Congo : la SNPC dévoile présente sa démarche sur la valorisation du gaz

La société a présenté sa vision sur le secteur lors du deuxième forum des pays exportateurs de gaz, tenu récemment à Malabo, en Guinée équatoriale.

La délégation de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), conduite par son secrétaire général, Georges Hossié, a participé au panel sur le gaz naturel, énergie et atteinte des objectifs de développement durable. Elle a partagé au pays membres la vision du Congo dans le secteur gazier. « Le pays a interdit le torchage de routine du gaz sur les sites de production », a indiqué Georges Hossié, soulignant le rôle à donner au gaz comme source d’énergie transitoire, l’équilibre à trouver dans l’usage concomitant ou alterné du gaz et des ressources hydroélectriques, l’orientation progressive vers les énergies renouvelables, le mix énergétique et le développement durable.

Par ailleurs, le chef de projet Gaz-SNPC, Cyriaque Etroubeka, a fait une présentation sur la démarche de la société pétrolière nationale concernant la valorisation du gaz au Congo. L’action repose essentiellement sur la recherche d’un partenaire de référence, la conception du master plan gaz dans un délai de quatre mois, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire, l’attractivité du secteur gazier à travers des mesures fiscalo-douanières, l’actualisation du code des investissements ainsi que l’amélioration de la communication dans ce domaine.

Au nom du directeur général de la SNPC, Raoul Ominga, la délégation a salué l’initiative du secrétariat exécutif du forum des pays exportateurs de gaz d’avoir invité cette entreprise pour représenter le Congo. Cette délégation, précisons-le, a également pris part à la réunion du Join Organization Data Initiative dont le rôle est de gérer la base des données internationales en matière d’informations et statistiques gazières.

Le Congo débute les tests de la 5G le 24 décembre prochain

Cette information a été donnée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

La République du Congo s’apprête à débuter les tests de la 5G en ce mois de décembre 2019. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, qui a annoncé cette nouvelle, a déclaré que le pays avait le soutien de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Alors qu’un nombre croissant d’opérateurs télécoms testent la 5G en Afrique, les experts ont averti que l’expérimentation de la 5G ne signifie pas que les pays sont déjà prêts à déployer cette technologie.

Notons que les opérateurs ont également besoin d’investissements substantiels pour financer le déploiement de la 5G.

Congo : l’artiste Figaro en séjour à Brazzaville

En séjour au Congo, son pays d’origine, l’artiste musicien résidant en Allemagne est venu célébrer le dixième anniversaire de la sortie de sa chanson « Il faut aller à l’école ».

« Je suis à Brazzaville pour annoncer la célébration du dixième anniversaire de la chanson Il faut aller à l’école et profiter de cette plate-forme pour remercier toute la nation congolaise pour son adhésion à cette chanson qui avait été reçue avec beaucoup de ferveur », a déclaré l’artiste.

Figaro inscrit cette activité dans le cadre de sa fondation « Il faut aller à l’école ». Après les dix ans, il a voulu convertir la chanson éponyme en fondation. C’est ainsi qu’à l’occasion de la célébration de ce dixième anniversaire, il a voulu engager une série d’actions qui consistent à œuvrer pour la lutte contre l’analphabétisme.

Dans son programme, Figaro compte effectuer des descentes dans les milieux scolaires ; se rendre chez les enfants de la rue pour essayer de voir comment peut-il les aider à retrouver le chemin de l’école, convaincu que l’avenir du pays c’est la jeunesse et celle-ci n’a pas sa place dans la rue mais à l’école.

Dans cette démarche festive, l’artiste Figaro a prévu également de remercier Dieu en demandant une messe d’action de grâce, d’organiser des spectacles pour être en communion avec son public, de rencontrer les institutions qui se chargent de l’éducation au Congo pour les honorer, en leur remettant officiellement la chanson « Il faut aller à l’école ».

Pour les dix ans, il dit poursuivre son cheval de bataille qui est la lutte contre l’analphabétisme en proposant à la jeunesse congolaise d’autres chansons telles « Il faut apprendre l’anglais » et « Il faut apprendre l’informatique », faisant savoir que l’avenir peut être à la portée de tous. Ces chansons et la première vont constituer un single qui sera rendu public avant les fêtes de fin d’année.

Notons qu’en dépit du fait que l’artiste réside en Allemagne, la fondation « Il faut aller à l’école » est basée dans la capitale congolaise.

Le Congo a 17 nouveaux ingénieurs formés à Cuba

De ces 17 nouveaux ingénieurs, on compte 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua  a déclaré  le 2 décembre à Brazzaville aux étudiants finalistes rentrés de Cuba après six ans de formation, que leur retour ne posait aucun souci d’intégration professionnelle.

« Nous travaillons à ce que la direction d’orientation des bourses écoute vos désidératas, qu’elle vous conseille, vous appui, vous accompagne. Ces équipes serviront d’intermédiaire entre vous et la chambre de commerce, entre vous et les deux structures issues de la dissolution de l’ONEMO », a rassuré Bruno Jean Richard à l’arrivée des étudiants finalistes.

De ces 17 étudiants finalistes, on a compté 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

« Former des cadres supérieurs est la mission de la République mais cela ne suffit pas pour dire que la mission est accomplie, car la mission ne s’arrête pas qu’aux diplômes », a poursuivi le ministre qui a exhorté ces finalistes à devenir des atouts en contribuant Programme national de développement ( PND 2018-2022).

Bruno Jean Itoua a cité les secteurs de l’agriculture, l’industrie et le minier qui vont accueillir ces finalistes diplômés dans des spécialités d’une importance capitale pour le Congo. Il a également évoqué les zones économiques spéciales à l’instar de Maloukou Tréchot disposant de 16 usines qui n’attendent qu’une main d’œuvre outillée.

« Vous avez aussi le droit de vous investir dans l’entrepreneuriat et non seulement rêver de devenir un fonctionnaire de l’Etat », a fait savoir Bruno Jean Richard Itoua .

Un salon d’emploi sera ouvert sous peu, pour jouer le rôle d’interface avec le monde entrepreneurial, a informé le ministre.

Congo : la FECOGYM dévoile son programme de la saison 2019-2020

La gymnastique qui compte parmi les disciplines ayant octroyé des médailles au Congo lors des jeux africains 2015 de Brazzaville entend se distinguer dans les compétitions africaines.

