CHAN Cameroun 2021 : le Congo se qualifie pour le deuxième tour

Les diables rouges du Congo ont arraché leur ticket de qualification le 25 janvier 2021 grâce à la victoire 1-0 contre la Lybie. Ils occupent la deuxième place du groupe B avec 4 points

Les deux équipes du fleuve Congo, logés dans la poule B, du championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui se joue au Cameroun sont qualifiés pour les ¼ de finale de la compétition. Les diables rouges du Congo se sont imposés face à la Libye. Venue comme favoris à cette 6ème édition. La Libye a remporté le trophée en 2014.

C’est le but de l’attaquant de l’Etoile du Congo, Gautrand Ngouenimba à la 49e minute qui a permis au Congo de franchir la deuxième phase de la compétition. Les Diables rouges croiseront les Aigles du Mali, finalistes de l’édition 2016 au stade omnisport Ahmadou Ahidjo de Yaoundé à 20h.

Précisons que c’est la Lybie qui a fait sortir le Congo du CHAN en quart de final, en 2018 à l’issue des tirs-aux-buts sous le score de 5-3.

 

 

 

Congo : le président Denis Sassou N’Guesso est candidat à la présidentielle de mars prochain

Il a officiellement fait l’annonce le 23 janvier 2021 dans le département du Niari, lors du lancement des travaux de construction de la route Dolisie-Kibangou

Récemment investi par le Partit congolais du travail (PCT), le président candidat, Denis Sassou N’Guesso annonce sa candidature pour un autre mandat au Congo. Les prochaines élections se dérouleront le 21 mars 2021. Le président congolais fait savoir que cette autre candidature, fait suite à l’appel des populations de la localité du Niari. Département depuis lequel, il informe qu’il est candidat.

« L’appel nous a été lancé par les anciens et par les jeunes et ils nous ont pratiquement placé au pied du mur puisque nous avons même reçus leur contribution financière. Et nous avons bien entendu cet appel. Avant eux, nous avons entendu l’appel du PCT et les partis de la majorité présidentielle. Nous disons oui et nous nous portons candidat à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 », a déclaré le président qui dirige le Congo d’une main de fer depuis plus de 30 ans

L’homme de 77 ans ajoute que : « ensemble, nous participerons à la paix pour poursuivre la marche vers le développement ». Aux populations du Niari, il fait la promesse que le scrutin se déroulera dans la transparence.

Il sied de rappeler que Denis Sassou N’Guesso est accusé par certains leaders d’opposition et des acteurs de la société civile d’avoir modifié la Constitution pour briquer un nouveau mandat.

Congo : le bateau humanitaire d’aide aux sinistrés des inondations est de retour à Brazzaville

Parti de la capitale pour porter assistance aux victimes des inondations dans le nord du pays, le bateau humanitaire est revenu à Brazzaville le 21 janvier 2021

Le chef de mission de l’assistance humanitaire, Christian Aboke-Ndza  par ailleurs directeur de cabinet du ministre des Affaires sociales fait savoir que plus de 16 000 ménages sur 180.000 initialement enregistrés ont été servis dans le cadre de cette opération. Ils ont bénéficié des kits de réhabilitation des infrastructures sociales de base endommagées, les centres de santé intégrés et les médicaments de première urgence et les kits scolaires

La mission s’est déportée sur deux axes, l’un terrestre et l’autre fluvial. Le premier concernait notamment les localités de Mokéko et Pikoumda dans le département de la Sangha et Tokou dans la cuvette et le second, les localités Mpouya, Makotipoko dans le département des Plateaux ; Mossaka, Bokoma, Loukoléla dans la cuvette et Liranga. Aussi, Imppfondo, Epéna, Dongou, Bouaméla dans la Likouala.

Le chef de la délégation admet que tout le monde n’a pas été satisfait : « Nous avons identifié les besoins pressants sur lesquels nous devons agir car l’assistance ne devrait pas couvrir l’ensemble des besoins de la population », le reste de besoins seront assurés par le focus groupe pour l’éducation initiale, poursuit-il.

Congo : le président Denis Sassou N’guesso a présidé la 15ème réunion sur le covid-19

Deux points étaient à l’ordre du jour, l’examen du 15ème rapport de la Task Force à la coordination nationale de gestion de la pandémie et les recommandations de ladite coordination

Il s’est tenu ce Jeudi 21 Janvier 2021, de 11h00 à 12h15, par visioconférence, la 15ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Les présidents du Comité d’experts, Pr Fidèle Yala et Antoine Ange Abena ont été invités à cette assise.

Voici le compte rendu du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement

    I/ – De l’examen du 15ème Rapport de la Task Force près la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.  

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille Public, Président de la Task Force, a indiqué à la Coordination Nationale qu’un an après sa survenue, la pandémie de COVID-19 continue de ravager le monde.

Aujourd’hui, on compte plus de 95 millions de personnes déjà contaminées et plus de 2 millions de morts à travers le monde.

Les Etats-Unis d’Amérique comptent à ce jour plus de 24 millions de personnes touchées par la maladie et 400.000 décès.

En Europe, la pandémie connait un fort rebond, notamment au Royaume- Uni, avec l’apparition d’un nouveau variant très contagieux et une augmentation moyenne de plus de 50.000 malades par jour.

Les autorités des différents pays d’Europe ont été contraintes de prendre des mesures de restriction qui ont souvent pris les formes suivantes : confinement total, couvre-feu nocturne, fermeture des frontières, etc.

En Afrique, depuis plus d’un mois, on assiste à la survenance de ce que les spécialistes qualifient de deuxième vague de contamination. L’Afrique du sud demeure le pays le plus touché de notre continent, avec environ 1 million 300.000 personnes contaminées et plus de 37.000 décès.

Dans notre pays, la tendance à la remontée de l’épidémie est malheureusement observée.

  1. EVOLUTION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
  1. L’EVOLUTION D’ENSEMBLE

 En décembre 2020, les principaux indicateurs du suivi épidémiologique de la COVID-19 se sont dégradés dans notre pays.

Le taux de positivité avoisinait 10% contre un peu plus de 5% en novembre, ce qui place notre pays au-dessus de certains Etats qui connaissent également une recrudescence de la pandémie. Le nombre de morts s’est élevé à 17 contre 2 en novembre et 3 en octobre.

