Justice: le président de la cour suprême remet les pendules à l’heure

A l’occasion d’une rencontre le jeudi 07 juin, le premier président de la cour suprême, les a appelés à bien jouer leur rôle pour la consolidation de l’Etat de droit du Congo.

Le jeudi 07 juin, Henri Bouka, premier président de la cour suprême de Brazzaville, a tenu une réunion avec les magistrats des juridictions du ressort de la cour d’appel. Il s’est agi de faire une restitution des constats et décisions de la session du Conseil supérieur de la magistrature du 20 février dernier. A l’occasion, les succès mais surtout les faiblesses et les échecs de la justice congolaise ont été mis sur table.

Henri Bouka n’est pas passé pas deux chemins pour rappeler aux magistrats, qu’ils ont un rôle décisif et déterminant à jouer dans la consolidation du Congo. « Nous attendons de vous un réel sursaut dans le traitement des affaires. Vous devez vous organiser pour qu’en l’espace de huit à dix mois, une affaire portée devant vous soit jugée. Fini, les attentes interminables ; fini, les décisions sur simple dispositif…Les pièces d’exécution… pensez à les établir », a martelé Henri Bouka.

« Notre pari aujourd’hui, c’est le pari du changement dans la poursuite de nos efforts afin que la justice soit toujours et toujours le recours, lorsque plus rien ne marche », a rappelé Henri Bouka.

Henri Bouka, est aussi revenu sur les inquiétudes du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguessou, qui déplore la manière de servir des magistrats. Il trouve que ces derniers se comportent comme des justiciers et non plus comme de loyaux et dignes magistrats. Le président du conseil avait également déploré l’usage abusif et détourné que les magistrats semblent faire du pouvoir extraordinaire que la loi leur confère, surtout lorsqu’il s’agissait du respect de la liberté d’autrui et de la dignité humaine.

Le président, Sassou Nguesso avait aussi dénoncé d’autres pratiques concernant certains justiciables qui sont devenus des intouchables et que les magistrats s’ingénieraient à protéger. « Les dossiers qui les concernent rentrent dans les bureaux des magistrats pour n’en point ressortir. Entre-temps, les protégés sont promptement relâchés, sous divers prétextes », avait relevé le chef de l’Etat. Des mauvaises pratiques qui n’honorent pas la justice congolaise. Henri Bouka siffle la fin de la récréation.

 

Jean-Yves Le Drian : « il n’y a pas de tension entre Macron et Sassou Nguesso »

En visite officielle ce  jeudi 7 juin à Brazzaville, le ministre français des affaires étrangères a rassuré les congolais concernant la bonne santé des relations entre Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso.

Deux heures, c’est le temps qu’a pris la rencontre entre Jean-Yves Le Drian et le président Congolais Denis Sassou Nguesso ce 7 juin à Brazzaville. Le ministre français des affaires étrangères a notamment évoqué dans les échanges la situation sécuritaire en Centrafrique, un pays pour lequel Sassou Nguesso apporte régulièrement sa contribution pour un retour définitif de la paix.

La Libye a aussi été l’un des points au menu des discussions, le président congolais dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine consacré à ce pays. Enfin la situation en RDC a été abordé par les deux hommes préoccupés par l’avenir politique de ce pays. Concernant tous ces sujets sensibles, le Congo Brazzaville apparaît désormais comme un acteur incontournable.

Cette visite officielle a surtout permis au ministre français de clarifier l’état des relations entre les deux pays. « il n’y a pas de tension entre Macron et Sassaou Nguesso » a affirmé Jean-Yves Le Drian à sa sortie d’audience. Une déclaration qui vient botter en touche l’hypothèse selon laquelle  Paris a pris ses distances avec le Congo Brazzaville.

Notons que c’est dans le cadre de sa tournée en Afrique que le ministre français est arrivé à Brazzaville. Jean-Yves Le Drian a poursuivi sa tournée par Ndjamena au Tchad dans l’après-midi avant une dernière étape à Addis-Abeba en Ethiopie.

Politique : ce que Jean-Yves Le Drian vient faire au Congo ce jeudi 7 juin

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu ce jeudi 7 juin 2018 à Brazzaville.

Cela faisait plusieurs semaines que sa visite était annoncée par la presse, Yves le Drian arrivera à Brazzaville ce 7 juin pour rencontrer Sassou Nguesso. A en croire les sources dignes de foi, le ministre français des Affaires étrangères viendrait discuter question d’apaiser les relations un tout petit peu tendues entre le Congo et la France.

Il faut dire que depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la France a gardé ses distances avec le pays de Denis Sassou Nguesso. Aucun membre du gouvernement français ne s’est encore rendu comme sous d’autres présidents Français en visite officielle à Brazzaville.

Pourtant, Sassou Nguesso est au cœur de plusieurs dossiers qui intéressent directement la France. Notamment le conflit Libyen où le président Congolais intervient en tant que président du comité de haut niveau de l’Union africaine. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il était récemment à Paris pour assister à la conférence internationale organisée à l’Elysée.

Nul doute que ses différents sujets seront abordés dans les échanges entre Jean-Yves le Drian et le président Congolais.

Le Congo intègre le cercle fermé des pays africains producteurs de fer

Le lancement effectif de la production dans le gisement de fer de Mayoko a fait entrer le pays de Sassou Nguesso dans le cercle des pays africains producteurs de fer.

Confronté à la dure réalité de la chute des cours du pétrole, le Congo vient de diversifier son économie en se lançant dans la production du fer. Le site abritant la production se trouve dans le district du département du Niari, à quelque 300 km au nord-est de Pointe-Noire.

D’ores et déjà, la première cargaison de production est arrivée à bon port. Une locomotive tractant 20 wagons contenant 40 tonnes chacun de minerai de fer venant de Mayoko s’est rendu à Pointe Noire. Le gisement est exploité par Sapro SA, un groupe appartenant à Paul Obambi, un puissant homme d’affaires congolais.

Sapro a acquis ce gisement en 2016 auprès de la multinationale sud africaine Exxaro qui, elle-même l’avait acquis pour 300 millions de dollars auprès de l’Australienne African Iron. Mais, du fait de plusieurs facteurs dont la chute des prix du fer sur le marché mondial, Exxaro avait décidé en 2015 de renoncer à ce projet.

