Congo-Covid 19 : un vol commercial spécial pour les ressortissants français

La rotation aérienne partira de Brazzaville le 21 avril, en direction de Roissy Charles de Gaulle, via Kinshasa en République démocratique du Congo.

« L’ambassade de France a sollicité l’accord du gouvernement congolais pour la mise en place d’un nouveau vol commercial exceptionnel, afin de permettre aux compatriotes qui le souhaitent, en priorité aux Français de passage au Congo ou ceux qui se trouvent en situation de fragilité personnelle, de regagner leur pays », précise un communiqué de l’ambassade publié le 17 avril.

Comme les précédents vols organisés depuis le 29 mars sur Pointe-Noire et Brazzaville, le vol de mardi n’embarquera, selon l’ambassade, aucun passager au départ de Paris, conformément aux règlements sanitaires en vigueur sur le territoire de la République du Congo.

« Nous invitons les ressortissants français intéressés à se rendre à l’agence Air France de Brazzaville (uniquement à l’agence Air France de l’aéroport Maya-Maya). Des dispositions ont été prises par l’ambassade de France avec les autorités congolaises afin que chaque voyageur potentiel puisse se rendre à l’agence Air France et, le jour du vol, à l’aéroport international Maya-Maya », explique le communiqué.

Par ailleurs, l’ambassade demande aux voyageurs d’avoir en leur possession des documents ci-après : une attestation de déplacement dérogatoire que chaque voyageur présentera aux compagnies de transport avant l’embarquement ; une attestation de déplacement international dérogatoire vers la France métropolitaine.

Ces attestations devront aussi être présentées par tous les passagers, quelle que soit leur nationalité, aux autorités en charge du contrôle des frontières, à l’arrivée en France.

« Il est également impératif pour chaque voyageur de télécharger et de compléter, avant de se rendre en France, l’attestation de déplacement dérogatoire, afin de pouvoir rejoindre son domicile depuis l’aéroport de Roissy (cocher : déplacement pour motif familial impérieux) », indique le document.

S’agissant de l’accueil à l’arrivée, en raison des mesures de confinement en France, il est demandé aux passagers de s’assurer que « s’ils souhaitent se faire récupérer par un proche, que cette personne dispose aussi d’une attestation spécifique justifiant son déplacement et l’emploi de son véhicule personnel ».

A défaut, il est demandé aux passagers de prévoir ou de réserver un moyen de transport depuis l’aéroport pour regagner leur domicile ou leur site de confinement, muni d’une attestation individuelle et d’une pièce d’identité.

 

Congo-Budget de l’État 2020 : la loi de finances rectificative sur la table du parlement

La session extraordinaire ouverte, le 18 avril à Brazzaville, au niveau des deux chambres du parlement est consacrée à l’examen et à l’adoption de quatre projets s’inscrivant dans le cadre de la gestion de la pandémie du Covid-19.

Il s’agit du projet de loi portant loi de finances rectificative pour l’année 2020 ; du projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire au Congo ; du projet de loi habilitant le gouvernement à édicter, par ordonnance, des mesures relevant du domaine de la loi, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 et du projet de loi déterminant les conditions de mise en œuvre de l’état d’urgence et de l’état de siège au Congo.

Congo-Covid 19 : les hommes de médias visitent les centres de prise en charge des malades

Cette visite avait pour objectif de faire comprendre à certaines personnes qui ne croient toujours pas à l’existence du coronavirus.

Le Congo a enregistré depuis le 14 mars 143 cas confirmés de Covid-19 et six décès dont deux médecins. Malgré ces statistiques officielles, certains Congolais ne croient pas à l’existence de la maladie. C’est pour les convaincre que les autorités sanitaires ont ouvert samedi 18 avril les portes des centres de prise en charge des malades à la presse.

Le premier centre visité a été l’hôtel de la Concorde transformé en hôpital accueillant des personnes asymptomatiques dans la commune de Kintélé au nord de Brazzaville. Avec une capacité d’accueil de 200 lits, cet établissement est ouvert depuis le 13 avril. A bonne distance, les journalistes ont pu voir les patients dans leurs chambres situées aux deux premiers niveaux de cet immeuble de cinq étages.

Ici c’est le Dr Michel Sapoulou qui assure la prise en charge. « Nous avons actuellement 25 patients. Quand ils arrivent ici et que le diagnostic a été déjà été confirmé biologiquement, nous les mettons sous traitement en utilisant les médicaments qui sont connus : la chloroquine, l’antibiotique (azitromicin) et il y a aussi les antirétroviraux », a expliqué le médecin.

Deuxième et dernier site visité, la clinique Albert Leyono dans le cinquième arrondissement. Dans cette clinique, propriété de la municipalité, on trouve 14 personnes dont six ont été testées positives dont une femme enceinte et huit autres en attente des résultats de leur test. « Nous veillons sur eux. De jour comme de nuit. Nous nous approchons de ces malades après avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour notre propre protection », a indiqué à la presse le Dr René Soussa, qui supervise les lieux.

