Congo-Nord : 197 millions FCFA au profit de près de 80 000 victimes d’inondations

La France vient de débloquer 197 millions de francs CFA au profit des victimes des inondations survenues dans la partie nord du Congo.

 

Près de 80 000 victimes de coronavirus vont recevoir un don de la France à travers le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce don vise à apporter des réponses concrètes aux problèmes de ces personnes établies le long du fleuve Oubangui victimes des inondations survenues en novembre dernier.

Cette aide de la France devrait permettre de renforcer les conditions de subsistance des populations en situation d’insécurité alimentaire et de répondre aux besoins nutritionnels des populations indispensables au bon développement des individus, notamment des enfants.

Climat : Arlette Soudan-Nonault plaide en faveur du bassin du Congo

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo a pris une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat organisé par les Etats-Unis.

 

Les États-Unis d’Amérique ont organisé, les 21 et 22 avril, une table ronde en visioconférence consacrée sur le climat. L’intervention de la représentante de la République du Congo, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la CCBC, au cours de ces assises présidées par le secrétaire d’État américain en charge de l’Environnement, John Kerry, a été essentiellement marquée par une plaidoirie en faveur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

Dans son adresse, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué que selon les Nations unies, les pays en développement ne produisent que 1% des gaz à effet de serre mondiaux mais en sont les premières victimes directes. La vie de cent-vingt millions de personnes en situation d’extrême pauvreté est à la merci des calamités climatiques, a-t-elle déploré. Elle a pris le cas de la République du Congo, pour laquelle en 2019, 170 000 personnes ont été frappées par les inondations. Elles ont tout perdu. En 2020 les chiffres ont été encore plus critiques. « Les faits sont durs, les faits sont injustes mais ils incarnent notre réalité », a-t-elle déclaré.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé à John Kerry, qu’en 2016, à Marrakech, il était avec eux lors du sommet des chefs d’État africains, lorsque le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, sur proposition de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc, a relevé le défi du troisième millénaire en portant le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

C’est ainsi que seize chefs d’État, soudés par la volonté de prendre leur destin en main, ont décidé de créer le premier mécanisme de financement africain pour l’Afrique en vue d’assurer la préservation du second poumon écologique durable de l’Afrique centrale. « Pour mémoire, nos tourbières représentent avec 30 milliards de tonnes carbone un puit de carbone équivalent à 15  et à 20 ans des émissions des Etats-Unis et à trois années des émissions totales de la planète, selon le GIEC », a rappelé la coordonnatrice technique de la CCBC,

Un portefeuille d’investissement de dix milliards de dollars pour les dix prochaines années a été élaboré par les meilleurs experts internationaux, en liaison étroite avec les pays du bassin du Congo. « Energie, eaux, assainissement, déchets, transports, ces investissements sont une feuille de route pour la mise en œuvre de nos contributions nationales déterminées et le respect de nos engagements pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris », dit-elle. Une gouvernance a été approuvée à l’unanimité décidant de confier la gestion des fonds à un partenaire de confiance, une banque de développement pour en assurer une gestion conforme aux standards fiduciaires internationaux.

Congo : Joachim Christ Mabouna reçoit le prix spécial grand producteur

Le prix lui a été décerné par l’émission Studio 210 trophée panafricain de l’excellence de Télé Congo qu’anime Ed Chevry Diazz.

 

« Le prix remis à Joachim Christ Mabouna est un prix spécial grand producteur pour ce qu’il fait particulièrement pour les deux rives du fleuve Congo bien qu’il soit de la diaspora. Nous avons voulu reconnaître son mérite. Studio 210 a cette particularité de mettre en lumière les talents, les créateurs, les génies qui ne sont pas toujours connus », a expliqué Ed Chevry Diazz.

Le récipiendaire s’est réjoui de ce prix en ces termes : « Le Congo vient de nous encourager et cela nous fortifie à redonner davantage et à travailler encore plus durement pour que le Congo et l’Afrique entière nous reconnaissent ».

« Je la connais aujourd’hui en surface, je ne savais pas que Studio 210 décernait des prix depuis quelques années. Ils ne sont pas à leur coup d’essai, ce sont des expérimentés. Dieu seul sait qu’au travers des contacts que nous avons, nous allons soutenir cette structure pour qu’elle soit pérenne et continue à décerner des prix aux jeunes talents que nous sommes », a indiqué Joachim Christ Mabouna.

En effet, venu spécialement pour ce prix et les reconnaissances au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), l’heureux récipiendaire s’est fait accompagner de l’artiste musicien ténor de son label, Poison Mobutu le roi du Zaïre. Cet artiste musicien d’une trentaine d’années, est une figure cotée en France. Joachim Christ Mabouna lui a consacré un documentaire intitulé « Arnaud 25/05 ». Il lui a produit la chanson « Nzoto » et prépare actuellement un grand projet dans lequel l’artiste a réalisé un enregistrement avec Werrason à Kinshasa, capitale de la RDC. Ils sont également en train de finaliser un album avec plusieurs featuring, le tout accompagné de quelques clips dont certains ont été réalisés à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Qui est Joachim Christ Mabouna ?

Passionné de musique, Joachim Christ Mabouna est détenteur d’un master 2 en commerce international de l’université de Poitiers en France. Il est le patron de CJM Production, label de musique qui a signé une centaine de titres avec une douzaine d’artistes dont les plus connus sont : Nzeté Oussama, Marvy M’Mila, Maalash et Frangos, Gaël Shinobi pour la République du Congo ; Poison Mobutu, Samarino, Popaul Amisi, pour la RDC. Ce dénicheur de talents vient d’engranger plusieurs reconnaissances au Cameroun, en RDC et chez lui-même au Congo-Brazzaville. Altruiste, il est aussi le fondateur de l’association « Le coup de pousse-pousse » qui aide les orphelins et les veuves à retrouver le sourire.

Signalons que la cinquième édition des Awards 2021 aura lieu en février 2022.

Congo : un deuil national en mémoire du président Idriss Déby

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a décrété la journée du vendredi 23 avril, journée de deuil national en hommage à Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier.

 

Vendredi 23 avril 2021, en République du Congo, c’est un jour pas comme les autres. A la demande du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, les drapeaux sont en berne sur l’ensemble du territoire national. Les congolais se joignent aux tchadiens pour rendre un dernier hommage au Président Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord de son pays.

