Congo : le laboratoire de physique nucléaire et d’applications est à 80% de réalisation

Celui-ci va notamment assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer.   La…

Celui-ci va notamment assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer.

 

La République du Congo aura bientôt son laboratoire de physique nucléaire et d’applications. Les travaux sont déjà réalisés à  80%, il ne manque plus que 20% de la fin. Ce laboratoire est  implanté à la cité scientifique de Brazzaville. Il aura pour rôle d’assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer, fluviaux et importés afin d’assurer la fiabilité des produits consommés par la population.

Le premier de physique nucléaire et d’applications facilitera le contrôle qualité des produits, la surveillance de la pollution environnementale et le second a pour vocation de servir d’hébergement d’une base de données de l’ADN utilisable principalement pour la sécurité grâce à l’utilisation des techniques de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Le 9 avril, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, s’y est rendu pour mettre à disposition les équipements qui feront fonctionner les laboratoires. Il s’agit notamment du spectromètre gamma qui permet de mesurer le taux de radioactivité, le spectromètre d’attraction atomique, le spectromètre de masse ayant pour rôle de mesurer les métaux lourds des échantillons environnementaux. Le matériel a été acquis grâce à l’accord conclu entre le gouvernement et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« Ce laboratoire n’est pas une centrale nucléaire mais plutôt un laboratoire de recherche se basant sur les techniques de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a précisé le Dr Guy Blanchard Dallou, chef dudit laboratoire.

Ce laboratoire dont les travaux sont réalisés à 60% permet d’établir un pont entre le milieu académique et le milieu industriel avec la collaboration de l’Unesco à travers le laboratoire du Centre international de physique théorique, avec l’Organisation des femmes et sciences pour les pays en développement et l’AIEA qui apporteront du matériel de pointe.

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