Brazzaville va abriter une rencontre sur la préservation des forêts

L’annonce a été faite lundi 03 février 2020, par directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemarec.

La capitale congolaise servira de cadre à un atelier rencontre dont le sujet principal la préservation des forêts. C’est ce qui en ressort d’un entretien entre le président Denis Sassou N’Guesso et le directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemarec, le 03 février 2020.

« Nous avons discuté de plusieurs pistes de coopération parmi lesquelles l’organisation d’un atelier de dialogue sectoriel à Brazzaville. Cette rencontre réunira tous les pays de la sous-région pour identifier les projets prioritaires qui pourraient être soumis au Fonds vert pour le climat », a déclaré Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert pour le climat.

C’est au sortie de ce tête à tête avec le Chef de l’Etat, que Yannick Glemarec s’est exprimé devant la presse. Il a souligné la nécessité de conserver les écosystèmes forestiers d’Afrique centrale et estimé que le Fonds vert pour le climat, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et d’autres fonds, devraient, œuvrer en faveur de la préservation des tourbières de la forêt congolaise.

Créé en 2010, le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier onusien rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il a pour mission de transférer des fonds des pays les plus avancés à ceux les plus vulnérables pour mettre en place des projets de lutte contre les effets des changements climatiques.

Brazzaville abritera une table ronde de la CEEAC

La CEEAC annonce l’organisation d’une Table ronde à Brazzaville pour développer le secteur des routes et des transports.

Le Secrétariat général de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à travers sa Secrétaire Générale adjointe Mme Marie Thérèse Chantal Mfoula, en charge de l’intégration physique, économique et monétaire, ainsi que Jean-Jacques Bouya, ont annoncé jeudi 16 janvier, depuis le Centre international de Conférence de Kintélé, à Brazzaville (Congo), la tenue prochaine d’une Table ronde pour le financement de projets majeurs d’infrastructures dans la région, nommément en République centrafricaine, au Tchad, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. Cette table ronde se tiendra au Centre International de Conférence de Kintélé, à Brazzaville avec la participation des bailleurs internationaux.

Malgré d’importants progrès enregistrés ces dernières années, l’Afrique centrale arrive toujours grande dernière au classement des pays africains les mieux équipés en infrastructures routières (à peine 8% du réseau routier total). Même résultat en ce qui concerne le bitumage des routes : seulement 2,2% des axes routiers de la sous-région sont goudronnés.

Forte de ce constat et afin d’accélérer l’intégration régionale en zone CEEAC et de dynamiser la croissance dans une région particulièrement riche en ressources naturelles, les organisateurs ont ciblé trois projets qu’ils présenteront aux bailleurs de Brazzaville, en mars prochain. Parmi ces futures constructions d’infrastructures figurent le pont route-rail reliant Kinshasa (RDC) et Brazzaville (Congo), la construction et la réhabilitation de la route Ouesso/Bangui/N’Djamena, maillon manquant du corridor routier transafricain Pointe Noire/Brazzaville/Ouesso/ Bangui / Ndjamena, ainsi que des travaux d’aménagement fluvial.

La journée du 19 mars est organisée avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le haut patronage du Chef de l’État congolais, Denis Sassou- Nguesso. L’ambition des organisateurs est de lever des fonds pour financer les trois projets phares dont la concrétisation s’étalera sur dix ans, entre 2020 et 2030. Le 19 mars, priorité sera donnée à la mobilisation des fonds pour la Phase d’Investissement Prioritaire ( PIP ), prévue de 2020 à 2024. Une démarche qui s’inscrit dans la prolongement des efforts fournis par les pays membres de la sous-région, véritable carrefour des principaux échanges commerciaux du continent, pour développer les routes et les transports.

«  Nous pouvons être bloquant pour le developpement du continent comme nous pouvons le dynamiser, en developpant ses infrastructures. Aujourd”hui on ne peut pas voyager du Nord au Sud, parce qu’on est bloqués au centre. » Jean-Jacques Bouya, Ministre de

Cette rencontre sera également l’occasion pour ses organisateurs de passer en revue le Plan directeur consensuel des Transports en Afrique centrale (PDCT-AC), conçu pour connecter entre elles les 11 capitales de la zone CEEAC. Il s’agira également d’en mesurer l’impact depuis son lancement en 2004.

A propos de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)

Brazzaville va abriter le 8e sommet des chefs d’Etat et gouvernement du Comité de haut niveau de l’UA

Brazzaville va accueillir ce jeudi 30 janvier 2020 le 8ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye.

Ce sommet, convoqué à l’initiative du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de ce Comité de haut de niveau de l’UA sur la Libye, va se tenir après celui de Berlin il y a quelques jours.

L’objectif est la recherche des solutions en vue de la résolution de la crise libyenne conformément aux recommandations de la dernière conférence de Berlin (Allemagne).

Sont attendus à Brazzaville : les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye et des pays limitrophes de la Libye, les Représentants des Nations-Unies et de l’Union africaine ; les Représentants de la Communauté des Etats sahélo- sahariens ; les Représentants des pays impliqués dans la crise libyenne, ainsi que les différentes parties libyennes.

Cette réunion qui se tient avant le 33ème sommet de l’Union africaine permettra au comité de haut niveau et à tous les autres Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus à Brazzaville, de réaffirmer la position de toute l’Afrique, celle qui consiste à privilégier le dialogue inter-libyen dans la recherche de la solution au conflit avant tout processus électoral.

Cette retrouvaille permettra à Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye de faire part à ses pairs du continent, les conclusions de la conférence tenue à Berlin, le 19 janvier dernier et de tous les efforts jusque-là consentis par le comité de haut niveau.

Brazzaville a accueilli plusieurs rencontres sur cette crise libyenne depuis 2018, toujours à l’initiative de Denis Sassou N’Guesso qui s’est insurgé à plusieurs reprises des tentatives de la communauté internationale de marginaliser l’Afrique dans la résolution de cette crise libyenne.

Quartiers précaires : Brazzaville une zone à risque selon une récente étude

Les quartiers Moukoundzi-Ngouaka et Sukissa, à Brazzaville, ont fait l’objet d’une enquête sur l’assainissement et ses impacts socio-sanitaires, dans le cadre du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires.

L’urbanisation mal contrôlée à Moukoundzi-Ngouaka, dans le 1er arrondissement de la capitale, d’après les enquêteurs, constitue un facteur de risques. Ces dernières années, le quartier s’est élargi avec la construction de nouvelles habitations et des bâtiments dédiés à d’autres services. Mais cette expansion s’est réalisée au mépris des règles d’aménagement et de lotissement. À cela s’ajoutent la pauvreté et les pratiques inadaptées qui renforcent la vulnérabilité de Moukoundzi-Ngouaka. La pression démographique dans le coin a été citée par l’étude comme l’une des causes de la vulnérabilité des populations.

« L’enquête réalisée auprès de trois cents personnes montre que les populations, bien que conscientes des risques présentant la plus grande dangerosité, sont avant tout préoccupées par les gènes de la vie quotidienne tels que les réchauffements des maisons la nuit », souligne l’étude menée par des experts du Durquap, un projet cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.

Trois principaux risques ont été épinglés : la vulnérabilité humaine qui est associée à l’exposition directe de la santé humaine des habitants, notamment les enfants qui sont les plus exposés. Ce risque est encore plus grand pour des enfants handicapés vivant dans les zones inondables.

Il y a la vulnérabilité sanitaire liée aux effets des inondations sur la santé publique des habitants à travers les problèmes d’hygiène et d’assainissement. Les risques sanitaires sont principalement concentrés dans les zones humides, vectrices de maladies parasitaires et infectieuses, à proximité des rivières mais aussi de la centrale électrique. Enfin, la vulnérabilité matérielle liée au patrimoine immobilier ; les habitants sont conscients des risques mais refusent de quitter leurs parcelles.