En décembre 2020, les malades dépistés (cas actifs) étaient au nombre de 1224 contre 572 pour le mois de novembre et 268 pour le mois d’octobre. Il s’agit là des chiffres les plus mauvais depuis juillet 2020, mois au cours duquel le pic de la première vague de la pandémie avait été atteint dans notre pays.

Pendant les deux premières semaines de l’année 2021, la tendance ne s’est pas inversée. Le ministère de la santé a recensé, pour les deux premières semaines de janvier 2021, 578 personnes nouvellement contaminées, dont 116 hospitalisées dans des structures publiques. D’autre part, 7 décès supplémentaires sont à déplorer.

Il faut également noter que les deux principales structures hospitalières de traitement des malades de COVID-19 (la clinique LEYONO à Brazzaville et le centre Marie Madeleine MOUISSOU à Pointe-Noire) sont aujourd’hui saturées.

Le 19 janvier, on a comptabilisé 32 patients graves à LEYONO pour une capacité opérationnelle de 22 lits et 41 malades à MOUISSOU qui compte 43 lits opérationnels. Un débordement des structures sanitaires publiques de Brazzaville et de Pointe-Noire est à craindre dans les prochains jours.

  1. L’EVOLUTION DE L’EPIDEMIE PAR DEPARTEMENT

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire demeurent les principaux foyers de contamination, même si le ralentissement de la réalisation des tests de dépistage dans les autres départements du pays ne permet pas de conclure avec certitude sur ce point.

Le département de Brazzaville 65% la contamination avec 65% du total des contaminations, suivi par celui de Pointe-Noire, avec 27%. Brazzaville et Pointe-Noire sont probablement entrées dans une deuxième vague de contamination. Les autres départements ont connu une circulation du virus principalement due à l’arrivée de personnes venues y travailler.

Ces données alarmantes sont caractéristiques de la réalité de la survenance d’une deuxième vague dans notre pays. La Coordination Nationale déplore un relâchement général des populations et même des responsables, dans le respect des règles de distanciation physique et dans le port du masque.

La Coordination Nationale réaffirme solennellement que seule la prévention couplée au respect rigoureux des gestes barrières permettront à notre pays de sortir du long cauchemar pandémique dans lequel il est plongé depuis bientôt une année. Aussi, elle invite les Congolaises et les Congolais, du bas en haut de notre société, au ressaisissement et à l’application stricte des mesures pourtant édictées depuis près d’une année.

Sans cette discipline collective et individuelle, et face à une montée inexorable de la pandémie, les pouvoirs publics pourraient être amenés, de manière ponctuelle, à prendre leurs responsabilités et à renforcer les mesures de restriction afin d’’enrayer cette deuxième vagie qui frappe à la porte de notre pays.

  1. PREPARATION DE LA VACCINATION

Poursuivant l’analyse de la situation épidémiologique, la Coordination Nationale a relevé que les pays frappés par la pandémie de COVID-19 considèrent la vaccination comme l’espoir d’une sortie de la crise sanitaire.

Notre pays se doit donc de préparer le processus de vaccination susceptible de mettre fin à l’épidémie.

Ainsi, et à la demande du Président de la République, qui a donné des orientations claires sur le sujet lors du Message sur l’Etat de la Nation qu’il a délivré devant le Parlement réuni en Congrès en fin d’année 2020, il est créé, sous la supervision du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un comité ad hoc chargé de la vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19.

Ledit Comité est chargé notamment de :

  • collecter et analyser les informations afférentes à la disponibilité et l’accessibilité, aux caractéristiques et aux conditions d’acquisition des doses vaccinales pour le pays ;
  • faire des propositions au Gouvernement pour acquérir, dans les meilleurs délais, des doses vaccinales appropriées et en quantité suffisante pour une couverture vaccinale optimale ;
  • suggérer au Gouvernement toute initiative susceptible de lui permettre de tirer le meilleur profit de l’initiative internationale COVAX, dans sa composante de facilitation de l’accès aux vaccins ;
  • faire des propositions au Gouvernement sur les meilleures approches de vaccination des populations et sur les opérations d’organisation, de logistique et de réalisation de la vaccination des différentes catégories des populations ;
  • entrer en contact, pour le compte du Gouvernement, avec les fournisseurs des doses vaccinales pour préparer les contrats d’acquisition ;
  • élaborer les projets de budget des différentes opérations liées à la vaccination ;
  • suivre, évaluer et, le cas échéant, proposer la modification de la stratégie nationale de vaccination.

    II/ – Des recommandations de la Coordination Nationale.  

La Coordination Nationale recommande instamment que les autorités habilitées et les services compétents veillent à ce que les mesures déjà en place soient mieux respectées. Face à la remontée de l’épidémie, il s’agit de s’assurer d’une communication appropriée, en vue du respect des mesures barrières et de veiller à une prise en charge optimale des malades et de leurs contacts.

  1. LES RECOMMANDATIONS NOUVELLES
  • Relever le niveau de traitement des malades et de leurs contacts en assurant un approvisionnement plus important et régulier des structures sanitaires publiques de prise en charge des personnes contaminées.
  • Conclure des accords avec les centres sanitaires privés afin d’orienter certains malades vers ces structures au cas où les établissements publics de santé seraient saturés.
  • Accélérer les processus d’acquisition des vaccins et de vaccination des différentes catégories de la population.
  1. LES DECISIONS RECONDUITES
  • Proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, à compter du 25 janvier 2021.
  • Maintenir le couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 23 heures à 5 heures du matin pendant les jours ouvrés, et de 20 heures à 5 heures du matin le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés.
  • Adapter et poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention.
  • Faire observer, partout et par tous, toutes les mesures barrières.
  • Organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.
  • Interdire tout rassemblement, sur les lieux publics et privés, ne respectant pas les mesures barrières.
  • Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.
  • Limiter à la stricte intimité la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.
  • Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.
  • Faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif de moins de 72 heures pour tous les passagers arrivant au Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.
  • Interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes.
  • Faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation.
  • Faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour.

 

Congo : les inscriptions sont ouvertes pour les examens d’Etat session 2021

Le dépôt de candidatures aux examens d’Etat se tient du 20 janvier au 20 février 2021. L’annonce a été faite ce jour par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

Une circulaire du ministère de l’Enseignement lance officiellement la caravane d’inscription aux examens d’Etat pour l’année en cours. Les inscriptions se font en ligne. Le département ministériel a envoyé des équipes dans les directions départementales à cet effet.

La plate-forme dédiée exécute trois opérations. Notamment la saisie des identifiants des candidats, la numérisation de la photo du candidat et la validation automatique de l’inscription.