Le président de la Fédération congolaise de Gymnastique (FECOGYM), François Bakana a indiqué le 1er décembre que l’ouverture de la saison 2019-2020 de sa structure sportive allait dans la droite ligne des objectifs du ministère des Sports invitant toutes les fédérations à faire vivre leurs activités par l’organisation des compétitions nationales.

La gymnastique qui compte parmi les disciplines ayant octroyé des médailles au Congo lors des jeux africains 2015 de Brazzaville a l’ambition de se distinguer dans les compétitions africaines grâce à une assise nationale axée sur les compétitions locales.

« La gymnastique congolaise veut toujours continuer dans sa quête vers les sommets africains. Avec l’ouverture de cette saison au niveau local, nous voulons rester dans cette dynamique positive dans la performance, la formation des jeunes athlètes et la vulgarisation de cette discipline sportive », a précisé François Bakana.

Pour l’ouverture de cette saison 2019-2020, 86 jeunes gymnastes issus de 9 clubs de Brazzaville compétissent au gymnase Maxime Matsima dans les différentes disciplines de la gymnastique artistique en versions homme et dame, la gymnastique aérobique et la gymnastique rythmique.

Congo-FMI : l’Assemblée nationale vient de ratifier deux accords de prêt

Les députés ont entériné à l’unanimité, le 3 décembre à Brazzaville, deux accords-cadres multi-tranches paraphés entre le gouvernement et l’Agence française de développement (AFD).

Ce prêt s’inscrit dans le cadre de son appui financier à l’Etat congolais. Le premier prêt se lève à la somme de 85 milliards 554 millions 195 mille francs CFA, soit cent trente-cinq millions d’euros et le second est d’un montant de 29,5 milliards francs CFA, soit quarante-cinq millions d’euros. Ce prêt est conclu dans le cadre d’une facilité multi-tranches et alloué pour un appui financier subsidiaire de la France au financement du programme macro-économique d’un montant de 448,6 milliards francs CFA, signé le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international (FMI).

Conformément aux termes du contrat, le décaissement se fera par tranche jusqu’en 2021, mais à rembourser sur une période de vingt ans avec un taux d’intérêt de 1,53%.

Ce financement est octroyé pour contribuer et au redressement l’économique du pays, asphyxié depuis quatre ans par la chute brutale des cours du baril de pétrole sur le marché mondial, en rétablissant les principaux équilibres de balance des paiements et du budget.

Il contribuera également au maintien durable de ces équilibres en levant une partie des contraintes structurelles pesant sur l’économie nationale et sur les finances publiques. Aussi, cet argent permettra d’accompagner la stabilité macro-budgétaire mais également d’appuyer la mise en œuvre de réformes structurelles engagées par le gouvernement, dans le cadre de son programme avec le FMI.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a informé les députés de quatre projets de lois reçus en procédure d’urgence de la part du gouvernement, dont ils statueront très prochainement.

Congo : les jeunes formés aux techniques administratives

Cinquante jeunes ont été sélectionnés pour participer à la session de formation sur des techniques administratives, le e-commerce et l’entrepreneuriat.

Le président de l’Initiative pour la conscience citoyenne(ICC), Crépin Keouosso, en partenariat avec  le Conseil consultatif de la société civile, a lancé, le 2 décembre, à Brazzaville un séminaire de formation des jeunes aux techniques administratives, e-commerce et entrepreneuriat.

Cinquante jeunes ont été sélectionnés et participent à la session de formation animée par des experts en la matière. Pendant cinq jours, ils vont échanger autour de plusieurs sous-thèmes bien ciblés, parmi lesquels l’entrepreneuriat, la citoyenneté, les techniques administratives, les projets et évaluation des projets, les compétences en matières de prise de décisions, l’emploi et l’auto-emploi.

Selon le président de l’association, cette formation vise un certain nombre d’objectifs dont le majeur concerne la formation des jeunes. L’ICC est une association multidimensionnelle touchant l’essentiel des couches sociales. Elle lutte contre l’incivisme et aide à promouvoir le leadership des jeunes en les emmenant à la prise de conscience.  «Beaucoup de jeunes ne maîtrisent pas l’entrepreneuriat, le e-Commerce et comment s’y prendre en charge. Cette formation a donc pour but de montrer aux jeunes la manière d’entreprendre afin de faire d’eux des grands entrepreneurs », a indiqué le président de l’ICC, Crépin Keouosso.

Pour sa part, la directrice de cabinet du secrétaire permanent du Conseil consultatif de lasociété civile et des organisations non gouvernementales, Maïcool Mpombo, a fait savoir que la maison de la société civile existe désormais pour assurer la formation des jeunes dans de divers secteurs d’activités.

« La conjugaison des efforts en vue du renforcement des capacités techniques et managériales de tous les acteurs de la société civile, pour des initiatives et actions au profit du développement de notre pays, devient un défi que nous devons ensemble relever. Ceci pour emmener les acteurs de la société civile que vous êtes à accroître vos connaissances et compétences », a confié Maïcool Mpombo. Notons que ce type de formation se poursuivra l’année prochaine au profit d’autres jeunes sans emploi.

Congo : Gianni Infantino rencontre Denis Sassou N’Guesso

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) a été reçu en audience, le 29 novembre à Brazzaville, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

L’avenir du football africain était au centre des échanges entre Gianni Infantino et Denis Sassou N’Guesso. Arrivé pour la première fois à Brazzaville, le président de la Fifa a échangé se dit serein quant à l’ambition de voir l’Afrique rayonner au sommet mondial du football.

Au sortir de l’audience, Gianni Infantino a affirmé aux journalistes que l’instance mondiale travaillera avec tout le continent pour hisser l’Afrique sur l’échiquier mondial. Il a aussi visité le complexe sportif La Concorde, dans la banlieue nord de la ville et a salué les efforts du gouvernement dans la construction des infrastructures sportives.

Festival Bilili BD : la 4ème édition met un point d’honneur sur les « héros »

« (Super) Héros du quotidien », c’est autour de ce thème que se tiendra le Festival international de la bande dessinée du Congo (Bilili BD) du 3 au 7 décembre à l’Institut français du Congo (IFC).

Le choix du thème du festival Bilibi BD n’est pas un hasard. Selon les promoteurs de cet évènement, il est question d’inciter le public à réfléchir à ce qui fait d’une personne aux apparences ordinaires un « super » héros ou une « super » héroïne du quotidien.