Outre les deux centres de prise en charge visités par la presse, les autres malades sont internés au CHU de Brazzaville et à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise, toujours à Brazzaville. Les autorités congolaises étudient la possibilité de proroger l’état d’urgence sanitaire qui doit initialement prendre fin ce 20 avril.

Covid 19 : mise en garde aux cas positifs en fuite

La ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo annonce que l’identité de ces individus en fuite sera révélée dans les médias.

Lors de son point sur la situation épidémiologique mercredi 15 avril 2020, la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que si les cas dépistés positifs qui sont perdus de vue ne se présentent pas à la prise en charge, leur identité sera révélée dans les médias dans les vingt-quatre heures. La ministre a confirmé quarante-trois nouveaux cas de contamination.

 « Dans les vingt-quatre heures qui viennent de s’écouler, nous avons enregistré quarante-trois nouveaux cas dont vingt-neuf à Pointe-Noire, douze à Brazzaville, un dans la Cuvette, un dans la Sangha », a indiqué la ministre en charge de la Santé.  Le Congo compte donc cent-dix-sept cas testés positifs au Covid-19 dont onze guéris et cinq décès.

Selon Jacqueline Lydia Mikolo, l’importance des cas dépistés ces dernières vingt-quatre heures se justifie par le cumul des prélèvements effectués à Pointe-Noire. Lesquels prélèvements n’avaient pas été traités pendant près d’une semaine, a précisé la ministre en charge de la Santé. Le taux est aussi lié à l’intensification des dépistages à Brazzaville ainsi que dans les autres départements.

« Nous avons une capacité importante au niveau de Brazzaville et de Pointe-Noire pour prendre en charge toutes les personnes dépistées positives », a expliqué la ministre.

Jacqueline Lydia Mikolo a de nouveau lancé un appel au respect du confinement, du port de masque et d’autres mesures barrières prescrites par le gouvernement.

Coronavirus : le Congo compte 117 cas testés, dont 11 guéris et 5 décès

Cette information a été donnée mercredi 15 avril 2020, à Brazzaville par la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

117 cas testés positifs au coronavirus, la République du Congo a franchi le cap des 100 cas. L’annoncé a été faite mercredi 15 avril, à Brazzaville par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, lors de son point sur la situation épidémiologique du Congo.

« 43 nouveaux cas testés positifs au COVID-19 au Congo dont 29 à Pointe-Noire, 12 à Brazzaville, 1 dans la Cuvette (nord) et 1 cas dans la Sangha (nord-ouest) », a déclaré la ministre de la santé.

« Au total, le Congo compte à ce jour 117 cas testés, dont 11 guéris et 5 décès », a-t-elle souligné. Jacqueline Lydia Mikolo a réitéré son appel à la population à observer le confinement pour éviter la propagation de la maladie.

Pour rappel, le Congo a signalé son premier cas confirmé le 14 mars. Outre Brazzaville et Pointe-Noire, le coronavirus touche également les différents départements, notamment la Cuvette, la Sangha et le Pool, au sud de la capitale.

Covid 19 : le Dr Maurice Itous-Ibara présente les premiers résultats de sa recherche

Le chercheur biologiste congolais, les a présentés mardi 15 avril 2020, à Brazzaville.

Dr Maurice Itous-Ibara qui a reçu récemment, à Brazzaville, un prix dit d’esprit pour son invention du premier pétrole de laboratoire au monde, par l’Académie des sciences et des arts du Congo, a présenté mardi 14 avril 2020 dans la capitale congolaise, les premiers résultats de sa recherche sur le Covid 19 pour faire avancer la recherche vers un traitement efficace contre le Coronavirus.

« C’est notre pierre à l’édifice. Ce produit nous l’appelons Atol 18. Nous allons le présenter au Ministère de la santé pour des analyses médicales », a déclaré le Dr Maurice Itous-Ibara.

La prochaine étape sera donc la certification d’Atol 18 auprès du comité des experts du Covid-19.

Un avis scientifique très important et déterminant avant la présentation du produit dans les hôpitaux pour soulager l’humanité souffrante.

C’est pour quand ?

Les attentes sont donc très fortes, d’autant que certains des traitements testés en France sont déjà disponibles dans d’autres indications, ce qui fait dire à certains congolais « pourquoi attendre ? »

Le timing propre à la recherche clinique a pourtant subi une accélération inédite.

Si Atol 18 s’avère « extrêmement efficace », il pourrait être opérationnel le plus rapidement possible dans les pharmacies et hôpitaux.

Congo : le colonel Pierre n’est plus

Le président de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac), le colonel Pierre Obou,  est décédé, à Brazzaville,  à l’âge de 81 ans, le 9 avril.

Ancien directeur national du protocole et ancien ambassadeur du Congo au Gabon, le colonel Pierre Obou fut également un Ancien enfant de troupe (AET) de la promotion Sergent Krochant (1953-1957), matricule 168.

