Congo : la foire aux plants se tient

À l’initiative du ministère congolais de l’Économie forestière, Brazzaville abrite jusqu’à fin novembre la quatrième édition de la foire aux plants.

Encore appelée rendez-vous des mains vertes, cette foire est une vitrine pour les horticulteurs qui écoulent arbres fruitiers, plantes médicinales et essences forestières, au grand bonheur des planteurs. Le bilan des éditions précédentes est bien flatteur.

La cour du ministère de l’Economie forestière est à l’image d’une forêt qui commence à pousser. Les pluies qui tombent ces derniers temps aident les pépiniéristes à maintenir leurs plants en forme. Au milieu de sa pépinière dénommée le Végétatif, l’agronome Edouard Massengo a dressé une petite table où il établit les factures de ceux qui achètent ces plants. Sa première facture de la journée est très intéressante. « J’ai fait une facture après avoir livré 20 avocatiers en forme de calebasse, 15 mandariniers, dix citronniers meilleurs, cinq manguiers Tommy, dix laitues de Malaisie (…). Ça fait une facture globale de 199 000 FCFA. »

Amoureux de l’arboriculture, Christian Sahir a visité la foire et n’est pas sorti bredouille. « J’ai pu acheter un manguier greffé. J’ai vu des citronniers, des orangers et des cocotiers. Donc, il y a une variété de plants qu’on ne trouve qu’à cette foire. »

Une chemise verte bien enfilée, Rosine Ngampio Akouala tient le point de vente du Service national de reboisement (SNR) où elle propose des huiles essentielles. « Ce sont des huiles faites à base de l’eucalyptus citrodora. C’est à la fois un anti-inflammatoire, un anti-rhumatisme. Elles repoussent les mouches et les moustiques. Ça parfume. Elles rendent la tension stable, qu’elle soit hyper ou hypo. »

La quatrième édition de la foire aux plants a été motivée par les résultats positifs enregistrés lors des trois précédentes éditions, selon le bilan présenté par François Mankessi, superviseur des opérations techniques au Pronar, le Programme national d’afforestation et de reboisement.

« Depuis que la foire aux plants a été lancée nous avons reçu sur le site 18 584 visiteurs pour 4 165 acheteurs, puis 39 416 plants achetés. Et, les recettes globales de ces trois premières éditions s’élèvent à plus de 45 millions 800 000 FCFA », dit Mankessi avec détails.

L’ambition des organisateurs est d’étendre à l’avenir la foire aux autres contrées du pays, afin d’en faire un évènement de portée nationale.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit en audience François Louceny Fall

Le Président congolais et le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale ont échangé sur la situation politique et socioéconomique du Congo.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 17 novembre, en audience à Brazzaville, le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. Cette audience arrive quatre mois avant l’élection présidentielle au Congo.

Denis Sassou N’Guesso et François Louceny Fall ont échangé entre autres, sur le contexte politique et socioéconomique au Congo avant l’élection présidentielle de mars 2021.

Ils ont également abordé la situation en Afrique centrale à l’heure où Denis Sassou N’Guesso s’apprête, après le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à assumer la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Le Président de la République du Congo a été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence, lors de la 17ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC. Lors de la 18ème session ordinaire en novembre à Libreville au Gabon, Ali Bongo Ondimba passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Mardi matin, François Louceny Fall a reçu en audience, au siège du système des Nations-Unies (PNUD) à Brazzaville, une délégation de l’opposition congolaise conduite par son patron Pascal Tsaty Mabiala, également premier secrétaire de l’Upads.

La rencontre de Brazzaville a porté essentiellement sur des questions d’intérêt national, notamment l’organisation des élections crédibles en République du Congo, la gouvernance électorale (découpage électoral sur des bases objectives, la Commission Électorale Nationale véritablement indépendante, le recensement administratif spécial précédé du recensement général de la population et de l’habitation, les cartes d’électeurs biométriques, le fichier électoral, la concertation politique de Madingou, dans la Bouenza.

Congo : une forte pluie emporte le toit de l’école primaire de Moukatsou

Les parents d’élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer, s’inquiètent pour la scolarité de leurs enfants.

Le toit du bâtiment de six salles de classes de l’école primaire de Moukatsou à Kibangou dans le Niari (sud) a été emporté. Une forte pluie survenue lundi est la cause de ce drame arrivé à cette école qui accueille plusieurs enfants.

«Nous ne pourrons pas faire les cours. Je suis inquiet pour nos élèves », a déclaré un enseignant exhortant les autorités locales à sauver l’école dans la localité.

Les autorités locales de la ville de Kibangou ne disposent pas de liquidités pour réhabiliter la toiture de cette école où les cours sont suspendus provisoirement.

Congo-Zone militaire de défense N°1 : Abdon Cyriac Mossongo Motitho prend ses nouvelles fonctions

Le lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho a été installé récemment dans ses nouvelles fonctions de commandant du bataillon de sécurité et des services du quartier général de la zone militaire de défense N°1 de Pointe-Noire.

La  cérémonie  d’installation dans ses nouvelles fonctions  du  lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho s’est déroulée au tarmac de la base aérienne 02/20 sous la supervision du  général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, commandant de la zone militaire de défense N°1 de Pointe-Noire.

De nombreuses autorités civiles et militaires, les membres du commandement de la force publique, les membres du commandement de la zone militaire de défense N°1, les directeurs départementaux des douanes et des droits indirects de Pointe-Noire et du Kouilou, ainsi que les amis et parents du promu y  ont pris part.

Après la revue des troupes, la lecture du décrèt portant nommination du lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho, selon un rituel bien connu, le général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, s’est adressé aux officiers, sous-officiers et militaires du rang, en ces termes : « Officiers, sous-officiers, hommes de rang, bataillon de service de la zone militaire de défense N°1, à compter de ce jour, vous reconnaîtrez comme chef et comme commandant de bataillon,  le lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho ici présent, vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour l’intérêt du service, l’exécution du règlement militaire, l’observation des lois de la République, conformément à la Constitution .»

Le général de brigade Jean Ollesongo Ondaye a remis le fanion, symbole de commandement et de la légitimité, au nouveau commandant du bataillon de sécurité et des services du quartier général de la zone militaire de défense N°1, qui a remercié, à son tour,  le président de la République, chef suprême des armées pour avoir bien voulu porter son choix sur sa modeste personne. «  Je sens une grande émotion parce que la tâche est exaltante, mais je mettrai tout mon savoir, toute mon énergie pour que je travaille à la satisfaction de ma hiérarchie », a-t-il promis.

