Coupe de la Confédération : V.Club défend son avance d’un but ce mardi à Pointe Noire face à la Mancha

Le Soudanais Mutaz Abdelbasit Abdelbasit Khairalla dirigera le match retour CS La Mancha-AS V. Club, mardi 17 avril 2018 à 15h30’ au stade de Pointe, au Congo Brazzaville, en match retour des barrages de la 15ème Coupe de la Confédération.

Il sera assisté de ses compatriotes Elmoiz Ali Mohamed Ahmed (assistant 1) et Ahmed Nagei Subahi (assistant 2). Les Dauphins Noirs avaient eu difficile à venir à bout des Pont énégrins qui s’étaient inclinés sur une réalisation de la tête de Fabrice Ngoma en conclusion d’un coup franc de Yves Diba Ilunga.

Clôture dimanche du processus d’accréditation des médias au tirage au sort

La Confédération africaine de football (CAF) a clôturé le processus d’accréditation des médias souhaitant couvrir le tirage au sort de la phase de groupes de la 15ème Coupe de la Confédération dimanche 15 avril.

Le processus était ouvert depuis le mardi 10 avril. Le tirage au sort est prévu le samedi21 avril à 14h heure locale, (12h TU) au siège de la CAF au Caire, en Egypte. Les médias intéressés par la couverture du tirage ont procédé à une demande d’accréditation, exclusivement en ligne, via l’Espace

média de la CAF (CAF Media Channel), accessible sur le site internet de la CAF, www.cafonline.com.

L’inscription à l’Espace média était un préalable permettant de donner accès à la plateforme de demande d’accréditation, selon le site de la CAF. Une demande ne vaut pas accréditation. Toutes les demandes sont sujettes à confirmation.

Ceux dont les demandes auront été acceptées seront notifiés et recevront des informations complémentaires, précise la CAF qui ajoute que tous ceux qui sollicitent une accréditation et qui ont besoin d’un visa pour l’Egypte se chargeront eux-mêmes des démarches consulaires pour l’obtention de leur visa.

Fraude douanière : Arrestation de Maixent Elenga à Pointe-Noire

Maixent Elenga a été arrêté par la police nationale, dimanche 15 avril 2018 au petit matin, à Pointe-Noire. Il lui est reproché d’avoir mis en place un réseau mafieux dans le dédouanement de certaines marchandises notamment au port de Pointe-Noire.

Maixent Elenga, traqué depuis plusieurs mois déjà, vivait dans la clandestinité alors que l’étau se resserrait sur lui jour après jour. L’homme en cavale a été appréhendé par la police le 15 avril, alors qu’il roupillait encore dans sa cache investie au point du jour par la police, dans la ville balnéaire de Pointe-Noire.

Sous le couvert de ses activités de transitaire douanier, et en complicité avec certains douaniers à sa solde, Maixent Elenga sortait illégalement des véhicules du port de Pointe-Noire. Le préjudice s’élèverait à plusieurs milliards de FCFA, a-t-on révélé de source douanière.

L’homme qui a un carnet d’adresse des plus fournis avec notamment des entrées auprès de nombreuses personnalités, dit n’être qu’un des maillons d’une vaste chaîne. « Si je me mets à table, beaucoup vont couler avec moi », a-t-il déclaré aux policiers. Une déclaration qui sonne pour beaucoup, comme une sorte de S.O.S à l’endroit de ces prétendues personnalités, afin qu’elles étouffent cette affaire.

Le dénouement de cette affaire, reste suivi de près par les services des douanes mais aussi par le peuple congolais car elle a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive.

 

Niska communie avec ses frères

Le rappeur franco-congolais a donné deux concerts les 7 et 8 à Brazzaville et Pointe-Noire.

Originaire du Congo, le rappeur français, Niska a offert deux concerts le 07 avril à Brazzaville et le 08 à Pointe-Noire. C’était la toute première fois que cet originaire du Congo arrive dans ce pays.  Après ces deux spectacles, l’artiste a tenu à donner une conférence de presse dans la ville océane au cours de laquelle il a exprimé son amour pour le Congo.