A l’occasion des obsèques d’Idriss Déby ce vendredi, le chef d’Etat congolais a décrété ce jour, journée de deuil national en République congolaise. Bien qu’étant une journée de deuil national, ledit décret précise néanmoins que ce vendredi n’est pas une journée chômée.

Le décret signé par le chef de l’Etat congolais interdit aussi la tenue de toutes les manifestations publiques en République du Congo ce vendredi 23 avril 2021.

Une décision qui montre clairement les bons rapports d’amitiés qui lient le Tchad et le Congo

Congo : vers le renforcement des capacités du génie militaire

Le ministère de la Défense nationale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont signé un accord, le 19 avril à Brazzaville.

 

Lundi 19 avril à Brazzaville, un accord a été signé entre le ministère de la Défense nationale et le Pnud. L’accord vise le renforcement des capacités d’organisation et de gestion du génie ; l’appui à la passation des commandes publiques et l’assistance technique pour accompagner la montée en puissance des unités du génie.

« Nous sommes venus signer un accord de partenariat qui porte essentiellement sur le renforcement des capacités du génie militaire pour bien entendu le permettre de jouer son rôle de développement », a expliqué Maleye Diop, représentant résident du Pnud au Congo.

Maleye Diop a précisé que le ministère de la Défense nationale avait sollicité l’organisation onusienne pour accompagner cette volonté qui s’inscrit autour de trois axes prioritaires notamment la gouvernance, le renforcement du capital humain et le développement économique.

Signalons que cet accord a été signé du côté du gouvernement congolais par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, et du côté du Pnud par son représentant résident au Congo, Maleye Diop.

Congo : un plus de 47% d’hémophiles sont âgés de 15 ans

C’est un chiffre donné par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou à l’occasion de la journée internationale de l’hémophilie.

 

Comme chaque année, la République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée internationale de l’hémophilie, le 17 avril 2021. Cette année, le thème qui a été retenu était « S’adapter au changement : perdurer la prise en charge dans un nouveau monde ».

En République du Congo les  foyers de concentration de la maladie se trouvent à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie et les statistiques se présentent comme suite : Brazzaville 67,01%, Pointe-Noire 22,68%, Dolisie 8,25%. Ces statistiques ont du moins été présentées par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou, le 17 avril 2021.

Il faut dire que les personnes identifiées au niveau national sont dans la tranche d’âge de zéro à 15 ans, soit 47, 42%, quasiment la moitié des patients enregistrés entre 1995 et 2020.

« Les soins administrés à ces patients se sont améliorés grâce aux activités de renforcement des capacités du personnel de santé et par des dons de facteurs du Programme d’aide humanitaire de la Fédération mondiale de l’hémophilie ainsi que à la gratuité du traitement », a dit Jean Paul Léonard Ngoukoulou.

L’hémophilie peut être définie comme étant une maladie héréditaire de la coagulation qui se transmet via le chromosome X. L’anomalie héréditaire portée par le sujet du sexe féminin, poursuit-il, à travers le chromosome X se manifeste chez le garçon qui a une paire XY. En effet, la mère conductrice transmet l’anomalie mais ne l’exprime pas cliniquement, a-t-il ajouté.

Rappelant l’existence du traitement curatif et préventif, la gratuité du traitement prophylactique des enfants de zéro à cinq ans au centre, l’oratrice a émis le souhait d’une prise en charge complète afin de permettre aux patients de se faire contrôler, prévenir les complications et de bénéficier d’une éducation thérapeutique sur la maladie.

Congo : la France apporte son soutien aux PME

Un accord de financement a été signé la République du Congo et la France le 16 avril 2021, à la Case de Gaulle à Brazzaville.

 

En marge de la prestation de serment du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, suite à sa réélection, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, a procédé, entre autres, à « la Case de Gaulle », au lancement officiel au Congo de la garantie « Choose Africa Resilience » accordée par le Groupe Proparco/Agence française de développement (AFD) à la Société générale-Congo afin de soutenir le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et TPE congolaises affectées par la crise économique.

Cette garantie « Choose Africa Resilience » couvrira l’octroi de prêts au Congo pour un montant de 1,6 milliard de FCFA (2,5M Euros). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement pris à Ouagadougou au Burkina Faso en 2017, par le président de la République française, Emmanuel Macron, afin d’accompagner la « révolution » de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Lancé en novembre 2020 en réponse à la crise, ce volet de résilience d’un milliard d’euros porte à 3,5 milliards d’euros l’initiative Choose Africa de soutien aux start-up, TPE et PME en Afrique.

Cette démonstration de solidarité témoigne tout l’engagement de long terme de la France à soutenir la marche vers le développement de la République du Congo et la diversification de son économie. « Nous avons avec le président de la République de France pris la décision il y a maintenant plusieurs années de mettre un dispositif d’accompagnement des PME africaines, parce que nous sommes convaincus que les PME sont au cœur du tissu économique essentiel aux économies en général et aux économies africaines en particulier. Ces PME avec cette crise sanitaire sont particulièrement impactées par les conséquences de la crise. Donc, nous devons particulièrement les aider. C’est la société générale ici au Congo pour le compte de l’AFD et Proparco pour le compte de l’État français qui accompagnent ces PME avec des prêts garantis par Proparco. Nous avons pris la décision à travers cette signature d’augmenter le volume de garantie pour permettre à la société générale de prêter de l’argent aux PME congolaises qui en ont besoin », a déclaré le ministre Franck Riester à la presse, à l’issue de la cérémonie.

Pour Franck Riester, c’est un soutien fort pour le tissu des PME africaines congolaises qui ont besoin suite à la crise sanitaire du soutien financier des partenaires comme la France. « C’est un geste de soutien à l’économie congolaise, comme nous soutenons l’État congolais à travers la signature que j’ai réalisée peu avant, qui vise à permettre de prolonger la décision qu’a prise l’État français dans le cadre du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette en 2020 jusqu’à fin juin 2021. Donc la France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans la crise sanitaire que nous traversons tous. »

Cette cérémonie s’est tenue en présence du ministre d’État, ministre du Commerce, Alphonse Claude Nsilou ; de la ministre des PME, Yvonne Adelaïde Moungany ; du ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.

