Congo : Denis Sassou N’Guesso de retour à Brazzaville

Après un séjour passé à Niamey, où il a pris part au sommet extraordinaire de l’Union Africaine qui s’est tenu les 7 et 8 juillet 2019, le chef de l’Etat a regagné Brazzaville.

C’est ce lundi 08 juillet que l’avion du Denis Sassou N’Guesso a atterri à l’aéroport international de Maya-Maya. Il fait partie de la trentaine des chefs d’Etats africains à avoir assisté aux assisses du sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey au Niger.

Ce 33éme de l’UA était consacré à la création de la zone de libre-échange continental (ZLEC). Le sujet était au centre des échanges de la rencontre de deux jours des présidents africains. Ce n’est plus une proposition, c’est une réalité, l’Afrique dispose dorénavant de sa zone de libre-échange. Ce sont 54 pays africains, dont la République du Congo, qui ont signé, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale.

Il faut tout de même dire que l’accord qui vient d’être paraphé entre en vigueur à partir de juillet 2020. Pour le président nigérien, Mahamadou Issoufou, c’est « un ensemble cohérent de mesures qui doivent permettre d’augmenter le niveau des exportations interafricaines. L’Afrique sera riche de ses matières premières lorsqu’elle sera capable de les transformer ».

La création de la ZLEC vise à éliminer, d’ici cinq ans, des droits des douanes sur un ensemble de produits représentant 90% des lignes tarifaires.

Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahmat a affirmé que dès son lancement, la ZLEC sera soutenue par un mécanisme de surveillance en ligne et d’élimination des barrières non tarifaires continentales, ainsi que par une plateforme panafricaine de paiements et de règlements numériques, une application pour les entreprises et un portail de l’observatoire africain d’e-commerce.

La ville d’Accra au Ghana a été retenue par les chefs d’État africains pour abriter le siège de cette nouvelle structure.

Étudiants rapatriés de Cuba : Sassou N’Guesso reçoit les parents

Le président Denis Sassou N’Guesso a reçu le collectif des parents desdits étudiants, mardi 2 juillet à Brazzaville, afin que tous s’impliquent dans la recherche de solutions.

Face aux parents, le président Denis Sassou N’Guesso s’est montré autant ferme que magnanime, en somme paternel. Ses mots ont rassuré et réconforté des parents qui se disaient en perte de repères pour leurs enfants. «En dépit des fautes qu’il peut commettre, un enfant reste un enfant. Le flageller à l’extrême, c’est s’auto-flageller. C’est certes pour eux, une chance de réussite dans laquelle nous nous sommes investis qui a été gâchée. Le mal est fait. Pour ces enfants, le retour au pays est déjà une grosse sanction. Il faut à présent tourner la page et œuvrer à leur redonner une chance de réussite si possible, dans l’orientation qui est la leur.»

Touché par ce geste d’une magnanimité inespérée, le collectif des parents concernés a demandé pardon au chef de l’État et exprimé sa volonté de collaborer avec le gouvernement en vue de la réinsertion des étudiants rapatriés dans les structures académiques locales. « Les responsabilités sont partagées. Nous allons échanger avec les enfants pour chercher comment réformer leur avenir », a indiqué le responsable du collectif, Jean François Galomi, à l’issue de l’audience avec le président de la République.

« Et si les enfants sont encore motivés pour apprendre la médecine, nous allons négocier leur réinsertion avec le gouvernement », a-t-il ajouté.

Au total, cent trente-huit étudiants congolais inscrits en médecine à La Havane ont été rapatriés, en juin dernier, pour mauvais résultats scolaires et avoir réclamé violemment leur bourse.

Jean François Galomi a fait savoir qu’« aucun étudiant n’a disparu », tous ont regagné leurs familles.

« Nous avons informé le président de la République que nous avons bien reçu les enfants. Chaque enfant vit auprès de ses parents », a-t-il conclu.

Le gouvernement congolais avait envoyé plus de mille étudiants entre 2014 et 2015 dans la capitale cubaine pour y suivre des études en médecine. Certaines étudiantes ont été rapatriées avec des bébés.

Denis Sassou N’Guesso attendu à Paris

Le président de la république congolaise prendra part au sommet France-Afrique, dont les assisses s’ouvrent le 2 juillet 2017, à Paris.

Denis Sassou N’Guesso se rendra à Paris la semaine prochaine où il assistera au sommet France-Afrique, qui se tiendra dans la capitale française. L’annonce du déplacement du chef de l’Etat a été faite par l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, à l’issue d’un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

Le président congolais y sera en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’UA sur la crise libyenne.

L’entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Bertrand Cochery a été l’occasion d’égrener quelques sujets à l’ordre du jour de ce sommet. « Faire un tour d’horizon de tous les sujets d’intérêt commun, qu’il s’agisse des sujets d’actualité, de politique internationale, de la sécurité sur le continent africain et dans la sous-région, mais aussi de parler d’un certain nombre de dossiers importants de coopération bilatérale autour des trois feuilles de route de coopération renforcée », a dit le diplomate français.

L’enseignement supérieur, la recherche et l’éducation, l’environnement et la santé, sont certaines feuilles de route de la coopération bilatérale entre l’Afrique et la France.

« Ce sont trois sujets d’importance. Dans le secteur de l’environnement, j’ai bien insisté auprès du président sur l’importance du dossier des tourbières qui constitue aujourd’hui une carte maîtresse, un atout essentiel pour le Congo dans le cadre du Fonds bleu et plus largement par rapport à tous les défis environnementaux », a indiqué Bertrand Cochery.

Il ne faudra pas oublier le plan économique, qui ne manquera certainement pas d’être abordée à Paris lors du Sommet France-Afrique.

Commémoration de la mort d’Omar Bongo : Sassou N’Guesso invité au Gabon

Dix ans après la mort de l’ex-président gabonais, une cérémonie sera samedi 08 juin 2019, au Gabon. Plusieurs chefs d’Etats africains sont invités à cet évènement.

Dix ans qu’Omar Bongo est décédé à Barcelone en Espagne. Samedi 8 juin, jour anniversaire, plusieurs chefs d’État africains sont invités, comme Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Ibrahim Boubakar Keïta du Mali, ou Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale. Une cérémonie œcuménique est prévue ce jour-là. Un grand concert gratuit sera également donné. La question de l’héritage, elle, reste complexe.

Omar Bongo a eu de nombreux enfants… 54 enfants reconnus. 54 enfants, c’est autant d’héritiers. Dix ans après la mort de l’ancien président, la question de la succession n’est toujours pas réglée. Le dossier est très complexe.

