Congo : une Coupe d’Afrique des nations féminine 2020 incertaine

Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football abordera le sujet le 30 juin.

La prochaine Coupe d’Afrique des nations féminine, initialement prévue en novembre-décembre au Congo, n’aura peut-être pas lieu en 2020. Les qualifications n’ont toujours pas débuté et un nouveau pays hôte n’a pas encore été désigné. Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football abordera néanmoins le sujet le 30 juin.

Un an après une Coupe du monde 2019 en France, le football au féminin n’est plus autant à la fête. Une situation en grande partie due à la pandémie du coronavirus, mais pas seulement. En Afrique ? Un silence persiste autour de la CAN féminine 2020 alors que les spéculations sont incessantes concernant la CAN masculine prévue au Cameroun en janvier-février 2021. La CAN dames 2020 devrait pourtant, elle, être reportée, a appris rfi.fr de sources concordantes. Le sujet sera en tout cas abordé lors de la prochaine réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), programmée le 30 juin.

Le sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations dames, dont la phase finale était prévue en novembre-décembre au Congo, est plus qu’incertain. Les qualifications n’ont pas pu débuter. Les deux tours aller/retour devaient se dérouler entre avril et juin, mais n’ont pas pu se tenir à cause du coronavirus. Les quatre journées d’éliminatoires pourraient certes se jouer en septembre-octobre. Mais il faudrait ensuite organiser le tirage au sort et tout mettre en place en un temps record.

Une mission d’autant plus complexe que les Congolais ont renoncé en juillet 2019 à organiser la compétition. Ils se sont estimés incapables de répondre convenablement au cahier de charge de la compétition. Pour la CAN 2020, la CAF a décidé d’accroître le nombre de pays participants à douze. Une augmentation logique après onze éditions ayant rassemblé huit équipes depuis 1998. Mais ce format revu à la hausse tombe du coup au plus mauvais moment car il suppose des moyens supplémentaires.

Cette décision n’aurait évidemment rien de surprenant. Le sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations dames, dont la phase finale était prévue en novembre-décembre au Congo, est plus qu’incertain. Les qualifications n’ont pas pu débuter. Les deux tours aller/retour devaient se dérouler entre avril et juin, mais n’ont pas pu se tenir à cause du coronavirus. Les quatre journées d’éliminatoires pourraient certes se jouer en septembre-octobre. Mais il faudrait ensuite organiser le tirage au sort et tout mettre en place en un temps record.

La Guinée équatoriale, une nouvelle fois plan B ?

Deux pays ont proposé leurs services pour remplacer le Congo : le Nigeria et la Guinée équatoriale. Mais, d’après nos informations, les Nigérians ont mis leur candidature entre parenthèses, pour des raisons financières et sanitaires. Restent donc les Équato-Guinéens. Ces derniers ont de sérieux atouts : ils ont organisé deux CAN féminines (2008 et 2012), ont co-organisé la CAN 2012 masculine avec le Gabon. Surtout, ils ont remplacé avec succès le Maroc à la dernière minute pour abriter la CAN 2015, et ce en pleine crise Ebola.

La Guinée équatoriale dispose des stades nécessaires, de l’expérience requise, et son équipe nationale féminine reste une valeur sûre sur le continent. Cela suffira-t-il pour autant à sauver la CAN 2020 ? Les acteurs du ballon rond féminin aimeraient désormais être fixés. « Pour le moment rien n’est clair, on attend le calendrier de la CAF », résume le sélectionneur d’une des meilleures équipes du continent.

Congo : les sénateurs rejettent la loi sur institution de l’assurance obligatoire des risques sportifs

Ladite loi n’obéirait pas à la procédure habituelle suivie par tous les projets de loi examinés au parlement.

La chambre haute du parlement a rejeté le 18 juin à Brazzaville, le projet de loi portant institution de l’assurance obligatoire des risques sportifs. Pour les Sénateurs, cette loi n’obéi pas à la procédure habituelle suivie par tous les projets de loi examinés au parlement, à savoir la Cour suprême, le Conseil des ministres, le secrétariat général du gouvernement.

Le ministre des Sports et de l’Education physique, Hugues Ngouélondélé, qui défendait ladite loi devant la haute chambre,  a expliqué que c’est après le Conseil des ministres que le département exploitant l’avis de la Cour suprême a décidé d’un certain nombre de modifications.

Le gouvernement, par la voix du ministre chargé des Relations avec le parlement, Pierre Mabiala, a rappelé que cette procédure a été observée. Il a signifié qu’au niveau du gouvernement il arrive que celui-ci n’attende pas l’avis de la Cour suprême et ces cas, a-t-il dit, sont légions.

« S’il y a une urgence, le conseil de cabinet examine l’affaire en cours de procédure interne gouvernementale. La Cour suprême peut en ce moment-là nous transmettre son avis et il peut être examiné pour la première fois même en conseil des ministres devant le président de la République », a indiqué Pierre Mabiala, ministre chargé des Relations avec le parlement.

Cela a fait réagir le président du Sénat, Pierre Ngolo, qui a précisé que l’avis de la Cour suprême est exploité avant le Conseil des ministres et le texte vient au parlement avec avis de cette Cour suprême parce que déjà exploité par le Conseil des ministres qui peut suivre la Cour ou non. « Et il est une condition nécessaire pour que le texte soit examiné par le parlement », a-t-il déclaré.

Pour le président du Sénat, un projet de loi sans l’avis de la Cour suprême ne peut être examiné par le parlement. C’est donc constatant cela que le Sénat a renvoyé ledit projet de loi à la Commission santé, affaires sociales, genre et développement durable pour réexamen et s’il y a des modifications majeures, le texte est retourné au gouvernement a conclu le président du Sénat.

Congo : vers un paiement de facture via le service mobile money

À partir du 1er juillet prochain, les Congolais devront s’arrimer à l’électronique pour payer leurs factures de téléphone, d’eau, d’électricité, des chaînes câblées.

En république du Congo, la population devra par payer désormais ses factures de téléphone, d’eau, d’électricité, des chaînes câblées. Cette mesure est en fait l’objectif du projet « Timbre électronique » dont l’entrée en production est prévue pour début juillet prochain. Inscrit dans la loi de finances 2019, ce projet permettra à l’Etat de suivre de manière électronique et continue, le paiement des taxes comme la TVA, le centime additionnel, la taxe audiovisuelle et autres. Il permettra également à l’Etat d’avoir un meilleur suivi des recettes en vue d’augmenter l’assiette fiscale.

« Nous demandons à tous les Congolais de privilégier le paiement de leurs factures par mobile money. Ainsi, ils ne seront plus obligés de se déplacer vers des agences. Ces derniers recevront après chaque paiement, un message certifié, émis par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) qui confirmera pour l’Etat que vous avez bel et bien payé votre facture », a expliqué le directeur général de l’Arpce, Louis Marc Sakala, lors d’une réunion préparatoire au lancement du projet « Timbre électronique », en compagnie du directeur général des impôts et des domaines, Ludovic Itoua.

De son côté, le directeur général des impôts et des domaines a indiqué que « c’est aujourd’hui que nous entrons dans la phase effective de ce projet dont l’entrée en production effective est prévue le 1er juillet. C’est un lancement, on devra prendre une marge de deux mois pour suivre son évolution avant son démarrage effectif en septembre ».