Bilibi BD marquera un temps d’arrêt sur la notion d’héroïsme durant la semaine du 03 au 07 décembre prochain. Ceci se fera à travers les graphiques, un moyens où sont assez bien célébré les personnages ou modèles aux idéaux fantasmés.

Le festival Bilili BD est un rendez-vous d’échange et de partage où devront se retrouver auteur(e)s de bandes dessinées, éditeurs, réalisateurs de films d’animation et amoureux du secteur.

La quatrième édition verra la participation d’une vingtaine de participants locaux et internationaux. Ils viennent notamment du Congo-Brazzaville, de la République démocratique du Congo, de la France, du Togo, du Cameroun et de biens d’autres pays.

Au programme : expositions, rencontres d’auteur(e)s, séances dédicaces, conférences-débats, master class, jeux vidéo, concert dessiné, projection de films d’animation, remise des prix du concours BD. Pour rappel, le festival Bilili BD a été créé conjointement par Joëlle Ebongue, alias Elyon’s, auteure de BD camerounaise résidant au Congo, et l’Institut français du Congo de Brazzaville.

Congo : près de 100 000 sinistrés enregistrés après les inondations

Un bilan qui a été revu à la hausse et il a été donné par des sources humanitaires et le ministère congolais des Affaires sociales.

Le bilan des inondations au Congo a été revu à la hausse. Selon des sources humanitaires, le ministère congolais des Affaires sociales estime, le 26 novembre, désormais à 100 000 le nombre de personnes sinistrées. Il était de 50 000 la semaine dernière.

Outre la Likouala où l’on recensait jusqu’à présent les dégâts les plus importants, plusieurs localités du centre  s’avèrent également sévèrement touchées. En cause, de très fortes pluies qui ont fait sortir l’Oubangui et le fleuve Congo de leur lit. Les autorités congolaises n’ont pour le moment communiqué aucun bilan des pertes en vies humaines. La semaine dernière, la presse progouvernementale congolaise faisait état de trois morts.

Des axes de communication impraticables

Les difficultés qu’il y a d’évaluer les dégâts dans des zones où la montée des eaux rend impraticables certains axes de communications et la durée de cet épisode de pluie torrentielle expliquent la difficulté d’établir un bilan. Pour Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le pays, « la situation dure déjà depuis quelques semaines. Elle était au début concentrée au niveau de la vallée de l’Oubangui. Il était donc sorti de son lit déjà au mois d’octobre et le temps passant, il y a maintenant des impacts dans la zone centrale du pays. Donc, en plus de la Likouala où il y avait 50 000 personnes affectées, ce qui a de nouveau, c’est que la cuvette et les plateaux sont eux aussi affectés, notamment dans la cuvette. On nous a communiqué aujourd’hui une estimation de 30 000. »

Confrontées à de graves difficultés financières, les autorités congolaises ont lancé la semaine dernière un appel aux organisations humanitaires. Personnes déplacées, maisons dévastées ou récoltes détruites, les besoins sont importants et l’aide s’organise peu à peu, précise Jean-Martin Bauer, « on a fait partir une barge de Brazzaville samedi avec 740 tonnes de vivres, puis aussi des médicaments et autre chose. Cela devrait nous permettre de couvrir une grande partie des gens affectés dans la Likouala. Maintenant, le défi c’est de passer à l’échelle pour aussi couvrir les autres besoins dans le centre du pays. C’est vrai que c’est très compliqué »

Un épisode de crues exceptionnel

Si les inondations sont récurrentes dans le pays, cet épisode reste exceptionnel. Du jamais vu depuis plus de 20 ans, selon les villageois des zones sinistrées. « C’est vrai que les inondations sont récurrentes dans la vallée des fleuves Congo et de l’Oubangui, explique encore Jean-Martin Bauer du PAM. Mais celles qui ont lieu cette année sont exceptionnelles. J’étais dans la Likouala la semaine dernière et les personnes avec lesquelles j’ai pu m’entretenir ont fait la comparaison entre cette année avec les inondations de 1999 et 1962. Cela fait au moins 20 ans qu’il n’y a pas eu d’inondations comme ça au Congo. C’est un phénomène exceptionnel. ».

Unesco : le Congo dans la direction des instances

Le Congo aura désormais droit de décisions au plus haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Le verdict du dépouillement des urnes, après une bataille serrée lors de la conférence générale de l’institution, qui se tient à Paris du 12 au 27 novembre, en présence de sa directrice générale, Audrey Azoulay, porte Brazzaville à la direction des instances de trois organes techniques.

Le Congo aura désormais droit de décisions au plus haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et ce, pour un mandat de quatre ans, dans les instances Man and biosphère (MAB), Hydrological international program (PHI) et Monotoring of social transformations (Most).

En clair, pour le premier, le MAB, il s’agit d’un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial. Lancé au début des années 1970, le MAB propose un agenda de recherche interdisciplinaire, encourage le renforcement des capacités et a pour principaux objectifs, de réduire la perte de biodiversité et d’en traiter les aspects écologiques, sociaux et économiques.

Le deuxième, le PHI, est le seul programme intergouvernemental du système des Nations unies consacré à la recherche dans le domaine de l’eau, à la gestion des ressources en eau ainsi qu’à l’éducation et au renforcement des capacités. Ce programme, adapté aux besoins des États membres, est mis en œuvre par phases – ce qui lui permet d’évoluer en fonction des nécessités d’un monde en pleine mutation.

Quant au troisième, dit Most, il est un programme scientifique intergouvernemental de l’Unesco dédié aux transformations sociales. Il permet de coopérer avec les autorités nationales, les communautés des sciences sociales et humaines, ainsi qu’avec la société civile, afin de renforcer le lien entre la connaissance et l’action, qui constitue l’une des clés pour favoriser un changement social positif.

Le Congo a donc été élu pour participer à ces trois instances. Une élection aux organes subsidiaires de l’Unesco qui s’est faite « sans grands moyens », apprend-on auprès de la délégation congolaise, coordonnée par l’ambassadeur Henri Ossebi.

« C’est un sacerdoce accompli pour booster le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et doper l’apport du Congo pour lequel le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, est en pole position dans les problématiques transversales du développement durable  au nom de l’Afrique, comme l’atteste sa récente désignation comme porte-parole de l’Union africaine à la COP25 en Espagne»,  a expliqué Henri Ossebi.