Après la signature, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, a rencontré également les conseillers du Commerce extérieur de la France et l’ensemble des chefs d’entreprise français établis au Congo, afin d’évoquer avec eux, le climat des affaires et les perspectives du développement des relations économiques et commerciales entre la France et le Congo.

Congo-dette extérieure : la France proroge le délai de paiement jusqu’au 30 juin

Un accord a été signé entre les deux parties s’inscrivant dans le cadre de l’initiative du G20 et du Club de Paris visant à soutenir les pays vulnérables face au coronavirus.

 

La France vient de proroger le délai de paiement de sa dette avec la République du Congo. Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a signé le 16 avril à Brazzaville, avec le ministre délégué  chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, l’avenant à l’accord prolongeant jusqu’au 30 juin prochain la suspension du service de la dette congolaise à l’égard de la France.

« Cette signature montre le soutien indéfectible de la France à la République du Congo, dans un moment  de crise sanitaire avec des conséquences économiques et financières importantes. L’initiative du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette est un signal fort d’accompagnement à un moment critique », a indiqué le ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité.

« Nous souhaitons aller plus loin dans l’avenir, en vous accompagnant  en cette année particulièrement difficile en termes de liquidité. Vous pouvez compter sur la France », a-t-il poursuivi.

Prenant également part à la signature de l’avenant, le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a réitéré que les ressources libérées seront octroyées en priorité aux financements des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la Covid-19, au profit des populations congolaises les plus vulnérables.

« La République du Congo s’engage également à négocier avec tous ses  créanciers officiels et bilatéraux un traitement du service de la dette », a-t-il souligné.

Rappelons que c’est en mi- décembre dernier qu’un premier accord de suspension du service de la dette congolaise avait été signé entre l’ambassadeur de France au Congo et le ministre des Finances et du Budget. Les pays créanciers du Club de Paris avaient, en effet, accepté d’accorder au Congo une suspension du service de la dette pour une période allant du 1er mai au 31 décembre 2020.

Congo : Amnesty international dénonce l’accroissement de la répression du gouvernement

C’est ce qui ressort du rapport publié organisation non gouvernementale internationale ce lundi 19 avril 2021, quelques jours après la prestation de serment de Sassou N’Guesso.

Amnesty International vient de publier son rapport dans lequel cette organisation dénonce l’intensification de la répression du gouvernement congolais.

Depuis 2014 et la chute du prix du pétrole, le pays connait de graves problèmes économiques. Et la crise du coronavirus n’a rien arrangé. Face à cette situation, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la mauvaise gestion de la crise par le gouvernement de Denis Sassou-Nguesso, réélu pour un quatrième mandat le 21 mars dernier et qui vient de prêter serment. Et le pouvoir congolais tente de les faire taire, selon Amnesty International.

« La répression est multiforme. On est d’abord dans un pays où, de façon générale, la liberté d’expression, le droit de manifester, ne sont pas respectés…On a eu plusieurs cas de défenseurs des droits humains, tout récemment, avant l’élection présidentielle, qui ont été détenus arbitrairement et qui sont toujours aujourd’hui en prison.

On a eu des syndicalistes étudiants qui ont même été arrêtés en dehors du Congo, pour être ramenés au Congo, et qui auraient, selon toute vraisemblance, subi des tortures.

On a des journalistes, également, qui ont été mis à pied, après avoir posé certaines questions dérangeantes à des ministres concernant la gestion de la crise du Covid-19…

Donc c’est un ensemble de choses qui fait que, non seulement les Congolais se sont retrouvés dans une situation socioéconomique extrêmement compliquée, du fait de la crise, mais aussi du fait du manquement au droit international des autorités congolaises. Et ces mêmes autorités, non seulement n’ont pas forcément pu résoudre ces problèmes, mais ont, en plus, exercé une répression sur ceux qui exprimaient des critiques envers cette situation », explique Fabien Offner, porte-parole de l’ONG et chercheur sur l’Afrique centrale, joint par RFI.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : une vingtaine de Chefs d’Etats africains à Brazzaville

Ils ont répondus présent ce vendredi 16 avril 2021, à l’invitation de leur homologue Dénis Sassou N’Guessou élu, le 21 mars, pour un nouveau quinquennat avec 88,40% des voix.

 

Arrivés dans la capitale congolaise, mercredi, les présidents bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo et sénégalais, Macky Sall, ont été rejoints jeudi et vendredi par leurs homologues Idriss Deby Itno (Tchad), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana) Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Joao Lourenço (Angola), George Weah (Liberia), Mohamed Bazoum (Niger), Mohamed Ould El-Ghazaouani (Mauritanie), Hage Geingob (Namibie), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Bah N’Daw (Mali).

Il faut ajouter à la liste, de nombreux chefs de délégation de pays amis. Son discours solennel du président nouvellement élu portera sur ses priorités au cours de ce quinquennat.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment ce 16 avril

Le chef de l’Etat congolais sera investi en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

 

C’est une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre en République du Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso prêtera serment ce vendredi 16 avril 2021. Il entame son quatrième mandat qui devra durer 5 ans. Cet évènement se déroulera en présence de plusieurs Chefs d’Etats africains qui pour certains sont arrivés à Brazzaville depuis quelques jours et des représentants des organisations internationales.

C’est ce vendredi au Palais des Congrès, que la cérémonie d’investiture du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin du 21 mars 2021 pour un nouveau mandat de cinq ans se déroulera. Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

Le président Denis Sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent des voix, selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki.

Il est important de noter que le taux de participation à la présidentielle en République du Congo était de 67,55 pour cent.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : des chefs d’Etats déjà à Brazzaville

Les présidents du Sénégal, Macky Sall, Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum sont arrivés au Congo.

 

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall s’est rendu à Brazzaville pour assister à la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou-Nguesso prévue vendredi 16 avril 2021. En provenance de la capitale Belge, après ses différentes consultations et échanges dans le cadre des coopérations bilatérales et multilatérales, est arrivé mercredi 14 avril à  Brazzaville. En effet, dans la capitale congolaise, le chef de l’État sénégalais fait partie des invités d’honneur de la cérémonie d’investiture de Denis Sassou N’Guesso, fraîchement réélu avec 88, 57% des voix.

À son arrivée, le président Macky Sall a été accueilli par son homologue âgé de 77 ans. Les deux hommes ont eu un entretien au salon d’honneur du pavillon présidentiel de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville à l’issue duquel, le président réélu accompagnera son hôte jusqu’à son lieu de résidence.