Pour un premier contact avec ce public, Niska, de son vrai nom Stanislas Dinga Pinto, a eu des échanges exceptionnels avec les congolais. Un retour au bercail qui lui a permis de se ressourcer. « Je suis très ravi d’être ici, dans mon pays d’origine, pour deux concerts, le public est accueillant. C’était vraiment chaud, surtout quand ils ont chanté l’hymne national. Le Congo est un pays avec plein d’avenir et l’impossible n’est pas congolais », a déclaré Niska lors de sa conférence de presse, après son concert à Pointe-Noire.

Pendant Plus d’une heure et demie, Niska a captivé ce public venu nombreux remplir l’auditorium du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, situé à Mpita, dans le premier arrondissement. Les Ponténégrins ont pu apprécier le jeune et dynamique artiste qui a su établir un bon contact avec eux pour jouer sa musique et répondre avec un plaisir non dissimulé aux applaudissements prolongés.

Après le Congo, il s’envolera pour Conakry, en République de Guinée, dans le cadre de sa tournée africaine. Depuis 2015, Niska fait danser dans l’hexagone et en Afrique. Après son featuring avec maitre Gims sur « Sapés comme jamais », qui a marqué les esprits en 2016, la nouvelle coqueluche a connu une ascension fulgurante sur la scène du rap français.

Le rappeur Niska a mis sur le marché en juillet 2017, un disque qui a été l’un des grands tubes de cette année-là, à savoir « Réseaux ». Le single a, d’ailleurs, été certifié diamant et est resté onze semaines numéro 1 du top singles, accompagnant la sortie de son nouvel album « Commando » qui a été également numéro 1 des ventes pendant quatre semaines consécutives. Aujourd’hui, cet album est certifié disque d’or puis disque de platine.

Hommage à Tchicaya U Tam’Si : une exposition sur l’œuvre du poète à l’IFC

Une exposition intitulée «Tchicaya, le Congo moins les murs» se tient du 5 au 28 avril à Pointe-Noire à l’occasion des trente ans de la disparition du poète.

Auteur de sept recueils de poèmes, Tchicaya U Tam’Si, de son vrai nom Gérald-Félix Tchicaya, est né à Mpili le 25 août 1931 et décédé à Bazancourt en France) le 22 avril 1988. Il a écrit trois pièces de théâtre, quatre romans, de nombreuses nouvelles et contes. Ces œuvres, éditées en trois tomes chez Gallimard grâce à Boniface Mongo-Mboussa, sont considérées comme un véritable héritage légué au Congo, à l’Afrique et à la francophonie. Aussi, l’activité que l’Institut Français du Congo (IFC) a voulu accessible à tous, est un mixage d’éléments de connaissance objective sur la vie de Tchicaya U Tam’Si, sur son œuvre abondante, novatrice et d’une grande valeur artistique.

Selon les organisateurs dont Fabienne Bidou, directrice de l’IFC, cette exposition a été conçue dans le but de «déclencher une envie de voyage et d’aventure dans la matrice poétique de l’auteur, un désir d’aller à la source même de ses écrits poétiques, dramatiques ou romanesques», ce qui explique que l’on y retrouve des citations et extraits des poèmes de l’auteur, des comptes rendus, des interviews aux contenus à la fois scientifiques et sensibles accompagnés de photos.

La particularité de cet évènement littéraire réside en la présence des manuscrits du poète, un aspect particulier que l’IFC a voulu apporter à cette exposition. Des documents obtenus auprès des ayants droit, en l’occurrence Aimée Mambou Gnali sa cousine, Sett-Inn Louembet sa fille, et le critique littéraire Boniface Mongo-Mboussi qui ont aussi contribué à la réalisation de cet hommage rendu à l’écrivain. Une participation qui a touché Fabienne Bidou par ces déclarations : « Cela est très émouvant d’avoir le geste de l’écrivain. On a l’impression qu’il est là lorsqu’on voit ses manuscrits. Je remercie beaucoup les ayants droit de m’avoir fait ce cadeau pour le partager avec le plus de monde possible, pour pouvoir donner à la connaissance des documents qui sont parfois intimes».