 Nommé directeur de l’Onac par décret présidentiel du  8 mars 2013, le colonel Pierre Obou a occupé ces fonctions jusqu’à sa disparition. Ce qui laisse, sans nul doute, un grand vide au sein des anciens combattants, des veuves et militaires de la France d’Outre-mer qu’il ne cessait de soutenir, surtout à chaque fin d’année,  avec l’appui de l’ambassade de France au Congo.

Lors  des obsèques de son ami et sénateur,   le colonel Pascal Mouassiposso Mackonguy, décédé le 4 janvier 2015, à Paris (France),  à l’âge de 81 ans,  l’ancien directeur du protocole national, s’interrogeait à cette occasion sur la raison exacte de pleurer un soldat alors que son nom est écrit dans le livre de vie ? Une interrogation qui trouve sa réponse dans les Saintes Ecritures qui, selon l’orateur, enseignent « qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ce que l’on aime ».

Congo-Covid-19 : 74 cas confirmés

La république du Congo enregistre soixante-quatorze (74) cas confirmés de coronavirus (Covid-19) dont dix (10) guéris et cinq (05) morts.

Le Congo compte depuis le 13 avril 2020, soixante-quatorze (74) cas confirmés de coronavirus (Covid-19) dont dix (10) guéris et cinq (05) morts.

Deux (02) nouveaux cas ont été enregistrés dans le département du Pool (sud) alors que les autr&es au niveau des deux plus grandes villes du pays, notamment Brazzaville et Pointe-Noire.

Les autorités sanitaires ont renouvelé leur appel à respecter les consignes de confinement jusqu’au 30 avril prochain.

Incident d’Air France : le gouvernement congolais présente ses excuses

Brazzaville a présenté ses excuses au le demain de l’incident qui s’est produit le 11 avril 2020, sur le tarmac de l’Aéroport International Agostinho Neto de Pointe-Noire.

Un Airbus A330 de la compagnie Air France a été pris pour cible par un élément de la gendarmerie congolaise. Dans une correspondance adressée à son homologue français Jean-Yves Le Drian, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso a regretté cet événement malheureux.

« Je voudrais, en cette circonstance malheureuse, vous exprimer, au nom du Gouvernement de la République du Congo, mes profonds regrets et vous assurer qu’une enquête a été ouverte par les services habiletés afin de clairement établir les circonstances et les responsabilités », a t-il déclaré.

Sur des photos publiées sur les réseaux sociaux, on pouvait apercevoir plusieurs impacts de balle sur le fuselage de l’appareil. Le tireur qui a pris pour cible le vol AF4145 en provenance de Roissy-Charles de Gaulle est un gendarme en service à la brigade aéroportuaire. Il a été placé en garde à vue en attendant les résultats de l’enquête. Les motivations de son acte ne sont pas encore élucidées jusqu’ici.

L’avion de la compagnie Air France était chargé de rapatrier des ressortissants français bloqués au Congo depuis la fermeture des frontières suite à la propagation du nouveau coronavirus. Le pays enregistre pour l’heure 60 cas de personnes contaminées c 5 décès et 5 guérisons. Le confinement des habitants, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » pour un mois (avril) a été imposé le 28 mars par le président Denis Sassou Nguesso dans l’optique d’endiguer cette pandémie.

Congo-Covid-19 : le nombre de contaminés passe à soixante-dix

Tous les contaminés sont sous surveillance médicale et aucun d’entre eux n’a atteint un niveau sévère de la maladie.

« Du 8 au 10 avril, cinquante-six sujets y compris les personnes contacts ont été testés au Laboratoire national de santé publique. Dix cas se sont révélés positifs au Covid-19. Le nombre total des contaminés au Congo passe donc à soixante-dix », a expliqué le coordonnateur technique national de la riposte contre le Covid-19, le Dr Gilbert Ndziessi, faisant le point de la situation épidémiologique de la pandémie à la date du 11 avril.

Au niveau de Brazzaville, la répartition des cinquante-sept cas contaminés par arrondissement se présente comme suit : Madibou (1 cas), Makélékélé (1 cas), Bacongo (5 cas), Poto-Poto (4 cas), Moungali (11 cas), Ouénzé (15 cas), Talangaï (7 cas), Mfilou (6 cas), Djiri (7 cas).

Le taux de contamination n’est pas le même qu’à Pointe-Noire : Lumumba : (6 cas), Mongo-Poukou (3 cas), Tié-Tié (2 cas), Loandjili (1 cas), Mvoumvou (1 cas) soit treize cas au total. Sur l’ensemble des cas, l’on note quarante cas de contamination locale et trente cas importés.

Congo : le gouvernement face au casse-tête de l’organisation des examens de fin d’année

Les examens de fin d’année (CEPE, BEPC, BAC) vont-ils être maintenus ? Si oui, dans quelles conditions ? Pour le moment, aucune mesure n’a été annoncée pour faire face au confinement.