Comme lui, Les présidents Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum séjourne à Brazzaville dans le cadre de l’investiture de Denis Sassou N’Guesso.

Congo : la loi sur le volontariat vient d’être promulguée

Placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, elle vise entre autres à promouvoir le volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso vient de promulguer la loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo. L’objectif de cette loi est la promotion du volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne et la valorisation des compétences de toutes les couches sociales, en vue du développement, de l’intégration nationale et de la cohésion sociale ; développer un dispositif fonctionnel et inclusif de promotion et de gestion du volontariat national et, enfin, promouvoir l’autonomisation des jeunes et l’accélération du développement par le volontariat, afin de tirer pleinement profit du dividende démographique au Congo.

A ce titre, il est chargé notamment de mettre un dispositif fonctionnel de coordination et de gestion du volontariat au Congo ; créer un environnement favorable à la promotion, à la valorisation et à la reconnaissance du volontariat au Congo ; explorer les partenaires avec d’autres programmes et projets gouvernementaux dans les domaines d’action de sa mission et assurer le suivi des volontaires tout au long de leur période d’engagement, en assurant leur gestion de façon à atteindre les objectifs de développement visés par le gouvernement.

En définitive, sont concernés par cette loi, les jeunes âgés de 18 à 35 ans, avec ou sans qualification professionnelle, à l’attente ou à la recherche d’un engagement dans une activité de développement ou d’intérêt général.

Congo : Brazzaville voudrait abriter les prochaines assemblées annuelles de la BAD

Des experts de la Banque africaine de développement (BAD), évaluent les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures et autres.

 

La capitale congolaise Brazzaville désire accueillir les prochaines assemblées annuelles de la BAD. Des experts de cette institution financière ont commencé, mercredi 14 avril 2021, une mission technique pour évaluer les capacités d’accueil de la capitale congolaise, en matière d’infrastructures de conférence, d’hébergement, de technologies de communication, de santé, de transports et logistique.

À la tête d’une forte délégation de la mission d’évaluation des facilités infrastructurelles, André Basse, chef du protocole de la BAD, a été reçu le mercredi 14 avril par le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba. Les échanges ont, sans surprise, tourné autour de la capacité de la ville capitale d’accueillir les futures assemblées annuelles de l’institution financière panafricaine.

« Nous avons eu un bon entretien avec le maire ; c’est dans le cadre d’une mission d’évaluation en vue de l’organisation des assemblées annuelles de la BAD pour le cycle 2022- 2026. Comme vous le savez, la République du Congo a manifesté l’intérêt d’accueillir la BAD, pour le cycle qui commence en 2022 et qui va se terminer en 2026 », a laissé entendre le chef du protocole de la BAD, André Basse.

La capitale congolaise est, en effet, habituée à abriter des rencontres panafricaines et internationales. Pour l’instant, la mission se réserve de tout commentaire à ce propos. Elle continue de travailler avec les autorités congolaises, avec des descentes sur le terrain, avant de dévoiler le contenu de son évaluation. « L’enjeu c’est de rendre compte des évaluations sur le terrain, en vue de permettre la prise de décisions par le conseil de gouverneurs de la BAD au mois de juin prochain », a indiqué André Basse.

Il faut rappeler que la BAD fait partie des principaux partenaires au développement de la République du Congo. Son portefeuille d’interventions étant estimé à 263,2 millions de dollars, soit environ cent cinquante-cinq milliards de FCFA. Par exemple, c’est la BAD qui a financé à hauteur de 232,6 milliards FCFA la construction de la route d’intégration Ketta-Djoum, reliant le Congo et le Cameroun, et devrait financer le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles pour un montant de 87 millions d’euros, soit plus de 57 milliards FCFA. Ce projet agricole est destiné à la diversification de l’économique locale.

Lors de la revue du portefeuille de l’institution en faveur du pays, en avril 2019, les deux parties ont noté une contreperformance du décaissement des financements. Elles se sont engagées, depuis cet exercice, à trouver la meilleure formule afin de réduire la lenteur des avis de la banque, la préparation et l’évaluation des documents…

Congo : les albinos demandent au gouvernement la création des cliniques spécialisées

Ils ont exprimé ce vœu à la clôture d’une campagne sur le traitement du cancer de la peau et des taches noires organisée par l’Association Johny Chancel pour les albinos.

 

Les albinos congolais que le gouvernement congolais mette en place des structures sanitaires spécialisées dans le traitement des pathologies comme le cancer et les taches noirs de la peau. Ils ont lancé cet appel le 10 avril à la clôture d’une campagne sur le traitement des cancers de la peau et des taches noires. C’était une initiative de l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA). Pour eux, la création de ces centres spécialisés va réduire le coût des déplacements des parents des enfants albinos vers Brazzaville et mettre fin aux discriminations dont ils sont très souvent victimes.

Au cours de cette campagne qui a duré trois mois, 376 patients ont été traités du cancer de la peau et des taches noires. Les interventions chirurgicales ont été réalisées par les médecins étrangers. Il faut tout de même relever que le département de Pointe-Noire a présenté plus d’enfants albinos par rapport à d’autres départements. Les patients ont bénéficié également des crèmes de peau, des lunettes de protection contre les rayons ultra-violets du soleil.

Congo : le baccalauréat technique se déroulera désormais en un tour

C’est la note que vient de signer la ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’emploi.

 

C’est officiel, le baccalauréat technique se déroulera désormais en un seul tour en République du Congo. Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes vient de signer une note de service portant cette réforme de cet examen.

Les épreuves écrites, pratiques ainsi que l’éducation physique et sportive du baccalauréat (Bac) technique se passeront en un tour unique.  La note décrit en annexe avec précision le type de baccalauréat, les différentes matières par série et spécialité, affectées à leurs coefficients.

Cette décision du ministère fait suite à la mise en application de l’une des recommandations de la vingt-troisième session ordinaire du conseil national de l’Enseignement technique, professionnel et de la Formation qualifiante.

Congo : 53% de jeunes déscolarisés

C’est du moins ce qu’a révélé le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes.

 

En République du Congo, 53% de jeunes âgés de 15 à 29 ans sont déscolarisés. C’est une affirmation du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes. Il l’a indiqué le 09 avril dernier au Sénat. Il note aussi ces déscolarisés sont des « jeunes vulnérables » n’ayant pas une formation adéquate pour avoir un métier et un revenu.