À travers l’activité, l’on peut en outre découvrir la double filiation de l’auteur à son père biologique, Jean Félix Tchicaya, premier parlementaire congolais et a son père spirituel, Patrice Lumumba. A propos du premier, il écrira d’ailleurs : «Le Congo, c’était la quête politique de mon père, c’est aussi la mienne». En revanche, le côté solidaire de l’écrivain est dévoilé car il se considérait comme un «mal aimé», recherchant l’amour de sa mère restée au Congo : «Je cherche simplement à sortir de la solitude et mes livres sont des mains tendues vers ceux, quels qu’ils soient, qui sont susceptibles de devenir mes amis», écrivait-il. D’autres citations y sont aussi retrouvées comme : «Le français m’a colonisé, eh bien je colonise le français. Sans scrupules, oui, sans scrupules et avec jubilation» ou encore «Je n’écris pas, je rends compte ».

Ces éléments sur Tchicaya U Tam’Si ayant été mis sur des supports faciles à transporter, à partir du mois de mai, l’exposition sortira des murs de l’IFC pour circuler dans les écoles et les lieux culturels. «Le but de l’exposition est d’ouvrir une porte d’accès à l’œuvre de cette personne extrêmement passionnée et touchante qui a laissé une œuvre majeure au nom du Congo et au-delà du Congo, au nom de la littérature francophone», a indiqué alors Fabienne Bidou.

 

NTIC : Delta connexion, un marché en ligne

Cet établissement offre des produits et services connectés pour une meilleure visibilité des autres établissements au Congo et vers l’extérieur.

Louisiane Mandzanga, gérante et associée de Delta connexion nous présente son entreprise. Spécialisée dans la vente et service connectés, Delta connexion est situé à Pointe-Noire, Brazzaville et Paris. Cette entreprise constituée d’associés, de partenaires et de distributeurs, propose des services et produits en ligne, avec pour spécialité le marketing digital. D’après la gérante et associée de l’établissement, Louisiane Mandzanga, Delta connexion intervient dans un contexte où la jeunesse congolaise tend à promouvoir et à vulgariser le numérique qui est « un créneau porteur d’espoir ».

En effet, l’entreprise et ses partenaires ont découvert qu’il y a deux pôles de développement en Afrique à savoir l’agri business et le numérique. Ils ont ainsi choisi de se lancer dans le numérique pour valoriser l’entreprenariat de la jeunesse congolaise.

Leurs produits sont présentés aux internautes sous la forme de cyber café afin de permettre à ces derniers de les approcher sans complexes. L’on retrouve également des formations en informatique pour les juniors, ainsi que des produits de leurs partenaires en micro finance. Cette entreprise propose enfin, des portes clefs connectés qui permettent de surveiller des Smartphones, des clefs de voiture et de maison, des montres connectées pour calculer le taux de glycémie et la tension artérielle. Leur produit phares est la vente des balises de géolocalisation. Ces kits GPRS, sont une sorte de tracker qui permet aux patrons des voitures taxis et gestionnaires de la logistique de gérer leurs parcs automobiles.

S’agissant des services, la gérante de l’entreprise assure que ceux-ci, se résument à faire la communication digitale, et facebook est l’outil le plus utilisé. Cette communication digitale a donc pour objectif d’attirer la clientèle vers les entreprises, les structures et les institutions en facilitant l’accès à leurs produits et services, mais surtout à accroitre leur visibilité sur la toile.

Louisiane Mandzanga précise que Delta Connexion veut accompagner les jeunes dans la formation, le leadership entrepreneurial pour qu’ils deviennent autonomes financièrement et puissent s’auto employer.

 

Pointe-Noire : Les agents de l’hôpital général de Loandjili en grève

Dans un préavis de grève, adressé à leur tutelle, ils revendiquent les 7 mois d’arriérés de salaire ainsi que l’augmentation de leur point d’indice de 250 à 300.

À l’hôpital général de Loandjili l’atmosphère est morose. Bien qu’ils soient présents sur leur lieu de travail, les agents errent dans la cour. Ils sont en grève depuis lundi 5 mars 2018 pour cause d’arrière de salaire.

Selon les grévistes, leur condition de travail n’a jamais évoluée. Au contraire, elle ne fait qu’empirer au fil des années avec les accumulations des arriérés de salaires et une décrépitude très avancé du plateau technique.

Dans un préavis de grève, adressé à leur tutelle, ils revendiquent les 7 mois d’arriérés de salaire ainsi que l’augmentation de leur point d’indice de 250 à 300.

