Mois de la femme, les équipes féminines d’AGL se mobilisent au Congo

Les 8 et 23 mars 2024, les équipes féminines des filiales congolaises d’Africa Global Logistics (AGL) ont participé à Pointe-Noire et Brazzaville à deux conférences distinctes sur les thèmes « renforcer son impact au travail : outil et bonne pratique »   et « investir en faveur des femmes, accélérer le rythme ». La première a été animée par les équipes de Deloitte Congo :  Sandrine BIBISSI – Manager C&I et Nelcy BOSSA- Formatrice/Consultante. La seconde par Jeannette SCHUTZ – Responsable commerciale AGL ; Natacha BOUZINGOU – Responsable documentation AGL ; Justie MOUKOUBOUKA- commerciale MSC /SAGA Congo et Serge BATCHI-BOUITY – Responsable cellule planification Congo Terminal.

Plus de 60 femmes évoluant à Congo Terminal, AGL et Terminaux du Bassin du Congo (TBC), MSC/Saga Congo à Brazzaville et à Pointe-Noire ont pris part la 1ere conférence.

Plus de 30 femmes de AGL Congo ont pris part à la 2eme conférence qui fut précédé d’une visite du terminal à conteneurs au cours de laquelle, elles ont pu mesurer l’impact des investissements réalisés par le groupe au port de Pointe-Noire.

Le 15 mars 2024, la Directrice financière régionale d’AGL Maïmouna Drame Dolo, la Directrice d’Exploitation de Congo Terminal Sandrine Wamy et la Directrice Générale Adjointe de Maersk Charlesse Ngangoue ont également animé une conférence initiée par l’association WILA Congo (Woman in Logistics-Africa) sous le thème « la place de la femme dans le secteur du transport et de la logistique »

« Mars est pour nous un mois essentiel qui réunit les femmes, elles se mobilisent sur tous les fronts, rappellent la vision du groupe sur la parité & l’inclusion, partagent leurs expériences pour aider les autres à aller encore plus loin, dans un monde en pleine mutation loin des barrières d’hier » soutient Patricia EKEY-MISSE, Responsable régionale communication et développement durable AGL Congo/RDC et Angola.

Jeux africains : le Congo occupe la 39éme place avec 5 médailles en bronze

La 13e édition des Jeux africains a officiellement mis la clé sous le paillasson samedi 23 mars 2024, à Accra au Ghana.

 

La République du Congo a pris part à la 13eme édition des Jeux africains qui se sont déroulés du 08 au 23 mars 2024, à Accra au Ghana. Les équipes de Karaté, de Badminton, de Football, d’athlétisme, de Judo et de Tennis de Table sont celles qui ont représenté le Congo.

Le pays termine à la 39ème au classement des médailles avec 5 médailles de bronze. L’athlétisme et au karaté sont les deux disciplines qui ont sauveur l’honneur du pays.

Les quatre médailles de bronze ont été remporté aux épreuves de karaté dans la catégorie des moins de 61kg avec Abigaël Mbemba et dans les moins de 75kg avec Abraham Sagesse Bikoka. Les deux autres médailles ont été obtenues grâce aux Diable Rouge Dame et Homme Kumite.

Congo : un député arrêté après sa vidéo dans laquelle il critique le pouvoir

Aimé Hydevert Mouagni qui est détenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (Cid), ne serait pas encore formellement inculpé.

 

C’est la troisième nuit que passe le député de la majorité Aimé Hydevert Mouagni dans les services de renseignements. Il y est pour répondre aux questions au sujet d’une vidéo qu’il a publié sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci, le parlementaire aurait dénigré les services de sécurité du pays.

Selon RFI, Aimé Hydevert Mouagni ne serait pas encore formellement inculpé mais il reste retenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (Cid), l’ex- Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

RFI précise que Aimé Hydevert Mouagni, a déjà été interrogé à deux reprises pour « flagrance », sans autres précisions. Son domicile a été perquisitionné par les services de police et dans la semaine, il sera présenté au procureur de la République.

Le média poursuit en disant que dans un échange téléphonique authentifié par les services de police sur les réseaux sociaux, on entend Aimé Hydevert Mouagni critiquer vertement la gestion du pays, notamment les détournements des fonds publics, le non-paiement des émoluments dus aux parlementaires. Il y pointe du doigt également l’insécurité dans les grandes villes du pays, indexant clairement le ministre de l’Intérieur et les services de sécurité : d’après lui, ces derniers ne sont pas en mesure d’éradiquer cette insécurité.

Congo : estimé à plus de 800 000 milliards F le coût total du PNDS

Les experts de la santé et les partenaires au développement se sont réunis autour d’un atelier ouvert le 21 mars 2024 afin d’examiner le Plan national de développement sanitaire (PNDS).

