Congo-Covid 19 : un deuxième médecin est mort à Pointe-Noire

Le Dr Joseph Ngala, qui était chargé de la surveillance épidémiologique dans la ville océane, a succombé au virus à l’hôpital Adolphe-Cissé.

En première ligne face au Covid-19, les médecins ont enregistré leurs premiers décès. A Pointe-Noire dans le Kouilou, le Dr Joseph Ngala, chargé de la surveillance épidémiologique dans la ville océane, a succombé au virus à l’hôpital Adolphe-Cissé, portant le total à deux médecins morts depuis l’arrivée de la pandémie au Congo.

« On l’a donné pour mort avant sa mort avérée qui est survenue aujourd’hui vers 4 heures du matin. Il avait été testé positif avec des images TDM des poumons détruits à 80%. Admis en réa, intubé, ventilé jusqu’à ce qu’il rende l’âme. C’est triste. C’est absolument dramatique, pour lui, sa famille, ses patients et nous tous. Le virus est bel et bien à nos portes », nous a confié anonymement un médecin à Pointe-Noire tout en soulignant le courage extraordinaire dont font preuve l’ensemble des médecins, des soignants, des pompiers, de toutes les personnes qui permettent de sauver des vies chaque jour.

Médecins, infirmiers…Voici un état des lieux d’une profession qui paie un lourd tribut dans la lutte contre le Covid-19, en raison de son exposition aux patients contaminés.

La pandémie de Covid-19 continue de propager à travers le monde, et notamment au Congo Brazzaville, avec un nombre de cas hausse. Le pays qui entame sa deuxième semaine de confinement compte désormais 117 cas confirmés, dont 83 transmissions locales (37 à Pointe- Noire et 43 à Brazzaville, 1 dans le Pool, 1 dans la Cuvette et 1 dans la Sangha). 10 cas ont été guéris et 5 décès.

Congo : aucun blessé dans un avion d’Air France qui a reçu des balles

L’avion est arrivé samedi 11 avril, à l’aéroport de Pointe-Noire, pour rapatrier des ressortissants français résidant au Congo.

Pointe-Noire, samedi 11 avril, c’est le soir lorsqu’un Airbus 330 d’Air France atterrit sur le tarmac de l’aéroport. Cet appareil reçoit des balles des éléments de la gendarmerie des frontières selon la direction de l’aviation civile et Air France.

Au cours de cette altercation, un agent de la gendarmerie des frontières aurait fait usage de sa kalachnikov et tiré des balles qui ont touché l’aéronef d’Air France en stationnement.

« Une balle a raflé l’appareil et une autre l’a traversé et l’a endommagé », a expliqué Olivier Jallet, directeur général d’Air France pour le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

Arrivé de Paris juste avec des membres d’équipage, cet avion qui aurait bénéficié d’une autorisation exceptionnelle en cette période où les frontières sont fermées à cause du Covid-19, devait rapatrier ce dimanche 110 ressortissants français et embarquer 110 autres lors d’une escale à Bangui. A cause de l’incident, le voyage a été repoussé à lundi et sera assuré par un autre avion de rechange.

L’ambassadeur de France, François Barateau, s’est entretenu dimanche avec trois membres du gouvernement congolais dont Jean-Claude Gakosso, le chef de la diplomatie, qui, dans une correspondance, a exprimé ses regrets au gouvernement français et annoncé l’ouverture d’une enquête afin de « clairement établir les circonstances et les responsabilités ».

Aucun blessé n’a été enregistré au cours de cet incident. Le Congo a enregistré son premier cas de coronavirus, importé de France, le 14 mars. Le pays en compte aujourd’hui soixante-dix et cinq décès.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Le couple présidentiel est arrivé dans la ville portuaire lundi 17 février 2020.

C’est un bain de foule qui a accueilli le couple présidentiel à Pointe-Noire, ce lundi 17 février. C’est  l’accueil qu’ont réservé  les ponténégrins au chef de l’Etat et à son épouse. L’affluence a été telle que le service d’ordre a eu toutes les peines à contenir les foules venues pour la circonstance.

À la vue de cette foule, on aurait cru que tout Pointe-Noire avait convergé vers l’aéroport, militants des partis politiques et autres groupes traditionnels ou religieux donnaient de la voix, dans un enthousiasme à peine contenu.

Cet enthousiasme ainsi que cette foule ont accompagné le couple présidentiel tout au long du parcours, ce tronçon le séparant de l’aéroport A.A.Neto à la résidence présidentielle située en bordure de mer.

Ça faisait un peu plus d’un an que Denis Sassou N’Guesso et madame n’avaient plus effectué pareille visite à Pointe-Noire, où leur dernier séjour remontait à fin novembre 2018.

Pointe-Noire : le contrôle des tricycles et monocycles reporté en février

L’opération qui avait débuté le 12 décembre dernier s’est vue arrêté le 17 décembre et reportée au mois de février 2020.

Difficultés liées, à la logistique et aux divergences avec la police sont entre autres les raisons de l’arrêt de l’opération de contrôle des tricycles et monocycles dans la ville océane. Jean Robin Ossa, chef de bureau des transports urbains et routiers de la direction départementale des Transports terrestres de Pointe-Noire, confie tout de même que ledit contrôle reprendra en février prochain.

Cette opération vise à mettre de l’ordre dans la conduite de ces motos dont le nombre ne cesse d’accroitre dans la ville de Pointe-Noire. Il est important de noter que la majorité de ces engins ne sont pas immatriculés et la plupart des motocyclistes n’ont pas de permis de conduire catégorie «A», comme l’exige la réglementation.

«Le secteur des transports est bien réglementé dans notre pays mais ces motocyclistes passent outre la règlementation», a expliqué Jean Robin Ossa.

Pointe-Noire : l’avant-première de « Grave erreur » prévue le 7 décembre

Les cinéphiles de la capitale économique du Congo, auront le privilège de voir la première du film du réalisateur Richi Mbebelé.

La salle Royal cinéma (Tchimbamba), servira de cadre à la projection d’avant-première du film « Grave erreur 2 », une réalisation de Richi Mbebelé.

« Grave erreur 2 » sort quatre ans après « Grave erreur » et met sous les feux de la rampe les acteurs Michael Thamsy, Amanda Baye, Georges Mboussi, Imelda Maboueki, Richi Mbebelé, Molière Bounda, Selma Mayala avec la participation exceptionnelle de l’artiste musicien Teddy Benzo.

Ce film, tourné dans des conditions technico-artistiques impeccables, entraîne les cinéphiles dans une aventure jalonnée de soubresauts où s’imbriquent plusieurs sentiments aux relents ambivalents (l’amour, la haine, la trahison, l’hypocrisie… ). Le réalisateur peint avec humour et ironie les vices et les travers de notre société.

Après ses premiers pas dans la réalisation avec le film « Subtile manipulation », en 2013, Richi Mbebelé ne cesse d’étonner et d’intriguer les férus du cinéma par ses scénarios inédits. À chaque production, l’envie d’aller vers la perfection anime le cinéaste, conscient que le chemin menant vers la gloire nécessite un travail minutieux et persévérant.

