Conférence internationale de Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso invite Paul Biya

Le président congolais a convie son homologue camerounais à la conférence internationale de Brazzaville qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères a été samedi 12 octobre par le président Paul Biya au Palais de l’Unité à Yaoundé. Il était porteur du carton d’invitation du président Paul Biya à la Conférence internationale de Brazzaville qui sera organisée le 24 octobre 2020.

Le président Paul Biya a confirmé cette information dans un tweet : « J’ai reçu ce jour en audience, le Ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, porteur d’une invitation du Président Denis Sassou Nguesso, à prendre part à la conférence internationale organisée à Brazzaville, le 24 octobre 2020 ».

Face à la presse, l’envoyé spécial de Sassou Nguesso a indiqué que cette conférence internationale permettra de rappeler le rôle important que l’Afrique en général, l’Afrique francophone et la sous-région en particulier, a joué dans l’édification d’un monde libre et de paix. Un rappel nécessaire « au moment où l’on assiste ici et là, à la résurgence des idéologies rétrogrades, telles que le racisme et la xénophobie ».

L’hôte de Paul Biya n’a pas manqué de rappeler que « Lorsque la puissance tutélaire qui était la France a été vaincue par les nazis, elle a en quelque sorte réfugié son honneur en Afrique-Équatoriale française. Brazzaville est devenue la capitale de la France libre. Et c’est de Brazzaville que des légions entières de Congolais, Camerounais, Centrafricains, Tchadien, etc. vont partir avec le général de Gaulle, le général Leclerc et d’autres généraux pour prendre part aux grandes batailles de la Deuxième Guerre mondiale ».

Pour le plénipotentiaire brazzavillois, la riposte de ces Africains qui ont pris faits et causes pour la France prend le contrepied de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », déclarait-il le 26 juillet 2007 à Dakar au Sénégal. « Lorsque quelques-uns prétendent que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire, ça nous fait rigoler, parce que l’Afrique est d’abord le berceau de l’humanité, l’Afrique est quelque part même la genèse de la civilisation à travers notamment l’Égypte des Pharaons. L’Afrique a pris sa part dans l’histoire du monde », réplique Jean-Claude Gakosso.

Congo : Paulin Makaya demande la libération des personnalités politiques qui sont en prison

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC) s’est exprimé jeudi 30 juillet  2020 dernier, au cours d’une conférence de presse.

A deux semaines de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a demandé, lors d’une conférence de presse à Brazzaville, au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison.

« Le Congo aura bientôt 60 ans d’âge le 15 août prochain, date de son indépendance, et c’est l’occasion pour le chef de l’Etat, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison », a déclaré Paulin Makaya qui a fait l’état des lieux de la situation globale du Congo, tout en réitérant sa proposition aux pouvoirs publics d’organiser un dialogue national inclusive avant l’élection présidentielle de 2021.

Parlant de la justice, l’opposant radical au pouvoir de Brazzaville a affirmé qu’elle est « aux ordres des pouvoirs publics et sans éthique ».

Au plan économique, le Congo, selon Paulin Makaya « fait figure de mauvais élève dans la lutte contre la corruption qui constitue un frein au développement ».

Au plan social, le chômage des jeunes a gagné le terrain avec un taux évalué environ 80%. La promesse de créer 40.000 emplois faite depuis 2011 par le président de la République, ainsi que l’intégration de 2000 enseignants à la Fonction publique déclarée l’année dernière sont restées lettres mortes, a martelé le président de l’UPC.

Pour Paulin Makaya, l’école congolaise connaît plusieurs difficultés structurelles et conjoncturelles. « Elle ne forme plus. Elle est corrompue, médiocre non compétitive et manque d’enseignants qualifiés ».

En janvier dernier, le président de l’UPC, avait expliqué à la presse nationale et internationale qu’il réfléchissait à se présenter à l’élection présidentielle de 2021 si toutes les conditions sont réunies, notamment, « la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa mais aussi des autres prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de Brazzaville et de Pointe-Noire, l’organisation d’un véritable dialogue national inclusif, l’élaboration d’un véritable fichier électoral, la mise en place d’une commission mixte et paritaire pour compiler toutes les propositions de sortie de crise… ».

En mai dernier, le président Denis Sassou N’Guesso a rappelé, dans un entretien exclusif accordé à RFI et France 24 depuis Brazzaville, que le pays ne compte aucun prisonnier politique, mais seulement des prisonniers de droit commun. Au Congo, tout citoyen est lié à la justice de son pays par un serment d’observation de la loi. Et la qualité d’homme politique ne confère aucune immunité juridictionnelle à qui que ce soit. La qualité de responsable de parti politique ne suffit nullement à conférer la qualité de prisonnier politique.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Congo : Michel Innocent Peya élevé au rang de Doctor Honoris Causa à Lyon

Lors de la célébration d’un double événement à l’Ecole de Commerce de Lyon, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya a reçu la distinction doctorale Honoris Causa.