Congo : une plateforme pour améliorer la qualité de la formation dans les écoles paramédicales

Celle-ci a été mise sur pieds mardi 17 novembre 2020, par le ministre de l’Enseignement technique  et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Cette plateforme est destinée à améliorer la qualité de la formation. Il s’agit d’un site internet comportant des cours réservés aux enseignants et étudiants avec des répertoires des différents parcours de formation, des utilités d’enseignements et des enseignants.

Ce site web offre aux apprenants la possibilité de se former, de se documenter en ligne. Les enseignants pourront désormais télécharger les cours, les poster sur la plateforme numérique, facilitant ainsi l’accès aux apprenants.

« Cette documentation en ligne leur permet aussi de s’informer. Parce que pour être compétent, il y a deux genres de ressources qu’il faut mobiliser : les ressources internes que le professeur donne notamment le savoir-faire pour la pratique, le savoir-être : comment accueillir, comment communiquer et le savoir théorique. Mais, en dehors de ça, il faut des ressources extérieures, il faut aller se documenter sur Internet ou demander aux gens », a indiqué le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

L’approche par compétence, propose une nouvelle méthode d’enseignement fiable. Elle privilégie la compétence, le changement du modèle d’enseignement. L’application des modules de fonctionnalité permet le stockage et le partage de fichiers entre les membres de l’espace.

« Nous savons aussi que l’approche par compétence coûte cher et le gouvernement mettra tout en œuvre pour que vous travaillez dans les conditions optimales », a déclaré le ministre Fylla de Saint-Eudes, s’adressant aux enseignants.

Ladite plateforme a été mise en place dans le cadre des innovations pédagogiques. Elle fait suite à une analyse selon laquelle la qualité des soins administrés aux patients dans la plupart des cas n’était pas bonne. Ce qui justifiait le nombre élevé de décès dans les hôpitaux.

En vue d’améliorer la qualité des soins, il était préconisé de réformer la qualité de la formation. C’est à partir de ce diagnostic que les ministères en charge de la Santé et de l’Enseignement technique et professionnel, ont signé une convention de partenariat pour améliorer l’apprentissage. Cette plateforme lancée est en réalité opérationnelle depuis la rentrée scolaire 2020-2021.

Congo : la rumba pourrait bientôt être inscrite dans la liste de l’Unesco

Les membres du comité scientifique national de la République du Congo ont échangé le week-end dernier à Brazzaville avec la presse à ce sujet.

Membres du comité national constitués d’Honoré Mobonda, Ghislain Amédée Moussoungou, Jean Omer Ntady, Charles Bouetoumoussa-Bouetoum-Kiyindou, Romain Pindou et le président dudit comité le Pr Joachim Ngomathéthé, ont édifié la presse sur la candidature de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.

Le comité scientifique a rappelé que les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont, par une démarche conjointe, entrepris d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’humanité. A cet effet, un comité scientifique conjoint a été institué au travers des ministères en charge de la Culture des deux pays. Ce comité conjoint est chargé de mener à bien la mission d’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste représentative tenue par l’UNESCO.

La mission des membres du comité consiste d’une part, à préparer le dossier de candidature et de le déposer auprès de l’UNESCO dans les formes et les délais prescrits et d’autre part, à réaliser les actions liées à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (convention de l’UNESCO de 2003), une fois le dossier de candidature déposé.

La candidature de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée au siège de l’UNESCO à Paris (France) le 26 mars 2020.

En dépit du contexte financier difficile dû à la pandémie de covid-19, le dossier de candidature a été déposé suivant les normes de la convention de 2003. Pour les experts en charge de la question, c’est « un dossier hautement éloquent ». Il reste au comité conjoint de tout mettre en œuvre pour organiser le plaidoyer d’accompagnement de ce dossier et d’implémenter les mesures de sauvegarde obligatoires.

Les membres du comité ont rappelé que les résultats de l’évaluation de la candidature des deux Congo seront donnés par l’UNESCO en fin d’année 2021. Une course à la montre devrait déjà avoir lieu quant à l’organisation au plus vite d’un grand lobbying de soutien à la candidature et la mise en œuvre des autres actions recommandées. Dans tous les cas, les membres du comité scientifique ont fait savoir qu’ils ont déjà commencé à mener une série d’actions allant dans le sens de l’appui à la candidature.

Au nombre d’actions pertinentes réalisées, il y a la rédaction par le comité conjoint du document présentant la stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise. Il y a aussi dans ce même registre, la vulgarisation de la notion de patrimoine culturel immatériel, le dévoilement du contenu scientifique du concept « rumba congolaise », le début de collecte du corpus phonographique nécessaire ou la vulgarisation des retombées liées à une éventuelle inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Coopération : vers un possible jumelage entre l’île de Gorée et le musée de Loango

Le sujet a été évoqué entre les ministres de la Culture du Sénégal et de la République du Congo lors de leur tête-à-tête, le 13 novembre, à Brazzaville.

Dans la capitale congolaise, Brazzaville le 13 novembre, les ministres de culture du Sénégal, Abdoulaye Diop et celui du Congo, Dieudonné Moyongo ont eu une rencontre. Au cours de celle-ci, Abdoulaye Diop et Dieudonné Moyongo ont parlé de la possibilité du jumelage entre l’île de Gorée et le musée de Loango.

Outre le volet jumelage, les deux personnalités ont parlé de la biennale des arts, jugée crédible, qui est considérée comme la cinquième biennale dans le monde sur les cinquante existantes. Ils ont également évoqué le sujet sur le budget des civilisations noires, de même que de la formation tous azimuts… « Je crois qu’aujourd’hui on est dans de très bonnes dispositions pour pouvoir continuer à travailler. J’ai invité mon collègue à visiter le Sénégal dans le cadre du renforcement de cet axe pour que nous continuons à travailler ensemble », a déclaré Abdoulaye Diop.

S’agissant de la formation, le ministre de la Culture et des Arts du Congo, Dieudonné Moyongo, a reconnu que le Sénégal a des écoles qui forment les bibliothécaires et muséologues. Or, le Congo a besoin de former des jeunes. « C’est pourquoi nous avons vu ce volet avec mon homologue du Sénégal pour que nos jeunes soient formés là-bas. Dans les années 1970-1980, l’école des bibliothécaires « Ebalé » du Sénégal a formé beaucoup de spécialistes. Nous allons redynamiser cela pour que des jeunes soient formés dans divers domaines. En outre, nous ferons en sorte que les échanges entre le Sénégal et le Congo, en ce qui concerne la culture, s’accentuent », a dit Dieudonné Moyongo.