 

Street contest : la cinquième saison s’achève

Organisée du 23 au 24 novembre au stade BBS à Pointe-Noire, par l’association sportive et des œuvres sociales (Asos), l’activité a tenu en haleine les jeunes âgés de 8 à 16 ans, venus communier autour du basket-ball et de la musique.

Comme lors des quatre dernières éditions, les jeunes ont pris d’assaut le stade BBS dès la journée inaugurale consacrée aux phases éliminatoires des tournois play-offs 3×3 en version minime et cadette avant les grandes finales du 24 novembre.

Après des animations diverses par les groupes de danse et de musique urbaine de la place, les finales se sont disputées en présence des membres de la Fédération congolaise de basket-ball, de la ligue départementale et des anciens basketteurs invités.

En minime, l’As Cheminots a battu BBS sur le score de six points à zéro, tandis que chez les U16, CPGOS a eu raison de JSK sur le score de neuf points à six.

Le trophée de fair lay est revenu aux jeunes de Black Lions. Les gagnants en concours de trois points et dunks ont été également récompensés. Les trophées, les médailles, les équipements sportifs et les enveloppes ont ainsi été remis aux sportifs méritants avec toujours en ligne de mire le crédo de l’activité : réunir les jeunes afin de cultiver l’esprit de cordialité et de sportivité.

Appréciant la démarche d’Asos, Christian Boungou, membre de la Fédération congolaise de basket ball, a déclaré: « Nous remercions et encourageons Abi Bamanga et toute son équipe pour cette louable initiative qui permet de réunir la jeunesse autour du basket-ball. C’est une activité qui apporte du sourire et des moments de joie à cette jeunesse. Cette activité qui fait vivre le basket chaque année est un bon moyen de montrer au grand public le talent de ces jeunes, la pépinière de demain. Notre souhait est que l’activité soit soutenue et qu’elle se pérennise ».

Street Contest a été aussi applaudi par l’artiste musicien Teddy Benzo, qui ne ménage aucun effort pour accompagner l’initiative. L’ancien basketteur qui a évolué en Rdc et en Afrique du Sud notamment n’a pas manqué lors de la remise des distinctions de prodiguer des sages conseils à la jeunesse ponténégrine appelée à s’élever par des actions positives.

Street Contest est une activité sportive qui a pour objectif de partager les valeurs de tolérance et de fraternité à travers le sport. À travers le sport mais aussi la musique et la danse, les jeunes créent une symbiose entre toutes les associations et les acteurs principaux concernant la jeunesse pour échanger, évoluer et grandir ensemble.

 

« Fuzion », le nouvel album de Spirita Nanda

La présentation de cet opus de 14 titres, aura lieu en marge d’une prestation, le 23 novembre prochain, au mess mixte de garnison de Pointe-Noire.

Révélation féminine au Beat street festival en 2016, Spirita Nanda a été l’une des artistes les plus marquantes de la scène urbaine  congolaise. En quelques années de carrière, elle a captivé l’attention des mélomanes  grâce à son style musicale unique. Comptée parmi les étoiles montantes de la musique congolaise, elle est une manipulatrice des mots, une conteuse qui a su inventer un style propre à elle-même.

Dans quelques jours, elle égrènera les morceaux de « Fusion »  dont la présentation aura lieu en marge d’un concert au mess mixte de Garnison de Pointe-Noire. Son œuvre comporte quatorze titres. L’artiste a abordé autant de problématiques telles que l’immigration avec ces jeunes emportés chaque année par les vagues de la mer en tentant de rallier l’Europe.

Dans cet album, Spirita Nanda s’interroge aussi sur certaines questions existentielles. Pendant le concert, elle dévoilera les secrets de cet opus. Elle sera entourée de musiciens venus des quatre coins du pays parmi lesquels MLG Mochristo, Teddy Benzo, Sosey, Raz Mix, Adriana Talansi, Mixton, Caprice Diconn, Biz Ice et Zeus Million. Le résultat donnera un concert live avec des sons très organiques.

Artiste soul, Spirita Nanda est née le 27 mai 1985 à Brazzaville de parents camerounais. La musique etant une passion, elle sera épaulée par sa famille; ce qui lui permet de participer à des shows universitaires et au concours Nescafé organisé en 2005 à Buea, au Cameroun. En juin 2013, elle a accompagné la chanteuse Duce en première partie du concert du rappeur Youssoufa à Brazzaville. Et en mai 2018, Spirita fait partie des artistes sélectionnés à une rencontre du Midem tenue à l’Institut français de Brazzaville. Notons que dans l’album « Fuzion », elle est sortie de son confort, s’adressant à toutes les personnes, à toutes les générations, en se servant des styles tels que le coupé-décalé, le hip-hop, le Rnb.

Coupe du Congo de Rugby : les Taureaux de Brazzaville remporte le trophée

Le club a remporté le titre de champion de la première édition de la coupe du Congo de rugby, le 02 novembre, à l’espace du Trentenaire au CPGOS Pointe-Noire.

Les Taureaux de Brazzaville se sont imposés face aux Barbares de Pointe-Noire. La rencontre a eu lieu ce samedi 02 novembre 2019, à l’espace du Trentenaire au CPGOS Pointe-Noire. Du 1er au 2 novembre, le amoureux du rugby en ont eu pleins les yeux.

La Fédération congolaise de rugby a gagné le pari en réussissant l’organisation de la première édition de la Coupe du Congo, du 1er au 2 novembre, dans la ville océane. Pour cette première édition, cinq équipes dont trois de Brazzaville, à savoir les Taureaux, le Stade brazzavillois et les Intouchables et deux de Pointe-Noire, notamment les Barbares et Congalie rugby club y ont participé, sous l’oeil vigilant du président de la Fédération congolaise de rugby, Paulin Mandoumou, assisté du directeur départemental des Sport et de l’éducation dephysique, Joseph Biangou Ndinga.

La compétition s’est déroulée en formule championnat en aller simple apuyée d’une finale qui a opposé les deux meilleures équipes, les Barbares et les Taureaux.  A la fin de cette rencontre âprement disputée, les rugmen du club Taureaux ont tiré l’épingle du jeu en s’imposant quatorze points contre douze à l’issue des prolongations après le score de douze points partout à la fin du temps réglementaire. L’expulsion des deux joueurs des Barbares, dont le capitaine, à quelques minutes de la fin du match, leur a causé du tort. En effet,  les Ponténégrins menaient au score jusqu’à la 39e mn avant l’égalisation à douze points par les Taureaux. Pour les départager, l’arbitre central a alors accordé 15×15 mn aux deux équipes. Après plus de cinq minutes de jeu, les Taureaux de Brazzaville ont gagné par quatorze points à douze.