C’était à l’occasion de la remise du trophée Gaïa 2020 de la Conférence internationale pour l’Afrique attribué à Denis Sassou N’Guesso, président du Congo, pays dans lequel est domicilié le Fonds bleu pour le développement durable du Bassin du Congo. Ce Fonds répond à de nombreuses exigences dont deux majeures pour cette sous-région d’Afrique : « préserver les forêts de cette zone du continent, deuxième réservoir de carbone du monde après celui du Bassin de l’Amazonie, tout en garantissant un développement économique permettant à population de la région d’améliorer sa qualité de vie ».

En parallèle de cette cérémonie, en tant qu’ambassadeur de la « la vision verte » chère au Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso, et auteur, entre autres, de l’ouvrage « Le Fonds Bleu / Mécanisme de financement et de gestion du Bassin du Congo pour la protection de l’environnement mondial », Michel Innocent Peya a reçu la distinction de Doctor Honoris Causa, en présence de  Michel Roussin, ancien ministre de la Coopération de France, Jean Claude Lassalle, directeur du Groupe de Presse le Progrès, Hervé Diaz, président de l’École de Commerce de Lyon, les députés Michel Terrot et Julien Aubert, Jean Jacques Ndomba le Géomètre, ancien international des Diables Rouges et de nombreuses personnalités institutionnelles africaines et françaises.

Pour l’ancien ministre de la Coopération, cette rencontre était essentielle compte tenu des efforts qui ont été fournis par le Congo depuis des années pour sensibiliser l’opinion internationale à ce problème de l’environnement. « Il fallait qu’ici à Lyon l’on reconnaisse les mérites de l’un des apôtres du développement durable et de l’ambassadeur, personne dont nous avons reconnu les travaux et élevé aujourd’hui au rang de Honoris Causa », s’est-il justifié.

Avant Michel Innocent Peya, cette distinction avait déjà honoré plusieurs personnalités dont Faustin-Archange Touadéra, Président de la République Centrafricaine, ou Clément Mouamba, Premier ministre de la République du Congo-Brazzaville, l’ayant reçu de Driss Guerraoui, il y a deux ans le mardi 6 février 2018 lui-même, Doctor Honoris Causa de l’École de Commerce de Lyon, établissement scolaire ouvert vers l’international, désireux d’entretenir un trait d’union déjà établi avec la République du Congo.

Profitant de son périple pour la promotion de la vulgarisation des idées protectrices de l’environnement, idées émises par le Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso depuis plusieurs années, l’écrivain-chercheur s’est rendu entre autres, au siège de la Fondation Charles de Gaulle où les responsables ont réaffirmé la reconnaissance de Brazzaville, ancienne capitale de France Libre.

Congo : le président Denis Sassou N’Guesso séjourne à Oyo

Le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso s’est envolé mercredi, 24 juin 2020 pour Oyo, dans la Cuvette, à environ 400 km, au Nord de Brazzaville.

Le président de la république, Denis Sassou N’Guesso est en visite de travaille à Oyo, depuis mercredi 24 juin 2020. L’agenda du chef de l’Etat prévoit plusieurs activités qui seront fait par visioconférence.

Il faut dire que, ce déplacement intervient dans un contexte difficile, à cause du coronavirus  qui a déjà fait payer un lourd tribut à l’économie nationale. En ce qui concerne ses incidences macroéconomiques, sur la base des informations collectées à fin mai 2020, la crise sanitaire a eu un impact très fort sur la bonne dynamique de l’économie congolaise dans plusieurs secteurs à cause des mesures de confinement mises en œuvre dans la quasi-totalité du pays pour freiner l’épidémie de coronavirus.

Une forte récession économique avec un taux de croissance négatif compris entre 10% et 7%, une forte augmentation du chômage, par la suppression d’emplois, notamment dans le secteur formel, une forte contraction du commerce extérieur, tant en exportations qu’en importations, une dégradation importante des finances publiques, actée par l’adoption de la loi de finances rectificative promulguée le 13 mai 2020.

Les entreprises de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont connu une baisse d’activités de 34% entre mars et avril 2020, les industries minières ont presque toutes arrêté leurs activités, à cause de la forte baisse de la demande mondiale et des prix. Les industries forestières et pétrolières ont eu à faire face aux mêmes contraintes. Les industries agroalimentaires ont vu leur production reculer de près de 55%, les entreprises du BTP ont enregistré un effondrement de leur activité qui a atteint 92%. Les cimenteries ont connu la même évolution.

Le commerce et les services ont affiché des taux de diminution d’activités de plus de 50%. Le secteur informel, lui aussi, a été lourdement précarisé.

Congo : Umaro Sissoco Embaló et Denis Sassou N’Guesso entendent renforcer coopération

Les deux dirigeants ont manifesté leur volonté de dynamiser, de diversifier et de renforcer davantage les relations entre les deux pays.

Le Président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló est arrivé à Brazzaville lundi pour une visite de travail et d’amitié. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international de Maya-Maya par le premier ministre congolais Clément Mouamba.

Au cours de cette visite, le Président Umaro Sissoco Embaló a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le Président Denis Sassou N’Guesso accordait une grande importance au développement de ses relations d’amitié et de coopération avec la Guinée Bissau, et entendait œuvrer ensemble avec ce dernier pour enrichir et dynamiser davantage le partenariat stratégique Congo-Guinée Bissau avec des actions et des résultats concrets.

