Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo-Coronavirus : le couvre-feu ramené à 20h

Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie, ce nouvel horaire n’est applique que les week-ends et les jours fériés.

La coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a recommandé le 25 novembre au gouvernement de ramené le couvre-feu à 20 heures dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie.

Ce nouvel horaire concerne les week-ends et les jours fériés à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans ces villes les plus mouvementées du pays, le couvre-feu ne devrait plus commencer à partir de 23 heures et prendre fin à 5 heures du matin. Il commencera désormais très tôt dès 20 heures.

Généralement, les recommandations de la réunion de la Coordination, présidée par le chef de l’Etat, sont aussitôt entérinées par le conseil des ministres qui est également présidé le président de la République. Cette nouvelle mesure sur les heures du couvre-feu devrait donc incessamment entrer en vigueur dans les villes concernées.

Dans les villes secondaires où le couvre-feu a été supprimé, la situation reste inchangée.

Selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, la Coordination nationale a constaté un « rebond inquiétant de la pandémie », dans le pays.

Dans un point publié le 21 novembre par le gouvernement, la Covid-19 a déjà tué 94 personnes sur les 5.774 cas confirmés au Congo. D’après cette nouvelle situation, 142 nouveaux cas ont été enregistrés en six jours dont 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire.

On dénombre dans le pays quelque 667 cas actifs. Plus de 5000 cas pris en charge ont été guéris, selon les centres de prise en charge de la pandémie. Le taux de létalité est de 1,94% au Congo. Une situation bien « inquiétante », selon la conclusion des autorités.

Mais, la grosse raison pour les autorités de reconsidérer les heures de couvre-feu est le relâchement général des mesures de prévention et de protection contre la Covid-19. La population et les pouvoirs publics ne suivent plus ces mesures.

Les boîtes de nuit, pourtant officiellement fermées, fonctionnement jusqu’à tard dans la nuit. Les marchés domaniaux ne sont plus désinfectés, tout comme certains bâtiments publics. Dans les établissements scolaires, les élèves ne respectent pas la mesure du port de masque obligatoire, et les salles de classe ne sont désinfectées.

Si le port de masque devient aléatoire, même dans les milieux de grande affluence, la distanciation physique n’est plus respectée. Les bus, notamment ceux de la STPU restent bondés de monde, notamment aux heures de pointe, au vu et au su des agents de l’ordre.

Les taxis et les bus détenus par les particuliers emboitent le pas. Aucune mesure n’est respectée, chauffeurs et récepteurs ne portent pas de masque. Le gel et autres mesures de protection n’existent plus dans le transport en commun.

Par ailleurs, le gouvernement a préféré ouvrir les frontières aériennes avec l’Europe, épicentre de la maladie, tente de sauver la mise en gérant la Covid-19 sur place. Les voyageurs rentrent tranquillement chez eux, sans quarantaine et très souvent les tests sont en rupture dans le pays.

Le renforcement des mesures de prévention reste, alors, pour les autorités, la grosse cartouche, une stratégie importante.

Congo : la Chine va construire une nouvelle raffinerie à Pointe-Noire

Un accord a été signé entre la société Beijing Fortune Dingheng Investment et les ministres des Hydrocarbures, des Finances et des Zones économiques spéciales.

La société chinoise Beijing Fortune Dingheng Investment a finalisé un accord avec les ministres des Hydrocarbures, des Finances et des Zones économiques spéciales pour la construction d’une raffinerie dans la zone économique de Pointe-Noire. Celle-ci aura une  capacité nominale de raffinage de 2,5 millions de tonnes par an.

Cette raffinerie rentrerait en exploitation à l’horizon 2023. Elle vise à répondre à la demande croissante non seulement de la République du Congo, mais également de la sous-région en produits pétroliers finis tels que l’essence et le gazole, les gaz de pétrole liquéfiés, les fiouls légers et le pétrole lampant.

Pour le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, ce projet vise à créer de la valeur ajoutée en transformant localement le pétrole brut du Congo en produits finis, permettant ainsi d’augmenter les volumes des produits pétroliers finis, en sus de ceux de la congolaise de raffinage.

Le Congo dispose déjà d’une raffinerie, « La Congolaise de raffinerie », avec pour activité principale le raffinage du brut. Elle assure la sécurité énergétique du pays en lui fournissant environ 70% de ses besoins en produits finis. Sa capacité de traitement est d’un million de tonnes par an.

Congo : vers la mise sur pieds de la Fédération de sambo

Les membres du bureau du comité national de sambo ont décidé de convoquer l’assemblée générale constitutive de la Fédération le dimanche 22 novembre 2020.

La république du Congo a besoin d’une Fédération de sambo qui aura qui aura son siège à Pointe-Noire. L’assemblée générale constitutive de la Fédération congolaise de cette discipline est convoquée, le 22 novembre, au complexe sportif de Pointe-Noire. Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du bureau du comité national de la discipline présidé par Arnaud Ndenguet.

Notons que ça fait  plus de sept ans de se pratique le samba au Congo. Il y a cinq ans qu’a été mise en place du premier comité national de la discipline dans la ville océane et deux ans après la campagne de vulgarisation de cet art martial dans les départements du pays, la mise en place d’une fédération s’est imposée.

Réunis le 17 novembre dans la ville océane, les membres du bureau du comité national de sambo ont décidé de convoquer l’assemblée générale constitutive de la Fédération le dimanche 22 novembre. Cette décision est conforme à la loi portant organisation et développement des activités physiques et sportives, aux statuts de l’association congolaise de sambo,  à la circulaire n°0455/MSEP-CAB/DGS-DAS du ministère des Sports et de l’Éducation physique relative à la convocation des assemblées générales.

Le sambo – art martial russe – est actuellement pratiqué dans six départements du Congo, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Bouenza et Niari.

Congo : des chefs d’entreprises améliorent leurs connaissances sur le droit Ohada

Ils se retrouvent depuis le 2 novembre dernier, à la Chambre de commerce, pour une formation qui s’achèvera samedi 07 novembre 2020.

Une vingtaine de représentants des entreprises de la ville de Pointe-Noire acquièrent une meilleure connaissance du droit Ohada. Au cours d’une formation lancée le 2 novembre à la Chambre de commerce.

« La connaissance du droit Ohada est un moyen de sécuriser les investissements ». Ces mots mentionnés sur une grande affiche placée juste à l’entrée de la salle où se déroule la formation organisée par la Chambre consulaire de Pointe-Noire indiquent bien l’importance de cette activité pour les entreprises de la place. Selon des explications de Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre de commerce, cette formation est une réponse à un problème identifié. « On s’est rendu compte que les entrepreneurs n’avaient pas une parfaite connaissance du droit Ohada. Nous avons construit un parcours qui consiste à identifier ce que chaque entrepreneur doit savoir sur les différents actes uniformes pour leur permettre de savoir ce que prévoit l’Ohada sur tous les actes qu’ils posent », a-t-il dit.