A la fin du match, les vainqueurs se sont réjouis, à l’instar du capitaine des Taureaux, Yannick Nguiesse. « On a surpassé l’émotion. Notre force s’était la confiance et la volonté », a-t-il dit, avant d’ajouter que l’adversaire n’a pas démérité. Son entraîneur, Célestin Tanda, a déclaré : « Je suis le plus heureux de cette coupe parce qu’il n’y a pas eu de casse,  mais des égratignures qui vont se cicatriser demain. Nous venons de remporter le premier titre de la Coupe du Congo, je félicite mes joueurs et  demande en même temps à la jeunesse congolaise de pratiquer le rugby. Ce n’est pas un problème de poids mais juste la technique ».

De son côté, Junior Djeutsa, joueur des Barbares de Pointe-Noire et directeur technique départemental de la discipline, a regreté la défaite. « Je félicite tous les joeurs du club les Barbares qui ont amené l’équipe jusqu’en finale malgré la défaite. Nous avons participé à cette compétition pour mettre en pratique ce que nous avons appris aux entraînements. Mais nous avons constaté des erreurs d’arbitrage. Nous demandons donc à la fédération de faire le relais de la formation des arbitres à Pointe-Noire », a dit Djeutsa, très fier de participer à la première édition de la Coupe du Congo de rugby.

Prenant la parole à la fin de la compétition, le président de la fédération s’est félicité de la réussite de cette première édition et a pris compte des failles constatées. S’agissant des objectifs fixés, il a souligné : « A chaud, je peux  dire  que parmi les objectifs, il y a un qui est atteint parce que les jeunes qui ont officié les rencontres aujourd’hui sont des novices qui venaient de subir une formation récemment à Brazzaville. Et venir officier une rencontre, cela veut dire qu’il y a des compétences ». Il a également annoncé le match amical prévu à la  fin du mois de novembre entre les Diables rouges et les Lions indomptables du Cameroun.

Enfin, Joseph Biangou Ndinga s’est réjoui d’avoir abrité la première édition de la Coupe du Congo. « Le plaisir est le nôtre d’abriter la première édition de la Coupe du Congo de rugby à Pointe-Noire, une discipline qui n’est pas trop connue dans notre pays. Je félicite les jeunes arbitres et sollicite à la fédération de pérenniser cette compétition pour développer le rugby », a-t-il conclu.

Pointe-Noire : les inondations font des sans abri

La ville océane et ses environs ont été frappés par de fortes pluies qui ont entrainées des inondations, laissant plusieurs familles sans abri.

Les populations de la ville de Pointe-Noire et ses environs font face depuis quelques temps à des inondations. Une situation qui jusqu’ici, a eu de nombreuses conséquences, notamment la destruction de plusieurs maisons d’habitation, la circulation bloquée à cause des eaux qui envahissent les routes et bien d’autres. Il est donc difficile de se déplacer en véhicule.

Constructions anarchiques, détournement des cours d’eau, le rejet des déchets dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales et le non-respect des plans d’aménagement urbain, sont entre autres, les principales causes de ces inondations.

Selon les témoins, l’eau serait montée jusqu’à 1,70 m dans certains quartiers où de nombreux ponts et routes ont été endommagés. Ils sont nombreux, ces fonctionnaires et de travailleurs qui affirment n’être pas parti au travail à cause de cette situation.

Mais il faut le dire, le phénomène d’inondation est loin d’être récent dans la capitale économique du Congo.

Arts plastiques: Michel Hengo s’en est allé

L’artiste peintre est décédé  à l’âge de 77 ans, le 21 septembre à Pointe-Noire, des suites d’une longue maladie.

Natif de Makoua, Michel Hengo était presque destiné à faire de la peinture non seulement son hobbie mais surtout sa passion et sa profession. Tout au long de sa vie, le pinceau était son compagnon et la peinture sa passion.

Ancien de l’école de peinture de Poto-Poto, Michel Hengo va peaufiner son style aux côtés des géants des arts plastiques tels Guy Léon Fila, Marcel Gotène, Noël Otoulo, Kitsiba…

Adepte de la peinture à huile et attiré par le réalisme,  Michel Hengo avait fini par convaincre tous les amoureux de l’art pictural.  Ainsi, l’Etat congolais va lui confier des travaux d’envergure tels la grande fresque qui décore l’entrée de la salle des conférences du Palais du parlement de Brazzaville;  l’emblème de l’ancien drapeau national; la fresque en céramique au centre-ville de la capitale, près de l’immeuble de la société Assurances et réassurances du Congo; les timbres-postes…

Installé à Pointe-Noire au début des années 2000, Michel Hengo a continué à peindre et formé les jeunes avant d’être terrassé par la maladie qui l’a laissé quasiment inactif mais sans altérer son inspiration. Aidé de temps à autre par ses enfants, il a continué à peindre pour assouvir sa passion jusqu’à ses derniers jours.

Michel Hengo est né le 19 février 1942 à Mongo, dans le département de la Cuvette. Il est considéré comme un pionnier et une icône de la peinture congolaise moderne. Chevalier dans l’Ordre du dévouement congolais et pinceau d’Or en 2001, il est le créateur de nombreuses fresques et affiches, ainsi que de timbres poste. Il a notamment participé à la conception du drapeau de la République populaire du Congo et de l’emblème du Parti congolais du travail. Il a aussi réalisé la décoration du Palais du parlement de Brazzaville ainsi que celle de la salle de conférence de l’Union africaine à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Le regretté Michel Hengo a été un peintre polyvalent, s’essayant à de nombreux styles (cubisme, art figuratif, symbolisme, l’art abstrait). Les scènes du quotidien l’ont beaucoup inspiré tout comme la figure de la femme congolaise. Il y a trois ans, la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Pointe-Noire lui a rendu un  hommage à titre anthume en organisant dans ses locaux une exposition de vingt-sept de ses tableaux intitulée « Le chant du cygne ».

Journée mondiale du nettoyage : des opérations de salubrité organisées dans des écoles à Pointe-Noire

Une opération de salubrité a été organisée à Pointe-Noire par la mairie de Pointe-Noire en partenariat avec la Société Averda, et la collaboration de certaines associations.

La célébration de la Journée internationale du nettoyage a été couplée à celle de la Journée internationale de la paix. Une opération de salubrité a été organisée à Pointe-Noire par la mairie de Pointe-Noire en partenariat avec la Société Averda, et la collaboration de certaines associations.

C’est la deuxième fois que cette activité est organisée. Il a été lancé l’année dernière au niveau national lors de la première édition du World clean up day. Des activités ont été menées à Pointe-Noire (Ngoyo et Tié-Tié) et à Brazzaville par la Jeune chambre internationale (JCI) qui s’est engagée à œuvrer pour l’accomplissement des objectifs du développement durable.

«A travers le World clean up day, nous touchons six des dix-sept objectifs. Nous avons pu toucher les communautés qui n’étaient pas sensibles à la préservation de l’environnement. Il est important de rappeler que des communautés propres aident à avoir une population propre et en bonne santé. Notre planète doit-être débarrassée de tous les déchets pour un développement durable de nos communautés et de notre environnement », a souligné Fernand Moukengué, président national de la JCI 2019.