Ce sont les mêmes risques dans le quartier Sukissa, dans le 5e arrondissement de Brazzaville, où l’urbanisation du quartier a été tracée dans le sens de la pente et organisée dans le but de répondre à la demande en logements. Un projet de l’urbanisation de la localité est à l’étude et devrait prendre en compte les principaux risques constatés.

Les pratiques de remblaiement des zones exposées aux risques d’érosion par les sacs de sable ou l’apport de la pierre sont jugées contreproductives et accentuent le risque en aval. Enfin, la dégradation des réseaux routiers perturbe la circulation des personnes et des biens.

Crise libyenne : Brazzaville accueille la réunion du comité de haut niveau de l’UA

La rencontre se tiendra, le 25 janvier, et sera l’occasion de discuter des moyens de mettre un terme aux affrontements et autres ingérences étrangères dans le conflit qui déchire la Libye.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, dont le pays dirige le comité de haut de l’Union africaine (UA) pour la Libye, effectue présentement un périple dans plusieurs capitales africaines en vue de mener les consultations préparatoires aux assises convoquées par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le 11 janvier, Jean-Claude Gakosso a remis au président algérien, Abdelmadjid Tebboun, une invitation de son homologue congolais pour qu’il assiste à la réunion de Brazzaville, selon un communiqué de la présidence algérienne.

Au cours de sa rencontre avec le commissaire à la paix et à la sécurité de l’organisation continentale, Smail Chergui, le 9 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, première étape de la tournée de la délégation congolaise, il avait été procédé à une analyse globale de la situation qui prévaut en Libye. « Le commissaire à la paix et le ministre des Affaires étrangères ont mentionné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, le strict respect de l’embargo décrété par le Conseil de sécurité sur les armes en Libye, et soulignent l’impératif de mettre fin à toutes les interférences extérieures dans ce pays qui compliquent la situation et retardent la promotion politique entre Libyens à cette crise », indique un communiqué.

« L’Union africaine réitère une nouvelle fois sa conviction qu’il ne saurait y avoir de solution militaire à ce conflit et réaffirme sa disponibilité toute naturelle à accompagner les parties libyennes sur la voie du dialogue et de la réconciliation nationale », prévient l’organisation panafricaine.

Le chef de l’Etat congolais a plaidé, le 6 janvier, dans la capitale congolaise, pour que l’Afrique ne soit pas marginalisée dans la résolution de la crise libyenne, qualifiant d’« inefficace » tout règlement qui ne tiendrait pas compte du continent. Estimant que «toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement inefficace et contreproductive », Denis Sassou N’Guesso a dit que cela était possible pour la simple raison que « la Libye est un pays africain » et que «  les victimes du conflit libyen sont essentiellement en Afrique.»

La réunion du comité de haut niveau sur la Libye va intervenir au moment où la Turquie tente de s’ingérer dans la crise libyenne en dépêchant des mercenaires et troupes turques en Libye. En proie à des luttes d’influence, la Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités se disputent son contrôle : le GNA reconnu par l’ONU et le pouvoir de l’est ayant un gouvernement et un parlement acquis au maréchal Khalifa Haftar.

Consolidation de de l’accord de cessez-le-feu : le pasteur Ntoumi y contribuera

La nouvelle a été annoncée pendant la cérémonie d’échange de vœux entre le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et les forces vives de la nation, le 08 janvier 2020, au palais du peuple.

Le pasteur Ntoumi quittera son maquis dans le pool pour la capitale congolaise, Brazzaville. Il devra contribuer à la consolidation de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 entre l’ex-chef rebelle et le gouvernement. La nouvelle sera officielle dans les prochains jours.

Frédéric Bitsangou, alias Ntoumi, a été au centre des affrontements entre le gouvernement et les rebelles dans le Pool depuis la fin des années 1990, devrait bientôt quitter son maquis du Pool (sud du Congo)

Notons qu’en août dernier, face à la Commission ad hoc mixte paritaire (CAMP), chargée de mettre en œuvre l’accord de paix de Kinkala, le pasteur Ntoumi a décliné des préoccupations personnelles, notamment le manque de logement. Il avait évoqué le fait que ses domaines et résidences demeurent occupés par des éléments de la Force publique.

Bedel Baouna signe « Brazzaville, ma mère »

Pour son premier roman, l’analyste politique et critique littéraire Bedel Baouna, par la littérature et la cupidité à travers cet ouvrage, donne à lire un texte féministe : les femmes y ont pris le pouvoir.

Roman réaliste sous forme de journal, Brazzaville, ma mère (Éditions Le Lys Bleu », d’une contemporanéité indéniable avec le récit au quotidien de la vie de tous les jours au Congo-Brazzaville. Il aborde les rapports mère/fille avec, en filigrane, des réflexions sur la quête de soi.

Pourquoi « Brazzaville, ma mère », un titre énigmatique ?

Titre énigmatique sans doute, mais finalement trompeur. A priori, il renvoie à la ville natale pour ne pas dire la mère patrie. Mais il s’agit, a fortiori, d’autre chose. J’aborde une question fondamentale de la philosophie morale, celle de la recherche de soi ou du chemin vers soi. Alors j’ai choisi Brazzaville, la ville qui m’a vu naître, comme cadre de ce premier roman, tout en soulignant que je n’en suis pas le narrateur : une distance est indispensable entre l’œuvre et son auteur.

La narratrice vit à Paris depuis ses deux ans, et c’est à 35 ans qu’elle retourne au Congo pour renouer avec ses racines. N’est-ce pas faire la part belle au cliché que représente le « retour aux sources » ?

Je ne pense pas que ce soit vraiment un « retour aux sources ». Nul besoin de se déplacer pour renouer avec ses sources. Quelqu’un peut être né à Mindouli et retrouver finalement ses sources ou racines à Missafou. Il s’agit plutôt d’une tentative de « renaître ». Ce faisant, la narratrice choisit sa ville natale pour tenter de se rencontrer, de se réaliser, etc. Voyez-vous, je suis en train de lire La Plus que vive de Christian Bobin et j’y ai retenu une phrase qui aurait pu être l’épigraphe de mon roman : « Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l’âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans ce monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel. » C’est dire que chacun de nous, à un moment ou à un autre, est tenaillé par cette terrible envie de renaître.

Est-ce pour cette raison que le roman s’ouvre sur trois enjeux narratifs : « L’éveil, la sortie de la caverne, mourir »… ?

Vous avez tout compris mais la mort dont il est question ici n’est que symbolique et non physique. Il s’agit de « tuer le vieil homme qu’il y a en chacun de nous pour mieux devenir ».

Hélas pour Florence, la narratrice ! La tâche s’avérera délicate…

Le chemin, non pas du savoir mais de la connaissance, demeure long, semé d’embûches. C’est l’exercice, à mon avis, le plus difficile qui soit.

D’où les multiples coups de théâtre ?

Absolument ! Il y a d’abord la venue de sa sœur cadette dont elle ignorait l’existence ; ensuite elle apprend que son père biologique est finalement vivant ; enfin la manière dont sa mère a été impliquée dans un crime…

Quand on lit votre roman, on est à la fois subjugué et stupéfait par la manière de décrire certains personnages et événements. Était-ce volontaire de votre part ?

A coup sûr vous faîtes allusion à la caricature ! Oui, cette technique est volontaire et elle participe du style. Et le style, je crois, c’est la personnalité. La caricature m’a donné « des occasions d’effets et d’humour non négligeables ». Je l’utilise tantôt comme métaphore d’une idée en ce qui concerne le portrait ; tantôt pour décrire des faits réels ou imaginaires pour mieux les tourner en dérision. D’autant plus que Brazzaville est devenue une sublime caricature à part entière. Tout y est exagéré : la mode, la politique, l’amour, la mort, etc. Il vous suffit d’assister aux obsèques d’un homme riche, par exemple, pour vous en rendre compte. Djenga K, un excellent chanteur de Viva la Musica et Langa Langa Stars, dans sa chanson Constatation, le relève et je dois avouer que je m’en suis aussi inspiré.