 

Le coût total du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2026 est estimé à 817,644 milliards de FCFA. C’est ce qui ressort d’un atelier ouvert le 21 mars 2024. Au cours ce celui-ci, les experts de la santé et les partenaires au développement se sont réunis, d’examiner le PNDS et également le rapport d’évaluation finale dudit document pour la période 2018-2022.

Le coût total du PNDS 2023-2026 vise principalement à faire progresser le Congo vers la couverture sanitaire universelle, en alignement avec l’Objectif de développement durable numéro 3, qui vise à garantir une vie saine et à promouvoir le bien-être pour tous.

 

Congo : un culte spécial en la mémoire de Guy Brice Parfait Kolélas

Fondateur du parti de l’opposition Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), Guy Brice Parfait Kolelas est décédé le 21 mars 2021.

 

Un culte de commémoration du décès de l’opposant Guy Brice Parfait Kolélas a été organisé jeudi 21 mars 2024, dans la capitale congolaise.

« La commémoration de la mort de Guy Brice Parfait Kolélas, nous appelle non seulement à avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme mais aussi pour réaffirmer les idées humanistes. A l’instar des chrétiens fidèles consacrés, les grands hommes ne meurent jamais. Leurs idées restent immortelles. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes réunis en ce lieu en faveur de notre Soldat », a fait savoir le pasteur Urbain Loubacky de l’église Armée du salut.

L’actuel responsable de ce parti de l’opposition congolaise, Joseph Badiabiogarde de son mentor le souvenir d’un patriote exemplaire et d’un démocrate modèle. « J’ai un challenge en prenant les commandes de ce parti. Guy Brice Parfait Kolelas était un exemple de patriote et un modèle de démocrate, un leader éclairé et charismatique hors pair. C’est un homme dont le parcours m’a beaucoup marqué. Généreux, tolérant et bon, le fondateur de notre parti était un homme inspirant qui savait s’entourer des bons collaborateurs », a-t-il souligné.

Rappelons que Guy Brice Parfait Kolelas, fondateur de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), est mort le 21 mars 2021.

Semaine du cinéma africain : le Congo va accueillir la 4eme édition

Le rendez-vous culturel se tiendra au mois de juillet à l’auditorium du deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

 

La quatrième édition de « La semaine du cinéma africain » se prépare. Après le Cameroun et le Niger, c’est au tour de la République du Congo d’abriter ce festival. Ce rendez-vous du cinéma africain vise à impulser le cinéma africain à travers la formation et la valorisation des compétences africaines afin de construire une industrie compétitive sur le plan international.  Au mois de juillet prochain, plusieurs acteurs du 7e art se retrouveront à l’auditorium du deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

C’est pour préparer cet événement culturel panafricain que le représentant dudit festival au Congo-Brazzaville, Rama Aba Gandzion, est allé rencontrer la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa. L’objectif de la rencontre était tout d’abord de demander l’accompagnement de cette dame de culture, dans la mise en œuvre de ce projet et aussi de solliciter son parrainage.

La tenue de cet évènement permettra de présenter le côté touristique et historique du Congo à d’autres pays du monde.

Congo : vers l’assainissement du secteur de la santé

Le sujet était au centre du point de presse animé vendredi 15 mars, par le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

 

Le secteur privé de la santé a besoin d’assainissement. C’est pour attirer l’attention des acteurs de ce secteur que le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé a animé un point de presse le vendredi 15 mars dernier au cabinet du ministère de la Santé et de la population à Brazzaville.

Au cours de cette rencontre, le Pr Richard Bileckot a parlé de la mise en place, cette année, d’un système de veille et d’alerte dans le but d’assainir le secteur de la Santé pour le bien-être sanitaire de la population.

« Nous avons identifié des structures qui offrent des soins de santé, ces structures pour certaines sont en règle et doivent s’efforcer dans le cadre sanitaire à offrir des soins de qualité, d’autres par contre exercent en toute illégalité et mettant même en danger la santé d’autrui lorsqu’il ne s’agit pas uniquement de but mercantile », a déclaré l’inspecteur général de la santé, dans cet extrait tiré de congomediatime.com.

Des sanctions s’en suivront pour ceux qui ne s’aligneront pas. « Ces sanctions vont des amendes jusqu’à la fermeture, nous allons faire appliquer la loi », a-t-il dit.

A cette rencontre étaient présents des responsables de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOC), de l’Ordre national des médecins, de l’Alliance du secteur privé de la santé ainsi que de la police administrative.

Congo : 21 personnes accusées de détournements de fonds publics

Le montant des fonds détournés s’élève à plus de deux milliards de FCFA.

 

Elles sont 21 personnes poursuivies pour détournement de fonds publics. Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, a engagé des poursuites contre ces personnes. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué du procureur.

