Congo-Brazzaville : les robinets seraient secs à cause des coupures d’électricité

Depuis quelque temps, les habitants de plusieurs quartiers de la capitale congolaise n’ont pas vu couler de l’eau de leurs robinets.

 

Les populations de Brazzaville sont confrontées à une pénurie d’eau potable. A en croire la direction de La Congolaise des eaux (LCDE), cette situation serait due à la récurrence des coupures d’électricité fournie par la société Energie électrique du Congo (E2C).

« Les perturbations sont observées dans tout le pays. Cette situation a une raison indépendante de notre volonté. Nous sommes dépendants des services de E2C qui nous permettent de produire et de distribuer de l’eau. Malheureusement, ces derniers temps, cette société traverse des moments difficiles », a expliqué le directeur général de LCDE, Parfait Chrisosthome Makita.

« Quand Djiri reste à l’arrêt pendant une seule journée, tout le réseau se vide. Pour que celui-ci se remplisse à nouveau, il faut que le complexe soit en fonctionnement sans arrêt pendant sept jours. Malheureusement, ce n’est pas possible parce qu’il y a toujours des coupures. Le réseau ne peut plus être alimenté de façon continue. Ce qui fait que si on lance la machine la matinée, il faut attendre le soir pour que l’eau arrive chez le consommateur. D’où les pénuries », a-t-il poursuivi.

Parfait Chrisosthome Makita explique que, les techniciens des deux sociétés échangent régulièrement grâce à une commission conjointe mise en place afin de trouver les solutions adéquates.

« Je ne peux pas vous dire quand est-ce que le problème sera réglé. La  société E2C est mieux placée pour apporter les précisions. Les réunions techniques se tiennent à un haut niveau avec la société d’électricité pour trouver les solutions. Les autorités nous rassurent que les solutions sont envisagées », a indiqué le directeur général de LCDE.

Les services de E2C et LCDE s’emploient avec l’appui des experts étrangers à trouver les possibilités d’installer des panneaux solaires sur les principales unités de production et de distribution d’eau. C’est du moins ce qu’a signifié le directeur général de LCDE

La ville de Brazzaville compte deux pôles de production d’eau notamment Djiri qui fournit 80% grâce à deux usines et Djoué qui vient en appoint.

Concernant la desserte des quartiers périphériques, le directeur général de LCDE a fait savoir qu’un projet est en cours d’exécution au profit des habitants de ces zones.

Les services de LCDE travaillent pour étendre le réseau sur 500 voire 600 km pour desservir tous les quartiers périphériques de la capitale. Les nouveaux branchements sont posés dans les zones de Bikaroua dans le 9e arrondissement et de Sadelmi dans le 7e arrondissement.

Le processus va se poursuivre, d’après Parfait Chrisosthome Makita, afin d’atteindre 10.000 branchements cette année. L’objectif est de réaliser 40.000 nouveaux branchements à Brazzaville.

Congo-Osiane 2021 : la 5éme édition met un point d’honneur aux compétences digitales

Le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est ouvert mardi 27 avril à Brazzaville.

 

La capitale congolaise abrite depuis mardi 27 avril, le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation. Cette 5ème édition met à honneur les jeunes startups, les chefs d’entreprises en transformation numérique, les experts et les parties prenantes du développement de l’innovation et du numérique de l’Afrique centrale. Il faut dire cet évènement se tiendra jusqu’au 30 avril en mode hybride (en présentiel et en virtuel), en raison de la crise sanitaire de coronavirus.

Il est question pendant ces quatre jours, de plancher sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération des sociétés basées dans la sous-région dans le processus de transformation numérique, tout en projetant l’avenir du numérique en République du Congo et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Les participants évoqueront aussi les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur notre existence et sur le développement de l’ensemble des systèmes économiques, sociaux et culturels.

Il faut noter que l’accent est mis, d’un côté, sur la convergence des univers physiques et virtuels, de l’autre côté, les exigences du développement socioéconomique et la valorisation des compétences digitales. Trois espaces sont ouverts pour permettre aux startups africaines de pouvoir s’exprimer. C’est du moins ce qu’a expliqué la coordonnatrice de l’édition, Rose Marie Ovaga Ofa

Notons que,  qu’un forum avec peering meeting et conférence de financement est prévu en marge de ce salon de l’innovation. Il s’agit des échanges entre régulateurs, opérateurs, gestionnaires d’internet et point d’échange, pour orienter les marchés nationaux et internationaux d’internet.

Congo : des élèves condamne le coronavirus à disparaître définitivement de la terre

La maladie a été reconnue coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial dans un procès fictif organisé par les élèves d’un lycée privé.

 

A Brazzaville, le coronavirus a été reconnu coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial. La maladie a été condamnée à disparaître définitivement de la terre sans possibilité de renaissance. C’était dans un procès fictif organisé samedi 24 avril par les élèves d’un lycée privé de Brazzaville qui l’ont jugé devant une « Cour pénale internationale des pandémies ».

Cette cour a été installée dans une grande salle du Lycée Camara Laye. Le public constitué essentiellement des parents d’élèves a pris place plus d’une heure avant l’ouverture du procès opposant l’humanité contre le coronavirus.

La greffière Laurine Mpassi s’est chargée de lire l’acte d’accusation. « La Cour pénale internationale des pandémies accuse le coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial », a-t-elle déclaré.

Après instruction, les débats ont été houleux. La partie civile a longtemps démontré que le Covid-19 est à l’origine des malheurs de l’humanité : décès en cascade  ou hospitalisation des individus, fermeture des entreprises…

Ces accusations ont été battues en brèche par la défense. Pour elle, l’humanité se détruit elle-même depuis toujours. A titre d’exemple, elle a fabriqué la bombe atomique.

Au terme des plaidoiries,  Jordi Odnzongo, le président du tribunal a tranché. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition éternelle sans aucune possibilité de renaissance ou de résurrection », a-t-il dit en vidant le délibéré.

Laurent Koy, promoteur du lycée Camara Laye a initié ce procès pour « aider et soutenir le gouvernement dans la sensibilisation contre le coronavirus ». Aidés par leurs anciens devenus étudiants en droit, les élèves de Camara Laye ont préparé ce procès pendant quatre mois.

Congo : Brazzaville va accueillir la 5ème édition du salon Osiane

Placé sous le thème « Co-construction de notre futur », l’évènement se tiendra en mode hybride : présentiel et virtuel à cause du coronavirus.

 

La capitale congolaise abritera la 5e édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane). Cet évènement se tiendra du 27 au 30 avril prochain, sous le thème « Co-construction de notre futur », en mode hybride : présentiel et virtuel (visioconférence) à cause de la crise sanitaire de coronavirus.