Au Congo, l’école n’est pas arrêtée. Elle se poursuit sous une autre forme, sous forme d’éducation non formelle. Les plages horaires sont réservées à l’apprentissage sur Télé Congo. Selon un calendrier bien établi, il y a deux heures pour les élèves en classes de CM2, deux heures pour les troisièmes et deux heures pour les terminales.

Devant l’impossibilité de maintenir des examens en présentiel si le confinement contre la pandémie du Coronavirus se poursuit, les examens de fin d’année vont-ils être maintenus ? Si oui, dans quelles conditions ? Si non, le gouvernement à d’autres options ?

Récemment, le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a annoncé que pour des élèves des classes intermédiaires au cas où les cours ne reprenaient pas, les moyennes du premier et deuxième trimestre serviront au calcul de la moyenne générale de passage.

L’élève qui a fait les compositions du 1er et 2e trimestre, s’il arrive que nous ne soyons pas à mesure de faire au cours du 3e trimestre, s’il a eu 10/20 comme moyenne générale, il peut être considéré comme admis en classe supérieure.

Celui qui a une moyenne entre 8 et 9,99/20, on lui donnera la possibilité de passer une autre session de rattrapage.

Pour les épreuves ratées pendant les deux derniers jours de compositions, les chefs d’établissement prendront les notes des devoirs départementaux pour calculer la moyenne.

Cependant, rien n’a été précisé pour les élèves en classe d’examens (CM2, 3ème et Terminale).

Congo : les recensements reprennent

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba vient d’ordonner la reprise du recensement général de la population et de l’habitation.

La république du Congo est en confinement  et vit sous couvre-feu depuis le 31 mars dernier. Cette situation est conséquence de la pandémie de coronavirus dont le monde entier et le Congo en particulier. Même si certaines activités sont au ralenti, l’activité ne s’arrête pas pour autant.

Clément Mouamba vient de signer un décret ordonnant la reprise du Recensement général de la population et de l’habitation (RPGH). Dans son décret, le chef du gouvernement ne précise pas quand les agents recenseurs seront redéployés. Jusqu’à hier samedi, ils n’étaient pas encore visibles sur le terrain.

« Le décret du Premier ministre sur le recensement est sans nul doute un dossier qui a traîné sur sa table et qu’il a dû solder. Le travail ne va pas s’arrêter. Le RPGH tiendra bien compte des gestes barrières. C’est une opération qui s’inscrit dans la durée. », a commenté une source proche du pouvoir.

Ces explications sont loin de convaincre Honoré Sayi, porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, première formation d’opposition) qui, dans une déclaration juge l’initiative « suicidaire » : « Comment respecter les mesures barrières pour se prémunir du Covid-19, lorsque les agents recenseurs pourraient, éventuellement, être des facteurs de propagation de ce virus face à une population qui se bat avec des moyens dérisoires contre cet ennemi invisible et impitoyable », s’inquiète Sayi.

Pour l’UPADS, le gouvernement doit avoir une seule préoccupation : protéger la population contre le Covid-19.

Au dernier décompte, le Congo a 70 cas confirmés et cinq décès, tous enregistrés à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du pays. Les autorités viennent de décider de la gratuité de l’électricité et de l’eau dans tous les ménages jusqu’à la fin du confinement.

Congo: coupures d’électricité à Brazzaville

La population de Brazzaville est soumise aux coupures et délestages d’électricité, ce qui n’est pas sans conséquences dans leur quotidien.

Les habitants de Brazzaville, la capitale congolaise, vivent le confinement et le couvre-feu en vigueur depuis le 31 mars dans le noir.

Dans cette maison située à environ 500 mètres de l’église catholique Saint-Grégoire à Massengo, la famille jubile : après plusieurs heures de coupure, il est 17 h, le courant est de retour. Mais, c’est une joie de courte durée parce que la coupure suivante durera toute la nuit au grand regret de Nancy, une mère de 27 ans qui allaite.

« Souvent, on dort sans le courant. Ces derniers temps, il y a des coupures à partir de 18 h et ça ne revient que le lendemain. On ne suit pas non plus le journal. J’ai un bébé que j’allaite et je lui enlève les couches dans le noir. C’est dangereux », témoigne-t-elle.

De jour comme de nuit, les coupures et délestages sont répétés depuis le début du confinement et du couvre-feu initiés pour barrer la route à la propagation du Covid-19 comme l’explique ce couple qui a requis l’anonymat. « Le courant nous rend encore la tâche plus difficile avec le confinement. Le courant part à tout moment. Nous l’avons pendant 10 ou 15 minutes seulement. Ca fait quatre ou cinq jours, nous ne suivons même pas le journal », affirme-t-il.