Ainsi, le Congo signe son retour dans la sphère des organes de décisions de l’Unesco. De ce fait, le diplomate congolais confie qu’en siégeant désormais au MAB et au PHI, « le Groupe africain et le Congo occupent une position enviée et stratégique pour gérer l’appui multilatéral et pluridisciplinaire que l’Unesco pourrait apporter à l’Afrique ».

Henri Ossebi se félicite pour ce premier dossier abouti, en attendant l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel, un  un second dossier porté conjointement par les deux Congo et l’Angola. Au passage, l’ambassadeur, disposant d’un effectif réduit, salue les efforts consentis par les ministres congolais Bruno Jean Richard Itoua, Dieudonné Moyongo et Jean-Claude Gakosso.

Congo: le Prix Ernest Bompoma Ikélé est lancé

Ce Prix est réservé aux écrivains de langue française d’origine ou de nationalité congolaise, avec pour résidence le Congo.

Le Forum des gens de lettres a lancé (Fgl) dernièrement à Brazzaville le Prix Ernest Bompoma Ikélé, rendant hommage à l’écrivain et nouvelliste éponyme, décédé le 5 février 2018 dans la capitale.

Ce Prix est réservé aux écrivains de langue française d’origine ou de nationalité congolaise, avec pour résidence le Congo-Brazzaville, selon les organisateurs qui indiquent que cette première édition récompensera l’auteur de l’une des œuvres littéraires parues entre le 1er janvier 2018 et le 30 novembre 2019. L’œuvre devra porter sur la fiction et être originale, a-t-on ajouté, précisant qu’à défaut des candidatures escomptées, les autres genres littéraires peuvent être acceptés et feront l’objet d’un prix spécial.

Ernest Bompoma Ikélé fut enseignant de français, écrivain, nouvelliste, agent du Contrôle d’Etat, et ancien président du Fgl.

Il fut également co-fondateur des « Vendredis des Arts et des Lettres », une activité de promotion du livre qui se déroulait à la Préfecture de Brazzaville.

L’écrivain avait publié « Le chaos » (nouvelles), en 2012, « Le compte à rebours » (roman), en 2015, et « La République des renards » (roman), en 2016.

Inondations au Congo : au moins 50 000 personnes sinistrées enregistrés

De fortes pluies qui se sont abattues au Congo, ont fait plusieurs sinistrés, une situation qui a conduit le gouvernement a décrété l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire.

Le Congo a enregistrés au moins 50 000 sinistrées suite aux inondations provoquées par de fortes pluies. Face à cette situation, le gouvernement du Congo à décréter « l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire ». « Environ 50 000 personnes, qui se trouvent dans les localités […] situées le long du fleuve Congo, sont en état de détresse », a déclaré à la radio publique, jeudi 21 novembre, le ministre de la communication, Thierry Moungalla, rendant public un compte rendu du conseil des ministres.

Ces inondations seraient à l’origine de plusieurs pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Il faut tout de même noter qu’aucun chiffre officiel n’a été révélé.

« D’énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires) et la recrudescence de certaines maladies » ont été aussi enregistrées, a ajouté Moungalla : « Compte tenu de l’ampleur de cette situation, le gouvernement […] déclare l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux. »

Congo : vers l’opérationnalisation du centre des appels d’urgence

Une session de renforcement des capacités aux agents de police commis à la tâche a été ouverte e lundi 18 novembre à Brazzaville.

Initiative est de la direction de la sécurité publique en partenariat avec la coopération française.  Le stage de formation de cinq jours vise à renforcer les capacités et les connaissances des agents du centre d’appels 117. Ils devront apprendre des modules tels que la réception des appels urgents nécessitant un secours, la célérité du relais du traitement des appels aux différents intervenants, ainsi que la conception et l’élaboration des statistiques sur les motifs d’appels en vue d’aider la hiérarchie à la prise de décision.

Le centre d’appels d’urgence de la police est une plate-forme joignable au numéro 117. Il est mis sur pied afin de mutualiser l’action de la police et des autres intervenants de la force publique pour mieux appréhender la menace et sauver des vies en ciblant plus rapidement d’urgence sur le territoire congolais et ce 24h/24 et sept jours sur sept.

Ce numéro vert est joignable gratuitement à partir d’un téléphone mobile MTN ou Airtel. Ce centre a été créé et mis en fonction le 13 novembre 2018 à Brazzaville en partenariat avec l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques).

Il a pour mission de recevoir les appels urgents (nécessitant secours) ; de faire la répartition des plaintes des appelants aux différents intervenants primaires (composantes de la force publique) ou secondaires (morgues, hôpitaux…) ; d’élaborer les statistiques sur les motifs d’appels en vue d’aider la hiérarchie à la prise de décision.

Eliminatoires CAN 2021 : victoire du Congo face à la guinée Bissau

La rencontre comptait pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2021 qui se tiendra au Cameroun.

Les Diables Rouges du Congo ont battu dimanche la Guinée Bissau (3-0) à Brazzaville en match comptant pour la 2ème journée du 1er tour des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021.

Prince Ibara, en première période, puis Sylver Ganvoula et Junior Makiessé sont les buteurs.

Après deux journées, le Congo est 2ème du groupe I, avec 3 points.

Challenge Ewa network entend aider les femmes à développer des business

Le dispositif est destiné au financement des projets des femmes entrepreneures au Congo, lancé en octobre dernier, avec un appel à projets dont le dénouement est prévu pour décembre.

Basé à Pointe-Noire, Ewa network est un réseau de femmes actrices du développement qui a  pour objectif d’aider les femmes à prendre leur place et à développer leur potentiel. Conscient des difficultés des Congolaises à déployer leurs projets dans le pays, ce réseau a initié le challenge Ewa network, pour leur permettre de réaliser leurs micro-projets dans tous les domaines.

Ewa network se propose de soumettre des business plans de femmes aux investisseurs et organismes de crédit pour obtenir un financement des projets jugés pertinents et rentables. «Le challenge est ouvert à toutes les femmes. La seule condition est que le projet soit réalisé au Congo-Brazzaville. Pour ce premier challenge, nous avons jugé essentiel de travailler avec des partenaires techniques, notamment la Chambre de commerce de Pointe-Noire et l’IECD, qui sont des structures habilitées à aider les femmes à monter leurs projets», a indiqué Mireille Ngazo, présidente d’Ewa network.