Sapro Mayoko SA exploitera donc le gisement pendant un siècle et devrait produire près de trois millions de tonnes par an pour atteindre un pic de plus de 100 millions de tonnes par an à long terme. Objectif affiché, près de 3 000 emplois directs et indirects devraient être créés. Un chiffre qui pourrait augmenter, car l’objectif est de construire une usine métallurgique au Congo pour transformer le fer sur place.

Le démarrage effectif de ce projet est une bonne nouvelle pour l’économie du pays que dirige Denis Sassou Nguesso. Surtout lorsqu’on sait que la crise économique plane sur le Congo, le prix de l’or noir sur le marché international est en chute libre.

 

 

Crise libyenne, Sassou Nguesso attendu à Paris ce 29 mai

Le président du Congo Brazzaville est invité par son homologue Emmanuel Macron qui est à l’initiative d’une conférence qui réunira plusieurs dirigeants et des institutions internationales sur le conflit libyen.

Denis Sassou Nguesso prendra part ce 29 mai à Paris aux côtés d’autres dirigeants du monde à une conférence pour trouver des solutions à la crise libyenne. Le président congolais a été invité par le président Français Emmanuel Macron initiateur de la dite conférence.

Il faut dire que le rôle de Sassou Nguesso dans la résolution de la crise en Libye n’est pas les moindre. Il est le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit. A ce titre, il a dans le passé multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

L’enlisement  du conflit en Libye préoccupe l’ensemble de la communauté internationale. Le pays est profondément divisé, les différentes parties ne cessent de se radicaliser. L’urgence est de trouver la solution adequate pour ramener le pays de Mouhammar Kadhafi à la normalité. C’est en tout cas ce que tente de faire le président français Emmanuel Macron.

La conférence réunira autour de la France, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, de Turquie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et le chef de mission de l’ONU en Libye.

Denis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville après un séjour de travail à Oyo

Après un séjour de travail de plusieurs jours à OYo, le président Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce 19 mai.

Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce samedi 19 mai Brazzaville la capitale politique du Congo après une visite de travail de 10 jours à Oyo. Durant ce séjour de travail en compagnie du premier ministre Clément Mouamba, le chef de l’Etat a notamment visité plusieurs services de l’Hôpital d’Owando question de prendre connaissance du fonctionnement et les conditions de travail du personnel soignant de cet important centre hospitalier.

Sassou Nguesso a aussi visité l’école des « Trois présidents » de la capitale départementale de la Cuvette dont la toiture a été emportée par un violent vent. Une autre conséquence de la catastrophe survenue dans cette ville le 4 mai dernier après des fortes pluies diluviennes.

Le président congolais regagne  ainsi Brazzaville au moment où la cour criminelle poursuit les procès des hauts dignitaires du pays. Cette semaine, Jean Martin Mbemba sera jugé par contumace pour des soupçons de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises ».

Le gouvernement congolais fait des dons aux sinistrés d’Owando

Les sinistrés de la ville d’Owando ont reçu du 11 au 17 mai des dons du gouvernement Congolais en guise d’assistance.

Les populations d’Owando victime de la grosse pluie diluvienne qui s’est abattu le 4 mai dernier ont reçu l’assistance du gouvernement. Des Produits alimentaires, des ustensiles de première nécessité ainsi que des matériaux de construction constituaient le package de don offert par les autorités aux sinistrés.

Pour plusieurs bénéficiaires, cette assistance gouvernementale leur permettra de retrouver une vie autonome. Il faut dire que beaucoup de personnes avaient abandonnés leurs maisons dont les toits avaient été emportés par la violence des vents pour trouver refuge chez les voisins.

Pour rappel, au lendemain de cette catastrophe, le président Sassou Nguesso en séjour à Oyo s’était rendu à Owando pour prendre connaissance de l’ampleur des dégâts et consoler les sinistrés.

Nianga Mbouala Ngatsé et Norbert Dabira se donnent coup pour coup devant la cour

Le procès du général Norbert Dabira est entré ce 17 mai dans sa troisième phase. Une journée particulièrement marquée par la déposition d’un autre général, Nianga Mbouala Ngatsé, cité en qualité du témoin dans l’affaire. Les deux anciens haut gradés de l’armée congolaise se sont donnés coup pour coup devant les juges.

Comme pourtant prévu ce 17 mai, les scellés n’ont pas pu être ouvert lors du procès de Norbet Dabira accusé d’atteinte à l’intégrité physique du président. Il faut dire que le temps est vite passé pendant l’audience à cause de la déposition d’un témoin capital, le général Nianga Mbouala Ngatsé.

L’ancien commandant de la Garde républicaine (GR) a ouvertement chargé le général Norbert Dabira à qui il a attribué de graves déclarations faites en octobre 2017. « Le président ne s’occupe plus de nous. Nous avons beaucoup souffert dans ce pays. Il donne de l’argent seulement à ses enfants et à ses parents. Il nous faut faire quelque chose : abattre son avion. »

Des accusations qu’a immédiatement réfuté l’ancien inspecteur des armées : « c’est Nianga Mbouala Ngatsé qui cogitait de déposer le président Denis Sassou Nguesso dans sa ville natale d’Oyo. Je l’ai dissuadé en lui disant que l’homme ne se laissera jamais faire. »

A en croire le général Norbert Dabira, il n’a jamais voulu que son collègue Nianga Mbouala Ngatsé dépose le président Denis Sassou Nguesso de peur d’une guerre civile dans le pays. Il dit avoir insisté pour l’en dissuader. Agacé de poser des questions sans obtenir des réponses souhaitées auprès du témoin, un avocat de la défense a simplement conclu : « des deux généraux, personne ne dit la vérité. »

La journée de vendredi s’annonce déterminante avec la suite de la confrontation, tout comme les plaidoiries et les réquisitions.

 

 

 

 

 

Ce que le général Norbert Dabira a dit à la barre lors de sa première audience !

Le procès du général Norbert Dabira s’est effectivement ouvert ce 15 mai à Brazzaville. Accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, il a plaidé non coupable !

Il a dû attendre plus d’une heure avant d’être appelé à la barre, Nobert Dabira habillé d’une chemise bleu clair manches courtes est apparu détendu. Accusé par la cour d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, le général a sans hésiter plaidé non coupable. Comme ceux du général Mokoko, ses avocats ont souligné le fait qu’il bénéficie d’une immunité juridictionnelle tirée d’un décret de 2001 qui l’a élevé au rang de dignitaire de la République.