L’immense fortune laissée par Omar Bongo est estimée à plusieurs centaines de millions d’euros. Des biens immobiliers, des parts dans des sociétés, des comptes bancaires aussi dont deux à Monaco. Ali et Pascaline Bongo sont les deux légataires universels. C’est-à-dire qu’ils se partageront à eux deux la moitié de l’héritage. En tout, 54 héritiers. Le dossier est plus que complexe. En 2014, Pascaline Bongo qui gérait la succession en qualité de mandataire unique a été évincée par son frère.

Des implications diplomatiques

L’affaire a également ses implications diplomatiques, puisque parmi les héritiers figurent Yacine Queenie et Omar Denis, deux petits-enfants de Denis Sassou Nguesso. Contestant les droits à la succession du chef de l’État, la fille de Chantal Myboto-Gondjout, elle aussi héritière, s’est emparée de la polémique sur l’état civil d’Ali Bongo à peine un an avant la présidentielle de 2016.

De péripéties en rebondissements, de jeu d’alliances en règlements de comptes, la succession n’est toujours pas réglée. « Certes il y a eu des attributions partielles, mais le dernier mandataire judiciaire a été suspendu », souligne un avocat, qui ironise : « S’il y a du monde dans l’avion, on a l’impression qu’il n’y a plus personne dans le cockpit. » « La raison finit toujours par l’emporter sur la passion. Tout se fait de manière légale et dans le respect de la famille », assure une autre source proche du dossier.

Obsèques d’Etienne Tshisekedi : Sassou N’Guesso se rendra en RDC

Les funérailles de cet opposant politique de la république démocratique du Congo, auront lieu du 31 mai au 1er juin au stade des Martyrs.

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso est l’un des six chefs d’Etats à avoir confirmés leur présence aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Les funérailles de l’ancien président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), le père du président actuel de la RDC, Étienne Tshisekedi, auront lieu du 31 mai au 1er juin au stade des Martyrs.

Les services de communication et presse de la présidence de la RDC, parle du président angolais João Lourenço, le rwandais Paul Kagame, Denis Sassou-Nguesso du Congo Brazzaville, Edgar Lungu de la Zambie, Faure Essozimna Gnassingbé du Togo et Alpha Condé de la Guinée.

Outre, ces Chefs d’États, le comité d’organisation des obsèques avaient également annoncé la présence du président français, Emmanuel Macron et du belge Charles Michel.

Etienne Tshisekedi est décédé le 1er février 2017 à Bruxelles, la dépouille de l’opposant historique, sera rapatriée le jeudi 30 mai 2019.

Denis Sassou N’Guesso élevé au rang de Docteur Honoris Causa

C’est un titre qu’il a reçu à l’institut d’État des relations internationales de Moscou au terme de sa visite officielle en République fédérale de Russie.

Une cérémonie a été organisée en l’honneur du Président congolais pour son œuvre diplomatique dans le monde. Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les établissements d’enseignement supérieurs. C’est une façon d’honorer des personnalités de nationalité étrangères pour leurs services rendus aux Sciences, aux Lettres, aux Arts…

Denis Sassou-N’Guesso, à Moscou a eu les honneurs de la Douma et du Kremlin, un passage devant les parlementaires russes, puis un entretien en tête à tête avec Vladimir Poutine.

Au cours de cette visite, des accords ont été signé notamment le départ des conseillers militaires par Moscou à Brazzaville pour assurer des missions de formation et de maintenance.

Parlement Russe : Denis Sassou N’Guesso évoque le projet de construction d’un oléoduc

Ce projet sera construit avec l’appui du Kremlin et doit traverser au Congo sur près de 1000 km.

Denis Sassou Nguesso est en visite à Moscou. Devant le parlement russe, le président congolais, a évoqué le projet de construction, avec l’appui du Kremlin, d’un oléoduc devant traverser le Congo sur près de 1000 km.

«Ce projet pourrait offrir à nos deux pays l’opportunité d’une grande action qui s’inscrira durablement dans l’histoire de notre coopération », a déclaré Denis Sassou N’Guesso.

L’oléoduc sera dédié à la fourniture des produits pétroliers et gazeux et devrait relier les villes de Pointe-Noire, de Brazzaville et d’Ouesso. L’objectif est de renforcer la capacité de transit du Congo, grâce à sa situation géographique.

Le Congo fait partie des 5 premiers pays producteurs de pétrole en Afrique. La principale raffinerie du Congo, comble à peine 35% des besoins locaux.

Coopération Congo-Russie : échanges entre Sassou Nguesso et Vladimir Poutine

Le chef de l’Etat congolais a été invité par son homologue russe, dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays.

Denis Sassou Nguesso qui est arrivé à Moscou, aura plusieurs entretiens avec Vladimir Poutine. Au cours de ces entretiens, les deux chefs d’État pourront échanger sur les questions d’intérêts communs, notamment les perspectives économiques entre les deux Nations. Cette rencontre de haut niveau entre les dirigeants des deux pays sera suivie d’une réunion élargie des deux délégations. Le premier sommet Russie-Afrique, prévu pour automne 2019 ne manquerait pas au menu de ces échanges entre Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine. Bien d’autres questions relatives au raffermissement des liens d’amitié entre les deux peuples pourraient retenir l’attention des deux hommes d’Etat.

A l’issue de cette séance de travail, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération. On peut penser que le projet de gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso via Oyo pourrait figurer au cœur de ces accords. En effet, la mise en œuvre de ce projet permettra au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur le territoire national, en mettant en même temps un terme à leur convoyage, à travers certains pays comme la République Démocratique du Congo.

Avant de clore son séjour de travail à Moscou, le président Denis Sassou-N’Guesso sera l’hôte des universitaires, à travers un institut russe qui lui fait honneur, en lui décernant une distinction honorifique de la dignité russe.

En rappel, les échanges entre les deux pays sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014. Et que la Russie a formé plusieurs cadres congolais dont les militaires et des policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe. Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, notamment, grâce au centre culturel russe de Brazzaville.

Congo : Denis Sassou-N’Guesso à Moscou

Le chef de l’Etat a entame une visite officielle de 4 jours qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération Congo-Russie, qui est vieille de plus de 55 ans.

Denis Sassou Nguesso a décollé de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville, lundi 20 mai 2019, en matinée. Il s’est rendu à Moscou, capitale de la République fédérale de Russie. Sur invitation de son homologue Vladmir Poutine, le président congolais passera 4 jours, qui pourraient s’achemine vers la conclusion d’un programme avec le FMI.

Il faut le dire, cette visite officielle s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de la coopération Congo-Russie. La coopération entre les deux pays vieille de plus de 55 ans, est marquée par des œuvres de développement dans divers domaines.