« Suite au crime économique commis au préjudice de l’Etat congolais dans le domaine des douanes en septembre 2023, une enquête de flagrance a été ouverte par les services de la Centrale d’Intelligence et Documentation de Brazzaville. Au terme de cette enquête, 21 personnes présumées auteurs des faits, ont été déférées devant le parquet de la République », a expliqué le procureur dans le communiqué.

Selon china.org.cn, le montant des fonds détournés s’élève à plus de deux milliards de FCFA.

Le procureur André Oko Ngakala souligne dans son communiqué qu’« Au regard de la sensibilité et de l’extrême gravité des faits, j’ai décidé, suivant la procédure de crime flagrant, d’engager des poursuites contre ces personnes pour des faits de détournement de fonds publics, faux et usage de faux, intrusion frauduleuse dans un système informatique… Ces personnes sont mises aux arrêts pour être jugées conformément à la loi »

Congo : 12 projets financés par la Banque mondiale en 2024

La Banque mondiale met 463,5 milliards de francs CFA à la disposition de la République du Congo pour le financement de 12 projets.

 

L’annonce a été faite mardi 19 mars par la représentation de la Banque mondiale (BM) en République du Congo. L’établissement va financer 12 projets de développement à hauteur de 463,5 milliards de francs CFA. C’est ce qu’on retient de l’ouverture des travaux de la revue annuelle de la performance des projets financés par la BM à Brazzaville. 463,5 milliards de francs CFA contre 344,5 milliards de francs CFA en 2023, on note une augmentation par rapport à l’année dernière.

Des ministres, partenaires du groupe de la BM, unités de coordination des projets de développement, ainsi que le secteur privé et les organisations de la société civile bénéficiaires ont pris part à la revue annuelle de la performance des projets, couplée aux journées de partage de connaissance.

Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la République du Congo et la BM pour la période 2020-2025.

Congo : une collecte de fonds pour financer une plante contre un détournement

Une dizaine d’ONG de droits de l’homme a lancé ce week-end un appel à la collecte de fonds en vue de financer une plainte contre X contre la corruption.

 

La Coalition citoyenne du Congo-Brazzaville contre les crimes économiques et financiers veut mettre la lumière sur un présumé détournement d’un fonds de 14 000 milliards de francs CFA. Selon la plainte contre X déposée en juillet dernier par cette dizaine ONG, cet argent était destiné « aux générations futures ».

« C’est depuis 2015, après le référendum constitutionnel, que nous avons constaté qu’il y a eu disparition de 14 000 milliards de francs CFA. Le président de la République avait promis que cet argent logé dans un compte à la Banque centrale devrait être audité chaque année, puis les comptes devraient être rendus publics. Mais, jusqu’aujourd’hui, les Congolais ne savent plus où sont partis les 14 000 milliards de francs CFA », a déclaré Bertrand Menier l’un des signataires et coordonnateur du mouvement citoyen Ras-le-bol.

Deux numéros de téléphone ont été mise à la disposition du public pour recevoir de l’argent. Celui-ci servira à la couverture des charges d’assistance juridique des avocats. La Coalition espère collecter au moins 20 millions de francs CFA.

Congo : Perenco va optimiser sa production

Les projets d’investissement du groupe pétrolier ont été dévoilés par le directeur Afrique, Denis Chatelon, mardi 12 mars, à Oyo.

 

La société pétrolière Perenco prévoit d’augmenter sa production des hydrocarbures au Congo. La compagnie franco-britannique l’a annoncé mardi 12 mars à Oyo, lorsqu’elle dévoilait ces projets d’investissement. C’était en faveur d’une rencontre entre le directeur Afrique du groupe, Denis Chatelon et le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso.

Selon adiac-congo.com, Denis Sassou N’Guesso et Denis Chatelon ont fait le point des opérations de recherche, notamment des deux découvertes géologiques qui vont permettre à la compagnie d’augmenter sa production. Ils ont, enfin, évoqué les nouveaux projets essentiellement dans le pétrole que la compagnie compte réaliser. « Le groupe Perenco a développé des techniques particulières pour relancer des puits pétroliers en fin de vie afin de pouvoir récupérer le pétrole encore non exploité. Il y a un tas de projets dans un champ pétrolier, permettant à la fin de calculer le taux de récupération du pétrole disponible et du volume retiré », a indiqué le directeur Afrique de Perenco.

Depuis 2001, la compagnie Perenco exploite principalement les champs d’Emeraude, de Likouala, de Yombo avec l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement La Noumbi et la concession Pointe-Noire grand fond Sud.

Congo : un nouveau projet pour améliorer le système éducatif Praased

Il vise entre autres à la réhabilitation et la construction des établissements scolaires ; la formation des enseignants.

 

La République du Congo adopte un nouveau projet éducatif. Le sujet était au centre de la rencontre entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, et la représentante de la Banque mondiale au Congo, Louise Pierrette Mvono. Il était question au cours de cette rencontre mercredi 13 mars à Brazzaville, de faire le point sur le nouveau projet.