Cette année, les actions de sensibilisation de la population au respect de l’environnement ont été axées sur Loandjili. «Nous sommes en action pour sensibiliser et conscientiser les concitoyens sur le danger des déchets dans l’environnement. Notre action ne s’arrêtera pas là, nous signons des partenariats avec d’autres associations pour la pérenniser», a expliqué Exaucée Makosso, secrétaire générale de la JCI.

Festival international de théâtre : les inscriptions sont ouvertes

La manifestation aura lieu du 25 au 29 mars 2020 à Brazzaville et Pointe-Noire. Toutes les troupes et compagnies désireuses d’y prendre part sont appelées à s’inscrire dans la période du 1er septembre au 1er décembre 2019.

C’est sur le thème « Théâtre: outil pour la correction des mœurs nocives » que se déroulera la troisième édition du Festival international du théâtre et autres arts de scène (Fitaas). L’événement accueillera, outre les compagnies locales, quelques troupes étrangères .

Ce grand rendez-vous des férus de l’art de Molière sera marqué aussi par  des  spectacles de danse, de musique, de conte. Les conférences, tables rondes, exposition de livres, excursions, concours de théâtre… meubleront également les activités qui auront lieu en marge des représentations théâtrales.

L’organisation du Fitaas obéit à une recommandation prise lors du  35e congrès mondial de l’Institut international du théâtre (IIT), tenu  à Segovia, en Espagne, il y a trois ans, qui demandait à chaque pays membre de célébrer avec éclat le 27 mars, la Journée mondiale du théâtre.

Ainsi chaque année, le centre de l’IIT Congo, sous la férule de son président, Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah, organise le Fitaas. Ses objectifs sont, entre autres, mettre en relief la création artistique congolaise, favoriser l’éclosion et la promotion de nouveaux talents littéraires et artistiques, permettre aux artistes congolais de travailler en vases communicants et en osmose avec ceux du réseau de l’IIT et d’ailleurs, offrir un espace d’expression et d’échanges culturels entre divers peuples du monde, inciter les artistes à l’excellence au travers de l’émulation en décernant les prix aux méritants et faire du Congo une plaque tournante du théâtre mondial.

Pointe-Noire : trois dans un accident de la circulation

Ces personnes ont perdu leur vie après qu’un grumier ait heurté un taxi au quartier Nkouikou.

Un grumier a heurté un taxi au quartier Nkouikou, vers la station Puma de Rebecca à Pointe-Noire. Les trois passagers décédés se trouvaient tous dans le taxi. Les causes de l’accident restent encore inconnues.

Au Congo-Brazzaville, l’alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 60% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 40% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d’accident de la route.

Les pilotes chevronnés et aguerris aux courbes de la route ont tendance pour leur part à se laisser aller et griser par la vitesse. C’est le sentiment général qui se dégage des funestes constatations physiques et matérielles.

Festival Kimoko : la 12e édition s’est terminée sous un air satisfaisant

Après trois jours de représentations théâtrales et d’activités culturelles diverses, la 12e édition du festival international Kimoko a pris fin le 18 août au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard de Pointe-Noire.

C’est un évènement qui a tenu toutes ses promesses selon les organisateurs et les acteurs qui ont participé. C’est la ville de Pointe-Noire qui a accueilli la 12e édition du festival Kimoko. Pendant trois jours, la population de Pointe-Noire a eu droit à un ensemble d’activités notamment des spectacles théâtraux, la danse contemporaine…

Un bilan satisfaisant pour le comité d’organisation du festival Kimoko dirigée par Alphonse Chardin Kala et pour les acteurs. Ce sont des comédiens et des troupes de théâtre venus de Pointe-Noire, Brazzaville, Côte d’Ivoire et du Gabon qui ont presté pour le plaisir des amoureux de théâtre.

Il faut signaler qu’en marge du festival, des ateliers et des rencontres professionnelles ont été également organisées afin de favoriser les échanges entre comédiens et amoureux théâtral.

Jeux africains : “les 15 kilomètres de Pointe-Noire” pour préparer la compétition

Pour préparer la 12éme édition des jeux africains qui se tiendront au Maroc, les athlètes congolais ont organisé un cross populaire dénommé les 15 kilomètres de Pointe-Noire.

Belle occasion pour les athlètes congolais, qui ont saisi ce week-end pour organiser un cross populaire à Pointe-Noire. Dénommé “les 15 kilomètres de Pointe-Noire”, ce rendez-vous avait pour objectif de préparation supplémentaire aux athlètes congolais participant aux jeux africains qui aura lieu à Rabbat au Maroc, du 19 au 31 août 2019. Ce sont plus de 600 athlètes étaient au départ des 15 km de Pointe-Noire.

« Cela fait une année que nous sommes en préparation et l’objectif, c’est d’avoir une médaille au Maroc. Le comité olympique national nous a regroupés il y a déjà un mois à l’internat, et les 15km de Pointe Noire, c’est pour avoir déjà le rythme, parce qu’avec les Kényans, les Éthiopiens et les Marocains, il faut avoir de la compétition dans les jambes », explique Alex Ngouari Mouissi, athlète.

C’était aussi une occasion pour les athlètes non qualifiés aux Jeux africains, de préparer d’autres compétitions telle que le semi-marathon de Brazzaville qui se tiendra dans quelques jours.

« Cette activité est prélude à la pépinière montante, qui va se lancer demain ou après-demain dans ce sport qui est un sport très noble et vous savez que notre pays participe aux jeux africains et certainement quelques talents ont été décelé pour aller défendre les couleurs nationales », se félicite Jean François Kando, maire de la capitale économique congolaise.

Congo : reprise de la circulation des trains voyageurs entre Pointe-Noire et Mbinda

Après une longue interruption, la ligne Pointe-Noire-Mbinda en passant par Dolisie reprend du service.

La circulation des trains voyageurs sur la ligne Pointe-Noire-Mbinda en passant par Dolisie, interrompue depuis près d’un an du fait d’un problème technique, sera de nouveau possible dès ce lundi 12 août 2019.

C’est un nouveau pas décisif dans la relance de l’économie départementale qui est en passe d’être franchi. Les équipes techniques du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) s’emploient aux derniers réglages en vue de la relance de la circulation des trains voyageurs entre les départements du kouilou et du Niari, interrompue depuis près d’un an.

La rupture du trafic entre Pointe-Noire et Mbinda en passant par Dolisie présente des conséquences néfastes sur la population installée tout le long du chemin de fer Dolisie – Mbinda.

Un véritable ouf de soulagement à quelques jours de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Congo.

Festi’Brazza : Pointe-Noire accueille la quatrième édition

C’est du 26 au 28 juillet, dans la capitale économique du Congo que se tiendra la quatrième édition du Festi’Brazza.

Plus que deux jours, et le Festi’Brazza ouvrira ces portes. Organisé  par les équipes de l’association Kirikou Evénements (A.K.E) France et AKE Congo en collaboration avec l’association toulousaine, Festi’Brazza est un festival de la mixité exporté de Toulouse. Événement unique en son genre, ce festival offre au public un éventail de la richesse des peuples et des cultures dans un esprit d’amitié, de convivialité et de partage.