Nombreux sont ceux qui craignent que leurs provisions se retrouvent à la poubelle du jour au lendemain. « Ça peut bien nous gaspiller notre nourriture. Je ne sais pas comment on va faire avec ce courant jusqu’à la fin du mois [d’avril ndlr]. On a même peur pour les provisions qu’on a eues à faire », se lamentent les habitants du quartier Massengo.

La Société énergie électrique du Congo (2EC) évoque des perturbations sur une ligne haute tension reliant Pointe-Noire à Brazzaville et promet d’améliorer la desserte une fois les travaux de maintenance terminés.

Coronavirus : les congolais ont trois jours pour aller au marché

Les marchés publics se tiendront désormais lundi, mardi et vendredi. C’est la nouvelle mesure prise par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Pour faire face à la pandémie de coronavirus qui prend de l’ampleur, le gouvernement congolais poursuit avec des mesures barrières. Dans un arrêté publié mercredi 08 avril à Brazzaville, le ministère congolais de l’Intérieur et de la décentralisation a annoncé des nouvelles mesures portant réglementation des marchés domaniaux sur l’ensemble du territoire national.

« Tenant compte des mesures portant déclaration de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo et pour mieux lutter contre la propagation du Covid-19, les marchés domaniaux sont désormais ouverts les lundi, mardi et vendredi sur l’ensemble du territoire national », indique le décret signé par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

Peu avant cette mesure et en dépit de l’état d’urgence, les marchés étaient ouverts cinq jours sur sept avec aucune règle de distanciation sociale, tant chez les vendeurs que les acheteurs, ce qui faisait craindre plusieurs cas de contamination locale.

La nouvelle réglementation relative à la gestion des marchés s’inscrit dans le cadre du plan de contingence mis en place par le gouvernement afin d’éviter une propagation de masse à la pandémie du Covid-19.

En date du 7 avril, le Congo a enregistré onze nouveaux cas de contamination portant à 60 le nombre total des personnes déclarés positives avec 5 décès et 5 guéris.

Congo-Covid 19 : Clément Mouamba sensibilise dans les marchés

Le Premier ministre s’est rendu au marché Total de Brazzaville, mardi 07 avril, pour s’assurer de l’effectivité du respect des mesures prises pour combattre le coronavirus.

Le constat est alarmant, les recommandations prescrites par le gouvernement ne sont presque pas respectées. Aucune distanciation sociale respectée, pas de port de masque, l’hygiène n’est pas au rendez-vous. Face à cela, le chef du gouvernement a appelé à « plus de discipline dans l’application des mesures » barrières contre l’épidémie de Coronavirus Covid-19.

Pour le premier ministre Clément Mouamba, le respect des gestes barrières ainsi que le changement de certaines habitudes de nos modes de vie pourraient sauver plusieurs vies.

Les populations de Brazzaville et Pointe-Noire désavouent le confinement dès la première semaine, au cours des prochains jours, la mesure sera totalement foulée aux pieds si jamais le gouvernement n’y prend garde. Si de nuit, la population se confine à cause du couvre-feu, la journée, la plupart envahissent les ruelles et avenues.

Ce non-respect des mesures prises pour limiter la propagation du Covid 19 n’est motivé que par les difficultés d’ordre social de la population.

Congo-Covid 19 : 60 cas au compteur

Selon le dernier bilan effectué, la république du Congo enregistre 60 cas confirmés de coronavirus, 05 morts et 05 guéris.

Le ministère de la santé a annoncé récemment 11 nouveaux cas et 3 guérisons de Covid-19. Ce qui porte le bilan à 60 cas enregistrés 5 guérisons et 5 décès. Un résultat qui inquiète le gouvernement, car la maladie prend de plus en plus de l’ampleur.

Le gouvernement insiste une fois de plus sur le respect des mesures prises notamment éviter tout rassemblement, rester confiné chez soi et surtout le respect des règles d’hygiène à savoir se laver les mains avec de l’eau et du savon, se désinfecter les mains et aussi porter des masques chirurgicaux.

Plusieurs autres mesures avaient été instituées par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso notamment la restriction des déplacements jusqu’au 30 avril 2020.

Covid-19: 49 cas testés positifs au Congo

C’est ce qui ressort du rapport de la situation épidémiologique du coronavirus au Congo, publié par le ministère de la santé.

De ce rapport, il en ressort que 4 nouvelles personnes ont été testées positives faisant ainsi passer le bilan de 41 à 49 cas en seulement 48 heures.

Au Congo, le dernier état épidémiologique sur le Covid-19 a révélé que 4 nouvelles personnes sont atteintes. Le bilan actuel porte à 49 le nombre de personnes contaminées par le Coronavirus avec Brazzaville et Pointe-Noire où on enregistre respectivement 36 et 13. Selon ledit rapport, ce nombre d’infections aurait pu être plus élevé si le gouvernement congolais n’avait pas très tôt ordonné la fermeture intégrale des frontières.