L’agenda de travail de Denis Sassou-N’Guesso annonce d’intenses activités diplomatique, politique et scientifique. En effet, le chef de l’Etat congolais s’adressera à la Douma (Parlement russe), à Moscou, ce 22 mai 2019. Il rencontrera aussi des hommes d’affaires russes, à qui il présentera les opportunités d’investissement du Congo, en vue de les inciter à choisir le Congo comme destination d’affaires.

En hommage aux soldats soviétiques tués durant la grande guerre patriotique de 1941 à 1945, Denis Sassou-N’Guesso déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, situé sous les murs du Kremlin. Un tête à tête au Kremlin, entre Denis Sassou-N’Guesso et son homologue russe, Vladimir Poutine suivra cet hommage et constituera le point culminant de ce voyage d’Etat.

Denis Sassou N’Guesso de retour à Brazzaville

Après un séjour de travail à Oyo, le chef de l’Etat a regagné la capitale congolaise mercredi 15 mai 2019.

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville ce mercredi 15 mai 2019 après un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette (nord).

Ce mercredi 15 mai, Denis Sassou Nguesso a quitté Oyo dans le département de la cuvette, pour son domicile à Brazzaville. Pendant son séjour, le chef de l’Etat a reçu en audience Akinwumi Adesina, président de la BAD, samedi 11 mai 2019.

Au centre des discussions des deux personnalités, le financement par la BAD des projets intégrateurs au Congo.

Denis Sassou N’Guesso a également procédé le lundi 13 mai 2019 à l’inauguration du siège de l’agence locale de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) à Oyo, en présence du gouverneur de la Banque des États d’Afrique Centrale Abbas Mahamat Tolli.

Denis Sassou Nguesso reçoit un émissaire béninois

Le 03 mai dernier, à Brazzaville, le chef de l’Etat a reçu Aurélien Agbenonci, ministre des Affaires étrangères du Bénin.

La visite du ministre béninois Aurélien Agbenonci, avait pour objectif de demander conseils au président congolais, suite au tumulte post-électoral qui règne au Bénin. Après les élections législatives du 28 avril dernier, le Bénin traverse une période post-électorale tumultueuse. Opposition et majorité présidentielle se rejettent la responsabilité des escarmouches qui ont plongé ainsi le pays dans une sorte de confusion totale.

C’est face à cette impasse que le président béninois, Patrice Talon, a dépêché son ministre des Affaires étrangères rencontrer le président Denis Sassou N’Guesso pour lui demander conseils.

A l’issue de l’audience avec le chef de l’Etat congolais,  Aurélien Agbenonci a déclaré « L’histoire des nations est marquée par des étapes, c’est-à-dire des hauts et des bas. Les partis de l’opposition ont boudé les élections alors que ces mêmes partis refusent d’appliquer ce qu’ils ont voté eux-mêmes ».

L’on se souvient, qu’avant ces élections législatives, le Bénin était considéré comme l’un des exemples de démocratie en Afrique.

Le Port de Brazzaville sera bientôt doté de nouvelles grues

Ce sera un don de l’Union européenne. L’annonce a été faite par l’envoyé spécial de cette institution pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke.

Le débarcadère fluvial de Brazzaville, la capitale congolaise va être doté, dans les prochains jours, de nouvelles grues par l’Union européenne (UE). L’annoncé a été faite le 20 mars à Brazzaville, par l’envoyé spécial de ladite institution pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke.

L’émissaire de l’UE est arrivé au Congo où il a eu un entretien avec le Président Denis Sassou Nguesso. Au sortir du tête à tête, Koen Vervaeke a indiqué que son institution entend investir davantage en Afrique pour aider le continent à réaliser la croissance économique et créer des emplois.

« En Europe, nous savons qu’avec nos partenaires africains, la croissance économique, la création d’emplois viendront de l’investissement et non de l’aide au développement. Nous avons créé les moyens et les instruments d’investir davantage sur le continent », a indiqué Koen Vervaeke.

En ce qui concerne la République du Congo, il a déclaré : « L’ambassadeur (de l’UE NDLR) a signé un contrat de construction d’un port de pêche à Pointe-Noire. Dans quelques semaines, on va installer des grues au port de Brazzaville. C’est ce genre d’actions que nous allons développer davantage ».

Rappelons que l’UE est partie prenante dans le projet de construction de la route Gambari-Mindouli, dans le département du Pool. Elle a, par le truchement de la Banque européenne d’investissement, contribué au financement du programme de modernisation des installations du Port autonome de Pointe-Noire.

Koen Vervaeke e Denis Sassou Nguesso ont évoqué les questions liées aux relations entre les deux parties. Ils ont également abordé les négociations entre le Congo et le Fonds monétaire international devant aboutir à la conclusion d’un accord de coopération économique.

Dans leur échange, les deux personnalités ont également parlé des questions liées à la paix et à la sécurité dans la région des Grands Lacs où l’UE appuie les efforts de certains pays en matière de sécurité et de développement.

Selon Koen Vervaeke, l’UE a mobilisé huit cents millions d’euros en faveur de la République centrafricaine, en soutien à l’accord de paix. L’UE a aussi déployé deux cents militaires pour former les futures Forces armées centrafricaines.

Total entend développer d’autres projets au Congo

L’information a été révélée le mardi 05 mars 2019, par le directeur de Total pour l’Afrique, Guy Maurice.

Mardi 05 mars dernier, à Brazzaville, le directeur de Total pour l’Afrique, a indiqué, que sa compagnie étudie la possibilité de réaliser des investissements supplémentaires au Congo, où elle opère depuis une cinquantaine d’années.

L’on se souvient de cette déclaration de Guy Maurice « Nous sommes en ce moment en pleine phase d’études et de prospection pour les futurs investissements ». Déclaration faite à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Lors de la rencontre avec le président Sassou Nguesso, le directeur de Total pour l’Afrique avait parlé de la production du gisement Moho Nord en ce début d’année 2019, ainsi que des perspectives.

Pour rappel, le pétrole est la première ressource d’exportation du Congo. Il y a quelques années, l’or noir contribuait aux recettes budgétaires du pays à plus de 70%.  Et les investissements de Total représentent deux tiers de la production pétrolière du Congo.

Niamey: Déclaration de Denis Sassou N’Guesso au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat de la région du Sahel

A l’invitation de son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, le président de la République du Congo a participé, le 25 février, dans la capitale nigérienne, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat de la région du Sahel. Dans la déclaration qu’il a prononcée à cette occasion, Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour un soutien approprié de la Communauté internationale à l’urgence mondiale de la préservation de l’environnement.