Le salon Osiane 2021 va réunir dans la capitale congolaise, les acteurs majeurs des secteurs publics et privés de l’écosystème numérique de l’Afrique centrale. Cette rencontre sera organisée sous le patronage du gouvernement congolais qui veut faire de la transformation digitale un véritable enjeu stratégique économique et social.

L’édition va porter un regard lucide sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération et l’implication pour les sociétés africaines de la sous-région tout en projetant sur les meilleures perspectives du dynamisme des écosystèmes numériques.

« L’édition de cette année mettra, en effet, d’une part, l’accent sur la convergence des univers physiques et virtuels, auxquels doivent faire face les entreprises à l’ère de la transformation numérique, d’autre part, des exigences du développement de l’environnement socioéconomique, de la pandémie du coronavirus et de valorisation des compétences digitales », a déclaré Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic qui organise depuis 2017 le salon Osiane.

En sus des aspects technologiques, les participants évoqueront également les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur l’existence et le développement de l’ensemble des systèmes économiques, sociaux, culturels…

Durant les quatre jours du salon Osiane, au Palais des congrès, il est prévu les ateliers spécifiques, les débats de leaders et personnalités africains, l’exposition des inventions destinées à augmenter la visibilité des entreprises ou de leurs produits, afin de leur permettre d’aller à la conquête de nouveaux marchés dans la sous-région d’Afrique centrale. Pour cela, trois espaces appropriés leur seront réservés : l’espace entreprises avec des stands ouverts au Palais des congrès ; l’espace start-up sur e-Osiane et l’espace médias.

Congo : Brazzaville voudrait abriter les prochaines assemblées annuelles de la BAD

Des experts de la Banque africaine de développement (BAD), évaluent les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures et autres.

 

La capitale congolaise Brazzaville désire accueillir les prochaines assemblées annuelles de la BAD. Des experts de cette institution financière ont commencé, mercredi 14 avril 2021, une mission technique pour évaluer les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures de conférence, d’hébergement, de technologies de communication, de santé, de transports et logistique.

À la tête d’une forte délégation de la mission d’évaluation des facilités infrastructurelles, André Basse, chef du protocole de la BAD, a été reçu le mercredi 14 avril par le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba. Les échanges ont, sans surprise, tourné autour de la capacité de la ville capitale d’accueillir les futures assemblées annuelles de l’institution financière panafricaine.

« Nous avons eu un bon entretien avec le maire ; c’est dans le cadre d’une mission d’évaluation en vue de l’organisation des assemblées annuelles de la BAD pour le cycle 2022- 2026. Comme vous le savez, la République du Congo a manifesté l’intérêt d’accueillir la BAD, pour le cycle qui commence en 2022 et qui va se terminer en 2026 », a laissé entendre le chef du protocole de la BAD, André Basse.

La capitale congolaise est, en effet, habituée à abriter des rencontres panafricaines et internationales. Pour l’instant, la mission se réserve de tout commentaire à ce propos. Elle continue de travailler avec les autorités congolaises, avec des descentes sur le terrain, avant de dévoiler le contenu de son évaluation. « L’enjeu c’est de rendre compte des évaluations sur le terrain, en vue de permettre la prise de décisions par le conseil de gouverneurs de la BAD au mois de juin prochain », a indiqué André Basse.

Il faut rappeler que la BAD fait partie des principaux partenaires au développement de la République du Congo. Son portefeuille d’interventions étant estimé à 263,2 millions de dollars, soit environ cent cinquante-cinq milliards de FCFA. Par exemple, c’est la BAD qui a financé à hauteur de 232,6 milliards FCFA la construction de la route d’intégration Ketta-Djoum, reliant le Congo et le Cameroun, et devrait financer le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles pour un montant de 87 millions d’euros, soit plus de 57 milliards FCFA. Ce projet agricole est destiné à la diversification de l’économique locale.

Lors de la revue du portefeuille de l’institution en faveur du pays, en avril 2019, les deux parties ont noté une contreperformance du décaissement des financements. Elles se sont engagées, depuis cet exercice, à trouver la meilleure formule afin de réduire la lenteur des avis de la banque, la préparation et l’évaluation des documents…

Congo : l’AFD entend aider la mairie de Brazzaville dans la lutte contre les érosions

Le sujet était l’un des points au centre des échanges entre le directeur de l’AFD en République du Congo et le maire de Brazzaville.

 

Mardi 13 avril 2021, Dieudonné Bantsimba a reçu en audience le directeur de l’AFD au Congo, Lionel Cafférini. Les personnalités ont abordé plusieurs sujets au cours de leur rencontre. Entre autres sujets la connexion de plus de trois cent cinquante mille ménages au réseau d’eau potable dans les quartiers situés au nord, au centre et au sud de la capitale, Brazzaville. L’AFD entend aider la mairie de Brazzaville à lutter contre les érosions. Il s’est agi aussi de parler des questions liées à la collecte des ordures ménagères et au drainage des eaux pluviales dans les quartiers de la Tsiémé et de Mpila dans le sixième arrondissement de la capitale.

« Dans les quartiers qui ne sont pas accessibles par la société Averda, la collecte des ordures est importante pour améliorer la qualité de l’hygiène et la qualité de vie des populations. Par contre, il y a des études qui sont en cours pour le drainage des eaux pluviales et du cours d’eau de la Tsiémé », a expliqué le directeur de l’AFD au Congo.

Dieudonné Bantsimba et Lionel Cafférini sont revenus sur les travaux de la corniche dont une partie est financée par l’ADF.

« Nous avons aussi abordé le sujet sur les travaux de la corniche financés en partie par l’AFD et qui ont permis de réhabiliter le canal de Bacongo. Ces travaux nécessitent un entretien régulier des voiries, de l’éclairage public et vont permettre de prévenir d’éventuelles érosions liées à l’activité des maraîchers », a indiqué Lionel Cafférini.

Il faut signaler que l’AFD met en œuvre à Brazzaville plusieurs projets pour un financement d’environ quatre cent quatre-vingts millions d’euros.

Congo-Brazzaville : plus de 350 mille ménages seront connectés au réseau d’eau potable

L’Agence française de développement (AFD) entend connecter plus de 350 milles nouveaux ménages de Brazzaville au réseau d’adduction d’eau potable.

 

Plusieurs familles des quartiers situés au nord, au centre et au sud de Brazzaville auront bientôt de l’eau potable chez eux. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’AFD en République du Congo, Lionel Cafférini, le 13 avril à l’issue d’une audience avec le maire de la capitale congolaise, Dieudonné Bantsimba.

