Coronavirus : le Congo reçoit 6 tonnes de médicaments

C’est un don de médicaments de l’Inde à la République du Congo, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

La République du Congo vient de recevoir six tonnes de médicaments destinés à la lutte contre le coronavirus. C’est une offre faite par l’Inde, qui vient renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Le Congo pourrait recevoir, dans les jours à venir, la livraison de vaccin anti Covid-19.

Selon l’ambassadeur indien en République du Congo, G. R. Meena, son pays est actuellement l’un des principaux fabricants et fournisseurs de vaccin anti-Covid au monde. L’Inde produit le vaccin d’AstraZeneca, qu’il a déjà fourni à plusieurs pays africains et dans le monde.

Il faut tout de même relever que l’Inde est le deuxième pays le plus touché par la pandémie au monde après les États-Unis, avec plus de onze millions de cas positifs de Covid-19.

Congo-présidentielle 2021 : le RDD soutient la candidature de Parfait Kolélas

L’opposant congolais et candidat à la prochaine présidentielle a signé un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

L’élection présidentielle a lieu le 21 mars en République du Congo et la campagne démarre officiellement le 5 mars 2021. Classé deuxième lors de la dernière élection de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, repart à la bataille. Il a conclu samedi 27 février un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango.

« Notre alliance actuelle s’inscrit logiquement dans le registre de l’alternance démocratique libre et apaisée », a-til déclaré.

Plus que jamais déterminé cet ancien ministre congolais, passé à l’opposition, dit s’engager à nouveau « pour apporter le changement au Congo ».

C’était aussi l’occasion pour lui de dévoilé son projet de société axé sur la décentralisation

Congo : 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan importés depuis 2015

C’est ce qu’a révélé une enquête publiée par Organized crime and corruption project ( OCCRP ) à quelques jours de la présidentielle au Congo.

C’est une forte nouvelle qui vient d’être publié par l’OCCRP concernant la République du Congo. Le pays de Denis Sassou Nguesso aurait importé 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan depuis 2015.

Au total l’Azerbaïdjan aurait livré des armes à au moins 17 reprises au Congo. C’est du moins ce qu’a indiqué l’étude de l’OCCRP (Organized crime and corruption project), présenté comme « un groupement de journalistes d’enquête fondé en 2006 ».

La dernière livraison daterait de janvier 2020 : « Plus de 100 tonnes d’armement ont été envoyés depuis l’Azerbaïdjan à la garde républicaine du Congo-Brazzaville, dont 775 obus de mortier, et 400 caisses de roquettes ».

« L’Arabie saoudite a été répertoriée parmi les « parrains » (de ces exportations) à au moins deux reprises en 2016 et 2017, à peu près au même moment où l’admission du Congo à l’OPEP était en négociation ».

Ces livraisons d’armes ont été faites en toute discrétion. Le Congo-Brazzaville « n’a fait état d’aucune livraison d’armes depuis trois décennies », selon l’enquête. Le pays n’est pas sous le coup d’un embargo, et n’a donc pas l’obligation de déclarer ses importations d’armes.

Notons que, l’OCCRP affirme avoir obtenu des « plans de vol » et des « inventaires d’armes » pour documenter son enquête. Le coût de la dernière livraison d’armes de janvier 2020 a été évalué à 10 millions de dollars par un expert.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une « campagne électorale anticipée » de la part de la majorité présidentielle

Ce candidat à la présidentielle du 21 mars prochain, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 27 février 2021 à Brazzaville.

Mathias Dzon, candidat à la présidentielle du 21 mars prochain a organisé une conférence de presse samedi 27 février 2021. Au cours de celle-ci, l’opposant dénonce les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Pour lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Cet opposant a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Congo : le journaliste Raymond Malonga a été emprisonné

Le directeur d’un hebdomadaire satirique congolais est accusé de diffamation et a été transféré à la maison d’arrêt de Brazzaville mardi 23 février 2021.

Raymond Malonga séjourne à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis mardi 22 février 2021. Il a été arrêté pour diffamation, c’est du moins ce qu’a révélé l’union des professionnels de la presse.

« Notre collègue Raymond Malonga a été arrêté hier (mardi) et conduit directement à la maison d’arrêt parce qu’il aurait diffamé la femme d’une haute autorité du pays », a déclaré Jean-Charles Maniongui, président de l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC).

« Cette arrestation intervient à un moment où l’attention du peuple congolais est focalisée sur l’élection présidentielle du 21 mars. C’est une tentative de musellement de la presse », a-t-il ajouté.

« A notre niveau nous sommes en train de rassembler tous les documents pour établir la responsabilité ou non de notre collègue », a expliqué M. Maniongui.

Cafés solidaires au Congo : les employés de Bolloré Transport & Logistics et ses filiales se lancent dans le mécénat de compétences

Donner à la jeunesse les clés de son autonomie en mettant en place les conditions du mécénat de compétences, c’est l’objet des cafés solidaires organisés à Pointe-Noire et Brazzaville les 11 et 13 février 2021.

