Le Congo veut apurer sa dette (Ministre)

Les deux cabinets d’auditeurs de cette dette, retenus que sont le groupement Ernest&Young/Cacoges auront, entre autres tâches, de recenser les titres de créances par année.

Le gouvernement congolais a retenu d’auditer sa dette intérieure commerciale envers les opérateurs économiques sur la période allant de janvier 2014 au 31 décembre 2016. Ceci dans l’objectif de mettre en œuvre les réformes édictées par le Fonds monétaire International (FMI), a expliqué Calixte Ganongo dans la soirée du mardi 20 mars 2018.

« L’enjeu pour le gouvernement à travers cet audit est de connaitre le stock de la dette intérieure commerciale réel pour amorcer son paiement (…) comme l’exige les procédures administratives, financières et comptables de l’Etat », a expliqué Calixte Ganongo.

Les deux cabinets d’auditeurs de cette dette, retenus que sont le groupement Ernest&Young/Cacoges auront, entre autres tâches, de recenser les titres de créances par année, de déterminer les montants des arriérés au 31 décembre 2016, et de vérifier la certification du service fait et les calculs de liquidation pour proposer les modes d’apurement de la dette.

« Les conclusions de ces audits sont attendues par le gouvernement congolais et les opérateurs économiques. Car elles vont permettre l’amélioration de la performance qui passe par l’apurement de la dette intérieure commerciale des opérateurs économiques qui aura pour conséquence directe la relance de l’économie, la création de l’emploi et l’augmentation des recettes de l’Etat », a indiqué le ministre des Finances.

Il a ajouté:  » Pour les partenaires économiques de l’Etat, ces audits vont améliorer la qualité des dépenses en mettant en œuvre un certain nombre de réformes économiques pour permettre au pays qui est en pleines négociations avec le FMI de parvenir à un accord tel que souhaité par le gouvernement « .

Plaidoyer pour la régularisation des demandeurs d’asile de la RDC vivant au Congo

C’est un combat de l’association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral.

L’Association pour les droits de l’Homme et l’univers carcéral (Adhuc), Loamba-Moké, a plaidé jeudi 22 mars à Brazzaville, pour que les autorités compétentes puissent trouver une solution à la situation illégale de 1.500 ressortissants Congolais de Kinshasa, installés au Congo depuis plusieurs années, a annoncé la radio publique.

Au cours d’une conférence de presse animée sur le thème ‘’ Protéger les demandeurs d’asile de la RDC déboutés est une question d’humanité ‘’, Loamba-Moké a rappelé que la République du Congo est parmi les Etats de l’Union africaine qui considèrent le droit d’asile comme un droit protégé par la Constitution.

‘’La Constitution du 25 octobre 2015, en son article 21, dispose que le droit d’asile est accordé aux ressortissants étrangers dans les conditions déterminées par la loi ‘’, a-t-il affirmé. Aussi, a-t-il poursuivi, au plan national, l’ossature du droit d’asile est constituée d’un certain nombre de textes parmi lesquels, le décret du 31 décembre 1999 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national d’assistance aux réfugiés (Cnar).

Au regard de la situation des ressortissants de la RDC établis illégalement au Congo depuis des années, Loamba-Moké a prié les autorités de donner des orientations au ministère des Affaires étrangères pour que soit organisée une ‘’opération de régularisation des 1.500 demandeurs d’asile déboutés ; ou de procéder à leur éloignement sans délai sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) en tenant compte de la proximité des deux capitales les plus proches au monde et du danger permanent d’interpellations par la Police‘’.

Le président de l’Adhuc a, en outre, signifié que ces personnes courent le risque d’être arrêtées une fois extradées dans leur pays d’origine. Pour ce faire, il a appelé les autorités à revisiter les textes nationaux régissant la protection des demandeurs d’asile et réfugiés, ainsi que l’adoption et la promulgation de la loi nationale sur les réfugiés, conformément à la convention de 1951.

L’Adhuc a, enfin, demandé au HCR d’aider la Cnar dans l’opération de régularisation des demandeurs d’asile en situation irrégulière au Congo par l’octroi de cartes de séjour ou du statut de réfugiés.

Le nouvel ambassadeur du Congo au Sénégal a pris ses fonctions

Jean-Luc Aka-Evy, nommé en mai 2017, a remis, le 22 février dernier, ses lettres de créance au président de la République sénégalaise, Macky Sall.

Le nouveau représentant du Congo au Sénégal a succédé à Pierre-Michel Nguimbi. Cette nomination a été effectuée lors de la restauration de la dynamique enclenchée par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, l’année dernière, pour renouveler les ambassadeurs du Congo auprès des pays amis. L’ancien homme de la culture veillera à raffermir les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Congo.

Né en 1952, à Brazzaville, Jean-Luc Aka Evy, docteur d’Etat (Lettres et sciences humaines) de l’université de Paris 1, a effectué sa carrière en tant que coordonnateur de la formation philosophie de l’université Marien-Ngouabi. Pendant plus d’une trentaine d’années, il a exercé la fonction de commissaire général du Festival panafricain de musique. Son dernier poste au Congo était celui de directeur général de la Culture.

Le Congo lance l’audit de sa dette intérieure

L’opération, la première du genre dans le pays, a commencé le 20 mars à Brazzaville sous l’égide du ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo. Elle permettra de produire un fichier unique de la dette intérieure allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016.

Deux auditeurs externes ont été désignés par l’Etat pour conduire l’opération en quatre mois, notamment les cabinets Ernest-Young et Cacoges. L’enjeu pour le gouvernement, a souligné le ministre Calixte Nganongo, est de connaître le stock réel de la dette intérieure, supporté par une documentation nécessaire au regard des procédures administratives, financières et comptables de l’Etat.

« La mission confiée aux consultants se fera dans le strict respect des procédures reconnues, et concerne uniquement la période allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016 (…) Le gouvernement attend de cette mission : la production d’un fichier unique de la dette intérieure commerciale validée de cette période ; les recommandations sur les modes d’apurement possibles en fonction des caractéristiques et sur les procédures de gestion de cette dette. », a indiqué Calixte Nganongo.

De plus, durant les quatre mois, ces auditeurs vont recenser les titres de créance par année ; déterminer les montants des arriérés au 31 décembre 2016 ; vérifier et valider ces titres de créance ainsi que la certification du service fait et les calculs de liquidation.

L’Etat congolais tente de juguler la crise économique qui se traduit, entre autres, par une accumulation de la dette publique. Le pays est en négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) qui a estimé, l’année dernière, sa dette extérieure à 110% du produit intérieur brut, soit à 5 329 milliards de francs CFA. L’une des résolutions de ces négociations consiste à rendre la dette globale soutenable.

D’après le gouvernement, le passif de l’Etat comprend la dette chinoise, la dette commerciale des traders et la dette commerciale intérieure. Le traitement des deux premières a déjà commencé et à terme devrait les rendre soutenables. Sur recommandation du FMI, l’Etat a dû embaucher des consultants financiers pour faciliter le traitement de la dette des traders.

Il restait donc le traitement de la dette intérieure, pour lequel les autorités ont associé les représentants des syndicats patronaux et des chambres consulaires. Pour Calixte Nganongo, le dialogue avec les opérateurs économiques locaux est nécessaire. « Nous avons voulu vous associer expressément pour donner non pas de l’illusion mais pour trouver les solutions ensemble », a martelé le ministre des Finances, ajoutant que le succès de l’opération relancera les performances économiques du pays.

La littérature joue un rôle important dans la société

Le Pr Omer Massoumou a apporté des éclairages sur la question le mardi 20 mars à Brazzaville à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la francophonie.