Notons que ce projet concerne les nouveaux ménages des quartiers situés au nord, au centre et au sud de Brazzaville. L’AFD finance au niveau du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville les travaux de rénovation des circuits d’eau potable et usée. Selon Lionel Cafférini, le contrat a été signé et les travaux vont commencer au mois d’août ou septembre.

Signalons que l’AFD met en œuvre à Brazzaville plusieurs projets pour un financement d’environ quatre cent quatre-vingts millions d’euros.

Congo-Kokutan’Art : une dizaine de femmes formée en photographie

Cette formation a été initiée dans le but de permettre à celles-ci d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation de la photographie.

La ville de Brazzaville va abriter la 1ère édition du Kokutan’Art du 20 au 24 avril 2021. En prélude à cet évènement culturel, dix femmes ont reçues une formation en photographie. Celle-ci a débuté lundi 12 avril dernier et était animée par le photographe professionnel congolais, Baudouin Mouanda. Ladite formation avait pour but de permettre à ces prochaines participantes du Kokutan’Art, d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation du métier.

Alegra Nicka, Aude-May, Golden Nungi-Pambu, Elikia Céleste, Jennifer Mann, Lemane Nuptia Mayombo, Marthe Deborah Moungue, Meyrese Boukinda, Vanessa Manta et Pascaline Mallé Téné, sont les dix femmes bénéficiaires de cette formation en photographie.

La 1ère édition du Kokutan’Art est placée sous le thème « L’Afrique en face » avec pour objectif de faire participer uniquement les femmes à ces moments d’échanges et de réflexion. Elle vise particulièrement à les intéresser au métier et les encourager à participer aux rencontres photographiques nationales et internationales. C’est du moins ce qu’a confié Baudouin Mouanda.

« Lors d’un atelier-photo organisé en août, avec l’appui de l’Union européenne et de l’Institut français du Congo, nous étions étonné de constater que parmi les participants il n’y avait que des hommes. Et, lorsque j’ai été sollicité pour animer cette formation dans le cadre du festival Kokutan’Art, j’ai invité son fondateur, Lebon Zed, a lancé un appel à candidatures 100% féminin, afin de promouvoir l’égalité des genres », a raconté Baudouin Mouanda.

Ce photographe professionnel souhaite voir se secteur d’activité se développer grâce aux hommes et femmes qui photographes. Jusqu’au 19 avril, au siège des ateliers Sahm, les apprenantes apprendront l’écriture et la composition d’une photo, la thématique photographique, le décor, le repérage, la distinction d’une bonne image de la mauvaise et autres. Pour ce faire, chaque participante travaillera durant toute la période de la formation sur un thème donné qui débouchera sur la réalisation d’une série de photos.

Congo-Brazzaville : le corps sans vie d’une jeune femme retrouvé dans un hôtel

La dépouille déjà en état de décomposition a été conduite au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation.

 

Une jeune femme, d’une trentaine d’année a été retrouvée morte à l’hôtel Bikoumou situé dans le quartier Poto-Poto, à Brazzaville. C’est une forte odeur nauséabonde provenant de cet hôtel – dans lequel la victime séjournait depuis un certain temps – qui a alerté la population.

D’après le témoignage de ses amies,  la dernière fois qu’elle a été aperçue remonte à plus de trois jours de la découverte de son corps.  La victime qui apparemment était une prostituée, avait l’habitude de déserter sa chambre d’hôtel pendant les jours, pour réapparaître après. C’est la raison pour laquelle ses amies ne se sont pas inquiétées de ne pas la voir.

Son corps déjà en décomposition a été conduit au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation. Une enquête a été ouverte par la police.

Congo-Kokutan’Art : la 1ère édition se tiendra du 20 au 24 avril

La capitale congolaise, Brazzaville va abriter la 1ére édition les Rencontres internationales de photographie et d’auteur de Brazzaville (Kokutan’Art).

 

Du 20 au 24 avril 2021, dans la ville de Brazzaville, se tiendra la première édition de Kokutan’Art. Organisées autour du thème « L’Afrique en face », les Rencontres internationales de photographie et d’auteur de Brazzaville (Kokutan’Art) a pour objectif la promotion de la création et la production photographique contemporaine du continent.

L’Initié est du collectif Mbongui art photo. Kokutan’Art se veut aussi une plateforme de création et d’expression des photographes d’Afrique et du Congo. Pour Lebon Zed, responsable de ce collectif et promoteur de l’événement, l’Afrique centrale regorge des photographes talentueux qui ne demandent qu’à s’exprimer et elle est avide des rencontres photographiques panafricaines, susceptibles de stimuler son développement et son exportation à l’international. « Kokutan’Art s’inscrit donc dans un élan de promotion. Le rendez-vous permettra aux photographes et partenaires d’échanger leurs expériences et d’émettre des réflexions sur l’avenir de cet art sur le continent », a-t-il fait savoir.

Pour sa première édition, Kokutan’Art réunira plus d’une dizaine de photographes, en provenance de plusieurs pays, à savoir : le Congo, Cameroun, Gabon, Mali, Sénégal, Togo, la République démocratique du Congo et la France. Parmi eux, on compte : Mirna Kintombo, Robert Nzaou, Baudoin Mouanda, Pierre Mans, Armel Mboumba, Bunny Claude Massassa, Nathalie Guironnet, Francis Kodia, Godelive Kasangati, Moussa John Kalapo, Jacques Do Kokou.

Au nombre des activités retenues pour agrémenter cette rencontre figurent des expositions, ateliers, conférences-débats et une projection documentaire. Et en raison de la pandémie de Covid-19 qui restreint de grands rassemblements, les activités se dérouleront en présentiel et en ligne. De ce fait, les participants hors du Congo interviendront uniquement à distance.

L’exposition-photo multi artistes qui lancera l’événement sera l’occasion de découvrir l’étendue du talent artistique de différents photographes africains. Plusieurs thèmes nourrissent la vitrine qui reste à découvrir. Gastronomie, préservation du patrimoine culturel, respect des droits de la femme, éclosion du secteur informel, tradition, identité, passé, dictature…

Les différentes conférences prévues à l’occasion de la 1e édition du Kokutan’Art se dérouleront à l’Institut français du Congo de Brazzaville. Ces moments d’échanges s’articuleront autour de plusieurs thèmes, notamment : la pratique de la photographie à Brazzaville, la photographie et le droit d’auteur, la photographie africaine, photographie et vie des collectifs en Afrique.

