Congo-Odziba : deux morts et des blessés dans un accident de la circulation

Un bus en provenance d’Owando dans le département de la Cuvette (nord) transportant plusieurs passagers a fait un tonneau à l’entrée du village Odziba.

Deux morts et plusieurs blessés graves. C’est le bilan d’un accident de la circulation qui s’est produit vendredi 13 novembre au village Odziba à 100km de Brazzaville. Un bus en provenance d’Owando qui transportait plusieurs passagers a fait un tonneau à l’entrée du village.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’excès de vitesse serait la première cause de cet accident mortel.

Les accidents de la circulation sont légion dans la capitale congolaise, causés par l’alcool, les stupéfiants, un malaise ou les appels téléphoniques, un excès de vitesse.

Congo : un conducteur de bus décède pendant son service

 L’homme aurait fait un malaise ce dimanche 27 septembre, après avoir ressenti une douleur au niveau de la cage thoracique.

C’est au quartier Makabandilou, dimanche 27 septembre 2020, qu’un conducteur de bus a fait un malaise alors qu’il transportait des passagers. Le chauffeur se sentant mal, a déposé les personnes qu’il transportait à l’arrêt dit « Eglise ».

« Tout le monde descends ici, je ne me sens pas en capacité de continuer jusqu’au terminus », tels sont les derniers mots du chauffeur de bus ce dimanche. Le contrôleur a dû insister pour faire comprendre aux passagers que le bus ne pouvait aller plus loin, parce que l’état de santé du conducteur ne l’édictait pas.

Alors que le contrôleur essayait de trouver des médicaments auprès des vendeurs de rue pour soulager le chauffeur en détresse, une douleur tenace a été fatale pour lui. Les services de police arrivés sur le lieu du drame, ont transporté le corps à la morgue.

Congo : les tarifs des bus ont augmenté à Pointe-Noire

Pour faire face à la pandémie de coronavirus, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures notamment la réduction de nombre de clients dans les transports. Une mesure qui n’est pas sans conséquence.

A Pointe-Noire, les contrôleurs de bus ont augmenté les prix de transport des bus. Cette flambée des tarifs fait suite à la mesure prise par le gouvernement congolais de limiter le nombre de passagers dans les transports en commun. Il faut dire que celle vise à barrer la voie au cornavirus.

Par exemple de l’arrêt du carrefour de Makayabou à Loandjili jusqu’au centre-ville en passant par le grand marché, certains contrôleurs depuis la semaine dernière demanderaient aux clients 300 FCFA au lieu de 150 F.

D’aucuns parleraient d’une complicité tacite entre les propriétaires desdits bus et les contrôleurs. Ils veulent récupérer  l’argent qu’ils perdent  à cause de la réduction du nombre de passagers. La population appelle les autorités de la ville à trouver une solution.

Notons que cette situation pourrait se répandre dans tout le pays en cette période de déconfinement progressif où des mesures barrières contre le coronavirus appellent à la limitation raisonnable du nombre de passagers dans les transports en commun.

Congo : 5 morts et 51 blessés dans un accident de bus à Dolisie

Un bus de la société de transport Océan du Nord, en provenance de Pointe-Noire pour Brazzaville, s’est renversé à hauteur de la ville de Dolisie (sud).

Cinq morts et cinquante et un blessés, c’est le bilan d’un accident de la circulation. Selon un policier, le drame est survenu dimanche dernier, un bus de la société transport Océan a fait une sortie de route qui lui a été fatale.

Sur cette même route, un autre bus de la même société avait causé il y a moins de deux semaines un accident qui avait fait un mort et quelques blessés légers.

« L’excès de vitesse serait (la cause) de cet accident dans cette partie de la route nationale une, où le relief est abrupt », a expliqué l’agent de l’ordre public.

Les blessés graves ont été transportés à  Brazzaville pour des soins intensifs tandis que les autres ont été conduits à l’hôpital de Dolisie. Une enquête est ouverte par la police,  pour déterminer les véritables raisons de cet accident.

Transport public : Gilbert Ondongo préconise la création d’une nouvelle société

Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et du portefeuille public, Gilbert Ondongo a indiqué le 23 mars au Sénat, qu’il était nécessaire de créer une nouvelle société de transport public en remplacement de la Société de transports publics urbains (STPU).

C’est lors de la séance des questions orales au gouvernement avec débat au Sénat que Gilbert Ondongo a notifié qu’en trois mois d’exercice, la STPU accuse un déficit de près de 430 millions de francs CFA dû à la mauvaise gestion. Déficit auquel s’ajoute une dette des fournisseurs de plus de 3 milliards de francs CFA.

Le ministre a relevé qu’il ne peut y avoir « de relance en urgence, car on ne peut pas se tromper deux fois pour une même société où l’Etat a investi pour assurer sa survie ». Il a ajouté que le gouvernement a préconisé de créer une nouvelle société de transport public avec des partenaires privés.

Rappelons qu’en septembre 2017, le gouvernement avait pris la résolution de relancer la STPU avec l’apport des délégués syndicaux de cette société de transports. Cette relance avait aussitôt permis le paiement de deux mois de salaires sur les six mois d’impayés des travailleurs de la société.

Cet accord entre les deux parties, souligne Gilbert Ondongo, stipulait que les employés étaient dans l’obligation d’œuvrer pour faire face aux charges liées au fonctionnement de la STPU. Malgré les énormes investissements de l’Etat pour relancer cette dernière, elle n’a pas pu honorer sa part de contrat, les recettes mensuelles des bus de la STPU étaient en deçà des charges.

Cet échec s’explique par quelques failles au niveau du fonctionnement de la STPU dévoilés par le ministre. Notamment  sur un total de recettes de 58 millions 930.000 francs CFA réalisées pour le compte du mois d’octobre 2017, les dépenses étaient dans l’ordre de 123 millions de francs CFA, ce qui fait un gap de 100 millions. Pour le mois de novembre 2017, sur un total de recettes de 92 millions de Francs CFA, les dépenses étaient à hauteur de 292 millions de francs CFA. Enfin en décembre 2017, la STPU n’a pu réaliser que 75 millions de francs CFA et les dépenses non payées se situaient autour de 276 millions de francs CFA.