« Nous avons constaté une montée en puissance des fake news pour déstabiliser les politiques et les populations », explique-t-il.

Il poursuit : « c’est le cas du fichier audio attribué à un certain caporal chef Masson qui a circulé sur les réseaux, parlant d’une intervention militaire à Brazzaville. Cela a mis toute la ville en psychose pendant près d’un mois. Tous les Congolais étaient affectés. Raison pour laquelle nous ne cessons de sensibiliser depuis plus de dix ans sur les dangers des réseaux sociaux », indique-t-il.

Mais qu’est-ce qui peut bien justifier un tel accaparement presque agressif des Congolais sur les réseaux sociaux ? Alphonse Ndongo, un journaliste sur les réseaux sociaux tente une explication.

« Lorsque ceux qui sont censés donner la vraie information gesticulent pour le faire, évidemment ça donne court à pondre des fake news. Il y en a qui estiment que pour mettre les autres en difficulté politiquement, il faut inventer les informations ou carrément les grossir », explique-t-il, soulignant cependant qu’il y a toujours une bonne part de vérité dans ces posts sur les réseaux sociaux.

Depuis un moment, la plupart des membres du gouvernement se dotent des comptes Facebook ou Tweeter pour essayer de répondre à toutes ces attaques.

Le Congo et le HCR veillent à la santé des réfugiés

Le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, s’est entretenu, le 26 avril à Brazzaville, avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Au sortir de l’audience, le représentant de l’agence onusienne a indiqué :« Nous avons fait le point sur la situation sanitaire des réfugiés dans la Likouala ainsi que des déplacés internes (le cas du Pool) pour voir dans quelle mesure le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) peut intervenir ».

Les deux personnalités ont, par ailleurs, échangé sur le plan de contingence à diligenter en cas d’afflux. « Sur le plan de la réponse globale contre toute épidémie, nous avons été rassurés quant aux dispositions déjà prises par le Congo à travers le ministère de la Santé », a révélé Cyr Modeste Kouamé.

La ministre de la Santé a, pour sa part, annoncé un déplacement dans le département du Pool dans les prochains jours. L’objectif étant de poursuivre la revitalisation des districts sanitaires afin de permettre aux personnes déplacées et celles qui reviennent progressivement dans leurs localités de bénéficier des soins de santé sur place avec l’appui du HCR. Son représentant a rassuré que la structure onusienne apportera son expertise. Le Congo et le HCR, selon lui, continueront à mutualiser leurs efforts pour relever les défis qui se présentent à eux.

Transport aérien : le Congo doté d’un centre de contrôle régional

La structure dont l’inauguration est prévue ce 27 avril aura pour mission de permettre aux avions de rester en communication permanente avec la tour de contrôle, afin de suivre leur route sans risque de se perdre.

Le directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), Mohamed Moussa, a livré l’information le 26 avril à Brazzaville, à l’issue d’une audience avec le ministre des Transports, Fidèle Dimou.

« Ce projet est le résultat des décisions prises par les ministres des Transports des pays membres de l’Asecna. Après près de huit ans, il vient d’être achevé complètement tant en infrastructures qu’en équipements. J’espère que le Congo ouvrira d’autres nouveaux centres à partir desquels nous serons en mesure d’assurer la sécurité aérienne sur cette zone », a déclaré le directeur général de l’Asecna,

Outre le volet inauguration, les deux personnalités ont fait l’état des lieux de la situation de cette agence au Congo. Ils se sont félicités d’avoir réalisé des progrès importants. Récemment, l’Asecna a lancé le projet de construction de la tour de contrôle. Elle compte également démarrer, sous peu, la construction du bureau technique de cette tour. 

L’Asecna a pour mission d’assurer la sécurité de la navigation aérienne sur les 16 000 000 de km² des Etats membres. Pour relever un tel défi, elle est en train de se doter des moyens techniques spécialisés. C’est dans cette optique qu’elle vient de développer un système de communication vaste constitué de cent vingt-huit stations terriennes implantées sur les quatre continents. Elle dispose désormais des équipements lui permettant de visualiser les avions.

Cette année, l’Asecna a déjà rendu opérationnel le guidage radar des avions dans trois pays membres. Le Congo est l’une des prochaines cibles.  A ce propos, une mission y arrivera sous peu pour une étude de faisabilité.

Congo : que fait Mohammed VI chez Sassou N’Guesso

Le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end. L’information a été donnée par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault.

Selon une annonce faite à l’agence de presse économique américaine Bloomberg, ce jeudi 26 avril 2018, par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault, le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end.

Mohammed VI, qui doit participer à un sommet de dirigeants africains prévu du 27 au 29 avril à Brazzaville pour discuter du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, précise la ministre, devrait signer une série d’accords d’investissement. La ministre a ajouté que le souverain rencontrera le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso lors de sa visite.