Rappelons que c’est au regard de son expertise dans le monitoring des flux du trafic des communications électroniques que l’Arpce a été chargée de la mise en œuvre de ce dispositif. D’une valeur de cinquante francs CFA, le timbre électronique sera entièrement supporté par le consommateur final, à chaque paiement des factures, conformément à la loi.

Ce processus de certification électronique permettra de manière globale au ministère des Finances d’élargir non seulement l’assiette fiscale, mais aussi de s’assurer que les paiements des factures sont datés et certifiés. Il permettra aussi d’améliorer le climat des affaires, faciliter l’inclusion financière, établir en temps réel des activités des opérateurs économiques quelle que soit leur zone de localisation.

Congo : vers la révision du plan national d’action pour l’environnement

Les travaux devront déboucher sur un plan de deuxième génération, qui prendra en compte les défis actuels de protection de l’environnement comme l’urbanisme.

Au Congo, le Programme national d’action pour l’environnement (Pnae) est en plein réajustement. Le 9 juin 2020 à Brazzaville, lors d’une réunion du comité de révision du Pnae, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a indiqué que l’actualisation de ce programme allait permettre au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels et aux thématiques émergentes sur la gestion environnementale.

Entrée en vigueur depuis 1996, l’actuelle stratégie nationale congolaise en matière d’environnement ne contient pas de dispositions relatives à la gestion des risques et défis environnementaux de l’heure. Notamment, les effets d’une urbanisation effrénée sur la salubrité et la biodiversité. Dans la capitale Brazzaville où résident environ 1,5 million des personnes, l’on y relève des problèmes d’érosion, d’insalubrité, etc.

Dans l’étude « Brazzaville, pauvreté et problèmes environnementaux » publiée en 2006, le Centre d’études et de recherche en gestion et entrepreneuriat fait le constat d’une dégradation de l’environnement urbain, causée par l’érosion ainsi que par l’implantation anarchique des maisons d’habitation, dans les milieux à risque tels que les marécages et les versants des collines. L’étude note également une mauvaise organisation de la gestion des déchets solides, caractérisée par une collecte peu fréquente, des circuits de collecte non déterminés et par des déversements non contrôlés le long des voies publiques, des places publiques ou des ruisseaux.

C’est donc dans ce contexte qu’interviennent les travaux de mise à jour du Pnae. Le document final aura pour objectif global de garantir un environnement sain et un développement durable du pays. Il vise notamment à réduire la dégradation des écosystèmes naturels, l’amélioration du cadre de vie des populations, l’utilisation durable et rationnelle des ressources naturelles, l’amélioration de la situation sanitaire des populations, la valorisation du patrimoine vert, la réduction de la pollution urbaine et marine dans ce pays d’Afrique centrale.

Fête de la musique : la 34eme édition se célébrera dans un contexte de crise sanitaire

En république du Congo, deux concerts lives de sensibilisation de lutte contre le coronavirus sont prévus le 21 juin 2020, à l’occasion de cette célébration.

Ce dimanche 21 juin 2020, le Congo de concert avec la communauté internationale célèbrera la 34em édition de la fête de la musique. Deux concerts lives dénommés « live national » sont programmés à cet effet. Ceux-ci ont visent à sensibiliser les congolais sur la pandémie de coronavirus.

Un téléthon sera organisé pendant cette soirée dans le but est de récolter des fonds qui permettront d’apporter une aide alimentaire et médicale aux populations. La liste des villes et les dates de distribution seront annoncées à l’issue de la collecte de fonds.

A travers ce « live national », les populations sinistrées seront sensibiliser sur les gestes barrières ; ils recevront une aider. « C’est dans cet élan de solidarité que nous sollicitons le soutien de tout un chacun (organismes privés, publics) afin d’organiser ces évènements en faveur des populations sinistrées », ont indiqué les organisateurs.

Congo : la police saisie des transporteurs clandestins

Une dizaine de conducteurs des véhicules transportant les passagers de Brazzaville vers d’autres localités du pays ont été arrêtés et présentés au public le 17 juin à Brazzaville par les services de police.

En annonçant le déconfinement progressif, le 16 mai dernier, le gouvernement a subdivisé le pays en deux zones de circulation. Brazzaville et Pointe-Noire constituaient la première du fait de la forte prévalence de contamination à la Covid-19. Sur la base des données épidémiologiques et de l’appréciation des facteurs de risque de propagation de la pandémie, la circulation avait donc été interdite entre ces deux villes et le reste des localités sauf dans les conditions définies par l’autorité compétente.

Certains transporteurs ont foulé au pied cette mesure gouvernementale prise dans le cadre de la riposte à la Covid-19, en organisant clandestinement des voyages entre Brazzaville et d’autres localités du pays. Les sources de la police expliquent que ces derniers utilisent des laisser-passer erronés, délivrés exceptionnellement pendant la période de confinement pour des raisons funéraires. « Quand ces chauffeurs venaient garer les voitures pour embarquer les passagers, ils me disaient qu’ils avaient des laisser-passer. Je me contentais de l’argent à payer au niveau du parking », a expliqué Bouron, gestionnaire du parking situé au Lycée Thomas-Sankara à Talangaï.

Mboko, une des clientes arrêtées, a avoué avoir payé 15000FCFA pour faire voyager sa mère dans une localité du département de la Cuvette.

Pourtant, parmi les transporteurs arrêtés, il y a certains qui ne reconnaissent pas les faits. « J’ai un laisser-passer délivré au niveau de la gendarmerie à Dolisie. Mais c’est déjà expiré. Etant donné qu’il n’est pas encore possible d’en établir un autre, je continue à l’utiliser. Ma voiture n’a que deux places assises, le mécanicien et moi. Je ne transporte que les vivres frais », a déclaré Axel Mambou, un des conducteurs arrêtés.

Pour faux et usage de faux doubler de la violation de l’interdiction de circuler entre les deux villes de la zone et le reste du pays, ces conducteurs encourent des peines prévues par la loi en matière de délit de droit commun au cas où leur culpabilité serait juridiquement prouvée.

Drépanocytose : le Congo enregistre une baisse du taux de mortalité

En prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, le professeur Alexis Elira Dokékias a présenté, le 17 juin, au cours d’un entretien, la prévalence drépanocytaire au Congo, ainsi que des progrès enregistrés ces dernières années grâce au dépistage et à la prise en charge des patients.

Les études menées dans la période de septembre 2019 jusqu’à février 2020 révèlent que sur un total de 2897 échantillons, la drépanocytose, dans sa forme totale est de 1,35%. Dans son aspect partiel appelé hétérozygote, le pourcentage est de 19, 43 %. Cela signifie qu’au Congo, un bébé sur cinq nait avec la forme partielle de la maladie.

A travers les consultations menées dans tout le pays, les résultats ont relevé que la prévalence drépanocytaire est importante dans les départements de la Cuvette Ouest (2,3%), et de la Bouenza (2,2%).

Par ailleurs, ces dernières années ont été marquées par une amélioration spectaculaire du traitement de la drépanocytose grâce aux campagnes de dépistage et de prise en charge, mais également à l’acquisition d’un autre automate permettant de connaître l’état de santé du bébé, depuis le ventre de sa mère. Au niveau des archives de suivi à Brazzaville, et dans différents départements du pays, plus de six mille patients homozygotes sont soutenus.