Rappelons que cette plate-forme d’inscription en ligne a été conçue et présentée le 5 février 2020, dans la capitale Brazzaville. Elle a pour objectif, la dématérialisation et le traitement des inscriptions aux examens officiels. Elle facilite également la collecte des données, la saisie, la validation des candidatures et l’accès aux informations permettant d’identifier les faux candidats. C’est un travail de pointe initié par le ministère de tutelle.

Il est à préciser que les dates des différents concours n’ont pas encore été spécifiées.

 

Les étudiants congolais au Benin réclament 21 mois de bourse d’étude

Depuis quelques mois, les étudiants congolais au Benin ne perçoivent pas leurs bourses d’étude. Ils sont organisés des manifestations le week-end dernier dans leur pays d’accueil pour se faire entendre

C’est le gros calvaire pour les étudiants congolais dans les établissements et universités du Bénin. Chassés des établissements pour scolarité impayé d’un côté et incapacité à joindre les deux bouts pour d’autres, ces apprenants ont décidé de faire recours aux manifestations pour attirer l’attention du gouvernement congolais.

Sur les pancartes qu’ils ont brandit étaient estampillés : « nous réclamons le payement de toutes les bourses impayées ; touche pas à ma bourse ; 21 mois sans bourse c’est trop ».

Certains manifestants racontent leur calvaire : « «On s’est endettés de gauche à droite, on a aussi eu à appeler les parents qui sont là-bas, au Congo, pour qu’ils vendent des biens pour qu’ils puissent nous envoyer de l’argent. Au Bénin, les conditions sont vraiment difficiles. Il reste beaucoup à faire. Le Congo est certes un pays pauvre, on n’a pas suffisamment de ressources mais je crois que les problèmes doivent être réglés avec efficience. Il ne faut pas attendre que les étudiants ou bien les élèves revendiquent pour que l’on puisse régler les problèmes. Les problèmes devraient être réglés en amont », le discours est similaire d’un étudiant à un autre.

En attente de la réaction du gouvernement, ces étudiants entendent mener plus d’actions pour se faire entendre.

Le Congo abritera le 7e forum régional africain pour le développement durable

Malgré la pandémie à coronavirus, le forum régional africain pour le développement durable se tiendra du 1er au 5 mars 2021. La date a été maintenue par la CEA  et le gouvernement congolais

Le centre national de conférence International de Kintélé, à Brazzaville va abriter le forum régional africain pour le développement durable dans moins deux mois. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le président Denis Sassou N’Guesso. La confirmation a été faite par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Adam

La membre du gouvernement fait savoir le forum régional africain pour le développement durable vient examiner les progrès engrangés par les africains, partager les expériences et les enseignements tirés de la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2063. Le forum se tiendra avec un nombre limité en présentiel, les autres participants interviendront par visioconférence

Elle a rencontré le directeur de la Commission économique des Nations unis pour l’Afrique, Jean Paul Adam le 18 janvier 2021 pour discuter de certaines modalités y afférentes. Le coordonnateur du système des Nations unies au Congo a également pris part à ces assises.

Coopération : La Chine a fait un don de matériels sanitaires au Congo

Dans le cadre du renforcement de la coopération sanitaire entre la Chine et le Congo, des équipements sanitaires ont été remis à deux hôpitaux de Brazzaville et de Pointe-Noire

Le montant du don est estimé à 74 millions de FCFA. Ces équipements permettront d’améliorer les plateaux techniques de l’hôpital Sino-congolaise de Mfilou dans la capitale Brazzaville et l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire. Cette action entre dans le mécanisme de coopération sino-congolais.

Ces matériels de soins sanitaires ont été réceptionnés par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Elle s’est réjouie que cette dotation arrive à point nommé. Au regard de la situation sanitaire qu’impose la pandémie de covid-19. Ce don permettra d’améliorer l’offre de soins aux malades, a noté la ministre.

Dans le même ordre, la représentation diplomatique chinoise au Congo a également présenté la 27ème mission médicale chinoise. Celle-ci travaillera en étroite collaboration avec les agents locaux à l’hôpital de Mfilou. L’équipe est composée des spécialistes, chirurgiens, pédiatres, gynécologue, radiologue, anesthésistes, urologues et urgentistes entre autres.

CHAN Cameroun 2021 : les diables rouges du Congo s’inclinent au premier match

CHAN-Les diables rouges du Congo Brazzaville se sont inclinés 1-0 contre les léopards de la RDC. Les deux équipes sœurs ont joué leur premier match ce 17 janvier 2021 au Japoma Stadium de Douala

Logés dans la poule B de la sixième édition du championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui se joue au Cameroun, l’équipe A’ du Congo a joué son premier match ce dimanche à Douala au Cameroun. Elle affrontait sa voisine, la République démocratique du Congo. Le match s’est soldé sous le plus petit des scores 1-0 en défaveur des diables rouges.

Le seul but de la partie a été marqué à la 46e minute par Chico Ushindi de la RDC. C’est le premier but marqué au stadium de Japoma que ce match inaugure. La rencontre entre les deux Congo est le premier match qui se joue dans ce stade nouvellement construit au Cameroun.

Les diables rouges du Congo joueront leur deuxième match jeudi prochain, 21 janvier contre le Niger. Ils seront opposés à la sélection du Niger.

La RDC est première de la poule B avec 3 points, elle sera confrontée au A’  de la Libye à la deuxième rencontre.

CEEAC : la libre circulation des biens et des personnes au centre des discussions à Brazzaville

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso  en sa qualité de président de la CEEAC et le président de la Commission de l’institution ont débattu des questions de libre circulation, la sécurité et la zone de libre-échange africaine

Les deux hommes ont fait le tour des questions liées à l’intégration physique du Congo, et de la CEEAC et la situation sociopolitique au Congo, la zone de libre-échange continentale et du conflit armé en RCA. Le chef d’Etat congolais, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique central et son hôte ont décidé de prioriser l’intégration physique, les moyens de liaisons entre les Etats, dont la participation à la zone de libre-échange continentale (ZLECAF).