Congo : le FMI examine la demande d’aide d’urgence

Le Congo-Brazzaville est frappé par la baisse de cette recette pétrolière en cette période de pandémie. Comment se déroulent les négociations, alors que les relations entre le FMI et Brazzaville ne sont pas au beau fixe ?

Selon certaines informations, la demande d’aide introduite par Brazzaville auprès du FMI porte sur 300 millions de dollars. La semaine dernière, le président Denis Sassou-Nguesso a affirmé au cours d’un entretien à RFI que les négociations étaient en cours.

Le FMI a demandé à Brazzaville de lui fournir un certain nombre de « garanties », explique une source au sein de l’institution : notamment le détail de ses opérations financières au premier trimestre, ainsi que celui des mesures de soutien aux entreprises en cette période de pandémie. La décision d’accorder ou non cette aide est en revanche « dissociée », assure cette source au sein du FMI, de l’épineuse question de la dette contractée par le Congo auprès de plusieurs négociants en pétrole. Une dette d’1,5 milliard de dollars qui empoisonne depuis longtemps les relations entre le Fonds et Brazzaville…

Lorsqu’en juillet dernier, le FMI avait finalement accepté de voler au secours du Congo en lui accordant un prêt de 448,6 millions de dollars sur trois ans, c’était à la condition que Brazzaville négocie une décote de 30% de cette dette avec ces pétroliers afin de rendre cette dette « soutenable », explique un économiste. Une condition toujours pas remplie… dix mois plus tard. Cela a poussé en décembre le FMI à suspendre ses versements.

« Nous avons confiance » a déclaré à ce sujet le président Denis Sassou-Nguesso à RFI la semaine passée. Mais ce contexte de négociation en inquiète plus d’un en cette période de grande turbulence pour l’économie du pays : « Nous avons perdu la confiance des institutions financières internationales » redoute une source congolaise proche de ce dossier.

Covid 19 : le Message du président Sassou N’Guesso sur la riposte

Mes chers compatriotes ;

Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au Covid-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.

Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus.

Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.

Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance.

Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger.

Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.

Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire.

Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de Covid-19 dans notre pays.

Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.

Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières. Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons.

La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience. Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.

La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du Covid-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’autre, jamais soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.

Mes chers compatriotes ;

Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre.

A l’heure de ce premier bilan, je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.

Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le Covid-19.

Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.

Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir.

C’est pourquoi je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur.

J’exhorte les dirigeants politiques et les organisations de la société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.

Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises.

A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finances rectificative pour un montant de 100 milliards de francs CFA.

Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille francs CFA, répartis comme suit :

  • Fonds Covid-19 : 1 milliard 124 millions de francs CFA ;
  • Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille francs CFA.

Tout en remerciant ces derniers, j’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédiée à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le Covid-19.

J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de francs CFA au Fonds national de solidarité.

Mes chers compatriotes ;

Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le Covid-19 afin d’anéantir la chaîne meurtrière de propagation.

Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des présidents des deux chambres du Parlement, J’ai décidé :

– de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conformément aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ;

– de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;

– la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au coronavirus ;

– du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;

– du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.

A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies.

L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 francs CFA.

Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.

Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, j’ai demandé au gouvernent de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.

Le gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.

Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelles facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.

Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maîtrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques.

Dans le domaine social, je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40000 dans les départements. La somme totale allouée à 10 milliards de francs CFA.

Mes chers compatriotes ;

Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.

Au cas  où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par palier à partir du 16 mai 2020.

La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au Covid-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient.

Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale. Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet.

 

Vive la République !

Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : le Cnuced entend le comité national de facilitation des échanges

L’annonce a été faite mercredi 04 mars, à Brazzaville par le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Mukshisa Kituyi.

Le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Mukshisa Kituyi, a annoncé le 4 mars à Brazzaville l’appui de son institution au comité national de facilitation des échanges de la République du Congo.

Il a fait cette annonce à l’issue d’un entretien avec le président de la République Denis Sassou N’Guesso, au Palais du peuple.

Selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine, la Cnuced est venue apporter son soutien au comité national de facilitation des échanges du Congo.

Le secrétaire général de la Cnuced a évoqué avec le chef de l’Etat congolais la nécessité de « renforcer les capacités de la jeunesse congolaise dans le commerce électronique pour rendre le pays compétitif ».

Il a saisi l’occasion pour lancer un appel au chef d’Etat congolais, ainsi qu’à ses pairs du continent d’œuvrer à l’accélération de l’intégration en Afrique.

Institution onusienne, la Cnuced vise, entre autres, à intégrer les pays en développement dans l’économie mondiale afin de favoriser leur essor.

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Le couple présidentiel est arrivé dans la ville portuaire lundi 17 février 2020.

C’est un bain de foule qui a accueilli le couple présidentiel à Pointe-Noire, ce lundi 17 février. C’est  l’accueil qu’ont réservé  les ponténégrins au chef de l’Etat et à son épouse. L’affluence a été telle que le service d’ordre a eu toutes les peines à contenir les foules venues pour la circonstance.

À la vue de cette foule, on aurait cru que tout Pointe-Noire avait convergé vers l’aéroport, militants des partis politiques et autres groupes traditionnels ou religieux donnaient de la voix, dans un enthousiasme à peine contenu.