Ce sont donc toutes les connaissances nécessaires par acte uniforme qui ont été identifiées qui font l’objet de cette formation qui se déroule en mode parcours. Pendant six jours, une vingtaine de représentants de Petites et moyennes entreprises renforcent leurs connaissances sur l’environnement juridique des affaires. La formation porte sur la connaissance générale du droit Ohada et ces neuf actes uniformes (droit des sociétés commerciales et GIE, arbitrage et médiation, recouvrement et voies d’exécution, sûretés…) qui font chacun l’objet d’un module.

Un accent particulier est mis sur les actes les plus récents comme celui relatif aux transports des marchandises. Les modules animés par des professionnels du droit ont été retenus en tenant compte des activités que mènent les entreprises tout au long de leur cycle de vie, donc de la création au développement. La formation permettra une meilleure application des règles fixées par les actes uniformes de l’Ohada en vue de sécuriser les investissements des acteurs économiques. «Tous les actes posés par l’entreprise et régis par le droit Ohada sont passés en revue», a indiqué Sylvestre Didier Mavouenzela.

Ce dernier a invité les entrepreneurs intéressés par ce programme à contacter les Chambres de commerce de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire pour participer à cette formation gratuite qui intègre le cadre de la deuxième composante axée sur l’amélioration du climat des affaires du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) subventionné par l’Union européenne. Au total, vingt sessions sur le droit Ohada sont prévues à Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie. La session qui se déroule actuellement est la troisième à être organisée dans ce cadre et la deuxième que Pointe-Noire abrite. La première a eu lieu à Brazzaville.

Congo-Terminal pétrolier de Djeno : Total prolonge de 20 ans son contrat

Le géant français des hydrocarbures, Total, a renouvelé pour vingt ans son contrat de gestion du terminal pétrolier de Djeno, au large de Pointe-Noire.

« On s’est mis d’accord pour renouveler la concession du Terminal de Djeno qui est un ancrage historique de Total au Congo, pour 20 années de plus. L’histoire de Total de ce pas va continuer en bonne confiance avec les autorités », s’est félicité, Patrick Pouyanné, PDG du groupe Total. C’était mardi 03novembre 2020, à la sortie d’une audience que lui avait accordé le président Denis Sassou Nguesso à Oyo (nord du pays).

« Une nouvelle époque va s’ouvrir. L’important pour nous est que le terminal soit opéré dans les conditions de sécurité et qu’il soit toujours disponible pour l’ensemble des opérateurs de la République », a-t-il poursuivi.

Il faut le relever, le terminal pétrolier de Djeno, le plus important dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole, rassemble toutes les cargaisons venant des différents champs pétroliers du pays avant leur exportation. Le premier accord qui liait le groupe pétrolier à l’Etat congolais devrait prendre fin le 18 novembre, selon les autorités de Brazzaville.

Si jusqu’à présent Total détenait 63% des parts dans la gestion du Terminal, contre 37% pour le groupe italien Eni, les nouvelles dispositions du contrat apportent des modifications importantes.

D’après Pouyanné, « le Terminal sera partagé entre diverses sociétés et Total sera un des principaux actionnaires. La République du Congo aura sa part ainsi que les autres opérateurs tels que Eni et Perenco ».

Le Terminal de Djeno est opérationnel depuis 1972. Officiellement, il traite plus de 95% de la production congolaise de pétrole brut, soit environ 220 000 barils par jour. Près de 1000 employés sont en fonction sur le site.

Congo : Pointe-Noire a son centre de médiation et d’arbitrage

Cette structure a été créé pour favoriser l’amélioration du climat des affaires en République du Congo et mettre fin aux diverses difficultés que rencontrent les opérateurs économiques.

Lancé il y a quelques jours par la Chambre consulaire de Pointe-Noire, le Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco) va offrir aux entreprises ponténégrines un cadre alternatif de règlement de litiges d’affaires. Le Cemaco a pour objectif d’améliorer le climat des affaires en République du Congo et de mettre fin aux diverses difficultés que rencontrent les opérateurs économiques, favoriser un environnement incitatif pour les investisseurs privés et l’entrepreneuriat local.

A travers la médiation et l’arbitrage, le Cemaco entend proposer aux entreprises  une solution de gestion des litiges à l’amiable, l’accessibilité à une justice offrant des garanties, désengorgement des juridictions étatiques dans la gestion des questions conflictuelles.  Afin de matérialiser la mise en place de cette structure et marquer l’adhésion des opérateurs économiques de Pointe-Noire à cette initiative, les entreprises présentent à l’activité d’ouverture ont procédé à la signature de la charte de médiation et d’arbitrage du Congo. Et la concrétisation de ce projet intervient dans le cadre de la deuxième composante de la phase II du programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II), financé par l’Union européenne (UE)  dont l’institution consulaire assure la mise en œuvre.

Dans son mot de circonstance, Prosper Bizitou, administrateur général de Cemaco, a présenté le concept de justice alternative, l’évolution et les perspectives de cette structures, tout en rappelant à l’assistance que le Cemaco est un organe qui se veut neutre, stable et impartial dans le règlement des litiges en entreprises et interentreprises.  L’ambassadeur de la délégation de l’UE au Congo, Raul Paula Mateus a insisté, quant à lui, sur l’objectif général de Cemaco, celui d’améliorer le climat des affaires. Aussi a-t-il rappelé l’importance des économies vertes, à l’heure où les énergies fossiles passent le témoin à l’économie verte, tout en soulignant l’importance des chaînes de valeurs, levier du développement local. Notons que les responsables de Cemaco entendent ouvrir une troisième structure à Ouesso. Cette activité a connu la présence d’Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire.

Congo Terminal achète de nouveaux équipements

Ce sont deux nouveaux portiques de parc RTG que vient de réceptionner le concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Pointe-Noire.

Financés à hauteur de de 2,6 milliards de francs CFA avec une capacité de levage de 40 tonnes, ces équipements devront permettre à accroître les capacités de stockage des conteneurs sur les parcs et participer à l’amélioration de la fluidité sur l’ensemble des opérations.

Congo Terminal continue son programme d’investissements afin de faire de Pointe-Noire un port en eaux profondes de « référence », adossé à des corridors spécifiques et qui répond aux attentes des principaux armateurs.

En 2019, l’entreprise a manutentionné plus de 920 000 EVP contre 190 000 EVP au début de la concession qui ont permis au port de Pointe-Noire d’obtenir la distinction de « meilleure productivité à quai des ports d’Afrique centrale et de l’ouest ».

« Grâce à ce nouvel investissement, nous renforçons la compétitivité de l’économie et accélérons le dynamisme des échanges régionaux dans la région. Depuis 2009, Congo Terminal a investi plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) dans le développement des infrastructures, l’acquisition des équipements modernes de manutention et l’installation d’un système d’exploitation performant. », Laurent PALAYER, Directeur Général de Congo Terminal

Congo : « Biyawula » de l’orchestre Tshi – Fumb’ dans les bacs

Le nouvel album du groupe de musique tradi-moderne Tshi – Fumb’, Biyawula (les foulards), a été présenté le 10 octobre 2020, à l’IFC de Pointe-Noire.