Le concept de Festi’Brazza est né du Festi’Couleurs, festival de la mixité qui se déroule depuis 13 ans déjà en Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Festi’Brazza est une manifestation culturelle qui permet de collecter des dons (fournitures scolaires, matériel informatique, vêtements, médicaments, …) pour leurs différentes actions de solidarité internationale.

L’association toulousaine et l’association Kirikou Evénements, co-responsable de l’organisation et du bon déroulement du Festi’Brazza soutiennent des actions de solidarité internationale. Ainsi, de jeunes Toulousains se rendent à Brazzaville dans le cadre du programme JSI. Ils travailleront sur l’organisation du festival et collaboreront avec des jeunes Congolais. Cette cocréation vise à valoriser les échanges culturels.

Au programme de ce festival : danse, théâtre, concert, défilés, animations, prévention, sensibilisation, jeux, tombola solidaire.

Le festival va s’ouvrir le 26 juillet de 10h à 16h par un débat. Les opinions vont se croiser sur deux thématiques : « La dot est-elle un frein au mariage ? » de 10h- 12h, et « L’Occident est-il (toujours) un eldorado pour la jeunesse africaine, L’Afrique, eldorado du 21ème siècle ?

Le 27 juillet, l’activité aura lieu de 17h à 23h. Enfin, le 28 juillet de 10h à15h, concours, sport en fête : le nzango.

Le Nigéria annonce l’ouverture d’un consulat à Pointe-Noire

L’annonce de l’ouverture d’une représentation diplomatique a été faite lors d’une visite de Deborah Iliya, l’ambassadrice du Nigeria au Congo.

Bientôt le Nigéria aura un consulat à Pointe-Noire, la capitale économique de la République du Congo. En visite auprès de ses compatriotes, la diplomate a fait cette annonce sans toutefois préciser de date effective du projet.

« C’est en cours et tout dépend du moment où l’administration centrale décidera. Mais nous travaillons là-dessus, et nous le leur rappelons. La bonne nouvelle est qu’ils nous demandent si la population ici est suffisante pour une telle administration. Nous avons une population de Nigérians plus que suffisante qui vit ici », a indiqué Deborah Iliya.

L’établissement devrait notamment faciliter les démarches administratives pour les citoyens nigérians au Congo. Il sera situé au quartier Mahouata, dans l’arrondissement 1 Lumumba.

« Je crois que cela va montrer aux Nigérians vivant à Pointe-Noire que nous avons un bureau de liaison qui peut nous aider à avoir de meilleurs rapports avec les autorités de la communauté d’accueil », s’est félicité Tagbo Chike, président par intérim de la communauté nigériane à Pointe-Noire.

Il faut le dire, la ville portuaire accueille une importante communauté nigériane. Selon les chiffres officiels, cette communauté nigériane au Congo est constituée de 5 000 personnes dont 3 000 à Pointe-Noire.

Pointe-Noire : où poursuivre ses études universitaires après le Bac ?

C’est la question que se posent les futurs bacheliers de la ville de Pointe-Noire.

Pointe-Noire, la ville portuaire, deuxième ville de la République du Congo. Elle est connue pour ses plages. La gare ferroviaire de la ville est le terminus de la ligne de chemin de fer Congo-Océan. Paradoxalement, celle-ci n’a pas d’université publique. C’est une nouvelle équation pour les nouveaux bacheliers et leurs parents. Pour poursuivre leur cursus universitaire, ces jeunes sont obligés de se rendre à Brazzaville ou s’inscrire dans des instituts privés locaux pour ceux dont les parents peuvent supporter la charge. Et pour les autres, c’est la fin des études.

Un bachelier indigné n’a toujours pas avalé la pilule. Lui c’est Éloges Ntsoumou, il a mis un terme à ses études après l’obtention de son bac. « J’ai obtenu mon baccalauréat A4 en 2016, mais faute d’université à Pointe-Noire et de moyens financiers, j’ai été contraint de mettre un terme à mes études. Je me suis lancé dans ce petit commerce qui me permet de faire face à mes besoins et peut-être aussi rassembler les fonds pour apprendre un métier. Le Congo ne s’arrête pas seulement à Brazzaville », raconte Éloges Ntsoumou.

La ville de Pointe-Noire comme les villes d’autres départements, en dehors de Brazzaville, ne dispose pas d’un complexe universitaire public.

Bientôt les résultats du baccalauréat 2019 seront affichés, la réflexion bat son comble chez les futurs bacheliers. Il faut trouver une solution avant la publication des résultats. «Je suis issu d’une famille modeste. Je n’ai aucun parent proche capable de m’héberger à Brazzaville après l’obtention de mon Bac. Le Bac A4 n’a pas assez de débouchés. Le seul moyen qui m’est offert, c’est de m’inscrire à l’université Marien Ngouabi. Au cas contraire, ça sera un peu difficile pour moi. Je souhaite que les autorités de ce pays construisent un complexe universitaire public pour permettre aux bacheliers de Pointe-Noire d’étudier sur place comme ceux de Brazzaville », s’inquiète Jordaine Bayenda, élève en terminal A4.

Personne ne comprend pourquoi, jusqu’aujourd’hui Pointe-Noire, la deuxième ville du pays n’a pas d’université publique, alors que chaque année le nombre d’admis au baccalauréat est important.

Les ponténégrins espèrent tout de même qu’au moins la construction de l’université catholique de Loango, située près de Pointe-Noire. Les travaux de cet établissement avaient été lancés le 15 décembre 2015.

Pointe-Noire : un accident de la circulation fait 13 morts et plusieurs blessés

Selon les informations des agents du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), deux trains sont entrés en collision dans la nuit de dimanche 30 juin à lundi 01er juillet, à Ngondji (ex-Patra).

Treize personnes perdent la vie dans un accident de la circulation à Ngondji (ex-Patra), à une dizaine de kilomètres de Pointe-Noire. Le drame s’est produit à Pointe-Noire, où deux trains sont entrés en collision. La majorité des personnes décédées étaient de passagers clandestins, selon les informations qui ont été données par les agents du CFCO.

Un agent du CFCO a révélé sous anonymat à l’AFP qu’ « Un train minéralier a connu une défaillance technique et a percuté un train de marchandises. Nous avons enregistré 13 morts et plusieurs blessés ».

Le bilan de cet accident a été confirmé par une source policière, qui a précisé que les victimes étaient principalement des passagers clandestins.

« On n’a pas bien dormi pendant une bonne partie de la nuit à cause du balai incessant des ambulances transportaient les morts et les blessés du lieu de l’accident vers Pointe-Noire », a témoigné Sylvain Kitoko, un habitant de Pointe-Noire.

Le chemin de fer Congo-Océan avait été construit à l’époque de la colonisation française. Mais,  Le trafic a été interrompu pendant deux ans entre 2016 et 2018, à cause des affrontements entre l’armée et les ex-combattants ninjas dans la région du Pool au sud de Brazzaville.