Pour anticiper une énième vague de cas, Gilbert Ndziessi,coordonnateur de la riposte contre le Covid-19 a annoncé qu’un dispositif est mis en place afin de cartographier les potentiels patients qui seraient d’une manière ou d’une autre entrés en contact avec les 49 cas déjà recensés positifs sur le pays.

Coronavirus : des accords pour faire face à la pandémie

L’Agence française de développement (AFD) a officialisé, le 31 mars, avec les ministres de la Santé et des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, trois accords de financement pour un montant total de près de six cents millions de francs CFA en don.

Le premier accord, d’un montant de 229 millions de francs CFA va permettre au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville d’acquérir des équipements et consommables médicaux de première nécessité pour faire face au développement de l’épidémie du coronavirus.

Le deuxième, trouvé dans le cadre du projet TELEMA pour un montant de 168 millions F CFA, permettra au Ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, de réaliser au plus vite des opérations de communication sociale sur les modes de contamination et les gestes barrières auprès des populations congolaises sur l’ensemble du territoire.

Toujours à travers le projet TELEMA, un troisième accord a été conclu pour apporter une aide de deux cents millions FCFA à la prise en charge alimentaire, pendant un mois, de cinq mille personnes vulnérables, principalement des enfants et des personnes âgées au sein d’institutions sociales, comme les crèches, les orphelinats et les hospices, localisées à Brazzaville, Pointe-Noire et dans le département du Pool.

Covid 19 : le Congo reçoit 600 millions FCFA de France

L’information a été donnée dans un communique de l’ambassade de France, qui a été publié lundi 06 avril 2020.

La France accorde la somme de 600 millions de FCFA à la république du Congo. L’ambassade de France a publié cette information dans un communiqué qu’elle a rendu publié ce lundi 06 avril.

« Sollicitée par les plus hautes autorités de la République du Congo pour soutenir la mise en œuvre du Plan national de riposte à l’épidémie de Covid-19, la France s’est engagée à mobiliser, en urgence, des ressources pour mettre en œuvre des projets concrets ayant un effet immédiat », indique le communiqué.

La France rappelle qu’elle est « activement » engagée au sein de l’Union européenne et auprès des organisations internationales, notamment à travers ses contributions au Fonds Mondial, pour soutenir les plans de riposte Covid-19 des pays africains.

« Fidèle à sa longue relation d’amitié avec la République du Congo, la France est en train d’identifier d’autres actions, de court et moyen terme, afin de soutenir le plan national de riposte contre le Covid-19, d’atténuer l’impact économique et social de la pandémie et de contribuer au renforcement du système sanitaire congolais », assure la note.

Brazzaville : hausse du prix du pain

Depuis l’application des mesures de confinement liées au Covid-19, le prix des produits de base connaît une hausse sur le marché.

Le pain fait partie des aliments de base des Congolais. Il est surtout prisé dans les grandes agglomérations de la République du Congo. Dans un cadre de confinement à domicile dû à la pandémie du coronavirus (Covid-19), nombreux sont les Brazzavillois qui se précipitent pour s’approvisionner auprès des boulangers et des boutiquiers.

En effet, la hausse du prix ne concerne pour l’instant que les boules de pain. D’après les distributeurs, la situation est liée aux difficultés de transport pour la livraison et la vente du pain. Ils évoquent par ailleurs la spéculation autour des prix des matières premières qui rentrent dans la fabrication de la baguette, à savoir la farine, la levure…

Cette situation exaspère un peu plus les consommateurs déjà confrontés à une hausse vertigineuse des prix d’autres produits de première nécessité. Du côté des associations de défense des droits des consommateurs, à l’instar de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, l’on déplore une absence de coordination entre le ministère du Commerce et les équipes de contrôle sur le terrain.

«Nous avons constaté que le poids du pain vendu par les distributeurs a considérablement diminué. Le pain vendu aux consommateurs via les boulangeries garde encore sa forme que celui acheté auprès des distributeurs. Cette situation est révélatrice d’une faible coordination et d’absence de stratégie efficiente entre le ministère du Commerce et les différents services de contrôle », a souligné le secrétaire exécutif de l’Observatoire, Mermans Babounga.

Il faut noter que le marché de la boulangerie au Congo a fait l’objet de plusieurs mesures ces derniers mois. En janvier 2019, un arrêté ministériel a été pris pour mieux règlementer le transport et la vente de cette denrée dans les conditions d’hygiène. Par exemple, il est interdit l’usage des véhicules de transport en commun ou d’autres moyens non adaptés pour en assurer la livraison aux vendeurs.

Congo-Covid 19 : cinq décès enregistrés

La république du Congo à ce stade de la maladie a à son compter cinq morts de coronavirus.

Cinq (5) c’est le nombre de morts de coronavirus qu’enregistre le Congo à ce jour. La propagation ne semble pas faiblir. Les contaminés sont 45 dont 32 à Brazzaville et 13 à Pointe-Noire, selon le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie.