Selon adiac-congo.com les deux parties, ce nouveau projet va être aligné sur la Stratégie sectorielle de l’éducation de la République du Congo. Ainsi, seront pris en compte l’éducation préscolaire, le développement des compétences de base chez les jeunes apprenants, le recrutement et le déploiement des enseignants sur l’ensemble du territoire national, les systèmes d’information et de gestion de l’éducation de manière à ce que ce secteur soit géré sur la base des évidences, des statistiques.

Ce nouveau projet éducatif viendra consolider les acquis déjà obtenus et que ses résultats seront à la hauteur des attentes. C’est du moins ce que pense Louise Pierrette Mvono, représentante de la Banque mondiale.

 

Congo-Elections : introduction de la biométrie, des opposants dénoncent leur exclusion

Ils n’étaient conviés mardi 12 mars, à la réflexion sur l’emploi de la biométrie dans le processus électoral initiée par le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou.

 

Seize partis politiques de l’opposition dénoncent leur exclusion de la réunion convoquée par le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou. Tenue mardi 12 mars dernier, celle-ci avait pour but de discuter sur la possibilité d’introduire la carte électorale biométrique dans le processus électoral.

Parmi ces formations politiques on cite la Chaîne, du Rassemblement pour la démocratie et le développement, de l’Union patriotique pour le renouveau national, de la Renaissance, du Conseil national des républicains, du Congrès des démocrates africains et autres. C’est dans une déclaration publiée le même mardi jour de la réunion qu’ils ont exprimé leur indignation.

« Les partis politiques de l’opposition écartés de la réunion rappellent que la classe politique nationale est composée par des partis politiques constitués conformément à la loi n°20-2017-du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques. Ils lui reprécisent que le groupement n’existe que par la volonté des partis politiques, conformément à la loi précitée qui stipule : « Les partis politiques peuvent se constituer en union ou groupement politique, en alliance ou en fusion de partis » », ont-ils relevé déclaration.

Ces partis politique dénoncent l’attitude du ministre de l’Intérieur en violation de la Constitution et de la loi et annoncent la création de l’inter-coalition.

Congo : 5 morts au commissariat Angola libre de Brazzaville

Une bagarre déclenchée entre détenus, principalement des jeunes surnommés « bébés noirs », est la cause de ce drame.

 

Au commissariat Angola libre de Brazzaville, cinq détenus « bébés noirs » ont perdu la vie à la suite d’une bagarre. Quatre prisonniers, identifiés comme Ngolo, surnommé Maréchal, Massamba, Sampayo et Coulibaly, ont été pointés du doigt comme les présumés responsables de cette tragédie.

Selon congomediatime.com, le climat de tension aurait émergé suite au refus de nouveaux détenus, majoritairement des « bébés noirs », de se soumettre à l’autorité imposée par une hiérarchie informelle dirigée par Ngolo.

« Ce lundi 11 mars aux environs de 2h du matin, de nouveaux prisonniers, principalement des « bébés noirs », refusent de se soumettre au diktat de cette hiérarchie. Ordre est donné au chef de discipline de les envoyer dans une cellule attenante pour les discipliner. En guise de brimades, on leur aurait fait subir des violences de tous genres, y compris sexuelles », rapporte le confrère du Le Troubadour de Brazzaville

Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités et faire toute la lumière sur ce drame et la sécurité a été renforcée au commissariat Angola libre de Brazzaville.

Congo : la Fecofoot adopte plus de 2 milliards FCFA de budget

La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a tenue son assemblée générale ordinaire samedi 09 mars à Sibiti.

 

2 100 000 000 de Francs CFA, c’est le budget pour l’exercice 2024, de la Fécofoot. La cagnotte a été arrêté samedi à Sibiti, lors de l’assemblée générale ordinaire de l’instance faitière du football congolais.

Pendant la rencontre, dix-neuf points ont été examinées notamment l’adoption du budget de l’année en cours. On note une augmentation de ce budget par rapport aux années précédentes. En comparaison, le budget voté pour l’exercice 2022 s’élevait à 1 milliard 257 millions de Francs CFA, tandis qu’en 2019, il se limitait à 1 781 945 000 Francs Cfa.

L’assemblée générale de la Fécofoot s’est déroulée en présence du conseiller Administratif et juridique représentant le ministre des Sports, Icka Séraphin Hervé.

Congo : vers l’intégration de la biométrie dans le processus électoral

Le sujet sera au centre d’une réunion ce mardi 12 mars, organisée par le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou.

 

Représentants des groupements politiques de la majorité, opposition, société civile et autres sont convoqués à une réunion ce mardi 12 mars 2024. Ladite rencontre est convoquée par Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local.