Voici l’intégralité de la déclaration du chef de l’Etat congolais, initiateur du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

« Monsieur le président de la République du Niger, président de la Commission climat de la région du Sahel

Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et messieurs les chefs des délégations,

Mesdames et messieurs,

Je voudrais, avant tout propos, adresser mes sincères remerciements à mon cher frère, le président Mahamadou Issoufou pour m’avoir convié à ce premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement  de la Commission climat de la région du Sahel.

C’est ici aussi, l’occasion de renouveler notre reconnaissance à Sa Majesté Mohammed Vi, roi du Maroc, pour l’intérêt constant qu’il ne cesse de porter à la mise en œuvre du Fonds bleu pour le Bassin du Congo ainsi que pour son soutien jamais démenti à la Commission climat pour la région du Sahel.

Par delà, l’agréable plaisir de me retrouver à vos côtés, aujourd’hui, ma conviction profonde est qu’il nous faut davantage accélérer nos réponses au dérèglement climatique. Je me réjouis des progrès accomplis au plan institutionnel dans nos différentes régions en matière de lutte contre le changement climatique.

Au cours de son premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu en avril 2018 à Brazzaville, la Commission climat du Bassin du Congo a désigné quatre ambassadeurs de bonne volonté en charge du plaidoyer en faveur de la mobilisation des ressources pour le Fonds bleu, son instrument financier.

Engagées dans le même combat, nos deux Commissions ont tout à gagner à mutualiser leurs efforts, notamment à travers un échange bénéfique des expériences. Ainsi, le projet de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel porté par l’Union africaine devant l’avancée du désert tirerait profit du clonage réussi dans les zones sablonneuses du Congo de certaines espèces résistantes d’arbres à croissance rapide.

Je mets solennellement cette expérience congolaise de reboisement à la disposition de nos frères du Sahel dans la perspective d’une bande de verdure qui traverse l’Afrique, de la côte atlantique du Sénégal au rivage de la mer rouge, à Djibouti.

Il en est de même de la baisse préoccupante du niveau des eaux du lac Tchad pour laquelle une coordination inter-régionale des efforts, tenant compte des impacts environnementaux, paraît nécessaire.

Devant l’assèchement progressif de cet espace vital de vie, la Commission climat du Bassin du Congo pourrait constituer, en synergie avec la Commission climat pour la région du Sahel, un cadre utile et consensuel de réflexion et d’actions.

Enfin, la question du financement des projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable constitue une priorité voire une urgence incontestable.

C’est pourquoi, j’en appelle, une fois de plus, à des partenaires efficaces et à la disponibilité effective de la communauté internationale pour un soutien adéquat à cette noble cause mondiale.

Je vous remercie ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso fait construire une église à la population d’Oyo

Cette batiste sera officiellement remise aux autorités de l’église catholique de cette ville le 14 mars prochain, jour de commémoration de la l’ex première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba.

Cette Église deviendra la troisième grande Église du Congo, après Sainte-Anne et Notre Dame de Pointe-Noire. Cette église d’une capacité de 300 places rend heureux les populations chrétiennes d’Oyo qui pour eux, considèrent ce bâtiment pour le plus « grand cadeau » offert par le président de la république.

A titre de rappel, Edith Lucie Bongo Ondimba, était la fille de Denis Sassou Nguesso. Celle-ci est née le 10 mars 1964, de Denis Sassou N’Guesso et Claire Dira. L’ex-première dame gabonaise était décédée le 14 mars 2009 dans une clinique marocaine à l’âge de 45 ans.

Congo : première visite d’État du président Félix Tshiseked à Brazza

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a accueilli son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi à l’aéroport Ma-Maya de Brazzaville, jeudi après-midi.

Le président Tsisekedi effectue en terre congolaise, une visite officielle de 48 heures. Exécution des hymnes, revue des corps constitués, l’ambiance était à la solennité.

Après quelques instants de conciliabule au salon d’honneur de Maya-Maya, avec le président Denis Sassou N’Guesso,  les deux chefs d’État ont eu droit à un bain de foule des congolais des deux rives, qui avaient fait en grand nombre, le déplacement de Maya-Maya.

Les entretiens entre les deux hommes se sont ensuite poursuivis au Palais du Peuple avec en toile de fond, les questions d’intérêt commun aux deux États, le Congo et la RDC, dont les relations ne souffrent d’aucun nuage.

Dans la soirée, Denis Sassou N’Guesso a offert au Palais du Peuple, un banquet en honneur de son hôte et la délégation qui l’accompagne.

Rappelons que Brazzaville est une étape très importante pour cette première tournée du nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi.

Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées au monde, sont condamnées à coopérer, quelles que soient les humeurs des acteurs politiques.

Le président Félix Tshisékedi attendu à Brazzaville, ce jeudi 7 février 2019

Une dizaine de jours après sa prestation de serment, le nouveau président de la RDC, Félix  Tshisekedi  est attendu à Brazzaville, ce 7 février pour une visite officielle.

Au cours de son séjour, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aura des entretiens en tête à tête avec son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso.

Brazzaville est la troisième étape d’une tournée que le président Tshisekedi a entamé le mardi 05 février par l’Angola et le Kenya. Le nouveau chef de l’État congolais vient à Brazzaville pour renforcer la coopération et dynamiser les liens séculaires d’amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays voisins ayant les capitales les plus proches au monde.

Ce tête à tête avec son hôte, ne manqueront pas d’évoquer la coopération bilatérale entre les deux pays, ainsi que la situation de paix et de sécurité dans leurs deux pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Au-delà de ces aspects diplomatiques, le nouveau président de la RDC ne manquera de puiser à la source de l’expérience de son homologue dans la gestion des affaires publiques. Denis Sassou N’Guesso, comme on le sait, a joué un rôle éminemment dans la recherche des voies et moyens pour une sortie de crise en RDC.

Facilitateur dans cette crise, le chef de l’État congolais a reçu plusieurs acteurs politiques et de la société civile de la RD Congo, aussi bien à Brazzaville qu’à Kinshasa pour trouver une issue pacifique à la crise qui a prévalu avant les élections du 30 décembre 2018

Coopération : Félix Tshisekedi attendu cet après-midi à Brazzaville

Après l’étape de l’Angola, le président de la République se rend, ce mercredi 6 février 2019, au Kenya.

Le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a quitté ce mercredi 6 février 2019 à 5h54′ le sol angolais pour le Kenya.

A Nairobie, il aura un entretien avec son homologue kenyan, Uhuru Kenyata ; le seul chef d’État africain présent lors de son investiture en tant que 5ème président de la République démocratique du Congo.