En outre, les séances de projection des films documentaires sur la photographie auront lieu aux ateliers Sahm. Le but étant d’initier le grand public au regard et à la pratique de cette discipline.

A deux semaines de la tenue du festival, l’équipe organisatrice travaille pour que cette première édition soit une réussite et elle rassure que tous les préparatifs vont bon train. « Au stade actuel, nous pouvons dire que tout est au point pour que l’événement ait lieu. Aussi, nous sommes ouverts aux structures, mécènes… qui aimeraient bien soutenir dans l’organisation de ce festival photo, premier du genre au Congo », a souhaité Lebon Zed.

Congo : le rappeur Shaga Racky en concert à Brazzaville

Evoluant actuellement aux Etats-Unis, le congolais sera sur scène le 9 avril au Miam’s Resto et le 16 avril au B’art des ateliers Sahm.

Shaga Racky sera en concert en République du Congo au mois d’avril. C’est un évènement organisé par La Maison Makeda Music, est qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de son single « the Real Monster ». Ce single récemment sorti fait déjà le buzz sur les différentes plateformes de téléchargement légal dans le monde.

A travers le concept « The Real Monster », le public va découvrir ou redécouvrir cet artiste musicien pétri de talent qui a pour particularité de marier harmonieusement dans sa musique la rumba des deux Congo et le rap américain.

Une musique qui peint les réalités de la vie africaine et l’univers des musiques urbaines vu du côté du pays de l’Oncle Sam. Ceci, dans flow puissant distillé par des sonorités anglaise et en française.

Shaga Racky est auteur compositeur et producteur du label « Big Gate ». Actuellement managé par le label Makeda Music, le rappeur a su allier les rythmes et tempo inspirés du regretté artiste Papa Wemba et le groove ainsi que l’énergie musicale de la star mondiale Tupac également disparue.

Deux styles, deux genres et deux musiques admirablement agencés qui font la marque de fabrique de Shaga Racky qui, après Brazzaville, va également se produire en showcases à Pointe-Noire, Accra, Lomé, New York.

Signalons que plusieurs artistes animeront en entracte avant les deux concerts : Shaddow Lamenace, X-Ice, Geamer Slex, Spirit-S, Chatelle Love, Kim Lee, Perle J, Mc Loukay…

Les artistes des deux Congo préparent un spectacle à Brazzaville

Les artistes Kratos Mawaza, Gerald Bantsimba et Beat Box de Kinshasa en RDC offriront un concert le 28 janvier 2021 à l’Institut français du Congo, à  Brazzaville

Ce spectacle meublera la 4e édition de la : « Nuit des idées ». Les trois artistes dont deux de République démocratique du Congo monteront ensemble sur la scène. Ce sera un mélange de trompette, de chorégraphie, percussion et conte. C’est une création musicale du groupe Afro Beat box Kongo Jazz. L’évènement est prévu pour une heure de temps. Le beat box dont il est question, est une technique artistique qui permet de produire divers sons par la bouche. L’artiste Héritier Mawaza est l’une des figures qui se bat pour qu’il ne disparaisse pas dans la sphère de la musique urbaine. Il y travaille avec plusieurs artistes.

Chaque artiste démontrera ce qu’il fait le mieux dans le monde musico-artistique artistique.

 

Congo : les coupures d’électricité se multiplient

Depuis quelques jours dans certains quartiers, les populations sont confrontées à des coupures de courant intempestives à cause du mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C).

A Brazzaville le lundi 14 décembre 2020, la fumée a été signalée au poste de Djiri et au niveau du  transformateur de l’Académie Marien-Ngouabi. Le mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C) serait donc à l’origine de la coupure d’électricité constatée ces derniers jours dans certains quartiers de la capitale.

Les populations de plusieurs quartiers de la ville de Brazzaville sont confrontées aux coupures intempestives d’électricité. De même, on note des baisses de tension et des délestages privant ainsi la population d’éclairage. Ces délestages à répétition provoquent le mécontentement de la population. Cette situation entraine des conséquences dans tous les secteurs de la sécurité, la santé, de loisirs ainsi que d’activité génératrice de revenu.

« En attendant le diagnostic des experts d’E2C le pire serait à craindre », a indiqué un technicien en service à Djiri.

L’incendie intervient quelques mois après que la société Energie électrique du Congo (E2C) s’est employée à améliorer le circuit de distribution de l’électricité, à la décongestion des postes surchargés et à l’augmentation de la capacité des transformateurs dans certains quartiers de la ville capitale. Une action qui s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.

Née des cendres de la Société nationale d’électricité (SNE), la E2C a pour mission d’assurer la planification, le contrôle de l’exploitation et la conservation du patrimoine public de l’électricité.

Congo-Prévention des conflits à Brazzaville : des cadres d’éveil mis en place

Le Conseil consultatif de sages et des notabilités traditionnelles a lancé, le 8 décembre à Brazzaville, le projet d’interconnexion de ses réseaux.

A Brazzaville, un cadre d’éveil pour prévenir les conflits à l’approche des élections a été mis sur pieds dans les quartiers. Une dizaine d’informateurs ont donc été sélectionnés dans tous les quartiers de Brazzaville et de l’Île Mbamou pour animer les comités d’alerte mis en place.

L’objectif visé par l’institution constitutionnelle est d’anticiper les remous sociaux qui peuvent naître au sein de la ville de Brazzaville et dans le district de l’Ile Mbamou, avant, pendant et après l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Dans la faisabilité, en cas de conflits qui pourraient naître dans les quartiers, ces informateurs vont saisir les administrateurs maires qui sont les membres d’honneur de ces comités. Ceux-ci devront, à leur tour, remonter l’information au Conseil consultatif des sages pour qu’il intervienne dans le différend. Pour mener à bien cette mission, ces informateurs ont été dotés des téléphones portables.

« Les personnes qui ont été sélectionnées serviront d’informateurs de paix dans leurs quartiers respectifs. Dès lors qu’il y a une situation pouvant menacer dangereusement la paix, ils doivent remonter au plus vite l’information à ceux qui gèrent les questions de paix afin qu’une solution soit trouvée à l’amiable », a expliqué le préfet de Brazzaville, Pierre Cébert Iboko Onanga.

Election Lady universities 2020 : la finale se tiendra le 13 décembre

Suite aux castings, formations et répétitions, les huit étudiantes finalistes issues de huit universités de Brazzaville sont désormais prêtes à s’affronter pour le dernier round du concours de leadership féminin.