Cet enthousiasme ainsi que cette foule ont accompagné le couple présidentiel tout au long du parcours, ce tronçon le séparant de l’aéroport A.A.Neto à la résidence présidentielle située en bordure de mer.

Ça faisait un peu plus d’un an que Denis Sassou N’Guesso et madame n’avaient plus effectué pareille visite à Pointe-Noire, où leur dernier séjour remontait à fin novembre 2018.

Congo : 2.000 enseignants seront recrutés en 2020

Le président Denis Sassou Nguesso l’a annoncé ce 17 décembre 2019, à Brazzaville, devant le parlement réuni en Congrès.

L’année 2020 sera marquée par la reprise des recrutements dans la Fonction publique congolaise. A ce sujet, 2000 jeunes seront recrutés dans les services sociaux et prioritaires de l’enseignement. L’annonce a été faite par le président Denis Sassou N’Guesso devant le parlement réuni en congrès, ce 17 décembre 2019, à Brazzaville.

Dans son adresse sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, Denis Sassou N’Guesso a décliné les grands axes qui soutendront son action en 2020. Parmi les priorités figure l’emploi des jeunes et leur employabilité. Pour juguler le déficit constaté en termes de formateurs, des recrutements seront opérés dans la fonction publique. « J’annonce que le gouvernement procédera, dès 2020, à la reprise des recrutements dans les services sociaux et prioritaires dans l’enseignement… », a dit Denis Sassou N’Guesso qui a rassuré que « cette opération ira en s’amplifiant chaque fois que les ressources du pays le permettront. »

Le président congolais a, par ailleurs, stigmatisé la délinquance juvénile qui sévit dans les périphéries des grandes agglomérations urbaines communément appelée « les Bébés noirs, les Kulunas et autres. » Tout en plaçant les parents devant leur responsabilité, il a martelé que la loi s’appliquera pour ce genre de comportement déviant.

Au sujet des mesures gratuites relatives à la couverture sanitaire universelle au Congo, les instructions ont été renouvelées à l’endroit du gouvernement pour qu’en 2020 soit installée « l’Unité de préfiguration» de ce régime de sécurité sociale, en vue de son fonctionnement expérimental.

Dans son adresse, Denis Sassou N’Guesso est revenu également sur la mise en service imminente de la route Ketta-Sembé-Souanké-Ntam-frontière du Cameroun. Pour lui, celle-ci « renforcera le socle de l’intégration sous régionale grâce à la jonction, par voie terrestre, du Congo et du Cameroun. » En rapport avec les érosions constatées sur l’ensemble du territoire, le président congolais a demandé, à nouveau, au gouvernement « d’impliquer les unités du Génie militaire » pour intervenir dans la construction et l’entretien du réseau routier national.

L’électrification des communautés rurales, a rappelé Denis Sassou N’Guesso, figure parmi les projets en cours de réalisation, en dépit des rigueurs économiques et financières actuelles. A ce titre, le gouvernement a été appelé à « prendre des initiatives audacieuses et vigoureuses visant des réformes à impact mesurable à court, moyen et long termes, en matière d’affermissement du climat des affaires. »

Pour le président congolais, la mise en place des zones économiques spéciales consacrera l’attachement du Congo aux grands projets structurants, en cours de réalisation ou en phase de recherche de financement. Au nombre de ces projets figurent notamment la troisième turbine de la centrale électrique du Congo, le barrage de Sounda, le pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa, ainsi que la troisième phase de la fibre optique.

 

Présidentielle de 2021 : l’URC entend soutenir la candidature de Sassou N’Guesso

La formation politique que dirige Dominique Basseyila a appelé, le 30 novembre, le président de la République à faire acte de candidature au prochain scrutin prévu dans deux ans.

L’Union pour la restauration du Congo (URC), a tenue samedi à Brazzaville, sa convention nationale. Au cours de celle-ci, les responsables de la Convention des partis républicains et de l’Alliance des partis démocrates, Dominique Basseyila a invité les autres forces politiques, notamment celles regroupées au sein du Pôle du consensus de Sibiti, à se lever et créer un mouvement général de conscientisation, pour que le président Denis Sassou N’Guesso accepte de nouveau la charge qu’impose l’exercice de la magistrature suprême, dans l’intérêt du peuple.

Pour lui, les Congolais, comme les dirigeants politiques de toute obédience, doivent s’épargner des dérives de pensées, de comportements et d’agissements qui trop souvent, et de façon récurrente, occasionnent des crises au sein de la société.

Le dirigeant de l’URC a rappelé aux dirigeants politiques venus prendre part à ces assises que son parti aura été, d’ailleurs,  la première organisation politique à avoir demandé le changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

«Nous affirmons avec assurance et autorité que l’URC est un parti visionnaire. Elle inscrit son action dans une démarche rationnelle qui indique le chemin à suivre afin que les Congolais ne se laissent pas abuser par des politiciens de tout poil qui ambitionnent d’arriver au pouvoir en surfant sur des discours messianiques, qui projettent de prendre le pouvoir par des moyens non démocratiques, alors que l’époque de la conquête du pouvoir par les coups de canon est révolue », a-t-il dit, avant d’ajouter: « Il y a donc un intérêt à les combattre, en dénonçant leur syncrétisme religieux qui leur donne à penser qu’ils ont absolument vocation à commander, à diriger ce pays ».