Tout comme en Angola, la coopération bilatérale entre la RDC et le Kenya sera au menu de la rencontre entre les deux hommes.
Il sied de signaler que le président de la République arrivera également aujourd’hui dans les après-midi à Brazzaville pour un tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso avant de s’envoler ce week-end à Addis-Abeba pour y prononcer son discours de président nouvellement élu ; une tradition des sommets de l’Union africaine.

Congo : Denis Sassou-Nguesso l’homme du 5 févier 1979

Mouvement du 5 février 40 ans déjà.  Une session extraordinaire du Comité Central du Parti Congolais du Travail, mettait un terme au règne du Comité Militaire du Parti  le 5 février 197, au directoire politique provisoire, institué au lendemain de la mort du Président Marien Ngouabi.

À certains de ses dirigeants, notamment le général Jacques Joachim Yombi-Opango, les cadres du PCT reprochent un embourgeoisement illicite au mépris du peuple.

Jusqu’au début de l’année 1979, le Comité militaire du Parti, alors chargé d’organiser les obsèques du président Marien Ngouabi, semble se complaire à la conservation du pouvoir. De nombreux cadres du PCT, au nombre desquels Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, Pierre Nzé, Jean-Baptiste Bokamba-Yangouma, Gabriel Oba Apounou, et bien d’autres, dénoncent la destruction du parti orchestrée par les tenants de la « ligne droitière et liquidationniste » caractérisées par une « bourgeoisie bureaucratique compradore ».

Ainsi soutenues, les organisations de masse du PCT (CSC, URFC et UJSC) se saisissent du sujet et réclament la tenue d’une session extraordinaire du Comité central, mis en veilleuse depuis l’institution du CMP.

La réunion s’ouvre le 5 février 1979 dans une ambiance électrique. Le pays tout entier retient son souffle. À l’hôtel de ville de Brazzaville où se tiennent les travaux, selon qu’ils sont favorables à tel ou tel autre camp, des corps de l’armée se font face et se regardent en chiens de faïence, le doigt sur la gâchette.

De partout, à travers le pays, le travail est mis en veilleuse dans les écoles ou les administrations où l’on reste l’oreille collée au poste transistor pour suivre la retransmission de l’ouverture des travaux ainsi que les conclusions qui en découleront.

Le discours d’ouverture du président Yhombi est d’une durée inhabituelle, tant il est presque interminable, et son ton on ne peut plus martial n’est pas pour rassurer. L’angoisse monte, surtout que des danses guerrières auraient été exécutées, signe d’une déflagration annoncée et on redoute une action militaire ouverte. Les membres civils du comité central du PCT prennent Denis Sassou N’Guesso pour bouclier face à la menace armée qui semble peser sur eux.

Dès le premier jour, le président du CMP, Jacques Joachim Yhombi-Opango est mis en minorité. Il est contraint d’accepter la dissolution du CMP et la fin de son mandat à la tête de la République. Sous la contrainte, le président du CMP remet les pleins pouvoir au PCT qui les lui avait cédé, le temps des obsèques du président Marien Ngouabi.

Alors colonel, Denis Sassou N’Guesso est élu Président du Comité préparatoire du troisième congrès extraordinaire du Parti. Le troisième Congrès extraordinaire de mars 1979, confirmera son élection à la tête du Parti et par conséquent à celle de l’État. Il devient ainsi « l’homme du 5 févier 1979 ».

Congo : où va l’argent des taxes routières ?

L’argent des amendes issues de la répression routière ne sert pas à améliorer les infrastructures routières sur toute l’étendue du territoire national. C’est en substance ce que dénonce le congolais lambda.

De là, à savoir exactement ce qui est fait de tout cet argent de péage, ce n’est pas si évident. En toute franchise, c’est surtout bien difficile à dire ! Ce dont on peut être à peu près sûr, c’est que sur l’ensemble des amendes routières perçues, pour le reste, la traçabilité financière étant loin d’être évidente, il n’est pas simple de se montrer précis.

Il y en a en effet plus de 50 % – et même certainement bien plus – qui ne sont pas attribués à la rénovation des routes, autrement dit à l’amélioration des infrastructures routières, la préoccupation en creux des congolais et autres automobilistes.

Depuis 2004, d’importants investissements consentis dans le secteur routier ont fait évoluer le réseau routier national de 18.000 km à environ 23.234, dont 8.254 km du réseau routier prioritaire et 14.980 km de routes secondaires et de desserte rurale. Le réseau routier bitumé est passé de 1200 km à 3000 km.

Il a été établi que l’instauration de l’autonomie de gestion permettrait au Fonds routier de mieux financer les travaux d’entretien et de réhabilitation des routes bitumées.

Le directeur général de cet établissement, Elenga Bat-Nzenguet, indiquait que le Fonds routier disposait de beaucoup de ressources prévues dans les textes, déplorant cependant que « cet argent n’arrive pas au fonds pour pouvoir financer l’entretien des routes».

La déclaration de M. Elenga Bat-Nzenguet confirme donc l’avis du Congolais lambda, qui pense que la taxe routière obligatoire collectée auprès des usagers de la RN2, qui devrait permettre une prise en charge de l’entretien routier, ne va pas au trésor public mais dans les poches des tiers.

Mais qui exactement ? Et quand la sanction interviendra t-elle?

Chaussées fissurées ou déformées, accotements instables, signalisation manquante ou effacée, glissières de sécurité absentes, les images des routes les plus abîmées du Congo, font le buzz sur les réseaux sociaux.

Le résultat n’est hélas pas surprenant. Depuis plusieurs années se profile une dégradation lente et inévitable des routes, en raison notamment d’une baisse des crédits accordés pour leur entretien courant par l’État et les collectivités locales. Cela a des répercussions facheuses sur le quotidien des congolais, notamment un ralentissement de l’économie informelle basée sur les produits vivriers venant des campagnes et alimentant les grands centres urbains.

Une situation qui met le président de la République, Denis Sassou Nguesso hors de lui et dans une colère noire, nous apprend une source très proche de la Présidence de la République.

Comme un électricien affairé sur son tableau de plombs, le fusible Denis Sassou Nguesso devra maintenant gérer 2 courants opposés : la nécessité de stopper cette mafia et la nécessité de parler aux congolais, de leur dire qu’il entend leur colère et leurs inquiétudes, de se remettre au niveau le plus terrien de la politique. Le fusible devra aussi faire prise de terre.