Après plusieurs imprévus rencontrés à cause de la pandémie de covid-19, la première édition de l’élection « Lady universities » ou « Dame des universités », organisée par l’agence événementielle congolaise « Sweet events », pourra enfin avoir lieu ce week-end. Loin d’être une compétition de beauté, l’événement est plutôt un concours intellectuel inter-universités visant à mettre aux prises des étudiantes de différents établissements d’enseignement supérieur congolais afin de valoriser la qualité des études supérieures au Congo et encourager la jeune fille à se former en vue de servir valablement à sa nation.

Avec son slogan, « Today women, tomorrow leaders » signifiant « Aujourd’hui femmes, demain leaders », le concours veut emmener les participantes à se placer au-dessus des clichés de la société et à être capables d’apporter du changement ainsi que d’influencer positivement leur environnement. Pour les emmener à représenter cette philosophie et à se projeter concrètement, le comité d’organisation de ce concours affiche deux femmes inspirantes au titre de marraine et présidente d’honneur, à savoir Kriss Brochec, consultante, conférencière et entrepreneure investie dans la vie associative et l’aide sociale ainsi que Francine Ntoumi, professeure en biologie moléculaire et présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale en République du Congo.

Durant la phase de préparation, ces étudiantes ont été coachées en leadership, construction et présentation d’un projet entrepreneurial, développement personnel et professionnel. Devant un jury d’enseignants-chercheurs et entrepreneurs nationaux, les huit finalistes exposeront leurs projets autour du thème « Le rôle de la femme dans le développement du Congo », le 12 décembre prochain. Cette demi-finale, sous la forme de soutenances, comptera pour 50% de leur note finale en addition au pourcentage du vote des internautes sur les comptes sociaux du concours et de leur prestation live devant un public restreint le jour-j.

Notons que les huit candidates au titre de « Lady universities » sont : Teressia Elleli, étudiante en 2e année de gestion des organisations à l’Institut supérieur de gestion; Ninelle Ndinga, étudiante en 1ere année d’économie quantitative à la faculté des Sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi ; Mélanie Nguienga, étudiante en 2e année de droit à l’université Henri Lopes ; Merveilles Bokolo, étudiante en 2e année de management d’entreprise à la Haute école Leonard De Vinci ; Germella Samba, étudiante en 2e année de logistique et transport à l’institut supérieur de commerce ; Mondésir Diambwana, étudiante en 3e année de pétrochimie et raffinage à l’Ecole africaine de développement; Sagesse Ngambou, étudiante en 1ere année de logistique et transport à l’Institut supérieur polytechnique-université ; enfin, Ruth Bongomas, étudiante en 3e année d’administration des entreprises à l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises.

 

Congo : les motos-taxis interdits à la circulation à Brazzaville

La police nationale a interdit aux taxis- motos de circuler dans la capitale congolaise, Brazzaville, depuis le 1er décembre 2020.

La direction générale de la police sous l’autorité du colonel Delphin Didas Yobi avait déjà échangé sur ce type de transport avec les syndicats des transporteurs en commun le 24 novembre dernier. Après cet échange, la police a fait un recadrage de la situation en interdisant ce nouveau type de transport dans les grandes villes notamment à Brazzaville jusqu’à ce qu’il soit réglementé.

Brazzaville compte près de 1000 motos-taxis. Ils ont pratiquement envahi ce secteur au point où à Brazzaville ce sont eux que l’on rencontre pratiquement à 60% dans le secteur du transport.

Des centaines de jeunes se sont lancés dans cette activité du secteur informel, sans permis de conduire pour la plus part, ils transportent les populations à longueur de journées sans avoir au préalable reçu des notions élémentaires du code de la route.

Ces motos taxis permettent aussi de pallier les problèmes d’embouteillage car elles peuvent facilement se faufiler entre des voitures ordinaires et les taxis, mais aussi la dégradation avancée des routes dans certains quartiers de Brazzaville. Leur tarif (la course varie ente 500, 1000 voire 1500 francs CFA) et leur rapidité amènent également plusieurs personnes à les emprunter dans une ville où les activités économiques battent intensément leur plein.

Congo : Brazzaville accueille un nouveau centre culturel

Le Centre Zola a été construit pour prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public.

C’est une initiative des femmes et hommes de la culture rassemblée au sein l’association  Leadership pour le Congo. Ce nouveau centre a été créé pour valoriser la culture congolaise et africaine dans toute sa diversité.

Zola en une langue Kongo signifie à la fois « fraternité », « entraide », « assemblée », selon les initiateurs prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public. C’est le Congo et l’Afrique qui vont à la rencontre des cultures du monde.

Notons que c’est le premier centre culturel privé, conçu, réalisé et construit par des congolais pour valoriser le patrimoine culturel de ce pays et ses talents artistiques.

Situé au 68 rue Moundzombo, dans l’arrondissement 4 Moungali, le Centre Culturel Zola a une capacité d’accueil de 300 places pour les spectacles, une salle de conférence, 3 chambres pour les résidences de création et une bibliothèque est en cours d’installation.

Les populations auront d’ici peu un programme de cet espace culturel sur les 6 prochains mois. Mais en attendant, les élèves et étudiants peuvent s’inscrire quotidiennement au centre, des artistes peuvent eux aussi déjà proposent des spectacles. Des ateliers de formation se mettent en place.

Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo-Coronavirus : le couvre-feu ramené à 20h

Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie, ce nouvel horaire n’est applique que les week-ends et les jours fériés.

La coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a recommandé le 25 novembre au gouvernement de ramené le couvre-feu à 20 heures dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie.

Ce nouvel horaire concerne les week-ends et les jours fériés à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans ces villes les plus mouvementées du pays, le couvre-feu ne devrait plus commencer à partir de 23 heures et prendre fin à 5 heures du matin. Il commencera désormais très tôt dès 20 heures.

Généralement, les recommandations de la réunion de la Coordination, présidée par le chef de l’Etat, sont aussitôt entérinées par le conseil des ministres qui est également présidé le président de la République. Cette nouvelle mesure sur les heures du couvre-feu devrait donc incessamment entrer en vigueur dans les villes concernées.

Dans les villes secondaires où le couvre-feu a été supprimé, la situation reste inchangée.

Selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, la Coordination nationale a constaté un « rebond inquiétant de la pandémie », dans le pays.

Dans un point publié le 21 novembre par le gouvernement, la Covid-19 a déjà tué 94 personnes sur les 5.774 cas confirmés au Congo. D’après cette nouvelle situation, 142 nouveaux cas ont été enregistrés en six jours dont 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire.

On dénombre dans le pays quelque 667 cas actifs. Plus de 5000 cas pris en charge ont été guéris, selon les centres de prise en charge de la pandémie. Le taux de létalité est de 1,94% au Congo. Une situation bien « inquiétante », selon la conclusion des autorités.