Le nombre des cas de transmission locale est passé de 11 à 12 dont 8 dans la ville océane et 4 dans la capitale.

« Nous précisions que les deux derniers décès ont été enregistrés dans les structures sanitaires privées. A ce sujet, nous demandons aux responsables des formations sanitaires privées de se rapprocher de la coordination nationale de la riposte pour mieux encadrer nos interventions », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi.

Trois cent cinquante-sept personnes sont dans les sites de quarantaine.

Congo-Covid 19 : 41 cas confirmés

Cette information a été donnée par le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie.

 « A ce jour 2 avril, nous comptons quarante et un cas confirmés de Covid-19 : vingt-huit à Brazzaville et treize à Pointe-Noire », a fait savoir le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie. Il a également précisé que trois cent cinquante personnes ont été dépistées en date du 2 avril sur toute l’étendue du territoire national. Tous les tests ont été réalisés au Laboratoire nationale de santé publique. Sur un total de soixante-dix-neuf prélèvements, dix-neuf se sont révélés positifs.

Par ailleurs, le nombre de personnes sans antécédent de voyage dans les pays à risques qui ont contracté le Covid-19 s’élève à onze. Huit à Pointe-Noire et trois à Brazzaville. Selon le Dr Gilbert Ndziessi, le listage et le suivi des contacts des nouveaux cas confirmés est en cours par les équipes de surveillance épidémiologique. Deux cent soixante-quatorze personnes qui sont des sujets contacts sont en cours de suivi. Deux contaminés sont guéris tandis que le nombre de morts passe à trois.

Congo-Covid 19 : Clément Mouamba reçoit un chèque de 50 millions de FCFA

Ce jeudi 2 avril, le premier ministre congolais a reçu ce chèque de la part du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le bureau et les présidents des commissions.

Le premier ministre congolais, Clément Mouamba a reçu un chèque de 50 millions de FCFA de la part du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le bureau et les présidents des commissions. Cet argent vise à accentuer la lutter contre la propagation du Covid-19.

Officiellement, le Congo enregistre dix-neuf cas confirmés de COVID-19. Deux d’entre eux sont arrivés à un niveau de guérison totale et deux décès. Le ministère de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo a fait le bilan épidémiologique du Covid-19 en République du Congo en début de semaine.

Congo-Covid 19 : la Fécotae arrête ses activités momentanément

La Fédération congolaise de taekwondo (Fécotae) a demandé aux athlètes de cesser avec toutes les activités liées à leur art martial jusqu’à nouvel ordre.

La république du Congo compte en ce jour 22 cas positifs, deux décès et deux guéris. Cette information a été confirmée mardi 31 mars, par la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Face à cette crise sanitaire, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour pouvoir limiter la propagation du coronavirus.

Plusieurs services, fédérations et associations ont suivi cette logique du gouvernement. La Fédération congolaise de taekwondo a emboité le pas aux fédérations sœurs qui accompagnent déjà le gouvernement dans la vulgarisation des mesures de prévention. Les taekwondoistes ont été appelés à arrêter leurs activités et également à respecter scrupuleusement les décisions prises par le gouvernement et d’attendre l’autorisation de la tutelle afin de reprendre avec les entraînements.

Congo : une femme tuée par ces neveux

Le drame s’est déroulé à Quenzé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, mardi 31 mars 2020.

Le corps d’une femme d’une cinquantaine d’année a été retrouvé sans vie chez elle à Quenzé. Elle a été assassinée par ces deux neveux pour une somme de 50 000 franc CFA. L’on pouvait voir au niveau du thorax, du cou et de la joue gauche, qu’elle a reçu plusieurs coups d’un objet tranchant.

Les éléments de la police judiciaire se sont dépêchés sur les lieux. Une opération de ratissage a été effectuée aussitôt. Les enquêteurs ont réussi à interpeller les deux présumés criminels.

«Oui, on a tué notre tante pour 50.000 FCFA !», ont-ils lâché un interrogatoire musclé.

Ils ont été placés en garde à vue pour des raisons d’enquête.

Congo-Covid 19 : les mesures peu respectées

Des mesures de couvre-feu et de confinement entrées en vigueur dans la nuit du mardi 31 mars, sont peu suivies par les habitants de Brazzaville.

Le Congo enregistre 22 cas confirmés de Covid-19 dont deux guéris et deux décès. Face à ces chiffres, le gouvernement a pris certaines mesures pour faire face à cette pandémie notamment, le couvre-feu et de confinement. Mesures entrées en vigueur dans la nuit du mardi 31 mars mais, les habitants de Brazzaville semblaient ne pas être informés.

Dès le lever du jour, à la fin du couvre-feu, des Brazzavillois qui vivent au jour le jour ont pris d’assaut les principales artères marchant à la queue leu leu, ou main dans la main et parfois même en groupes.