L’institut Français du Congo de la ville océane a abrité la présentation du nouvelle album de l’orchestre Tsi-Fumb’ intitulé Biyawula. C’est un travers un point de presse et un concert que le public a découvert la quintessence de ce produit aux titres très moralisateurs et éducateurs.

Prix du meilleur orchestre Pool Malebo music awards reçu en 2019 à Kinshasa et prix Tchikunda 2015, le groupe Tshi-Fumb’ qui ne cesse de faire parler de lui s’impose de plus en plus comme l’un des meilleurs groupes tradi-modernes de la ville océane et du Congo. Le point de presse sur son nouvel album Biyawula a eu comme intervenants Sylvie Bayonne, directrice de l’Institut français du Congo (IFC) à Pointe-Noire, Jonas Leli Makosso et Joseph Tchicounda, respectivement manager et directeur technique du groupe. L’activité s’est déroulée en présence des membres de l’orchestre qui ont fait une prestation pour donner un aperçu sur leur nouvel album. Elle a été une occasion pour la presse locale de découvrir et de saisir la quintessence et la richesse de cette œuvre produite par la maison Male Jones production.

Cet album est constitué de douze titres aux sonorités du département du Kouilou chantés en langue vili. Il s’agit notamment de Biyawula, Tchi tù noongu (le conteur), Mba yinua mukundi (je prendrai des comprimés), Lyaaku lya mana (c’en est fini pour toi), Neela (la blague), Ntcheetu (la femme), Tchikumbi bachik’ (tchikumbi sort), Mbilulu,  Sukula bikuumbu (dis-moi des nouvelles), Waka linganguna (tu t’es tiré des ennuis), Muyungu, Sak’ dingumba (dansons ensemble).

Biyawula par exemple s’adresse à la femme africaine en général et congolaise en particulier qui opte plus pour la culture moderne au détriment de sa propre culture. Ce titre relate l’histoire d’une femme au foyer qui ne sait faire aucune tâche ménagère, passe son temps devant le poste téléviseur et dans les commérages, une femme qui consacre son temps à se parer de mèches artificielles et autres artifices qui la dénaturent. Biyawula nous renvoie l’image de cette femme africaine paresseuse et déracinée ayant perdu ses repères.

Donnant plus de détails sur le message de ce titre,  Sylvain Matouti, responsable moderne du groupe, a précisé que Biyawula n’est qu’un symbole pour dire qu’il faut porter les enseignements et les conseils reçus sur sa tête comme une couronne qui est représentée dans la chanson par le foulard.  Ce titre est aussi un appel à la femme congolaise à renouer avec le port de foulard de tête et la mode traditionnelle, à perpétuer les valeurs traditionnelles africaines. L’album «Biyawula» est disponible en CD est vendu au siège du groupe à Loandjili Faubourg, chez les disquaires de la place. Le public peut aussi se le procurer sur les réseaux sociaux ainsi que les plates-formes de téléchargements. Tshi-Fumb’ propose aussi cet album en format clé USB. Il est l’un des premiers groupes congolais à proposer un album sous ce format.

Pointe-Noire : l’Assemblée locale adopte plus de 20 milliards FCFA supplémentaires

Ce budget vient compléter celui adopté pour l’exercice 2020, qui n’a pas pu s’exécuter normalement à cause des effets conjugués de la crise sanitaire du coronavirus.

C’est plus de 20 milliards de FCFA supplémentaire que le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a ajouté au budget de l’exercice 2020. Un argent qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de vingt milliards cinq cent seize millions quatre cent trente-huit mille huit cent quarante-quatre francs CFA (20.516.438.844 FCFA).

Le budget primitif, adopté dans un contexte de crise économique consécutive à la baisse drastique des cours du pétrole, n’a pu s’exécuter normalement à cause des effets conjugués de la crise sanitaire du coronavirus (covid-19) qui a perturbé gravement les équilibres macro- économiques.

L’Etat ayant consenti un appui budgétaire supplémentaire de deux milliards de francs CFA, en plus de celui de quatre milliards de francs CFA, le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a été amené à élaborer un budget supplémentaire.

Ainsi, lors de la dixième session ordinaire dite administrative, les élus locaux ont adopté, à l’unanimité avec amendements, le budget supplémentaire du conseil exercice 2020.

Ce budget s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de vingt milliards cinq cent seize millions quatre cent trente-huit mille huit cent quarante-quatre francs CFA contre vingt et un milliards neuf cent millions francs CFA, soit une baisse de 6,32% par rapport au budget primitif.

Congo : levée du couvre-feu dans dix départements

Cette mesure a été suspendue dans dix départements et allégée dans les deux principales villes de le République du Congo.

Le gouvernement congolais vient de lever le couvre-feu dans dix départements du Pays. A Brazzaville et à Pointe-Noire, ladite mesure  a été modifiée. Elle va désormais de de 23h à 05h du matin et entre en vigueur à partir de ce lundi 28 septembre 2020. Les brazzavillois et les ponténégrins n’ont pas attendu le début de la nouvelle mesure pour se réjouir.

Un soulagement pour les commerçants qui se plaignaient de la « mort »  de leurs activités. Plusieurs d’entre eux comme des restaurateurs étaient obligés de fermer leurs commerces vers 15h. C’est terminé la course à la recherche des transports en commun pour pouvoir regagner le domicile.

Il faut dire cette mesure fait suite à cet appel lancé ces dernières semaines, par la société civile et certains activistes, demandant au gouvernement de supprimer le couvre-feu. Une mesure qui empêchait certains entrepreneurs à mener leurs activités commerciales dans la soirée. Certaines entreprises au Congo travaillent que dans la nuit, à cause du couvre-feu les activités étaient en arrêt.

Instauré depuis six mois, de 20h à 5h du matin,  le couvre-feu est l’une des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus au Congo. Le pays compte actuellement 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès. Avec la nouvelle mesure, les jeunes sont appelés à plus de responsabilité.

Notons que, samedi, 26 septembre, le parlement a entériné de nouvelles mesures et adopté pour la neuvième fois consécutive l’Etat d’urgence sanitaire en République du Congo.

Congo : les populations demandent la levée du couvre-feu dans les deux grandes villes

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire estiment que cette mesure les empêche d’exercer leurs activités quotidiennes.

Vingt (20h) heures à 5 heures du matin, c’est l’intervalle des heures auxquelles les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont le droit de se retrouver dehors. Ce couvre-feu a été instauré dans les deux grandes villes congolaises depuis six mois dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Pour les congolais de ces parties du pays, ça commence à être long et à des conséquences dans leur quotidien. Ils demandent la levée de cette mesure.