Outre le pouvoir dont disposent les trois principales femmes du roman, la musique est l’autre aspect de votre roman. C’est l’une de vos sources d’inspiration ?

Je n’écris pas sans écouter la musique. « J’écris dans la voix, j’écris par la voix, j’écris la voix » de ceux qui parlent et chantent. C’est une façon pour moi de donner du « bruit » au texte. Pour moi, en tout cas, un texte n’a de profondeur que s’il fait ressortir une sonorité une mélopée harmonieuse, utile.

Congo : les immondices envahissent plusieurs quartiers de Brazzaville

Avant, pendant et après les fêtes de fin d’année et du Nouvel An, Brazzaville avec son million et demi d’habitants ploie sous les ordures qui jonchent les artères et polluent plusieurs endroits.

Les Brazzavillois ne comprennent pas le silence de la municipalité. Tandis que les travailleurs de la société privée Averda, chargée de ramasser ces ordures entassées dans des bacs bleus, affirment que la plupart de leurs camions sont hors service.

Sur l’avenue Marien Ngouabi dans le sixième arrondissement, du carrefour dit « Keba na virage » au terminus de Mikalou, sur environ 3 kilomètres, aucun bac ne respire. Tous ces bacs débordent d’ordures.

« Sur les avenues, il y a vraiment des poubelles, de la saleté. Les gens ne peuvent plus respirer. Maintenant là, ça ne va pas du tout. Tout ce que nous constatons ici est un danger. On n’a jamais supporté cela. Mais nous sommes obligés de le supporter parce que l’État est défaillant », dénoncent tour à tour les riverains.

Les bacs bleus de la société Averda contenant ces ordures sont placés pour certains devant des endroits très fréquentés tels les débits de boissons ou encore les marchés à ciel ouvert. En cette période pluvieuse, les Brazzavillois craignent l’apparition des épidémies. « Toutes ces ordures nous emmènent des maladies. Les maladies, ce ne sont pas seulement le choléra et le paludisme. Il y en a plusieurs », lâche un citoyen.

Un des bacs les plus débordants se trouve à zéro pas de la maison de la radio et de la télévision. Le mini restaurant de Juliana, une dame qui propose des cuisses de poulet et des côtelettes braisées à la tombée de la nuit, fait face à ce bac à ordures. « Les gens profitent également pour pisser dans ces ordures. Mes clients refusent parfois de manger sur place à cause des odeurs. Ça dérange vraiment », se plaint-elle.

Quelques agents d’Averda rencontrés sur le terrain affirment que plusieurs camions de collecte d’ordures de leur société sont en panne. La société en a commandé d’autres et attend la livraison.

Congo : un gabonais interpellé à Brazzaville

Alexis Ndouna était poursuivi depuis deux mois dans son pays le Gabon pour viol sur mineur.

Ce sont les mains menottées qu’Alexis Ndouna est arrivé à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, après deux mois de cavale. Il est accusé d’avoir violé la petite Wally âgée d’à peine 14 ans et de se faire livrer des mineurs contre de l’argent et des grands cadeaux.

La police congolaise l’a interpellé à Brazzaville où il vivait après avoir quitté discrètement le Gabon. Alexis Ndouna a été extradé le même jour à Libreville. Notons que le Gabon avait lancé un mandat d’arrêt contre cet homme d’affaire et saisi Interpol suite à une plainte pour viol sur mineur.

Il faut le dire, le cas de la petite Wally était un viol de trop. Des associations féministes se sont saisies de cette affaire et entendaient organiser une marche en direction du palais de justice.

Congo : six chorales en concert à Brazzaville

Six chorales se produiront, le 20 décembre, à l’Institut français du Congo (IFC), en prélude à la fête de la nativité.

Un répertoire de chants de Noël illuminé par la beauté des polyphonies congolaises sera présenté à l’occasion, sous la direction artistique de Ghislain Pambou. Une initiative qui fera découvrir au public les voix ravissantes et harmonieuses.

Ces chorales vont se succéder les unes après les autres sur le même podium pour célébrer Noël. Il s’agit de Néo apostolique Moungali, chorale abbé François-Wambat, le groupe théâtral kimbanguiste, Néo apostolique de Bacongo, la chorale Sainte-Jeanne-d’Arc (cathédrale) et Karisma gospel.

C’est le premier concours national de chorales qu’organise l’IFC afin de promouvoir cet art dans lequel les Congolais excellent.

Pour remporter le concours, les chorales répondront aux critères suivants: technique vocale, qualité de communication, justesse, interprétation, maîtrise de direction, choix du répertoire,le vestimentaire. Cet événement qui met en avant les chorales de Brazzaville se tient chaque décembre à l’IFC.   L’entrée est payante.

La première édition « Les chorales de Brazzaville chantent Noël » a été lancée en 2017.

Congo : la ville de Brazzaville connait des changements à cause des fortes pluies

Inondations, glissements de terrain…sont des catastrophes qu’on subit la capitale congolaise ces dernières semaines.

À Brazzaville, les pluies qui se sont abattues ces dernières semaines ont causé des inondations, des glissements de terrain et des ensablements qui ont défiguré certaines zones d’habitation de la capitale congolaise où les populations désemparées s’interrogent sur l’assistance des autorités alors que leur situation risque de s’empirer.

À mi-chemin entre les ronds-points Mouhoumi et Mazala dans le septième arrondissement de Brazzaville, l’unique station-service de la zone est hors service. Ses pompes ont été ensevelies par les coulées de boue.

Debout devant cette station, les mains sur ses hanches, Philippe Tsiba, un habitant du quartier, n’en revient pas. « Je pense qu’ici, l’État devrait prendre quand même quelques dispositions, déclare-t-il, visiblement fâché. Cette situation a débuté en 2012. Les gens n’ont pas été regardants et aujourd’hui, vous voyez ce qui se passe. Et puis, quand ça se passe comme ça, il n’y a aucun responsable politique, même le maire de la ville, ne peut passer, rien que pour regarder ».

À quelques pas de cette station trois jeunes, pelles à la main, torse nu, s’affairent à dégager des voitures englouties par le sable jusqu’au toit. « Nous avons été envoyés pour faire sortir les voitures parce que le moteur est touché. Le propriétaire nous a demandé d’enlever les cinq véhicules qui se trouvent ici », explique l’un d’entre eux.

Plus loin, sur la nationale 2, les automobilistes parcourent les quelque cinq kilomètres qui séparent le quartier Soprogi de l’académie militaire en 30 voire 45 minutes. Le tronçon, dont les travaux d’aménagement n’ont pas été bien achevés, est jalonné de nids de poule causés par les eaux de pluie.

« C’est le gouvernement qui gouverne le pays. S’il nous laisse dans cet état, nous devenons comme un enfant qui a perdu à la fois son père et sa mère », se lamente un automobiliste.

Violences faites aux femmes : les congolaises brisent le silence

A travers une marche organisée ce dimanche 08 décembre, dans la capitale congolaise, les femmes du Congo s’engagent à mettre un terme à ces violences dont sont victimes la gente féminine.

Elles étaient une centaine, femmes et filles à être sorties dans les rue de Brazzaville, dimanche 08 décembre 2019. Les congolaises ont décidé à travers une marche silencieuse de briser le silence face aux violences dont plusieurs femmes sont victimes dans le monde. L’initiative est de l’ONG Independent women club (IWC) que dirige Splendide Lendongo. Une marche qui s’inscrit dans le cadre des seize jours d’activistes pour mettre fin à ces  violences fondées sur le genre.

Elles sont parties du restaurant Amiwata jusqu’à la case De Gaulle, une manière pour elles de rendre hommage à leurs sœurs victimes des violences.