Le président de la Commission de la CEEAC rapporte que : « nous devons être liés physiquement dans la région », il fait savoir que c’est la question qui a été traitée premièrement. Ils ont également évoqué la situation sanitaire qui prévaut actuellement en République centrafricaine. Gilberto Da Piedale Verssimo souligne qu’il a : « reçu des instructions sur les mesures coordonnées que la région doit donner à cette affaire de la RCA. Pour bien faire la ZLECAF, nous avons besoin de la sécurité »

Il est important de préciser que la ZLECAF est une initiative lancée en 2019 au Rwanda, dans l’objectif de d’accroitre les échanges commerciaux entre les pays africains et promouvoir la libre circulation et l’intégration africaine

Congo-coronavirus : l’organisation des femmes lance une campagne de dépistage volontaire

Une centaine de femmes de l’Organisation des femmes du Congo (OFC) a répondu à la caravane de dépistage contre le coronavirus le 14 janvier 2021, sous l’impulsion de leur présidente

L’opération de dépistage s’est déroulée au laboratoire national de santé publique de Brazzaville. Les premiers prélèvements ont eu lieu en présence de la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Elle a salué cette initiative des femmes qui vise à connaitre leurs statuts et mieux contrôler leur état sanitaire.

La présidente de l’Organisation des femmes du Congo, Ines Bertille Nefer Ingani explique que cette campagne de dépistage veut donner à chacune de ses membres : « la possibilité de découvrir son état sérologique à temps afin d’être prise en charge au plus vite et réduire le taux de mortalité. Nous sommes venues ici pour nous faire dépister du coronavirus afin de connaitre notre état de santé. « Cela vaut la peine » ; a déclaré la responsable de l’organisation.

« Si nous découvrons l’infection à temps, nous serons soignés au plus vite », rassure Ines Bertille Nefer Ingani. D’après elle, il est important que les femmes soient en bonne santé à l’approche des élections présidentielles qui se pointent à l’horizon. Elle ajoute que l’opération se poursuivra de façon progressive dans tous les arrondissements de la capitale.

La ministre en charge de la santé a rappelé les femmes au respect des mesures barrières.

Congo : la mort d’un jeune homme dans un commissariat secoue la ville de Nkayi

Kevine a été arrêté par la police après que sa petite amie lui a remis de l’argent volé auprès de ses parents.

Le drame secoue la petite ville de Nkayi depuis ce 12 janvier. D’après plusieurs sources, un jeune homme est décédé dans une cellule du commissariat central de cette ville de la région de Bouenza, dans le Centre-Sud du Congo.

C’est hier le 12 janvier que la police met la main sur le jeune Kevine après les accusations des parents d’une jeune fille présentée comme sa petite amie. Celle-ci aurait en effet dérobé de l’argent à ses parents qui s’en sont rendu compte plus tard. Sous la pression, elle va avouer avoir volé de l’argent qu’elle a remis au jeune Kevine. Colère des parents qui mobilise la police afin d’arrêter Kevine.

D’après plusieurs témoignages, les policiers du commissariat central vont appeler les parents du jeune homme quelques heures plus tard pour leur demander de venir récupérer le corps de leur fils. Version officielle sur la cause du décès : pendaison, font savoir les policiers.

Ce que le père refuse de croire. Il soutient que son fils a été tué par la police. D’autres sources indiquent qu’il a été battu et a succombé sous les coups des policiers. Furieux, des jeunes vont prendre d’assaut le commissariat dans la nuit provoquant la riposte des forces de l’ordre.

Ce n’est pas la première fois que la ville de Nkayi est le théâtre de drames qui mènent à des échauffourées. En octobre 2020, une fille de 23 décède après une interpellation musclée des éléments de la gendarmerie pour défaut de port du masque anti-covid. Elle sera libérée après avoir été bastonnée, déclare sa famille. Epileptique, elle mourra quelques heures plus tard.

Congo : les militaires appelés à sécuriser les élections en 2021

L’armée va voter en avance afin de se donner les moyens d’assurer la sécurité à travers tout le pays le jour du scrutin.

A l’occasion du port d’insignes de grade dans l’armée congolaise, ce 12 janvier à Brazzaville, le chef d’Etat-major  général a rappelé l’une des principales missions des militaires en 2021. Il s’agira de sécuriser le processus électoral.

« En 2021, en pleine lutte contre la pandémie, les militaires devront voter par anticipation et sécuriser les élections prévues au premier trimestre sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré le général de division Guy Blanchard Okoï. Il a tenu à rappeler l’engagement du président de la République sur le sujet : « le président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées veut que ces élections se déroulent dans la paix, la sécurité et la sérénité. Notre challenge est là. Le vote est un acte civique du citoyen. Il nous le faut le consacrer nous-mêmes ».

Il s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de remise des insignes à plus de 250 officiers et sous-officiers de l’armée congolaise.

En rappel, l’élection présidentielle est prévue au Congo en mars 2021. Dénis Sassou Nguesso, le président sortant âgé de 77 ans est candidat à sa propre succession, pour un nouveau mandat de 5 ans.

Congo : les diplômes de plus de 200 médecins finalistes de Cuba remis au gouvernement

En attendant la remise officielle, les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont réceptionné les parchemins de ces médecins congolais arrivés enfin de formation à Cuba.

L’ambassadrice du Congo à Cuba a remis au ministre de l’Enseignement supérieur 266 diplômes des médecins finalistes en fin de formation.  C’était ce 12 janvier 2021 en présence de la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Selon l’ambassadrice Rosalie Kama Niamayoua « la formation à Cuba est une formation complète. On ne forme pas qu’un médecin, on forme un médecin intégré. Et ce travail est fait pendant six années parce que dès la troisième année, les étudiants sont déjà dans les stages au niveau des hôpitaux ». « Ils sont compétents, les étudiants qui sont rentrés », se félicite-t-elle.

De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a rassuré que non seulement une cérémonie solennelle de remise des diplômes sera organisée, mais également tous les médecins de retour seront intégrés à la fonction publique.  « Désormais c’est fait. Ces diplômes sont entre nos mains. Nous allons avec la ministre de la Santé voir dans quelles conditions nous pouvons les remettre de façon solennelle aux bénéficiaires. Les copies de ces diplômes seront remises au ministre de la Santé afin qu’il puisse les intégrer. Nous leur avons dit qu’ils seront intégrés tous à la fonction publique. Le dossier est en cours  de circulation ».

Il convie par ailleurs les récipiendaires à compléter leur dossier d’affection, car ils seront affectés dans les différentes formations sanitaires.

En rappel, en aout 2020, le gouvernement du Congo s’est dit prêt à accueillir ses étudiants en médecine qui viennent de passer 7 ans de formation à Cuba. Partis en 2013, la première vague de ces plus de 250 étudiants était attendue à Brazzaville.