L’activiste Charlin Kinouani arbore un tee-shirt qui dénonce la pratique du couvre-feu dès 20h. « Là j’ai lancé une action citoyenne qui s’appelle « image expressive ». Elle vise principalement la levée du couvre-feu », affirme-t-il, insistant que le couvre-feu constituait « un poison pour les libertés individuelles et collectives ».

Pour l’universitaire et acteur politique Vivien Manangou, le couvre-feu n’a plus sa raison d’être. « Vous voyez déjà que lorsque vous allez dans les rues, les populations n’en peuvent plus. Donc aujourd’hui, le couvre-feu à 20 heures à Brazzaville et à Pointe-Noire ne se justifie plus ni sur le plan économique, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan social », dénonce-t-il.

Le Congo est sous état d’urgence sanitaire, renforcé par un couvre-feu depuis le mois d’avril. A Brazzaville et à Pointe-Noire, le couvre-feu commence dès 20h, donnant l’aspect de villes fantômes.

Des ONG locales dénoncent l’atteinte des libertés fondamentales. Le défenseur des droits de l’Homme Joe Washington Ebina affirme que le couvre-feu asphyxie les populations.

« Les marchés de Fond Tié-Tié à Pointe-Noire, de Dragages, de Ta Nkeoua, de Ta Ngoma à Brazzaville, qui font vivre beaucoup de familles. Mais cette activité est bloquée. Le couvre-feu n’est plus adapté par rapport à la situation », déplore Ebina qui souligne également « la panique » qui s’en suit dès qu’il est 19h, car chacun voudrait très rapidement rentrer chez soi.

La semaine prochaine, la coordination nationale de gestion de la pandémie à Covid-19 devrait se réunir, et une réponse pourrait certainement être apportée ces nombreuses plaintes.

Pointe-Noire : deux milliards FCFA pour améliorer les voiries urbaines

Le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire vient de recevoir un appui budgétaire supplémentaire de l’Etat de deux milliards de francs CFA pour la poursuite des travaux d’amélioration des voiries urbaines.

Un supplément de 2 milliards de FCFA, c’est la somme que vient de recevoir le conseil départemental et municipal de la ville de Pointe-Noire. L’annonce a été faite par son président, Jean François Kando, à l’ouverture de la 10e session administrative du conseil.

Il faut noter que la ville de Pointe-Noire connaît des difficultés en matière d’aménagement des voiries urbaines. Le conseil départemental et municipal réalise des travaux d’entretien des voies notamment boucher les nids de poules sur les chaussées pour permettre à la population de circuler sans difficulté. Mais les moyens ne pas insuffisants pour en faire davantage.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso avait décidé d’octroyer une dotation spéciale à la mairie de Pointe-Noire afin de lui permettre de réaliser différents projets d’aménagement des voiries urbaines.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Charles Nganfouomo,  avait à cet effet effectué une descente à Pointe-Noire pour se rendre compte de la manière dont cette dotation avait été gérée.

Ainsi, au cours de la 10e session administrative du conseil, Jean François Kando s’est dit heureux d’annoncer aux élus locaux  que leur choix contenu dans le programme d’urgence, adopté à cet effet et l’utilisation rationnelle de ces fonds viennent de faire bénéficier à la ville de Pointe-Noire, d’un appui budgétaire supplémentaire de l’Etat de deux milliards de francs CFA pour poursuivre les travaux d’amélioration des voiries urbaines.

Le bureau exécutif du conseil a, en marge des travaux de cette session administrative, effectué une visite des différents chantiers en cours de réalisation.

Au total, plus d’une quinzaine de chantiers ont été visités par l’équipe municipale, partant du centre-ville en passant par les quartiers, Siafoumou, Koufoli, Mongo-Kamba, quartier Culotte, Tchiniambi, l’avenue Marien-Ngouabi, Mpaka, jusqu’à Ngoyo.

Initiés avant le début de la crise sanitaire, ces chantiers sont inscrits dans le programme d’urgence du conseil départemental et municipal. Avec cet appui budgétaire de l’Etat, le bureau exécutif va poursuivre ses efforts d’amélioration des conditions de vie et de mobilité des populations.

La visite guidée a permis aux élus locaux de toucher du doigt l’état d’avancement des ouvrages mais également d’apprécier les efforts fournis par le bureau exécutif à travers la réalisation de ces chantiers.

Chambre de commerce : début des activités au Cemaco

Le Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco), antenne de Pointe-Noire, est opérationnel depuis mardi 18 août 2020.

Les activités du Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco), antenne de Pointe-Noire, ont effectivement démarré, a confirmé, le 18 août, Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre consulaire, institution chargée de l’opérationnalisation dudit centre dans le cadre du PRCCE II lancé par le gouvernement.

Le lancement du Cemaco  a été marqué par une formation des arbitres et médiateurs qui a eu lieu du 12 au 13 août à la Chambre de commerce. L’opérationnalisation du Cemaco intègre la deuxième composante du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) lancé par le gouvernement congolais avec l’appui financier de l’Union européenne (UE). Cela, en vue de répondre aux problèmes et faiblesses identifiés, en proposant des réformes et outils pour renforcer les capacités entrepreneuriales des Congolais et améliorer l’environnement des affaires.

Dans ce projet, la Chambre de commerce de la ville océane intervient dans la deuxième composante axée sur l’amélioration du climat des affaires avec comme mission d’œuvrer pour l’opérationnalisation du Cemaco, le déploiement d’un help desk  (bureau d’aide pour rendre disponible l’information et proposer une assistance en back office) et la mise en place d’un parcours Ohada au profit des petites et moyennes entreprises.

La formation des arbitres et médiateurs lancée par Prosper Bizitou, administrateur général du Cemaco, a permis de renforcer les capacités des participants sur les outils et techniques dans la conduite d’une médiation conformément à l’acte uniforme de l’Ohada relatif au droit de la médiation adopté le 23 novembre 2017. Ateliers pratiques et échanges d’expérience ont constitué l’essentiel de cette formation animée par deux experts, à savoir  Flora Dalmeida Mele, magistrat, ex- présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage basée à Abidjan et Médard Désiré Backadi, ancien directeur des études et des stages à l’Ecole régionale supérieure de la magistrature du Benin. Cette activité a constitué la dernière étape de l’opérationnalisation du Cemaco. Sylvestre Didier Mavouenzela satisfait a expliqué : «Nous avons mené beaucoup d’activités de sensibilisation importantes pour développer l’arbitrage et la médiation, une technique nouvelle que les opérateurs ne connaissent pas forcément. Dans un environnement moderne, il faut aussi une justice moderne et l’arbitrage et la médiation constituent des façons modernes de gérer les litiges entre opérateurs économiques. C’est une institution qui manquait à notre pays et c’est  un pas de plus qui a été franchi».

Congo : début du couvre à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis lundi 27 juillet, le couvre-feu est déclaré dans les deux plus grandes villes de la république du Congo. Il faut aussi noter que ces capitales sont l’épicentre du coronavirus.