« C’est une occasion pour les Nations unies, le Fnuap et la société civile congolaise de rendre hommage à l’ensemble de la communauté qui s’organise pour mettre fin aux violences faites aux femmes et filles. Marchons silencieusement en ayant une pensée pour les victimes », a déclaré Michèle Diane Karambiri, du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).

Etaient aussi présents à cette marche, les délégués du ministère de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, les repentants du Fnuap ainsi que ceux des clubs des marcheurs et autres organisations juvéniles.

Tennis de table : cinq pays africains s’affronteront à Brazzaville

Cinq pays africains sont attendus dans la capitale congolaise où ils prendront part au championnat de tennis de table, région 3.

Près de dix équipes, notamment du Congo, de la République démocratique du Congo, du Gabon, de la République centrafricaine, du Burundi et du Cameroun participeront, du 28 au 30 novembre, au championnat de tennis de table, région  3.

La compétition se déroulera durant trois jours  au gymnase Henri-Elendé et permettra aux pays d’Afrique centrale non seulement de déterminer leur classement, mais aussi de dénicher les meilleurs athlètes de  la sous-région. En effet, les meilleures équipes seront directement qualifiées aux prochaines échéances continentales de tennis de table.

Le Congo, pays hôte, présentera  quatre équipes, dont deux en version masculine et deux autres dans la version féminine.  Les autres pays présenteront  une équipe chacun dans les sept épreuves qui sont retenues pour cette édition, à savoir par équipes hommes et dames, double hommes et dames, double mixte, simple hommes et dames.

A en croire Jean Marie Okouna, le président de la Fédération congolaise de tennis de table, cette compétition est réservée aux séniors.

CDE : une marche prévue le 30 novembre à Brazzaville

Celle-ci s’inscrira dans le cadre de la célébration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

La célébration de la CDE se poursuivra le 30 novembre prochain dans la capitale congolaise, Brazzaville, avec une marche de soutien à cette cause. La manifestation, dont le point de départ sera la mairie centrale, est organisée par le gouvernement en partenariat avec les agences du système des Nations unies. Elle s’inscrit dans le cadre de la célébration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

Placés sur le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits! », les trente ans de la CDE ont été célébrés, le 21 novembre à Brazzaville, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Une occasion pour l’exécutif de passer en revue les principaux progrès accomplis dans la réalisation des droits de l’enfant, de sensibiliser à nouveau tous les acteurs locaux à ces droits afin de les promouvoir et les mettre en lumière. Selon Clément Mouamba, il s’agit aussi de poser des actes concrets en faveur des enfants du Congo.

En effet, le Premier ministre a reconnu que plusieurs défis liés à l’atteinte des Objectifs du développement durable restent à relever et que bon nombre d’indicateurs sont à améliorer. C’est ainsi qu’il a appelé les partenaires au développement, les organisations de la société civile, notamment les communautés et le secteur privé, à constituer un partenariat fort autour du gouvernement pour réaliser un environnement protecteur en faveur des enfants du Congo. « Agissons maintenant ensemble pour préserver et assurer les droits de l’enfant », a-t-il exhorté.

La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Micaela Marques de Sousa, a, quant à elle, rappelé la nécessité d’un partenariat inclusif impliquant tous les acteurs concernés dans la protection des droits des enfants. Il s’agit, entre autres, des jeunes, parents, des professionnels de l’éducation et les travailleurs sociaux, la société civile, le monde universitaire, le secteur privé et les médias. « Pour atteindre ces objectifs, l’Unicef encourage un large partenariat en faveur des enfants au Congo, au cours des prochains mois, des prochaines années pour que la promesse de la convention de Vienne soit une réalité pour chaque enfant », a-t-elle souligné.

La coordonnatrice du système des Nations unies au Congo, Suze Percy Filippini, de son côté, a invité les différents acteurs à conduire une action concertée et convergente dans le prolongement des initiatives du gouvernement. Ceci en faveur de la promotion des droits de l’homme, en général, et ceux des enfants congolais, en particulier. Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement du système des Nations unies à accompagner les efforts du Congo dans la mise en œuvre des politiques favorables à la promotion et à la réalisation des droits de l’homme et de l’enfant.

Se félicitant des efforts consentis par le gouvernement dans l’amélioration de la situation des enfants congolais, le secrétaire général du parlement des enfants du Congo, Jonathan Guina, a invité le pays à faire le bilan des trente ans de la CDE. Notons que la République du Congo a ratifié cette convention, le 14 octobre 1993.

Brazzaville abrite la Semaine africaine des sciences

Les travaux de la troisième édition de la Semaine africaine des sciences du Next Einstein Forum (NEF), ont été ouverts, le 11 novembre, par le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, Jean Claude Boukono.

Placé sous le thème « Susciter la vocation pour les sciences », ces assisses ont pour objectifs de promouvoir et de vulgariser la science, la technologie et l’innovation pour renforcer l’enseignement et la recherche au niveau du continent africain ; mettre en valeur les travaux des meilleurs jeunes scientifiques d’Afrique et soutenir un développement du continent tiré par la science.

La semaine africaine des sciences est une manifestation à caractère international qui offre une opportunité aux jeunes scientifiques, chercheurs, enseignants-chercheurs, innovateurs, startuppers, décideurs politiques ainsi que les jeunes femmes.

Le NEF est une conférence et une initiative de promotion des sciences et technologies en Afrique, organisée depuis 2003, par l’Institut africain des sciences mathématiques.

Pendant cinq jours, le public bénéficiera, entre autres, des conférences-débats; ateliers de formation; des activités notamment du village des métiers, un espace d’exploitation et d’exhibition des travaux.

A cette même occasion, quatre prix dénommés Prix femme scientifique de l’année, Prix sciences exactes, Prix sciences naturelles et Prix innovation seront décernés aux lauréats.

Pont route-rail : la RDC et le Congo signent un accord pour accélérer le projet (Communiqué)

Cet accord interétatique a été signé en présence de leurs partenaires principaux, la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC), la Banque africaine de développement et Africa50.

L’accord signé par les deux Congo, fixe les principes de coopération pour l’élaboration, la construction, l’opérationnalisation et la maintenance du pont. C’est du moins ce que révèle le communiqué d’Africa50. La signature a eu lieu lundi 11 novembre, dans le cadre de Africa Investment Forum à Johannesburg.

Une fois ratifié, cet accord interétatique servira de cadre opérationnel pour le recours à des appels d’offres, la recherche de partenaires techniques stratégiques et la mobilisation des financements.

Les deux gouvernements congolais ont mandaté Africa50 sur le développement du projet aux côtés de la Banque africaine de développement, qui fournira le financement (dette), sous l’égide de la CEEAC. En tant que développeur principal, Africa50 aidera à structurer le projet sous la forme d’un partenariat public privé (PPP), dirigera la phase de préparation et de développement du projet et investira des fonds propres pour la construction.

Projet du Plan d’Action Prioritaire du Programme pour le Développement des Infrastructures (PIDA), l’ouvrage consiste en un pont à péage de 1,575 kilomètre de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Il sera connecté aux infrastructures routières existantes dans chaque pays. Son coût était estimé à 459 millions de dollars américains en 2017.

Le fait d’établir une connexion directe entre Kinshasa et Brazzaville permettra d’augmenter le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, à plus de quatre millions de personnes et plus de trois millions de tonnes de fret d’ici à 2025. Par ailleurs, l’impact positif du projet s’étendra bien au-delà des deux villes, créant un lien essentiel pour le développement des corridors de transport est-ouest et nord-sud de l’Afrique.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le projet de pont des deux Congo établira enfin un lien physique direct entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 28 pays africains, la Banque africaine de développement, la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, et la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars américains.

Congo : le centre commercial de Brazzaville bientôt opérationnel

Construit sur une superficie de 48, 733m², « Brazzaville Mall » entend offrir à la fois un espace commercial avec de nombreuses enseignes internationales, un supermarché et des lieux de loisirs.