Le vice-doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines a indiqué, le 20 mars à Brazzaville, qu’aucun développement n’est envisageable s’il n’y a pas une culture ou une pensée positive qui permet de garantir la sérénité des espaces.

Omer Massoumou l’a fait savoir dans sa communication portant sur le thème « La littérature française, un modèle de développement national pour la République du Congo ? », à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie organisée par l’université Marien-Ngouabi, en partenariat avec l’Agence universitaire de la francophonie.

Ce thème marque également la leçon inaugurale des conférences de l’université Marien-Ngouabi.  L’orateur a véhiculé le message sur le rôle capital de la littérature, rendu hommage à ses enseignants, notamment les Prs André Patient Bokiba et Mukala Kadima-Nzuzi, et donné sa bibliographie.

En effet, a-t-il expliqué, le développement d’un pays ne se fait pas seulement par l’économie, la santé et la construction des infrastructures. Les enjeux de l’enseignement de la littérature française au Congo, dans la réflexion sur le développement national, sont abordés dans toute leur complexité. « Les préjugés liés à la France perçue comme modèle, les défis des déférences ethniques à aller vers une unité nationale, la transmission culturelle non contextualisée … sont des paramètres susceptibles de formater l’imaginaire des Congolais travaillant pour leur indépendance et leur développement ;», a t-il indiqué.

le vice-doyen a souligné la double identité des Congolais avant de préciser qu’ils sont des francophones et partiellement Français. Le Congo, a-t-il ajouté, est la résultante de la culture française et la culture africaine géographiquement et historiquement délimitées.

Les aînés de l’université n’ont pas été oubliés

Le Pr André Patient Bokiba a expliqué qu’il n’est intervenu à l’université entend qu’enseignant, chercheur et animateur qu’après 1980. « Je pense que l’orateur aurait pu remonter les hommages au-delà, car il y avait des aînés dont Jean Pierre Makouta Mboukou, Jean Baptiste Tati Loutard que nous avons trouvés à l’université, avec le collectif. Ils sont les fondateurs de l’enseignement littéraire à la Faculté des lettres et des sciences humaines.», a-t-il déclaré.

Selon lui, l’idée de créer deux départements, à savoir celui de Langue et littérature françaises et celui de Civilisation africaine qui évoluent parallèlement, leur a permis de se distinguer des autres facultés de lettresCette idée, a-t-il poursuivi, lui avait permis, avec son collègue Mukala Kadima-Nzuzi, d’organiser une animation de la culture littéraire, considérée à l’étranger comme l’école de critique littéraire de Brazzaville.

Notons que le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Dieudonné Tsokini, a présenté l’université Marien-Ngouabi et ses différents plans stratégiques, dans son mot de circonstance.

Autre temps fort de la journée : le concours d’orthographe qui a réuni cinquante-huit participants dont les enseignants, des doctorants et étudiants. La dictée avait pour titre : La langue française sur tous les tons.

Enseignement technique et professionnel : le Congo et l’UE se mettent d’accord

La coopération entre les deux parties a été, le 19 mars à Brazzaville, au centre des échanges entre le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes et l’ambassadeur Saskia de Lang.

« Nous avons échangé sur l’ensemble de la coopération entre l’UE et le Congo sur là où il y a des terrains d’entente et de travail en commun. Nous avons aussi discuté de sa politique de formation professionnelle et les ambitions qu’il a pour le Congo, la mesure dans laquelle l’UE peut contribuer à cela, si ce n’est pas maintenant, peut-être à l’avenir. », a expliqué Saskia de Lang, cheffe de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo.

En effet, Saskia de Lang a indiqué que le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, est préoccupé par l’emploi et la formation des jeunes. « Le ministre est tout à fait conscient de l’importance d’avoir une bonne formation pour l’ensemble des jeunes de ce pays dont le nombre est croissant au quotidien. Ce nombre varie sur un marché de travail, il est essentiel qu’il soit pourvu de formations pour pouvoir se créer un avenir et se trouver un emploi. Cette stratégie va de pair avec une politique de l’emploi pour laquelle le ministre est également responsable. », a-t-elle conclu, sans donner plus de détails sur ce que le Congo pourrait attendre de l’UE.

Foot, social et économie au menu de la presse congolaise

Les équipes de ‘’Cara’’ et ‘’La Mancha’’ qui se qualifient au tour de cadrage de la Coupe de la Confédération africaine de football, le plan de réponse humanitaire dans le pool et les finances publiques où le Congo vise à améliorer la comptabilité de l’Etat à travers un plan d’actions sont les principaux sujets abordés mardi par la presse congolaise.

« Coupe Africaine de la confédération :’’La Mancha’’ et ‘’Cara’’ se qualifient au tour de cadrage » : titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville avant de faire ce développement : « Les deux clubs congolais restés en lice en compétition continentale, ‘’La Mancha’ et ‘’Cara’’ont validé vendredi et dimanche leurs tickets pour le tour de cadrage. Battus respectivement par ‘’Al ahly Shandy’’(1-2) et ‘’Union sportive Ben Guerdane’(1-3) en match retour des seizièmes de finale de la Coupe Africaine de la Confédération, les deux représentants congolais se sont tirés d’affaire grâce à leurs victoires (3-0) acquises à domicile lors de la manche aller. »

Le bihebdomadaire La semaine Africaine sur le même sujet titre : « Coupe de Confédération :’’Cara’’ et ‘’La Mancha’’ tremblent mais ça passe… ».

Pour sa part, l’hebdomadaire Le Patriote parle des énergies renouvelables avec le don de la société Eni à l’Afrique et, sous le titre: « Un centre de recherche scientifique et technologique en chantier à Oyo », il écrit : « Le Congo, voit le bout de tunnel (en énergies renouvelables), avec la construction et l’équipement du centre d’excellence d’Oyo entièrement financés par la société Eni-Congo à hauteur e 30 millions de dollars. Les travaux qui ont été confiés à l’entreprise Zerock seront achevés en décembre 2019. »

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait un clin d’œil aux finances publiques et annonce que  « la direction générale de la comptabilité publique(DGCP) a initié une série d’ateliers destinés à réformer, à travers le plan d’actions stratégiques 2018-2022, la comptabilité de l’Etat (…) l’objectif est d’améliorer les finances publiques et de mieux centraliser les écritures comptables. »

Ce quotidien relaie aussi l’appel à contribution du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) à l’égard des médias pour que ces derniers s’approprient le projet de la tenue des états généraux de la presse congolaise prévue en juin 2018.

La semaine africaine se fait l’écho du plan de réponse humanitaire dans le pool et souligne que « pour une urgence et un relèvement de114.000 personnes en quête d’assistance dans le département du pool, 70,7 millions de dollars américains sont nécessaire, ont annoncé le gouvernement congolais et le système des Nations unies vendredi dernier à Brazzaville».

Le Congo cherche 3,5 milliards FCFA pour les déplacés du pool

Ce besoin a été exprimé par des responsables du ministère de l’Action humanitaire au cours d’une réunion conjointe avec les représentants du système des Nations Unies au Congo.

Le gouvernement congolais cherche une enveloppe de 70,7 millions de dollars (environ 3,5 milliards de FCFA) pour répondre aux besoins humanitaires des déplacés dans le département du pool (sud de Brazzaville), a annoncé Radio-Congo.

Selon cette station, ce besoin a été exprimé par des responsables du ministère de l’Action humanitaire au cours d’une réunion conjointe avec les représentants du système des Nations Unies au Congo, le 16 mars dernier.

Cette assistance sollicitée en faveur du pool s’inscrit dans le cadre du deuxième plan de la poursuite de l’assistance humanitaire qui concerne près de 114.000 personnes déplacées dont 64 086 personnes, 5571 familles d’accueil et 25.000 personnes (restées chez elles), explique Radio-Congo citant le ministre congolais de l’Action humanitaire, Dinga Dzondo.