Congo : le FIGA va démarrer ses opérations avec 15 milliards FCFA

La cérémonie de lancement des activités de ce fonds destiné à soutenir les petites et moyennes entreprises s’est déroulée ce 12 janvier 2021 à Brazzaville.

Le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises (FIGA) va démarrer ses activités avec une mise initiale de 15 milliards FCFA.

Cette enveloppe sera principalement dédiée à assurer l’activité de garantie auprès des banques et des établissements pour les porteurs de projets. Il s’agira également pour le FIGA d’aider à l’impulsion des porteurs de projets confrontés aux difficultés d’élaboration des business plans, d’être une garantie de résolution de la problématique d’accès aux financements, mais également de palier aux difficultés de développement des bénéficiaires.

Pour Yvone Adelaïde Mougany, la ministre des petites et moyennes Entreprises il est attendu du FIGA, « une contribution significative pour booster le rythme de naissance et le taux de pérennisation des très petites, des petites et des moyennes entreprises congolaises. Car plus que jamais auparavant, notre économie a vitalement besoin d’entreprise, nombreuses fortes et dynamiques capables de créer des emplois décents, des richesses de plus en plus importantes pour sortir le pays de la crise économique financière et sanitaire ».

Dès lors, le Fonds se « positionne comme un outil de facilitation d’accès aux services financiers et non financiers catalyseurs d’émissions et d’attributions dévolues aux autres composantes qui sont : l’Agence congolaise pour la création des entreprises, l’Agence de développement des très petites, et petites et moyennes entreprises, la Bourse de sous-traitance et de partenariat des entreprises, le Centre de gestion agrée et l’agence nationale de l’artisanat », ajoute-t-elle.

En gestation depuis 2015, une impulsion définitive a été donnée lorsque le projet FIGA va être adopté en Conseil des ministres le 27 décembre 2018. Ceci avec l’approbation du projet de loi portant création dudit Fonds. Et en septembre 2020, Armel Fridelin Mbouloukoué prend ses fonctions en qualité de Directeur général du FIGA.

Il est à noter que la cérémonie de lancement des activités du FIGA a été présidée par le Premier ministre du Congo Clément Mouamba.

Congo : un éboulement de terrain fait un mort et 1 blessé dans l’ancienne cimenterie de Niari

Un éboulement de terrain survenu dans l’ancienne carrière de la cimenterie chinoise Forspak de Niari a brutalement arraché la vie au jeune Norvel Junior Kombo-kombo âgé de 18 ans

Un jeune congolais de moins de 20 ans a perdu la vie suite à un affaissement de terrain d’une hauteur de près de 20 mètres au village Moukondo, dans le département de Niari. Précisément à l’ancienne carrière chinoise Forspak

La victime a été absorbée par la terre qui a rasé tout sur son passage. Bien qu’ayant été conduit d’urgence dans un établissement sanitaire, le jeune Norvel Junior Kombo-kombo a succombé. Sa dépouille a été déposée à la morgue municipale de la circonscription.

Un autre jeune, Christ Drick Emmanuel Lebambou, victime du même incident suit actuellement les à l’hôpital général de Dolisie. Il a été grièvement blessé suite à l’éboulement de terrain.

Une enquête est ouverte par les services de recherches judiciaires et de la région de gendarmerie compétente. D’après les premières informations, cet incident aurait été causé par les intempéries.

Covid-19 : le Congo met en place un plan stratégique de vaccination

Le ministre congolaise en charge de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a coordonné les travaux du plan stratégique de mise en œuvre de la vaccination contre le Covid-19 du 7 au 9 janvier 2021

Cet atelier avait pour objectif de déterminer les personnes à vacciner en priorité, évaluer la capacité de la logistique de vaccination, élaborer un plan de communication, faire une estimation des ressources financières nécessaire et d’élaborer un plan de communication. Jacqueline Lydia Mikolo a précisé que : « la vaccination est essentiellement pour vaincre la Covid-19 ». Elle fait savoir quelles résolutions retenues ont été contenues dans un document.

Le directeur général du ministère de la Santé, Oyéré Moke a souligné qu’à travers ces travaux : « le Congo joue sa partition dans la lutte contre la pandémie à coronavirus ». Cet atelier est une mission urgente à l’issue de laquelle, les experts et cadres devront produire un document de qualité sur tout le processus de vaccination à soumettre au gouvernement.

Ces travaux ont été menés par les cadres et experts des ministères de la Santé, des Finances, de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unicef.

Congo-coronavirus : les premières livraisons de vaccin arrivent au plus tard en mars

L’annonce a été faite par la ministre de la santé, Jacqueline Lydie Mikolo au cours d’une conférence de presse le 06 janvier à Brazzaville.

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, que le Congo va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

« La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo, ajoutant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

La ministre en charge de la Santé a précisé que ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Dans son rapport, la Commission affaires juridiques et administrative (Caja) du Sénat, s’inspirant du dernier bulletin épidémiologique de la coordination de gestion de la covid-19, a relevé qu’au 1er janvier, 1162 personnes étaient détectées positives au coronavirus, dont 182 sont actuellement hospitalisées dans les sites de prise en charge et six en soins intensifs.

Congo-coronavirus : les congolais recevront le vaccin d’ici mars

Lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le pays va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

Dans son discours sur l’état de la nation, le 23 décembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, annonçait avoir mis le Congo sur la voie du vaccin contre la pandémie de Covid-19, en instruisant le gouvernement à prendre toutes les dispositions y relatives. Visiblement, le travail vient d’être amorcé. « La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo,  précisant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Santé a souligné que le moment venu, ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Congo-présidentielle 2021 : la Fédération de l’opposition congolaise critique la reconduction des membres de la CNEI

Le président par intérim de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Clément Miérassa, a, au cours d’une conférence de presse animée le 6 janvier à Brazzaville, critiqué la reconduction des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et le lancement des opérations de révision des listes électorales.

Devant le collège des présidents de la FOC dont Michel Mampouya, Bonaventure Mbaya, Paulin Makaya et Jacques Banangandzala, Clément Miérassa a signifié que le pouvoir a réuni les conditions pour « une élection non crédible en mars prochain». « Le régime de Brazzaville qui a laissé passer tout le temps de son mandat…, n’a pas cru utile de préparer l’élection présidentielle de 2021. Voilà que, quelques jours avant cette échéance, il se précipite à créer les conditions d’une élection crédible, transparente et apaisée », a-t-il déclaré.