Mais, la grosse raison pour les autorités de reconsidérer les heures de couvre-feu est le relâchement général des mesures de prévention et de protection contre la Covid-19. La population et les pouvoirs publics ne suivent plus ces mesures.

Les boîtes de nuit, pourtant officiellement fermées, fonctionnement jusqu’à tard dans la nuit. Les marchés domaniaux ne sont plus désinfectés, tout comme certains bâtiments publics. Dans les établissements scolaires, les élèves ne respectent pas la mesure du port de masque obligatoire, et les salles de classe ne sont désinfectées.

Si le port de masque devient aléatoire, même dans les milieux de grande affluence, la distanciation physique n’est plus respectée. Les bus, notamment ceux de la STPU restent bondés de monde, notamment aux heures de pointe, au vu et au su des agents de l’ordre.

Les taxis et les bus détenus par les particuliers emboitent le pas. Aucune mesure n’est respectée, chauffeurs et récepteurs ne portent pas de masque. Le gel et autres mesures de protection n’existent plus dans le transport en commun.

Par ailleurs, le gouvernement a préféré ouvrir les frontières aériennes avec l’Europe, épicentre de la maladie, tente de sauver la mise en gérant la Covid-19 sur place. Les voyageurs rentrent tranquillement chez eux, sans quarantaine et très souvent les tests sont en rupture dans le pays.

Le renforcement des mesures de prévention reste, alors, pour les autorités, la grosse cartouche, une stratégie importante.

Congo : Brazzaville et Kinshasa signe un accord sur la régulation des fréquences

Interférence, réseau de télécommunications qui se perd sont entre autres les problèmes que veulent corriger les deux pays voisins.

Deux capitales les plus proches au monde, séparées juste par le fleuve Congo, Brazzaville et Kinshasa, partagent le même spectre des fréquences de radiodiffusion et de télécommunications. Ce qui donne lieu parfois à des malentendus. Pour une gestion concertée de ces fréquences, les agences de régulation des deux villes viennent de conclure un accord.

Une radio locale qui grésille à cause d’une interférence, un réseau de télécommunications qui se perd au profit d’un autre chaque fois qu’on se rapproche du fleuve Congo : ces phénomènes sont souvent observés à Brazzaville.

C’est pour corriger tous ces problèmes que la capitale congolaise est parvenue avec sa sœur à un accord de coordination et de gestion concertée des fréquences aux frontières. Kinshasa s’est même engagée à restituer toutes les fréquences qu’elle utilisait, mais qui ne lui revenaient pas.

Joseph Yuma Utchedi, directeur des relations internationales à l’Autorité de régulations des postes et télécommunications (ARPT) de Kinshasa, se réjouit de la signature de cet accord.

« C’est quelque chose de très important parce que si les deux pays ne se mettent pas ensemble, ce sont leurs consommateurs qui souffrent toujours des problèmes de « roaming » [itinérance dans les réseaux de téléphonie] qui doivent être résolus par la coordination des fréquences comme nous venons de le faire. Chaque fois, il y aura une amélioration, de part et d’autre, sur les améliorations qui vont être apportées au niveau de l’utilisation de ces fréquences entre les deux pays », a expliqué Yuma Utchedi.

Il a été demandé aux opérateurs des deux capitales de bien paramétrer les équipements utilisés. Une feuille de route des actions à mener en 2021 et 2022 a été définie.

 

Congo : Jean-Yves le Drian attendu à Brazzaville

Le ministre français des Affaire étrangères doit prendre part aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville.

Le ministre français des Affaire étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu à Brazzaville pour participer, les 27 et 28 octobre 2020, aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville comme tête de pont de la résistance contre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ancienne capitale de l’Afrique équatoriale française devient alors la capitale de la France libre.

Les cérémonies se dérouleront en présence des chefs d’Etat du Congo, du Tchad, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, le Cameroun et le Gabon étant représentés par leur Premier ministre. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) par sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Elle est arrivée à Brazzaville samedi, les autres officiels sont attendus ce lundi 26 octobre 2020.

Le programme des commémorations prévoit l’animation par les experts de débats à la faveur du colloque international qui a pour thème : « De Gaulle et Brazzaville, une histoire partagée entre la France, l’Afrique et le Congo ».

Salon africain des inventions et entreprises innovantes : la 8ème édition ouvre ses portes

L’évènement a pour objectif de faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises.

La capitale congolaise, Brazzaville abrite le Salon africain des inventions et entreprises innovantes (SAIIT). Il va s’agir du 15 au 17 octobre 2020, de faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises. C’est une initiative de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), en partenariat avec le gouvernement congolais, l’évènement mobilise une vingtaine de pays.

Placé sous le thème : « Propriété intellectuelle, innovation et défis sanitaires », cette 8éme du SAIIT va aussi permettre de promouvoir les projets innovants et de nouveaux produits ou services qu’offrent les entreprises africaines. Ledit rendez-vous parrainé par Gilbert Ondongo, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille public.

Le programme prévoit une exposition des meilleures inventions et innovations et une conférence-débat de haut niveau sur les solutions endogènes aux défis sanitaires sur le continent.

Pour rappel, le SAIIT se tient dans l’une des capitales des dix-sept pays membres de l’OAPI, après chaque deux ans.

Congo : le salon africain de l’invention et de l’innovation technologique se tiendra à Brazzaville

Le 8ème Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT 2020), se tiendra, du 15 au 17 octobre 2020, au Palais des Congrès de la capitale congolaise, Brazzaville.

La ville de Brazzaville va abriter le 8ème Salon africain de l’invention et de l’innovation du 15 au 17 octobre 2020. L’évènement est organisé par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

Le but du SAIIT est de détecter et de faire connaître les meilleurs résultats de recherche. Ainsi que sur le plan d’inventions et innovations technologiques susceptibles d’aboutir à la création d’entreprises en Afrique. C’est du moins ce qu’a précisé l’OAPI.

Cette année, le thème qui a été arrêté est : « Propriété Intellectuelle, Innovation et défis sanitaires ». Pour les organisateurs, c’est une occasion de promouvoir les projets innovants et les nouvelles offres, tout en donnant la priorité aux initiatives dans le domaine de la santé.

Il faut noter que des prix seront octroyés aux meilleurs projets, qui seront sélectionnés par un jury international.