Pour sa défense, Norbert Dabira a affirmé être à la barre à cause d’un mensonge. Ses 4 avocats ont par la suite exigé que les scellés du dossier soient présentés. Demarche qu’a rejeté le ministère et public et la cour qui ont qualifié cette demande de précoce.

A en croire l’acte de saisine de la cour criminelle lu par le greffier audiencier, l’ancien inspecteur des Forces armées congolaises aurait monté un complot selon un plan qui consistait à recruter au moins deux tireurs d’élite afin d’abattre l’avion du président Denis Sassou Nguesso au décollage ou à l’atterrissage. D’ou le motif l’accusation d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Pour rappel, ces faits dont-il est accusé remontent à 2017. Les services de renseignements martèlent avoir intercepté  les conversations téléphoniques entre le général Dabira et son collègue le général Nianga Ngatsé Mbouala, jadis commandant de la garde républicaine cité dans cette affaire en qualité de témoin.

Face au refus du général Norbira de reconnaître ces faits,  Me Emmanuel Oko avocat de la partie civile s’est dit ne pas être surpris par cette attitude. « Dans les procès, aucun accusé ou prévenu n’est jamais venu dire qu’il reconnaît les faits. On s’y attend, on n’est pas surpris. Mais, il faut aussi se méfier de cette période : il s’agit de la période où l’accusé travaille ses aspects et ses réflexions pour ne pas paraître comme quelqu’un que l’on pourrait diaboliser »  a t-il affirmé. Ce mercredi, les juges entreront dans le fond du dossier.

 

La ville d’Owando frappée par une grosse tempête, beaucoup de dégâts !

L’ampleur des dégâts est tel que le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso s’est rendu sur place pour rencontrer les victimes.

C’est la télévision publique congolaise qui a révélé l’information, la ville d’Owando a été frappée par une grosse tempête comme on en avait jamais vu. Si on s’en tient à la dépêche de Télé Congo, les dégâts sont considérables sur le plan des infrastructures publiques et surtout dans les foyers d’habitations.

Denis Sassou Nguesso s’est rendu sur place en compagnie de Clément Mouamba le premier ministre. Les deux personnalités principales du gouvernement sont allés toucher du bout des doigts les ravages et consoler les nombreux sinistrés avec un appui. Pour l’instant, aucun chiffre en terme de statistiques concernant les dégâts n’a été avancé par les pouvoirs publique.

Coup dur, nouveau décès dans le clan du général Jean Michel Mokoko

Jean Michel Mokoko qui comparait ce 9 mai pour la troisième audience de son procès a reçu une mauvaise nouvelle. L’un de ses avocats a perdu sa maman.

Maître Eric Yvon Ibouanga, avocat de Jean Michel MOKOKO ne s’est pas rendu au tribunal ce matin pour la défense de son client. L’avocat de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a perdu ce 9 mai sa maman à pointe Noire.

Un nouveau décès en moins d’une semaine qui vient frapper le clan du candidat malheureux à la dernière présidentielle accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Précisons qu’il y a déjà 5 jours, Mokoko en personne perdait sa sœur Marie Madeleine MOKOKO. Son porte parole avait d’ailleurs déploré le refus de la justice de laisser le général se rendre à ce triste événement familial.

Pour l’instant, le procès suit son cours malgré la volonté de Jean Michel Mokoko d’adopter sa position de mutisme. La troisième audience vient de débuter, Guy Blanchard OKOÏ, le chef d’État-major de l’armée sera notamment entendu.

 

Denis Sassou N’Guesso en séjour de travail à Oyo, futur remaniement ministériel ?

Denis Sassou N’Guesso, le président du Congo Brazzaville a officiellement quitté Brazzaville ce mardi 8 mai pour un séjour de travail à Oyo. Un déplacement qui suscite les interrogations…

Depuis le départ de Denis Sassou N’guesso ce mardi 8 mai à Oyo pour un séjour de travail, les rumeurs vont bon train au Congo Brazzaville. Selon les Ehos du Congo, l’hypothèse d’un futur remaniement ministériel circule au sein des rédactions et même dans les couloirs des ministères.

A en croire le média qui affirme puiser les infos de bonnes sources, Clément Mouamba, le premier ministre qui ralliera Oyo en fin de semaine planchera à l’évidence avec le Président de la République sur la mouture de la prochaine équipe qui composera le futur gouvernement.

Aussi, si on s’en tient à certaines indiscrétions lâchées dans le sérail, l’architecture du futur gouvernement est déjà prédéfinie, la diaspora y aura sa place. Là également, des noms circulent déjà. Même si Denis Sassou Nguesso ne laisse pour l’instant rien transparaître sur son agenda secret, son retour risque de réserver beaucoup de surprises.

Le pavillon présidentiel de l’aéroport Ngot-Nzoungou cambriolé !

Les malfaiteurs ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Des objets de valeurs emportés !

Un écran plasma original de « 62 pouce », un décodeur, un carton contenant 18 pièces couverts de luxe, voila le butin emporté ! Dans la nuit du 7 mai, les malfrats non identifiés ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Saisi, la police judiciaire a ouvert une enquête.

Pour rappel, l’aéroport Ngot- Nzoungou rénové a été inauguré en avril 2009 par le président congolais, Denis Sassou Nguesso dans la cadre de la « municipalisation accélérée ». La piste d’atterrissage aménagée en 1953 était encore en terre. Elle a ainsi été bitumée, allongée de 400 m et équipée de balisages pour les arrivées nocturnes. L’aérogare présente un bon niveau de confort.

 

Procès, Jean Michel Mokoko a refusé de porter sa tenue de prisonnier !

Apparu dans la salle d’audience en tenue civile et très décontracté, Jean Michel Mokoko a refusé de porter comme d’autres prisonniers sa tenue de droit commun.

Le procès de Jean Michel Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a effectivement démarré ce lundi 7 mai. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours ! On sait d’ores et déjà que le général a décidé d’adopter une position de mutisme.

L’autre fait marquant qui a captivé l’attention des hommes de médias au début de ce procès est la ténue qu’a arboré le candidat malheureux à la dernière présidentielle pour comparaître. Au lieu l’uniforme de droit commun pour les prisonniers, c’est plutôt en en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats.