« Depuis l’ouverture du Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD), aucun décès n’a été enregistré. Tout cela grâce à la Fondation Congo Assistance qui nous fournit des dons de sang. La banque de sang joue un rôle important dans la réduction de la mortalité. Même si nous enregistrons encore des décès au service d’hématologie, de façon globale, nous observons que la mortalité par drépanocytose a baissé », a expliqué le professeur Alexis Elira Dokékias, directeur général du CNRD Antoinette Sassou N’Guesso, précisant que les décès enregistrés au service d’Hématologie sont très souvent dus à la négligence des patients qui se présentent à l’hôpital tardivement avec des anémies sévères.

« A travers le protocole de traitement  mis en place, nous avons donné la vie à beaucoup d’enfants issus de patients drépanocytaires homozygotes. Les femmes accouchent sereinement », a-t-il indiqué.

Dans la lutte contre cette maladie génétique, le professeur Elira a fait état d’une autre performance enregistrée dans la ville de Pointe-Noire, notamment à la polyclinique Marie-Louise Poto-Djembo, avec la mise en place des consultations qui se font une fois par mois, et aussi tous les deux mois à Dolisie et Nkayi.

Le directeur général a, en outre, salué le plaidoyer mené par l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance dans la lutte contre la drépanocytose, à travers diverses actions, qui ont donné lieu à la construction, à Brazzaville, d’un Centre national de référence de la drépanocytose. « Un geste qui constitue une réponse à la prise en charge médicale et une manière d’accompagner les malades ».

La célébration de la Journée mondiale de la drépanocytose, le 19 juin, est marquée cette année par la pandémie de coronavirus. A Brazzaville, une conférence sera organisée pour échanger sur les risques supplémentaires que la Covid-19 peut faire peser sur les patients affectés par la drépanocytose.

Paiement de la dette intérieure : les opérateurs économiques s’impatientent de plus bel

Le collectif des syndicats du patronat congolais a rencontré le bureau de l’Assemblée nationale, le 16 juin, pour lui soumettre ses doléances et solliciter son appui auprès du gouvernement afin qu’il solde leur dû.

Six syndicats patronaux étaient représentés à cette séance de travail. Il s’agit de l’Unoc, Unicongo, Cogepaco, Copeco, CCEC et le Meduc. Avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, ils sont revenus sur le paiement de la dette intérieure commerciale dont le processus était déjà enclenché mais qui tarde à se concrétiser.

Les deux parties ont aussi débattu de la question des sinistres subits par les opérateurs économiques, un autre volet de la dette à laquelle le gouvernement n’a toujours pas songé face aux investisseurs nationaux. Il s’y ajoute celle du coronavirus (Covid-19).

« Le collectif des syndicats patronaux du Congo a rencontré le bureau de l’Assemblée nationale pour parler de la dette intérieure commerciale, de la question de sinistres et du coronavirus (Covid-19), pour lesquelles les opérateurs économiques ont subi des conséquences drastiques. Nous sommes venus lui soumettre nos doléances pour que nous trouvions ensemble une solution concertée », a précisé le président du patronat congolais, El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka.

Dans les échanges, il n’a pas communiqué le montant total de cette dette, mais a précisé qu’avant la crise sanitaire, le dossier y relatif était déjà avancé. Les titres de paiement, a-t-il précisé, étaient déjà émis, mais les résultats issus des audits réalisés par deux cabinets internationaux n’étaient pas de leur goût. Ce qui a fait que celui-ci soit réexaminé pour plus de clarté avant le paiement.

« Avant la crise sanitaire en cours, tout était en bonne voie et les titres de paiement déjà émis pour que les opérateurs économiques soient payés. Mais les résultats des audits réalisés ne nous ont pas convaincus, parce que 99% des entreprises listées étaient chinoises et cela ne nous a pas plu », a renchéri le président du patronat congolais.

Congo : fin de la visite du président Umaro Sissoco Embalo à Brazzaville

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a quitté la capitale congolaise le 16 juin après un séjour de 48 heures au cours duquel il a eu des entretiens au Palais du peuple avec son homologue, Denis Sassou N’Guesso.

« Je suis venu voir le président », même s’il y a la pandémie du coronavirus (Covid-19), a lancé Umaro Sissoco Embalo à la presse.

Il a expliqué que « pour combattre la pandémie, nous avons créé un haut-commissariat dépendant directement du chef de l’Etat. La Guinée-Bissau est l’un des premiers pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui ont commencé à mettre les populations en quarantaine ».

Selon lui, son pays compte 200 cas guéris de Covid-19 et 15 décès y compris des ressortissants étrangers. « A ce jour, nous ne sommes pas en danger par rapport à la pandémie. On vit avec la situation. A partir du 1er juillet, nous allons comme tous les pays de la Cedeao, ouvrir nos frontières aériennes », a déclaré le chef de l’Etat bissau-guinéen.

Il a en outre souligné l’efficacité et l’innocuité de Covid-organics, un remède contre le coronavirus d’origine malgache. La Guinée-Bissau, la République du Congo, le Tchad et d’autres pays ont réceptionné des quantités de ce médicament.

« Il y a des malades qui ont été guéris grâce à ce remède. Ils en ont fait usage sans prendre d’autres médicaments. On a fait trois fois les tests. Je peux dire que ce médicament fonctionne très bien », a précisé Umaro Sissoco Embalo.

S’agissant de la proposition de la Cedeao relative à la mise en place d’une nouvelle constitution en Guinée-Bissau, il a précisé que celle-ci sera disponible d’ici le mois de novembre ; un comité de juristes ayant été mis sur pied pour l’élaboration de cette loi fondamentale.

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a, par ailleurs, réitéré son engagement à combattre la corruption en vue de sécuriser les recettes du pays.

 

Coronavirus : le Maroc apporte une aide médicale au Congo

Cette opération du Maroc s’inscrit dans le cadre de l’acheminement d’une aide médicale en faveur de plusieurs pays africains appartenant à toutes les sous-régions du continent.

L’aide médicale marocaine destinée à la République du Congo, dans le cadre d’un ensemble d’aides accordées, sur très Hautes Instructions du roi Mohammed VI, à plusieurs pays africains frères pour les accompagner dans leurs efforts de lutte contre le coronavirus, est arrivée mardi à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des Très Hautes Instructions du roi pour l’acheminement d’une aide médicale en faveur de plusieurs pays africains appartenant à toutes les sous-régions du continent et ce, en solidarité avec les pays africains dans une approche préventive et durable au-delà de la pandémie du Covid-19.

A cette occasion, une cérémonie officielle de remise du don médical a eu lieu en présence du ministre d’Etat, directeur du cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba, du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais à l’étranger, Jean-Claude Gakosso, de la ministre de la Santé et de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo et du chargé d’affaires e.p de l’ambassade du Royaume du Maroc en République du Congo, Abdellatif Seddafi.

La réception de l’aide marocaine s’est déroulée en présence également du président et membres de l’Association des anciens étudiants congolais du Royaume du Maroc, ainsi que d’autres acteurs associatifs qui ont brandi à cette occasion des banderoles rendant un vibrant hommage à la personne du roi Mohammed VI et exprimé leur gratitude pour cette importante Initiative Royale.

Le don destiné au Congo se compose de masques non tissés, de blouses, de charlottes, de visières standards, du gel hydro-alcoolique, des boites de chloroquine et des boites d’azithromycine.

L’aide médicale marocaine destinée à plusieurs pays africains appartenant à toutes les sous-régions du continent, est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.

Cette action de solidarité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative lancée par le roi le 13 avril 2020, en tant que démarche pragmatique et orientée vers l’action, destinée aux pays africains frères, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques et visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie.