Le SAIIT 2020 sera marqué par la participation des inventeurs et innovateurs de 17 Etats membres de l’OAPI, à savoir le Bénin, la Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine les Comores, le Congo, le Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Congo : Brazzaville accueille le 8e Salon africain des inventions et des entreprises innovantes

En collaboration avec le Gouvernement de la République du Congo, l’OAPI, Organisation africaine de la propriété intellectuelle, organise le 8ème Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT), les 15, 16 et 17 octobre au Palais de Congrès de Brazzaville.

Un communiqué souligne que « cet événement a pour but de détecter et de faire connaître les meilleurs résultats de recherche -inventions et innovations technologiques susceptibles d’aboutir à la création d’entreprises dans les Etats membres ». Selon l’organisateur du salon, cet évènement permettra également de promouvoir les projets innovants et de nouveaux produits ou services qu’offrent les entreprises.

Cette 8ème édition placée est sous le thème « Propriété Intellectuelle, Innovation et défis sanitaires ». Les inventions et innovations technologiques relevant prioritairement de la santé et des domaines connexes seront évaluées par un jury international afin d’en récompenser les meilleures.

Une vingtaine de pays au rendez-vous

La 8ème édition du SAIIT se déroule autour d’une exposition des meilleures inventions et innovations et d’une conférence-débat de haut niveau sur les solutions endogènes aux défis sanitaires sur le continent, avec la participation d’une vingtaine de pays.

Le SAIIT se tient tous les deux ans, dans l’une des capitales des 17 Etats membres de l’OAPI. L’évènement est placé sous le parrainage du ministre d’État, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo. L’OAPI est l’Office intergouvernemental de 17 Etats membres : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

Chargé de délivrer les titres de propriété industrielle, notamment les brevets d’inventions et les certificats d’enregistrement des marques de produits ou de services, des dessins ou modèle industriels et des obtentions végétales, l’office a aussi vocation à promouvoir l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle à des fins de développement dans les Etats membres.

Congo : levée du couvre-feu dans dix départements

Cette mesure a été suspendue dans dix départements et allégée dans les deux principales villes de le République du Congo.

Le gouvernement congolais vient de lever le couvre-feu dans dix départements du Pays. A Brazzaville et à Pointe-Noire, ladite mesure  a été modifiée. Elle va désormais de de 23h à 05h du matin et entre en vigueur à partir de ce lundi 28 septembre 2020. Les brazzavillois et les ponténégrins n’ont pas attendu le début de la nouvelle mesure pour se réjouir.

Un soulagement pour les commerçants qui se plaignaient de la « mort »  de leurs activités. Plusieurs d’entre eux comme des restaurateurs étaient obligés de fermer leurs commerces vers 15h. C’est terminé la course à la recherche des transports en commun pour pouvoir regagner le domicile.

Il faut dire cette mesure fait suite à cet appel lancé ces dernières semaines, par la société civile et certains activistes, demandant au gouvernement de supprimer le couvre-feu. Une mesure qui empêchait certains entrepreneurs à mener leurs activités commerciales dans la soirée. Certaines entreprises au Congo travaillent que dans la nuit, à cause du couvre-feu les activités étaient en arrêt.

Instauré depuis six mois, de 20h à 5h du matin,  le couvre-feu est l’une des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus au Congo. Le pays compte actuellement 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès. Avec la nouvelle mesure, les jeunes sont appelés à plus de responsabilité.

Notons que, samedi, 26 septembre, le parlement a entériné de nouvelles mesures et adopté pour la neuvième fois consécutive l’Etat d’urgence sanitaire en République du Congo.

Congo : les populations demandent la levée du couvre-feu dans les deux grandes villes

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire estiment que cette mesure les empêche d’exercer leurs activités quotidiennes.

Vingt (20h) heures à 5 heures du matin, c’est l’intervalle des heures auxquelles les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont le droit de se retrouver dehors. Ce couvre-feu a été instauré dans les deux grandes villes congolaises depuis six mois dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Pour les congolais de ces parties du pays, ça commence à être long et à des conséquences dans leur quotidien. Ils demandent la levée de cette mesure.

L’activiste Charlin Kinouani arbore un tee-shirt qui dénonce la pratique du couvre-feu dès 20h. « Là j’ai lancé une action citoyenne qui s’appelle « image expressive ». Elle vise principalement la levée du couvre-feu », affirme-t-il, insistant que le couvre-feu constituait « un poison pour les libertés individuelles et collectives ».

Pour l’universitaire et acteur politique Vivien Manangou, le couvre-feu n’a plus sa raison d’être. « Vous voyez déjà que lorsque vous allez dans les rues, les populations n’en peuvent plus. Donc aujourd’hui, le couvre-feu à 20 heures à Brazzaville et à Pointe-Noire ne se justifie plus ni sur le plan économique, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan social », dénonce-t-il.

Le Congo est sous état d’urgence sanitaire, renforcé par un couvre-feu depuis le mois d’avril. A Brazzaville et à Pointe-Noire, le couvre-feu commence dès 20h, donnant l’aspect de villes fantômes.

Des ONG locales dénoncent l’atteinte des libertés fondamentales. Le défenseur des droits de l’Homme Joe Washington Ebina affirme que le couvre-feu asphyxie les populations.

« Les marchés de Fond Tié-Tié à Pointe-Noire, de Dragages, de Ta Nkeoua, de Ta Ngoma à Brazzaville, qui font vivre beaucoup de familles. Mais cette activité est bloquée. Le couvre-feu n’est plus adapté par rapport à la situation », déplore Ebina qui souligne également « la panique » qui s’en suit dès qu’il est 19h, car chacun voudrait très rapidement rentrer chez soi.

La semaine prochaine, la coordination nationale de gestion de la pandémie à Covid-19 devrait se réunir, et une réponse pourrait certainement être apportée ces nombreuses plaintes.

Congo : une bagarre dégénère à cause d’une pièce de 100 FCFA

Une vidéo a largement été diffusée la toile où on voit des jeunes congolais se battre à l’arrêt de bus dans la capitale congolaise, Brazzaville.

La modique somme de 100 FCFA a été à l’origine d’une scène bagarre à Brazzaville. C’est du moins ce que montre clairement une vidéo qui a fait le tour de la toile. Celle-ci montre plusieurs jeunes se livrant à une bagarre générale, devant des policiers impuissants.

Ladite vidéo a suscité des commentaires de tout genre. Ils sont tout de même nombreux a avoir dénoncé cet acte. D’aucuns évoquant même que des problèmes tels que la pauvreté, le chômage seraient à l’origine de tels actes.

La république du Congo comme plusieurs pays dans le monde fait face à la pandémie de coronavirus. A cela il faut ajouter la crise financière que traverse le pays depuis un moment.

