Congo : tête-à-tête entre Sassou et Gnassingbé

Le président togolais, Faure Gnassingbé a effectué une visite de travail jeudi 18 février à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu dans la capitale congolaise jeudi 18 février 2021. Cette visite d’amitié et de travail a permis au Chef de l’Etat togolais d’avoir un tête-à-tête avec son homologue de la République du Congo, Dénis Sassou N’Guesso.

Les deux présidents ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale. Ils sont aussi revenus sur les questions continentales et internationales portant notamment sur le développement du continent, la consolidation de la paix et de la sécurité, la lutte contre l’extrémisme violent ». C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé un communiqué de la présidence togolaise.

Rappelons que le Togo et le Congo entretiennent, selon la présidence togolaise, « d’excellentes relations de partenariat sur les plans économique, diplomatique, culturel et sécuritaire ».

La commission climat du Bassin du Congo au centre de l’échange entre Sassou et Tshisekedi

Les deux chefs de l’Etat se sont entretenus, le 1er avril à Dakar, en marge des festivités relatives à l’investiture du président sénégalais, Macky Sall.

Denis Sassou N’Guesso et son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, ont évoqué les questions liées à la préservation de l’environnement, notamment le fonctionnement de la commission climat du Bassin du Congo.

Notons que le chef d’Etat de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, est le Président en exercice de cette structure. Le Bassin du Congo est le deuxième massif forestier du monde après l’Amazonie, en Amérique latine. Il faut dire que plus de 50% des écosystèmes forestiers de ce bassin se trouvent sur le territoire de la RDC.

Le président Sassou N’Guesso avait initié une rencontre en 2017, au cours de laquelle un accord avait été signé à Oyo, à plus de 400 km au nord de Brazzaville. Cet accord portait sur la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

Ce fonds a pour objectif de financer les projets qui permettent de préserver les forêts, d’assurer l’entretien des voies navigables, de construire des centrales hydroélectriques et d’améliorer les conditions de vie des communautés riveraines des zones forestières.

Congo : Sassou Nguesso convoque le parlement

Il va s’agir ce 28 décembre prochain, de la prestation de serment des membres de la cour constitutionnelle et de la haute cour de justice.

Le président Denis Sassou N’Guesso a convoqué le parlement qui se réunira en congrès le vendredi 28 décembre 2018 à 11 heures. Le décret a été signé le 15 décembre à Brazzaville.

L’ordre du jour portera sur la prestation de serment des membres de la Cour constitutionnelle, ainsi que celle des membres de la Haute cour de justice.

Bon à savoir, un décret présidentiel publié à la même date nomme respectivement messieurs Auguste Iloki en qualité de président de la Cour constitutionnelle, Pierre Passi, premier vice-président, Antonin Mokoko, secrétaire général et Emmanuel Poupet, secrétaire général adjoint de la Cour constitutionnelle.

La population de Mbobo a son nouvel abattoir

Baptisé « Bon bœuf », cet ouvrage qui se situé à quelques kilomètres d’Oyo, a été inauguré par le président de la République Denis Sassou Nguesso.

Les populations de Mbobo ont leur nouvel abattoir. Cet ouvrage a été inauguré par Denis Sassou Nguesso, ce lundi 17 décembre 2018. L’abattoir de Mbobo encore appelé « Bon boeuf », est situé à quelques kilomètres d’Oyo dans le département de la Cuvette (nord).

Le coût du projet s’élève à plusieurs millions de FCFA financés par Denis Sassou Nguesso. Cet abattoir moderne aux normes internationales est aujourd’hui le fer de lance du renouveau d’une filière économique essentielle pour le département de la Cuvette. Un enjeu essentiel aussi pour l’économie nationale qui, sans les engagements forts du président Denis Sassou Nguesso, aurait été impossible.

Les responsables des ranches de Kila et d’Olenga, peuvent commercialiser maintenant leurs bêtes dans les conditions sanitaires aux normes internationales, ce qui induira le développement du nombre de têtes sur le territoire, et la vente d’une viande de qualité made in Congo.

Evalué actuellement à près de 10.300 têtes de bœuf et près de 200 autruches, le nombre d’animaux composant les différentes fermes de Kila et d’Olenga pourrait permettre au Congo de basculer progressivement vers l’agro-industrie et l’agro-alimentaire.

Ont marqué de leur en présence à cette inauguration, l’ex président béninois, Yayi Boni et de la première dame du Congo, Antoinette Sassou Nguesso.

Sassou N’Guesso et Mohammed VI lancent les travaux d’aménagement du port de Yoro

Les deux chefs d’Etat ont officiellement donné le coup d’envoi, le 30 avril, du chantier de construction d’un point de débarquement aménagé des pêcheurs, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï.

Estimé à trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA, le projet est entièrement financé par le royaume chérifien à travers son agence de coopération internationale. L’ouvrage, d’une superficie d’un hectare sept cents mètres, comporte des zones d’activités, de commercialisation et de transformation des produits de la pêche, des locaux administratifs et sociaux.

La future zone d’activités comprendra plus de cent cinquante magasins des pêcheurs, un local des équipements de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparation de pirogues. Quant au point de commercialisation, il y sera construit:  une halle aux poissons; une chambre froide; une fabrique de glace; un marché de vente au détail, des espaces socio-collectifs, etc. Les travaux sont censés durer vingt-quatre mois.

Projet à caractère socio-économique, il devra participer, à terme, au redressement du secteur de la pêche artisanale au Congo, à travers l’organisation et l’encadrement de la profession, la valorisation et l’amélioration de la qualité du produit, y compris la promotion des conditions de vie et de travail des pêcheurs locaux.  

Il est destiné à quelque cinq cents marins pêcheurs, six cents mareyeuses-grossistes et trois mille mareyeuses détaillantes. Avec l’aménagement d’une flotte de pêche, deux cents pirogues sédentaires et trois cents joueurs de pêche pourront également accéder au port de Yoro.  

Signalons que le port de Yoro est l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville, surtout des produits de pêche. L’endroit tire son nom de Yéro Thiam, un pêcheur sénégalais propriétaire du site dans les années 1950. Mais ces dernières années, ce port historique a quelque peu été abandonné. Sa réhabilitation par l’agence marocaine va, sans doute, renforcer les liens d’amitié et la coopération maroco-congolaise.