Le 27 juillet dans un tweet, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a précisé que le couvre-feu débutait ce même soir à partir de 20 heures, particulièrement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Les autres départements du pays devraient entrer plus tard en couvre-feu. Il s’agit pour le gouvernement de corriger certaines mesures de déconfinement progressif. Notons qu’au Congo, la propagation du coronavirus n’est toujours pas maîtrisée.

Le couvre-feu a été ramené de 20 heures à 5 heures du matin. Ce changement fait partie d’une batterie de mesures annoncées le week-end dernier par le gouvernement qui réagit ainsi face à la propagation du coronavirus. Les Brazzavillois et les Ponténegrins habituées à rentrer à 22 heures devraient le faire désormais deux heures plus tôt.

En juin dernier, le gouvernement avait annoncé, dans son plan de déconfinement par paliers, l’ouverture des hôtels, des bars et des restaurants et le début du couvre-feu à 22 heures. Apparemment, ces activités ont permis à la population de prendre d’assaut des lieux de jouissance jusqu’à tard la nuit, se livrant aux boissons alcoolisées et à la danse.

La police a interpellé plusieurs fois dans les boîtes de nuit des jeunes gens dans un état d’ébriété, alors que ces lieux n’ont jamais été autorisés à rouvrir depuis leur fermeture en avril dernier. Des comportements inciviques et propices à la propagation de la Covid-19, selon plusieurs analystes.

Certains critiques estiment par ailleurs qu’il n’y avait aucun lien entre l’augmentation des cas positifs et le couvre-feu. Ils arguent que le virus ne circule pas que de nuit, il n’est donc pas justifié que le couvre-feu soit ramené à 20 heures.

Coronavirus : 96% cas positifs enregistrés à Brazzaville et à Pointe-Noire

Les deux plus grandes villes de la République du Congo totalisent à elles seules 2.743 sur les 2.851 cas positifs que compte le Congo, en date du 20 juillet.

Brazzaville totalise 1.824 et Pointe-Noire 919 cas de coronavirus. Ces chiffres, ont été révélés lundi 20 juillet 2020, lors du point sur la situation épidémiologique de Congo.

Dans les huit autres départements touchés par cette pandémie, l’on compte 108 cas repartis de la manière suivante : Kouilou : 49, Niari :19, Bouenza :13, Pool :16, Cuvette :5, Cuvette-Ouest : 4, Lekoumou :1 et Sangha :1. Seuls les départements de la Likouala et des Plateaux n’ont pas encore enregistré un cas de Covid-19.

Notons que ce 20 juillet, le Congo a totalisé 666 guéris, 50 décès, 9 cas transférés à l’étranger.  Huit patients sont sous oxygène, à Pointe-Noire. Les Congolais sont ainsi invités à intensifier le respect des mesures barrières. Le numéro vert 3434 est toujours ouvert.

Reprise du trafic passager sur la ligne Congo-Océan

La circulation sur le chemin de fer qui relie Pointe-Noire et Brazzaville qui avait été interrompue depuis 2016 a repris ce week-end.

C’est une satisfaction pour la population de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le trafic des passagers sur la ligne Congo-Océan reprend. L’usage de ce chemin de de fer avait été interrompu depuis 2016, à cause de la destruction de quelques ouvrages dans le Pool, au sud du pays, en raison d’une crise politico-militaire.

Ce week-end, le train Air Pool a parcouru les 510 kilomètres qui séparent les deux principales agglomérations du Congo. « La marche a été bonne, raconte Joachim Mbalou Mabicka, le chef du train. Il n’y a pas eu de difficulté. Dès qu’on s’approchait de tout voyageur qui n’avait pas son titre de voyage, il sortait de l’argent et on lui établissait le billet. »

Il faut tout de même noter que les voyages se font sous le respect des mesures barrières au coronavirus.

« Nous allons jeter toutes nos forces afin que le CFCO retrouve ses lettres de noblesse. », le promet Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre en charge des Transports.

Ponton Awards 2020 : le vote est ouvert au public depuis 13 juillet 2020

Le comité d’organisation a publié la liste des nominés par catégorie de la première édition de Ponton Awards 2020, la soirée du mérite ponténégrin qui a lieu le 15 août au Lagon en bordure de mer.

Organisé par l’agence Prescom Media, l’évènement Ponton Awards 2020, qui a pour crédo « Vos actions ne seront plus ignorées », récompense les meilleurs qui se distinguent dans leurs domaines respectifs. Et l’excellence entrepreneuriat primera les entreprises congolaises pour leurs idées novatrices, leur impact social et leur passion; l’engagement jeunesse distinguera des acteurs qui s’impliquent dans l’orientation de la jeunesse et participent à leur développement; les sociétés culturelles qui accompagnent les projets culturels recevront aussi une récompense tout comme les modèles artistiques; l’excellence sport, la cinquième catégorie, honorera des acteurs qui ont des idées novatrices, un impact social et une passion pour le sport.

Afin de garantir la transparence et l’équité des chances à tous, plusieurs votes sont prévus. Le premier vote du jury se prononcera sur les candidats par catégorie avant le vote final. Les avis du grand public sont également pris en compte. Le public va faire son choix via whatSapp au : 05 663 63 63 avant le 13 août. Les nominés par catégories sont désormais connus au terme d’un travail ardu et méticuleux effectué après l’appel à candidatures et les propositions du jury. Que du beau monde et des valeurs sûres à départager avant le vote final.

En modèle artistique, les nominés ont pour noms : Henri-Gelase Bouckety, écrivain, dramaturge, poète; Richi Mbebelé, acteur-réalisateur; Michael Gandoh, réalisateur et formateur; Achille Mouebo, artiste-musicien; Adriana Talansi, styliste, créatrice de mode. En excellence sport, le jury va choisir entre Achley Moi-Bayonne, fondateur de l’association Génération dorée (Projet sportif); Hussein Rihan, président directeur général du Club Natalys; Coach Lena, coach sportif. En catégorie engagement jeunesse ont été nominés Cedric Sehossolo, promoteur culturel, journaliste-chroniqueur; Malolo Matouala, initiateur de la Plateforme « Le travail est précieux »; Kriss Brochec, entrepreneur, e-consultante, formatrice Ceo de l’AMID; Avelin Malonga, Ceo de la charcuterie le Saucissier Congo; Grâce Bitemo, promotrice de la société artisanale 2GB Production; Emmanuel Nketé, entrepreneur culturel, initiateur du magazine Jeunes Emergents; Dr Guy, DGP Group, premier fabricant de tuiles en résine au Congo. Le jury se prononcera en catégorie Sociétés culturelles entre Cowbell, Total E& P Congo, Eni Congo, Congo Terminal. Le trophée, l’attestation et les bons d’achats des appareils électroménagers sont les principales récompenses que recevront les distingués le 15 août au Lagon.

Congo : le projet ville bio lancé à Pointe-Noire

Ledit projet vise à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Jean François Kando, président du Conseil départemental et municipal, député maire de la ville océane, a procédé le 11 juillet au lancement dudit projet destiné à la production des produits bio, dans la zone de maraîchage du quartier Mbota Bissongo, banque de vie de l’arrondissement 4 Loandjili.