Brazzaville : Itoua Ndinga plaide pour le rayonnement des écrivains congolais en manque de visibilité internationale

L’écrivain congolais, Itoua-Ndinga s’organise pour remettre ses homologues au-devant de la scène, sur la vitrine proposée par le Pavillon des Lettres d’Afrique d’Aminata Diop Johnson au Salon Livre Paris 2019, du 15 au 18 mars prochain dans la capitale française.

«Hier, nos aînés, Tati Loutard, Théophile Obenga, Henri Lopes, Marie-Léontine Tsibinda Bilombo, Sony Labou Tansi ou Aimée Mambou Gnali assuraient notre représentativité à l’international. Comment comprendre que Huguette Nganga Massanga, Huppert Malanda, Alphonse Chardin N’Kala, Pierre Ntsemou ou Obambe Boundze-Ngakosso ne rayonnent pas à l’international », s’interroge Itoua-Ndinga.

Auteur de plusieurs livres et conscient du fait que la production littéraire est abondante au Congo-Brazzaville. Itoua-Ndinga indique « qu’Il n’est pas interdit à chaque congolais d’avoir des initiatives en faveur d’un Congo émergent, notre président Denis Sassou Nguesso, nous encourageant à mettre le pays en valeur, j’ai eu l’intuition de créer une plate-forme. Cette structure, à la manière de la sélection de Campus France pour les étudiants étrangers désireux de poursuivre leurs cycles universitaires en France, sélectionnera pour la première fois, par des auteurs, des œuvres et des auteurs congolais qui iront au Salon littéraire de Paris à la rencontre du public parisien », précise Itoua-Ndinga qui dispose déjà de l’appui de ses homologues.

Les férus du livre pourront découvrir, par exemple, « La famille africaine » d’Emile Gankama ; « La poubelle et l’ordure » de Parisse Akouango ; « Les étincelles d’un amour interdit » de Joséphine Loppy ; « Même les nuits denses ont leur lumière » de Sauve Gérard Ngoma Malanda, « La femme congolaise et la défense de la nation » d’Aline Olga Lonzaniabeka ou  » Le cri de la forêt » d’Henri Djombo, président de l’Union nationale des écrivains, récent lauréat de la treizième édition « FestiVert »…

Denis Sassou Nguesso, un artisan de paix dans la sous-région

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a salué les efforts du président congolais, dans son effort à assurer la paix et la quiétude dans sous-région, notamment lors du processus électoral en RDC.

Ma Fulin a s’exprimé le mercredi à l’issue d’une rencontre avec le numéro un congolais au Palais du peuple à Brazzaville.

A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, a invité plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l’Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] le mercredi 26 décembre dernier à Brazzaville pour un sommet exceptionnel sur la RDC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment exprimé leur préoccupation suite aux violences pendant la campagne électorale et réaffirmé leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période jugée sensible.

Denis Sassou Nguesso a adressé un message d’« apaisement » à tous les acteurs du processus électoral en RDC avant de réaffirmer l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions essentielles au développement.

Elections en RDC : Denis Sassou Nguesso propose un nouveau décompte des voix

Dans une déclaration publiée ce dimanche 13 janvier 2019, le président en exercice de la CIRGL, a demandé à la République démocratique du Congo.

Suite à la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle en République démocratique du Congo, la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL), s’est prononcée. Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, président en exercice de la CIRGL, a suggéré lors d’une assise ce dimanche 13 janvier 2019, dans une déclaration, aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix. L’objectif serait de garantir la transparence des résultats de l’élection présidentielle contestée en RDCongo.

Denis Sassou Nguesso n’a pas caché son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions que ces résultats contestés pourraient avoir dans la sous-région. Il a également demandé aux structures compétentes de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants.

Cette déclaration arrive quelques jours après la sortie du porte-parole du gouvernement congolais. Thierry Moungalla avait affirmé que, le président Denis Sassou Nguesso relève que la CIRGL prend note de la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi et invite les parties à observer les procédures et voies de recours légales.

Sassou Nguesso : « la diplomatique congolaise reste ouverte à l’Afrique »

C’était au cours de la cérémonie d’échange de vœux entre le cours diplomatique et le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, le samedi 05 janvier 2019.

Le corps diplomatique accrédité au Congo a échangé les vœux de nouvel an avec le chef de l’Etat congolais ce 05 janvier 2019. A cette occasion, Denis Sassou N’Guesso a assuré que « la diplomatie congolaise reste ouverte, disponible pour l’Afrique et le Monde dans sa globalité. »

La cérémonie qui s’est déroulée au Palais du peuple de Brazzaville a connu deux allocutions. L’ambassadrice de la RCA au Congo, Doyenne du corps diplomatique, Charlotte Fayanga qui a ouvert le bal a rendu hommage au président congolais pour ses efforts dans résolution des conflits aussi bien en Afrique qu’ailleurs. « […], depuis de nombreuses années, vous avez un rôle qui vous va si bien. Nous le connaissons tous, c’est celui de médiateur », a affirmé la Doyenne du corps diplomatique qui a rappelé au passage que « le président congolais est sur plusieurs fronts de médiation : en Libye, en RCA, en RDC, etc. »

Madame Charlotte Fayanga n’a pas éludé la situation intérieure du Congo en reconnaissant les efforts du président de la République dans la recherche de la paix dans le département du Pool, dont les acteurs sont parvenus, le 23 décembre 2017, à la signature de l’Accord de Kinkala, relatif au cessez-le-feu et à la cessation des hostilités.

En réponse à ce tableau peint par la Doyenne du corps diplomatique, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a affiché la volonté de son pays d’offrir ses bons offices aux autres pays tant d’Afrique que du Monde, en vue de préserver la paix et la stabilité de la planète.

Dans cette perspective, Denis Sassou-N’Guesso, affirme que le Congo poursuivra sa « politique de bon voisinage, l’amitié entre les peuples, la non-ingérence et la coopération mutuellement bénéfique » qui, selon ses propos, « restent les maîtres mots intangibles » de son action à l’international. Denis Sassou-N’Guesso a exprimé son espoir de voir en 2019, un monde juste, plus apaisé, généreux et solidaire, en dépit de l’ampleur des menaces et des fléaux à éradiquer.