Les inscriptions à l’appel à projets pour ce challenge ont eu lieu du 2 octobre au 2 novembre. Une dizaine de projets a été reçue. Ceux qui seront retenus pourront bénéficier d’un financement accordé par des structures comme l’APNI,  la Fédération des Mucodec, la Banque postale, l’ambassade de France et un réseau de business angel (les personnes qui se sont engagées à financer les projets des femmes).  Par ailleurs, espérant qu’il y aura d’autres sessions du challenge Ewa network l’année prochaine, Mireille Ngazo a encouragé les femmes qui n’ont pas postulé à se préparer à cette occasion. Celles qui sont intéressées par le réseau peuvent s’inscrire en ligne sur son site internet (www.ewanetwork.org).

Notons que les activités d’Ewa network se déclinent en trois pôles: le pôle atelier renforcement, le pôle accompagnement à l’entrepreneuriat et le pôle autonomisation de la femme.

Eliminatoires CAN 2021 : le Congo s’incline face au Sénégal

Le Sénégal a battu le Congo ce mercredi 13 novembre, sur un score de 2 buts à 0. La rencontre a eu lieu au stade Dior de thiès au Sénégal.

Deux buts à 0 (2-0), c’est le score qui a sanctionné le match qui opposait les Diables Rouges du Congo face au Lions de la Teranga du Sénégal. La rencontre comptait pour la première journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun.

C’est la Guinée Bissau qui est en tête de ce groupe 1,  après sa victoire (3-0) face à l’Eswatini.

Congo : plus de 26 000 retraités réclament 21 mois d’arriérés de pensions

Ils ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba, dans laquelle ils formulent une série de revendications.

L’Union pour la défense des intérêts des retraités immatriculés à la Caisse de retraite des fonctionnaires vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba. Ce courrier contient une série de revendications de plus de 26 000 retraités, qui exigent notamment le paiement de 21 mois d’arriérés de pension cumulés depuis 2016.

Dans une lettre ouverte à Clément Mouamba, les retraités rappellent au chef du gouvernement que « la pension n’est pas une aumône, ni une bourse, ni un salaire » et lui demandent de diligenter le règlement des arriérés de pension qui s’élèvent à 21 mois.

« Nous rappelons au Premier ministre que nous sommes des retraités, des gens qui ont rendu d’énormes services à l’État et nous ne pouvons pas être traités comme des bêtes. Et même les bêtes dans une ferme sont nourries », a déclaré Eugène Bakoula, président du syndicat de défense des intérêts des retraités.

Faute de pension, la vie des retraités a pris un tour tragique. « Nous souffrons et nous mourrons de faim et d’autres maladies. Nous ne pouvons pas acheter des produits dans certains cas », affirme Eugène Bakoula. « Ils sont venus me couper l’eau, et les agents de la société de distribution d’eau ont emporté le compteur. J’ai pu avoir un peu d’eau parce qu’il a plu, témoigne, écœuré, un autre retraité. Regardez comment on nous traite pour des sottises. »

Pour l’heure, les arriérés de pension concernent 26 600 personnes, tandis que 8 100 nouveaux retraités attendent leur prise en charge, selon leur syndicat.

 

Congo : les Diables rouges ont un nouveau maillot

Celui-ci a officiellement été présenté mercredi 06 novembre 2019, par la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT).

C’est officiel, les Diables Rouges ont leur nouveau maillot. La Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) a fait d’une pierre deux coups. Mercredi, lors de la publication de la liste des joueurs congolais, elle a profité pour présenter le nouveau maillot de l’équipe nationale.

La FECOFOOT a signé un contrat de trois années avec une firme italienne. Macron est le nouvel équipementier, de la sélection. Le premier design des maillots que portera l’équipe pour les prochaines échéances a été dévoilé.

Congo-FMI : des progrès dans la mise en œuvre du programme

Les experts du Fonds monétaire international(FMI) ont passé en revue la mise en œuvre du programme de réformes macroéconomiques que l’institution a conclu avec le Congo. Pour le chef de cette mission, le progrès est lié au retour de la croissance hors pétrole et l’exécution des principales réformes.

« Nous avons évalué le principe de ‘‘l’article 4’’ qui consiste à analyser les défis principaux de l’économie congolaise à moyen terme. Il ressort un retour de la croissance hors pétrole, qui reste relativement faible. Mais après trois ans de récession, voir le début de la croissance c’est positif », a indiqué Alex Segura-Ubiergo.

Sa délégation venait d’être reçue par le Premier ministre, Clément Mouamba, peu après une séance de travail avec le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo. Lors de ces rencontres, la mission a conseillé aux autorités congolaises de poursuivre les réformes, notamment celle concernant le paiement de la dette intérieure qui va redynamiser le secteur privé.

« Nous avons constaté les efforts que l’exécutif a fait pour réduire le poids de la dette, maîtriser les dépenses publiques et nous avons invité les autorités à poursuivre les réformes sur la transparence, la bonne gouvernance publique et de l’environnement des affaires. Cela est valable pour la dette commerciale extérieure qui a encore un poids très important sur l’économie congolaise », a insisté le chef de la délégation, ajoutant que ces mesures pourraient contribuer à attirer les investissements étrangers.

L’un des points culminants de la mission d’évaluation concerne la question de la dépense sociale pour laquelle l’institution accorde une attention particulière. La délégation a affirmé avoir obtenu l’engagement de l’exécutif de soutenir les couches sociales défavorisées malgré la difficulté financière actuelle.

Congo : les syndicalistes d’Afrique centrale réunis à Brazzaville

Une rencontre au cours de laquelle sont débattus les enjeux et perspectives de la migration des travailleurs dans cet espace.

Le vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’État, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a ouvert, le 6 novembre dans la capitale congolaise, les travaux du troisième congrès ordinaire de l’Organisation syndicale des travailleurs de la sous-région.

Le troisième congrès ordinaire de l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac) réunit les délégués syndicaux des pays de la sous-région. Il aidera à repréciser les projets de cette organisation et les modalités de leur mise en œuvre.