Une situation qui a causé un retard au début du procès, rapporte Les Echos du Congo. Si on se réfère à la décision du ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala en mai 2017,  le costume des prisonniers doit être une combinaison rouge, à manches courtes avec ourlet jaune aux manches et aux pieds, sans poches et à col rond borné de jaune. Un écusson du drapeau national borné de blanc est placé à la partie gauche de la poitrine.

 

Le Communiqué musclé des avocats de Jean Marie Michel Mokoko

Dans un communiqué publié ce week-end, les avocats de l’ancien candidat à la présidentielle ont donné le ton du procès de leur client qui s’ouvre ce 7 mai.

Jean Mokoko passe à la barre ce 7 mai, il est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Notifiés le 3 mai de la date du procès, les avocats de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso ont annoncé les couleurs du procès dans un communiqué qu’ils ont rendu public sur les réseaux sociaux.

« Les avocats du Général Jean Marie Michel MOKOKO ont découvert avec stupéfaction hier, alors que l’arrêt de la cour suprême du 30 avril 2018 renvoyant ce dernier devant la cour criminelle ne leur a même pas été communiqué, que le procès de leur client était prévu pour le lundi 7 mai 2018.» Pouvait-on lire d’entrée…

« Comme cela a été le cas à de nombreuses reprises dans cette procédure, aucune convocation ne leur avait été adressée et ce n’est qu’au détour de la consultation du rôle de l’audience qu’ils ont eu connaissance de cette date. Le mépris des droits de la défense aura donc été total, jusqu’au dernier acte de la parodie de procédure judiciaire initiée contre l’ancien candidat à la présidentielle de 2016.»

Comme on pouvait s’y attendre, les avocats se sont montrés ferme dans l’attitude à adopter pendant le procès : « conformément à la décision du Général Jean Marie Michel MOKOKO de ne pas donner crédit à un règlement de compte politique maquillé en procédure judiciaire, ses conseils du Barreau de Brazzaville ne prendront pas la parole à l’audience et ceux du Barreau de Paris ne s’y rendront pas.»

Ils précisent enfin attendre sereinement les décisions des instances internationales qui ont été saisies.

 

La Nation rend hommage à André Obami Itou

Denis Sassou N’Guesso, ainsi que les corps constitués ont salué  la mémoire de l’ancien président du Sénat pendant ses obsèques à Brazzaville.

La nation congolaise a rendu ce 3 mai un dernier hommage à André Obami, l’ancien président du Sénat décédé le 23 avril dernier. Denis Sassou N’Guesso et les corps constitués ont pris part aux obsèques du dignitaire à Brazzaville.

Musique funèbre, dépôt de gerbes de fleurs ont réconforté la famille du défunt durement éprouvée. L’oraison funèbre lue pour la circonstance par le président de la Commission défense et sécurité du Sénat retrace le brillant parcours d’un patriote qui a consacré sa vie au service de la nation.

La vie d’André Obami Itou « a été caractérisée par un parcours administratif, politique, parlementaire, sportif et associatifIl a été une des grandes figures politiques que notre pays a connues », a déclaré Gabriel Zambila.

Né en 1940 à Eponé, district de Gamboma, dans le département des Plateaux, André Obami Itou a brièvement exercé le métier d’enseignant avant de s’engager dans l’administration.

Société : la vie reprend progressivement son cours dans la ville de Kinkala

S’il existe encore des zones inaccessibles à Kinkala deux ans après les attaques des miliciens du pasteur Ntoumi, la vie a tout de même repris son cours. Le comportement des populations témoigne de cette réalité.

Comme on pouvait s’y attendre, le trafic routier est de nouveau opérationnel dans la ville de Kinkala le chef-lieu du département du Pool. Grâce aux forces de l’ordre placées dans les endroits sensibles, les populations et les marchandises circulent désormais sans difficultés. Les personnes ayant emprunté ce trajet pendant la crise confirment du retour progressif de la paix.

On se souvient encore qu’en 2016, les miliciens avaient réussi à bloquer la route nationale N°1, reliant Brazzaville à Kinkala. Ce triste cliché est désormais en arrière.

Depuis la grande avenue bitumée, l’on peut apercevoir des familles vaquer à leurs occupations. Les vendeurs de bois de chauffe, du vin de palme et autres produits du terroir sont également visibles dans certains villages où des habitants ont  regagné leurs domiciles.

A Soumouna, l’ancien quartier générale du pasteur Ntoumi, flotte le  drapeau du Congo Brazzaville. Preuve que les forces de l’ordre contrôlent désormais ce territoire. Plus remarquable, à l’entrée de Kinkala, souffle un nouveau vent.

Restaurants,  hôtels, boutiques tenues parfois par des étrangers, bars et autres lieux sont ouverts au public depuis 2017. « Le marché de Kinkala est ouvert au public depuis que les armes se sont tues », raconte une jeune femme vendeuse de poisson fumé qui s’est confié à l’Agence d’Information d’Afrique Centrale.

La visite de la première dame Antoinette Sassou N’Guesso le 30 mars dernier a rassuré les derniers sceptiques. La vie reprend peu à peu…

 

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI lancent les travaux d’aménagement du port de Yoro

Au lendemain du sommet des chefs d’Etats sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Sassou N’Guesso et son homologue Mohamed VI ont donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du port de Yoro, à Brazzaville.

Le Congo Brazzaville veut se doter d’un point de débarquement aménagé des pêcheurs, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï. A en croire le gouvernement, ce projet est estimé à trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA !

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI ont lancé officiellement ce 30 avril les travaux de ce projet entièrement financé par le Maroc à travers son agence de coopération internationale.

L’ouvrage en question comprendra plus de cent cinquante magasins des pêcheurs, un local des équipements de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparation de pirogues. Un colossal chantier basé sur une superficie d’un hectare sept cents mètres dont les travaux sont censés durer vingt-quatre mois.

L’une des grandes caractéristiques de ce projet porte sur sa mission socio-économique. Concrètement, il devra participer à terme, au redressement du secteur de la pêche artisanale au Congo à travers l’organisation et l’encadrement de la profession. Il participera aussi à l’amélioration des conditions de vie et de travail des pêcheurs locaux.

Précisons que le port de Yoro est l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville, surtout des produits de pêche. Quelque cinq cents marins pêcheurs, six cents mareyeuses-grossistes et trois mille  mareyeuses détaillantes attendent désormais la fin de ces travaux.