Congo : le Japon octroie plus de 2 milliards d’aide sanitaire et alimentaire

Cette aide est destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

L’ambassadeur du Japon au Congo, Karube Hiroshi, a indiqué le 11 novembre à Brazzaville que l’aide du Japon accordée à la République du Congo était destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

« Nous venons de procéder à la signature de deux projets. Le premier, financé à hauteur de sept-cent soixante millions (760.000.000) de francs CFA, devra doter le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) d’équipements et matériels sanitaires. Le second, évalué à un milliard, cinq-cent-vingt millions (1.520.000.000) de francs CFA destiné à fournir trois-mille neuf-cents (3.900) tonnes de riz à la République du Congo », a précisé le diplomate japonais.

Pour la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, cette aide substantielle du gouvernement japonais témoigne des bonnes relations bilatérales entre les deux États. Elle n’a pas manqué de rassurer l’Ambassadeur japonais à propos de cette donation.

« Ces financements permettront de répondre efficacement aux nombreux défis liés d’une part aux effets néfastes des inondations sur les populations et d’autre part de renforcer les capacités opérationnelles du CHU-B à répondre aux défis sanitaires des Congolais », a-t-elle fait savoir.

Eliminatoires CAN 2022 : victoire du Congo face à l’Eswatini (2-0)

La rencontre qui comptait pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022, s’est joué au stade Alphonse Massamba-Débat à Brazzaville.

Les Diables Rouges renversent l’équipe nationale d’Eswatini sur un score de 2-0 buts. La rencontre a eu lieu jeudi 12 novembre 2020, au Stade Alphonse Massamba-Débat, à Brazzaville. Celle-ci comptait pour la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2022 au Cameroun.

Les Diables Rouges sont venus à bout de Sihlangu Semnikati d’Eswatini (2-0). Les deux buts congolais ont été marqués à la deuxième période par Vinny Ibara (79è) et Junior Makiesse (82è).

L’équipe nationale de la République du Congo occupe désormais la deuxième place du groupe avec six points soit trois de moins que le Sénégal, reléguant ainsi la Guinée- Bissau (3 points) à la troisième place.

La prochaine rencontre des Diables Rouges c’est le 16 novembre 2020 sur le terrain d’Eswatini.

Eliminatoires CAN 2022 : le Congo face à l’Eswatini

Les Diables rouges vont en découdre ce jeudi  au stade Alphonse-Massamba-Débat avec la sélection d’Eswatini en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022.

Les Diables rouges s’apprêtent à livrer des matchs ce mois de novembre. Une double confrontation qui donnera des éléments de réponse quant à  l’avenir des Diables rouges dans ces éliminatoires. Deuxièmes de leur groupe avec trois points, les poulains de Valdo Candido  n’ont pas droit à l’erreur. Pour espérer une qualification à la phase finale qui les fuit depuis 2015, les Congolais doivent à tout prix s’imposer sur leurs propres installations avant d’aller confirmer le 16 novembre sur le terrain d’Eswatini.

Les Diables rouges vont tenter d’accomplir cette mission sans trois joueurs et non pas les moindres.  Thievy Bifouma, Amour Loussoukou et Guy Carel Mbenza n’ont pas pu rejoindre le groupe. Ils ont été contrôlés positifs à la covid-19.  Thievy Bifouma rappelons-le, n’a disputé le moindre match avec sa sélection depuis le début des éliminatoires.

Malgré leur absence, Valdo s’appuiera sur l’effectif disponible pour placer les Diables rouges sur le chemin de la qualification.  La présence du ministre des Sports et de l’Education physique à la séance d’entraînement  du mercredi  10 novembre  au stade Alphonse-Massamba-Débat témoigne de la volonté  du gouvernement  et de la Fédération congolaise de football  de  créer les conditions  de la réussite.

« Je serai avec vous au stade le jeudi pour venir assister à la victoire d’ici d’abord et  après là-bas aussi.  Il faut  que vous vous qualifiez pour cette CAN. Nous comptons sur vous. Malheureusement le public ne sera pas là. Dommage. On va former un petit groupe là- haut pour vous soutenir. On va essayer de crier fort et vous allez nous entendre », tel est le contenu du  message que Hugues Ngouélondélé a fait passer aux joueurs. Le gouvernement a, a-t-il dit, créé les conditions pour que les joueurs se sentent mieux dans leur préparation : « Ils sont partis de l’Europe jusqu’ici ce n’est pas eux qui ont payé les billets. Ils sont bien entretenus ici. Le ministre est là, le président de la Fédération aussi. Cela veut dire que les choses vont bien. Les jeunes ne se plaignent pas »

Le Congo, a-t-il précisé, ne peut pas être éternellement absent aux différentes phases finales de la CAN. Il faut à tout prix inverser la tendance. « J’ai reçu (le mercredi matin) le coach Valdo qui m’a donné des assurances, après tout c’est lui qui est au quotidien avec les joueurs. Il connait son système de jeu. Il est confiant et moi aussi, d’ailleurs je serai là le jeudi à la tribune pour suivre les jeunes. On ne vient pas pour perdre. Il faut aller pour gagner. Je crois qu’on a une bonne équipe. Malheureusement on a quelques joueurs retenus à l’étranger parce qu’ils sont testés positifs », a souligné le ministre.

En l’absence de ces trois joueurs, Valdo Candido compte sur les trois derniers buteurs des Diables rouges face à la Guinée Bissau : Prince Vinny Ibara, Sylver Ganvoula et Junior Makiessé. En défense, le joueur de  CSKA Sofia en Bulgarie Bradley Mazikou postule pour fêter sa première sélection avec les Diables rouges tout comme Borel Tomanzoto de Daring club Motema Pembe de la République démocratique du Congo au milieu du terrain. Le retour de Merveil Ndockyt fera sans nul doute du bien à Valdo Candido. Le joueur mesure lui-même l’ampleur de la rencontre.

« Nous savons que ce match est très capital pour nous. On doit se battre corps et âme pour donner le maximum possible en vue d’une qualification pour la coupe d’Afrique.  Je sais que l’enjeu est très grand. Il y a un peuple qui est derrière nous pour nous soutenir. On connait l’importance de ce match », a confié le milieu du terrain congolais.