Rappelons que, la dernière catastrophe enregistrée sur le CFCO remonte en juin 2010 et avait fait officiellement 53 morts.

Délestage : Brazzaville et Pointe-Noire toujours dans le noir

Les deux principales villes congolaises, connaitront près de 12 jours de rationnement de l’énergie électrique.

Cette nouvelle a été donnée dans un communiqué publié par Énergie Électrique du Congo (E2C). La raison évoquée est, les travaux de maintenance « préventive » à la centrale de Pointe-Noire.

« La société Énergie Électrique du Congo (E2C) informe son aimable clientèle qu’en raison du retrait de l’exploitation d’une des turbines pour les raisons de maintenance préventive à la Centrale électrique du Congo (CEC) du 12 au 23 mai 2019, des perturbations seront observées dans la desserte en énergie électrique à Brazzaville et Pointe-Noire », c’est ce qui est écrit dans le communiqué.

Ces délestages vont intervenir quelque cinq mois après ceux qui ont duré au moins 45 jours à la fin de l’année dernière, entre octobre et décembre. Les autorités avaient également évoqué des « travaux de maintenance d’une des deux turbines de la centrale à gaz de Pointe-Noire, qui fournit à elle seule 300 MW » de la capacité énergétique du Congo.

Projet Durquap : les acteurs jaugent le rapport

L’évaluation faite récemment à Pointe-Noire a permis aux directeurs municipaux, aux chefs de quartier et aux acteurs du projet d’avoir des informations sur les changements à apporter.

Il était question au cours de cette activité de dresser la situation de référence du périmètre d’intervention et des groupes cibles du  Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap). Ceci de manière à pouvoir mesurer et apprécier les réalisations et les changements générés par ce projet.

Quelques résultats saillants de l’évaluation de base ont été relevés, par exemple, 40,6 % des habitants des quartiers ciblés n’ont pas accès à une voie praticable dans un rayon de 500 m; 56 % des ménages disposent d’un branchement/abonnement de La Congolaise des eaux, cependant 30% de ceux-ci ne sont pas fonctionnels. Aussi, 79.4% de ménages sont abonnés au réseau d’électricité, les autres sources d’énergie étant les lampes rechargeables (11.5%), le pétrole (7,7%).

Plus d’un tiers de ménages (32,1%) dans les quartiers ciblés subissent des actes criminels (viol, agression, vol, etc.) dans une fréquence moyenne de trois par mois. Et  les quartiers de Brazzaville tiennent la vedette avec respectivement 39% et 25% pour Soukissa et Moukoundzi-Ngouaka.

En matière de santé, le paludisme avec 78.4%, la diarrhée 3.5% et la typhoïde3%  représentent respectivement les maladies récurrentes des habitants des quartiers ciblés.

En matière d’hygiène et de salubrité, de la protection de l’environnement, très peu de ménages (12.7%) ont des pratiques jugées acceptables dans les normes. Ainsi, pour se débarrasser des eaux usées, ils utilisent soit une fosse septique/puisard (11.6%), soit un réseau d’égout (1.1%).

La majorité des ménages (87,3% ) s’en débarrasse soit dans les terrains vides ou les devantures de maisons (35 % ), soit dans les caniveaux et abords de rue (48,5 % ), soit encore dans les cours d’eaux, les eaux de ruissellement, … (3,1 % )  enfin dans les broussailles quand elles existent à proximité.

Pour ce qui est du traitement des ordures ménagères, les pratiques sont relativement satisfaisantes (67%). En effet, 41,6 % de ménages font évacuer leurs ordures ménagères à travers des camions ; 25,2%  le font par le biais des particuliers et 0.2% affirment recycler leurs ordures ménagères.

En ce qui concerne l’emploi dans la zone d’intervention, 64% de chefs de ménage sont en activité et parmi eux, quelques agents des secteurs publics, soit 12% et 19% pour le secteur privé, tandis qu’une grande proportion exerce dans les petits métiers du secteur informel (31,8%).

Il faut dire que le projet Durquap est conçu de manière à faciliter la concrétisation d’une vision à long terme, c’est-à-dire rendre les administrations municipales davantage responsables du développement urbain et de la prestation de services aux administrés, en mettant l’accent sur la participation et l’inclusion de la population urbaine.

Pour sa mise en œuvre, outre sa gestion, sa coordination et son évaluation, le Durquap s’appuie essentiellement sur deux composantes, à savoir l’intégration et la restructuration des quartiers ainsi que le renforcement des institutions et des capacités.

Le projet a pour objectif de  faciliter l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les quartiers ciblés, d’améliorer la connectivité et l’intégration des réseaux avec le reste de la ville et d’adopter une approche intégrée de la restructuration urbaine ainsi que de la gestion des quartiers précaires.

Financé par la République du Congo et la Banque mondiale pour une durée de cinq ans (2018-2023), le Durquap se situe dans le prolongement du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) et s’inscrit ainsi dans un contexte de forte urbanisation caractérisée par un accès limité aux services urbains et au logement, des problèmes de gestion du foncier urbain, des politiques urbaines et le processus de décentralisation inachevé.

Par rapport au Peedu, il marque une différence en adoptant une approche plus cohérente, plus inclusive et mieux intégrée du développement urbain pour établir des liens entre les investissements et le renforcement institutionnel, apportant ainsi des changements systémiques à la gestion du secteur urbain.

Le projet s’attache donc à réhabiliter certains quartiers pauvres des deux villes qui n’ont pas été ciblés par le Peedu, en liant ce processus de restructuration à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de restructuration des quartiers précaires.

Il est axé sur la participation de la population bénéficiaire, tout au long de l’évaluation des besoins des quartiers, de la sélection des investissements et de leur exécution, ainsi que de leur entretien et de leur exploitation. La stratégie appliquée est à la fois adaptative et proactive, en privilégiant la restructuration in situ afin de réduire la nécessité de réinstallation de la population et les coûts y relatifs.

Congo : environ 4000 personnes souffrent de chikungunya au Sud du pays

Cette épidémie qui touche presque la moitié du pays, risque de se propager sur l’ensemble du territoire national si des mesures ne sont pas prises.

Les premiers cas de cette épidémie ont été détectés en janvier dernier, à Pointe-Noire par l’Institut national de recherches biomédicales de Kinshasa. C’est dès lors que la ville de Brazzaville a pris le relais et suit l’évolution de la maladie qui touche majoritairement la couche féminine.

A la question de savoir ce qui explique que les femmes soient les plus atteintes par le chikungunya, le Dr Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique répond : « Cela s’explique par le fait que le moustique, vecteur en cause, ici, au Congo-Brazzaville, a une activité de piqûres tôt le matin et en fin de journée. Ce sont des moments où les femmes s’occupent des activités ménagères. Nous pensons que les femmes sont plus victimes pour ces raisons-là ».

Qu’est ce qui est à l’origine de la maladie ?

Le chikungunya est provoqué par des piqûres de moustiques. La maladie présente les mêmes symptômes que le paludisme, il se manifeste également par des douleurs aiguës et les malades ont parfois des déformations.