Pour lui, la concertation politique de Madingou a été « une occasion de distraction » de l’opinion nationale et internationale. Ainsi, il a fustigé la reconduction des membres de la CNEI et la non-maîtrise du corps électoral. D’après Clément Mierassa, sans une bonne mise à jour du fichier électoral, il n’y a pas de maîtrise de corps électoral.

« La méthodologie consistant à déterminer le corps électoral au moyen d’une révision des listes électorales n’est pas de nature à permettre une bonne mise à jour du fichier électoral. L’organisation des élections apaisées, libres et transparentes ainsi que la préservation de la paix sociale dépendent d’une bonne maîtrise du corps électoral », a-t-il lancé.

Quant à leur participation à l’élection présidentielle de mars prochain, Clément Miérassa et les autres membres du collège des présidents entendent se prononcer lors de la troisième convention de leur groupement politique qui se tiendra avant la fin du mois de janvier.

Se réclamant d’être des démocrates et des républicains, les leaders de la FOC prévoient de mener leur combat en respectant des lois et règlements de la République. D’où ils revendiquent le respect de la Constitution sur les libertés de réunions, de manifestation et de libre circulation ; la décrispation de la situation politique par « la libération des prisonniers politiques » ; la convocation d’un dialogue national inclusif.

Sur la situation générale du pays, cette plate-forme de l’opposition a affirmé que le Congo n’avait jamais connu un tel effondrement. Elle a, par ailleurs, dénoncé la violation des dispositions constitutionnelles et réglementaires par les autorités nationales. « Le non exercice du jeu démocratique s’est érigé en système de gestion de la cité. La propagande médiatique naguère révolue, a refait surface au sein des médias publics. Les systèmes éducatif et sanitaire sont totalement délabrés et désarticulés ; l’économie nationale s’est effondrée ; les villes et routes sont dans une dégradation prononcée ; l’électricité et l’eau sont devenues des denrées rares », a souligné Clément Miérassa.

Notons que Clément Miérassa a été récemment désigné par ses pairs pour assurer l’intérim à la présidence de la FOC avec la déchéance de Claudine Munari, en attendant la tenue de la prochaine convention nationale.

Congo : le parlement approuve la loi sur la protection des informations sensibles

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, le 6 janvier, à l’unanimité avec amendements, le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité nationale.

Le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité nationale comporte trente-cinq articles regroupés en six titres. En son premier titre, le texte fixe des dispositions générales et le champ d’application de la loi relative à protection ou la sauvegarde des informations sensibles.

Au deuxième titre, il classifie ces informations en trois catégories. Il s’agit des informations « très secrètes, secrètes et confidentielles’’. Les informations sont classées ‘’très secrètes’’, selon ce texte de loi, lorsque leur utilisation inappropriée peut porter ‘’très gravement’’ atteinte à la défense et à l’intégrité du territoire national. Elles sont qualifiées de ‘’secrètes’’, quand elles peuvent porter gravement atteinte à la défense nationale. Cependant, elles sont dites confidentielles lorsqu’elles nuisent aux intérêts de la nation.

Le cinquième titre de cette loi, par contre, est consacré aux infractions et sanctions. Conformément au texte de loi, sont considérés comme infractions, entre autres, le fait de soustraire frauduleusement, de détruire et de reproduire une infirmation classée; de publier, de livrer ou de divulguer une information classée à des personnes n’ayant pas besoin d’en connaître.

La loi adoptée précise, par ailleurs, que lorsque les informations classées « très secrètes et secrètes » sont trafiquées, elles peuvent faire l’objet des poursuites judiciaires. Défendant le texte de loi, le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, a soutenu que cette loi vise à protéger le pays contre la fuite des informations de défense jugées secrètes et préjudiciables.

Congo : Aladji Jr demande une rémunération de la musique urbaine

Dans sa chanson intitulée « Soutien », Aladji Jr, 18 ans, demande à l’État et aux bonnes volontés de soutenir les artistes de la musique urbaine.

Après plusieurs mois d’inactivité, les artistes urbains et le marché de l’art en général souffrent des conséquences économiques de la crise sanitaire du Covid-19 au Congo.

On le sait, la scène congolaise va mal depuis le début de la crise du coronavirus. Toutes les prestations et rassemblements qui requièrent plus de 50 personnes sont proscrits. Cette situation n’arrange pas les artistes musiciens. Bien au contraire, elle cause de graves préjudices économiques, notamment avec l’annulation des festivals, l’arrêt des contrats de concerts…

Sociétés d’auteurs inexistantes ou inefficaces, piratage… le manque à gagner est important pour les artistes congolais, qui peinent à profiter de leur succès.

Depuis plusieurs années, ils manifestent toujours leur inquiétude devant la dégradation de leurs conditions de travail et de vie. Les points de cristallisation restent la perception de leurs droits, d’une part, et l’accompagnement social quasi inexistant, d’autre part.

Lassés de se retrouver toujours en situation de précarité et d’assistés, impuissants à la dégradation de leur vie, les créateurs des œuvres de l’esprit ne savent plus à quel saint se vouer.

Le BCDA ne remplit plus socialement, institutionnellement et professionnellement ses missions depuis des décennies. Le manque à gagner pour les artistes congolais du fait du non-paiement de leurs droits d’auteur est énorme.

Congo-Covid 19 : les cas détectés dans sept établissements scolaires

Sept établissements scolaires publics et privés de Brazzaville et de Pointe-Noire ont été déclarés comme étant des foyers de coronavirus.

Des foyers de coronavirus ont été détectés dans sept (07) établissements scolaires publics et privés à Brazzaville et à Pointe-Noire. C’est écoles sont entre autres Lumumba, Saint-Exupéry, Ecole américaine, Remo, Thomas-Sankara à Brazzaville, Ecole 15 août 1963, Jean-Tchimbakala, Tchiamba et Mvoungou à Pointe-Noire. Cette nouvelle a été annoncée par le Sénat, mardi 05 janvier.

Dans son rapport, la Commission affaires juridiques et administrative (Caja) du Sénat, s’inspirant du dernier bulletin épidémiologique de la coordination de gestion de la covid-19, a relevé qu’au 1er janvier, 1162 personnes étaient détectées positives au coronavirus, dont 182 sont actuellement hospitalisées dans les sites de prise en charge et six en soins intensifs.