Pour le ministre, cette vulnérabilité doit être prise en compte à deux niveaux. Le premier, c’est d’abord le taux de déscolarisation de ces jeunes. « L’enquête que nous avions réalisée en 2015 et 2016 chiffre le nombre de ces jeunes à 1 million 600 et lorsque vous avez 53% de ces jeunes qui sont déscolarisés, il faut les amener à devenir employables », a-t-il déclaré.

Le second niveau est puisé du fichier « Lisungi » qui a établi la vulnérabilité par rapport au ménage et dans le cadre de la sélection de ces jeunes, a-t-il renchéri.

Une information qui a été donnée au moment où le Sénat a votait la loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel du Projet de développement des compétences pour l’employabilité(PDCE) conclu entre la République du Congo et l’Association internationale de développement.

Ce projet a pour objet principal de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines et périurbaines de Brazzaville et de Pointe-Noire, pour d’améliorer leur insertion sur le marché du travail.

Congo : la loi sur la préservation de la dignité des handicapés sur la table des députés

Ce projet de loi sur la préservation de la dignité des handicapés est compté parmi les quatorze affaires votées à la 11ème session ordinaire de l’Assemblée nationale.

 

L’Assemblée nationale a tenu sa onzième session ordinaire du 1er février au 10 avril 2021. Quatorze affaires en cours parmi lesquelles la loi la loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Ladite loi vise à la promotion, la protection des droits et la préservation de la dignité des personnes vivant avec handicap en vue de leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits humains et de toutes leurs libertés fondamentales sur un pied d’égalité avec les personnes valides. Elle incite aussi les Etats de l’Union africaine à prendre les mesures appropriées et efficaces en faveur des personnes vivant avec handicap comme la mise en place des mesures législatives, administratives, constitutionnelles et budgétaires sur le handicap.

La loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique garantit, par ailleurs, l’accès au programme de protection sociale sur la base de l’égalité avec les autres ; la collecte, l’analyse, la conservation et la diffusion systématique des statistiques des données nationales relatives au handicap en vue de faciliter leur protection et la promotion de leurs droits.

Congo : le laboratoire de physique nucléaire et d’applications est à 80% de réalisation

Celui-ci va notamment assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer.

 

La République du Congo aura bientôt son laboratoire de physique nucléaire et d’applications. Les travaux sont déjà réalisés à  80%, il ne manque plus que 20% de la fin. Ce laboratoire est  implanté à la cité scientifique de Brazzaville. Il aura pour rôle d’assurer la surveillance de la pollution environnementale et le contrôle qualité des produits de mer, fluviaux et importés afin d’assurer la fiabilité des produits consommés par la population.

Le premier de physique nucléaire et d’applications facilitera le contrôle qualité des produits, la surveillance de la pollution environnementale et le second a pour vocation de servir d’hébergement d’une base de données de l’ADN utilisable principalement pour la sécurité grâce à l’utilisation des techniques de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Le 9 avril, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, s’y est rendu pour mettre à disposition les équipements qui feront fonctionner les laboratoires. Il s’agit notamment du spectromètre gamma qui permet de mesurer le taux de radioactivité, le spectromètre d’attraction atomique, le spectromètre de masse ayant pour rôle de mesurer les métaux lourds des échantillons environnementaux. Le matériel a été acquis grâce à l’accord conclu entre le gouvernement et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« Ce laboratoire n’est pas une centrale nucléaire mais plutôt un laboratoire de recherche se basant sur les techniques de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a précisé le Dr Guy Blanchard Dallou, chef dudit laboratoire.

Ce laboratoire dont les travaux sont réalisés à 60% permet d’établir un pont entre le milieu académique et le milieu industriel avec la collaboration de l’Unesco à travers le laboratoire du Centre international de physique théorique, avec l’Organisation des femmes et sciences pour les pays en développement et l’AIEA qui apporteront du matériel de pointe.

Congo : la FAO réaffirme son appui dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole

L’engagement de l’agence onusienne pour le développement rural a été réaffirmé, le 8 avril à Brazzaville, par sa nouvelle représentante en République du Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana.

 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé de nouveau son engagement à soutenir l’entrepreneuriat agricole à la République du Congo. Il faut dire que la FAO est l’un des principaux partenaires du Congo dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité et la mal nutrition. La coopération entre les deux parties est traduite à travers divers projets tels que le Recensement général de l’agriculture ; l’Appui à l’actualisation du plan directeur de la recherche agricole et aux petits producteurs ; ainsi que récemment par le lancement du Projet d’élaboration et de révision des politiques nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Lors de la rencontre de prise de contact officielle, la nouvelle représentante résidente de la FAO a voulu rassurer la partie congolaise de sa volonté d’œuvrer dans la réalisation des projets prioritaires. La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, d’après Yannick Ariane Rasoarimanana, passe par la promotion de l’agriculture auprès des jeunes, en introduisant le concept de l’entrepreneuriat agricole.

« Nous pouvons travailler à rendre l’agriculture plus transformatrice, c’est-à-dire pas seulement produire mais aussi transformer pour vendre la récolte sur le marché national.  Les jeunes méritent d’être appuyés et suivis, pour être de bons agri-entrepreneurs. Il ne s’agit pas d’une agriculture de subsistance, mais plutôt qui nourrit l’homme, assure l’autonomie financière et crée de l’emploi », a estimé la représentante de la FAO venue présenter au ministre d’État à l’Agriculture la copie figurée de ses lettres d’accréditation au Congo.

L’agence onusienne ne dispose pas de ressources financières pour appuyer les projets retenus, mais elle pourra aider le gouvernement à mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds ou des partenaires privés. Cela nécessite une étroite collaboration entre la FAO et le ministère de tutelle afin de relever les défis en matière de réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des communautés rurales et autochtones, en lien avec les Objectifs de développement durable.

Congo : une dizaine ONG s’indignent de la détention d’Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui

Ces deux activistes des droits de l’homme ont été présentés devant le tribunal de grande instance de Brazzaville mardi 06 avril 2021.

 

Une dizaine d’organisations de défense des droits de l’homme s’indignent, dans un communiqué publié jeudi 8 avril, de l’inculpation du docteur Alexandre Ibacka Dzabana de la Plateforme des ONG des droits de l’homme et de la démocratie et de Christ Dongui du Mouvement citoyen Ras le bol.