Ils ont aussi été transportés vers d’autres points de la capitale par les bus de la municipalité qui n’ont visiblement pas tenu compte des règles de distanciation sociale. Dans les voies secondaires sur des terrains improvisés des jeunes enfants se livraient au football, tandis que leurs aînés faisaient du vélo ou du jogging.

Dans les points de vente des denrées de première nécessité, des ménagères ont pu faire leurs emplettes en toute quiétude. Les forces de défense et de sécurité déployées étaient présentes au niveau de certains carrefours.

Congo-Covid 19 : les congolais feront trois mois sans payer l’eau et l’électricité

Cette mesure prise par le gouvernement vise à faciliter la vie des citoyens en cette période de crise sanitaire.

Le gouvernement congolais pour faire face à la pandémie de coronavirus, a pris certaines mesures. Notamment un confinement obligatoire des populations, un couvre-feu. Le premier ministre, Clément Mouamba a demandé à tous les commerçants installés sur toute l’étendue du territoire national de réduire de 50% les prix des produits de première nécessité (riz, pain, sel, café, sucre, savon, sardines, tomates…). Les compagnies de téléphonie mobile ne sont pas épargnées.

Clément Mouamba s’est concerté ensuite avec les responsables d’ E2C et la Congolaise des Eaux pour réfléchir à des mesures visant à faciliter la vie des citoyens malgré les mesures drastiques prises pour faire face au COVID-19. Pendant trois mois (avril, mai et juin), la fourniture d’eau et d’électricité sera gratuite pour les ménages.

Enfin, à cette gratuité de la fourniture en eau et électricité, l’exécutif a levé d’autres mesures pour aider les ménages à faire face à cette crise sanitaire, entre autres :

L’exonération pour une durée de six mois de tout impôt, droit, taxe et redevance sur l’importation et la vente des intrants et produits pharmaceutiques ainsi que sur les matériels et équipements médicaux et une enveloppe de 150 milliards de francs CFA consacrée à l’achat de vivres pour l’aide alimentaire d’urgence.

Le Congo enregistre 19 cas confirmés au covid-19.

Congo-Covid 19 : deux décès déclarés

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a donné cette information mardi 31 mars 2020, au cours d’une conférence de presse.

La République du Congo a enregistrés deux décès de coronavirus. Une nouvelle qui arrive quelques heures après l’entrée en vigueur du confinement à domicile de toute la population.

Dans un point de presse, la ministre de la Santé Jacqueline Lydia Mikolo a révélé que l’épidémiologique du coronavirus dans le pays fait état de 22 cas confirmés dont deux décès et deux guérisons.

« Nous déplorons deux décès dus au COVID-19. Il s’agit malheureusement de cas inconnus des services de santé. Ils ne font pas partie des personnes suivies et se sont présentés aux services de santé en situation de détresse », a indiqué la ministre.

Pour rappel, le Congo a signalé son premier cas de coronavirus le 14 mars et a annoncé la fermeture de ses frontières le 21 mars. Le président Denis Sassou N’Guesso a décrété l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu entre 20h (19h GMT) et 5h (4h GMT) depuis ce 31 mars 2020.

Congo-Covid-19 : deux cas guéris sur les dix-neuf

L’annonce a été faite dimanche 29 mars,  par le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla.

Le Congo a enregistré deux cas de guérison du Covid-19 sur les 19 recensés. Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a fait cette annonce dimanche 29 mars 2020.

« Après avoir développé les symptômes, ces deux cas du COVID-19 ont été soignés et déclarés guéris par le corps médical », a déclaré Thierry Moungalla.

Pour le porte-parole du gouvernement, cette information vise à porter à la connaissance des populations que l’apparition des symptômes et le développement de la maladie n’est pas synonyme de mort.

Pour éviter la propagation du virus, le chef de l’État Sassou Nguesso a évoqué une série de mesures dont l’instauration d’un couvre-feu qui entre en vigueur ce mardi 31 mars 2020.

Coronavirus : le Congo en « état d’urgence sanitaire »

Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a annoncé samedi le confinement des habitants de son pays, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire ».

La république du Congo, depuis ce matin est en « état d’urgence sanitaire ». Une décision prise par le président Denis Sassou Nguesso, samedi 28 mars 2020, pour faire face à la pandémie de coronavirus. Le Congo enregistre en ce jour 19 cas de covid-19 confirmés. Denis Sassou N’Guesso a aussi décrété le confinement total des congolais et un couvre-feu nocturne. Toutes ces mesures ont pour objectif de faire face aux risques de propagation du coronavirus.

Mesures valables 30 jours à compter de ce mardi 31 mars dans ce pays producteur de pétrole d’environ cinq millions d’habitants.

Il faut dire le confinement concerne l’ensemble de la population « à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ». Le président n’a pas précisé si les activités pétrolières dans la capitale économique Pointe Noire entraient ou non dans cette catégorie.

Le couvre-feu est prévu de 20h00 à 05h00. Le président a aussi annoncé « la mobilisation sans faille des forces de défense et de sécurité » pour faire respecter ses décisions.