Pour promouvoir la culture syndicale en Afrique centrale, l’Ostac se donne les missions de veiller au respect des principes de la Déclaration universelle des droits de l’Homme; d’assurer la promotion de la solidarité des travailleurs dans cet espace; de maintenir et développer, à l’échelle sous-régionale, une organisation puissante, efficace, opposée à toutes formes d’ingérence; et de promouvoir le dialogue social et le tripartisme.

« L’Ostac œuvre pour une société équitable, juste et pour un monde de paix. Son action s’inscrit dans un syndicalisme qui porte l’intérêt général pour une mobilisation puissante du travail pour inverser les rapports de forces », a indiqué Daniel Mongo, président de l’Ostac.

Sur le plan social, cette organisation oeuvre aussi pour la défense, le maintien et la consolidation de la paix et la sécurité dans la sous-région, la lutte contre toute atteinte aux libertés démocratiques, aux droits économiques, culturels et sociaux des travailleurs, l’harmonisation des législations du travail et de la sécurité sociale des États de la sous-région.

L’Ostac entend continuer d’œuvrer concrètement sur le chantier de l’intégration économique entrepris dans la sous-région et stimuler le développement des ressources des pays membres afin de promouvoir le progrès économique, social et culturel de la population.

« Les défis à relever pour l’Afrique centrale restent à poser les bases d’une action en vue de progresser vers un meilleur avenir du travail », a indiqué le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa. Il a également fait observer aux délégués l’urgence d’approfondir les réflexions sur l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail, la création du travail de libre échange et le travail décent.

Signalons que la migration des travailleurs est un type de migration humaine que l’on oppose généralement à la migration pendulaire, d’une part, et à la migration de peuplement, d’autre part. Elle consiste en un déplacement de population en vue de trouver du travail pendant quelques jours, semaines, mois ou années dans la région d’arrivée, mais sans forcément être pensée comme définitive. Lorsque la famille rejoint le travailleur ayant migré, la migration de travail se transforme, souvent, en migration de peuplement.

Développement durable : éradiquer la faim d’ici 2030

Le Congo va accueillir le forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2019.

C’est en République du Congo que se tiendra du 19 au 21 novembre, le forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire. Cette activité est une initiative du parlement congolais en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui s’inscrit dans l’Objectif de développement durable (ODD) 2 portant sur l’éradication de la faim d’ici à 2030.

Placé sous le thème principal « Le législateur face à la problématique de la lutte contre la malnutrition », la rencontre vise la création du réseau des alliances des parlementaires de la sous-région se tiendra du 19 au 21 novembre.

En dehors du thème principal, plusieurs autres thèmes seront débattus à l’occasion notmment « Le parlementaire et la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; « Investissement et financement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; « L’alliance parlementaire : un outil de mobilisation et de communication inter-acteurs » et, enfin, « Renforcer la coopération sous-régionale pour mieux contrôler le marché alimentaire ».

Prendront part à ce forum, différents acteurs du secteur, notamment  les parlementaires des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale  et du parlement panafricain, les représentants des départements ministériels (Santé, Action sociale, Agriculture et élevage, Pêche et aquaculture, Education, Recherche scientifique, Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Environnement), les représentants des agences du système des Nations unies, de la société civile, etc.

Congo : l’artiste Spirita Nanda signe son retour avec « Fuzion »

La présentation du nouvel album l’artiste musicienne Spirita Nanda a eu lieu, le 1er novembre, à Pointe-Noire, au cours d’une conférence de presse.

Après trois ans de préparation et de travail intense, l’album « Fuzion » de Spirita Nanda a été présenté au public par Nino Kali, manager; Spirita Nanda, artiste autoproductrice Spirit’Art; Chadly Brell, co-producteur SVM; Caroff Debozart, manager représentant Kamina Picture.

Cette œuvre qui comporte quatorze titres est un bouillon de styles, de mélodies et de couleurs. Ce mélange musical a permis à l’artiste de s’ouvrir à des collaborations avec les artistes locaux d’horizons divers tels que Biz Ice, Sosey, Caprice Dicon, Teddy Benzo, Mixton, MLG Mochristo, M&F, Duce sans oublier Roland Bossou, joueur de kora de la Côte d’Ivoire.

« J’ai abordé beaucoup de problématiques dans l’album telles l’immigration avec ces jeunes emportés chaque année par les vagues impétueuses de la mer tentant de rallier l’Europe. Je m’interroge aussi sur certaines questions existentielles. Pour moi, c’est un privilège d’avoir réuni toutes ces têtes d’affiche de notre musique autour de cet album, mon premier du genre. J’avoue que ce n’est pas facile de sortir un album avec toutes les difficultés rencontrées: problèmes d’électricité au studio, investissement en termes de temps et d’argent. Bref, nous avons bossé dur pour sortir ce produit et montrer notre travail et vivre de notre labeur », a expliqué Spirita.

Selon Nino Kali, dans « Fuzion », l’artiste est vraiment sortie de son confort. Elle s’adresse à toutes les personnes, à toutes les générations en se servant des styles tels le coupé-décalé, le hip-hop, le Rnb, etc.

Cet opus, a-t-il poursuivi, est fait pour toucher le maximum de personnes à Mpaka, Mbota, Voungou, Fond Tié -Tié, Bissongo, Mongo Kamba. Des scènes de présentations, des rencontres et des surprises de toutes sortes sont prévues dans le cadre de la promotion de l’album qui est déjà disponible sur supports CD et clés USB et les grandes plates-formes de téléchargement dans le monde, a ajouté Caroff Debozart. Le 23 novembre, un concert est prévu au Mess mixte de garnison afin de le présenter au grand public.

Née à Brazzaville, Spirita Nanda y a fait ses études primaires et secondaires avant de les poursuivre au Cameroun. Grâce à ses sœurs, elle arrive à la musique et participe à plusieurs concours et shows. En décembre 2016, elle remporte le trophée Révélation féminine lors du grand festival de musique urbaine à Brazzaville. De nombreuses scènes ont suivi ce sacre qui a propulsé sa carrière. Altruiste et très impliquée dans la cause infantile, elle a organisé, le 4 octobre dernier, un concert caritatif en faveur de l’orphelinat Villages Mwana, en compagnie des chanteuses Jada Chief, Welicia la Belle, le Groupe Harmony. Les fonds ont été reversés à cette œuvre humanitaire.