Présentés mardi devant le tribunal de grande instance de Brazzaville, Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui ont été placés sous mandat de dépôt pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Cela fait plusieurs semaines qu’Alexandre Ibacka Dzabana et Christ Dongui, se trouvaient en détention provisoire.

Trésor Nzila, le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, rappelle que cela fait maintenant un certain temps que les deux hommes sont détenus sans aucun contact avec l’extérieur. « Le dossier a été transmis au niveau de la justice il y a à peine deux jours. Je rappelle que le docteur Alexandre Ibacka Dzabana a été arrêté le 11 mars et Christ Dongui le 25 mars, donc ils sont restés complètement coupés de l’extérieur, privés de tout contact, y compris avec leurs avocats. Et c’est le 6 qu’ils ont été transférés au niveau de la justice. »

Trésor Nzila estime par ailleurs que ces détentions sont arbitraires. « Il n’y a aucun élément solide et substantielle qui appuie le motif d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Nous demandons aux autorités de libérer les deux activistes et de mettre fin à cette pratique d’intimidation à l’endroit des acteurs de la société civile. Et que les autorités de Brazzaville au contraire garantissent la jouissance complète des libertés en République du Congo. »

Congo-pêche industrielle : la production du poisson en baisse

Les experts attribuent cette diminution à la rareté de la ressource et à des restrictions administratives.

 

La République du Congo enregistre une baisse de production de poissons. Celle-ci a chuté de -23%, tandis que la pêche aux crevettes connaît une forte hausse de l’activité (106,3%). Cette information ressort de la récente revue de la conjoncture économique sur l’environnement national de l’Institut national de la statistique (INS). L’INS a observé l’évolution de la production des ressources halieutiques, notamment de la réduction de la production en volume du poisson, principal produit de la pêche industrielle.

« Au quatrième trimestre 2020, l’activité dans les industries de la pêche a enregistré une forte hausse de la production des crevettes respectivement de 76,2% et de 106,3%, en variations trimestrielle et annuelle. Cependant, on note une diminution de la production de poissons, tant en glissement annuel (-23,4%) que trimestriel (-19,0%) », peut-on lire dans la note des enquêteurs.

Selon la même source ces tendances baissières résultent, du manque de poissons et des mesures administratives suite à la nouvelle réglementation du secteur de la pêche. Il faut rappeler que la République du Congo a amorcé depuis 2018 la réforme des activités de la mer, en vue de moderniser et mieux encadrer le secteur de la pêche.

Le pays reconnaît désormais quatre types d’activités : la pêche scientifique, la pêche récréative, la pêche artisanale et la pêche industrielle. Une réforme avec le choix de l’approche écosystémique de la pêche que le directeur général de la Pêche et de l’aquaculture, Benoît Claude Atsango, qualifiait d’une avancée en matière de gestion et de conservation des ressources halieutiques.

Contrairement à la pratique ancienne qui ne prenait pas en compte les aspects tels que la destruction des habitats, la pollution, l’aménagement des zones côtières…, la nouvelle approche écosystémique tente d’y remédier, en incluant la question environnementale. Les activités de la pêche ne peuvent plus être considérées isolément mais plutôt, selon Benoît Claude Atsango, dans un ensemble qui tient compte des interactions qu’elles entretiennent avec l’environnement et les autres activités humaines.

Congo : installation du représentant de la Saint-Marin

Depuis près de cinq ans, le Congo et la République de Saint-Marin se sont engagés à travailler ensemble dans divers domaines.

 

L’installation de Marcello Della Corte, consul honoraire de la République de Saint-Marin en République du Congo, a été faite le 1er avril par Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire, en présence de Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Depuis près de cinq ans, le Congo et la République de Saint-Marin se sont engagés à travailler ensemble dans divers domaines. Une collaboration ponctuée par les accords diplomatiques signés le 28 septembre 2018 au Palais des Nations unies à New York scellant la coopération Congo et Saint-Marin.

L’intronisation du consul honoraire de la République de Saint-Marin en République du Congo de Marcello Della Corte traduit la cordialité des relations entre les deux pays renforcée par cette représentation diplomatique qui a pour siège Pointe-Noire. Une collaboration qui sera étroite avec toutes les institutions de la République a rassuré le préfet de Pointe-Noire en remettant les attributs de pouvoir au nouveau Consul.

Saint-Marin est l’un des plus petits Etats du monde mais aussi une ancienne République créée en l’an 300 après Jésus Christ, a dit le consul honoraire avant de réaffirmer son engagement à œuvrer auprès du Congo dans la recherche scientifique appliquée à la protection de l’environnement et à l’agriculture biologique dont l’expertise en la matière ne se dément plus. «  En collaboration avec le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, cette coopération s’est traduite par l’implantation dans le district de Tchiamba Nzassi du premier centre  biologique pour le traitement des déchets pétroliers, le premier de la sous-région certifié Iso 9001. La recherche scientifique et l’innovation technologique sont à la base des intérêts réciproques de nos deux Etats. La mise en place de ces relations diplomatiques ne fait que renforcer les échanges », a-t-il ajouté.

Congo : dissolution des staffs techniques des Diables rouges

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) s’est prononcée lors de sa dernière réunion du comité exécutif tenue le 3 avril, en faveur de la dissolution de tous les staffs techniques des Diables rouges messieurs.

La session, qui s’est tenue  dans la foulée de l’élimination des Diables rouges seniors à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021, a permis à la Fécofoot d’élaborer une fiche dans laquelle elle a défini le profil du futur sélectionneur, ses missions et les objectifs qui lui seront assignés, entre autres, qualifier le Congo à la phase finale de la CAN 2023.

« Après notre session du 20 mars, le devoir nous interpelle une fois de plus pour jeter un regard sur la vie de notre institution. La conformité nous recommande une session tous les deux mois. En ce moment exceptionnel, nous pouvons organiser une session d’urgence. Mais il n’est pas aisé de tenir une session dans les conditions difficiles marquées par l’élimination de notre équipe nationale à la phase finale de la CAN. Nous venons de passer certes à côté d’une échéance capitale; mais nous avons l’obligation d’assurer l’avenir de notre football », a précisé Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fécofoot.