Arlette Soudan-Nonault a précisé que « des accords seront signés sur des secteurs tels que la technologie, les transports, l’agriculture, la pêche, l’exploitation minière et la santé ». Lancé en mars 2017, rappelle Bloomberg, le Fonds bleu vise à réduire la dépendance de la région à l’égard des combustibles fossiles et à faire un meilleur usage des ressources renouvelables sur le fleuve Congo et ses affluents.

Le journal précise que les pays signataires sont le Maroc, l’Angola, la République du Congo, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Gabon et le Rwanda.

La SNPC soutiendra sa filiale en charge de la distribution des produits pétroliers

L’appui annoncé par le directeur général de l’entreprise publique, Maixent Raoul Ominga, le 25 avril à Brazzaville, vise à parer aux pénuries des produits pétroliers liquides et gazeux dans les stations-service.

« Nous avons parlé des problèmes et des solutions à apporter au sein de cette société. On fera en sorte qu’il y ait la régularité des produits au niveau de notre propre filiale avant d’en assurer chez les autres. Nous allons travailler la main dans la main pour atteindre cet objectif », a déclaré Maixent Raoul Ominga.

S’exprimant à l’issue d’une visite des locaux de la SNPC distribution, il a signifié que des investissements importants étaient consentis dans le réseau de distribution. « Cette année et les années à venir, nous devons faire en sorte que les produits soient disponibles dans les stations », a renchéri le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Lors de sa prise de fonction, le 5 mars dernier, le directeur général de la SNPC avait fixé un certain nombre de priorités parmi lesquelles la lutte contre les pénuries de produits pétroliers dans le pays. Pour réussir ce challenge, la SNPC est tenue d’appuyer les efforts de sa filiale en charge de la distribution.   

« C’est un honneur de recevoir notre nouveau directeur général groupe qui est en même temps notre président du conseil d’administration. La SNPC distribution est une filiale appartenant à 100% à la SNPC holding. Nous avons échangé sur tous les sujets, notamment les plus brûlants qui concernent la pénurie des produits ainsi que les perspectives et certains projets », a indiqué le directeur de la SNPC distribution, Teddy Christel Sassou N’Guesso.

« Nous nous sommes totalement accordés. Je fais confiance à notre nouveau directeur général groupe pour nous accompagner et nous amener vers l’excellence pour que la SNPC distribution prenne sa place dans le pays en étant le numéro 1 de la distribution des produits pétroliers liquides et gazeux », a-t-il ajouté. 

Universités du numérique : Brazzaville prête à accueillir la quatrième édition

La rencontre permettra aux participants de plancher sur l’usage responsable et citoyen des réseaux sociaux, a indiqué, le 24 avril, l’initiateur du projet, le Dr Antonin Idriss Bossoto, enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi, expert en technologies de l’information et de la communication.

La démarche de cette année, comme les précédentes, va donner la possibilité de réfléchir sur certaines thématiques car, les Universités du numérique (Univ2.0) constituent une plate-forme à travers laquelle un bon nombre d’acteurs du secteur peuvent échanger et faire du lobbying. L’objectif global est, d’une part, de sensibiliser les citoyens congolais aux enjeux relatifs à la transformation Digital, c’est-à-dire, son impact dans tous les secteurs d’activité, notamment de l’économie numérique, de la formation, la presse, la gestion, de l’audiovisuel et de la statistique, et, d’autre part, de sensibiliser les acteurs aux transformations découlant de l’introduction des Nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la société congolaise.

« Pour cette quatrième édition, la particularité est que nous nous pencherons sur la problématique des réseaux sociaux numériques, c’est-à-dire l’usage responsable et citoyen des réseaux sociaux,  après avoir constaté que l’introduction de l’internet et l’adoption des réseaux sociaux se sont faites sans politique de sensibilisation aux dangers, notamment sur tout ce qui est relatifs aux atteintes à la personne ou bien à la dépravation des mœurs, je dirais même aux actes de diffamation », a déclaré le Dr Antonin Idriss Bossoto. « Je constate, en effet, que les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui une plate-forme de liberté de l’information au Congo mais qui dit une plate-forme d’expression, ne veut pas forcément dire, liberté de nuire ; liberté de diffamer ou liberté d’atteinte à la personne. A travers cette thématique des réseaux sociaux, nous voulons attirer l’attention, non seulement des étudiants mais aussi du grand public sur les attitudes à adopter face aux contenus textuel, vidéo sonore, visieux que nous publions sur les réseaux sociaux », a-t-il expliqué.

L’initiateur du projet Univ2.0 s’est réjoui de la participation de l’Institut français du Congo qui trouve en cet événement une plate-forme de sensibilisation innovante et a tenu à remercier le seul partenaire qui a bien voulu le parrainer, à savoir l’Agence de régulation des postes et de communications électroniques et son directeur général, Yves Castano.

Ce concept Univ2.0, rappelons-le, est constitué des rencontres ouvertes à tous les publics. L’événement connaîtra la participation des étudiants, chercheurs, acteurs du numérique et du grand public en général.