Le même rapport fait état de ce qu’à Brazzaville et Pointe-Noire, quelques établissements scolaires ont été identifiés comme des foyers de propagation de la pandémie. Les données publiées par la chambre haute du Parlement pointent aussi les bus « Mal à l’aise », l’Université Marien-Ngouabi et les marchés domaniaux comme foyers de contamination du coronavirus.

Dans les débats, il a été relevé  aussi qu’à Pointe-Noire quelques agents de l’Etat affectés à l’aéroport Antonio-Agostino-Néto pour réaliser les tests de dépistage covid-19 à toute personne venant de l’étranger, en ont fait un business. Ils réalisent les tests aux personnes, mais les font passer sans donner les résultats, après avoir reçu des pots de vin. A d’autres personnes, selon un sénateur qui a subi cette arnaque, ces derniers réalisent des tests PCR moyennant 35 à 50 mille F CFA, sans délivrer des reçus de caisse.

« Des fonctionnaires de l’Etat, au lieu de sécuriser les citoyens, privilégient leurs poches. Ceci est gravissime et ne peut pas être toléré. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités afin d’arrêter ces genres de comportements déviants car il s’agit ici de la santé des Congolais, parce que personne n’est à l’abri du coronavirus », a souligné le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Répondant à la question sur l’acquisition du vaccin, le ministre de la Justice et des Droits humains, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a fait savoir qu’une commission spéciale sera mise en place pour décider du type de vaccin à prendre.

Congo-Présidentielle 2021 : Kolélas conteste les membres de la Commission électorale

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est tout de même prêt à participer à la prochaine présidentielle de mars 2021.

L’année 2021 est une année électorale en République du Congo.  Selon les constitutionnels, la présidentielle se tiendra au plus tard le 21 mars 2021. Candidat malheureux à la présidentielle contestée de 2016, où il s’était classé deuxième au premier et unique tour derrière Denis Sassou-Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas est déjà prêt pour le prochain scrutin.

« Je suis candidat à la candidature de mon parti. Je suis prêt. Je me prépare et mentalement, je suis prêt. C’est au parti de me donner le quitus », a-t-il déclaré.

Mais cet opposant au régime de Brazzaville conteste la reconduction des membres de la Commission électorale, notamment celle de son président Henri Bouka, qui est également président de la Cour suprême.

Pour lui, celle-ci n’est pas du tout équitable : « C’est la même CNEI qui a été reconduite. À la tête de la CNEI, on a mis Henri Bouka, qui est en même temps juge et partie parce qu’il est également président de la cour suprême. C’est un refus de transparence, alors que le président de la République a dit dans son discours sur l’état de la Nation (le 23 décembre, ndlr) que nous allons à une élection transparente et apaisée. Elle sera transparente sans que la CNEI ait été composée équitablement ? », s’est plaint M. Kolélas.

Le dimanche 3 janvier dernier, Guy-Brice Parfait Kolélas a présenté son projet « ambitieux » sur la décentralisation effective du Congo. Notons qu’il attend encore l’investiture de son parti, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), mais cet homme politique a déjà le cœur à cette échéance capitale.

Congo : le CHU de Brazzaville reçoit une aide financière de la BDEAC

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a obtenu un prêt de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

Afin d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante, la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels.

Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité.

Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires.

Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHU-B d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHU-B publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHU-B a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Il a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHU-B constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Congo : la Fecofoot entend donner 12 millions de FCFA à chaque club de Ligue 1

Au cours de sa réunion du 28 décembre à Brazzaville, le comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) a fait cette annonce.

La Fecofoot promet d’octroyer une subvention de douze millions (12.000.000)  de francs CFA aux différentes équipes que compose la Ligue 1. C’est ce qui ressort de la réunion du comité exécutif de cette instance faîtière du football congolais, qui s’est tenue à Brazzaville le 28 décembre. Selon le communiqué final de la session du comité exécutif, cette subvention permettra aux équipes bénéficiaires d’organiser leur assemblée générale et de mettre en place une équipe des U-17. Cette annonce constitue, en effet, une véritable source de satisfaction pour les équipes congolaises qui subissent pleinement les effets de la pandémie à coronavirus, Covid-19.

A en croire le 1er vice-président de la Fecofoot, Jean-Didace Médard Moussodia, la mise en place des équipes des U-17 est un moyen susceptible de préparer la pépinière tout en garantissant la relève des joueurs actuels. Les membres du comité exécutif ont, par la même occasion, décidé d’élargir le fonds d’assistance financière aux entraineurs des équipes U-17 et équipes seniors du football féminin ainsi que l’attribution d’une indemnité mensuelle aux entraineurs des équipes nationales des dames.

Selon le président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas, il est nécessaire de marquer la rupture avec les anciennes méthodes d’organisation du football national. « J’invite le comité exécutif à examiner avec une attention particulière les points soumis à l’ordre du jour dont les conclusions  devraient marquer la rupture  avec les anciennes méthodes d’organisation de notre football », a-t-il signifié.

Congo : un avant-projet de loi pharmaceutique examiné par les professionnels du secteur

Les pharmaciens du Congo se sont réunis, du 26 au 28 décembre 2020, à Brazzaville, pour examiner un ensemble de textes.

La loi pharmaceutique en cours d’élaboration sera présentée aux autorités du secteur de la santé. Au nombre des innovations inscrites dans ce texte, il y a des aspects incluant la promotion de la pharmacopée congolaise, des médicaments traditionnels améliorés, des compléments alimentaires et l’exercice de la biologie.

Au Congo, le secteur de la pharmacie ne fonctionne qu’avec les vieux textes qui datent de l’époque coloniale. En 2010, les acteurs de ce secteur avaient tenté d’ébaucher en vain un texte devant régulariser la profession de pharmacien.

« Le monopole pharmaceutique est consacré aux pharmaciens et leur confère un certain comportement. L’exercice de la pharmacie doit être encadré. Depuis la libéralisation du secteur en 1988, il n’y a pas un texte fondamental qui stipule ce que le pharmacien doit faire. Nous avons le code déontologique; mais cette fois-ci la loi doit déterminer ce que le pharmacien doit faire », a indiqué Boniface Okouya, directeur de la pharmacie et du médicament.

La rencontre des pharmaciens a bénéficié de l’appui technique et financier de Catholic relief services (CRS), de l’OMS, du PNUD, du FNUAP et du Laboratoire Forever. Elle a permis de revoir plusieurs aspects du secteur de la pharmacie dont la préparation, la fabrication, le contrôle de la qualité, le conditionnement, la conservation, ainsi que la dispensation, même à titre gratuit, des médicaments et autres produits pharmaceutiques.