Initié par le député maire, le projet Pointe-Noire ville bio s’inscrit dans le cadre du maintien de l’élan de solidarité, vis à vis des personnes vulnérables, enclenché dans le pays à la suite de l’Etat d’urgence et au confinement de la population  instaurés pour lutter contre la pandémie du coronavirus. «Nous avons remarqué que pendant la période de confinement, nos populations ont souffert le martyr parce que beaucoup avaient faim et n’avaient pas de moyens de subsistance. Je pense que l’action que nous avons commencée aujourd’hui et qui produira certainement ses effets pourra renforcer l’offre de nourriture dans notre pays et dans notre ville, réduire les prix et aménager le panier de la ménagère et faire à ce que chacun ait accès à des produits bio et propres à la consommation», a expliqué Jean François Kando.

En effet, ce projet a été lancé à travers le soutien du Conseil départemental et municipal à l’association Le Grand rassemblement pour la terre (GRT) qui a initié un projet de maraîchage dans la zone marécageuse de la rivière Mbota Bissongo CQ 413 et qui regroupe un nombre important de jeunes maraîchers. Le lancement du projet a aussi été marqué par celui de la première pelle de la planche du département de Pointe-Noire, projet de cette association. Jean François Kando a indiqué : «Ce projet va être expérimenté et implémenté dans tout le périmètre de la ville si le premier objectif est atteint, c’est-à-dire faire de telle sorte que Pointe-Noire atteigne l’autosuffisance alimentaire à ce niveau».

Pour permettre aux jeunes de bien mener leurs activités de maraichage, Jean François Kando a fait un don des kits agricoles (matériel aratoire, arrosoirs, bottes, chapeaux, pesticides, gilets verts, semences…). Il  les a invités à prendre bien de ce matériel. «Le président de la République qui a une attention particulière vers la jeunesse a demandé à chacun de nous de repartir vers la terre. Et la première couche concernée, c’est la couche juvénile», a rappelé le maire de la ville.  Ce dernier a informé de la mise en place d’une commission chargée de suivre l’évolution du projet.  « Mon souhait serait que ce projet aille jusqu’au bout. Que les premiers fruits soient récoltés pour donner l’exemple à d’autres jeunes», a-t-il dit.

Congo-coronavirus : 158 nouveaux cas testés positifs

Ces cas de coronavirus ont été enregistrés mardi 30 juin 2020, et l’information est du ministère de la santé et de la population.

Mardi 30 juin 2020, 158 nouveaux cas ont été confirmés positifs au test de coronavirus, 13 guéris et un décès. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population mardi à Brazzaville.

Selon le bilan épidémiologique établi par le coordonnateur technique national de riposte contre la COVID-19, le Dr Gilbert Ndziessi, le Congo compte 1382 cas confirmés, dont 486 guéris et 41 décès.

Même si 9 sur 12 départements du Congo sont touchés par le coronavirus, il faut noter que, la majorité des personnes touchées par le coronavirus sont concentrées dans les deux plus grandes villes du pays, que sont: Brazzaville et Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au sud.

Congo : reprise des travaux de l’avenue des Caravanes après plusieurs années d’arrêt

Les travaux de l’avenue des Caravanes dans le 6e arrondissement de Pointe-Noire, Ngoyo, ont été relancés par le Conseil départemental et municipal au plus grand bonheur des riverains.

L’avenue des Caravanes est une voie qui a une histoire. C’est sur cette route que les esclaves ont été acheminés à la porte du non-retour jusqu’à leur déportation.  Cette avenue traverse les quartiers Tchimagni, Tchimbambouka et Ngoyo péage. L’arrêt inopiné de ces travaux, il y a quelques années, avait écœuré plus d’une personne.  Cette route a vieilli et même perdu une partie de son histoire. Pour de nombreuses personnes, reconstruire cette route, c’est reconstruire la mémoire, tout en stimulant un tourisme culturel. Dans son projet d’aménagement et de modernisation, le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a relancé, en mars dernier, les travaux de réhabilitation de cette voie afin de redonner non seulement le sourire à la population mais aussi de désenclaver le sixième arrondissement.

Initiés avant le début de la crise sanitaire, ces travaux ont connu  un ralentissement durant la période de confinement. Actuellement, les travaux de décapage et de couche de fondation sont exécutés à plus de 50% à en croire les exécutants.  Cette étape des travaux attire un grand nombre de citoyens qui saluent cette évolution qui, selon eux, donne de l’espoir. « Cette route est une voie historique. Il est donc judicieux de la refaire, non seulement pour assurer la mobilité de la population mais également restaurer notre mémoire », a dit Nkonda, un habitant du quartier. Notons que ce projet d’aménagement de la route des caravanes inclut deux autres avenues, notamment Hyacinthe-Bakanga et Edouardo-Muaca.

Pointe-Noire : un nouveau-né retrouvé mort dans un sac plastique

Le corps de ce bébé de quelques jours se trouvait au quartier la poudrière, près du mur de l’aéroport Agostino Neto.

A Pointe-Noire, capitale économique du Congo, le corps d’un nouveau-né a été retrouvé dans un sac plastique. Cette découverte a été faite par des riverains qui ont lancé l’alerte au service d’urgence de la Police.

La police judiciaire est saisie pour mener des investigations pour retrouver les auteurs de cet acte.

Congo-Coronavirus : réouverture des modes de transport entre Brazzaville et Pointe-Noire

Cette nouvelle a été annoncée par le Premier ministre, clément Mouamba, lors de son allocution sur le deuxième palier du déconfinement progressif samedi 20 juin 2020, à Brazzaville.

Les vols commerciaux et des autres modes de transport des voyageurs (autobus, trains et bateaux), entre Brazzaville et Pointe-Noire reprennent à partir de ce mardi 23 juin 2020. L’annonce avait déjà été fait samedi par le Premier ministre, Clément Mouamba, quand il s’exprimé sur le deuxième palier du confinement progressif au Congo.

Dans ce speech ce 20 juin, le Premier ministre a souligné entre autres que l’état d’urgence sanitaire était maintenu et que le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national était désormais fixé de 22 heures à 5 heures du matin. Il a également abordé la question de la réouverture des bars et des restaurants, des hôtels et d’autres lieux d’hébergement collectif, des lieux de culte, de la reprise des sports individuels de compétition, mais avec un public ne dépassant pas les 50 personnes.

Clément Mouamba a aussi annoncé le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire, précisant que toutes ces réouvertures et reprises se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de gestes barrières, de distanciation physique et du port obligatoire et conforme du masque.

La fermeture de toutes les frontières toujours en vigueur

Le Premier ministre a martelé en substance que la fermeture de toutes les frontières demeuraient en vigueur, à l’exception des navires, des vols cargos et autres transports de marchandises vers le Congo ou au départ du Congo. Il a en outre rappelé le caractère obligatoire de la quarantaine et du test virologique (RT-PCR) pour les passagers entrant sur le territoire national.