Congo : un greffier accusé de vol d’ivoire

Cet homme a été condamné le 24 octobre, à un an de prison par le Tribunal de Grande Instance à Brazzaville.

Un an de prison, c’est la sentence d’un greffier qui s’est rendu coupable de vol de six défenses d’ivoire. Les dits défenses d’ivoire qui se trouvaient sous la garde du tribunal, avaient été obtenus à l’issue d’un procès contre trois trafiquants d’ivoire arrêtés en 2017.

Il est rapporté que ce greffier, Boyanga Godefroy, aurait profité de sa position pour tromper le personnel de la magistrature afin de s’enrichir sur les scellés du Parquet.

La sentence a été rendue le 24 octobre, quelques jours à peine après la décision du Tribunal de Première Instance de Bonanjo à Douala sur une affaire similaire et les peines étaient radicalement différentes. Le Tribunal de Bonanjo a imposé une peine de six mois avec sursis à des personnes arrêtées avec des milliers de produits dérivés d’espèces sauvages.

La décision du tribunal de Bonanjo est contrastée de celle du tribunal congolais qui a non seulement a condamné sévèrement les personnes initialement arrêtées avec six défenses d’ivoire, mais a également condamné le greffier qui a volé l’ivoire. Deux des trois trafiquants du Congo ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement et à des amendes et à des dommages-intérêts de 3 millions de francs CFA. Le suivi juridique des cas au Congo reposait sur l’assistance technique de PALF, un projet congolais ; membre du réseau EAGLE qui regroupe des organisations travaillant dans l’application de la loi sur la protection de la faune sur le continent.

Congo : suspension de la chasse pendant six mois

A compté de ce 01 novembre 2019,  l’activité de chasse est suspendue en république démocratique du Congo pendant une période de six mois.

Cette mesure a été annoncée depuis le 30 octobre dernier par le directeur général de l’Economie forestière, Joseph Moumbouilou. Pendant six mois, la population se contentera de la viande d’élevage et des ressources halieutiques afin de satisfaire ses besoins alimentaires en protéine animale.

« La fermeture de la chasse ne constitue en rien une disposition qui vise à priver les citoyens de consommer la viande de brousse», a signifié le directeur général de l’Economie forestière.

Pour Joseph Moumbouilou, cette disposition réglementaire vise à garantir une disponibilité de la ressource faunique à travers une exploitation planifiée et durable au profit des générations présente et future.

« La disparition de cette ressource dans nos massifs forestiers pourrait mettre sérieusement en péril l’équilibre écologique avec pour effets néfastes, le dérèglement climatique et entraîner des conséquences pour la survie de l’homme sur la planète terre » a-t-il prévenu.

Notons cette mesure s’applique conformément aux dispositions de l’arrêté n°3772 du 12 août 1972, qui fixe les périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse en République du Congo, le ministère de tutelle procède généralement à sa fermeture du 1er novembre au 30 avril.

C’est la 47eme édition de la fermeture de la chasse sportive et cette édition a pour thème « La faune sauvage est une ressource nationale. Ensemble, impliquons-nous pour sa conservation afin de garantir des revenus durables »

Foire aux plants : près de 60 mille plants sont exposés

Pour valoriser la journée locale des plants et le métier des pépiniéristes en République du Congo, la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a ouvert, le 30 octobre à Brazzaville, la troisième édition de la foire aux plants.

La foire aux plants, un lieu d’échange d’idées, de bonnes pratiques et d’apprentissage, tient sa troisième édition sur le thème « J’achète un plant pour mon avenir et celui de la planète. J’achète un plant et je participe à la journée nationale de l’arbre ». Elle vise à promouvoir, accompagner et faire connaître la diversité et la qualité du travail fourni par les pépiniéristes.

L’activité dédiée à la promotion des plantations forestières et agro-forestières est  une occasion de rapprocher les producteurs et planteurs des plants, afin de booster l’agriculture dans toute sa totalité.

« L’événement  offre aux Congolais ou résidents d’une part, l’accès aux plants de leur choix pour ensuite les planter lors de ladite journée, contribuant ainsi à étendre la couverture végétale de notre pays. D’autre part d’apprendre à mieux connaître les arbres et le métier de ceux qui les produisent», a indiqué la ministre de l’Economie forestière.

Pendant un mois, vingt pépinières professionnelles publiques et privées exposeront et présenteront  différents plants d’espèces, à savoir  forestière, fruitière, médicinale et ornementale. « Ces plants sont issus des techniques de production par greffage, marcottage, bouturage et semis », a expliqué le coordonnateur national du Programme national d’afforestation et de reboisement, Lambert Imbalo.

A cet effet, la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a appelé les exposants et acteurs à prendre conscience de l’opportunité qui s’offre à eux. « Cette activité est la vôtre. Voici pour vous une occasion propice de faire la promotion commerciale de votre diversité d’espèces végétales», a-t-elle signifié.

Rappelons que la foire aux plants est inscrite  dans la dynamique de la Journée nationale de l’arbre, célébrée le  6 novembre de chaque année. Au cours des deux précédentes éditions, le nombre de visiteurs enregistré était de 3865 et 5500, soit une augmentation de 42,30%.

Coopération : la Turquie et le Congo entendent consolider leur relation

Dans le cadre de la célébration du 96e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie, son ambassadeur à Brazzaville, Serhan A. Yigit, a organisé une réception le 29 octobre, au cours de laquelle il a réaffirmé la volonté et la disponibilité de son pays à partager son expérience avec les Etats africains.

« C’est un grand honneur pour moi de vous accueillir ce soir à notre réception marquant le 96e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie », a déclaré l’ambassadeur, avant de signifier que c’est le 29 octobre 1923 qu’un nouvel Etat moderne est né dans son pays. Et depuis ce jour, la Turquie a entrepris des réformes politiques, économiques et sociales importantes. Des réformes qui l’ont permis de devenir une nation démocratique et placée parmi les vingt premiers pays économiquement riches du monde.

Parlant des atouts de son pays durant les premières années de sa fondation, le diplomate turc a souligné que ce passage a apporté des changements à travers des développements révolutionnaires dans tous les domaines, notamment dans l’éducation, l’économie et dans la gouvernance.