Congo : le général Mokoko de retour à Brazzaville

Le jet qui a ramené Jean-Marie Michel Mokoko a atterri dans la capitale congolaise à 15h50, heure locale. Pas de dispositif militaire ou policier particulier pour l’accueillir à l’aéroport.

Le général Mokoko est de nouveau à Brazzaville, depuis samedi 30 août 2020. Il avait été évacué en Turquie, le 30 juillet, par un avion médicalisé pour recevoir des soins. C’est au terme de longues tractations que, l’autorisation de l’évacuation de Jean-Marie Michel Mokoko, 73 ans, a été signé par le Président Dénis Sassou N’Guesso. Le général est rentré dimanche 30 août à Brazzaville après un mois de soins en Turquie.

Aussitôt après sa descente d’avion, le général a été embarqué discrètement dans une grosse cylindrée aux vitres fumées, selon des témoins. Il a été conduit directement à l’hôpital militaire où ses conseils ont pu le voir.

Il va mieux. C’est du moins ce qu’ont estimé ses conseils. Une nouvelle que la société civile salue. Celle et exige cependant plus d’attention à égard du général. Il faut tout de même noter que les autorités jugent que l’attitude du général et sa famille a été responsable.

« J’ai trouvé qu’il est en forme. Il doit rester encore pendant quelques jours à l’hôpital militaire pour des exercices parce qu’il connaît quelques petits problèmes musculaires », a confié un de ses avocats.

« Le retour importe peu, s’il a recouvré sa santé c’est le plus important et la lutte continue pour que la justice triomphe un jour », a déclaré pour sa part Trésor Nzila défenseur des droits de l’homme (OCDH).

D’après une source pénitentiaire l’ancien chef d’état-major devra retrouver sa cellule à la maison d’arrêt de Brazzaville. « Nous comptons formuler une demande de mise en liberté en sa faveur dans quelques jours », a annoncé un autre avocat. « Nous n’avons pas trop de commentaires à ce stade, mais pensons que le général et sa famille ont été plus responsables que ceux qui ont fait des commentaires non fondés sur les réseaux sociaux notamment », a indiqué une source gouvernementale.

Brazzaville : la commune interdit la tenue des réunions populaires sans autorisation

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le maire et les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements de la capitale politique.

Interdiction de tenir des réunions populaires dans la ville de Brazzaville. C’est une directive que devront respecter le ce qui en ressort de la rencontre entre les administrateurs-maires d’arrondissement, les chefs de quartier et les agents de la force publique de cette commune. Ils ont d’ailleurs eu une réunion avec le président du conseil départemental et municipal, Dieudonné Bantsimba. Cette directive viendrait du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

En république du Congo, 2021 est une année électorale et à quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle, des rencontres sont interdites dans la commune de Brazzaville.

« Vous devez redoubler de vigilance en cette période pré-électorale pour lutter contre le banditisme. Les administrateurs-maires doivent être très regardants et faire respecter les directives de la tutelle sur les réunions politiques. Pas de réunions politiques sans autorisations délivrées par les autorités habilitées », a martelé Dieudonné Bantsimba, précisant qu’il existe plusieurs associations politiques non réglementées qui exercent dans la ville.

D’autres points ont été évoqués au cours de cette rencontre notamment la dénonciation des mauvaises pratiques observées dans les administrations municipales à travers la corruption et la délivrance de faux actes d’état-civil.

Les différents acteurs devraient également lutter contre l’occupation anarchique du domaine public, l’extension illégale des marchés domaniaux, les nuisances sonores dues à la prolifération des églises et la mauvaise gestion des eaux usées. L’autre phénomène décrié par Dieudonné Bantsimba concerne l’occupation abusive des rues par les citoyens lors des veillées mortuaires et la pose des banderoles annonçant les veillées sans autorisation de la mairie.

Les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements 2 Bacongo, 8 Madibou, 3 Poto-Poto, 5 Ouenzé, 6 Talangaï et 9 Djiri sont appelé à la vigilance.

Congo-covid19 : l’Allemagne contribue à hauteur de plus de 98 millions FCFA pour la lutte contre la pandémie

Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables.

L’ambassade d’Allemagne au Congo a annoncé le 5 août à Brazzaville, au ministre en charge de l’Action humanitaire un don de 150.000 euros soit environ 98 millions de francs CFA pour soutenir les populations pendant cette période de crise sanitaire. Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables de Brazzaville et de la Likouala.

Grâce à cette contribution, l’Allemagne (dont la ville de Dresde, jumelée à la ville de Brazzaville) accompagnera des ménages vulnérables, dans les quartiers périphériques de Brazzaville, identifiés comme étant les zones où vivent les personnes les plus vulnérables face à la crise sanitaire de Covid-19, et dans la Likouala, où une assistance est toujours nécessaire.

Le nord du Congo fait face à une triple vulnérabilité liée aux inondations d’octobre 2019 à janvier 2020 qui ont détruit 70% des récoltes. Il y a également à la résurgence du virus Ebola en RDC d’où de nombreuses denrées proviennent. On note enfin la crise sanitaire de la Covid-19. Ces facteurs ont un impact majeur sur le prix et la disponibilité des produits alimentaires dans la zone, et donc un impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnel des populations de la zone.

Les transferts monétaires seront privilégiés pour cette assistance alimentaire : les bénéficiaires pourront ainsi effectuer des achats alimentaires auprès de boutiques partenaires du PAM.

« Depuis longtemps, l’Allemagne est aux côtés du Programme Alimentaire Mondial, comme deuxième plus grand contributeur du PAM dans le monde. En République du Congo, la coopération avec le PAM nous permet de renforcer l’amitié entre le Congo et l’Allemagne avec les actions concrètes et d’assister les populations en situations difficiles de manière rapide et efficace », a souligné Jonas Wiesenecker, Chargé d’Affaires a.i. d’Allemagne au Congo.

« Ce don du gouvernement d’Allemagne nous permettra d’élargir notre action pour renforcer la sécurité alimentaire des plus vulnérables au Congo. Cette contribution de la ville de Dresde, inédite, est un grand signe de solidarité des habitants de Dresde vers ceux et celles de Brazzaville », a ajouté le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer,

Depuis mai dernier, les équipes de PAM, en collaboration avec les équipes du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire sur la base du Registre social universel (RSU), ont déjà apporté une assistance alimentaire à 75.000 personnes dans cinq quartiers de Brazzaville. Une enquête récente, menée par le gouvernement et le PAM dans la capitale, montre l’impact important de la crise sanitaire sur les emplois et les revenus des ménages, ce qui se traduit par une forte augmentation de l’insécurité alimentaire.