La conséquence de cette déclaration est la dissolution de tous les staffs techniques des équipes nationales des hommes. La coordination technique mise en place pour assurer l’intérim après la fin du contrat de Valdo a vu sa mission être écourtée après l’échec des Diables rouges dans les éliminatoires de la CAN. Les Diables rouges des moins de 17 ans sont restés sans sélectionneur depuis la fin du contrat de Valdo Candido qui était également le responsable technique de cette catégorie.

Les juniors congolais, quant à eux, n’ont pas pu se qualifier  à la phase finale de la CAN des moins de 20 ans lors du tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale. Seules les Diables rouges A’ ont disputé la phase finale du Championnat d’Afrique des nations sans parvenir à se hisser dans le dernier carré.

Congo-Présidentielle 2021 : la Cour constitutionnelle statue sur trois recours en annulation

L’audience relative au contentieux de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars derniers se déroule le 6 avril à Brazzaville, a annoncé un communiqué de la Cour constitutionnelle.

 

Le juge du contentieux électoral va, en effet, statuer sur trois recours dont deux aux fins d’annulation et de report du premier tour de l’élection du président de la République, déposés par le candidat Mathias Dzon et l’allié du feu candidat Guy Brice Parfait Kolelas, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango. Le troisième recours aux fins du report du premier tour du scrutin des 17 et 21 mars émane de Christian Mozoma.

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, prévenait déjà après la réception des résultats provisoires qu’en cas d’irrégularités constatées dans les procès-verbaux, le juge du contentieux électoral appliquera la loi en annulant partiellement ou totalement l’élection.

« La Cour appliquera simplement la loi. Ceci au regard des procès-verbaux, des réclamations que feront les candidats qui contestent l’élection présidentielle », promettait-il.

Notons que selon les résultats provisoires, le président sortant Denis Sassou N’Guesso a remporté le scrutin dès le premier tour avec 1 562 948 voix, soit 88,57% contre 138 433 voix, soit 7,84% pour le défunt Guy Brice Parfait Kolelas, décédé le lendemain du vote. Mathias Dzon qui a déposé un recours en annulation a obtenu 33 496 voix, soit 1,90% ; Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou : 10 607 voix, soit 0,60% ; Dave Uphrem Mafoula : 9 585 voix, soit 0,54% ; Albert Oniangué : 6 908 voix, soit 0,39% ; Anguios Nganguia Engambé : 2 701 voix, soit 0,15.

« Conformément aux textes en vigueur, la Cour constitutionnelle va examiner ces résultats et proclamer élu le candidat qui a gagné l’élection présidentielle », assurait Auguste Iloki.

Congo : la Cnop lance les activités du projet Safe 2020

Le projet vise à répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base dans le cadre de la réponse au coronavirus.

 

C’est dans le but d’atténuer les effets de la pandémie de coronavirus sur la production, l’accès au marché et l’emploi rural des plus vulnérables, que la Concertation nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Congo (Cnop-Congo) a récemment lancé les activités du projet Safe 2020.

Le projet Safe 2020 concerne trois pays notamment le Congo, la République démocratique du Congo et le Cameroun. Il accompagne onze coopératives agricoles à Brazzaville et dix à Pointe-Noire. Son objectif est de répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base, dans le cadre de la réponse à la Covid-19.

Il permettra également aux organisations de producteurs agricoles de soutenir leurs membres les plus vulnérables en adaptant et en rétablissant la production alimentaire à travers l’accès aux informations, aux marchés et aux liquidités.

Aux membres de la Cnop-Congo par ailleurs, le projet Safe 2020 permettra la mise en place d’une action concertée « Covid-19 » qui a été développée par les producteurs agricoles dans les pays ciblés. Ceci, afin de soutenir les organisations de producteurs de base les plus vulnérables pendant la crise sanitaire, faire fonctionner les marchés, ainsi qu’assurer la sécurité alimentaire.

Créée en juin 2004, la Cnop-Congo vise le développement du secteur agricole par l’amélioration de ses exploitations et la promotion de ses acteurs en assainissant leur cadre de vie. C’est un cadre nécessaire pour la mobilisation et l’action des producteurs et paysans du Congo en vue de soutenir l’appropriation du développement agricole par les acteurs du secteur.

Congo : la prise en charge des réfugiés préoccupe

Le sujet était au centre de l’échange entre la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo et la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto.

 

Jeudi 01 avril à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo s’est entretenue avec  la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto. L’un des sujets à l’ordre du jour portait sur la prise en charge des réfugiés en République du Congo.

« C’est une première rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire,  depuis mon arrivée au Congo. Nous avons parlé  des sujets communs liés  à l’accueil des réfugiés en République du Congo, comment renforcer  leur intégration dans la communauté  et en particulier  le nouveau dossier  des réfugiés centrafricains », a laissé entendre la représentante du HCR au Congo.

Autres points évoqués par les deux  personnalités portaient notamment sur le volet développement, en toile de fond le projet Lisungi, qui va bientôt être lancé dans le département de la Likouala. L’opérationnalisation de cette aide sociale a bénéficié de l’appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 22 millions de dollars américain.

Ce prêt vise à favoriser l’intégration socio-économique des réfugiés et des communautés d’accueil dans la Likouala, y compris les populations autochtones. Ce financement couvre les départements de Likouala, Brazzaville et ses environs et Pointe Noire.

Congo : un champ d’expérimentation d’artémesia prometteur

Une approche qui va permettre d’accroître la capacité du Congo de produire cette plante aux propriétés antipaludiques.

 

Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, se dit satisfait de l’initiative de l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), relative à l’expérimentation et la domestication de l’artémesia annua.

« Nous avions pensé créer les conditions pour avoir la matière première sur place au Congo. Certes on peut la prendre à l’extérieur mais notre pays a tout ce qu’il faut pour la production de cette matière première », a indiqué le ministre en charge de la Recherche scientifique.

Pour sa part, le chef de département pharmacopée et médecine traditionnelle à l’IRSSA, le Dr Ngouolaly Tsiba, a expliqué  que cet institut a réalisé trois études sur l’artémesia annua concernant notamment la domestication pour se faire une idée des paramètres agronomiques, c’est-à-dire le cycle végétatif de la plante ; l’étude chimique pour voir le profil chromatographique des différents métaboliques primaires et secondaires et une étude pharmacologique visant à déterminer les propriétés anti inflammatoires, antipyrétiques et antalgiques de la plante.