S’agissant de la démocratie dans le pays, le président de l’URC a reconnu que le multipartisme a connu des avancées incontestables qui ont ouvert des champs remarquables. « Aujourd’hui, le Congo compte plus de soixante partis politiques légalement constitués. De plus, une multitude de formations réclament leur reconnaissance et un statut juridique bien établi », a-t-il souligné. Dominique Basseyila a fait remarquer malheureusement que la plupart de ces organisations n’ont ni idéologie propre ni d’ancrage territorial véritable. « …en fait des partis qui ne constituent que des groupes de pression.  C’est aussi un multipartisme aux germes conflictuels. Trop souvent, la Majorité et l’Opposition ne s’affrontent que sur la base des intérêts partisans, les dirigeants apparaissent comme des grands tribalistes militants », a -t-il dénoncé

Congo : Gianni Infantino rencontre Denis Sassou N’Guesso

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) a été reçu en audience, le 29 novembre à Brazzaville, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

L’avenir du football africain était au centre des échanges entre Gianni Infantino et Denis Sassou N’Guesso. Arrivé pour la première fois à Brazzaville, le président de la Fifa a échangé se dit serein quant à l’ambition de voir l’Afrique rayonner au sommet mondial du football.

Au sortir de l’audience, Gianni Infantino a affirmé aux journalistes que l’instance mondiale travaillera avec tout le continent pour hisser l’Afrique sur l’échiquier mondial. Il a aussi visité le complexe sportif La Concorde, dans la banlieue nord de la ville et a salué les efforts du gouvernement dans la construction des infrastructures sportives.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en séjour à Oyo

De retour de Sotchi, le chef de l’Etat congolais s’est rendu à Oyo dans le département de la Cuvette (Nord), son département d’origine ce mercredi 30 octobre 2019.

Après avoir pris part au sommet Russie-Afrique qui s’est tenu à Sotchi, en Russie, le président Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville ce mercredi 30 octobre 2019 pour un séjour à Oyo.

L’agenda du chef de l’Etat, il est prévu que Sassou N’Guesso procédera au dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes de ses regrettés parents, Julien N’Guesso et Emilienne Mouebara à Oyo et sur celle de sa fille aînée, Edith Lucie Bongo Ondimba à Edou. Ce rituel du président s’inscrit dans le cadre de a célébration de la fête de la Toussaint, le 1er novembre 2019.

Congo : Jean Marie Michel Mokoko autorisé à assister aux obsèques de sa mère

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’guesso autorise le détenu Jean Marie Mokoko, a prendre part aux funérailles de sa mère.

Sur instruction du président Denis Sassou N’Guesso, le général Jean-Marie Michel Mokoko,  en détention à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville depuis près de trois ans, prendra part aux obsèques de sa maman.

L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla sur son compte Twitter : « DECES MERE DU GENERAL MOKOKO : sur instruction du Chef de l’Etat, en concertation avec le conseil de famille, des dispositions seront prises pour des obsèques incluant son fils. »

Ce tweet de Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, vient donc confirmer que le général Jean Marie Michel Mokoko sera présent à l’inhumation de sa mère.

De sources dignes de foi, ces obsèques auront lieu à Brazzaville et non à Pointe-Noire où se trouve encore la dépouille mortelle de madame Louise Ongagna.

Pour rappel, le général Jean-Marie Michel Mokoko a été condamné en 2018 à 20 ans de prison ferme pour « atteinte à la sûreté intérieure et détention illégale d’armes et munitions de guerre ».

Sommet Russie-Afrique : Denis Sassou N’Guesso est à Sotchi

Le Président Dénis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville, dimanche 20 octobre, pour Sotchi, en Russie, où il prendra part au sommet Russie-Afrique.

C’est à Sotchi, célèbre station balnéaire estivale, située au bord de la mer noire, que se tiendra du 23 au 24 octobre le sommet Russie-Afrique. Le chef de l’Etat congolais est déjà en Russie.

Le sommet de Sotchi a pour rechercher « les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties ». Ils seront nombreux ces dirigeants africains qui participeront à cette rencontre. C’est un nouveau chapitre dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays d’Afrique.

Le sommet Russie-Afrique qui sera précédé d’un forum économique traitera du développement des liens de coopération entre la Russie et le continent africain, dans les domaines politique, économique ainsi que culturel.

Notons que, selon un communiqué du Kremlin, une déclaration politique sur les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains devrait sanctionner ce sommet historique.

Le gouvernement met sur pieds une commission pour lutter contre la prolifération des armes

Le pays, dirigé par le président Denis Sassou-Nguesso, connaît des violences récurrentes depuis les années 1990.

Le gouvernement du Congo-Brazzaville a décidé de mettre sur pied une commission nationale chargée de lutter contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, selon un compte-rendu du conseil des ministres lu dimanche 20 octobre à la radio publique.

« Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre », indique ce compte-rendu lu par Thierry Moungalla, ministre de la communication.