Absent lors des deux premières journées, il revient en sélection avec plus d’envie. « Cela  fait toujours plaisir de jouer en sélection après quelques altercations avec les dirigeants. Je me suis peut- être mal comporté. Voila pourquoi je voulais profiter de l’occasion pour demander les excuses pour le mauvais comportement. Ça fait toujours plaisir quand je viens jouer pour la nation. Je vais me donner corps et âme. Je suis jeune et j’ai envie de participer à la phase finale de la CAN et c’est le moment »,  a signifié Merveil Ndockyt.

Congo-inondations : au moins 35000 sinistrés seront assistés par le PAM

Plus de 80 000 personnes dans le Nord de la République du Congo sont touchés par des inondations causées par les pluies diluviennes.

Ces inondations touchent six districts du département de la Likouala, soit une centaine de villages sur une superficie estimée à 515 kilomètres carrés. Dans cette zone, au moins 250 hectares de terres cultivables sont inondés, ce qui explique la rareté et la hausse des prix des produits de base.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé un financement pour les premières distributions d’urgence. « Si les choses restent en l’état où elles sont aujourd’hui, c’est-à-dire si les pluies diluviennes continuent et provoquent la sortie du fleuve de son lit, quand nous parlons de 83 000 personnes touchées, ce sera certainement 100 000 dans les jours qui viennent », a Josias Gautier Massamouna, assistant aux programmes du Programme alimentaire mondial, après avoir bouclé une mission de terrain.

Le gouvernement a déjà décrété l’état d’urgence humanitaire et a appelé les partenaires à l’aide. Le PAM va débourser 1 million de dollars pour assister au moins 35 000 sinistrés. C’est du moins ce qu’a affirmé son représentant Jean-Martin Bauer.

« Ce montant d’un million de dollar permet de déclencher ce qu’il faut pour lancer la riposte. Mais, il faudrait beaucoup plus. Donc, ce qu’il faudrait, c’est que les partenaires prennent conscience de cet appel du gouvernement », a expliqué Bauer.

Notons qu’en février dernier, les autorités gouvernementales avaient affirmé que les inondations, enregistrées en 2019, avaient touché plus de 200 000 personnes sur l’ensemble du pays.

Congo : un bus Océan du Nord fait une sortie de route

Aucun mort ou blessé grave n’a été enregistré au cours de cet accident de la circulation qui s’est produit au village Malemba.

L’incident a eu lieu au village Malemba, un conducteur de la compagnie de transport Océan du Nord a perdu le contrôle de son bus et a fini sa course dans la broussaille. Aucun mort ni de blessé grave n’a été enregistré au cours de cette sortie de route.

«Un dysfonctionnement du système de direction et de freinage » serait à l’origine de l’accident, selon une source policière.

On rappelle que depuis l’ouverture de la route dite lourde, Brazzaville – Pointe-Noire, il ne se passe pas une semaine sans que ne soit enregistré un accident, surtout dans le Mayombe.

Si dans cette zone, la configuration du relief prédispose la route à des risques d’éventuels accidents, le comportement des usagers au volant, en aggrave les probabilités.

Quant aux contrôles routiers de police, fortement concentrés en ville, ils sont moins étendus sur les routes départementales où les chauffeurs se croient tout permis.

Les agents de la circulation n’ont souvent d’yeux que pour la surcharge ou le dossier du véhicule, plus « rentable », plutôt que l’état du véhicule, encore moins celui du chauffeur.

Congo-inondations : état d’urgence humanitaire décrété dans le Nord

Les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les plateaux en proie aux inondations sont en état d’urgence depuis mardi 03 novembre 2020.

L’état d’urgence a été décrété dans la partie Nord de la République du Congo. Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pèche, Henri Djombo a adressé le 2 novembre, au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, une correspondance déclarant l’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux en proie à des inondations.

Dans cette correspondance adressée au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, le gouvernement explique que la saison pluvieuse est à l’origine de graves inondations qui ne sont pas sans conséquences. «Tous les indicateurs montrent que le seuil de 170 000 personnes affectées par les inondations en 2019 sera largement dépassé », indique cette correspondance.

Notons que 66 000 personnes sont affectées par ces inondations et 81 villages du département de la Likouala sont totalement ou partiellement inondés. On signale déjà des décès par noyade, des destructions des maisons, les effondrements des infrastructures publiques (écoles, centres de santé intégrés…).

Autres dégâts, la perte des moyens de subsistance (Plantations, bétails, volailles, réserves alimentaires), la pollution des sources d’approvisionnement en eau potable et la recrudescence des maladies d’origine hydriques.

Le 29 octobre dernier, lors de la tenue à Brazzaville, par visioconférence, de la réunion de coordination humanitaire, gouvernement, partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que la société civile, la communauté humanitaire attendait du gouvernement congolais la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et humanitaire, afin de multiplier les stratégies pour secourir les populations devenues aujourd’hui vulnérables.

Coopération Congo-Chine : la 10ème session de la commission mixte

Celle-ci s’est tenue le 28 octobre 2020 à Brazzaville, sous la conduite du secrétaire général du ministère des affaires étrangères,  de la coopération et des Congolais de l’étranger, Cyprien Sylvestre Mamina.

Les parties congolaises et chinoises ont tenu, le 28 octobre 2020 à Brazzaville, la 10ème session de la commission mixte entre les deux pays, sous la conduite du secrétaire général du ministère des affaires étrangères,  de la coopération et des Congolais de l’étranger, Cyprien Sylvestre Mamina.

Cette réunion s’est tenue par visio-conférence, en raison de la pandémie à coronavirus. Au cours de cette réunion, les deux parties ont échangé sur les dossiers de coopération, entre autres, des dossiers sur l’investissement, l’aide au développement, les infrastructures, le projet de construction du siège du Parlement dont les travaux sont en cours de finalisation, le projet de construction du centre commercial et des tours jumelles de Mpila.

La 10ème session  se tient six ans après la précédente qui avait eu lieu le 10 juin 2014 à Beijing en Chine, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République du Congo et la République populaire de Chine, a-t-on appris.

Congo : le budget de l’Etat pourrait augmenter de 21% pour l’exercice 2021

Le projet de budget de l’Etat, exercice 2021, estimés à 1.846 milliards 109 millions de Fcfa, contre 1.525 milliards 297 millions dans le budget 2020.

Le ministre délégué auprès du ministre des finances, Ludovic Ngatsé a présenté, le 26 octobre 2020 à Brazzaville, devant les sénateurs, le projet de budget de l’Etat, exercice 2021, estimés à 1.846 milliards 109 millions de Fcfa, contre 1.525 milliards 297 millions dans le budget 2020 réajusté du deuxième projet de budget réajusté, soit une augmentation de 21%.