Les discussions vont porter sur l’intégration de la biométrie pendant les prochaines élections. Les groupements politiques sont autorisés à envoyer cinq représentants pour participer aux discussions.

Le Congo prépare la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement

Le sujet était au centre de la rencontre mardi 05 mars, entre le la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo.

 

La République du Congo va abriter la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement en juin prochain. Les préparatifs ont été au menu de l’échange, le 5 mars à Brazzaville, entre la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo. De cet entretien, on retient que l’Union européenne a confirmé sa participation aux assisses.

La conférence internationale mettra l’accent sur la nécessité d’une participation collective englobant divers acteurs pour définir des stratégies, dans le but de renforcer la lutte contre le changement climatique grâce à des plantations forestières et agroforestières capables d’assurer une vie plus sûre sur la planète et la préservation de la biodiversité.

Le gouvernement congolais avait fait part de son engagement à organiser cette conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement au cours de la COP27, à Charm el-Cheikh (Egypte) en 2022. Cet évènement se tiendra au Congo après le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète, notamment l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo, tenu en octobre 2023 à Brazzaville.

Congo : les transporteurs en commun menacent de grever

Le Syndicat des transporteurs en commun reproche entre autres au gouvernement d’avoir augmenté le prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d’immatriculation.

 

Les transporteurs en commun ont signé lundi 04 mars, un avis de grève de trois sur l’ensemble du territoire nationale. L’arrêt momentané de leur acticité est prévu du 11 au 13 mars. Cette décision fait suite au préavis de grève déposé auprès des autorités compétentes.

Ils refusent le renouvellement du permis de conduire à 56 000 FCFA, la durée de permis de conduire à 10 ans, l’augmentation des frais d’établissement de la carte grise ainsi que le prélèvement de la somme de 500 FCFA sur chaque passager de l’hinterland.

Le Syndicat des transporteurs en commun reproche au gouvernement d’avoir augmenté le prix du transport interurbain et la création d’autres taxes:  l’augmentation du prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d’immatriculation. Ils dénoncent aussi à cette occasion le blocage des permis de conduire des usagers en établissement à la direction générale des transports terrestres.

Ils envisagent par conséquent, d’augmenter le prix de la course de taxi de 1000 à 1500 FCFA et du bus de 150 à 250 FCFA.

Salon international du tourisme de Berlin : le Congo expose sa palatte touristique

La République du Congo est représentée par le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

 

Le stand du Congo met en lumière entre autres le site touristique de Ngabé, Wild Safari Tour, WCS, l’hôtel Pefaco, le parc d’Odzala-Kokoua ou encore le parc de Nouabalé-Ndoki. Selon adiac-congo.com, le Grand hôtel de Kintélé est également présent, ainsi que le jeune chef Alf qui, durant ces trois jours, va régaler les visiteurs de ses créations inventives aux arômes du pays, du cacao, moringa, gingembre et baobab aux arachides, safou ou bissap.

« Notre pays recèle de richesses naturelles et culturelles incomparables. Refuges d’espèces animales protégées, nos vastes forêts tropicales abritent une biodiversité exceptionnelle tandis que nos parcs nationaux préservent des écosystèmes uniques au monde. De Brazzaville à Pointe-Noire en passant par le fleuve Congo et ses affluents, chaque département révèle un large éventail de paysages, de cultures et de traditions. C’est toute cette particularité touristique et culturelle que nous sommes venus montrer ici à Berlin aux investisseurs comme au public en quête de nouveaux horizons », a expliqué Lydie Pongault, la ministre en charge du Tourisme

Le salon international du tourisme de Berlin (ITB) va se tenir pendant trois jours. Ces sont près de 180 000 personnes qui sont attendues à cet évènement mondial.

Congo : le déploiement des médecins formés à Cuba renvoyé à une date ultérieure

Ce renvoie fait suite à un non accord entre le ministère de la santé et ces jeunes médecins.

 

Annoncé pour le 4 mars, le déploiement de la troisième cohorte des médecins formés à Cuba dans des hôpitaux de Brazzaville et Pointe-Noire est renvoyé à une date ultérieure. Les raisons de ce renvoie sont liés aux questions logistiques, difficultés financières et les capacités d’accueil dans les hôpitaux.

Selon le calendrier préétabli par le gouvernement, les 700 médecins formés à Cuba et rentrés au Congo en octobre 2022 seront divisés en deux vagues pour leur mise en stage d’imprégnation dans les hôpitaux. La première vague devait être déployée du 4 mars au 3 septembre 2024 et la seconde du 4 septembre 2024 au 3 mars 2025.

La direction générale des ressources humaines du ministère de la Santé et de la Population, a annoncé que le prochain planning de stage sera communiqué ultérieurement, notamment à la suite de la réunion avec le ministre de tutelle.