Les travaux ont déjà été exécutés à 90%, a confié un responsable du chantier, confirmant l’ouverture du centre commercial dans quelques semaines mais qui ne concernera qu’une partie du module de l’ouvrage.

Hormis l’espace réservé au centre d’achats et aux restaurants ainsi qu’aux cafés, « Brazzaville Mall » comporte également des bâtiments dédiés aux services indispensables tels que les banques, les pharmacies, les salons de beauté, les spa et salles de sport.

À cela s’ajoutent des espaces de divertissements dont un cinéma, une galerie d’art et des espaces de jeux pour enfants. D’après la même source, le but de cette installation est de satisfaire les besoins de la population locale : avoir de nouveaux espaces pour vivre et passer du bon temps entre amis et en famille.

« Le style du centre commercial sera un mélange de touches locales et internationales pour un rendu unique qui plaira au plus grand nombre (…) À « Brazzaville Mall », les visiteurs apprécieront les marques internationales les plus prestigieuses, des endroits de divertissement sur mesure ainsi qu’une offre incroyable de magasins, restauration et services », expliquait, il y a quelques mois, Aurélia Liande, la présidente-directrice générale de Vision real development(VRD), la société promotrice du chantier.

Le projet de VRD va au-delà de « Brazzaville Mall », à en croire Aurélia Liande.  Il s’étendra hors les murs à travers des activités de loisirs tout au long de la corniche accessible au plus grand nombre.

Signalons que le grand centre commercial « Brazzaville Mall » est situé au cœur de Brazzaville, à Mpila, dans la zone où se touvaient des casernes militaires détruites du fait des explosions du 4 mars 2012.

Coupe du Congo de Rugby : les Taureaux de Brazzaville remporte le trophée

Le club a remporté le titre de champion de la première édition de la coupe du Congo de rugby, le 02 novembre, à l’espace du Trentenaire au CPGOS Pointe-Noire.

Les Taureaux de Brazzaville se sont imposés face aux Barbares de Pointe-Noire. La rencontre a eu lieu ce samedi 02 novembre 2019, à l’espace du Trentenaire au CPGOS Pointe-Noire. Du 1er au 2 novembre, le amoureux du rugby en ont eu pleins les yeux.

La Fédération congolaise de rugby a gagné le pari en réussissant l’organisation de la première édition de la Coupe du Congo, du 1er au 2 novembre, dans la ville océane. Pour cette première édition, cinq équipes dont trois de Brazzaville, à savoir les Taureaux, le Stade brazzavillois et les Intouchables et deux de Pointe-Noire, notamment les Barbares et Congalie rugby club y ont participé, sous l’oeil vigilant du président de la Fédération congolaise de rugby, Paulin Mandoumou, assisté du directeur départemental des Sport et de l’éducation dephysique, Joseph Biangou Ndinga.

La compétition s’est déroulée en formule championnat en aller simple apuyée d’une finale qui a opposé les deux meilleures équipes, les Barbares et les Taureaux.  A la fin de cette rencontre âprement disputée, les rugmen du club Taureaux ont tiré l’épingle du jeu en s’imposant quatorze points contre douze à l’issue des prolongations après le score de douze points partout à la fin du temps réglementaire. L’expulsion des deux joueurs des Barbares, dont le capitaine, à quelques minutes de la fin du match, leur a causé du tort. En effet,  les Ponténégrins menaient au score jusqu’à la 39e mn avant l’égalisation à douze points par les Taureaux. Pour les départager, l’arbitre central a alors accordé 15×15 mn aux deux équipes. Après plus de cinq minutes de jeu, les Taureaux de Brazzaville ont gagné par quatorze points à douze.

A la fin du match, les vainqueurs se sont réjouis, à l’instar du capitaine des Taureaux, Yannick Nguiesse. « On a surpassé l’émotion. Notre force s’était la confiance et la volonté », a-t-il dit, avant d’ajouter que l’adversaire n’a pas démérité. Son entraîneur, Célestin Tanda, a déclaré : « Je suis le plus heureux de cette coupe parce qu’il n’y a pas eu de casse,  mais des égratignures qui vont se cicatriser demain. Nous venons de remporter le premier titre de la Coupe du Congo, je félicite mes joueurs et  demande en même temps à la jeunesse congolaise de pratiquer le rugby. Ce n’est pas un problème de poids mais juste la technique ».

De son côté, Junior Djeutsa, joueur des Barbares de Pointe-Noire et directeur technique départemental de la discipline, a regreté la défaite. « Je félicite tous les joeurs du club les Barbares qui ont amené l’équipe jusqu’en finale malgré la défaite. Nous avons participé à cette compétition pour mettre en pratique ce que nous avons appris aux entraînements. Mais nous avons constaté des erreurs d’arbitrage. Nous demandons donc à la fédération de faire le relais de la formation des arbitres à Pointe-Noire », a dit Djeutsa, très fier de participer à la première édition de la Coupe du Congo de rugby.

Prenant la parole à la fin de la compétition, le président de la fédération s’est félicité de la réussite de cette première édition et a pris compte des failles constatées. S’agissant des objectifs fixés, il a souligné : « A chaud, je peux  dire  que parmi les objectifs, il y a un qui est atteint parce que les jeunes qui ont officié les rencontres aujourd’hui sont des novices qui venaient de subir une formation récemment à Brazzaville. Et venir officier une rencontre, cela veut dire qu’il y a des compétences ». Il a également annoncé le match amical prévu à la  fin du mois de novembre entre les Diables rouges et les Lions indomptables du Cameroun.

Enfin, Joseph Biangou Ndinga s’est réjoui d’avoir abrité la première édition de la Coupe du Congo. « Le plaisir est le nôtre d’abriter la première édition de la Coupe du Congo de rugby à Pointe-Noire, une discipline qui n’est pas trop connue dans notre pays. Je félicite les jeunes arbitres et sollicite à la fédération de pérenniser cette compétition pour développer le rugby », a-t-il conclu.

Congo : les brazzavillois sensibilisés à la prévention du virus Ebola

La campagne de sensibilisation a été officiellement lancée mardi 29 octobre, par le maire du septième arrondissement de Brazzaville, Mfilou, Jean- Marie Ndinga Odemba.

Les brazzavillois sont sensibilisés à la prévention de la maladie à virus Ebola et au paludisme, à la vaccination et la déclaration des naissances à l’état-civil. L’initiative est de l’Association congolaise pour la santé publique et communautaire (ACSPC) que dirige Marianne Bayonne. Ladite campagne vise à  renforcer les capacités de la population à mieux se défendre en cas de la maladie à virus Ebola et du paludisme.

« Agir et agir au-delà de la maladie », c’est sous ce slogan que se tient cette activité. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de l’ACSPC financé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Elle fait suite à la formation des acteurs des relais communautaires et superviseurs sur la fièvre hémorragique à virus Ebola et quelques pratiques familiales en lien avec la survie, l’éducation et la protection de l’enfant.

Comment est-ce que ça se passe ?

Les acteurs de relais feront du porte en porte, passeront dans les établissements scolaires, les églises, les lieux des débits de boissons ainsi que les restaurants pour animer une causerie éducative.

Pendant la cérémonie de lancement de la campagne de la semaine de sensibilisation à la fièvre hémorragique Ebola, une démonstration des six étapes de lavage des mains a été faite : mouiller les mains, savonner, frotter, nettoyer, rincer et sécher les mains.

Notons que l’ACSPC a été créée en mai 1995 à Brazzaville. Elle a pour mission de promouvoir la santé communautaire, contribuer à la réduction de la mortalité et la morbidité de la population, promouvoir l’hygiène, l’environnement et autre.

Pont-route-rail Kinshasa-Brazza : début des travaux août 2020

La construction du pont devant relier les deux capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville, va faciliter la fluidité des échanges commerciaux entre les deux Congo.