« Notre pays a connu au cours de la décennie 1990-2000 un cycle de violences, et ce à l’instar d’autres pays des sous-régions d’Afrique centrale et des Grands Lacs, note le gouvernement. Ces troubles ont eu pour principale conséquence, dans tous ces Etats, la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, ainsi que l’augmentation concomitante des crimes et atteintes diverses. »

Guerres civiles et crises politico-militaires

Juste après la conférence nationale de 1991 et les premières élections pluralistes de 1992, le Congo a connu une série de guerres civiles. La plus meurtrière fut celle de 1997, qui a permis au président Denis Sassou-Nguesso, 76 ans, de reconquérir le pouvoir. Il cumule trente-cinq ans à la tête du Congo.

En 2016 et 2017, la province du Pool (sud), voisine de Brazzaville, a enregistré sa deuxième crise politico-militaire après celle de 1998-2003. Au moins 8 000 armes de tout calibre y ont été collectées auprès des ex-combattants Ninjas, dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui ont combattu l’armée régulière.

Congo : Inès Nefer Bertille Ingani quitte le gouvernement

Le président Denis Sassou N’Guesso vient de mettant fin aux fonctions de la ministre par décret présidentiel.

La nouvelle ne semble être une surprise pour personne. Depuis la publication sur les réseaux sociaux d’un audio impliquant la ministre Inès Nefer Bertille Ingani et qui éclaboussait tant des personnalités. Elle est remplacée à ce poste de ministre par Lydia Mikolo. Alors que les congolais attendent la publication d’un nouveau gouvernement, cette décision du président de la république augure bien de ce que le prochain remaniement aura des airs de purge.

Inès Nefer Bertille Ingani sort du gouvernement avant terme, à la veille d’un conseil des ministres.

La RDC et Le Congo à la recherche des investisseurs dans l’énergie et l’environnement

Les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Félix Tshisekedi ont exprimé leur souhait à l’ouverture du forum investir en Afrique.

Les chefs d’État du Congo-Brazzaville, de l’Angola, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont pris part mardi 10 septembre à Brazzaville au forum Investir en Afrique. À cette occasion la Chine a dit son engagement de travailler avec les institutions financières internationales pour le développer de la coopération sud–sud, tandis que les deux Congo ont appelé les investisseurs à intervenir dans les secteurs de l’électricité et des forêts.

À la tribune du forum, Xu Hongcai, vice-ministre chinois des Finances, a exprimé l’engagement de la Chine de « collaborer avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, de promouvoir la coopération sud-sud et stimuler le développement diversifié et durable de l’Afrique ».

De son côté, le président de la RDC Félix Tshisekedi a présenté son immense pays comme une terre d’opportunités pour les investisseurs, notamment dans le secteur de l’électricité. « Le modèle de développement que j’ai choisi sera axé sur la construction, en dehors du grand [barrage] d’Inga, des centrales électriques de taille moyenne et des micro-centrales pour assurer suffisamment l’accès à l’eau et à l’électricité dans toutes les provinces de mon pays », a-t-il précisé.

Tandis que son voisin Denis Sassou Nguesso a dit sa préoccupation pour la préservation de l’environnement : « La présente édition du forum élève la lutte contre les dérèglements climatiques au rang des priorités de premier ordre. La protection des écosystèmes nous interpelle tous », a affirmé le président congolais.

Investir en Afrique : un forum des opportunités

Le forum investir en Afrique met la clé sous le paillasson ce jeudi 12 septembre à Brazzaville.

Ce sont environ 600 participants qui sont arrivés à Brazzaville pour assister aux assisses de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. L’évènement qui a ouvert ses portes mardi dernier, a été une occasion pour des signatures d’accords entre des pays. Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales».

Invité, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel aux capitaux ce mardi à l’ouverture de l’évènement. Etaient aussi présents au FIA, d’autres Présidents notamment Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), mais aussi le vice-ministre des Finances chinois Xu Hongcai.

Pour Denis Sassou N’Guesso « Le Forum Investir en Afrique reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme ».

Pour la petite histoire, le FIA a été Créé en 2015, il promeut la coopération multilatérale afin d’accroître les investissements en Afrique, il est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine.

Investir en Afrique : les portes de l’évènement vont s’ouvrir dans quelques heures

Cinq thèmes seront déroulés pendant le forum dont l’objectif est d’attirer au maximum des investissements, pour avoir aux côtés du gouvernement.

Placé sous le patronage du président Denis Sassou N’Guesso le « Forum investir en Afrique » S’ouvre ce mardi 10 septembre, à Brazzaville. Ce Forum qui se poursuivra jusqu’au 12 septembre, revêt un intérêt capital pour le continent, car il permettra la création d’emplois et la diversification de l’économie.

Placé sous le thème « Tirer partie des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création des emplois dans les économies africaines », la cinquième édition du Forum Investir en Afrique est conjointement organisée par la Chine, à travers son ministère des finances et la Banque de développement de Chine (China Development Bank), la Banque mondiale et la République du Congo, pays d’accueil.