Serge Nkepseu

 

 

 

 

Sommet Fonds bleu : les chefs d’Etats s’engagent !

Brazzaville, la capitale congolaise, a abrité ce dernier week-end d’avril un sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le bassin du Congo. Les chefs d’Etats présents se sont engagés à « œuvrer » pour la transformation structurelle des économies de la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de quinze pays d’Afrique étaient réunis du 27 au 29 avril à Brazzaville pour le sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le bassin du Congo. Invité d’honneur du sommet, le roi Mohammed VI du Maroc a fait également le déplacement.

Au menu des résolutions, sept promesses importantes contenues dans la déclaration finale ayant sanctionné cette rencontre de deux jours organisée sous l’égide de Denis Sassou Nguesso. Tout d’abord, les chefs d’Etats se sont engagé à « éradiquer la pauvreté et améliorer le bien-être des populations en activant tous les leviers humains, financiers, techniques et technologiques ainsi que les opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue ».

Ils se sont engagés également à « initier et encourager » les plans d’investissement climat des Etats de la commission climat du bassin du Congo, les projets et programmes de toutes les parties prenantes pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique inclusif et durable.

Mais surtout à « mutualiser » leurs efforts en vue de doter leurs Etats de politiques, stratégies et plans d’action climat. Sans toutefois oublier de « doter » la commission climat du bassin du Congo d’un « budget lui permettant d’accomplir ses missions ».

Enfin, les chefs d’Etats ont exhorté l’ensemble des bailleurs de fonds et des investisseurs privés à apporter leur soutien à la commission climat du bassin du Congo pour financer les plans d’investissement climat, les initiatives nationales et sous-régionales.

Parmi les pays représentés à ce sommet, on cite l’Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, République démocratique du Congo, le Gabon,la Guinée Equatoriale, le Kenya, le Rwanda,  Sao Tomé et Principe, le Tchad, la Zambie, le Niger, la Guinée, le Sénégal, ainsi que le Président de la Commission de l’Union Africaine.

Serge Nkepseu

Le grand enjeu du sommet sur le Fonds bleu du Bassin du Congo

Brazzaville abrite du 27 au 29 avril, le tout premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du Bassin du Congo et du Fonds bleu. L’opérationnalisation du Fonds pourrait être selon toute vraisemblance, la principale préoccupation.

Des programmes très chargés ces derniers temps pour Denis Sassou-Nguesso. Le chef de l’État congolais ne fait qu’accueillir ses homologues africains. Parmi eux, le Libérien George Weah qui a eu droit hier à un accueil des plus honorables à l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville. En attendant l’arrivée demain de “l’invité spécial”, le Roi Mohammed VI du Maroc, ils seront au total 19 présidents d’Afrique centrale et de l’Est y compris ceux du Niger et du Sénégal à fouler le sol brazzavillois et y séjourner pendant près de trois jours.

Une mobilisation à la mesure de l‘événement qui pointe à l’horizon du majestueux fleuve Congo. Ce matin s’ouvre en effet le tout premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du Bassin du Congo et du Fonds bleu. Un fonds créé à la faveur d’un accord conclu le 9 mars 2017 à Oyo au nord du Congo, par douze pays d’Afrique centrale.

Selon ses créateurs le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement visant « à permettre aux États de la sous-région du bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves ». Ce, conformément à l’esprit de la déclaration de la COP 22 de Marrakech en 2016.

Tenir un même discours face aux “pollueurs”

C’est ainsi que le sommet qui s’ouvre ce matin sera axé autour de ces objectifs dévoilés lors d’une conférence de presse animée le 12 avril dernier à Brazzaville par Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise de l’environnement et du tourisme : « s’approprier la Commission Climat Bassin du Congo et le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo pour une croissance inclusive en Afrique Centrale et de l’Est ; susciter un ensemble d’engagements pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’Unité de démarrage du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; adopter la Déclaration des Chefs d’Etat sur l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ».

Mais, ces objectifs ont beau être nobles, le principal défi à relever est celui de rendre opérationnel le Fonds bleu. Une opérationnalisation qui requiert à l‘évidence un financement conséquent. Lequel devrait venir en grande partie des « pollueurs » sur lesquels l’Afrique devrait, selon Denis Sassou-Nguesso, mettre davantage de pression pour répondre à leurs obligations et devoirs.

L’Afrique gagnerait ainsi à continuer de parler le même langage lors de ce sommet. L’avenir des 220 millions d’hectares de forêt du Bassin du Congo dépend en grande partie de l’opérationnalisation du Fonds bleu.

Obsèques de Winnie Mandela : Denis Sassou N’Guesso rend un dernier hommage à l’icône disparue

Le chef de l’Etat congolais a été convié à la cérémonie dédiée aux derniers hommages à l’ex-épouse du président Nelson Mandela le 14 avril, ou il a souligné la détermination et l’engagement de l’illustre disparue devant « une cause noble ».

 

« Le Congo vient de perdre un modèle dont le parcours de premier plan est une source d’inspiration enrichissante. Winnie nous laisse un héritage, le sens élevé de l’honneur et de l’engagement devant une cause noble, malgré les risques encourus y compris au péril de sa vie », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso, dans son éloge funèbre. Hormis le chef de l’Etat congolais, le président namibien, Hage Geingob, et le pasteur Jesse Jackson des Etats-Unis d’Amérique ont salué la mémoire de Winnie en ces termes : « Elle n’a jamais cessé de se battre ».

Ex-épouse de Nelson Mandela, Winnie est décédée le 2 avril à l’âge de 81 ans. A cet effet, un deuil national d’une dizaine de jours a été décrété à travers le pays. La cérémonie d’hommage à Winnie Mandela a été organisée sous la direction du président sud-africain, Cyril Ramaphosa. L’ex-épouse de Mandela a été inhumée au cimetière de Fourways, un quartier résidentiel de Johannesburg, aux côtés d’une de ses petites-filles décédée en 2010.

Le peuple sud-africain ne saurait effacer de sa mémoire, la figure historique de Winnie Mandela qui a consacré sa vie entière à la lutte de libération ; à la lutte contre la ségrégation raciale et l’oppression ; à la lutte contre le régime l’apartheid. Aussi, peu avant l’inhumation, des milliers de Sud-Africains ont pris d’assaut Orlando stadium à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, pour rendre un vibrant hommage à la « Maman Africa », à « l’héroïne ».