Selon Akinwuni Adesina, gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD), les travaux de construction de ce pont-route-rail vont débuter au mois d’août de l’année 2020.

«Les travaux vont démarrer l’année prochaine au mois d’août. Nous sommes vraiment très précis. Je salue l’effort de leadership du président Sassou Nguesso et aussi le président Tshisekedi », a déclaré le gouverneur de la BAD.

Le coût des travaux de construction est évalué à 550 millions Usd, et le fonds a été déjà trouvé pour la réalisation de ce projet.

Par contre, c’est un projet qui ne fait  pas l’unanimité dans la province du Kongo central en République démocratique du Congo.

La construction du pont-route-rail visant à relier Kinshasa et Brazzaville est rejetée par certains cadres et habitants de cette province sous prétexte que  ce pont pourrait porter préjudice au port de Matadi, chef-lieu du Kongo Central, mais également faire oublier le projet de construction d’un port en eaux profondes à Banana, juste à l’embouchure du fleuve Congo.

Pour eux, ce projet affaiblirait donc les deux villes portuaires de Matadi et de Boma.

Système comptable Ohada : les acteurs du secteur en formation

Une formation qui a débuté mercredi 16 octobre dernier à Brazzaville et regroupe les agents de l’Etat.

Pendant quinze jours, il sera questions pour les participants d’apprendre des méthodes pour être plus performants dans leurs missions de contrôle. L’atelier vise à transmettre aux cadres et agents de l’inspection générale des finances les nouvelles connaissances sur l’utilisation du système comptable révisé de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).

C’est une co-organisation du gouvernement et la Banque mondiale, à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp).  La formation s’articule autour de dix modules et trois objectifs sur les états financiers. Le premier porte sur la situation financière de l’entreprise, le deuxième concerne la performance de l’entreprise (les résultats) et le troisième est lié à la situation de trésorerie.

« Nous allons parcourir les dix points qui nous permettront de répondre à ces trois objectifs fondamentaux des états financiers. Donc, nous allons leur proposer des outils efficaces pour leur permettre de mieux contrôler et dénicher les fraudes. Dans le cadre des contrôles, lorsqu’on déniche tout cela, on peut facturer, pénaliser, redresser la situation des revenus des états financiers », a confié l’expert-comptable, Yvon Zebo

CIRGL : des solutions pour lutter contre l’insécurité

C’est à Brazzaville que se sont réunis les dirigeants des Etats de la région des Grands lac, pour chercher des solutions pour faire face à l’insécurité et à Ebola.

Ebola et la sécurité dans la région des Grands Lacs, ces deux points ont été au centre de la réunion des ministres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) à Brazzaville, mardi 15 octobre. Objectif, mettre fin à l’insécurité et à Ebola, ces deux maux qui empêchent le développement des pays.

Cette réunion s’est achevée sur une note d’espoir, a déclaré Jean-Claude Gakosso. Le ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso qui accueillait ses collègues de la sous-région, a mis l’accent sur la paix imposer en RDC par le président Félix Tshisekedi.

« Il a été en Ouganda, au Rwanda, donc il y a un nouvel état d’esprit dans la sous-région qu’il faut consolider. Félix Tshisekedi a ainsi fait preuve de sa volonté de dialoguer avec tous les voisins de l’Est, puisque c’est de là que viennent la plupart des problèmes en RDC », explique Jean-Claude Gakosso.

Pour  Guillaume Manjolo, le ministre d’Etat à la Coopération de la République Démocratique du Congo, l’implication des pays dont sont originaires les groupes armés étrangers en RDC. « On a tenté de responsabiliser les pays d’où sont originaires ces troupes étrangères et, pour ce qui concerne celles de la RDC, il y a un travail fait au niveau des forces armées », selon Guillaume Manjolo.

Pool Malebo Music Awards : la première édition se tient le 1er novembre 2019

Ce grand rendez-vous culturel, récompense les meilleurs artistes et mécènes de deux capitales les plus rapprochées du monde, Brazzaville et Kinshasa.

C’est le 1er novembre 2019, au Salon Virunga à l’Hôtel Memling à Kinshasa que se tiendra la 1ère édition de remise du prix Pool Malebo Music Awards (POMAMA).

Tout est mis en place pour assurer la meilleure organisation de cette soirée. L’objectif de cet évènement est de renforcer davantage le lien d’unité et de la solidarité entre les deux peuples frères africains.

Armanda BUKA, le secrétaire général et la coordination générale de POMAMA a rendu publique la liste complète de nominés de cette 1ère édition. On y retrouve les différentes catégories de prix qui seront décernés aux meilleurs artistes, groupes et personnalités culturels s’étant distingués par leur prestation et services dans la musique.

Liste complète des nominés de la soirée de remise du Trophée POMAMA

  1. MUSIQUE DU CINQUANTENAIRE (République du Congo et République Démocratique du Congo)

* VOX AFRICA

* TP OK JAZZ

* VEVE INTERNATIONAL

* BANTOU DE LA CAPITALE

  1. MECENE DU CINQUANTENAIRE(RDC)

* NORBERT DABIRA

* ALITA TSHAMALA

* VERCKYS KIAMUANGANA

* ANITA NGAMPI

* NORBERT BOKILO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (République du Congo)

* DOUDOU COPA

* TCHARMAN JACK KOYO

* KEVIN MBOUANDE

* NZETE OUSSAMA

* ROGA ROGA

* YVE SAINT LAZARD

*100% SETHO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (RDC)

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* KOFFI OLOMIDE

* NYOKA LONGO

* WERRA SON

* FALLY IPUPA

*FABRIGAS

* FELIX WAZEKWA

 

  1. CATEGORIE POOL MALEBO

 

  1. MECENE DE LA DECENIE (République du Congo et Rép. Dém du Congo)
  2. VINCENT GOMEZ
  3. DIDI KINUANI
  4. EDIGARD NGUESSO
  5. DJODJO MANDIKI
  6. REMY AYAYOS
  7. MOISE KATUMBI
  8. HUGUE GOLONDELE
  9. WILLY MUSHENI
  10. JULES MASWA
  11. KAHEL INGA
  12. GREVY FUTILA
  13. WILLY ETOKA
  14. COCO CLAUDIA
  15. ALITA TSHAMALA
  16. ANDRE KIMBUTA
  17. FRANCOIS NDUNA
  18. SIMPLICE EBATA
  19. CARDOZO MWAMBA
  20. ADAN BOMBOLE
  21. SYLVIE E.SEDUCTION
  22. VITAL KAMERHE
  23. AMEDE NGASAKI

 

III. CATEGORIE POOL MALEBO (Rép du Congo et RDC)

 

  1. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE DU MONDE)
  2. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE CHRETIENNE)

3.

  1. MEILLEUR MECENE
  2. MEILLEUR SAPEUR

 

  1. CATEGORIE EVENEMENT DE LA DECENIE POOL MALEBO ( Rép du Congo et RDC)

 

  1. MWANA MBOKA
  2. TAM TAM D’OR
  3. SANZA DE FOIE
  4. FESPAM
  5. FIET
  6. CATEGORIE (Rép du Congo)
  7. MEILLEUR ARTISTES :

* KEVIN MBOUANDE

* ROGA ROGA

* SETHO TOUSSAIRE

  1. MEILLEURS CHANTEURS :

* DOUDOU-COPA

* KEVIN-MBOUNDE

* CAPRICE DICON

  1. MEILLEURS CHANSONS :

* LE PAPA LE PAPA (KEVIN)

* BOMA RELATION (SETHO)

* +242 (EXTRA MUSICA)

  1. MEILLEURS ORCHESTRES

* EXTRA MUSICA

* K. MUSICA (YVES ST LAZARD)