Congo : le Conseil Consultatif de la Jeunesse adopte son règlement intérieur

L’Assemblée générale du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ) s’est achevée lundi 04 mars 2024, au Centre international de conférences de Kintélé.

 

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a pris part le 04 mars à la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale du CCJ. La rencontre se tenait sous le thème : « Jeunesse congolaise et insertion socio-économique dans la perspective du développement durable ». Les membres de cette institution ont adopté le règlement intérieur, répertorié les défis urgents de la jeunesse et de proposé les pistes de solutions.

C’était aussi l’occasion pour ces jeunes d’exprimer leurs doléances au chef de l’Etat.

« Conscient qu’une année ne suffit pas pour régler les attentes légitimes des jeunes, nous, jeunesse du Congo, nous vous prions de décréter deux années supplémentaires dédiées à la jeunesse pour commencer à percevoir de manière plus palpable les retombées de votre si grande vision », a indiqué Prince Michrist Kaba Mboko, secrétaire exécutif du CCJ.

Un mémorandum a été remis au président Denis Sassou N’Guesso. Celui-ci contenait les conclusions des travaux de l’assemblée générale qui se sont déroulés au Palais des Congrès de Brazzaville du 28 février au 02 mars 2024.

Congo : le lieutenant Aymard Brice Mboulou accusé de meurtre

Le présumé auteur du crime a été déféré au parquet de la République lundi 4 mars 2024.

 

Le lieutenant de police Brice Mboulou poursuivi pour le meurtre le 1er mars dernier à Brazzaville, du nommé Erresse Destin Mongo Moby. Une affaire qui a beaucoup fait parler d’elle, même sur les réseaux sociaux avec plusieurs versions. Le problème à la base serait un litige de parcelle de terre.

Un communiqué du procureur dela République indique que « Suite au meurtre commis sur la personne de Erresse Destin Mongo Moby, le 1er mars 2024, une enquête a été ouverte le même jour par les services du commandement territorial des forces de police de Brazzaville. A l’issue de cette enquête, le nommé Aymard Brice Mboulou, présumé auteur des faits, vient d’être déféré au parquet de la République ce jour 4 mars 2024 ».

La même source souligne qu’au regard de l’extrême gravité des faits, une information judiciaire est ouverte à son encontre pour des faits de meurtre, faits prévus et punis par les dispositions des articles 295 et 304 du code pénal.

Pays les plus influents d’Afrique 2024 : le Congo à la 33ème place

C’est ce qui ressort du rapport élaboré par le cabinet britannique de conseil en évaluation Brand Finance.

 

La République du Congo occupe le 33ème rang des pays les plus influents en Afrique pour l’année 2024. L’information a été révélé dans le rapport publié par Global Soft Power Index le jeudi 29 février dernier.

Avec un score de 29.2 sur 100, le Congo se positionne au 146ème rang mondial en termes d’influence, et se hisse à la 33ème place en Afrique. Global Soft Power Index a pris en compte un nombre record de 72 nouveaux participants, marquant un tournant significatif dans la recherche menée par Brand Finance, qui classe pour la première fois les 193 Etats membres des Nations Unies.

Il est important de mentionner que l’indice Global Soft Power de Brand Finance repose sur les perceptions mondiales recueillies auprès de plus de 170 000 personnes réparties dans plus de 100 pays. Les critères pris en compte incluent les affaires et le commerce, la gouvernance, les relations internationales, la culture, la communication, l’éducation, la science, les valeurs et le développement durable.

Même si aucun pays africain ne figure dans le Top 30, les trois pays du continent les plus influents en 2024 demeurent l’Egypte (39ème mondial), l’Afrique du Sud (43ème mondial) et le Maroc.

Voici le Top 20 des Soft Powers africains selon l’indice :

  1. Egypte – 39ème mondial (en baisse de 1 place)
  2. Afrique du Sud – 43ème mondial (en baisse de 3 places)
  3. Maroc – 50ème mondial (en hausse de 5 places)
  4. Algérie – 73ème mondial (en hausse de 13 places)
  5. Tunisie – 77ème mondial (en hausse de 6 places)
  6. Nigeria – 79ème mondial (en hausse de 14 places)
  7. Ghana – 85ème mondial (en hausse de 7 places)
  8. Tanzanie – 93ème mondial (en hausse de 5 places)
  9. Sénégal – 94ème mondial (en hausse de 9 places)
  10. Kenya – 95ème mondial (en hausse de 5 places)
  11. Maurice – 97ème mondial (en baisse de 30 places)
  12. Madagascar – 103ème mondial (en baisse d’une place)
  13. Rwanda – 104ème mondial (en baisse de 19 places)
  14. Côte d’Ivoire – 108ème mondial (en baisse de 21 places)
  15. Cameroun – 110ème mondial (en baisse d’une place)
  16. Zambie – 113ème mondial (en baisse d’une place)
  17. RDC – 114ème mondial (en baisse de 7 places)
  18. Éthiopie – 115ème mondial (en baisse de 5 places)
  19. Angola – 116ème mondial (en baisse de 5 places)
  20. République Centrafricaine (Classée pour la première fois)

Congo : ouverture des candidatures Miss Kitoko 242

Le casting de la première édition du concours de beauté et d’élégance dénommé « Miss kitoko 242 » se tiendra le 23 mars prochain.