Les autorités sanitaires invitent les populations à prendre des mesures préventives notamment l’utilisation systématique de la moustiquaire. « Essayer de se prémunir des piqûres de moustiques en utilisant par exemple de l’essence de citronnelle, essayer de faire la sieste sous moustiquaire et porter des habits à manches longues pour réduire la surface des piqûres », conseille le Dr Mombouli.

Congo : vers la création des zones économiques spéciales de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso

Le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars sous la présidence du chef de l’Etat, a examiné et approuvé trois projets de loi déterminant les conditions générales de création de ces zones.

Quatre villes ont été  sélectionnées pour abriter les zones économiques spéciales destinées, entre autres, à soutenir le programme gouvernemental de diversification de l’économie. Il s’agit d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire

Le Conseil des ministres s’est réuni sous l’égide du président de la République, Denis Sassou Nguesso, pour examiner et approuver trois projets de loi déterminant les conditions générales de création et de fonctionnement des zones de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.

Notons que c’est en conformité avec la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, qui porte création des zones économiques spéciales, détermine leur régime et leur organisation. Cette dernière est adossée à la loi d’orientation datant de 2014 qui concerne l’aménagement et le développement du territoire national. Il faut souligner que les études dans le cas de la zone de Pointe-Noire sont avancées.

Projet Lisungi : 250.000 francs CFA pour chaque famille défavorisée

Ce programme vise plus de 9.300 ménages. Chaque famille vivant avec moins de deux dollars ou moins de 1.000 francs CFA par jour, peut prétendre à Lisungi.

« L’objectif principal du projet Lisungi, c’est d’arrêter la transmission inter-générationnelle de la pauvreté. Au niveau national, il y a 46,5% de pauvres. Au niveau des départements, on dépasse les 78%. A Brazzaville et à Pointe-Noire, bien qu’ayant une moyenne nationale de 25 et 30%, il y a des poches de grande pauvreté » a déclaré Antoinette Dinga Dzondo, le ministre des affaires sociales, c’est elle qui conduit ce projet.

Selon les données fournies par les autorités, le pays compte plus de 47% de pauvres. Dans certaines régions. Le projet Lisungi à chaque famille est plafonné à 250.000 francs CFA.

Rappelons que le projet Lisungi est opérationnel depuis 2015. Pour Paul Ganongo, responsable de la Communication de Lisungi, « quatre ans après, on voit comment des ménages qui ont bénéficié du programme sont arrivés à faire des investissements… C’est fondamental ».

Privatisation de la route nationale 1 : les avis sont partagés

Pour le gouvernement la mise en concession de cet axe permettra la création des emplois alors que la société civile voit en cette privatisation l’augmentation des tarifs de transport.

La route reliant Brazzaville et Pointe-Noire les deux principales villes du Congo a été mise en concession. C’est un projet construit grâce à un financement chinois de plus de 1000 milliards de francs CFA. Les avis sont partagés en ce qui concerne la privatisation de cet axe. Pour le gouvernement, ce partenariat va permettre de pérenniser la qualité de cet axe important pour l’économie et créer de nombreux emplois. Cet avis n’est pas partagé par la société civile, qui pense elle cette mise en concession causera l’augmentation des tarifs de transport et par ricochet la hausse des prix des produits de première nécessité.

Jalonnée de postes de péage la route qui relie les ports maritimes de Pointe-Noire et fluviaux de Brazzaville est opérationnelle dans sa globalité depuis mars 2016. Le gouvernement a décidé de confier sa gestion à la Congolaise des routes pour lui assurer une longévité. Jean-Jacques Bouya est ministre de l’Aménagement du territoire. Pour lui, « l’objectif est de pérenniser la route, la route à jamais. Elle est construite pour la vie ; on l’a construit une bonne fois pour toutes. Il faut toujours l’entretenir par des contributions diverses. Donc il y aura toujours la contribution de chacun à travers le système de péage », a expliqué Bouya.

Avec cette mise en concession, prévue pour trente ans, l’ambition est de donner une autre image à la RN1 notamment avec la création des aires de repos. Au niveau des postes de péage, les tarifs de franchissement ont été revus à la hausse. Ils varient entre 1500 francs CFA pour les berlines et les tricycles et 40  000 francs CFA pour les poids lourds. Les conducteurs semblent bouder ces tarifs. « Ces prix ont galopé et cela ne nous arrange pas, surtout avec la crise économique actuelle. En termes de bénéfice on ne gagne pas du tout », a laissé entendre un conducteur qui a requis l’anonymat.

Des craintes partagées

Acteur de la société civile Joe Washington Ebina pense que la privatisation de la route qui côtoie parfois le chemin de fer ne profite pas aux Congolais aux revenus moyens. « Nous pensons une fois de plus que les populations congolaises vont subir le coût des taxes. Une fois de plus c’est une décision qui est prise sans elles parce qu’elles n’ont pas d’argent pour pouvoir circuler d’un endroit à l’autre », a-t-il fait observer.

Un avis partagé par Mermans Babounga qui dirige une association de défense des droits des consommateurs. « Ce que nous craignons au final, c’est l’augmentation des prix des produits alimentaires parce que le chapitre transport impacte gravement sur les prix des denrées alimentaires. Et, lorsqu’on augmente encore le péage, ça va être le pire. La conséquence est que sur le marché les prix vont galoper alors que nous sommes en crise. C’est incompréhensible pour nous », s’est indigné Babounga.

Longue de plus de 500 kilomètres, la RN1 fait jonction à la RN2 qui, à certains endroits, n’existe plus que de nom, car devenu un véritable bourbier. Le gouvernement se propose de la réhabiliter et de la mettre également en concession prochainement.

Le Fitaas se prépare à Brazzaville et Pointe-Noire

La 2e édition du Festival international du théâtre et des autres arts de la scène (Fitaas) se tiendra du 26 au 30 mars au Congo.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

C’est sur le thème « Diversité culturelle, une richesse planétaire » que va se tenir la deuxième édition du Fitaas dont les activités commenceront à Brazzaville pour prendre fin à Pointe-Noire.

Les troupes de théâtre Les pétroliers du CPGOS, Autopsie et Negro Policongo monteront sur les tréteaux  du Cercle culturel Sony-Labou-Tansi et au mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, les 26 et 27 mars. À Pointe-Noire, l’Institut français du Congo (IFC), le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati- Loutard et l’Espace du trentenaire abriteront les représentations théâtrales les 28 et 29 mars.

En marge du festival, un atelier de formation de comédiens sera organisé à Pointe-Noire. Une conférence en lien avec le thème est également prévue à l’IFC. Le dernier jour du festival est consacré à l’excursion à Loango et Diosso avec en point de mire le deuxième module de formation des comédiens.

Signalons que le club de musique de Loango, le club de slam et Zhou la conteuse agrémenteront l’événement.

Congo : mise en concession de la route nationale n°1

Les transporteurs, et autres usagers de la N1 pensent que cela provoquera l’augmentation des prix des transports.