 

Ali Bongo Ondimba reçoit Jean-Claude Gakosso

L’émissaire congolais a officiellement invité le Président du Gabon à prendre part au Sommet des chefs d’Etat sur les forêts du bassin du Congo et sur les tourbières qui se tiendra à Brazzaville le 25 avril.

Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience mercredi 11 avril, le ministre congolais (Brazzaville) des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger,  Jean-Claude Gakosso. L’émissaire du Président Denis Sassou Nguesso a officiellement invité le Président du Gabon à prendre part au Sommet des chefs d’Etat sur les forêts du bassin du Congo et sur les tourbières qui se tiendra à Brazzaville le 25 avril prochain.

Pour le ministre Gakosso, le Bassin du Congo constitue le réservoir d’une richesse inestimable pour les pays partagent cet espace, « des pays frères bénis de Dieu », au regard de la verdure, de l’hydrographie et de leur exubérance aquatique. « Nous devons donc nous battre pour préserver ce trésor », a-t-il souvent réitéré lors de ses rencontres avec les leaders de la sous-région.

A l’occasion de ce Sommet, le chef de l’Etat gabonais est invité à prononcer une allocution en sa qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africain sur le changement climatique (CAHOSCC).

Occasion également d’un tour d’horizon des questions d’intérêt commun, Ali Bongo Ondimba et son hôte se sont réjouis de l’amélioration de la situation sécuritaire dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), actuellement sous présidence gabonaise.

Rappelons que le Président Ali Bongo Ondimba a déjà eu une visite de travail, le 17 février dernier à Brazzaville, avec son homologue du Congo Denis Sassou-N’Guesso, avec qui il a échangé sur des questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

«En tant que président de la CEEAC, je suis venu échanger avec le Président Denis Sassou-N’Guesso sur un certain nombre de sujets susceptibles de faire progresser la sous-région dans tous les secteurs», a confié le numéro un gabonais à son arrivée à l’aéroport de Maya-Maya.

Banques et finances : inauguration officielle de la BSCA à Brazzaville

La Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank), dont le siège social a été entièrement construit par la Chine, a été inaugurée ce 10 avril à Brazzaville par le président Denis Sassou N’Guesso.

 

Partenaire stratégique pour le développement du Congo, la Chine a installé cette banque pour mener des actions économiques dans le pays, mais aussi sur l’ensemble du continent. La BSCA-Bank a été inaugurée le 10 avril par le Chef de l’Etat, en présence de la vice-présidente de la Banque agricole de Chine, Guo Ningning. La structure bancaire dispose alors d’un capital de plus de 50 milliards de francs CFA. Selon la loi congolaise, 10 milliards seront consacrés à l’ouverture d’un établissement du même genre.

Considérée comme le couronnement de la coopération stratégique entre le Congo et la Chine, la BSCA-Bank naît d’un protocole d’accords signé en juin 2014 à Beijing, lors de la visite d’Etat du président congolais en Chine. Cette banque chinoise qui ouvre aujourd’hui ses portes au Congo, est le fruit de la volonté commune des deux Etats et revêt ainsi une vocation nationale à travers 80% des effectifs constitués de Congolais. Une proportion appelée à progresser dans le temps, selon une source proche de la banque.

Aussi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de son siège le 16 février 2016, le ministre congolais de l’économie, Gilbert Ondongo déclarait que la BSCA-Bank « n’est pas une banque de trop au Congo». Car, les besoins de financement de l’économie pour l’émergence du Congo se chiffraient, en moyenne, à 5 000 milliards de FCFA, expliquait-il alors : « la configuration du système bancaire congolais ne couvrait que 1/5 du marché». Il y a donc de la place pour d’autres banques, avait-il renchéri.

Banque commerciale, à capitaux mixtes, elle voudrait assurer sa compétitivité sur le marché très concurrentiel, en introduisant des produits bancaires innovants au Congo, notamment en matière du financement des investissements structurants, de soutien aux Etats, du commerce international, des opérations en monnaie chinoise. Aussi, en dehors des produits classiques qu’offrent les banques en général, la BSCA Bank propose à sa clientèle par exemple des Guichets Automatiques de Billets, pouvant permettre d’effectuer des retraits mais aussi des dépôts sans avoir à passer par les caisses et subir les longues files d’attentes. De nombreux points de vente et guichets automatiques supplémentaires vont ainsi être construits dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire, pour une meilleure couverture sur le territoire national.

La BSCA-Bank compte s’étendre progressivement dans la zone CEMAC et sur le reste du continent africain.

 

Banque sino-congolaise : pour financer les investissements chinois en Afrique à partir du Congo

Le bâtiment de 15 niveaux sera inauguré le 10 avril prochain par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

La Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BISCA-Bank), l’une des dernières nées des institutions bancaires au Congo va disposer d’un siège à la dimension de ses ambitions. Le bâtiment de 15 niveaux sera inauguré le 10 avril prochain par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

D’un capital de plus de 50 milliards de F.CFA, la banque qui ouvre officiellement ses portes le 10 avril 2018 est née de la volonté commune des présidents congolais, Denis Sassou-N’Guesso et chinois, Xi Jinping. Le protocole d’accord relatif à la création de cette banque a été ainsi signé en juin 2014 à Beijing, lors de la visite d’Etat du président congolais en Chine, en marge des festivités marquant le cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Elle est, de fait, considérée comme le couronnement de la coopération stratégique entre le Congo et la Chine, avec 80% des effectifs constitués de Congolais. Cette proportion est appelée à progresser, selon une source proche de la banque.

La BSCA-Bank « n’est pas une banque de trop au Congo », déclarait le ministre Congolais de l’économie, Gilbert Ondongo, lors de la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de ce siège, le 16 février 2016. Car, les besoins de financement de l’économie pour l’émergence du Congo se chiffraient, en moyenne, à 5 000 milliards de FCFA, expliquait Gilbert Ondongo, pour qui « la configuration du système bancaire congolais ne couvrait que 1/5 du marché». Il y a donc de la place pour d’autres banques, avait-il renchéri. Le ministre de l’économie encourageait, à l’occasion, «cette nouvelle banque à déployer toute sa puissance financière susceptible de faire du Congo la première place financière de l’Afrique centrale ».