L’ensemble des produits et équipements de protection composant les aides médicales acheminées vers les pays africains frères, sont fabriquées au Maroc par des entreprises marocaines, et sont conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Congo/Rumba : le comité scientifique fait le point de son inscription au patrimoine mondial

A travers une réunion qui avait qui avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu du dossier qui est allé à l’Unesco depuis le 26 mars.

Les membres du comité scientifique de la République du Congo, se sont réunis récemment sous les auspices du ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, pour faire le point de la rumba au patrimoine immatériel de l’Unesco et envisager les stratégies de développement.

Cette réunion qui s’est tenue au cabinet du ministre de la Culture et des Arts, avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu du dossier qui est allé à l’Unesco depuis le 26 mars, expédié par le ministre de la Culture de la République démocratique du Congo (RDC).

Quatre rédacteurs du Congo et quatre autres de la RDC ont travaillé en synergie pour finaliser le dossier de candidature de la rumba au patrimoine immatériel de l’Unesco. Le comité comprenant près d’une quinzaine de membres, du coup il fallait informer les autres qui n’étaient pas au courant de ce qui a été écrit dans ce dossier de candidature de deux Congo.

En effet, depuis pratiquement trois mois, toute l’attention est portée sur la Covid-19. En raison de cela, le comité avait dû arrêter la rencontre sur la rumba. C’est pour cela qu’il a décidé de se retrouver pour remettre ce dossier certes déjà envoyé sur la sellette. Étant donné que l’on achemine vers la fin de la pandémie, il était donc important de reprendre le travail parce que les délais sont très courts.

En plus de cela, les membres du comité ont abordé la question de la stratégie de développement après le dépôt de la candidature. En effet, le dépôt est une première phase, il y en a d’autres, notamment la préparation du lobbying pour associer les pays qui ont en partage la rumba. « Si le dossier a été porté par le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa ; le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, l’Angola, sont plus ou moins parties-prenantes   de la rumba. Notre lobbying devrait commencer par eux. Cette réunion nous a permis donc de préparer la stratégie à mettre en place pour convaincre les autres de nous soutenir, parce que le chemin est long, jusqu’au mois de mars de l’année prochaine où l’Unesco va examiner la question », a déclaré le président du comité scientifique du Congo, Mfumu Di Fu Di Sassa.

Avant d’ajouter que l’espoir est permis. « Nous avons travaillé d’arrache pieds avec Kinshasa pour pouvoir présenter un dossier qui tienne la route. Je pense qu’il est permis de penser que le dossier de la rumba congolaise sera adopté par le comité de l’Unesco. »

Quant à l’intérêt que le Congo aura à gagner, le président du comité scientifique pense qu’il y en a beaucoup. Il s’agit d’abord de la reconnaissance universelle de la rumba, c’est déjà quelque chose de très important. Avec cela il y a l’aspect touristique que va entrainer l’adhésion du Congo au patrimoine universel mondial. Dans les pays qui ont précédé le Congo dans cette voie, les touristes viennent à Cuba pour trouver l’origine du « son ». Au Congo on pourra, quand tout sera mis en œuvre (parce qu’il y a toute série d’actions à mener), faire en sorte que les touristes puissent retrouver les traces de la rumba. Il y aura des gens qui partiront de l’Amérique, du Canada, et d’autres pays pour venir au Congo à la recherche de la rumba. Donc, du point de vue touristique et du point de vue de la notoriété, le Congo a beaucoup à tirer de cette inscription de la rumba au patrimoine mondial, a rassuré Mfumu Di Fu Di Sassa.

Cybersécurité : le Congo sollicite les services d’une société russe pour sécuriser ses données informatiques

Le gouvernement congolais et l’entreprise « Tech global mondial » ont entamé des discussions depuis huit mois autour des technologies numériques. Un nouveau cap du projet vient d’être franchi, ce 10 juin, lors d’un échange entre les deux parties en visioconférence.

Les solutions numériques recherchées par le République du Congo reposent sur la protection optimale des données des utilisateurs et des sites gouvernementaux, l’installation des équipements de stockage des données avec la capacité d’assurer une traçabilité complète de ces données. C’est en marge du sommet Russie-Afrique, à Sotchi, tenu les 23 et 24 octobre derniers, que les autorités congolaises ont sollicité l’expertise russe.

La visioconférence de ce mardi, a précisé le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, vise matérialiser les engagements pris en octobre 2019, à Sotchi. Le projet et ses différentes composantes sont conformes à la stratégie nationale en matière de développement numérique reposant sur trois piliers, à savoir l’e-citoyen, e-gouvernement et e-business.

« Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé. Nous travaillons pour en définir tous les contours de financements, le transfert de technologies, le renforcement des capacités des cadres locaux, l’appui à la protection des systèmes d’information. Il nous faut non seulement une législation, mais aussi une technologie pour assurer notre souveraineté numérique et le contrôle de l’infrastructure et la question de la cybersécurité », a estimé Léon Juste Ibombo.

Il a aussi ajouté que le projet constitue une étape majeure dans la coopération entre la République du Congo et la Fédération de Russie. Des sociétés sont prêtes, à en croire le ministre, à accompagner le pays à réussir sa transformation digitale. À travers cette coopération, le Congo espère ainsi équiper l’Agence nationale de la sécurité d’information nouvellement créée et renforcer la législation en matière de protection des données informatiques.

L’opérateur « Tech global mondial » avec qui le gouvernement négocie a déjà fait ses preuves dans le domaine de l’hébergement des données et de la cybersécurité depuis de nombreuses années. Son directeur général, Guéorguy Tchepik, compte parmi les acteurs majeurs dans le secteur en s’appuyant sur la puissante technologie de ses nombreux partenaires.

Congo/Covid-19 : vers des dépistages en masse

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, a réceptionné le 9 juin à Brazzaville, des lots de produits de lutte contre le coronavirus offerts par la Chine.

Composé essentiellement des réactifs, des masques, des intrants et autres matériaux susceptibles de renforcer les stratégies de riposte à la covid-19, ce don du gouvernement chinois répond bien à la demande de la République du Congo, a signifié Jean-Jacques Bouya.

Ainsi, le Congo pourrait désormais, selon lui, enclencher l’opération de dépistage en masse. « Depuis le début de la covid-19, la Chine est toujours à nos côtés. Aujourd’hui, ce vol spécial nous a apporté d’autres produits de prévention contre la pandémie à coronavirus. Au nom du gouvernement, je remercie la Chine. Nous avons reçu plus de dix milles réactifs et je pense que l’instruction du président de la République concernant le dépistage en masse sera bientôt effective », a-t-il indiqué.

Ces produits qui constituent le plus grand lot du don de la Chine au Congo depuis le début de cette pandémie sont arrivés ensemble avec ceux acheté par l’Etat congolais.

« Nous avons plus de cent cinquante mille masques, des respirateurs, des tests réactifs d’acide nucléique pour dix mille personnes, des combinaisons et autres produits de prévention », a expliqué l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin lors de la remise du don à l’aéroport Maya-Maya.

Par ailleurs, le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, a remis, au nom du gouvernement congolais, des diplômes d’honneur aux médecins chinois spécialisés en épidémiologie. Ces derniers viennent d’avoir des échanges avec leurs homologues congolais dans la détection, la prise en charge et le traitement des patients atteints du coronavirus.

Congo/Fonds de solidarité covid-19 : la Cour constitutionnelle donne 10 millions de FCFA

Le chèque a été réceptionné par le ministre délégué aux Finances, Ludovic Gatsé, le 9 juin à Brazzaville.