Signalons que l’adoption de ce texte comblera un vide juridique du secteur de la pharmacie au Congo.

Congo-Coronavirus : la population reconfinée du 25 décembre au 1er janvier

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %.

Les quelque cinq millions d’habitants du Congo-Brazzaville vont être reconfinés pour le 25 décembre et le 1er janvier face à un rebond relatif du Covid-19, ont annoncé mardi les autorités. Les 24 et 31 décembre « les bars et restaurants seront ouverts jusqu’à 19h », a ajouté le ministre de la Communication Thierry Moungalla, rendant compte sur les médias publics des décisions de la Coordination nationale de la gestion du coronavirus.

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %. Il y a actuellement 887 cas actifs, selon le ministère de la Santé. Un confinement général avait été décidé, du 31 mars au 18 mai, à l’apparition des premiers cas en provenance de France. Les deux principales villes du Congo, Brazzaville et Pointe-Noire, vivent sous couvre-feu (23h-5h en semaine) depuis fin mars. Le couvre-feu a été levé dans les autres villes du pays en octobre.

Les frontières, à l’exception des frontières aériennes, demeurent fermées. De l’autre côté du fleuve Congo, Kinshasa et l’ensemble de la République démocratique du Congo vivent sous le régime du couvre-feu depuis vendredi dernier (21h-05h). Dans la capitale de plus de 10 millions d’habitants, le couvre-feu entraîne des embouteillages encore plus denses que d’habitude.

L’ONG de défense des droits de l’Homme, la Voix des sans voix (VSV), a demandé aux autorités de repousser l’heure du couvre-feu de 21h à 23h00 face à la crainte de « contaminations massives » dans des transports en commun bondés et une hausse du prix des transports.

En Afrique centrale, la situation au Congo-Brazzaville contraste nettement avec celle au Gabon, considéré par l’OMS comme l’un des pays les plus exemplaires en matière de riposte face au Covid-19. A ce jour, le pays ne compte plus que 73 cas actifs au Covid-19 selon le dernier pointage effectué lundi par les autorités sanitaires (lire notre article).

Société Financière Africaine : la République du Congo est 28 État membre

A cette occasion, l’AFC se réjouit de soutenir les efforts déployés par le gouvernement congolais pour maximiser la valeur de sa vaste base de ressources naturelles.

La Société Financière Africaine (AFC) accueille la République du Congo comme son 28ème État membre, après l’exécution de l’Instrument d’Adhésion du pays par Gilbert Ondongo, ministre d’État en charge de l’Économie, l’Industrie et les Finances publiques le 20 octobre 2020. L’engagement du gouvernement congolais en faveur de la transformation économique structurelle et de la croissance inclusive est pleinement aligné avec la stratégie d’investissement dans l’écosystème et la valorisation de l’AFC. L’AFC se réjouit de soutenir les efforts déployés par le gouvernement congolais pour maximiser la valeur de sa vaste base de ressources naturelles et libérer tout son potentiel agricole, pour le bien-être de sa population, en favorisant la croissance et la diversification économiques, la création d’emplois et le développement durable.

Samaila Zubairu, président et directeur général de l’AFC, a fait les remarques suivantes sur l’annonce d’aujourd’hui : « J’ai le plaisir d’accueillir la République du Congo en tant qu’Etat membre de la Société Financière Africaine. La République du Congo, comme nombreux autres pays africains, a fait face cette année à une double crise humanitaire et économique. En réponse, le gouvernement a augmenté les dépenses liées à la santé et a déployé une série de mesures d’atténuation, qui ont contribué à contenir la crise. Pour l’avenir, l’AFC s’engage à soutenir la reprise économique du pays, présentant ainsi une stratégie d’engagement qui accroît la productivité grâce par la valeur ajoutée, favorise le développement durable et améliore la résilience économique globale ».

Commentant l’adhésion du Congo, le ministre Gilbert Ondongo a déclaré que « le Congo se félicite du partenariat des institutions multilatérales panafricaines telles que la Société Financière Africaine, pour stimuler son développement et sa croissance économique. Nous sommes ravis d’adhérer à la Société Financière Africaine, puisqu’elle a démontré son engagement dans le développement, le financement et la réalisation de projets d’infrastructure transformationnels, surtout au Congo où elle a soutenu la SNPC (Société nationale des pétroles du Congo). Nous aspirons à tirer parti de l’expertise d’AFC et de son approche axée sur les solutions pour nous lancer dans une nouvelle phase de croissance et de développement pour la République du Congo ».

Congo : plus de 180 000 personnes ont les pieds dans l’eau en fin d’année

Ce sont les habitants des zones situées le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, qui sont victimes d’inondations causées par les fortes pluies.

Plus de 180 000 habitants du centre et du nord-Congo passent leurs fêtes de fin d’année les pieds dans l’eau. Ces habitants, situés le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, sont victimes d’inondations causées par les pluies qui s’abattent sans cesse depuis le mois d’octobre dans le pays. Le gouvernement, qui a décrété l’état d’urgence humanitaire, s’apprête à déployer une assistance et invite les partenaires à le suivre.

De Makotimpko à Liranga, en passant par Mossaka ou Loukoklela, les humanitaires ont pu réaliser la cartographie des zones inondées au Congo-Brazzaville en utilisant souvent l’hélicoptère. Ce sont des zones difficiles d’accès. Les plantations, envahies par les eaux, ont connu une récolte prématurée ou ont été simplement perdues.

C’est en pirogue que de nombreux élèves sont partis de chez eux pour se rendre dans leurs écoles, afin de passer les compositions du premier trimestre. La situation est préoccupante selon Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’action humanitaire.

« À la date d’hier (dimanche 27 décembre), nous étions déjà à 180 000 persones affectées par les inondations. Nous avons déjà dépassé le seuil que nous avions atteint en 2019, quand nous parlions de 170 000 sinistrés », a-t-elle illustré.

Le gouvernement va déployer une assistance humanitaire au courant de la semaine. « Nous devons leur apporter une assistance d’urgence qui est constituée de vivres et non-vivres. Les non-vivres, ce sont en général des médicaments essentiels », a expliqué Mme Dinga Dzondo.

La quantité des produits à apporter aux sinistrés n’a pas été précisée, mais le gouvernement est convaincu qu’elle ne pourra pas couvrir tous les besoins.