Les négociations sont en cours.

Berléa Bilem en concert à Pointe-Noire

La jeune chanteuse, originaire de Brazzaville, se produira le 17 février, à l’Institut Français du Congo.

Nouveau-née dans le monde de la musique, Berléa Bilem dispose d’un répertoire varié et d’un engagement citoyen avec des thèmes d’actualité. Certes, elle n’est pas encore bien connue dans son pays d’origine, mais ses prestations font déjà enthousiasmer le public à chaque fois qu’elle se produit.

L’artiste rêve d’une grande carrière, âgée à peine d’une vingtaine d’années, Berléa Bilem commence à poindre dans la galaxie des grandes stars de la chanson congolaise.

Et même si les interprétations ne sont pas encore des chansons culte, Berléa Bilem a des thèmes percutants. Sa chanson « Ndeko na zamba », par exemple, dans laquelle elle plaide pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité, fait déjà parler d’elle.

Aujourd’hui, Berléa Bilem est une jeune artiste qui se cherche encore, elle sait bien que le chemin qu’elle a emprunté n’est pas facile, mais elle ne désemplit pas et garde l’espoir de lendemains meilleurs.

Si on peut résumer sa vie d’artiste, Berléa Bilem apprend vite, elle a la musique dans le sang. A l’âge de 6 ans, elle commence à chanter, encouragée par ses parents. Formée dans une chorale protestante, son enfance est bercée par la musique. Elle se lance en solo alors qu’elle n’a que 17 ans et sort son premier album deux ans plus tard, en 2011. Elle multiplie les expériences, tisse une complicité unique avec le pianiste Baurdier Deckerpel.

Sa voix la distingue des productions actuelles où les arrangements de studio masquent souvent des approximations vocales. Son tempérament enjoué et son talent en font une jeune artiste des plus prometteuses. L’on serait tenté de la comparer à d’autres jeunes artistes de son âge. Mais une chose est sûre, Berléa Bilem est unique, elle a son destin personnel. Actuellement, elle réside à Pointe-Noire.   

Avec Baurdier Deckerpel au clavier, Enock Dan Mabounda à la batterie, Jonathan Ulrich Bakemba à la basse, Hendry Massamba (percussions), Cardeuly Massambe, Dominique Manocia Mouanga et Colombe Banzouzi (chœurs), ce show sera d’une grande portée.

Pointe-Noire : Les travaux de construction du marché central stoppés

La chute drastique des prix du pétrole au niveau international expliquerait toute la lenteur de l’ensemble des chantiers engagés par le gouvernement congolais à travers le pays. Le marché central de Pointe-Noire subit les mêmes affres de cette crise financière. Le chantier est au point mort depuis son lancement en juin 2017, alors que le délai d’exécution est fixé à vingt-quatre mois.

Situé non loin du centre-ville de Pointe-Noire, le marché central fait partie des lieux qui ont fait l’histoire de la ville océane.

Pour améliorer le cadre de vie des citoyens, les autorités du pays avaient décidé de démolir l’ancien marché devenu vétuste, pour en construire un autre beaucoup plus moderne.

Exécutés par la société Franco Villa Ricci, les travaux du nouveau marché central ont démarré il y a quelques mois.

Le nouveau marché a tout pour séduire les Ponténégrins. Son architecture prévoit un ouvrage moderne composé d’un bâtiment R2 de deux blocs avec environ 5 000 places. Il sera constitué, entre autres, de chambres froides, d’un supermarché, de restaurants et terrasses.

Pointe-Noire : Un agent de Total perd 18 millions de FCFA dans un incendie qui a consumé sa maison

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre.

Un agent de Total, Honoré Tchitembo, 52 ans, de nationalité congolaise, a perdu une somme de 18 millions de FCFA, le fruit de ses économies, dans un incendie d’une rare violence qui a pulvérisé toute sa maison au quartier Loandjili.

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre. En plus de sa maison, le sinistré, père d’une nombreuse famille, a perdu une somme de 18 millions de FCFA qu’il gardait jalousement et secrètement à la maison comme Harpagon le personnage principal du livre « L’avare » de Molière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un compteur défectueux serait à l’origine de cet incendie dans la capitale économique où beaucoup de maisons sont construites de façon sommaire avec du bois.