Le président de la Cour constitutionnelle de la République du Congo, Auguste Iloki, a apporté au Fonds de solidarité contre la Covid-19 une contribution de 10 millions de FCFA de la part de sa structure.

« C’est pour répondre à l’appel du chef de l’Etat de contribuer à la lutte contre la covid-19 que nous apportons notre assistance. Cette contribution est faite des cotisations des membres de la Cour, des collaborateurs de cabinet, du secrétaire général et l’adjoint … », a expliqué le président de la Cour constitutionnelle.

Remerciant le président de la Cour ainsi que ses collaborateurs, le ministre délégué au Budget a indiqué : « Merci pour votre contribution à ce fonds. Vous êtes la plus haute institution de notre pays. Ce soutien à l’appel du chef de l’Etat est le signe de votre volonté à accompagner le pays à avancer. »

En dehors de la Cour constitutionnelle, l’Ordre des experts comptables du Congo a aussi apporté leur pierre à l’édifice à travers un chèque de neuf millions de FCFA, remis par son président, Patrick Gamassa.

Dans le cadre du Fonds Covid-19, le gouvernement a déjà encaissé près de trois milliards de francs CFA.

Le Congo reçoit un moratoire sur le service de sa dette

Depuis le début de la crise du coronavirus, le Club de Paris, qui réunit des pays créanciers dits « industrialisés », a signé un protocole d’accord avec douze Etats.

Comme l’Ethiopie, le Tchad et le Pakistan, le Congo a obtenu un moratoire sur le service de leur dette. Ils sont au total douze, le nombre de pays ayant signé un protocole d’accord sur le sujet depuis mi-avril. Cette information a été donnée mardi 9 juin, par le Club de Paris.

« Les représentants des pays créanciers du Club de Paris ont accepté d’accorder » à ces pays une « suspension du service de la dette pour une durée déterminée, du 1er mai au 31 décembre 2020 », a précisé le Club de Paris.

A ce jour, depuis la décision du G20, mi-avril, de suspendre le service de la dette des pays les plus pauvres pour les aider à faire face à la crise du coronavirus, 30 pays éligibles ont officiellement demandé au Club de Paris à bénéficier d’un moratoire. « Parmi ces pays, douze pays ont désormais signé un protocole d’accord avec le Club de Paris. Pour ces douze pays, le montant total des échéances en 2020 ainsi différées atteint environ 1,1 milliard de dollars [près de 1 milliard d’euros] à ce jour, auquel s’ajoute le report d’arriérés préexistants », a précisé le Club de Paris.

Mi-avril, les 22 créanciers du Club de Paris et les créanciers émergents, parmi lesquels la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, la Turquie ou l’Afrique du Sud, s’étaient mis d’accord pour suspendre des paiements sur le service de la dette au profit des pays les plus pauvres. Le 19 mai, le premier pays à bénéficier d’un moratoire dans ce cadre avait été le Mali, suivi par le Népal, Grenade et la Dominique.

Le Club de Paris, fondé en 1956, est un « groupe informel » de pays dits « industrialisés », parmi lesquels la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon ou encore la Suisse. Cette institution multilatérale a pour objectif de permettre « aux créanciers de recouvrer leurs créances en arriérés et de trouver une solution efficace et rapide aux crises de la dette souveraine ».

Congo : le Falcon 7X de la flotte d’Etat saisi à Bordeaux

Le jet du président Denis Sassou N’Guesso a été immobilisé juste après son atterrissage sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.

Lundi 8 juin peu après 16 heures, un jet estampillé « République du Congo » s’est posé sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. Ce Falcon 7X de la flotte d’Etat, qui a parfois transporté le président Denis Sassou-Nguesso, avant que le chef d’Etat ne privilégie des avions plus grands et plus luxueux, a été immobilisé et saisi juste après son atterrissage. Ce geste a provoqué la colère de la présidence congolaise.

La raison de cette saisie serait une facture non honorée à un homme d’affaires anglo-libanais, Mohsen Hojeij, ancien proche du président Sassou-Nguesso. Un impayé initial de 100 millions d’euros en 1992 qui, au fil des ans, s’est transformé en une dette de 1,2 milliard d’euros, soit près de 15 % du produit intérieur brut (PIB) du Congo.

A l’issue d’une âpre et longue bataille devant les tribunaux, Commisimpex, la société de Mohsen Hojeij, a fini par avoir gain de cause. La Cour de cassation de France a rendu des « décisions définitives » et une sentence arbitrale prononcée par la Chambre de commerce internationale, à Paris lui donne raison. La justice française autorise donc à saisir tout actif de l’Etat congolais, à l’exception de ceux à usage diplomatique.

Il faut le dire, lors de ses derniers déplacements, l’avion prenait soin de ne pas laisser de traces sur les sites de suivi de vols. Puis, il a réapparu dans les radars ce lundi 8 juin, parti du nord-ouest du Congo avant de se poser à Bordeaux où il devait entrer en révision. L’appareil pourrait être prochainement vendu aux enchères entre 20 et 25 millions d’euros, ou plus selon le faste de l’aménagement intérieur. « On est à l’affût et on poursuit la recherche des actifs. Dès qu’on peut saisir, on saisit », précise Me Jacques-Alexandre Genet, avocat de la société Commisimpex.

Congo : le « sombre » avenir des artistes

En république du Congo, aucune organisation n’est mise sur pieds pour prendre en charge les cotisations et la protection sociale des artistes.

Dieudonné Sambadio est mort mercredi 03 juin 2020, des suites d’une longue maladie. Il avait été admis au centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU) le 16 mai. L’on se souvient que cet artiste avait lancé un cri de détresse pendant sa maladie, ou il demandait de l’aide.

Le décès de Dieudonné Sambadio dans une telle précarité soulève une fois de plus ici, un certain nombre de problème. Notamment la nécessité d’instituer un Statut d’Artiste au Congo et bien sûr la mise en place d’un organisme qui prendra en charge les cotisations et la protection sociale des artistes auteurs et des artistes créateurs. L’affiliation à cet organisme devra dans ce cas être obligatoire. Il faudra aussi définir la cotisation de l’artiste, l’apport de l’Etat (subvention) et celui du Bureau National des droits d’auteur.

Le Congo reçoit un nouveau don de la Chine

Ce don est constitué de 150 milles masques simples et sophistiqués, des respirateurs, de 10 milles tests réactifs, tactiques et autres matériels.

La république du Congo vient de recevoir un nouveau don de la Chine. Il s’agit du matériel de prévention contre le coronavirus. Ce don est dont constitué de 150 milles masques simples et sophistiqués, des respirateurs, de 10 milles tests réactifs, tactiques et autres.

Mardi 09 juin, l’Ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a précisé à Brazzaville que cette offre s’inscrit dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 mais aussi dans l’amitié traditionnelle qui unit les deux pays.

Le don a été réceptionné par le président de la commission nationale de suivi et de coopération du forum Chine-Afrique, Jean Jacques Bouya.

Coronavirus : le Congo a son premier respirateur

L’œuvre est un partenariat entre l’université publique Marien Ngouabi de Brazzaville, la Fondation congolaise pour la recherche médicale et l’entreprise Challenge Futura de l’ingénieur biotechnicien.

La république du Congo vient de produire son tout premier respirateur. L’annonce a été faite en fin de semaine dernière par Thierry Lézin Moungalla, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement congolais, sur sa page twitter. Cet outil est important en ce moment où le nombre de malades de coronavirus accroisse au Congo.