Les dépenses budgétaires sont en outre projetées à 1.615 milliards 907 millions de Fcfa contre 1.630 milliards de Fcfa dans le deuxième projet de budget réajusté 2020, soit une baisse de 1%. Selon le ministre, ce projet est élaboré dans un contexte de reprise de l’activité économique nationale, avec une croissance de 0,6% contre une récession de 08 à 12% en 2020. Cette reprise est portée par la production pétrolière qui passe à 125,7 millions de barils contre 72 millions de barils en 2020 et par le secteur hors pétrole, dont la récession passe à 15% contre -08% en 2020.

Le projet de budget, a indiqué le ministre, prévoit un excédent budgétaire de 230 milliards 202 millions de Fcfa précisant que cette loi de finances se fonde sur les hypothèses macroéconomiques tant au plan international que national et sur les mesures à mettre en œuvre en 2021.

Pour le ministre Ngatsé, le projet de loi de finances 2021 vise à aider à la mise  en terme d’une gestion budgétaire trop dépendante de l’endettement et à adopter une gestion budgétaire prudente basée sur les ressources internes. Il a souligné que le budget donne la priorité aux dépenses sociales et les dépenses d’investissements favorisant le retour à l’activité économique et l’emploi pour relancer la croissance.

Il a fait savoir que les dépenses sociales concernent les travaux d’amélioration du plateau technique du Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), l’extension de l’offre des soins avec la finalisation des travaux de deux hôpitaux généraux, dont un à Brazzaville et un autre à Pointe-Noire, ainsi que la finalisation de l’opérationnalisation de la Caisse d’assurance maladie universelle.

Poursuivant son propos, il a annoncé que d’autres investissements seront consacrés à la finalisation des chantiers du marché central de la ville de Pointe-Noire, de la Zone économique spéciale de Maloukou et aux travaux de réhabilitation et de redimensionnement de la Route nationale n°2, en vue de fluidifier le trafic entre Ouesso et Pointe-Noire.

Pour lui, l’accent sera mis sur la mobilisation des recettes internes hors pétrole, la rationalisation des dépenses budgétaires et des dépenses sociales, ainsi que sur la poursuite des négociations avec les créanciers commerciaux.

Pour terminer, il a révélé d’autres mesures touchant la modernisation de l’administration fiscale, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’obligation de la télé-déclaration et du télépaiement des impôts pour les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises.

Congo : les populations fatiguées des coupures d’électricité

Pour la Société nationale d’énergie électrique, ces coupures répétées se justifieraient, entre autres, par les travaux de maintenance des installations.

Ces dix dernières années, la République du Congo a inauguré au moins deux barrages et augmenté la capacité de sa plus grande unité, la centrale électrique de Pointe-Noire qui a atteint 484 mégawatts. Avec plus de 800 mégawatts de puissance installée, contre 89 mégawatts il y a 20 ans, le pays envisageait d’exporter la denrée. Mais, les petites activités et les ménages sont aujourd’hui confrontés à d’interminables coupures. Pour la Société nationale, la desserte est perturbée par les surcharges les travaux de maintenance des installations.

Dans le périmètre du CEG de l’Amitié à Bacongo, la grande boucherie de Rigobert Massamba grouille de monde. L’homme est envahi par la clientèle. Mais il tourne parfois à perte parce que la qualité du courant laisse à désirer. « Bon ! L’électricité au Congo est un casse-tête comme tous les autres aspects des problèmes. L’électricité n’est jamais stable. Il y a à peine une semaine, j’ai perdu un stock de denrées alimentaires congelées à cause d’une coupure qui a duré 48 heures », se plaint M. Massamba.

À quelques encablures de cette boucherie se trouve une menuiserie moderne. Ses machines sont souvent à l’arrêt faute d’électricité et André Kandza, chef d’atelier, livre certaines commandes avec beaucoup de retard. « On est pénalisés. Il y a bien des travaux confiés par les clients qu’on peut faire, mais ça ne vaut pas la peine parce qu’il n’y a pas de courant. On est assis là, alors qu’on peut travailler de 7 heures à 12 heures. Puis, de 12 heures à 17 heures, mais on n’a pas d’électricité », explique M. Kandza.

Tous logés à la même enseigne

À Brazzaville les quartiers huppés tout comme ceux éloignés du centre-ville sont logés à la même enseigne : les coupures intempestives y sont observées tous les jours ou presque. Les populations sont désemparées. « Si je me souviens bien, on connaît les délestages depuis l’année 2000 jusqu’aujourd’hui. Imaginez vous-mêmes, ça ne s’améliore pas. On ne comprend pas pourquoi ça ne marche pas », se désole un habitant.

« Évidemment l’histoire des coupures d’électricité c’est tout un problème. Je ne sais même pas comment qualifier cela. C’est compliqué. On n’arrive même pas à bien vivre : pas moyen de faire les provisions à la maison, les chambres froides de la boucherie ne marchent pas ! Ça ne marche pas », lâchent d’autres habitants de Brazzaville mécontents.

Des coupures d’électricité justifiées pour la Société énergie électrique du Congo

Et pourtant les investissements destinés à l’amélioration de la desserte ont été conséquents ces dernières années. Mermans Babounga, de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, reste interrogateur. « C’est assez curieux. Mais, le problème c’est de s’interroger si on a bien investi ces milliards-là ; si on s’est contentés d’investir dans l’équipement et non dans les ressources humaines pour assurer la maintenance… Il est évident que des problèmes se posent lorsqu’il s’agit de régler un problème de maintenance », analyse M. Babounga.

Du côté de la Société énergie électrique du Congo (2EC), ces coupures répétées se justifieraient, entre autres, par les travaux de maintenance des installations. Un argument qui ne convainc pas de nombreux abonnés.

Bilili BD : le festival international de la BD du Congo annonce les couleurs

Comme chaque année depuis 2016, des auteurs locaux et internationaux proposeront au public leurs productions d’œuvres à Institut français du Congo.

C’est la première semaine du mois de décembre (01er au 5 décembre 2020) à Institut français du Congo, que se tiendra le festival international de la BD du Congo (Bilili BD). Le Bilili festival ou encore dessins ou images en lingala est un festival dédié à la célébration de la créativité graphique, la bande dessinée, le dessin animé, le digital art, le jeu vidéo, etc. Il s’agit d’un moment de valorisation des auteurs de bande dessinée du bassin du Congo, tout en permettent le hub boost formation/réseautage et visibilité à tous les auteurs lusophones, arabophones, anglophones et francophones du continent.