Depuis samedi 02 mars, la route nationale n°1, celle qui relie Pointe-Noire, la capitale économique, à Brazzaville, capitale politique est mise en concession. Sa gestion est cédée à un consortium privé qui doit entretenir et rentabiliser cette voie construite à coup de milliards de FCFA grâce à un préfinancement chinois. Pour les transporteurs, usagers de la route et bien sûr l’association des consommateurs pensent que cette mise en concession va provoquer l’augmentation des prix des transports et les prix des produits de première nécessité.

« L’objectif est de pérenniser la route à jamais. On l’a construite pour la vie, on l’a construite une fois pour toute. Et la solution pour la pérenniser c’est de passer par ce modèle de partenariat public-privé qu’est la concession », explique Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire.

L’Association congolaise des droits des consommateurs est convaincue pour sa part pense que les tarifs de franchissement des postes de péage sont déjà revus à la hausse pour les automobilistes. Ces tarifs vont de 1500 F pour les berlines à 40.000 F pour les poids lourds.

Congo : Massein Pethas présente son nouveau documentaire

Intitulé « Les aventuriers du cinéma perdu 2 », le film du réalisateur et journaliste ponténégrin  a été projeté, le 21 février, à la Résidence de Joël Renou, consul général de France à Pointe-Noire.

L’œuvre de cinquante-deux minutes, produite par la société Pedroscopa dont Massein Pethas est le promoteur, a été réalisée à partir de la deuxième édition de la Caravane du cinéma congolais que cette structure organise depuis deux ans.  Un événement axé sur une série de projections itinérantes de films congolais dans des villages et communautés urbaines, et dont le consulat général de France est le premier partenaire. Il a ressenti

La deuxième édition de cette caravane a eu lieu du 24 juillet au 4 août derniers. Elle a réuni des jeunes réalisateurs et acteurs de Pointe-Noire ainsi que ceux de Brazzaville, déterminés à redonner au cinéma congolais ses lettres de noblesse.

L’initiative bénéficie aussi du soutien de l’Institut français du Congo de  Pointe-Noire. Elle a été lancée en 2017 en vue de redonner vie au cinéma congolais en l’emmenant vers la population « pour qu’elle sache qu’il existe bel et bien». Massein Pethas a expliqué : «Aujourd’hui, on est à une époque charnière du cinéma congolais. Il y a eu une génération des anciens cinéastes qui a fait ce qu’elle a pu. Après, le cinéma congolais a connu des soucis. Actuellement, nous avons une génération de jeunes cinéastes qui se donne des moyens pour le développer ».

A la première édition, dont les étapes sont retracées dans le documentaire « Les aventuriers du cinéma perdu » en quarante-trois minutes, l’aventure a commencé à Pointe-Noire pour aboutir à Madingou en passant par Hinda, Les Saras, Dolisie, Loudima, Nkayi.

Le deuxième épisode « Les aventuriers du cinéma perdu » commence donc à Madingou où s’est arrêtée la première édition, pour s’achever à Oyo, dans la Cuvette, via Mussanda (Bouenza), Mindouli, Ignié et Kintélé (Pool). La caravane est aussi passée par Ngo et Gamboma (Plateaux) où les projections n’ont pu pas être faites.

Le documentaire est une véritable balade touristique ponctuée de découvertes et de surprises. Les images font part de l’étonnement et de la satisfaction des habitants des localités visitées, qui découvrent le cinéma congolais et le travail des jeunes cinéastes.

Plusieurs films ont été projetés à cette occasion, notamment « Jeu de dupe » de Rodrigue Ngolo, « Dilemme » de Lisbeth Mabiala, « X cop »  de Bonheur Pembélé, « Sacrilège » de Michaël Yombi, « Le trône du roi Kuta 1er » de Frédérique Kouta, et un extrait du film « Venezuela un salto en atlantico ». Il y a eu aussi les documentaires tels « Loudiman » et  « Cent-cent de Mpaka » de Massein Pethas.

Au cours des échanges qui succèdent aux projections gratuites, les langues se délient. Les gens expriment  leur besoin d’avoir et de suivre les films congolais, leur désir de rencontrer les acteurs et réalisateurs des films projetés, leur satisfaction de savoir qu’il existe aussi un cinéma congolais et leur souhait de voir les films congolais traverser les frontières pour être visibles au niveau international. «Nous suivons les films des autres, on voudrait que les films congolais soient aussi suivis dans les autres pays», lance un jeune à la fin d’une projection.

L’événement suscite des vocations. Certains voient en cette caravane un début de réalisation de leur rêve : «J’ai toujours été intéressé par le cinéma. Je voudrais être acteur mais je n’ai jamais eu l’occasion de m’exprimer, vous pourriez me dire ce qu’il faut faire pour que j’y arrive», a confié un autre jeune.

Pointe-Noire succède à Brazzaville où le film a été projeté le 8 février à la préfecture. Les deux projections ont eu lieu avec le soutien de la NNC Arts et production, une nouvelle structure créée pour produire et distribuer les films congolais. «C’est une première au Congo. Cette structure a aussi montré de quoi elle est capable en finançant les Kambas awards, l’année passée. Elle mérite toute notre confiance», a estimé Massein Pethas. La NNC Ars et production, qui a financé la deuxième édition de la Caravane du cinéma congolais,  s’est aussi engagée à faire de même pour la troisième.

Au terme de la projection du documentaire   » Les aventuriers du cinéma perdu 2″, la société Pedroscopa a décerné  des trophées à Joël Renou, Fabienne Bidou, directrice déléguée de l’Institut français du Congo à Pointe-Noire, Elisabeth Mangoko, maire de la communauté urbaine de Hinda, ainsi qu’à un bienfaiteur ayant gardé l’anonymat, pour leur soutien au cinéma congolais et à la Caravane du cinéma congolais.

La fondation L’Oréal encourage les femmes à s’intéresser à la science

C’est à cet effet que la directrice de cette fondation, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville.

Selon les informations données par la fondation L’Oréal, les femmes ne représentent que 28% des chercheurs dans le monde. C’est alors que ladite fondation en partenariat avec l’UNESCO ont décidé depuis de nombreuses années, de militer pour une présence plus importante des femmes dans le domaine de la science. Ils ont initié le programme “For Women in science”, d’où le prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, qui récompense les femmes chercheuses depuis une vingtaine d’années.

La directrice générale de la fondation L’Oréal, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe Noire dans le cadre d’une tournée pour encourager les chercheuses des pays d’Afrique francophone à concourir pour des bourses de recherche.

En plus de prix annuels que reçoivent les meilleures chercheuses, le partenariat L’Oréal-UNESCO a mis en place le programme Jeunes Talents Prometteurs Internationaux qui vise à accélérer la promotion des jeunes femmes scientifiques dans le monde.

Ces Jeunes Talents Prometteurs Internationaux sont choisis parmi les chercheuses doctorantes et post-doctorantes ayant reçu, au préalable, des bourses issues des programmes nationaux et régionaux de L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.