Cinq thèmes seront déroulés pendant le forum dont l’objectif est d’attirer au maximum des investissements, pour avoir aux côtés du gouvernement, des investisseurs qui vont venir de tous les pays d’Afrique et qui vont l’accompagner dans les projets structurants.

Le ministre Jean Jacques Bouya qui a présidé le comité d’organisation, se veut confiant et rassure : « Il est très important de montrer à toute l’Afrique et à tous les participants que le Congo est une terre où l’on investit pour des bonnes affaires. Nous allons proposer des projets structurants aux participants et aux secteurs privés. »

Entretien entre Denis Sassou Nguesso et Yves Le Drian

Le chef de l’Etat congolais a eu une rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères.

Ce mardi 03 septembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et le ministre français des Affaires étrangères, Yves Le Drian se sont entretenus pendant une heure.

La teneur de leurs discussions n’a pas filtré. Il est tout de même dire que le Congo est un acteur important de la région.

La voix du président congolais est très écoutée au bord de la Seine sur plusieurs dossiers. Et la France donne aujourd’hui le sentiment de vouloir apaiser les tensions avec Brazzaville.

Congo : Denis Sassou Nguesso à Paris

Le chef de l’Etat congolais aura un tête à tête avec son homologue français, Emmanuel Maron, ce mardi 03 septembre 2019.

Dans le cadre d’une visite de travail de trois jours en France, Denis Sassou Nguesso sera reçu par Emmanuel Macron, à l’Elysée. La rencontre des deux chefs d’États sera centrée sur l’environnement et le climat. Mais d’autres sujets tels que les accords bilatéraux concernant la santé et l’éducation seront abordés.

Outre des accords bilatéraux concernant la santé et l’éducation, un protocole de coopération devrait donc être signé entre les ministres de l’Environnement des deux pays sur le renforcement de la capacité des cadres, le développement durable, la gestion des aires protégées, l’écotourisme et la protection de cet immense réservoir de carbone que sont les tourbières du Nord-Congo.

Autres sujets qui pourraient être abordés entre Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso : la situation en Libye (DSN préside le comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce pays) et en Centrafrique, ainsi que l’état des lieux politique du Congo.

Denis Sassou N’Guesso effectuera une visite officielle en France

Le président de la République du Congo aura un tête à tête avec le président français, Emmanuel Macron, le 03 septembre prochain, au palais de l’Elysée.

Denis Sassou N’Guesso effectuera une visite officielle à Paris en France ce dimanche 1er septembre 2019. Le chef de l’Etat congolais aura un entretien avec son homologue français, Emmanuel Macron mardi 03 septembre, à l’Elysée.

Les deux chefs d’États aborderont entre autres les questions de coopération entre leurs deux pays, la situation intérieure du Congo marquée par la signature de l’accord de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international (FMI), la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) impliquant les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de la justice…

Il est important de noter que le Congo et la France ont des relations bilatérales diversifiées.

OMS-Afrique : des méthodes pour élargir la couverture sanitaire universelle

Le sujet est au centre de la 69e session de l’Organisation mondiale de la santé et l’Afrique, qui se tient depuis lundi 19 août 2019, à Kintélé.

« La couverture sanitaire universelle, ne laisser personne de côté », le sujet est débattu depuis le 19 août, aux assisses de la 69ème session de l’OMS-Afrique. Ils sont une quarantaine de ministres de la santé de la région Afrique de l’OMS et leurs partenaires à prendre part à cette réunion, qui se tient pendant une semaine, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui reçoit ces assises dans son pays, a prononcé le discours d’ouverture où il a invité la communauté africaine à lever les obstacles qui entravent l’élargissement de la couverture sanitaire universelle en Afrique.

« … je lance un vibrant appel, à tous les pays africains, pour une ratification rapide du traité instituant l’Agence africaine du médicament », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso.

Pour le chef de l’Etat, la démarche permettrait, de maximiser la lutte contre les faux médicaments, de combattre la mortalité et d’assurer une bonne santé à la population.

Il « exhorte les Etats africains à prendre, activement, part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 209, à New-York, en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies ».

Mini-sommet en Angola : Denis Sassou N’Guesso reçoit son invitation

Le président congolais est invité à prendre part à ces assises. Il a reçu son invitation des mains du vice-ministre des Affaires étrangères de l’Angola, Antonio Tete.

Lundi 19 août 2019, Denis Sassou N’Guesso reçoit la visite d’Antonio Tete, vice-ministre des Affaires étrangères de l’Angola. Celui-ci, était porteur d’une invitation de son président, Joao Lourenço, à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

« Je suis venu remettre au président Denis Sassou N’Guesso le message de son frère, le président Joao Lourenço pour prendre part au mini-sommet qui va se tenir à Luanda (Angola)   en tant que président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs  et doyen dans la sous-région. Il est important que notre sous-région riche et vaste demeure dans la paix », a déclaré Antonio Tete à l’issue de l’audience.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso est invité par Joao Lourenço.

Discours de Sassou N’Guesso le 14 août : un message insatisfaisant pour l’opposition

Le chef de l’Etat comme à la coutumier a prononcé son discours à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance de la République du Congo.

Mercredi 14 août 2019, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé au congolais. Le discours du président de la république prononcé à quelques heures de la fête de l’indépendance. Un message  pas vraiment riche pour les opposants.