« Ce satané virus, qui monopolise toute notre énergie, est à l’origine du partenariat Université Marien Ngouabi-Fondation congolaise pour la Recherche Médicale- Société Challenge FUTURA afin de fabriquer le premier respirateur « made in Congo », peut-on lire sur la page Twitter du ministre.

Il faut dire cette trouvaille est l‘œuvre d’un partenariat entre l’université publique Marien Ngouabi de Brazzaville, la Fondation congolaise pour la recherche médicale de la chercheuse Francine Ntoumi et l’entreprise Challenge Futura de l’ingénieur biotechnicien, Tsengue Tsengue.

Le Congo compte une dizaine de respirateurs artificiels pour une population de quelque 5 millions d‘âmes.

Congo : bientôt la carte touristique de Brazzaville sera disponible

Le Centre de recherche géographique et de production cartographique (Cergec) qui sera bientôt transformé en Institut géographique national du Congo va publier sous peu la carte touristique de la capitale et ses environs pour servir d’outil d’aide à la décision en vue de la promotion du tourisme.

La carte touristique de Brazzaville est éditée à l’échelle 1 : 25000. Pour des raisons de commodité cartographique, c’est à dire, visibilité, exhaustivité et cohérence, 54 sites touristiques et 59 sites administratifs et services ont été cartographiés. Les informations collectées ont été traitées et analysées en vue d’alimenter la base de données du système d’information géographique. Plusieurs couches spatiales, lignes et surfaces, entre autres, ont été digitalisées à partir de l’orthophotographie de Brazzaville par la photographie aérienne préalablement géoréférencée.

Ces couches concernent notamment la voirie, le réseau hydrographique, les espaces verts, les bâtiments administratifs, les hôtels, les sites culturels, les sites historiques etc. Les différentes couches réalisées ont été soumises à un contrôle qualité, avant d’être représentées par une sémiologie graphique spécifique. Un fait suivant les instructions du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

La carte touristique de Brazzaville et de ses environs est d’une grande importance d’autant plus que le secteur touristique est un des principaux leviers de la diversification économique. Dans le cadre du Plan national de développement, le gouvernement a défini une politique de valorisation de son potentiel touristique, afin que ce secteur puisse participer à hauteur de 10% du PIB.

Les potentialités touristiques naturelles, culturelles et historiques qui existent doivent donc être connues de la part des nationaux et des étrangers.  Comme outil de localisation et d’orientation, la carte participe à la valorisation des ressources touristiques. A l’ère du numérique, de l’innovation technologique, et avec le développement des applications web, les possibilités de communiquer et de s’informer par la carte sur les ressources touristiques d’un territoire se sont démultipliées. Un promoteur d’activités touristiques à Brazzaville peut « vendre » ses produits touristiques à Londres, tout comme un touriste vivant à Boston peut accéder à toutes les informations nécessaires pour préparer un séjour touristique au Congo.

La dernière version de la carte touristique de Brazzaville et ses environs attend la validation du gouvernement pour sa publication officielle. Rappelons que la dernière carte à laquelle le Cergec a pris une part active date de 1990. Le Cergec a, en effet, co-produit, avec l’IGN France, la carte générale du Congo au 1/1.000.000e. Sa dernière édition remonte à 1993.

Parlement : dix-neuf affaires sur la table des députés

Les travaux de la neuvième session ordinaire de la chambre basse s’est ouvert mardi 02 juin et était présidé par son président, Isidore Mvouba.

Ce sont les dix-neuf affaires placées sur la table des députés. Parmi celles-ci, ont été retenues à l’ouverture des travaux, il y a celles relatives à l’apatridie, au droit d’asile, au statut de réfugié ainsi qu’aux droits civils et politiques.

Les élus du peuple examineront également le projet de loi autorisant la ratification du protocole à l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA) relatif au Parlement panafricain. Pour Isidore Mvouba, après la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique, il serait de bon aloi que les députés puissent focaliser toute leur attention sur l’Acte constitutif de l’UA.

«…le siège de ce Parlement est à Midrand en Afrique du Sud et les parlementaires congolais qui y siègent ont déjà prêté serment », a-t-il rappelé.

Au cours de cette session qui s’achèvera le 13 août prochain, les députés sont appelés à examiner des sujets liés aux nouvelles technologies. A l’ère du numérique, il revient aux élus du peuple de pencher, a-t-insisté, avec minutie sur la problématique de la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel.

« Aujourd’hui, comme vous le savez, les données personnelles circulent sur la toile, en grand volume et à une vitesse exponentielle, mettant ainsi leurs propriétaires sous un projecteur perpétuel capable d’attirer les Hackers. Cela veut dire que sécuriser le cyberespace devient une nécessité vitale. De ce fait, adapter le Congo au siècle du numérique, comme vous l’avez compris, est une nécessité impérieuse », a-t-il poursuivi, rappelant que les derniers déploiements de la visioconférence dans le pays devraient interpeller les députés.

L’Assemblée a également inscrit à l’ordre de sa session le projet de loi autorisant la ratification de la convention sur la sûreté nucléaire ; celui portant l’adhésion à la convention commune sur la gestion du combustible usé sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs. Il s’agira aussi d’approuver le projet de loi autorisant la ratification du protocole instituant la commission climat du Bassin du Congo ; le projet de loi portant institution du cadastre national foncier. Les autres affaires concernent le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de transport aérien entre le Congo et les Etats-Unis d’Amérique ; le projet de loi autorisant la ratification de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone. « Je vais vous demander d’examiner avec perspicacité, comme vous savez le faire, les affaires touchant à la sûreté nucléaire, la gestion du combustible usé, des déchets radioactifs et de la couche d’ozone. En même temps, toutes les questions d’orientation de l’action sociale ainsi que de l’économie et de la coopération internationale mériteraient d’être traitées avec célérité », a exhorté Isidore Mvouba.

Abordant l’aspect Covid-19, le président de l’Assemblée nationale a rappelé que l’ouverture de cette session coïncide avec la reprise des classes pour les candidats aux différents examens d’Etat. « Dans ce cadre, l’opération de dépistage à grande échelle des enseignants, commencée à Brazzaville, devrait se poursuivre sans délai dans les autres villes des zones de circulation active du virus. A ce jour, aucun enseignant n’a été déclaré positif. C’est une bonne nouvelle. Notre pays vient d’éviter la menace d’une année blanche du fait de la pandémie Covid-19.  C’est une bonne fortune », s’est-il réjoui.

Congo : la confection des masques, un business très peu rentable

Les prix de vente sont à la portée de toutes les bourses, jusqu’à moins de 50 centimes d’euros.

Le port du masque est désormais obligatoire au Congo pour contrer la pandémie du coronavirus. Les masques portés par les uns et les autres sont cousus par les artisans locaux qui, pour la plupart, ne gagnent pas grand-chose. Ce nouveau business ne les aide en tout cas pas à faire face à leurs charges, comme leur loyer. En effet, les prix de vente sont à la portée de toutes les bourses, jusqu’à moins de 50 centimes d’euros.

« Lorsque je me penche sur le masque, ça devient une réponse sociale. Mais, j’avais besoin d’apporter ma technicité pour avoir un niveau de qualité élevée pour le masque » : ainsi parle le créateur de mode de renommée internationale, le Congolais Hyppolyte Diayoka. Il fait partie des artisans retenus par le gouvernement pour la confection de 1,5 million de masques destinés aux couches défavorisées. Dans cette opération, gagner des millions n’était pas vraiment son ambition. « Non ! On ne peut pas comparer les deux sections : la haute couture et la confection des masques. La haute couture reste la haute couture. Le masque reste social. Ce n’est pas une opération commerciale à mon avis », affirme-t-il.