Les deux composantes de ce deuxième plan d’assistance humanitaire sont l’assistance humanitaire dans les lieux de déplacement et dans les zones du pool jusqu’alors inaccessibles (près de 22,9 millions de dollars) et la réintégration des personnes déplacées rentrant chez elles (près de 47,8 millions de dollars).

Faisant le bilan du plan humanitaire de l’année 2017 dans le département du pool, le gouvernement et le système des Nations unies au Congo ont relevé que sur un montant requis de 23.700 000 dollars, 524 093, soit 57,06% ont été mobilisés.

Congo : Total, un acteur influent dans l’enseignement supérieur

Le pétrolier français présent en République du Congo depuis 1968, multiplie les partenariats dans l’enseignement supérieur. Il est encouragé par le gouvernement qui n’hésite pas à s’appuyer sur le secteur privé pour développer les cursus dans les filières qui embauchent.

Un petit tour de Pointe-Noire suffit pour se rendre compte de l’omniprésence de Total dans la capitale économique du Congo-Brazzaville. Le pétrolier y possède par exemple le Derrick, sorte de bar-restaurant les pieds dans l’eau et vue sur le port, mais aussi la clinique CMS, située dans le quartier huppé du Losange Est et ornée du logo du géant français. Là-bas, les villas ultra-sécurisées accueillent à n’en pas douter certains des cadres du groupe. Mais s’il y a bien un secteur où Total s’impose dans tout le pays, c’est l’enseignement supérieur.

Partenariat avec l’Ucac-Icam

Rien d’étonnant à ce que Pierre Jessua, directeur général de la filiale locale Total E&P Congo, ait été invité à la récente inauguration de l’Institut Ucac-Icam en février dernier. Avant d’injecter 800 000 euros dans le campus flambant neuf de l’école d’ingénieurs, le pétrolier lui a prêté gracieusement des locaux pendant 16 ans.

« Cette coopération entre l’Ucac-Icam et Total s’est faite pour des raisons évidentes : le besoin de former nos collaborateurs et d’embaucher des jeunes formés dans le pays », résume le dirigeant de Total E&P Congo. Un partenariat gagnant-gagnant qui, dans un pays qui a libéralisé le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur il y a 25 ans, ravit le ministre de l’Enseignement Supérieur congolais, Bruno Jean-Richard Itoua : « C’est l’intérêt des entreprises de former sur place les gens dont elles ont besoin. Cela leur permet d’économiser tous les efforts de formation interne et leur évite de faire venir des gens d’ailleurs, payés plus cher. De notre côté, on est sûr que ceux que l’on forme ont toutes les chances d’avoir un emploi à l’issue de leur cursus ».

Aide financière

Le soutien sans faille du gouvernement permet à Total de multiplier les aides financières à différents niveaux. « À l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM), le groupe a financé la quasi totalité de la filière génie pétrolier », remarque le ministre. Il a également entièrement réhabilité et fourni l’équipement de la faculté des sciences de l’université Marien Ngouabi. Ces dix dernières années, Total a aussi distribué une cinquantaine de bourses d’études, pouvant aller de 15 000 à 100 000 euros par an, selon le niveau d’étude. Enfin, avec le groupe Schneider Electrics et l’Ucac-Icam, le pétrolier français participe au développement d’une formation en électricité au centre de formation Don Bosco à Brazzaville.

Un œil sur les programmes

L’intervention de Total dans l’enseignement supérieur congolais ne se fait pas que sur le plan financier. À travers son association Total professeurs associés (TPA), qui propose des cours dispensés par des salariés bénévoles ou des retraités du groupe, l’entreprise française intervient dans la formation des professeurs de l’université Marien Ngouabi pour du soutien à la préparation d’une agrégation ou d’un doctorat, sur des sujets liés au pétrole et aux géosciences.

Dans d’autres projets, le pétrolier intervient directement dans la définition des programmes de formation : « Ce n’est pas le cas à l’Ucac-Icam, explique Pierre Jessua, par contre à l’Université catholique du Congo, nous travaillons sur les programmes avec l’association TPA et le ministère de l’Enseignement Supérieur ».

Généraliser le système

Le ministère n’a pas l’intention d’en rester là. Son ambition est de profiter au maximum de la manne que représente l’implication du secteur privé dans ses prérogatives. Et ce, même si la plupart des entreprises qui investissent dans les formations techniques sont en majorité à capitaux étrangers. Bruno Jean-Richard Itoua en est certain, ces initiatives finiront par profiter aux congolais et aux entreprises locales.

Crise du Pool : « Aucun ninja proche du pasteur Ntoumi n’est encore sorti des forêts ».

L’affirmation vient d’être faite par le président de la cellule de sensibilisation et communication de la commission ad hoc mixte paritaire, Franck Euloge Mpassi.

« Aucun ninja proche du pasteur Ntoumi n’est encore sorti des forêts ». Les propos sont de Franck Euloge Mpassi,  dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville.

«Nous attendons le déclic de toutes les opérations. Et cette sortie des ninjas ainsi que celle du pasteur Ntoumi qui, au passage, choisira le village de son choix pour habiter, est conditionnée par la levée du mandat d’arrêt. Ce qui a été arrêté par la commission ad hoc paritaire dans les discussions selon l’accord du 23 décembre 2017, qui dit que le pasteur Ntoumi doit retrouver ses droits.», a ajouté le président de la cellule de sensibilisation et communication de la commission ad hoc mixte paritaire.

«Au moment où nous parlons, pour montrer sa bonne foi, la délégation du Pasteur Ntoumi travaille pour la mise en œuvre pratique de cet accord et d’ores et déjà, une mission se trouve dans le Pool pour localiser là où le pasteur Ntoumi habitera après sa sortie de la forêt », a-t-il précisé.

En janvier dernier, une centaine d’ex-ninjas venus en quatre vagues à bord d’un hélicoptère militaire affecté pour la circonstance, ont été accueillis dans un site aménagé à Kinkala.

Le ministre Nicéphore Fylla de Saint-Eudes qui a reçu ces ex-ninjas les a félicités pour avoir répondu à l’appel de la sortie des forêts lancé par le président de la République, le 3 octobre 2017, lorsqu’il recevait les sages et notables du Pool.

Cour Suprême : des magistrats nommés par le chef de l’Etat

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, président du Conseil supérieur de la Magistrature, a nommé, par décret N° 2018-102 du 14 mars 2018, des magistrats à la Cour suprême du Congo-Brazzaville.

Il s’agit du Premier président, du Vice-président, du Président de la 3ème chambre civile, du Président de la chambre administrative, du Président de la chambre pénale, du Président de la chambre commerciale et du Président de la chambre sociale.

Postes Promus
Premier président Henri Bouka
Vice-président Alphonse Dinard Moubangat Moukonzi
Président de la 3ème chambre civile Thadée Ndayi
Président de la chambre administrative Albert Mbon
Président de la chambre pénale Jean Ngalebayi
Président de la chambre commerciale André Charles Loemba
Président de la chambre sociale Hélène Koumba Mbaki

Quinze (15) juges ont également été nommés par le même décret. Il s’agit de : Pierre Julien Ausonne Malanda, Norbert Elenga, Antoine Michaëls César Florent Moukogoh, Gabin Félix Mbemba, Albert Oko, Dieudonné Yobo, Yolande Mavoungou épouse Gami, Christine Ntsika épouse Mayanda, Justin Manota, Jean de Dieu Batchy, Lucienne Mokoko, Jean Romain Soukou, Jérôme Patrick Mavoungou, Roger Nounguini

Enfin, pour le Parquet général, le président de la République a choisi comme Procureur général Gilbert Mouyabi, comme Premier Avocat général, Albert Etoto-Ebakassa et comme Avocats généraux Gatsé Essamy, Albert Ossibi, Narcisse Goulou, Théophile Mbitsi et William Simon Mviboudoulou.