On rappelle que Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, les trois principales villes du Congo, sont souvent victimes des incendies spectaculaires.

L’habitat précaire, les mauvaises installations électriques, les marmites oubliées au feu par des étourdis, les bougies allumées à proximité des matelas pour faire face aux délestages, sont les principales causes de ces sinistres à répétition.

Zones économiques spéciales: l’ambassadeur des Etats-Unis s’imprègne du projet

Le ministre de tutelle, Gilbert Mokoki, a conféré le 8 février, à Brazzaville, avec Todd P. Haskell sur les privilèges accordés aux entreprises désireuses d’investir dans le domaine.  

« Nous avons parlé des Zones économiques spéciales (ZES) et de la façon dont des investisseurs américains peuvent y investir. Nous avons aussi échangé sur l’Agoa, un programme américain qui donne des préférences aux sociétés africaines d’exporter aux Etats-Unis », a indiqué Todd P. Haskell.

 « Nous entendons travailler sur les possibilités devant permettre d’augmenter les relations commerciales entre les deux pays. La chose la plus importante, c’est que les investisseurs américains sachent la manière dont fonctionnent les ZES », a-t-il ajouté.

Le Congo a prévu de créer quatre ZES en vue de diversifier son économie. Ainsi, les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso ont été retenues pour accueillir ces zones.

« L’avantage des zones économiques, c’est que ce sont des lieux où s’appliquent les régimes spéciaux avec beaucoup d’avantages fiscalo-douaniers et des facilités en matière d’installation. C’est ce qui pourrait attirer les investisseurs américains, parce que les zones économiques ont pour vocation d’attirer les investissements directs étrangers », a expliqué, pour sa part, Gilbert Mokoki.

La ZES de Pointe-Noire est la première qui verra le jour dans le pays avec l’appui technique et financier de la Chine. Selon Gilbert Mokoki, les entreprises intéressées à s’installer dans la ZES peuvent appartenir à n’importe quel pays.

« Nous avons, par exemple, une entreprise congolaise qui s’est prononcée pour la production de l’électricité à base du gaz dans la ZES de Pointe-Noire. Cette zone n’est pas réservée seulement aux Chinois », a-t-il précisé.

 

La société Regal vandalisé à Pointe-Noire

Le fait s’est produit dans la matinée lorsqu’un agent de la Société Régal voulait se rendre en banque pour effectuer un versement, a expliqué le responsable de cette société.

Deux personnes armées et cagoulées ont braqué, le 29 janvier dernier, un agent du magasin de la société Régal à Pointe-Noire, s’emparant d’une somme de soixante-quatre millions cent mille FCFA, rapporte Les Dépêches de Brazzaville.

Le fait s’est produit dans la matinée lorsqu’un agent de la Société Régal voulait se rendre en banque pour effectuer un versement, a expliqué le responsable de cette société.

«Ce matin à 8 h 40 mn, notre collaborateur devrait partir en banque pour un versement comme nous le faisons d’habitude avant d’aller payer notre fournisseur. Quand il est descendu du bureau pour prendre la voiture, en face se trouvait une autre voiture. Dès qu’il est rentré dans le véhicule, un taxi est venu s’arrêter juste à côté de lui.  Les deux passagers à bord, cagoulés, sont sortis et l’un d’eux lui a pointé une arme. Comme les vitres de la voiture étaient fermées, il a résisté. Le braqueur a cassé la vitre, l’a contraint à sortir, et a pris le sac qui contenait. Ils ont, ensuite, pris la fuite dans leur taxi vers le port», a-t-il indiqué.

Très indigné de cet acte qui s’est produit pour la première fois depuis ses 12 ans à la tête de cette société, ce responsable qui a requis l’anonymat souhaite l’arrestation de ces bandits. «Nous avons pris l’immatriculation du taxi et saisi le commissariat de Lumumba, du centre-ville et la brigade anti- criminalité dans l’espoir qu’ils mettront la main sur ces malfrats», a-t-il dit.

«Nous n’arrivons pas à comprendre comment ils ont été informés. Aujourd’hui, c’est arrivé à nous et demain peut-être à une autre société», a-t-il fait remarquer, en attendant l’aboutissement de l’enquête.