Denis Sassou-N’Guesso, est revenu sur la problématique des changements climatiques pour laquelle il a sollicité l’implication de la communauté internationale. « Pour endiguer le réchauffement du climat, l’implication de la communauté internationale se révèle impérative et, plus que jamais, urgente », a-t-il fait remarquer, tout en précisant qu’«il s’agit de notre survie collective, devant l’ampleur des désastres déjà observés. Même la santé mondiale est en danger, du fait des dérèglements climatiques. »

Le chef de l’Etat congolais a rappelé l’organisation, par le Congo, en avril 2018, du premier sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Il a lancé un nouvel appel aux donateurs, afin de soutenir le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; initiative salutaire, a-t-il dit qui participe à la préservation de la planète. « J’exhorte la communauté internationale à une mise à disposition pressante des financements nécessaires à la gestion durable des forêts du Bassin du Congo », a déclaré le chef de l’Etat congolais, sans manquer de rappeler la découverte des tourbières dans la Cuvette centrale du Bassin du Congo.

La solution aux crises dans le monde

Les élections en RDC ont fait partie des préoccupations de Denis Sassou N’Guesso qui a lancé un appel à l’apaisement aux forces vives de la République Démocratique du Congo, dans l’esprit des conclusions du mini-sommet conjoint CIRGL – SADC, tenu le 26 décembre 2018, à Brazzaville.

Président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Lybie, Denis Sassou-N’Guesso, soutient que la voix de l’Afrique doit être écoutée dans la résolution de la crise que traverse ce pays depuis 2011. « Je réitère solennellement, ici, la nécessité de tenir une conférence de réconciliation inter-libyenne inclusive, préalable à un schéma consensuel de sortie de crise et, surtout, d’un processus électoral apaisé », a martelé le chef de l’Etat congolais.

En ce qui concerne, la RCA, le président congolais s’est dit favorable au déploiement des efforts dans le cadre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation, afin de parachever le processus de retour de la paix et la quiétude en République Centrafricaine.

Denis Sassou N’Guesso a, en outre, salué l’adoption récente, à Marrakech, du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, avant de féliciter le Docteur Denis Mukwege, qui s’est vu décerner le Prix Nobel de la Paix 2018, pour son combat contre les violences faites aux femmes.

En somme, le chef de l’Etat congolais est rassuré de savoir que le Congo poursuit sa marche vers le développement en comptant aussi sur ses partenaires.

Débat sur le dialogue pour arriver au Forum national pour la culture de paix

Depuis quelques semaines, la diaspora congolaise de France est, non seulement secouée mais complètement divisée par sa participation ou non à un dialogue inclusif ou exclusif.

Le président  Sassou Nguesso aurait tiré les leçons des échecs de tous ses précédents dialogues qui ont eu lieu à Ewo, Sibiti et Dolisie. Cette fois-ci, il voudrait associer les Congolais de l’étranger. Cependant, les Congolais, abusés par sa mauvaise gouvernance, ne croient plus en sa bonne volonté. Du coup, les populations, victimes des guerres politiques récurrentes, pensent que c’est un coup de bluff. Le projet divise déjà la diaspora congolaise de France. Deux tendances s’opposent dans les médias sociaux et à travers des déclarations intempestives. La première semble être menée par l’ancien ambassadeur du Congo au Cameroun, Marcel Makomé, la deuxième, désorganisée est composée par plusieurs individualités et mouvements dont les plus connus sont les Indignés du 242Sassoufit et la plateforme associative, Assises Nationales du Congo.

Pour avoir été membre du Comité préparatoire du Forum national pour la culture de paix, organisé conjointement, à Brazzaville, par le gouvernement congolais et l’Unesco, du 19 au 23 décembre 1994, après les troubles politiques qui avaient opposé les partisans de Pascal Lissouba et ceux de Bernard Kolelas et de son allié Denis Sassou Nguesso, entre 1993 et 1994, nous pouvons en parler. Nous voulons ici dépoussiérer l’histoire et ressortir les différentes étapes qui ont conduit à la tenue de ce Forum. A notre avis, le principe d’aller à un dialogue ou à une conférence internationale, devait, du coup, être accepté par tous. Les démocrates ne doivent pas refuser le débat. Cependant, il appartient à chacun de faire savoir ses préalables ou proposer son contenu. Comme en 1994.

Aucun parti politique n’avait pratiqué la politique de la chaise vide. Des préalables ou des propositions sur les thèmes ou encore les sujets à mettre à l’ordre du jour de ce qui, au début, n’était qu’un dialogue national, étaient publiés dans les journaux. Il y a eu un vrai débat dans la presse. La Semaine Africaine avait publié des dossiers entiers pour convaincre et préparer l’opinion nationale et internationale à cette grande rencontre. Les universitaires avaient rompu le silence et inondé les pages des journaux par des articles de réflexion. Chaque parti ou personnalité politique avait fait savoir ses préalables et ses propositions dans la presse.

Le président Pascal Lissouba n’avait pas résisté devant la pression des intellectuels qui était grandissante dans tout le pays y compris dans son propre parti politique et dans son fief électoral.

C’est le ministre Jean-Baptiste Tati Loutard, membre du Parti congolais du Travail, qui est venu, au Comité préparatoire, avec cette exigence de Denis Sassou Nguesso.
Devant cette exigence, une délégation conduite par le ministre Gabriel Matsiona était obligée de se rendre à Oyo pour rencontrer le leader du Pct. D’où vient-il qu’aujourd’hui, Sassou Nguesso ou ses partisans refusent ce qu’ils avaient exigé au président Lissouba ?  Sassou Nguesso craignait de tomber dans un piège. Il avait fait deux préalables avant d’accepter l’invitation. Soit le Forum se tenait sous la présidence de Nelson Mandela. Soit celle de l’Unesco. Et, c’est celle de l’Unesco qui avait été retenue puisque cette institution avait déjà organisé une telle activité dans un autre pays qui, lui aussi, connu la guerre.

Rejeter tout simplement et catégoriquement le principe de dialoguer avec Sassou Nguesso bien qu’il soit un président illégitime ou illégal ou encore génocidaire, sans proposer une autre issue de la crise, ne serait qu’une sorte de lâcheté. Acceptez de dialoguer et faites savoir vos exigences ou préalables. Voilà une voie qui peut être salutaire. Rehaussons donc le débat s’il vous plait ! Mais, nous n’encourageons pas l’initiative privée de Marcel Makomé et compagnie d’aller rencontrer le pouvoir sans auparavant faire savoir à l’opinion nationale et internationale leurs propositions et leurs préalables. Mais, la rencontre de Makomé avec le pouvoir serait profitable si notre ancien ambassadeur y était allé avec un Mémorandum de la diaspora. Malheureusement, cette diaspora est incapable de fournir un tel document.

Affaire Mokoko : « Le fait que nous n’ayons pas répondu ne vaut pas acquiescement », Thierry Moungalla

Le gouvernement congolais  répond au groupe de travail de l’ONU dans l’affaire Mokoko, selon eux, l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison bénéficier d’un « droit de réparation » pour détention arbitraire.