 

Vers la mise en place d’un logiciel de création d’entreprise

Ce logiciel sera opérationnel dès réception des équipements par la Banque Africaine de Développement (BAD), le partenaire financier et technique du gouvernement pour ce projet.

La ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Adelaïde Mougany, a indiqué, le 13 mars à Brazzaville, que l’Agence congolaise pour la création des entreprises (ACPCE) se dotera d’un logiciel qui raccourcira significativement les formalités administratives.

«Nous ne pouvons pas être fiers de notre mauvais classement concernant le climat des affaires. Ce que nous avons fait c’est la création d’un guichet unique où se dérouleront toutes les opérations de création d’entreprise, de modifications diverses, de la radiation et les autorisations temporaires d’entreprises. Mais cela ne peut pas se faire sans le recours aux nouvelles technologies puisqu’on veut aller vers l’informatisation pour raccourcir les délais en quelques heures », a expliqué Adelaïde Mougany.

Une fois mis en place, ce logiciel de l’ACPCE rendra facile le processus de création d’entreprise comme l’évoque David Mbouroukounda, le Consultant chez Camax et Manstrict stategy, concepteurs dudit logiciel.

«Il s’agit d’un logiciel qui va permettre la dématérialisation du processus de création des entreprises. Il permettra aux usagers d’être en possession de leurs documents de création d’entreprise en moins de deux heures. A terme, ce logiciel permettra à tout individu, situé n’importe où de saisir les informations le concernant sur une page web, y compris des informations confidentielles sur la data center de l’ACPCE », a-t-il précisé.

Cette plate-forme sera opérationnelle dès réception des équipements par la Banque Africaine de Développement, le partenaire financier et technique du gouvernement pour ce projet.

Le Congo, 179e sur 190 pays sur le classement Doing Busness, est dans un processus d’amélioration du climat des affaires. Le logiciel qui centralisera et permettra à tout usager de créer son entreprise en un laps de temps sur la page web de l’ACPCE participera à cette amélioration des conditions de création d’une entreprise au Congo.

De nouvelles charges contre l’opposant en prison Paulin Makaya

Une ordonnance a été déposée au cabinet de son avocat Yvon-Eric Ibouanga, le 9 mars dernier, dans laquelle le juge d’instruction signifie que la charge de « délit d’évasion » est retenue contre lui.

Paulin Makaya, le président du parti de l’opposition « Unis pour le Congo » (UPC) fait face à une nouvelle accusation. Alors qu’il avait purgé sa peine de deux ans le premier décembre dernier, il est toujours maintenu en détention. Une ordonnance a été déposée au cabinet de son avocat Yvon-Eric Ibouanga, le 9 mars dernier, dans laquelle le juge d’instruction signifie que la charge de « délit d’évasion » est retenue contre lui.

L’affaire est renvoyée à la cour correctionnelle de Brazzaville. Mais selon l’avocat de Paulin Makaya, « Cette ordonnance est surprenante et ne repose sur aucune base légale ni factuelle, parce qu’il ne s’est pas rendu coupable des fiats qui lui sont reprochés. Même dans l’hypothèse invraissemblable où on lui reprocherait ce délit, il offre des garanties de représentation pour comparaître libre ».

Trois agents du Ministère du commerce pris en flagrant délit de faux et d’usage de faux

Ces trois agents pris en flagrant délit de faux en écriture feront l’objet des poursuites pénales, selon le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales.

Trois agents de la direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales ont été pris en flagrant délit de faux et d’usage de faux en matière d’écriture publique par une enquête menée par le cabinet du ministre congolais du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, selon le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, Philippe Nsondé-Monzié.

«Ils scannaient la signature du directeur général pour s’auto-établir des ordres de missions et aller sur le terrain pour harceler injustement les commerçants de la place de Brazzaville. Précisément dans les secteurs de l’alimentation et cométique, des dépôts de boisson, bars, caves, chambres froides et boucheries, restaurants, hôtels, boulangerie, pâtisserie, pharmacie, boutiques et magasins de vente d’habillement, boutiques de vente des pièces détachées, quincaillerie », a expliqué Philippe Nsondé-Monzié à la presse nationale.

Le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, a annoncé que les trois agents pris en flagrant délit de faux en écriture feront l’objet des poursuites pénales, jusqu’à leur emprisonnement.

Centre d’Excellence d’Oyo: Le lancement des travaux prévu ce mardi

Ce centre ouvert à l’international, permettra d’appuyer les chercheurs et étudiants congolais et africains orientés vers la biomasse, l’environnement les déchets, les roches et l’eau. Il va également encourager le développement des applications en énergies renouvelables.

Le président Denis Sassou N’Guesso lancera ce mardi 13 Mars 2018, les travaux de construction du Centre d’Excellence d’Oyo, destiné à promouvoir les énergies renouvelables dans le pays. Le projet est porté en partenariat avec la société d’exploration et de production pétrolière Eni Congo.

D’un coût global de 30 millions de dollars, cette infrastructure sera entièrement financée par la société  Eni. La somme est non remboursable, selon les termes du contrat.

Ce centre ouvert à l’international, permettra d’appuyer les chercheurs et étudiants congolais et africains orientés vers la biomasse, l’environnement les déchets, les roches et l’eau. Il va également encourager le développement des applications en énergies renouvelables.

La durée des travaux est estimée à un peu plus de 18 mois, afin que le centre soit opérationnel en 2020.

Christ Kibeloh a présenté son roman « Rayane l’orphelin » au public parisien

L’auteur de ce roman qui vit en France avec ses parents est né le 19 juin 1995 à Ouenzé à Brazzaville, la capitale du Congo.

Christ Kibeloh écrivain romancier et scénariste d’origine congolaise, passionné de littérature et de football, a présenté le samedi 10 mars 2018 de 14h à 17h, dans le 10ème arrondissement de Paris, son dernier roman intitulé « Rayane l’orphelin » au public parisien et à la diaspora congolaise de France.

«Rayane l’orphelin » est un livre écrit par un jeune pour les jeunes. Ce roman est rafraîchissant et on le conseillera pour être raconté comme un conte aux enfants, et ouvrir des discussions avec eux.

La partie africaine du roman construit à l’aide d’Elodie De Ridder, son ancienne professeur de français du Lycée Condorcet, nourrie des histoires entendues dans la famille de l’auteur, invite au voyage dans la forêt, le partage des repas, une vie dans une structure sociale différente de celle d’ici.

La partie française perd de cette magie, de cette force, de ce parfum, et déroutera le lecteur qui avait adhéré à l’histoire, pour se retrouver brusquement plongé dans la vie d’un footballeur.

«Ce livre est une histoire inventée avec des personnages qui existent dans la vie réelle. Il a un message particulier à apporter à qui que ce soit : Dans la vie, on peut perdre une chose et en gagner une autre. C’est le cas de Rayane qui a perdu ses parents et son ami très proche Sam, mais qui a finalement gagné l’amour d’Alicia, une famille, plus un avenir sûr », a expliqué le jeune romancier congolais.

L’auteur d’ «Une vie d’Enfer » est né le 19 juin 1995 à Ouenzé à Brazzaville, la capitale du Congo. Le jeune Christ Kibeloh se retrouve en France aux côtés de ses parents. Il pratique le football tout en s’intéressant à la littérature qui va prendre le dessus sur le sport.

 

Formation des enseignants d’EPS d’enseignants pour le Rugby à l’école

Durant trois jours, plus de cinquante participants ont bénéficié des connaissances sur cette discipline sportive. Une formation subdivisée en deux modules : la formation de formateurs de rugby et celle des arbitres de rugby.