« Avec ce champ de 2000 mètres carrés, nous tenons à réaliser, avec l’apport des autres sachants, un essai clinique pour prouver les propriétés antipaludiques de l’artémesia annua », a-t-il dit.

Par ailleurs, l’institut a présenté au ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou la première formulation de l’essai sous la forme d’un alicament aux propriétés médicinales.

A l’issue de la visite, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a exhorté tous ceux qui ont été recensés comme propriétaires des champs d’artémesia à être en contact avec les instituts de recherche agronomique, forestière et en sciences exactes et naturelles. Après le travail de recensement des champs d’artémesia dans la partie sud du pays, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou fera le même travail dans la zone nord. Il a en outre salué la présence des jeunes congolais en stage  au département de pharmacopée et médecine traditionnelle de l’IRSSA.

Congo : le taux de croissance du PIB devrait se tasser de 0,1% en 2021

Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait se tasser de 0,1% cette année, contre une chute de -7,9% en 2020.

 

La crise sanitaire de coronavirus et les chocs pétroliers associés ont exacerbé une économie congolaise déjà fragile, estime la Banque mondiale dans son rapport semestriel « Africa’s Pulse », publié le 31 mars, consacré à la conjoncture économique africaine. Intitulée « La Covid-19 : l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique », cette édition constate la résilience de nombreuses économies du continent face à la tourmente provoquée par la pandémie.

Les experts attribuent la situation actuelle de l’économie congolaise à la contraction du secteur pétrolier (-7,7%), qui a réduit la croissance du PIB de 3,8 points de pourcentage, et à la baisse des activités du secteur non pétrolier (8,3%) en 2020, ce qui a baissé la croissance du PIB de 3,6 points de pourcentage.

La reprise réelle de la croissance du PIB est attendue pour 2022. « L’économie ne devrait pas se redresser complètement en 2021 et le PIB devrait contracter de 0,1%. L’activité économique devrait rebondir progressivement entre 2022 et 2023, avec une croissance du PIB de 2,7% en moyenne alors que le secteur pétrolier commence à se redresser », précisent les experts, ajoutant que la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées en vue de soutenir la création d’emplois, d’encourager les investissements et d’accroître la compétitivité.

Il faut noter qu’en Afrique de l’Ouest et centrale, devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022, après la contraction de l’année 2020. Un rebond de la croissance est également attendu en Afrique de l’Est et australe, avec 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert G. Zeufack, a salué les investissements consentis par les Africains l’an dernier pour maintenir leurs économies. « Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a-t- il lancé.

Comment choisir sa formation en magnétisme au Congo ?

Pour un meilleur choix de votre formation en magnétisme, vous devez en amont vous focaliser sur certains paramètres.

 

Pour apprendre le magnétisme ou devenir magnétiseur au Congo, de nombreuses solutions sont à votre portée. Cependant, la base pour exceller dans ce corps professionnel que vous désirez intégrer, c’est de recevoir un bon enseignement. Il faudra bien entendu bien choisir votre formation. C’est la raison d’être de cet article. Il vous propose des astuces pour bien choisir votre formation en magnétisme au Congo.

Le mode de déroulement des cours

Pour un meilleur choix de votre formation en magnétisme, vous devez en amont vous focaliser sur certains paramètres. Parmi ceux-ci se retrouve le mode de déroulement des cours. En effet, il vous faudra déterminer à l’avance si vous comptez assister à une telle formation en présentiel ou en ligne. Ces deux méthodes de cours possèdent chacune leurs faiblesses ainsi que leurs forces. Mais, votre choix dépendra également de votre budget, votre disponibilité et votre position géographique. En optant par exemple pour une formation en ligne, vous pouvez vous faire former, quelle que soit votre position géographique. C’est d’ailleurs l’option la plus adaptée en cette période de crise sanitaire mondiale. Par ailleurs, cette option est financièrement plus accessible et est adaptée à votre disponibilité. Le seul bémol, c’est que vous n’aurez pas l’occasion de pratiquer les cours reçus. C’est tout le contraire avec une formation en présentiel. Mais, avec cette option, vous êtes contraints de vous adapter aux heures de cours et de vous déplacer.

Le professionnalisme et l’expérience du formateur

Dans tout corps de métier, il est possible de tomber sur des personnes qui prétendent être des professionnels, mais qui en réalité ne le sont pas. Une telle chose est d’ailleurs assez fréquente en magnétisme. Or, si votre formateur manque d’expérience et de professionnalisme, il est certain que vous aurez des difficultés à vous faire une renommée auprès du grand public. C’est la raison pour laquelle vous devez bien le choisir. Qu’il délivre une formation en ligne ou en présentiel, assurez-vous de la bonne réputation du formateur. À cet effet, les témoignages et les avis le concernant pourront vous orienter. En outre, veillez à choisir un formateur avec un nombre d’années d’expérience. Si c’est le cas, il pourra vous aider à acquérir toutes les connaissances dont vous aurez besoin. De même, comme vous trouverez sur le site https://www.formation-magnetisme.net, il est important de choisir un professionnel qui pratique réellement le magnétisme. Par ailleurs, sachez que le taux vibratoire de votre formateur est une astuce simple pour identifier sa compétence. Si cet indice possède une valeur en dessous de 300 000 Unités Bovis, sachez que votre choix n’est pas l’idéal.

Le contenu de la formation

Pour sélectionner la formation en magnétisme qui saura parfaitement vous convenir, vous devez prendre en compte le contenu de cette dernière. S’il existe beaucoup d’offres de formations en magnétisme au Congo, elles ne sont jamais pareilles. Selon le type de formateur choisi, le niveau de la formation peut largement varier. Tout dépendra de ce que vous désirez acquérir comme aptitudes. En fonction de vos objectifs, vous pouvez trouver des formations dont le contenu est basé essentiellement sur le métier de magnétiseur. D’autres vous donnent uniquement les clés sur la pratique de la discipline. À noter que certains cours sont destinés à développer vos dons énergétiques pendant que d’autres visent votre perfectionnement.

Une formation en magnétisme vous sera avantageuse sur de nombreux points. Il vous faut alors bien la choisir. Pour ce faire, analysez le contenu des cours et la façon dont ces derniers se déroulent. De plus, ne négligez pas l’expérience ainsi que la réputation de votre formateur. Tous ces détails vous aideront à faire le bon choix.