*PATROUILLE DES STARS

  1. REVELATIONS DE L’ANNEE

* FANNY – FAYARD

* CEGRA-KARL

*ELOKO YA PEUPLE

  1. REVELATIONS MUSIQUE CHRETIENNE

* DAVID-CHARMA

* EXAUCIA

* CHANCE-ELANGE

  1. ARTISTES CHRETIEN

*BELLE AGNIELLE

*CLEMENCE AVOUNOU

* CREDO MALELA

  1. GROUPE –TRADIMODERNE

* TCHI-FUMB. (Pointe noire)

* KINGOLI UNIVERSEL

* BANA BATEKE

  1. ARTISTE HIP-HOP

* TEDDY- BENZO

* KEY-KOLOS

* BIG-TIGER

  1. ARTISTE DIASPORA

* LADIS ARCADE

*SAM-TALANIS

* TOP ONE FRISSON

  1. MEILLEURS LABEL
  2. DOUMOUSSION RECORD
  3. BELLE RAGE
  4. BEBER PROD
  5. MEILLEURS SAPEUR

*MAXI ME PIVOT

* CHAMPION LIMAN

* FILZIONI

* HAMED YALA

  1. PRIX DE LA REINCARNATION
  2. MBOKO SUPER NKOLO MBOKA
  3. DJOSON PHILOSOPHE
  4. LESAGE ROUSSAINT
  5. MERCENE/R.C

*JEAN DOMINIQUE OKEMBA

* VICTOR YELA

* VINCENT GOMEZ

*WILLY ETOKA

* REMY AYAYOS

*COCO CLAUDIA

* LUCIEN EBATA

  1. CATHEGORIE/ RDC
  2. MEILLEURS ARTISTES :

* WERRA SON

* KOFFI OLOMIDE

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* FALLY IPUPA

  1. MEILLEURS CHANTEUR

* FABRIGAS MAESTRO

* MANDA CHANTE

* FALLY IPUPA

*DIDIER LACOSTE

* FERRE GOLA

  1. MEILLEURES CHANSONS :

*MANDA « SOCRATE »

* FALLY « CANNE A SUCRE »

*FERRE GOLA « JUGEMENT »

* KARMAPA « KALIGOULA »

*FABRIGAS « TABITA »

*KOFFI OLOMIDE « ALIDOR »

*IBRATOR MPIANA « DON DE DIEU »

  1. MEILLEUR ORCHESTRES

*ZAIKO LA NGA-LANGA

* WENGE MUSICA MAISON MERE

* WENGE B.C.B.G

*CULTUR’A PAYS VIE

  1. REVELATION DE L’ANNEE

* BUT NA FILET

* GAZ MAWETE

* ALESH

  1. REVELATION MUSIQUE CHRETIENNE

* TPHANIE MOKWA

* ABBEE RAPEUR

* AWINA

* TRINA FUKIAWU

  1. MEILLEURS ARTISTES CHRETIENS (GOSPEL)

* MOISE MATUTA

* GODE BONDEMBE

* MOISE MBIYE

*L’OR MBONGO

  1. GROUPE TRADI MODERNE

* KANDA CHARME

* KADIYOYO

* LELIMBA

* EDDY MBOYO

* RENE LOKWA

  1. ARTISTE HIP POP
  2. DIASPORAT

*DADJOU

* NATHALIE MAKOMA

* MOHOMBI

*MAITRE GIMS

* YOUSSOUPHA

* NAZA

  1. MERCENE /RDC

* ALITA TSHIAMALA

*PAUL BINDU MUSAMBALI

* DJEF DJADI LETETA

*TED TENDAY

* WILLY MUSHENI

* CARDOZO MWAMBA

  1. REINCARNATION

*BIYA (PEPE KALE)

* POMPOM MIYAKE (PAPA WEMBA)

* LOLA (DINDO YOGO)

* PATY ASANTA (KING KESTER)

* PETTIT WENDO (WENDO KALOSOY)

  1. SAPEURS

* KADITOZA

* KINDINGU

* EKEKO

* PAPA GRIFFE

  1. LABEL

* F. VICTIME

* BIBOMBA BOMBA

*KOFFI CENTRAL

* D.L.T.A

* FABO

Brazzaville va abriter la 3ème édition de la fête du livre congolais

Plusieurs Hommes de lettres viendront de la RDC, du Gabon, du Cameroun et autres pays prendre part à cet évènement littéraire qui se tiendra du 10 au 12 octobre 2019.

Brazzaville, la capitale congolaise, va abriter du 10 au 12 octobre 2019, la fête du livre congolais. Il va s’agir de mettre en lumière le livre, l’édition, l’écrivain et le talent littéraire. Le thème qui a été choisi pour cette troisième édition est « La circulation du livre en Afrique centrale, un réel défi ».

Ils viendront de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun, de Pointe-Noire, ainsi que des associations en lien avec le livre et la littérature pour prendre part à des tables rondes sur le roman, le théâtre, la nouvelle, l’essai, la poésie.

Des expositions-ventes et dédicaces sont également de mise. La fête du livre congolais est organisée par le Pen Centre Congo Brazzaville, Les Dépêches de Brazzaville, la Librairie les Manguiers, l’Association culture Elongo et le Club de lecture et écriture.

 

Atelier e-journalisme : la 1ere édition inaugurée à Brazzaville

La première édition a eu lieu le 30 septembre, dans l’enceinte du campus numérique de l’Université Marien-Ngouabi.

L’atelier se tenait sous le thème : « La pratique du journalisme à l’ère de la révolution numérique ». Il s’est agi de former, sensibiliser,  renforcer les capacités et orienter les participants à  la maîtrise des enjeux de la presse en ligne. Un moyen de communication que les journalistes, conscients des opportunités qu’offre la révolution numérique, arriment à leur expérience, aux exigences des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en mettant en pratique l’éthique et la déontologie professionnelle.

Les ateliers ont rassemblé un public hétérogène. Le Dr Antonin Idriss Bossoto, l’un des formateurs n’a pas manqué d’édifier les participants sur les avantages que procure la presse en ligne. « Depuis une vingtaine d’années, le journalisme en ligne s’est imposé comme une pratique journalistique à part entière, proposant un contenu différent des médias traditionnels qui ne sont autres que la radio, la télévision et la presse écrite. Il  répond en temps réel aux besoins d’une catégorie socio professionnelle très déterminée et à la possibilité de mettre à jour son article, de faire évoluer son contenu en fonction de la variation de l’actualité, en adoptant son écriture aux usagers du web », a-t-il expliqué.

A la fin de cette formation, les participants ont été satisfaits de ce qu’ils ont appris.

Congo : la Chine entend construire huit forages manuels à Brazzaville

Le maire de la ville, Christian Roger Okemba, a inauguré, le 30 septembre au quartier Massengo, dans le neuvième arrondissement Djiri, un premier forage manuel construit par l’ambassade de Chine, afin de desservir la population riveraine.

Les huit autres forages manuels sont à construire avant la fin de l’année, dans le cadre de la coopération multilatérale entre la mairie de Brazzaville et l’ambassade de Chine au Congo. Le projet est financé sur fonds de cette ambassade, en collaboration avec une société chinoise. L’initiative a été saluée par les bénéficiaires et les autorités locales.

« L’implantation de ce forage est la bienvenue car il répond aux multiples préoccupations de la population. Ici, l’accès à l’eau potable est un calvaire pour nos administrés. A la population, je demanderais, par ce geste, de se montrer solidaire et reconnaissante pour la conservation de cet ouvrage », a indiqué Guy Roger Embongo, secrétaire général de la mairie de Djiri.

« Les 55 ans des relations sino-congolaises sont riches en actions de coopération et en projets. Les réalisations, grandes ou petites, sont visibles partout. La Chine met toujours le peuple au centre de la coopération car sans le développement du peuple, tout autre développement est nul de sens. Nous allons, tout en respectant nos principes, continuer de travailler avec le peuple congolais afin que la coopération entre nos deux pays soit de plus en plus renforcée », a déclaré Ma Fulin, ambassadeur de Chine au Congo.