L’artisan Hyppolyte a travaillé avec l’Agence nationale de l’artisanat et l’agence nationale de la normalisation de la qualité pour la qualité du masque. Quant aux outils de travail, ils les a trouvés sur place. « Effectivement ! C’est pour cette raison qu’il faut s’adresser aux techniciens. Parce que si vous choisissez des matières qu’on ne trouve pas sur notre marché, vous aurez des problèmes. Mais si vous êtes un technicien, vous pouvez trouver des matières sur place qui vont répondre à votre cahier des charges de façon très ponctuelle avec toutes les exigences possibles », argumente-t-il.

Dans son petit atelier de 4m2 situé dans un quartier populaire de la capitale, la couturière Vanessa Mambouana n’a pas produit de masques en grande quantité. Pour elle, il s’agit d’un business peu rentable : « Je ne me suis pas retrouvée avec d’importantes commandes. Je n’ai pas gagné grand-chose avec un produit vendu à 100 francs CFA. Dans la rue, c’est tout le monde qui en vend. Quand je les fabrique, il n’y a presque pas de demandeur pour les prendre », se plaint Vanessa.

Sur le marché, Portia Nkeoua, qui étudie la comptabilité et la finance à l’Université libre du Congo, a trouvé ses bavettes de protection à un prix défiant toute concurrence : « J’ai acheté deux bavettes au marché pour 100 francs CFA l’unité. Dès que j’utilise la première, je la lave après quatre heures et la remplace par une autre. Je ne suis pas allé en pharmacie. J’ai acheté juste ce qu’on vend au marché parce que c’est efficace et que ça me permet de me protéger contre le coronavirus », se glorifie Portia.

Au Congo, les masques et autres bavettes multicolores arborés par les populations sont essentiellement de fabrication locale. Les importés, vendus en pharmacie, sont réservés à une certaine classe.

Congo : les candidats aux examens d’Etat retournent à l’école

La reprise des cours, intervient quelques semaines après le déconfinement progressif par pallier décidé le 16 mai 2020 par le gouvernement.

Deux mois après la fermeture des écoles au Congo en raison de la crise sanitaire causée par l’épidémie de nouveau coronavirus, les candidats aux différents examens d’Etat ont renoué mardi 02 juin, avec le chemin de l’école.

La reprise des cours, tant pour les établissements publics que privés, intervient quelques semaines après le déconfinement progressif par pallier décidé le 16 mai dernier par le gouvernement congolais qui a imposé le port obligatoire de masque dans les milieux publics fermés et ouverts.

Elle doit obéir, selon lui, au strict respect des mesures barrières afin de briser la chaîne de contamination suivant un protocole sanitaire pour tous les établissements scolaires. Pour éviter la contamination dans ces établissements, le ministère de l’Enseignement a procédé à la désinfection des écoles et au dépistage des enseignants.

Selon le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, ces cours dureront six semaines et visent à rattraper le troisième trimestre qui devait en principe commencer le 6 avril. L’objectif, a-t-il indiqué, est de boucler la totalité de l’année scolaire qui n’a pu se faire du fait du confinement.

« Pour ce troisième trimestre qui reprend ce 2 juin, il sera question de réviser les notions des deux premiers trimestres et de finaliser le dernier trimestre avant la tenue, en mi-juillet, des examens d’Etat », a précisé Collinet Makosso.

 

Congo-Coronavirus : la population invitée à se protéger et à préserver

La ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Destinée Hermella Doukaga, a exprimé son espoir, le 2 juin, lors de la Minute civique, une tradition qui se rapporte au citoyen, à ses droits et à ses devoirs. Des attitudes à adopter pendant cette cérémonie ont été enseignées aux agents.

Organisée au siège du ministère, cette cérémonie est en fait une vieille tradition réhabilitée par la direction générale de la jeunesse. Les agents évoluant dans ce département ont renoué avec les rassemblements autour du mât avec la levée des couleurs.

A cet effet, la ministre de la Jeunesse et de l’Education civique a exhorté la population à respecter les mesures barrières édictées par le chef de l’Etat. Pour elle, la population doit être consciente de la gravité de la situation. Le coronavirus (Covid-19) existe et chacun devrait s’efforcer de se protéger pour préserver aussi les autres. « Il faut craindre cette maladie », a-t-elle insisté.

Au terme de la cérémonie, l’un des agents invités à lire le mot du jour, a déclaré ce qui suit : « Peuple congolais au-delà de l’efficacité des institutions, votre comportement doit être exemplaire. Car la vie de chacun et de tous en dépend ».

Noter que cette journée du civisme a eu pour thème : « Le civisme : arme incontournable pour rendre la Covid-19 inoffensive ».

Congo : c’est parti pour six semaines de cours avant les examens

La reprise des cours ce 2 juin, après quarante-six jours de confinement, est le dernier virage amorcé par les élèves qui se préparent pour les examens d’Etat prévus à partir du 14 juillet.

« Les élèves ont pris d’assaut les salles de classe. Les parents ont fait de leur mieux en les dotant des masques bien avant que le gouvernement ne commence la distribution. Cela prouve que toute la République attendait impatiemment que les cours reprennent pour permettre aux élèves de passer les examens d’Etat », a déclaré le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, après avoir constaté l’effectivité de la reprise des cours dans quelques établissements scolaires de la capitale dans la matinée du 2 juin.

Pédagogiquement, les cours pour ce dernier trimestre vont durer six semaines pour couvrir le volume horaire total d’une année scolaire, a expliqué le ministre. 150 heures pour le primaire, 168 heures pour le collège et 180 heures pour le lycée. C’est assurément pour gagner en temps que les élèves, notamment au lycée Sébastien Mafouta, se sont présentés avec les cours polycopiés reçus pendant la période de confinement à travers l’initiative de « l’école à domicile ». Le support de cours étant déjà à la disposition des élèves, les enseignants procèdent aux explications et aux travaux pratiques. Par ailleurs, à l’école primaire du même établissement les enseignements ont porté sur les mesures barrières pour éviter la propagation de la Covid-19.

Les élèves en classe d’examens : CM2, Troisième et Terminale, auxquels cette reprise de cours est dédiée se disent satisfaits de cette mesure gouvernementale. « Quand le confinement a été déclaré à cause du coronavirus, nous nous sommes inquiétés en se disant qu’on n’allait peut-être pas faire les examens d’Etat et perdre toute une année. La reprise des cours aujourd’hui nous remet en confiance pour la suite de notre parcours scolaire. C’est à nous de tout faire pour obtenir le diplôme », a indiqué Eniaka, un élève en Terminale D au lycée Sébastien Mafouta.

Rappelons que dans tous les établissements qui ont ouvert leur porte, le protocole sanitaire sur les mesures barrières est respecté : port de masque, dispositifs de lavage de mains, distanciation physique. Tout est fait pour que l’école ne soit pas un lieu de contamination,  a souligné le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

Coronavirus : les deux Congo unissent leurs forces

La République démocratique du Congo et la République du Congo ont institué un cadre de collaboration pour trouver des solutions idoines en vue d’endiguer l’épidémie.