Le conseiller au sport du ministre des Sports et de l’éducation physique, Jean Nganga a déclaré le 9 mars à Brazzaville, que le Congo voulait avec la formation des formateurs et arbitres de rugby, destinée aux enseignants d’EPS et les étudiants de l’ISEPS et de l’INJS, promouvoir le rugby et booster la pratique de ce sport en milieu scolaire et universitaire.

Durant trois jours, plus de cinquante participants ont bénéficié des connaissances sur le rugby. Une formation subdivisée en deux modules : la formation de formateurs de rugby et celle des arbitres de rugby.

Ce stage a réuni des officiels techniques : entraineurs, arbitres et membres de la Fédération congolaise de rugby (FECORUG) exerçant déjà, mais surtout les professeurs d’Education physique et sportive (EPS), les étudiants en années de licence et de master à l’Institut national de la jeunesse et du sport (INJS) et l’Institut supérieur de l’éducation physique et sportive (ISEPS).

«Sur le premier module, nous avons enseigné à ces futurs formateurs les connaissances générales du rugby ; l’historique et les valeurs de ce sport ; les instances internationales, leurs activités et leur actualité ; les sites officiels où ils peuvent compléter leur connaissances sur le rugby. Ensuite sur l’arbitrage, nous leur avons appris les règles du jeu mais aussi les évolutions actuelles avec l’assistance vidéo ou la justification des fautes sifflées», a expliqué Charles Yapo.

Pour Paulin Mandoumou, le président de la FECORUG, cette formation épouse bien le programme de cette fédération dont l’axe prioritaire est la vulgarisation du rugby en milieu scolaire.

«En conviant les professeurs d’EPS, les étudiants de l’ISEPS et de l’INJS à ce stade, nous visons à rendre plus populaire et plus pratique le rugby, prioritairement à l’école. Il est évident qu’en enseignant ce sport au collège, au lycée et à l’université, cela participera de cet objectif qui consiste à inspirer des vocations pour ce sport moins connu au Congo», a-t-il fait savoir.

Pélagie Ngouomo, participante, enseignante d’EPS et arbitre internationale de football à ce stage a lancé un appel aux parents afin d’encourager leurs enfants à la pratique de ce sport qui développent des valeurs loyales

«Avant, je me disais que le rugby était un sport violent à travers les images que je vois à la télé. Mais au fond, c’est un sport, certes, viril mais qui développe et favorise la loyauté, le respect des règles et celui des adversaires. Que les parents qui sont encore réticents permettent à leurs enfants de découvrir ce sport accepté par l’olympisme», a-t-elle précisé.

Xia Huang fait ses adieux au Congo

L’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang qui a passé deux ans au Congo s’est dit ravi d’avoir mené à bien sa mission. Dans le cadre de la collaboration, Xia Huang a indiqué que plus de 400 congolais venant de différents secteurs professionnels se sont rendus en Chine dans le but de bénéficier des cycles de formations.

L’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang a affirmé le 9 mars à Brazzaville à l’occasion de la cérémonie d’adieu organisée à son honneur, que la coopération Sino-Congo durant son mandat avait été très fructueuse dans plusieurs domaines.

Xia Huang qui a passé deux ans au Congo s’est dit ravi d’avoir mené à bien sa mission. «La Chine et le Congo ont mené une coopération substantielle qui s’est avérée fructueuse dans les infrastructures, le transfert de capacités de production, l’aviation civile, les finances, les télécommunications, la santé, l’enseignement et la formation », a-t-il révélé.

Dans le cadre de la collaboration, Xia Huang a indiqué que plus de 400 congolais venant de différents secteurs professionnels se sont rendus en Chine dans le but de bénéficier des cycles de formations. I a poursuivi en disant que la Chine a également œuvré pour la construction des routes nationales 1 et 2. Par ailleurs, a-t-il fait savoir, la Chine a pesé de tout son poids pour faire la mise en place de la zone économique spéciale de Pointe-Noire. « Une façon de partager avec le Congo son expérience de développement. Ce, dans le but de le voir atteindre l’un de ses objectifs en cette année 2018 qui se résume en trois mots. La diversification économique », a indiqué Xia Huang.

Parmi plusieurs autres actions, Xia Huang a énuméré le nouveau port d’Oyo, le barrage hydroélectrique de Liouesso, le Centre commerciale de Brazzaville. Un accent a été mis dur la venue à Pointe- Noire du navire-hôpital Arche de la Paix de la marine chinoise. « Un séjour médical qui a profité aux pontonégrins par les consultations et traitement de plusieurs maux qu’ils ont bénéficiés », a-t-il souligné.

Xia Huang, qui a successivement servi en France, au Niger, au Sénégal, avant d’arriver au Congo, a instruit qu’il se tiendra à Beijing en septembre, le troisième sommet du forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). Ce sommet a-t-il précisé, se penchera sur l’initiative « la Ceinture et la Route ».

De nouveaux plateaux techniques pour réaliser la dialyse et l’angiographie à l’hôpital général d’Oyo

Dans le jargon médical cela s’appelle le plateau technique de L’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba de la ville d’Oyo (nord), l’un des grands chantiers de ces dernières années dans le département de la Cuvette qui compte 161.983 habitants. Pour améliorer l’offre de soin, l’hôpital général d’Oyo s’est doté de nouveaux plateaux techniques pour réaliser la dialyse et l’angiographie, deux examens médicaux réputés complexes et couteux. Les congolais se disent très satisfaits d’un tel outil.

La mise en exploitation des deux unités cliniques et médicotechniques a eue lieu le 10 mars dernier, en présence du Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, qui a même assisté à deux opérations médico-chirurgicales. D’abord en hémodialyse, ensuite en angiographie.

La dialyse est une méthode d’épuration du sang à travers une membrane. Elle sert à débarrasser le sang des déchets et de l’eau (ou toxine) accumulés en excès dans le corps. Il s’agit donc d’un traitement de suppléance qui n’assure qu’incomplètement le remplacement de la fonction rénale.

L’angiographie, quant à elle, est un examen radiologique qui permet d’étudier les vaisseaux sanguins non visibles sur des radiographies classiques. Elle vise à détecter des troubles de la vascularisation. L’angiographie peut aussi être prescrite avant une intervention pour repérer de façon précise le trajet des vaisseaux sanguins.

L’unité d’hémodialyse mise en place a une capacité de six générateurs, avec une autonomie d’alimentation en eau de 20.000 litres et en électricité de (GE 22 KVA). Elle est la première unité de soins spécifiques et de prise en charge de l’insuffisance rénale au Congo.

L’appareil d’angiographie numérique multifonction est la première unité de soins spécifiques et de prise en charge des maladies coronariennes dans un établissement de santé dans le pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Inauguré le 10 mars 2017 par le président congolais, Denis Sassou Nguesso, l’hôpital général d’Oyo, qui porte le nom de sa défunte fille, Mme Édith Lucie Bongo Ondimba, est doté de plusieurs services : Administration, Médecine générale, Chirurgie, Cardiologie, Ophtalmologie, ORL, Oto-rhino-laryngologie, Urologie, Pharmacie, Morgue, Radiologie, Laboratoire. L’hôpital général spécialisé d’Oyo a une capacité de 200 lits.

Au total, les travaux ont duré neuf ans et ont coûté plus de 13 milliards de FCFA à l’Etat congolais. L’hôpital général spécialisé d’Oyo est géré par un personnel médical congolais appuyé par des médecins cubains.

L’objectif de ce projet est d’offrir de nouvelles conditions de soins aux populations congolaises dans un environnement plus adapté à leurs besoins.