Pour lui, le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux reste en vigueur, au même titre que la fermeture, excepté les classes d’examens, les crèches, les établissements préscolaires, scolaires, les centres d’alphabétisation, les classes intermédiaires et les universités publics et privés, les résidences universitaires et les internats.

Il a précisé que cette fermeture concernait aussi les bars dancing, les boîtes de nuit et autres établissements clos de danse. L’interdiction des rencontres des sports collectifs et des spectacles demeuraient également en vigueur. Il a aussi ordonné la limitation à cinquante (50) personnes maximum participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières.

Le Premier ministre a rappelé que la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ; l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités et les mesures régissant le transport urbain étaient en vigueur.

Il a fait savoir que le gouvernement se réservait le droit de rétablir le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps.

Un fonds de 50 milliards de Fcfa mobilisé

Pour soutenir les entreprises des secteurs formel et informel, les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables, dont celles vivant seules ou avec handicap, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un fonds de 50 milliards FCFA. Il a fait savoir que ce Fonds national de solidarité, créé pour faire face à la crise sanitaire, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une inscription budgétaire de 100 milliards Fcfa, sur lesquels 50 milliards de Fcfa sont immédiatement mobilisés.

Le Premier ministre a expliqué que cette somme est répartie concerne 40 milliards de Fcfa pour le soutien des entreprises et dix milliards de Fcfa pour les transferts monétaires au bénéfice des ménages vulnérables.

Il a ensuite révélé que les mécanismes de mise en œuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux.

Par ailleurs, Clément Mouamba informé que le gouvernement avait décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année. Il a dévoilé qu’aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale.

Pointe-Noire : des innovations dans la lutte contre le coronavirus

La Société de transformation métallique a présenté au ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, des dispositifs de lavage des mains actionnés par des pédales avec plusieurs fonctions.

Conçus par la Société de transformation métallique (ST2C) en tenant compte des mesures de sécurité et d’hygiène requises contre la covid-19, ces dispositifs sont composés des compartiments d’alimentation en eau et d’évacuation des eaux usées par vanne. Le Covid-19 Wash mécanique et le Covid-19 Wash électrique composantes de cet appareil permet d’éviter le contact manuel et donc un éventuelle recontamination en se lavant les mains.

Lors de la présentation de ce matériel, le directeur général de la société ST2C, Omar Li Bemba, a salué l’implication du gouvernement dans l’accompagnement des petites entreprises, comme la leur, dans la lutte contre la Covid-19. « Nous souhaitons que le gouvernement organise, à Brazzaville, un salon qui va regrouper toutes les inventions et innovations faites autour de la Covid-19, l’ensemble de ceux qui se battent pour trouver des solutions de lutte contre cette pandémie afin de montrer ce que le Congo peut apporter au plan international et faire bénéficier les innovations congolaises à d’autres pays », a-t-il suggéré au ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Pour sa part, le ministre Coussoud-Mavoungou, stupéfait de voir que les Congolais sont aptes à réaliser de telles innovations, a rassuré que le gouvernement va les accompagner et créer les conditions de la protection de ces inventions. « Nous nous rendons compte que l’appel du président de la République pour la prévention contre la covid-19 est respectée comme en termes de créativité à travers ces innovations », a-t-il dit en encourageant les jeunes congolais formés à l’Université Marien-Ngouabi et ailleurs qui mettent leur ingéniosité à la disposition de la nation.

Le directeur général de la Société de transformation métallique a sollicité l’appui du gouvernement pour fabriquer ces dispositifs à grande échelle en vue de les mettre à la disposition des hôpitaux, des écoles, des marchés domaniaux, des aéroports et d’autres milieux publics. La société ST2C envisage de fabriquer d’autres prototypes simples pour contribuer à la lutte contre le coronavirus.

Congo : les commerçants expulsés du Grand-Marché ce jeudi 28 mai

Après avoir observé la journée du mercredi à la maison comme prévu dans le décret signé par le ministre de l’Intérieur sur les jours de marché, les vendeurs de ce marché de Pointe-Noire ont été surpris jeudi matin par la présence des agents de la police qui leur ont interdit de vendre.

Le non-respect de l’heure de fermeture des marchés instituée par le gouvernement pour riposter au coronavirus serait à l’origine de l’expulsion des vendeurs du Grand-Marché. « Le mardi 26 mai, certains vendeurs n’avaient pas observé l’heure de fermeture du marché comme exigé par le ministère à 16h. Quelque temps après, la police s’est déportée sur les lieux pour faire respecter la loi. Une vendeuse a été frappée par un agent de police pour avoir résisté.  Et les jeunes du marché ont porté main à l’agent de police voilà pourquoi ils nous demandent d’aller vendre au marché de l’OCH », a témoigné une vendeuse.

D’après les agents de la police interrogés sur place, l’ordre de faire partir les vendeurs de ce site a été donné par le Maire de l’arrondissement I Lumumba  pour qu’ils rejoignent le marché de l’OCH.  Soulignons que cette opération n’a pas concerné les boutiques d’alimentation, les boucheries et chambres froides. Un autre vendeur a souligné : « C’est juste une punition pour la journée d’aujourd’hui par rapport à ce qui s’est passé mardi. Nous reviendrons certainement vendredi. Je profite de votre micro pour solliciter au nom de tous les vendeurs l’indulgence des autorités. Nous veillerons désormais au respect des mesures prises par l’état.». Rappelons qu’après la fermeture des marchés domaniaux de la ville océane pour les travaux, l’ordre était donné aux vendeurs de rejoindre le marché de l’OCH.

Congo : les tarifs des bus ont augmenté à Pointe-Noire

Pour faire face à la pandémie de coronavirus, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures notamment la réduction de nombre de clients dans les transports. Une mesure qui n’est pas sans conséquence.

A Pointe-Noire, les contrôleurs de bus ont augmenté les prix de transport des bus. Cette flambée des tarifs fait suite à la mesure prise par le gouvernement congolais de limiter le nombre de passagers dans les transports en commun. Il faut dire que celle vise à barrer la voie au cornavirus.

Par exemple de l’arrêt du carrefour de Makayabou à Loandjili jusqu’au centre-ville en passant par le grand marché, certains contrôleurs depuis la semaine dernière demanderaient aux clients 300 FCFA au lieu de 150 F.

D’aucuns parleraient d’une complicité tacite entre les propriétaires desdits bus et les contrôleurs. Ils veulent récupérer  l’argent qu’ils perdent  à cause de la réduction du nombre de passagers. La population appelle les autorités de la ville à trouver une solution.

Notons que cette situation pourrait se répandre dans tout le pays en cette période de déconfinement progressif où des mesures barrières contre le coronavirus appellent à la limitation raisonnable du nombre de passagers dans les transports en commun.

Congo : vers la réhabilitation des feux de signalisation à Pointe-Noire

Ce projet a pour objectif de moderniser et de fluidifier la circulation routière afin d’assurer la sécurité des usagers et de leurs biens.