Les expositions, rencontres d’auteur.e.s, dédicaces, conférences-débats, master class, projection des films d’animation à Canal Olympia, partenaire du festival, sont au menu de l’évènement. Enfin, quoi de mieux pour célébrer les arts graphiques, que de récompenser lors d’une grande cérémonie de clôture, les gagnants des concours de bande dessinée, jeux-vidéo et enfin de _cosplay_ (qui consiste à se déguiser en personnage de bande dessinée ou de dessin animé).

 

Congo : un dernier hommage rendu à Yhombi Opango

Le corps de l’ex-président congolais victime du coronavirus en mars dernier, a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays.

La journée de vendredi 30 octobre a été décrétée journée de deuil national en mémoire d’un ancien président de la République, Yhombi Opango. L’ex-président congolais Jacques Joachim Yhombi Opango mort de coronavirus en mars dernier à France à l’âge de 81 ans. Son corps a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays pour être inhumé.

Les drapeaux étaient en berne toute cette journée de vendredi sur toute l’étendue du territoire congolais pour un hommage à cet ancien Chef de l’Etat. Mais toutes les manifestations non autorisées ont été interdites.

C’est l’esplanade du Palais des congrès qui a servi de cadre à la cérémonie d’hommage. Après l’hommage qui a duré un peu plus d’une heure, la dépouille de Yhombi Opango a été transférée à Owando, son fief du nord-Congo, où elle sera portée en terre ce samedi.

Jacques Joachim Yhombi Opango, a été président en République du Congo entre 1977 et 1979.

Congo-Insécurité : 9 « Bébés noirs » dans les filets de la police

Ils ont été interpellés dans l’enceinte d’un hôtel situé  au quartier Dimébéko, à Dolisie dans le Niari (sud) lors d’une opération de la police nationale.

La police congolaise a réussi à interpeller 9 personnes de l’association de malfaiteurs dénommée « Bébés noirs ». Il s’agit de Christ Osnel Eyengué, 18 ans, de nationalité congolaise, Fabrice David Mabiala, 28 ans, de nationalité congolaise, Céleste Jordan Mampaka, 28 ans, de nationalité congolaise, Rel Ancel Brice Biyo, 34 ans, de nationalité congolaise, Clauzel Evi Bakala, 21 ans, de nationalité congolaise, Liberman Ngangoué Nzitoussou, 27 ans, de nationalité congolaise, Exan Junior Mabiala, 21 ans, de nationalité congolaise, Crèche Christel Nkaya, 24 ans, de nationalité congolaise et Dominique Mangouahou-Mabo, 36 ans, originaire de la RDcongo.

C’est une nouvelle qui soulage les congolais, quand on sait que ces malfrats continuent de semer la terreur dans les quartiers. Désormais, le phénomène s’est généralisé dans presque toutes les grandes villes du Congo.

À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, voire Owando, le phénomène « Bébés noirs » devient de plus en plus inquiétant. Si les actions criminelles desdits malfrats restent marginales à Ouesso et Owando, dans les autres villes précitées, les agressions avec extorsion de biens ne se comptent plus.

En 2017, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko avait appelé les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les « Bébés noirs », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

Cette annonce fortement médiatisée a semblé sonner chez les bandits comme un défi. Depuis, ils sévissent avec autant de sadisme, mutilant leurs victimes.

Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l’encontre des lois et règlements de la République.

Classement Afrique des pays où l’on consomme le plus d’alcool : le Congo occupe la 9ème place

L’Organisation Mondiale de la Santé vient de publier la liste des dix pays africain où l’alcool est sont le plus consommé.

La République du Congo est en 9ème position, sur le classement des pays d’Afrique où l’alcool est le plus consommé. C’est du moins ce que vient de révéler l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le pays de Denis Sassou N’Guesso occupe la 9ème place avec un pourcentage de 6.20% devant la Côte d’Ivoire qui ferme le tableau avec 5.98%. Le Gabon et le Cameroun ouvrent respectivement le bal avec 9.1 à la première place et 9.00% à en 2ème position.

Les autres pays tels que Nigeria qui occupe la 3ème place avec 8.9%, l’Ouganda, 4ème avec 8.33%, 5ème position, Afrique du Sud avec 7.77%, 6ème le Rwanda avec 7.12%. Le Rwanda est suivi en 7ème place par la RDC avec 6.32% et enfin, 8ème position l’Angola avec 6.20%.

Colloque de Brazzaville : les africains prônent la solidarité

Le mot est revenu à plusieurs reprises dans les discours des Chefs d’Etats africains le 27 octobre, lors de du 80e anniversaire du Manifeste de Brazzaville.

A l’ouverture, mardi 27 octobre, du colloque « De Gaulle et Brazzaville : une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique », l’essentiel des allocutions a porté sur la volonté des intervenants de voir les parties concernées œuvrer à l’avènement d’une relation nouvelle tournée vers la solidarité et le respect mutuel.

Pendant deux heures, les chefs d’Etat et de délégation ont salué la célébration dans la capitale congolaise, ancienne capitale de la France libre, des 80 ans de la signature par le général Charles de Gaulle du Manifeste appelant à ne pas capituler face à l’Allemagne nazie. Ils ont plaidé pour que soit reconnue, à sa juste valeur, la place tenue par l’Afrique dans la mobilisation qui permit de triompher de l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les présidents Denis Sassou N’Guesso, Idriss Déby Itno, Faustin Archange Touadera, Félix Tshisekedi, les Premiers ministre gabonais et camerounais, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo et d’autres personnalités, parmi lesquelles, le président de la Fondation Charles de Gaulle, Hervé Gaymard et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, ont mentionné l’intérêt pour la France et l’Afrique de se mettre ensemble face aux défis communs du terrorisme, de la pauvreté et de la crise sanitaire de covid-19.

Congo : l’OIF entent soutenir les artistes et écrivains

En visite  à Brazzaville, la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a eu, le 25 octobre, une séance de travail avec les artistes et  écrivains congolais.

La secrétaire générale de l’OIF  a déclaré : « Je ne suis pas du tout étrangère ni à ce pays, ni à  sa richesse littéraire et culturelle. Depuis mon enfance, j’ai des liens personnels avec son monde littéraire, puisque le grand  écrivain congolais Tchicaya Utamsi était un ami de mon oncle qui était lui  aussi un grand écrivain rwandais, l’Abbé Alexis Kagamé. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses ensemble sur le continent africain et même en Europe. Ce sont des hommes qui s’entendaient sur la nécessité de la présence littéraire et historique de l’Afrique sur l’échiquier mondial », a-t-elle témoigné.