Un partenaire stratégique de l’Afrique et du Congo

Serhan A. Yigit a souligné la volonté et la disponibilité de la Turquie à coopérer étroitement avec le continent africain, précisant que ce pays tient à partager son expérience avec l’Afrique. Cela s’illustre aisément, a-t-il indiqué, par le fait que son pays compte quarante-deux ambassades sur le continent et ses investissements sont à hauteur d’environ sept milliards de dollars. « La diplomatie humanitaire de la Turquie continue de faire la différence en Afrique. Sa coopération axée sur le développement constitue aussi une priorité », a spécifié l’ambassadeur.

Faisant une rétrospection sur l’histoire des relations entre la Turquie et le Congo, Serhan A. Yigit a rappelé qu’au plan bilatéral, l’année 2019 marque le 59e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, qui ont établi réciproquement leurs ambassades  en 2013 et 2014.

« Depuis lors, les échanges dans plusieurs domaines se sont développés rapidement entre les deux Etats. Car, actuellement, près de cent jeunes congolais ont bénéficié des bourses leur permettant de poursuivre des études supérieures en Turquie », a reconnu le diplomate turc, en mettant un accent particulier sur la formation spécialisée pour les officiers de police congolais à l’académie de police turque. Depuis 2013, quatorze officiers se sont rendus en Turquie et quatre autres seront mis en route le mois prochain.

Par ailleurs, au plan économique, les entrepreneurs turcs ont de nombreux projets au Congo, par exemple la construction du Centre de conférence international de Kintélé. « Les entreprises de mon pays souhaitent renforcer leurs liens avec le Congo à travers la mise en œuvre des projets dans le secteur de l’énergie. Depuis le 30 juillet dernier, le Congo et la Turquie sont directement liés par Turkish airline de Pointe-Noire à Istanbul, trois fois par semaine. Cela facilite les échanges entre nos nations », a conclu l’ambassadeur.

Congo : vers une législation vétérinaire

Un atelier national de mise à jour de la législation vétérinaire au Congo a réuni, du 29 au 30 octobre à Brazzaville, les experts congolais et ceux du Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-Bira).

Le cadre juridique permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales, au regard des enjeux de santé publique, notamment la circulation des pathogènes à l’interface homme-animal-environnement.

Il s’est agi de la révision l’avant-projet de loi portant réglementation de l’élevage et des produits d’origine animale; de l’exercice pharmacie vétérinaire puis de l’institution de l’ordre national des médecins vétérinaires. La mise à jour du cadre juridique, permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales.

« Les changements intervenus dans nos écosystèmes suite à l’action de l’homme ont considérablement modifié les dynamiques hôtes-pathogènes faisant ainsi tomber les barrières d’espèces. Ce déséquilibre a été à l’origine de l’éclosion de nouveaux phénomènes mondiaux tels que les maladies émergentes », a déclaré le ministre congolais de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.

« En dehors des textes portant organisation et attributions du ministère de l’Agriculture et de l’élevage, le secteur ne dispose pas de lois régissant ses activités. Quelques textes réglementaires datant de l’époque coloniale nécessitent une adaptation à la situation actuelle », a-t-il poursuivi.

Il faut noter que, la législation vétérinaire contribue grandement à rétablir l’ordre public et permet aux services vétérinaires de fonctionner de manière plus efficace et prudente.

Genre : le Pnud organise une formation sur le leadership féminin

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a regroupé, le 25 octobre à Brazzaville, des femmes de la société civile, des administrations publiques et privées ainsi que des indépendantes.

Atteindre les objectifs de développement durable, c’était le but de la formation sur le leadership féminin organisée par le Pnud vendredi dernier.

La représentante résidente-adjointe du Pnud au Congo, Emma Ngouan Anoh, a expliqué que le leadership féminin se traduit aussi par l’éducation tant dans le foyer qu’à l’extérieur. Il concerne également le développement personnel pour s’intégrer dans cette dynamique, a-t-elle dit, assurant que le Pnud s’est engagé dans le renforcement des capacités des femmes et il est question de créer un réseau d’échanges dans le but d’engager des discussions entre elles.

La directrice de l’Intégration de la femme au développement, Arlette Raymonde Bakou, a indiqué, à cette occasion, que la formation visait à rendre les femmes aptes à développer des stratégies pour gérer efficacement leurs entreprises ainsi que leur carrière d’entrepreneuriat.  Elle a émis le souhait de voir également le Pnud organiser une formation du genre en faveur des entrepreneures à Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso.

Arlette Raymond Bakou a signifié que le leadership reste un facteur déterminant, car il se caractérise par le dépassement de soi, des limites à poser par la société en osant à ne pas se mettre des barrières, mais en se faisant accompagner, entourer des autres et à avoir des compétences parallèles.

Notons que ces derniers temps, les femmes bénéficient de plus en plus de formations pour leur émancipation. Parmi celles-ci, figure la formation sur l’accès aux financements des femmes entrepreneures.

Congo : baisse des prix des produits alimentaires

Le directeur général du Commerce intérieur, Martin Moubari, a annoncé, le 24 octobre à Brazzaville, cette décision qui permettra, « d’améliorer le panier de la ménagère ».

« Cette décision aura pour effet d’enrayer la flambée actuelle des prix et de soulager ainsi les familles », a signifié le directeur général du commerce intérieur.

Depuis quelques temps, le marché national connaît une hausse des prix des produits alimentaires de première nécessité. Les cartons de cuisses de poulet et côtes qui coûtaient 6000 et 8000 FCFA respectivement sont actuellement vendus à 14000 voire 16000 FCFA, pénalisant ainsi les ménages.

D’après Martin Moubari, cette augmentation est due à la pénurie des devises et à la mise en application du nouveau règlement de change de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale. L’absence des devises fait donc partie des difficultés que rencontrent les importateurs dans le règlement de factures auprès de leurs fournisseurs à l’étranger et en approvisionnement en marchandises. « Les commerçants connaissent actuellement une tension au niveau de leurs stocks. Comme nous ne produisons malheureusement pas ce que nous consommons, les commerçants ne peuvent plus payer leurs fournisseurs pour renflouer leurs entrepôts », a indiqué Martin Moubari.

Par ailleurs, le directeur général du Commerce intérieur a précisé que la nouvelle mesure s’appliquera immédiatement et ce jusqu’à la reconstitution des nouveaux stocks des marchandises par les commerçants importateurs. Pour ce faire, les services de contrôle sont tenus de veiller à la stricte application des présentes dispositions.