Suite aux  déclarations du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire de Jean-Marie Michel Mokoko, un organisme placé sous la tutelle du Conseil des droits de l’homme s’est penché sur le sujet. Selon les arguments de sa défense, il avait été assigné à domicile le 4 avril 2016, quelques semaines après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Le groupe d’experts associe cette assignation à domicile à une « privation de liberté » dans la mesure où celle-ci aurait « interdit toute entrée et sortie » de l’opposant. Et le comité d’ajouter que cette privation de liberté devait s’inscrire dans un « cadre légal ». Or « il ressort des faits présentés […] qu’elle s’est faite en dehors de tout fondement légal et sans aucun contrôle ». Il en serait de même, ultérieurement, de la détention provisoire de l’opposant, qui a duré « presque deux ans » avant son procès. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a été condamné en mai dernier à vingt ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

 

Les conclusions non contraignantes, ont une portée symbolique,  Mais le rapport d’une dizaine de pages comporte exclusivement les arguments de la défense. Selon les experts, Brazzaville n’a pas répondu dans les délais : contactées en Mai, les autorités congolaises ne se sont manifestées qu’en juillet, demandant alors une « prorogation des délais », ce qui leur a été refusé. Pour le gouvernement congolais, ce retard dans la réponse au groupe de travail était dû à  un dysfonctionnement entre le ministère de la Justice et celui des Affaires étrangères. « Le fait que nous n’ayons pas répondu ne vaut pas acquiescement », souligne par ailleurs Thierry Moungalla, le porte-parole du gouvernement. Joint par Jeune Afrique, celui-ci fait part de son mécontentement : « Cette démarche est biaisée car les experts onusiens auraient dû nous accorder un délai supplémentaire pour que nous articulions notre réponse. »

 

Le groupe de travail de l’ONU pointe également du doigt  l’ingérence. D’après eux, le chef de l’État congolais avait manifesté son souhait de voir la justice clore « au premier trimestre 2018 » certains dossiers judiciaires, notamment celui de Jean-Marie Michel Mokoko. « En tant que premier magistrat du pays, Denis Sassou Nguesso avait alors émis ce vœu pour garantir l’apaisement, justifie Thierry Moungalla. Il ne s’agissait nullement d’une immixtion de l’exécutif dans le processus judiciaire. » Face au refus du gouvernement d’obtempérer aux préconisations des experts onusiens, Jessica Finelle, l’avocate du général Mokoko, affirme que la défense va saisir les bailleurs internationaux, comme le Fonds monétaire internationale (FMI) et l’Union européenne, pour que ces derniers exigent  des autorités congolaises le respect des recommandations formulées par le groupe de travail de l’ONU. De son côté, le gouvernement reste ferme. « Les droits de la défense ont été respectés : M. Mokoko a saisi les juridictions congolaises et a fait un pourvoi en cassation. Aujourd’hui, cette affaire est définitivement jugée et ne peut faire l’objet d’une intervention extérieure », estime Thierry Moungalla. 

 

Denis Sassou N’Guesso rencontre Lu Zhenya

Reçu en audience par le président Sassou N’Guesso, le président de Global energy interconnnection development and coorporation organization (Geipco), a annoncé, le 17 novembre à Brazzaville, l’intention de son groupe d’accompagner le Congo dans la construction des barrages hydroélectriques en vue de l’exportation de l’électricité.

Le potentiel hydroélectrique du Congo serait évalué à quelque 25 000 MW, a indiqué Liu Zhenya, ajoutant que la mise en valeur des ressources énergétiques permettrait d’augmenter la production nationale et favorisera le développement des mines de fer ainsi que de potasse. « Nous avons fait le rapport de notre travail au président de la République. Nous avons présenté l’interconnexion énergétique en Afrique et au Congo », a confié Liu Zhenya. « Avec le développement de l’industrie, on pourra avoir quatre-vingt-quinze milliards de dollars par an à la fin de l’année 2050. Cela permettra d’augmenter les recettes fiscales et de créer plus de sept mille emplois par an », a-t-il soutenu. Le groupe Geipco entend ériger les centrales hydroélectriques dans le bassin du Kouilou et dans la zone du fleuve Congo.

Denis Sassou Nguesso et Archange Touadera en tête à tête

Dans la capitale française, le 12 novembre, les deux présidents ont échangé sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région.

En marge des festivités du centenaire de l’armistice 1918 à Paris, le président congolais, Denis Sassou Nguesso s’est entretenu avec son homologue centrafricain Archange Touadera lundi 12 novembre, sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région, dans la capitale française.

On rappelle que le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a toujours exprimé la reconnaissance du peuple centrafricain pour l’implication du président Denis Sassou Nguesso dans la résolution de la crise Centrafricaine.

Pour le président Faustin Archange Touadera le président Sassou Nguesso a beaucoup œuvré pour le retour de la paix en Centrafrique.

S’il y a eu des élections apaisées en RCA, c’est grâce aux efforts qu’il a déployés en tant que médiateur international dans cette crise.

Oyo : Denis Sassou Nguesso reçoit le PDG d’ENI Congo

Le mardi 6 novembre 2018, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu en audience à Oyo dans le département de la Cuvette (nord), le PDG d’ENI Congo, Claudio Descalzi.

A l’issue de cette rencontre au bord de l’Alima, Claudio Descalzi a annoncé l’arrivée depuis un mois d’une turbine devant permettre de porter la capacité de production de la Centrale électrique du Congo (Cec) de 300 à 450MW.

Basée à Pointe-Noire, la Cec, fruit de la coopération entre le géant pétrolier italien et le gouvernement congolais, fournit 60% de l’électricité consommée dans le pays.

L’augmentation de la capacité de cette centrale devrait permettre non seulement d’améliorer la production énergétique nationale mais aussi d’épargner la population des coupures intempestives d’électricité.

Congo: Sassou fait ses adieux au général Morlendé

Le président de la république, Denis Sassou N’Guesso s’est rendu à Boundji-Saint Benoît, lundi 05 novembre, pour assister aux obsèques du général Morlendé.

Denis Sassou N’Guesso a fait ses adieux au général Morlendé. Le chef de l’Etat s’est rendu lundi 05 novembre dans la localité de Boundji pour la circonstance.

Notons que cet officier général des Forces Armées congolaises, est mort le lundi 15 octobre à l’hôpital Saint Louis de Paris en France. Avant son décès, le général Morlendé avait décidé de se reposer au milieu des siens.

Le président Denis Sassou N’Guesso a déposé une gerbe de fleurs devant la dépouille du disparu. Sassou a ensuite pris part à l’office religieux.