Le quartier Massengo est situé au nord de Brazzaville, dans l’arrondissement 9 Djiri. Traversé par la route nationale n°2, il est entouré de montagnes et la population qui y vit est souvent confrontée aux problèmes d’eau potable.

« L’eau issue de ces forages est potable car elle est tirée d’une profondeur de plus de soixante mètres. Les forages sont manuels et durables mais je demande aux communautés de bien les gérer. Nous voulons que l’eau buvable ne soit plus une denrée rare. La construction de ces forages manuels est progressive. Après Massengo, au quartier Madibou sera également érigé un autre pour qu’avant la fin de l’année, on en totalise huit », a commenté Christian Roger Okemba.

Projet agricole au Congo : le Fonds koweïtien met plus de 14 milliards de FCFA de financement

Un mémorandum d’entente a été signé, à Brazzaville, entre le gouvernement congolais, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Fonds koweïtien, conduit par son Conseiller agricole, le Docteur Bahman.

Ce mémorandum d’entente porte sur un projet agricole qui sera financé par le Fonds koweïtien à hauteur de 23,8 millions de dollars, soit un peu plus de 14 milliards de francs CFA.

Deux départements ont été retenus pour le démarrage de ce projet.  Il s’agit des départements du Pool et de Brazzaville. Ce projet sera exécuté sur une période de 3 à 4 ans pour un début. Sa mise en œuvre pourrait débuter en 2020, si toutes les procédures entre les deux parties sont bouclées. Après les deux départements pilotes, le projet sera déployé sur le reste du territoire national.

Ce projet agricole intègre plusieurs composantes, notamment, la réhabilitation des pistes rurales et des systèmes d’irrigation ; la production d’aliments de bétail ; la pêche et la construction de deux laboratoires.

« Nous avons choisi 6 sites dans les départements de Brazzaville et du Pool. Nous espérons que ce projet, qui impactera la vie des milliers de bénéficiaires, marque le début d’une coopération future entre le Koweït et le Congo », a déclaré le Dr Bahman, à l’issue de la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, à laquelle a assisté le Coordonnateur du projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), Isidore Ondoki.

Ce projet, le tout premier pour le Fonds koweïtien au Congo, s’inscrit dans le Plan national stratégique pour la sécurité alimentaire.

Mbote hip-hop : les musiciens se donnent rendez-vous à Brazzaville

Innoss’B, Alesh, Keys Kolos, Biz Ice, Makhalba Malechek, A6 et autres artistes urbaines de Kinshasa et Brazzaville vont prester, ce samedi 28 septembre, à l’Institut Français du Congo.

Dans  le cadre des activités de la troisième édition du festival Mbote hip-hop, plusieurs artistes de la musique urbaine des deux Congo se sont donnés rendez-vous à Brazzaville. Ce samedi 27 septembre, les amoureux de la musique urbaines en auront pleins les yeux. Ce sera aussi la remise des trophées aux gagnants des concours rap, Dj et danse des scènes Tremplin.

L’occasion sera donnée aux gagnants des deux Congo d’exprimer leurs talents en  première partie de cette soirée 100% Kongo avec les acteurs majeurs du hip hop venus des deux pays.

A cette soirée du 28 septembre, le public aura l’opportunité de voir sur scène des artistes tels que Innoss’B, Alesh, Makhalba Malechek, Biz Ice Mossakoli…

Congo : une formation pour les lauréats de la troisième édition Mboté hip-hop

Les gagnants de la troisième édition du concours des scènes tremplin Mboté hip-hop sont formés aux métiers de la musique urbaine.

L’artiste Olivier Lesnicki, plus connu sous le pseudonyme Le Motif et producteur de musique belgo-congolais évoluant à Paris, séjourne pour la première fois à Brazzaville où il va former les gagnants de la troisième édition du concours des scènes tremplin Mboté hip-hop aux métiers de la musique urbaine, dans la catégorie DJ.

Le jeune de 30 ans est de plus en plus mis en lumière grâce à ses productions pour des artistes comme Booba, Damso, Niska, Dosseh, Lacrim, SCH, Gradur et Shay, sa sœur ainsi que Fally Ipupa et Magic System.  Le Motif insuffle son amour du rap actuel et créatif ainsi que sa vision artistique dans chaque projet auquel il participe.

Présent à Brazzaville pour transmettre son savoir aux DJ en développement, il anime un atelier de Djing aux lauréats du concours scène tremplin Mboté hip-hop. « C’est l’Institut français du Congo qui m’a contacté pour venir donner les formations dans le cadre de scène tremplin hip-hop qu’il organise.  Principalement, je produis les gens qui font le hip-hop, le rap, parce que c’est la musique qui fonctionne le mieux.  Cependant, je travaille parfois avec de non rappeurs », a déclaré Le Motif, appréciant l’initiative.

Il est aussi un beatmaker et un rappeur. Son amour pour cet art est incontestable. Expliquant ses débuts, il a fait savoir: « L’avantage du beatmaking c’est qu’on produit des instrumentaux sans orchestre, on n’utilise que l’ordinateur. Depuis que j’ai eu cet outil, j’ai commencé à jouer les instruments virtuels.  C’est à la maison que j’ai appris avant que je sois formé sur le tas en 2015. C’est en collaborant avec des artistes que j’ai appris à produire ».

Petit-fils de l’artiste chanteur congolais Tabu Ley Rochereau, né d’un père informaticien belge d’origine polonaise et d’une mère fiscaliste belge d’origine congolaise, la musique, dit Le Motif, est non seulement innée mais ancrée en eux. « Nous avions grandi sachant que notre grand-père était une star, une légende vivante. On était bercé par cette énergie, par son magnétisme, sa puissance. Moi, pendant une période de ma vie, j’ai essayé de fuir la musique mais, c’était impossible … », a-t-il signifié.

Conseillant les jeunes producteurs en herbe, l’artiste pense qu’avec un ordinateur et l’amour de la musique, l’on peut devenir producteur. « Aujourd’hui on est dans une situation particulière. Grâce à l’internet, Instagram, Facebook, You tube, il n’y a plus de barrière, c’est-à-dire tu peux faire la musique au Congo et placer un son au Canada, vice versa. Je leur dirai juste de changer leur mentalité et commencer à avoir des opportunités et un esprit ouvert.  Ils ont tous les moyens de faire ce qu’ils veulent.  Dans la musique, il n’y a pas de limite, si tu es fort sur ton terrain, tu seras connu dans le monde, c’est sûr et certain », les a-t-il exhortés.

Signalons que ces formations prendront fin par une restitution et la remise des prix, les 27 et 28 septembre. Elles sont organisées par le Lebel Capitol, le programme Vivendi create Joy, Universal music group en partenariat avec l’Institut français du Congo et Canal plus.

Brazzaville : hausse des prix des produits de première nécessité

Les cartons de cuisses de poulet et des côtes de porc sont passés, par exemple, de 6500 à 11500 F CFA puis de 9500 à 16000 F CFA respectivement.

Les congolais ne savent pas où mettre la tête. La flambée des prix des produits de première nécessité est le sujet dans tous les points de rencontre. Les plus touchés sont les familles modestes. La flambée des prix du ciment et la valse des étiquettes sur les produits alimentaires pénalisent d’abord cette catégorie de personnes. L’on se souvient que le président de la République Denis Sassou N’Guesso s’est posé en défenseur du pouvoir d’achat.

Le coût du carton de poisson salé est passé de 25 000FCFA à 34 000FCFA.

Depuis quelques semaines, le sac de ciment qui, était vendu à 2 500F est passé à 4 500 FCFA, soit plus de quatre-vingt mille francs CFA la tonne. Un fait constaté autant à Brazzaville qu’à Pointe-Noire.

Les propriétaires des dépôts indexent le point de péage récemment inauguré dans la partie nord de Brazzaville.

Cette flambée serait due aux nouvelles règlementations des changes et des paiements prises par la Banque centrale.