 

Qui sera la toute première miss Kitoko 242 ? Le casting de ce concours de beauté est prévu le 23 mars à Pointe-Noire. L’initiative est de L’opérateur culturel Chris Perphety. La future « Miss kitoko 242 » aura pour mission de lutter contre les violences faites au genre, de promouvoir l’art et la culture et de contribuer à valoriser l’entrepreneuriat en milieu juvénile.

Les candidates devront répondre à des critères spécifiques pour être retenus. Entre autres être de nationalité congolaise, avoir au minimum un niveau de la terminale, avoir entre 18 et 25 ans, mesurer au moins 1,65 m et disposer d’un projet entrepreneurial.

Autres critères, elles ne doivent pas être mariées ni avoir d’enfant et ne pas avoir poster des photos, des images ou tout autre contenu à caractère obscène sur les réseaux sociaux. Les candidates disposant de tatouages et des piercings seront autorisées à concourir avec l’approbation du comité d’organisation. Elles devront également fournir un certificat de nationalité ou d’une copie de la pièce nationale d’identité, d’un formulaire de candidature au concours dument renseigné et signé ainsi que le paiement des frais de participation non remboursables qui s’élèvent à 10 000 FCFA.

La cagnotte de la miss s’élève à 1 000 000 FCFA et la grande finale de ce concours aura lieu le 03 mai 2024, à Pointe-Noire.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité à Malabo

Le chef de l’Etat a reçu une invitation de son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour les assisses de la 24e session ordinaire de la CEEAC.

 

Denis Sassou N’Guesso, a accordé, le 28 février à Pointe-Noire, une audience au ministre des Affaires étrangères de la Guinée équatoriale, Siméon Oyono Esono Angue. Le ministre équato-guinéen était porteur d’un message de son président de la République Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo souhaite la présence de son homologue congolais, à l’organisation prochaine à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, de la 24e session ordinaire de la conférence des chef d’Etat et de gouvernement de la CEEAC.

« Le sommet de la CEEAC se tiendra le 9 mars à Malabo. En attendant cette date, le sommet des chef d’Etat et de gouvernement a déjà commencé avec la réunion technique, dans le cadre de la paix et de la sécurité, de la justice et du commerce. Le président Obiang m’a chargé d’inviter son excellence Denis Sassou N’Guesso pour y assister », a déclaré le diplomate guinéen, au sortir de l’audience.

Denis Sassou N’Guesso et Siméon Oyono Esono Angue ont également évoqué la coopération bilatérale entre le Congo et la Guinée équatoriale.

Notons que la 24e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC sera organisée sur le thème « La CEEAC à la croisée des chemins : vers la consolidation de la réforme pour relever les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale ».

La rencontre aura pour objectif général de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la communauté, de contrôler et de suivre la mise en œuvre des politiques ainsi que des décisions approuvées par les instances communautaires.

 

Congo : Dieudonné Bantsimba met en garde contre l’évasion des recettes

Il s’est exprimé mardi 27 février, à l’ouverture de la quatrième session ordinaire budgétaire Conseil départemental et municipal de Brazzaville.

 

Les travaux de la quatrième session ordinaire budgétaire du Conseil départemental et municipal de capitale politique se sont ouverts mardi 27 février 2024. Dans son discours d’ouverture, le président dudit Conseil Dieudonné Bantsimba a mis en garde les agents municipaux qui s’impliqueront dans l’évasion des recettes.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, nous parviendrons à doter notre assemblée locale d’un budget réaliste qui tient compte des ressources mobilisables et des priorités des Brazzavillois. Notre bureau exécutif mettra tous les moyens en jeu pour traquer les agents municipaux qui participent à l’évasion des recettes municipales. Pour relever ce défi, les conseillers municipaux seront mis à contribution », promet Dieudonné Bantsimba.

Neuf affaires seront examinées lors de cette quatrième session ordinaire budgétaire qui va se clôturer le 7 mars. Pendant cette session, le Conseil départemental et municipal va adopter son budget exercice 2024 ainsi que son programme d’investissements. Il examinera également le projet de délibération portant enlèvement des épaves dans le périmètre urbain.

 

Le Congo connecté au câble 2Africa de Meta

Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé mercredi 28 février à Pointe-Noire, à l’activation de ladite connexion.