Ainsi, la BSCA-Bank s’offre, dès ses débuts, une vocation nationale. Elle s’étendra par la suite progressivement dans la zone CEMAC et en Afrique. Selon les experts, la BSCA Bank est la première banque du genre en Afrique francophone et la troisième dans toute l’Afrique. Banque commerciale, à capitaux mixtes, elle voudrait assurer sa compétitivité sur le marché très concurrentiel, en introduisant des produits bancaires innovants au Congo, notamment en matière du financement des investissements structurants, de soutien aux Etats, du commerce international, des opérations en monnaie chinoise.

Outre les produits traditionnels, tels que les comptes courants, les dépôts, les financements, les transferts de fonds internationaux, les garanties bancaires, elle introduit aussi de nombreux autres produits financiers. Parmi ces nouveaux produits, figure une gamme complète de cartes bancaires, notamment la carte Bsca, la carte Unionpay, la carte visa GAB (Guichet Automatique de billets) et les DAB (Distributeurs Automatiques de Billets). Les services en ligne tel que le mobile banking, font aussi partie des produits proposés par la banque. Les Guichets Automatiques de Billets permettent aux clients de la banque d’effectuer, non seulement, les retraits mais aussi les dépôts d’espèces dans leurs comptes, sans passer par les caisses. Ce qui élimine les longues files d’attentes devant les guichets. Aussi, envisage-t-elle de construire dans un proche avenir, de points de vente supplémentaires dans les zones commerciales de la ville de Brazzaville. A cet effet et pour une meilleure offre de services, elle entend construire 100 guichets automatiques bancaires dans la ville de Pointe-Noire.

La BSCA-Bank n’exclut pas d’apporter son soutien à la zone économique de Pointe-Noire, où seront implantés un port minéralier et une société pétrolière chinoise dénommée Wingway.

Crise politique en RDC : le Conadé écrit à Sassou N’Guesso

La formation politique de Moïse Moni Della sollicite du doyen de l’Afrique centrale son attention particulière pour éviter au pays de Lumumba un avenir sombre, à l’approche des élections générales prévues pour le 23 décembre.

Dans une correspondance du 29 mars dernier, le parti Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) félicite le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, pour son implication dans les différentes crises qui sévissent dans des pays africains, particulièrement en République démocratique du Congo (RDC°, ainsi que pour la pacification « contre vents et marées » de son propre pays. Ce parti remercie également le président Denis Sassou N’Guesso pour avoir accordé l’asile à son président, Moïse Moni Della, alors membre de l’UDPS et représentant de cette formation politique au Congo-Brazza, pour lui avoir sauvé la vie, dans les années 1990, alors que sa tête était exigée par le feu président Mobutu. « Grâce à votre bienveillance, j’ai eu la vie sauve sans connaître le même sort que Pierre Mulele », a reconnu Moni Della dans cette lettre qui porte sa signature. Il rappelle aussi certaines actions politiques menées à partir de Brazzaville dont le retour à l’ex-Zaïre du patriarche Antoine Gizenga, etc.

Notant que Brazzaville reste le lieu de refuge par excellence pour les exilés politiques de la RDC, le Conadé se dit convaincu que le président du Congo-Brazza reste l’une des personnalités les mieux indiquées pour cerner le problème dans ce pays, « eu égard à son expérience politique et diplomatique ».

Une situation nécessitant une attention particulière

Dans sa lettre, le parti Conadé rappelle que la RDC était en train de frôler une catastrophe humanitaire multiforme et multidimensionnelle. Pour ce parti et son président national, cette situation « mérite l’attention particulière du doyen de l’Afrique centrale » qu’est le président Sassou N’Guesso, dans la mesure où cette crise risque d’embraser plusieurs pays africains dont le Congo-Brazzaville.

Parmi les actions attendues du président Denis Sassou N’Guesso, Moïse Moni Della a noté l’appel au président de la RDC, Joseph Kabila, à accepter la mise en application intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre, plus précisément dans son volet lié à la décrispation politique (libération des prisonniers et retour des exilés politiques, cas de Moïse Katumbi, candidat président de la République pour la plate-forme Ensemble).

Disant respecter le choix du peuple du Congo-Brazzaville qui avait accepté de modifier sa Constitution à l’issue du dialogue tenu à Sibiti et qui avait trouvé par-là les solutions aux problèmes de son pays, Moïse Moni Della fait remarquer au président de ce pays frère et ami de la RDC que ce schéma n’est pas adapté aux réalités de la RDC, comme il l’avait également souligné dans une autre lettre qui lui était adressée en 2OO6.

Relevant toutes ces réalités et les différents apports du président Sassou aux différentes crises qui ont sévi en RDC dans son histoire, Moïse Moni Della et son parti politique, qui pensent ainsi porter les aspirations de tout le peuple de la RDC, attendent donc une fois de plus de lui son apport pour éviter au pays de Lumumba cette direction catastrophique qui s’offre devant lui.

Vernissage de l’artiste Marcel Gotène: Denis Sassou N’Guesso préside la cérémonie à Kintelé

L’exposition, placée sous le thème : « Gotène au cœur du cosmos » s’étendra sur trois mois, ce jusqu’à la mi mai. Elle est ouverte au public qui a ainsi l’occasion de connaître d’avantage l’œuvre de cet artiste décédé en 2013.

Le président Denis Sassou N’Guesso a présidé la cérémonie de vernissage de l’œuvre de l’artiste Marcel Gotène lundi à Kintelé. C’était en présence de nombreux invités de marque, notamment Alpha Omar Konaré et des amoureux de l’art.

Comme pour une consécration posthume, la cérémonie de vernissage des œuvres du peintre a été rehaussée de la présence du président de la république Denis Sassou N’Guesso qui en a patronné l’exposition placée sous le thème : « Gotène au cœur du cosmos ».

Marcel Gotène c’est justement l’art ouvert sur le cosmos. Une dimension transcendantale qui se côtoie sur une centaine de tableaux qui magnifient le beaux et traduisent le sublime à travers une thématique parfois réservée aux initiés.

Face à l’appel de l’art, Denis Sassou N’Guesso s’est invité à la toile, une façon de montrer qu’à travers l’immensité de son œuvre Marcel Gotène vit en chaque congolais comme un des guides en la matière, un exemple d’engagement de créativité et d’abnégation.