Crime à Talangaï: Christian Okemba lance tolérance zéro dans sa commune

S’exprimant devant les responsables des quartiers, des administrateurs maires des 9 arrondissements de Brazzaville, Christian Roger Okemba a rappelé qu’étant le maire de la ville, il a cette obligation d’assurer la sécurité de ses citoyens.

Le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba a enjoint, le 7 mars, les responsables de la force publique à opter pour une tolérance zéro en matière de crime à Talangaï.

« En matière de crime à Talangaï et à Brazzaville, j’instruis, aujourd’hui, la force publique à opter pour une tolérance zéro. Faites votre travail et je prendrai mes responsabilités », a déclaré d’emblée Christian Roger Okemba.

S’exprimant devant les responsables des quartiers, des administrateurs maires des 9 arrondissements de Brazzaville, Christian Roger Okemba a rappelé qu’étant le maire de la ville, il a cette obligation d’assurer la sécurité de ses citoyens.

« J’ai constaté que Talangaï donne un mauvais exemple en matière de sécurité », a poursuivi Roger Christian Okemba.

En effet, à Talangaï on assiste la prolifération des actions des bandes de criminels comme les bébés noirs, les koulouna et autres, qui sèment la terreur de jour comme de nuit.

Profitant de la présence du maire de Brazzaville, dans leur arrondissement, les populations par le biais de leurs chefs de quartiers, ont présenté la situation des marchés à ciel ouvert, les tracasseries de la police, les érosions et autres problème d’insalubrité.

Christian Roger Okemba a souligné qu’ensemble, ils devraient se mobiliser pour faire face à ces problèmes. « C’est la philosophie de l’initiative bâtissons Brazzaville ensemble », a-t-il précisé.

Cette initiative permet aux populations de se mobiliser pour prendre à bras le corps, avec la mairie centrale, les problèmes qui se posent à leur quartier en attendant la mobilisation des moyens par l’Etat.

Talangaï est le 7e arrondissement, après Poto-poto à faire partie de cette initiative lancée le 1er décembre 2017.

Les actionnaires de BGFI Bank Congo se partagent 5 milliards de dividende

Le Président directeur général du groupe BGFI Bank, Henri-Claude Oyima a déclaré, le 8 mars à Brazzaville à l’issue des réunions des conseils d’administration et des comités spécialisés des filiales, que les membres avaient décidé de distribuer 5 milliards de dividendes.

Henri-Claude Oyima a lancé un défi de trouver sur la place une autre banque qui a toutes les performances et qui contente tous les actionnaires que la BGFI Bank. « BGFI Bank Congo est la première banque du Congo. Elle fait 31 % des parts du marché. C’est une banque qui marche bien », a-t-il précisé.

Pour lui, BGFI Bank Congo c’est 600 milliards de total bilan et 63 milliards de fonds propres. « La BGFI Bank Congo c’est 40 milliards de PNB et 8.500.000.000 en 2017. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une banque qui a une rentabilité sur fonds propre de plus de 15 % avec un coefficient d’exploitation de 40 % », a-t-il poursuivi.

Henri-Claude Oyima a indiqué que le groupe BGFI Bank se porte bien. Ses résultats sont excellents. « Notre total bilan avoisinera les 3 milles milliards de francs CFA. Nous avons les fonds propre de plus de 300 milliards de francs CFA. Notre résultat net sera de 30 milliards de francs CFA. Ce sont des chiffres qui parlent. Qui montrent la force, la rentabilité et le dynamisme de notre groupe », a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir à cette occasion que le développement de leur groupe se poursuit par la mise en œuvre du plan d’affaire dénommé « excellent 2020 » dans lequel est mis en œuvre une dynamique développée dans les différents pays. « C’est notre plan stratégique. C’est ce plan qui nous oriente sur les métiers à mettre en place, les structures à construire et les pays dans lesquels nous pouvons nous établir », a-t-il conclu.

Henri-Claude Oyima a aussi précisé que BGFI Bank Congo est la première banque qui accompagne les projets structurant du pays.

Assemblée nationale : Le projet de loi portant réforme du secteur public adopté

Adopté le 6 mars à Brazzaville, ce projet de loi est financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années.

Outre trois autres affaires portées à leur examen, les députés ont adopté à l’unanimité, le projet de loi portant réforme du secteur public, financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années, le 6 mars à Brazzaville.

Ce financement permettra au Congo de lutter efficacement contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Ainsi le gouvernement pourra mettre en chantier les différentes réformes sur la bonne gouvernance publique.

Ingrid Ebouka Babakas, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale a déclaré que les mécanismes rigoureux mis en place par la Banque mondiale garantissent toute transparence dans l’octroi et l’exécution des fonds.

À ce propos, la partie congolaise est instruite à faire des appels à candidature sur les audits qui pourront s’imposer en cas de détournement par exemple.

Outre cette affaire, les élus du peuple ont également adopté le projet relatif au don de la Banque Mondiale dénommé forêt et diversification économique.

Ce don de 15 milliards de francs CFA avait connu des dysfonctionnements en 2015 à cause de la contrepartie du Congo de 5 milliards non versée. Il est question d’un financement supplémentaire de la Banque Mondiale à hauteur de 3 milliards de francs CFA.

La troisième affaire adoptée est celle relatif au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap qui est une institution inscrite dans la Constitution du 25 octobre 2015 et dont le rôle visera à faire des propositions au gouvernement sur les problèmes rencontrés par cette catégorie de personnes vulnérables.

La dernière affaire adoptée a été le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de coopération en matière de police criminelle en Afrique centrale. Cet accord de coopération va réglementer et harmoniser les échanges entre les huit états de l’Afrique centrale en matière d’informations et de formations sur les questions liées à la criminalité et le banditisme inter-état.

Yves Dubois présente « les peintres de pointe-noire »

C’est un livre qui rend hommage aux peintres de Pointe-Noire, ville côtière du Congo.

Un ouvrage, pensé par Yves Dubois un collectionneur français et passionné des arts. Le but : faire connaître les peintres locaux. Le travail de 97 peintres y est répertorié. Selon l’auteur du livre, les peintres de pointe-noire font face à des défis, mais leur travail artistique doit être apprécié.

Moi j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de jeunes justement… qui manquent de formation donc il faudrait qu’il y ait de la formation par les anciens ou par des professeurs, qu’il y ait des rencontres internationales. Je me suis aperçu qu’il y a des jeunes qui faisaient des choses pas mal. Mais qui manquaient de formation. Des jeunes qui sont dans les quartiers périphériques, mais qui méritent mieux que ça. a expliqué Yves Dubois.

Le livre lève également le voile sur la situation des peintres au Congo. Malgré leur talent, ils restent pour la majorité des amateurs d’art de parfaits inconnus. En quête de reconnaissance et de formation.

Le ministre de la Culture et des Arts du pays s’est félicité de la publication du livre, du contenu et du style utilisés pour rendre hommage aux peintres. Il a admis que le gouvernement avait effectivement un rôle à jouer dans le soutien de leur artisanat.

L’ouvrage d’Yves Dubois riche en images éclaire sur les peintres évoluant dans différents quartiers et sites de la ville de pointe noire. Il montre également que ces artistes s’inspirent des expressions traditionnelles, la plupart utilisent des matériaux classiques, peinture, photo ou sculpture, mais aussi des objets de récupération.

Pascal Tsaty Mabiala chez Denis Sassou Nguesso pour parler du Congo

Dans le cadre des consultations périodiques sur les questions d’intérêt national, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a ouvert ce mercredi à Brazzaville, les portes de son cabinet de travail au chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala.