Dix-sept carrefours seront dotés des feux tricolores intelligents et modernes dans la ville côtière du Congo. Les travaux qui ont commencé il y a quelques jours, sont exécutés par l’entreprise Acep Congo (Automatisme construction engeneering process).

Dans le cadre de ce projet, d’autres travaux de voierie sont également programmés, notamment la construction de nouveaux carrefours, notamment au niveau de l’hôtel Kactus, du consulat de l’Angola, de la CNSS, du Foyer féminin, de l’hôpital de base de Tié-Tié, de la pharmacie Pascal, de Gaz-Gaz, du bar Vonvon et au niveau de la Coraf.

Des arrêts de bus seront également placés sur le boulevard Moe-Kaat-Matou, entre le rond-point de la République et le rond-point Kassai ainsi que l’aménagement des cassis ralentisseurs couramment appelés dos-d’âne, sur certaines voies bitumées, notamment sur l’avenue Joseph-Sinald, la route Aéro Service dans le premier arrondissement, les avenues Bouanga-Kalou et Sainte-Bernadette.

Dans le deuxième arrondissement, il s’agira de l’avenue de la Liberté, à Voungou, dans le troisième arrondissement; les avenues Mgr Ernest-Kombo et Maurice-Mountou-Sambou dans le quatrième arrondissement; la rue Kouboukouta, la zone Manguier à Siafoumou, l’avenue des Mwéni (Voie d’accès au CEG Mbota-Raffinerie), l’avenue Marcel-Tchionvo, la rue Tchiboul’Ngoma, la zone Makayabou Zéphirin dans le cinquième arrondissement. Rappelons que les feux de signalisation implantés sur les grandes artères de la ville de Pointe-Noire sont restés hors service depuis plusieurs années. Ces feux tricolores, une fois réhabilités, vont réguler la circulation en fonction de sa densité. Ce projet est le point de départ de rénovation de la ville.

Congo : Warka Gang prépare son premier album

Ce groupe de Pointe-Noire prépare la venue de son tout premier opus qui va s’intituler « Contrôle ». Warka Gang est encore en studio pourtant il fait déjà parlé de lui.

L’album qui contera dix titres est déjà attendu par les pontenégrins. Produit par la maison Sky Vision Musik label, le groupe est en train de finaliser cet opus dont la sortie officielle est annoncée pour les prochains jours.

Le groupe Warka Gang fait dans la musique urbain, l’afro trap et du rap. « Nous l’appelons Contrôle parce que nous sommes maintenant capables de nous défendre. Car tous les jours nous avons des défis à relever. Dans cet album, nous allons parler de la vie que nous menons au quotidien : d’où venons-nous ? Où allons-nous ? », a expliqué Djames Crazy, un des membres du groupe.

Dirigé par MC Kulzer, le groupe entend mettre cet album sur le marché et sur les plateformes de téléchargement légales le plus tôt possible. Le déconfinement par palier amorcé par les pouvoirs publics, faisant de Brazzaville et Pointe-Noire deux localités fermées aux autres, n’aide en rien les artistes musiciens qui optent maintenant pour les réseaux sociaux.

Warka Gang est l’un des dernières formations nées de la ville océane. Il comptait au départ des artistes comme Djams Crazy, Idolostrice, Singou Djem’s, Guelor Francisco, Siboy et Léo Marcus.

« Après les autres ont quitté le groupe, nous sommes restés à deux : D. Crazy et Mc Kulzer. Depuis leur départ, nous continuons à travailler pour l’essor du groupe », a précisé Djames Crazy.

Notons que Warka Gang nourrit d’autres projets, entre autres ouvrir un studio d’enregistrement à Pointe-Noire. Il se réjouit d’avoir travaillé avec des artistes qui ont pignon sur rue dans la ville économique  comme Super Cvm, Czer, Skalbo de Arsenal 242, Proto Mwan Bwal de Br. Squad musik, Mc Killer, Congolino et Boozy.

Congo-Covid 19 : Brazzaville et Pointe-Noire, les deux grands foyers de la maladie

Le nombre total des contaminés est donc passé à 207 contre 19 guéris, 8 décès en milieu hospitalier.

La République du Congo compte 207 cas de contamination de coronavirus. L’information a été donnée lors du point sur la situation épidémiologique du pays, lundi 27 avril 2020, par le coordonnateur technique national de la riposte à la pandémie, Gilbert Ndziessi.

La répartition selon les départements se présente comme suit : Brazzaville 141 cas, Pointe-Noire 57 cas, Kouilou 3 cas, Pool 4 cas, Cuvette 1 cas et la Sangha 1 cas.

Dans la capitale, la répartition selon les arrondissements est la suivante : Moungali 25 cas, Ouenzé 22 cas, Makélékélé 19 cas, Djiri 19 cas, Talangaï 20 cas, Poto-Poto 16 cas, Madibou 10, Bacongo 6 cas, Mfilou 4 cas. A Pointe-Noire : Lumumba 26 cas, Mongo-Mpoukou 12 cas, Ngoyo 8 cas, Loandjili 6 cas, Tié-Tié 4 et Mvoumvou 1.

Covid-19 : les mesures de protection seront renforcées à Brazzaville et Pointe-Noire

Le Premier ministre, Clément Mouamba, a évoqué l’urgence de renforcer les mesures de protection contre le coronavirus (Covid-19) au niveau des points d’entrée des deux plus grandes agglomérations du pays.

Le chef du gouvernement s’est exprimé le 27 avril, à l’issue d’une visite effectuée en compagnie des ministres de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice et de la Santé, aux postes de péage de Lifoula et de Nganga-Lingolo, respectivement au nord et au sud de Brazzaville.

« La visite est justifiée du fait que lorsque nous donnons les instructions, il faut s’assurer qu’elles soient mises en œuvre. Les Brazzavillois et Ponténégrins se déplacent sans raison or il est démontré que la majorité des cas positifs viennent de ces deux villes. Voilà pourquoi nous avons mis en place un dispositif de contrôle dans les points d’entrée », a indiqué le Premier ministre.

Il a, par ailleurs, souligné qu’il faut renforcer le plus vite possible le dispositif de contrôle des points d’entrée, notamment sur le plan de la logistique avec l’installation des équipes permanentes de santé et de la force publique.  « Ce renforcement doit être accompagné des moyens nécessaires. A Lifoula, par exemple, la Congolaise des routes a accepté de travailler avec la force publique et les agents de santé dans ses bâtiments », a expliqué Clément Mouamba.

De son côté, le directeur départemental de la Santé du Pool, le Dr Albert Touadi a rappelé que les agents de santé placés aux postes de péage étaient équipés des thermoflash, mais ils leur manquent une certaine commodité logistique, ainsi que l’appui des agents de la force publique. « Il nous faut les paillottes pour permettre à nos collaborateurs de bien exécuter leur tâche quotidienne », a-t-il suggéré.