Sur la revalorisation des langues africaines, la secrétaire général  de l’OIF pense qu’il n’y a aucun doute dans son esprit et pour le mandat de la francophonie que la langue française qui est le ciment qui unit tous les membres de l’OIF, doit exister en coexistence harmonieuse et en complémentarité des langues nationales et locales.

La secrétaire générale de l’OIF a émis le vœu de voir son institution  collaborer avec les artistes et  écrivains congolais. De son côté, la  directrice de la langue française et de la  diversité culturelle,  Nivine Khaled, a reconnu que le Congo Brazzaville est une terre riche en plumes, foisonnante d’artistes, terroir et réservoir des femmes et des  hommes qui savent écrire, sculpter, dessiner, peindre, chanter, danser et s’habiller.

Remerciant la secrétaire générale de l’OIF, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Mouyongo,  a déclaré, « Brazzaville est une ville que vous connaissez  bien. Ici à Brazzaville, vous êtes chez vous. Brazzaville qui est le foyer de la littérature, de la francophonie, des arts plastiques est le berceau de la musique; parce qu’elle fait partie des villes créativitrices de l’Unesco  ». A travers les échanges inter actifs avec ses interlocuteurs, la secrétaire générale de l’OIF a voulu rendre hommage à la créativité culturelle  congolaise. ces retrouvailles avaient pour objectif de trouver un terrain d’entente sur les activités prioritaires entre l’OIF et les femmes et les hommes  de lettres et de culture congolaises.

Intervenant à leur tour, les écrivains ont exprimé leur souhait de voir l’OIF accompagner les éditeurs et écrivains ; trouver des solutions pour permettre aux malvoyants de pouvoir transcrire les œuvres littéraires en écriture braille ; aider les jeunes filles à avoir accès aux livres et faciliter la diversité linguistique.

Le  ministre de la Culture et des arts a remis à la secrétaire générale de l’OIF une oeuvre d’art de l’Ecole de peinture de Poto-Poto.

Congo : Jean-Yves le Drian attendu à Brazzaville

Le ministre français des Affaire étrangères doit prendre part aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville.

Le ministre français des Affaire étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu à Brazzaville pour participer, les 27 et 28 octobre 2020, aux manifestations liées aux 80 ans de la mise en perspective par Charles de Gaulle de Brazzaville comme tête de pont de la résistance contre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ancienne capitale de l’Afrique équatoriale française devient alors la capitale de la France libre.

Les cérémonies se dérouleront en présence des chefs d’Etat du Congo, du Tchad, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, le Cameroun et le Gabon étant représentés par leur Premier ministre. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) par sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Elle est arrivée à Brazzaville samedi, les autres officiels sont attendus ce lundi 26 octobre 2020.

Le programme des commémorations prévoit l’animation par les experts de débats à la faveur du colloque international qui a pour thème : « De Gaulle et Brazzaville, une histoire partagée entre la France, l’Afrique et le Congo ».

Congo : Dadju réédite « POA » avec Fally Ipupa et Tiakola

Le second album solo de l’artiste franco-RD congolais « Poison ou Antidote (POA) » aura droit à une réédition, a-t-il annoncé  via les réseaux sociaux.

« J’ai des histoires à vous raconter. Restez attentifs les prochains jours. “ Poison ou Antidote Miel Book ”. Disponible en précommande », a écrit l’artiste sur les réseaux sociaux. Lancé comme projet en novembre 2019, il pèse à ce jour un double disque de platine en France en moins de deux semaines d’exploitations et plusieurs certifications sur le plan single. L’artiste a décidé de rééditer cet album avec onze titres supplémentaires, notamment « Amour Toxic », qui a été dévoilé il y a quelques jours. L’album sera dans les bacs le 30 octobre.

Dans le teaser dispo sur ses pages sociales, Dadju a rendu publique la tracklist de « POA Book Miel », avec quatre collaborations dont deux avec ses compatriotes de Kinshasa Tiakola dans le titre « Dieu merci » et Fally Ipupa pour remixer le sacré morceau « Jaloux remix ». Hormis ces deux titres, l’album est composé d’autres chansons comme « Va dire à ton ex », « Le mâle honnête », « Provoquer, Piqûre de rappel » ou encore « La roue tourne ». Dans l’art de la rééducation, Dadju n’en est pas à son coup d’essai. En 2018, il avait également réédité son album « Gentleman 2.0 » certifié triple disque de platine avec plus de 350 000 ventes.

Congo-Hydrocarbures : des prix fiscaux des bruts sont connus

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, ont été arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2020.

Organisée par la société Total E&P Congo, la réunion de fixation des prix fiscaux des bruts commercialisés en République du Congo, au titre du troisième trimestre de l’année 2020, a eu lieu dans la ville côtière  sous la houlette du ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchicaya, accompagné des représentants des sociétés pétrolières basés au Congo, des experts et des invités.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2020, en dollars par baril, se présentent comme suit :

-Djéno Mélange : 43,5

-Nkossa Blend: 42,7

-Yombo:           44,9

-Nkossa Butane: 31

-Nkossa Propane : 21

Ces prix sont en nette amélioration comparés à ceux du deuxième trimestre 2020.

Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes :

. Djéno Mélange : 0,3 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Blend : 0,2 par rapport au Brent daté ;

.Yombo : 1,9 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Butane : -0,1 par rapport au butane North West Europe ;

. Nkossa Propane : 0 par rapport au Propane Mont Belvieu.

Au troisième trimestre 2020, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures est de 43,2 dollars par baril pour un différentiel moyen de 0,3 dollar par baril.

Congo : la fédération de Kick-boxing voit le jour

Affiliée à la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires, l’Association congolaise de boxe pieds-poings créée en 2013 a milité pour son indépendance avant d’obtenir le 18 octobre gain de cause.

Cette association a officiellement changé de statut en devenant une fédération au terme d’une assemblée générale constitutive organisée à son siège. Le Kick-boxing vient d’élargir ainsi  la liste des fédérations existantes au Congo. Gerry Blaise Bollé rentre du coup dans l’histoire en devenant le tout premier président de cette fédération. C’est la consécration du travail accompli pendant les sept dernières années qui a porté ses fruits.