 

La République du Congo compte parmi les trente-trois pays connectés au câble sous-marin 2Africa. Le chef de l’Etat a marqué officiellement la connexion de ce câble à fibre optique avec l’ensemble des villes du pays. Il a également procédé à la mise en service du Data center TIER 3+, le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique. C’est du moins ce que confirment les spécificités techniques dévoilés par le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Selon adiac-congo.com, la connexion de ce centre de données aux deux câbles sous-marins, à savoir le Wacs et 2Africa, adossés sur deux backbones et de deux points d’échanges internet, ainsi que des technologies de pointe en gestion énergétique, fera du Congo un hub numérique incontesté de la sous-région, confortant ainsi sa position de pays de transit pour l’ensemble de l’Afrique centrale.

Pour ce qui est du Data center, il va pouvoir héberger l’ensemble des données de l’administration publique, du secteur privé, mais aussi celles des entreprises étrangères qui souhaitent déjà y loger leurs équipements et leurs données.

Les travaux de construction de ces infrastructures, ont duré plus de deux ans et ont coûté 8,2milliards de FCFA. C’est un ensemble composé d’un immeuble R+1 abritant le Data center de type TIER3+, et d’un autre bâtiment R+6 abritant 80 bureaux, des salles de réunions et une salle de conférence de 75 places.

Congo : la première cargaison du Gaz naturel liquéfié est disponible

La production du gaz liquéfié de la société ENI Congo a officiellement été lancée mardi 27 février, à Pointe-Noire, par le président Denis Sassou N’Guesso.

 

ENI Congo vient de produire sa première cargaison du gaz naturel liquéfié. La cérémonie officielle de lancement a été présidée mardi 27 février, dans la capitale économique du Congo, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

D’une valeur de 5 milliards de dollars, Congo Gaz naturel liquéfié fait partie d’un projet qui se déploie en plusieurs phases. La première a débuté fin 2023, avec l’installation de la première usine flottante de liquéfaction de gaz naturel (Tango FLNG) d’une capacité de 0,6 million de tonnes par an (MTPA) de GNL. L’usine exploite les importantes ressources gazières, répondant aux besoins énergétiques locaux tout en permettant les exportations vers d’autres pays, principalement vers l’Europe, en utilisant son port comme principal port d’escale, renforçant ainsi la sécurité énergétique.

La deuxième phase actuellement en construction et dont le démarrage est prévu en 2025, verra la mise en service d’une deuxième usine FLNG, portant la capacité totale de liquéfaction à 3 MTPA.

A travers ce projet, la République du Congo se positionne comme premier membre des pays exportateurs de GNL.

Le Congo reçoit près de 100 millions de FCFA destinés aux victimes des inondations

Le protocole d’accord d’aide humanitaire a été signé entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan, et la ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Près de 100 millions de francs CFA, c’est la somme que vient de recevoir la République du Congo. C’est un don de la Chine destiné à accompagner le pays à faire face aux phénomènes d’inondations.

Lors de la signature du protocole d’accord d’aide humanitaire entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan et la ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, la diplomate a indique que « C’est la troisième année consécutive que la Chine accorde au Congo, ce type d’aide humanitaire qui est une illustration de la solidarité entre nos deux peuples et la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique ».

Près d’un million des congolais sont affectés par les dernières inondations dont plus de cinq cent mille ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence. C’est une information donnée par Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa qui précise que les crues de 2023 sont les plus importantes que le Congo ait connu depuis plus d’un demi-siècle.

Congo : plus de 2000 kits à distribuer dans les structures sanitaires

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a procédé lundi 26 février, au lancement de distribution des kits de gratuité de la césarienne et d’autres interventions obstétricales.

 

Deux mille un (2001) kits de césarienne et d’autres interventions obstétricales seront distribués dans les différents hôpitaux du pays. Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a lancé lundi 26 février, à Brazzaville, l’opération de distribution de ces équipements. Ces kits ont été acquis par le programme national chargé de la césarienne. L’objectif est d’améliorer l’accessibilité de la césarienne et des soins obstétricaux néonataux d’urgence.

« Le paquet des soins offerts couvre, entre autres, la césarienne urgente et programmée, la prise en charge de l’hémorragie de la délivrance, la réanimation, la laparotomie pour grossesse extra utérine, la laparotomie pour rupture utérine », a expliqué le Dr Fabien Boungou, directeur du programme national chargé de la césarienne.

La stratégie de la distribution des kits de césarienne dans les établissements de santé répond à une nécessité pressante, celle de la réduction du taux de la mortalité maternelle et néo-natale. C’est du moins ce qu’a évoqué le directeur des soins et services de santé, le Pr Germain Monabeka

Les chiffres évoqués par le directeur du Programme national chargé de la césarienne indiquent qu’en 2022 le ratio de mortalité maternelle était estimé à 414 décès, pour 100 000 naissances vivantes tandis que celui des nouveau-nés à 28,86 décès pour 100 000 naissances vivantes.