Ce discours présidentiel a porté pour l’essentiel sur l’économie et l’environnement, alors que les opposants espéraient entendre parler de gouvernance électorale, de lutte contre la corruption ou encore de la libération des détenus politiques.

« Je m’attendais à rien », concède Anguios Nganguia Engambé. Pour le président du Parti pour l’action de la République (PAR), la raison est simple : « C’est parce que nous sommes à deux ans de l’élection présidentielle de 2021. »

Aux yeux du candidat malheureux aux élections présidentielles de 2009 et 2016, Denis Sassou-Nguesso « devrait logiquement nous parler du dialogue politique, de la gouvernance électorale et des détenus politiques qui sont toujours [en prison]. Il a parlé de l’accord [conclu avec le FMI le 11 juillet, NDLR]. Mais, lorsqu’on rentre dans un programme avec une telle institution, c’est qu’on a mal géré le pays. Un pays bien géré ne peut pas rentrer dans un programme. Le pays est mal géré. »

Déception partagée par Clément Miérassa. « Nous sommes restés sur notre soif, lâche le président du Parti social-démocrate congolais (PSDC). On aurait souhaité, au vu de la gravité de la situation que traverse le pays, qu’il y ait l’annonce d’un certain nombre de mesures fortes, notamment la lutte contre la corruption. »

Le leader du parti de l’opposition congolaise veut insister sur le contexte : « Avant qu’on arrive à la célébration de la fête de l’indépendance, nous avons encore connu des scandales économico-financiers », une allusion aux récentes dénonciations de Global Witness qui a accusé le fils cadet du président Sassou, Denis Christel Sassou-Nguesso, d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars du Trésor congolais en 2014.

« Nous pensons que sur cet aspect le président n’a pas du tout insisté, déplore Clément Miérassa. Déjà au plan interne, beaucoup de cas ont été dénoncés. Des cas qui touchent même des membres du gouvernement, des dignitaires du pouvoir et même la famille présidentielle. Et, nous sommes toujours surpris du silence qui est observé. »

Smib 2019 : coup d’envoi donné ce mercredi 14 août 2019

Six cent quatre-vingt-quatre athlètes vont s’affronter sur un parcourt de 21, 100 km, dans le but de remporter le prix de cette compétition.

C’est au boulevard Alfred-Raoul que le coup d’envoi de la 6ème édition du semi-marathon international de Brazzaville sera donné par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Ce sont six cent quatre-vingt-quatre athlètes qui tenteront de remporter le prix du Smib 2019. Ils sont cinq cent huit hommes, cent soixante-dix-huit femmes et trente-cinq athlètes venus d’autres pays du monde et devront alors parcourir une distance de 21, 100 km.

« Concernant la préparation des athlètes, nous avons sélectionné les meilleurs athlètes de chaque département, notamment les trois meilleurs garçons et  les trois meilleures filles », a précisé Jean Baptiste Ossé, président de la Fédération congolaise d’athlétisme.

Le parcours du Smib

Les différents athlètes qui participeront à cette compétition parcourront les différents arrondissements de la ville capitale. En effet, le départ  et l’arrivée sont prévus  au boulevard Alfred-Raoul. Ils passeront par Bacongo, Makélékélé, la corniche pour sortir au centre-ville avant de traverser Poto-Poto, Ouenzé et Moungali. Les sportifs passeront par la suite au Plateau des 15 ans pour allonger le boulevard Denis-Sassou-N’Guesso avant de chuter au boulevard Alfred-Raoul.

Le Smib permet une rencontre entre les athlètes locaux et ceux de l’extérieur. C’est du moins ce qu’explique le président du comité d’organisation. « L’objectif de ce semi-marathon est de favoriser les rencontres entre les athlètes locaux et extérieurs. C’est un espace qui réunit les congolais à travers le sport », précisé Raymond Ibata, président du comité d’organisation.

Histoire du Smib

C’est une histoire qui remonte en 2001. Le président de la République du Congo avait organisé un marathon dit de la paix. Il était question pour lui, de faire d’enseigner à la jeunesse congolaise, les valeurs de patriotisme, de solidarité, de compréhension mutuelle, de citoyenneté et de civisme.

 

Denis Sassou N’Guesso à Nouakchott

Le chef de l’Etat de la République du Congo a quitté Brazzaville hier mercredi 31 juillet pour assister ce jeudi à la cérémonie d’investiture du président de la République Islamique de Mauritanie.

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, est le Président nouvellement élu de la République Islamique de Mauritanie. Sa cérémonie d’investiture se déroulera ce jeudi 31 juillet 2019 à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. C’est qui justifie le voyage de Sassou N’Guesso.

A son arrivé à Nouakchott, le chef de l’Etat congolais a été accueilli à sa descente d’avion par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

C’est ce jeudi 01 août, que se tiendra la cérémonie de passation des fonctions entre le président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz et le nouveau président élu Mohamed Ahmed Ould El Ghazouani.

Prendront part à cette cérémonie des dirigeants des pays du Sahel, certains hauts responsables de la région du Golfe et d’Afrique, ainsi que des personnalités américaines et françaises.