Cette rencontre constitue pour le Président de la République une occasion de recevoir du Chef de file de l’opposition ses opinions et points de vue sur les questions de l’heure, notamment comment soutenir et amplifier les efforts en cours pour la relance de l’économie congolaise frappée par la crise financière.

Evoquant la situation économique difficile pour les populations congolaises, le secrétaire général de l’UPADS a suggéré au numéro 1 congolais, que les réformes annoncées par le gouvernement soient réellement engagées et que des mesures appropriées pour la réussite de ces mesures soient prises. En ce qui concerne la crise du Pool, Pascal Tsaty Mabiala a souhaité que le processus de mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, soit accéléré afin que les populations déplacées puissent retrouver la quiétude, que les enfants retrouvent le chemin de l’école et que les femmes vaquent à leurs occupations champêtres.

Pour le patron de l’opposition congolaise, l’opposition doit être associée aussi à toutes les étapes qui conduisent vers une paix réelle dans le Pool.

Selon lui, la commission paritaire qui a été mise en place doit s’ouvrir également à l’opposition.

Enfin, abordant le sujet de son rejet par certains leaders de l’opposition, qui pensent que sa désignation est illégale, Pascal Tsaty Mabiala a rappelé que les règles du jeu étaient connues avant d’aller aux élections législatives.

«J’ai entendu que Tsaty Mabiala a été nommé par le Président de la République. Jamais, je n’ai été nommé. Je n’aurais jamais accepté d’être nommé à une fonction politique comme celle-ci. Ça découle simplement de la logique des institutions actuelles. C’est la constitution qui a prévu un statut de l’opposition. Il y a eu une loi en application de la constitution qui a prévu des mécanismes, des critères pour y arriver. Nous avons voté cette loi, qu’on applique cette loi », a précisé le secrétaire général de l’UPADS.

Des proches du pasteur Ntumi libérés

Un bon nombre demeure en détention. On estime à 150 le nombre des proches du Pasteur Ntumi qui ont été arrêtés. Une vingtaine aurait été relaxée après la signature de l’accord. Quelques autres l’ont été bien avant dans le but de les impliquer dans les négociations.

La commission ad hoc mixte paritaire chargée de l’application de l’accord du 23 décembre 2017 devant concourir au retour de la paix dans le Pool a annoncé mercredi 7 mars la remise en liberté de cinq proches du Pasteur Ntumi. Mais un bon nombre demeure en détention.

« La Commission a l’honneur et le plaisir de mettre à la disposition des représentants du révérend Pasteur Ntumi quelques-uns de nos frères qui étaient en garde-à-vue », a déclaré un responsable de cette Commission lors d’une cérémonie symbolique de remise en liberté de cinq détenus ; une cérémonie qui s’est déroulée dans la cour du ministère de l’Intérieur.

L’acte fait partie de l’application de l’accord de cessez-le-feu devant ramener la paix dans le Pool, selon Ané Philippe Bibi, représentant du Pasteur Ntumi.

« Cinq détenus viennent d’être libérés pour que nous puissions essayer de comprendre effectivement que l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités [du 23 décembre] que nous avons signé est bien réel et que son application est en marche. C’est une symbolique, d’autres procédures vont suivre, d’autres détenus vont être libérés », a affirmé M. Bibi.

Bien qu’il ait recouvré sa liberté après quinze mois de détention, Alexandre Mouzita est loin d’oublier les faits vécus le jour de son arrestation : « J’ai été arrêté à Malela dans le district de Mayama. Là où j’ai été arrêté, il y avait sept morts sur place dont quatre femmes. J’étais le seul survivant avec une fille de 7 ans que je ne vois pas », s’est-il souvenu.

On estime à 150 le nombre des proches du Pasteur Ntumi qui ont été arrêtés. Une vingtaine aurait été relaxée après la signature de l’accord. Quelques autres l’ont été bien avant dans le but de les impliquer dans les négociations.

Rebond de croissance à 4% cette année au Congo

L’année 2018 s’annonce sous de bons auspices pour l’économie congolaise. Le taux de croissance du PIB réel devrait rebondir à 4%, contre -2% en 2017. Les investissements repartent et la consommation est bonne. Symbole de cette croissance retrouvée, les reformes publiques engagées par le gouvernement et l’augmentation de la production pétrolière.

Le taux d’inflation pourrait légèrement progresser avec 1,3% de moyenne annuelle. Mais cette inflation devrait demeurer en dessous de la norme communautaire, qui est de 3%, selon le comité monétaire et financier national, réuni le 6 mars dernier à Brazzaville, sous la présidence de la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas.

C’est la même tendance au plan budgétaire, en effet, les experts ont noté un recul du déficit budgétaire global base engagements, hors dons, de 402,5 milliards en 2016 à 374,7 milliards en 2017, compte tenu de l’ajustement budgétaire opéré par l’Etat. S’ajoute à cela, en ce qui concerne les comptes extérieurs, une amélioration du déficit du compte courant de 66,1% pour se situer à 5,5% du PIB.

On ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité (Jean-Claude Gakosso)

Faisant le bilan à la presse gabonaise des travaux de la 5ème Session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité (Copax) de la CEEAC, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a déclaré à Libreville au Gabon, qu’« on ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité et dans l’insécurité ».

Que retenir de cette 5e Session ordinaire du Conseil des ministres du Copax ?

Jean-Claude Gakosso : Je voudrais d’abord saluer le leadership de la République gabonaise, son engagement dans CEEAC, parce que nous avons pu voir le président Ali Bongo Ondimba sillonner les pays de la sous régions pour parler à ses frères, à ses homologues d’Afrique centrale de la nécessité de revitaliser notre communauté. Au cours des deux jours qui viennent de s’écouler, nous avons travaillé d’arrache-pied sur des questions de défense et de sécurité dans notre sous-région. Nous sommes probablement l’une des régions les plus riches du monde en potentiel humain, en potentiel naturel. Malheureusement, nous sommes aussi l’une des régions les plus instables avec des situations conflictuelles en RCA (République centrafricaine), en RDC (République démocratique du Congo), au Burundi et dans quelques autres pays. Il y a donc nécessité de ramener la paix et la stabilité dans notre sous-région si nous voulons aller au développement. On ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité, dans l’insécurité. Le fer de lance de la sécurité, de la stabilité c’est la CEEAC, c’est le Copax (Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale). Nous sommes venus ici pour travailler à sa revitalisation parce que tout le monde a fait le constat d’une certaine hibernation, d’une certaine léthargie, mais aussi d’un déficit de moyens financiers.

Les ministres des Affaires étrangères ont travaillé sur toutes ces questions et ils ont pris de bonnes résolutions. Parmi ces résolutions, il y a la nécessité de se réapproprier la sécurité en Afrique centrale. Il faut que nous-mêmes, Africains, nous assumions notre propre sécurité. Les autres peuvent venir en appoint, mais c’est d’abord notre affaire, à nous, les Centrafricains. Nous sommes des Centrafricains, c’est-à-dire des Africains d’Afrique centrale. Cela a été dit à haute et intelligible voix ici au cours de notre conseil. La deuxième idée c’est la nécessaire solidarité des Etats membres. Nous avons des pays qui sont victimes des exactions violentes de groupes terroristes tels que Boko Haram au Tchad, au Cameroun. Nous devons nous montrer plus solidaires, peut-être même en y envoyant des éléments de sécurité pour aider l’action des Etats contre ces groupes terroristes. Nous devons être solidaires en nous partageant aussi le renseignement. C’est comme ça que le monde fonctionne aujourd’hui. Il ne faut pas garder pour soi des informations sécuritaires. Il faut les partager avec ses voisins pour être plus efficaces dans la lutte contre les forces négatives, les groupes terroristes qui donnent de notre sous-région une image négative.

Les Etats sont-ils désormais prêts pour ce partage ?