Cette exposition qui s’étendra sur trois mois, ce jusqu’à la mi mai est ouverte au public qui a ainsi l’occasion de connaître d’avantage l’œuvre de cet artiste décédé en 2013 et dont l’hommage posthume fédère un élan national.

Ali Bongo Ondimba à Brazzaville, une visite axée sur la sous-région

Dans le communiqué conjoint sanctionnant cette visite, les deux chefs d’État se sont réjouis, de la décision prise par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) d’ouvrir intégralement leurs frontières à leurs ressortissants respectifs.

Les présidents Denis Sassou N’Guesso et Ali Bongo Ondimba ont exprimé, le 17 février dans la capitale congolaise, leur détermination à œuvrer davantage pour l’intégration régionale et le développement de l’Afrique centrale, à l’issue de la visite effectuée par le chef de l’État gabonais en terre congolaise.

Dans le communiqué conjoint sanctionnant cette visite, les deux chefs d’État se sont réjouis, de la décision prise par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) d’ouvrir intégralement leurs frontières à leurs ressortissants respectifs.

Les deux chefs d’État ont évoqué les sujets d’intérêt commun et la situation prévalant dans la sous-région. Ils se sont félicités de leur coopération bilatérale qui se traduit entre autres, par la réalisation des infrastructures routières communes et d’interconnexion de la fibre optique.

Les deux présidents ont en outre souligné la nécessité de renforcer la sécurité transfrontalière et demandé l’activation de la commission mixte de dialogue politique et de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière.

En sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Denis Sassou N’Guesso a informé son hôte des conclusions du sommet tenu, le 14 février à Kinshasa, en République démocratique du Congo, avec ses homologues Joseph Kabila et João Lourenço d’Angola.

Le chef de l’État gabonais, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a invité son homologue congolais de la tenue, le 6 mars à Libreville (Gabon), du sommet du conseil de paix et de sécurité de la région.

Sommet tripartite Angola-Congo-RDC ce mercredi à Kinshasa

Initiée par Denis Sassou N’Guesso, les débats entre les trois Chefs d’État tourneront autour des questions liées à la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Il pourrait s’agir de la poursuite des discussions entamées le 9 décembre dernier à Brazzaville.

Un mini sommet se tient ce 14 février à Kinshasa, regroupant les Présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo-Brazzaville, João Manuel Gonçalves Lourenço d’Angola et Joseph Kabila Kabange de la République démocratique du Congo.

Cette rencontre est initiée par Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de Président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et Président du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC.

Les débats entre les trois Chefs d’État tourneront autour des questions liées à la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Il pourrait s’agir de la poursuite des discussions entamées le 9 décembre dernier à Brazzaville.

Parmi les sujets qui avaient été évoqués à cette occasion par les trois Chefs d’État, figuraient la publication du calendrier des élections en RDC et l’aboutissement du processus électoral au Kenya avec l’élection du Président Uhuru Kenyatta.

S’agissant de la RDC, les Présidents Denis Sassou N’Guesso et João Laurenço avaient été très clairs avec leur homologue Joseph Kabila Kabange, en exprimant leurs grandes inquiétudes sur la situation politique qui prévaut dans ce pays.

«La RDC est la mère de toutes les crises. Car, ce qui s’y passe affecte toute la région des Grands Lacs», déclarait récemment le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto.

Aux yeux des Présidents Denis Sassou N’Guesso et João Laurenço, ainsi que de plusieurs observateurs de cette situation d’ailleurs, la tenue des élections à la date fixée par la commission électorale, c’est-à-dire le 23 décembre 2018, est une condition sine qua non pour la paix en RDC.

Le Comité laïc de coordination, initiateur des marches des chrétiens, exige que le Président Kabila ne se présente pas à la prochaine présidentielle, pour avoir terminé ses deux mandats constitutionnels.

L’ambassadeur de Chine fait ses adieux au président Sassou Nguesso

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat. »Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement » a t-il lancé.

Le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu jeudi en audience, l’ambassadeur de la République de Chine au Congo-Brazzaville, Xia Huang, venu faire ses adieux au chef de l’Etat.

Au cours de leur entretien, Denis Sassou Nguesso et le diplomate chinois ont échangé essentiellement sur les points de coopération bilatérale entre Pékin et Brazzaville.

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat.

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Il a soutenu aussi garder un bon souvenir du Congo-Brazzaville.

«Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage. Les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples », a déclaré Xia Huang.

Les questions d’œcuménisme et de paix au centre de l’entretien entre l’ACERAC et Denis Sassou-Nguesso

Conduite par l’archevêque de Bangui, cette délégation est venue présenter au Chef de l’Etat congolais, le nouveau président du comité permanent de l’ACERAC.

Le Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu le 2 février dernier à Brazzaville avec une délégation de l’Association de la Conférence Episcopale de la Région de l’Afrique Centrale (ACERAC) sur les questions d’œcuménisme et de paix dans la sous-région.

Conduite par l’archevêque de Bangui, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, cette délégation est venue présenter au Chef de l’Etat congolais, le nouveau président du comité permanent de l’ACERAC, l’évêque de Malabo (Guinée Equatoriale). Ce prélat a été récemment consacré à Yaoundé au Cameroun, lors d’une réunion placée sous le thème «Dialogue interreligieux et œcuménisme».

S’exprimant à cette occasion, le cardinal Dieudonné Nzapalainga a noté que la religion est une solution de paix entre les peuples. «Nous devons ouvrir les portes du dialogue à l’intérieur de nos communautés chrétiennes avec d’autres religions pour nous connaitre, nous estimer, nous respecter, et surtout cheminer ensemble vers la cohésion, l’acceptation des uns et des autres», a-t-il souhaité.

Par ailleurs, l’ACERAC a tenu à remercier le Chef de l’Etat congolais pour son acte de générosité posé à l’endroit de l’église catholique, pour la construction de son siège de Brazzaville, ainsi que pour la construction du musée-galerie érigé dans l’enceinte de la basilique Sainte Anne de Brazzaville, à Poto-Poto, dans le 3ème arrondissement de la capitale congolaise.

La délégation de l’ACERAC était accompagnée, entre autres, de l’évêque d’Owando, Mgr Victor Abagna-Mossa. Le cardinal Dieudonné Nzapalainga avait célébré une messe d’action de grâce à la basilique Sainte Anne de Poto Poto, le 15 octobre 2017, en présence du Président de la République et d’autres autorités congolaises, rappelle-t-on.