Un protocole concernant le niveau de recherche sur le coronavirus est en étude entre les experts de la RDC et du Congo. Cette information a été confirmée par le Premier ministre de la RDC, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

« Un protocole a été rédigé et partagé avec les scientifiques de Congo-Brazzaville », a affirmé Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Le Premier ministre de la RDC a soutenu que les deux pays ont institué un cadre de collaboration pour trouver des solutions idoines en vue d’endiguer l’épidémie. Il a rassuré que ledit protocole sera soumis aux comités éthiques des deux pays pour approbation avant des essais cliniques.

Congo-Coronavirus : le Congo multiplie les actions pour faire face à la pandémie

Arrivée d’experts chinois, achat d’importantes quantités de masques, dépistage de masse,… Le Congo entend sonner la fin du coronavirus. Et partant renouer sous peu avec la vie « normale ».

La république du Congo a reçu près d’un million de masques, plus de 40 000 tests, des automates de laboratoires et bien d’autres instruments de lutte contre la pandémie de covid-19.

Avec les 40 000 tests, les dépistages de masse devraient passer de 500 à plus de 1500 tests par jour comme l’a expliqué un responsable du comité de riposte. Cerise sur le gâteau : ces tests ne devraient pas se limiter à la zone dite 1, c’est-à-dire Brazzaville et Pointe-Noire qui concentrent plus de 90 % de cas. Ils s‘étendront à d’autres localités.

Si l’on doit s’attendre à une explosion de cas du fait de ces tests de masse, le Congo pourrait toutefois marquer un pas important vers la circonscription optimale et efficiente du coronavirus.

Le coronavirus qui, depuis la déclaration du premier cas en mi-mars dernier, a déjà touché 567 Congolais dont 161 personnes guéries et 19 décès, d’après les autorités sanitaires. Soit un taux de létalité de 3,35 % et un taux de guérison de 28 %.

Des chiffres qui font du Congo l’un des pays les moins impactés d’Afrique centrale. Un exploit que les autorités congolaises entendent maximiser en s’appuyant sur l’expertise que mettra à leur disposition une délégation de médecins chinois arrivée samedi 23 mai dernier, dans la capitale, Brazzaville.

Pays d’origine du virus, la Chine a pu contenir le coronavirus, selon des observateurs. « Nous avons pris de l’avance sur les autres », se félicitait peu avant la venue de ces médecins à Brazzaville, Ma Fulin, ambassadeur de Chine au Congo. Non sans congratuler ses homologues : « Les dirigeants ont pris de grandes mesures et à temps, ce qui met le pays dans une bonne situation pour l’instant ».

35 personnes parlent à ce sujet

En fin mars, alors que le pays ne comptait que quelque 19 cas pour zéro décès, le président Sassou-Nguesso a décrété l‘état d’urgence en prenant des mesures dont le confinement qui a duré quelque 45 jours.

Au déconfinement, le pays s’est retrouvé avec près de 412 cas dont 110 guérisons et 16 morts. Une situation qui a été imputée en grande partie au non-respect du confinement par les populations. Reste à présent le défi de la sensibilisation dans une société où préjugés et scepticisme se servent de ce que des observateurs appellent « déficit communicationnel » des pouvoirs publics pour faire échec à l’application des mesures barrières.

Congo : les tarifs des bus ont augmenté à Pointe-Noire

Pour faire face à la pandémie de coronavirus, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures notamment la réduction de nombre de clients dans les transports. Une mesure qui n’est pas sans conséquence.

A Pointe-Noire, les contrôleurs de bus ont augmenté les prix de transport des bus. Cette flambée des tarifs fait suite à la mesure prise par le gouvernement congolais de limiter le nombre de passagers dans les transports en commun. Il faut dire que celle vise à barrer la voie au cornavirus.

Par exemple de l’arrêt du carrefour de Makayabou à Loandjili jusqu’au centre-ville en passant par le grand marché, certains contrôleurs depuis la semaine dernière demanderaient aux clients 300 FCFA au lieu de 150 F.

D’aucuns parleraient d’une complicité tacite entre les propriétaires desdits bus et les contrôleurs. Ils veulent récupérer  l’argent qu’ils perdent  à cause de la réduction du nombre de passagers. La population appelle les autorités de la ville à trouver une solution.

Notons que cette situation pourrait se répandre dans tout le pays en cette période de déconfinement progressif où des mesures barrières contre le coronavirus appellent à la limitation raisonnable du nombre de passagers dans les transports en commun.

Congo : inquiétude autour de la reprise du trafic fluvial

Cette crainte est dû au fait que les moyens mis à la disposition de l’opérateur en charge d’entretien des voies navigables soient limités.

Le trafic sur le corridor Bangui-Brazzaville devrait reprendre à partir du 10 juin prochain. Mais, les moyens mis à disposition de l’opérateur en charge d’entretien des voies navigables sont limités cette année pour assurer la fluidité et la sécurité de la navigation fluviale.

Les opérations de balisage sur les voies navigables ont commencé cette année avec un léger retard. Un baliseur a quitté Brazzaville, le 21 avril, pour Ouesso via le fleuve Congo et la rivière Sangha. Après cette étape, il va remonter sur le fleuve Oubangui jusqu’en Bangui en République centrafricaine (RCA), a indiqué le coordonnateur du Groupement d’intérêt économique et du service commun d’entretien des voies navigables (GIE-SCEVN), Alexis Dekoïsset.

Le corridor fleuve Congo-Oubangui est un axe vital pour les échanges commerciaux entre la République du Congo et la RCA. Plus de la moitié des besoins en carburant de la RCA et d’autres produits de première nécessité transitent par le fleuve.

Avec la crise sanitaire de coronavirus (Covid-19) et la baisse des subventions destinées à l’opérateur d’entretien, les mois et années venir seront difficiles pour ce secteur.

Congo : vers la réhabilitation du réseau d’eau au CHU

Les offres relatives au projet de rénovation des infrastructures d’eau et d’assainissement du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) ont été ouvertes le 25 mai, au siège du ministère de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux.

Ce projet porte sur la réalisation d’un nouveau réservoir d’eau potable de 500m3 semi-enterré assorti d’un dispositif de chloration, d’un forage de 30m3 d’eau par heure ; le remplacement d’une partie des réseaux d’eaux pluviales dans les bâtiments, etc.

Les sociétés Razel Bec Congo et SGE- C Congo ont soumissionné à la réalisation du projet avec des offres dont les montants dépassent cinq milliards de francs CFA pour une durée prévisionnelle des travaux de 24 mois.

Selon la coordonnatrice des marchés publics et de la réglementation, Caddy-Elisabeth Ndala, les offres reçues seront soumises à une analyse et évaluation suivant les prescriptions d’impartialité, d’équité, de transparence, de confidentialité dans le strict respect des règles édictées par le code des marchés publics mais également celles concernant les instructions aux candidats.

Le directeur général du CHU-B, Sylvain Villiard, a salué cette initiative visant à améliorer la gouvernance hospitalière.  « Je suis très heureux pour les Congolais et particulièrement les patients du CHU, ainsi que les employés qui travaillent depuis plusieurs années dans des conditions assez difficiles qui seront améliorées. Nous pouvons alors dire que nous voyons la lumière au bout du tunnel. Nous sommes très heureux pour ces deux solutions recevables », a-t-il déclaré.

Notons que la rencontre a connu la participation des représentants des soumissionnaires, du ministère de la Santé, du CHU (bénéficiaire final), de l’Agence française de développement (AFD), de la société EGIS international et des membres de la commission d’ouverture d’offres.