Il faut donner du temps au temps, faire comprendre à tous et à chacun que nous faisons cause commune. Vous connaissez l’adage, quand la maison du voisin brûle, il ne faut pas se frotter les mains, non ! Les étincelles peuvent tomber sur votre propre maison et l’enflammer. Comme il y a de l’instabilité autour de nous, nous devrons tous travailler la main dans la main pour conjurer ces fléaux, notamment à travers le partage de renseignements. Et ça commence à fonctionner.

Lors de ces travaux, on a constaté que les causes de toutes ces crises et de tous ces conflits ne sont pas abordées ?

Le plus important c’est la volonté d’aller de l’avant. Nous l’avons exprimé. Quant aux causes profondes des phénomènes que vous évoqués, ils n’ont pas fait l’objet du Conseil qui vient de s’achever. Mais nous savons que parmi les causes, il y a la volonté d’imposer une religion à tout le monde, la misère sociale d’une partie de la jeunesse. Il y a plusieurs facteurs. Je crois que cela mérite une analyse, une réflexion à part. En tout cas, le plus important c’est qu’ici, les gouvernements, à travers leurs ministres des Affaires étrangères, ont exprimé la volonté de faire de la CEEAC le fer de lance de l’intégration sous régionale en Afrique centrale.

Quelle est la situation en République démocratique du Congo ? Peut-on espérer une sortie de crise en vue d’une organisation paisible des élections ?

Nous y travaillons. Les pays de l’Afrique centrale travaillent patiemment tout en respectant la souveraineté de la République démocratique du Congo. C’est un principe intangible: la souveraineté des Etats. Je pense que la RDC chemine, à son rythme, vers des élections générales et nous travaillons à l’encourager, à l’accompagner sans injonctions comme certains le font. Ce sont des situations très complexes. Il faut accompagner, il faut aider à l’accomplissement de ce processus.

Croyez-vous en la CEEAC lorsqu’on sait que certains pays membres ne respectent pas leurs engagements financiers ?

Ce qui est sûr c’est que l’argent est le nerf de la guerre. Notre sous régions traverse des moments difficiles. Nous sommes essentiellement des pays producteurs de pétrole. Comme vous le savez, depuis que le marché pétrolier est dans la turbulence, nos Etats se retrouvent fragilisés sur le plan des finances publiques. Et ceci explique cela.

Bientôt un buste du sergent Malamine au Mémorial De Brazza

Pour rappel, le sergent Malamine était le compagnon de Savorgnan de Brazza. Un projet commun visant à faire du Sénégalais un citoyen d’honneur de Brazzaville avait déjà été évoqué par les ministres de la Culture du Congo et du Sénégal.

L’ambassadeur du Sénégal au Congo, Batoura Kane Niang, a informé le ministre de la Culture et des arts du Congo, Dieudonné Moyongo, de l’érection du buste de Malamine, compagnon de Brazza, au cours d’une audience le 6 mars à Brazzaville.

« Je suis venue présenter les civilités au ministre de la Culture et des arts, puis échanger avec lui sur les projets culturels entre le Sénégal et la République du Congo. Je suis venue également lui réitérer notre disponibilité à collaborer avec le Congo dans le cadre du développement de nos deux pays sur le plan culturel. Nous envisageons certains événements à l’occasion desquels son rôle sera déterminant », a-t-elle indiqué.

Auparavant, Batoura Kane Niang avait été reçue par le président du conseil municipal, Christian Roger Okemba. Les deux personnalités avaient échangé sur le projet commun visant à faire du sergent Malamine, un citoyen d’honneur de Brazzaville.

« Je suis venu faire part au maire de l’état d’avancement d’un projet commun, à l’occasion de la levée des couleurs du Sénégal au mémorial Pierre Savorgnan De Brazza », a indiquait l’ambassadeur du Sénégal.

« Brazzaville est jumelée à Dakar. En plus de cela, le sergent Malamine a demeuré dans cette ville capitale. Donc comprenez simplement les relations séculaires qui existent entre le Congo et le Sénégal ainsi qu’entre leurs villes capitales respectives », ajoutait Batoura Kane Niang.

Dans ses rapports, Charles de Chavannes, secrétaire particulier de Brazza, brosse du sergent sénégalais Malamine le portrait suivant : « Un homme de couleur d’une trentaine d’année, de taille plutôt grande, pétri de qualités… Un seul défaut, peut-être : un peu de susceptibilité, qui provient de la valeur même de l’individu, de l’horreur qu’il a de l’humiliation. »

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi de financement du PADE II

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Le PADE II sera financé à hauteur de 6,5 millions de dollars américain, soit plus de 4 milliards FCFA, don de la Banque mondiale. L’Assemblée nationale a adopté, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de don entre le Congo et la Banque mondiale, le 6 mars à Brazzaville.

Proposé par la Commission Économie, finances et contrôle de l’exécution du budget, ce projet de loi, soutenu par la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a été entériné à l’unanimité sans amendements.

Son adoption confirme le lancement au 1er avril prochain, de la deuxième phase du PADE, après la mise en œuvre réussie de la première composante qui prendra fin le 30 mars.

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Contrairement à la première phase, ses actions se focaliseront essentiellement sur la protection de la faune et des aires protégées, avec une composante impliquant la conservation de la biodiversité ainsi que le développement agricole et de l’écotourisme.

Denis Sassou N’Guesso a échangé avec Pierre Ngolo et Isidore Mvouba

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs… Autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé avec le président du Sénat, Pierre Ngolo et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le 6 mars à Brazzaville. Les entretiens ont porté, sur la vie politique nationale.

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs, la stigmatisation dont est victime le chef de l’opposition de la part de certains acteurs de la classe politique, autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement sur le rôle qui revient à leurs institutions.

« Le chef de l’État devrait de temps à autre se retrouver avec les gestionnaires des différentes institutions, histoire de faire le point de la marche du pays, d’apprécier ce qui a été fait et de voir dans quel sens on doit engager la République » a confié Pierre Ngolo qui a propos de la lutte contre les antivaleurs, a rapporté que le président a « dit avoir entendu les populations, leurs plaintes, leurs dénonciations et en avoir pris bonne note, pour faire que les choses ne soient plus jamais comme avant »

À propos du rejet de Pascal Tsaty Mabiala comme chef de file de l’opposition par sa famille politique, le président du Sénat a déclaré : « Le chef de file de l’opposition est un organe institué par la Constitution. Pour occuper ce poste, la loi définit les conditions. Il faut que le parti dont on est issu soit représenté au parlement.  L’UPADS dont Pascal Tsaty Mabiala est le premier secrétaire est le seul parti de l’opposition efficacement représenté au parlement. Peut-on contester la loi ? La désignation de Pascal Tsaty Mabiala n’est pas une volonté d’un pouvoir. Ce n’est pas un acte arbitraire », a-t-il conclu.

De son coté, le président de l’Assemblée nationale a comme dans une mise au point suite aux dernières déclarations du collectif de l’opposition congolaise, présidé par Mathias Dzon, rappelé :  « Nous sommes aujourd’hui assiégés par les mensonges des réseaux sociaux et il n’y a aucune réplique, que ça soit au niveau de notre parti, que ça soit au niveau des partis alliés, il y a un silence de mort comme si on se reprochait de quelque chose alors que nous n’avons pas à rougir de notre bilan. On a fait beaucoup de chose dans ce pays ».

Comme pour faire reprendre espoir aux indécis, le président de l’Assemblée nationale a annoncé la reprise des discussions avec le FMI dans la perspective de conclure un programme de relance économique. « Dans les jours qui viennent, nous sommes sûrs de conclure avec le FMI et d’avoir quelques moyens pour redresser la situation », a-t-il déclaré.