Sous le label association, les athlètes congolais ont participé à plusieurs compétitions continentales et ont remporté plusieurs médailles. Rahim Vouta Voubrel  a même  gagné la ceinture mise en jeu dans la catégorie de 63,5kg lors des championnats d’Afrique professionnels de la discipline qui se sont déroulés en juin 2019 à Yaoundé, au Cameroun.  Il n’attend que toutes les conditions soient réunies pour défendre sa ceinture continentale à Brazzaville.

Ces résultats ont donné plus de crédit à l’ancienne association dans sa longue marche avant de devenir une fédération autonome. « J’espère que nous allons garder la même dynamique pour continuer à briller sous le label de la fédération…Nous avons des objectifs envers l’Etat. Le plus important c’est de ne pas décevoir ceux qui nous ont fait confiance », a déclaré Gérry Blaise Bollé.

Le changement de statut  a en effet poussé  la nouvelle équipe dirigeante à  revoir ses  ambitions à la hausse. « Nous sommes la 29e fédération et donc la dernière. L’objectif c’est de faire partie des cinq grandes fédérations du pays dans quatre ans. C’est le défi  que le bureau s’est fixé et que nous allons relever.  Nous devons faire nettement mieux en travaillant de manière plus efficace », a-t-il recommandé.

Le président de la première fédération de Kick-Boxing va travailler avec une équipe dont il estime être à la hauteur de la tâche. Césaire Nzobo,  Jean Marie Niabia et Paul Kinbangui ont été respectivement placés aux postes de premier, troisième et quatrième vice-président.  Les postes du deuxième vice -président, secrétaire général et trésorier général sont restés vacants parce qu’ils sont  réservés à des  cadres du ministère des Sports. En attendant les titulaires, Carely  Surya Ebina  et Génévia Sagesse Ngatselé assumeront tour à tour les fonctions du secrétaire générale adjointe et trésorière générale adjointe.  Gaimard Malong est le directeur technique national tandis que Teddy Engoma est le seul membre.

Congo : un émissaire d’Ali Bongo chez Sassou Nguesso

Pacôme Moubelet Boubeya, ministre des Affaires étrangères du Gabon s’est rendu en République du Congo le 19 octobre 2020.

Il était transporteur d’un message du président d’Ali Bongo, le ministre des Affaires étrangères du Gabon, Pacôme Moubelet Boubeya, s’est rendu, le 19 octobre, à Brazzaville au Congo. Il a remis au président Denis Sassou N’guesso un message du président Ali Bongo Ondimba. Il  a également été question de présenter officiellement le président de la Commission de la CEEAC et de le consulter pour la tenue du 18e Sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, prévue en novembre 2020.

Le chef de la diplomatie gabonaise a annoncé, au sortir de l’audience avec le président congolais, Denis Sassou N’guesso, que le 18e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est prévu en novembre prochain, par visioconférence.

« La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement doit se tenir en principe au mois de novembre et son Excellence monsieur le président de la République du Congo a été élu par ses pairs pour prendre la présidence de la CEEAC. C’est dans ce cadre qu’il a bien voulu nous recevoir pour qu’on lui porte le message pour la date à venir de cette conférence qui se tiendra à la dernière semaine du mois de novembre », a déclaré Pacôme Moubelet Boubeya.

Congo : les transporteurs entrent en grève dès jeudi

C’est dans un communiqué adressé au Premier ministre, que l’intersyndicale des transporteurs en commun au Congo a décrété une grève générale à compter du jeudi 22 octobre 2020.

A partir de jeudi prochain, les congolais pourront avoir du mal à se déplacer d’un quartier à un autre. Les transporteurs entendent commencer une grève générale à partir du 22 octobre 2020.

Le 09 octobre dernier, l’intersyndicale avait déposé un préavis dans les services du gouverneur, où ils avaient mentionné un certain nombre de revendications notamment la révision du nombre de places dans les véhicules de transports en commun;  le rabais des frais de transformation des permis de conduire de couleur rose en permis de conduire informatisé et sécurisé…

Congo : les centres de rescolarisation et d’alphabétisation attendent des apprenants

Ce sont des écoles qui accueillent des adultes qui reprennent le chemin de l’école pour suivre les cours d’alphabétisation et des enfants ayant abandonné les études, pour de multiples raisons.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Adolphe Mbou Maba, a fait la ronde des établissements en charge de l’éducation non formelle, le 19 octobre à Brazzaville, pour constater l’effectivité de la rentrée pédago-andragogique. Il s’agit notamment des adultes qui reprennent le chemin de l’école pour suivre les cours d’alphabétisation (cours du soir), des enfants ayant abandonné les études, pour de multiples raisons, qui reviennent sur le banc de l’école à un âge avancé en vue d’une rescolarisation car pour la plupart ils ne savent ni lire, ni écrire.

« Aujourd’hui, les élèves ne sont pas aussi nombreux parce que c’est le premier jour. Nous demandons aux parents de venir inscrire les enfants non scolarisés car ils ont le droit de bénéficier de l’éducation comme d’autres enfants du pays », a déclaré le coordonnateur départemental de l’éducation non formelle, Cyr Parfait Babingui, après les descentes réalisées à l’école Angola-Libre (centre de rescolarisation), Loango-Marine et à Mama-Elombé, tous deux centres de rescolarisation et d’alphabétisation.

Congo : 200 apprenants recevront une formation en conduite de poids lourds

Le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (Fonea) et l’Ecole Génie travaux (EGT) ont signé, le 17 octobre à Brazzaville, une convention.

Deux cent congolais recevront une formation pour la conduite des engins de génie travaux et de poids lourds. L’objectif étant de former des jeunes au cours de l’année scolaire 2020-2021, et de les mettre en condition réelle de travail.

« Il s’agira plus de la pratique que de la théorie. L’Ecole  Génie travaux  est capable de fournir ses prestations. Nous avons visité leurs équipements. Nous savons quelle est la notoriété africaine de cette école qui forme des officiers de la majorité des pays de la zone CFA », a déclaré Charles Richard Mondjo, ministre en charge de l’Enseignement technique et professionnel,

L’accord a été paraphé, pour le compte du Fonea, par son directeur général, Patrick Ntsibat, et du côté de l’Ecole génie travaux, par le directeur de Génie travaux, le colonel Patrick Immath, en présence des ministres en charge  de la Défense nationale et de l’Enseignement technique et professionnel, Charles Richard Mondjo et Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Notons que la  formation pourra durer six à neuf mois et les apprenants seront internés à l’EGT.