Plus d’une trentaine des collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo et Bluecongo ont pris part à cette initiative. L’engouement était fort, l’engagement présent avec une vision pour la jeunesse désœuvrée, scolarisé ou non : « un petit café ici, un grand sourire là-bas ».

Animé par le département communication et développement durable, le projet vise à identifier les employés volontaires et mettre sur pied une base de données en adéquation avec les besoins de certains établissements d’enseignements supérieurs et des ONG œuvrant pour la jeunesse. Les collaborateurs des différentes filiales mobiliseront leurs compétences pendant les heures de travail pour apporter  coatching,  partage d’expérience,  et parrainage à la jeunesse congolaise.

Par cette action, Bolloré Transport & Logistics Congo accompagne ses salariés dans leur besoin d’engagement et de solidarité.

 

 

Festival Cri de femme : le court-métrage « In extrémis » sélectionné

Le film congolais du cinéaste congolais Malolo Matouala sera partagé au public mondial, à l’occasion de la  11ème édition du Festival Cri de femme.

Le film congolais « In extrémis » a été sélectionné dans le cadre du festival cinématographique, Cri de femme. Ledit festival prévoit une programmation virtuelle durant tout le mois de mars.

Le court métrage a été probablement choisi parce qu’il fait entendre le cri d’une femme blessée et trahie. « In extremis, c’est un cri de révolte. Ce film est une façon de montrer au monde que le cri d’une femme peut ouvrir les yeux, changer les mentalités et guérir le monde. Il donne donc rendez-vous à tous du 1er au 31 mars, en diffusion mondiale via le réseau du festival Cri de femme », a lancé à l’endroit du public Malolo Matouala, scénariste, auteur et producteur du film.

C’est autour du thème « Les femmes guerrières : la violence n’est pas en quarantaine », que la 11e édition du festival « Cri de femme » se déroulera. La thématique est un hommage aux femmes et aux filles vivant en quarantaine avec leurs agresseurs. « Nous, les femmes guerrières, nous nous adaptons à toute éventualité. Nous restons fortes, au milieu de la pire pandémie. Nous, qui sommes à l’intérieur, en quarantaine avec notre agresseur. Nous, les filles qui habitons avec ceux qui nous maltraitent. Nous, les rescapés de la vie. Nous, les femmes fortes qui n’abandonnent pas, qui ne seront pas réduites au silence, qui n’abandonneront jamais ou ne resteront pas tranquilles ! Nous sommes courageuses, nous sommes l’art, nous sommes l’espoir, nous sommes la poésie, nous sommes le cri », partagent le festival à l’endroit de toutes les femmes victimes de violence.

Pour cette édition, le court-métrage ou microfilm est le genre cinématographique primordial pour illustrer cette problématique. Outre le cinéma qui occupe une place essentielle, biens d’autres formes de vidéos meubleront le rendez-vous tels que les : poèmes vidéo ; micro-conférences ; micro ateliers ; petits théâtres ; performances de musique, danse et art visuel.

Les œuvres programmées proviennent de plusieurs pays et ont été réalisées en diverses langues, telles : français, anglais, allemand, espagnol, italien ou portugais. Ainsi, le festival permettra à chaque participant d’élargir son public, étant donné que plusieurs nationalités seront représentées.

Notons que le Festival international de poésie et d’art « Cri de femme » est un événement caritatif, créé en République dominicaine par Mujeres Poetas Internacional (MPI), un mouvement international des femmes poètes et artistes, créé par l’écrivaine dominicaine, Jael Uribe. Il vise à réunir des voix du monde entier pour apporter un message contre toutes les formes de violences aux femmes à travers la poésie, la musique, les arts et d’autres activités.

Congo-présidentielle : deux ONG estiment que l’élection sera « biaisée »

Le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol ont exprimé leurs doutes sur la transparence du scrutin.

En République du Congo, à un moins d’un mois de la tenue de l’élection présidentielle, deux organisations de la société civile émettent des doutes sur la transparence de l’élection. le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol se sont exprimés mercredi 24 février 2021.

« Nous sommes préoccupés par ce scrutin et nous estimons qu’il sera biaisé et non transparent. D’abord parce que le gouvernement s’est arrangé à ne pas réaliser la révision des listes électorales. Il y a juste quelques modifications. Mais, lorsque nous regardons, nous nous retrouvons finalement avec la même liste électorale qui date de plusieurs décennies », a dénoncé Roch Euloge Nzobo, premier responsable du CDHD.

Le 21 mars prochain, la société civile devra passer devant les urnes pour choisir le prochain président de la République. Mais elle sera précédée quatre jours avant par la force publique dont les effectifs sont loin d’être maitrisés, selon Roch Euloge Nzobo.

« Jusque-là, on n’a pas vu le corps électoral de la force publique, ce qui signifie que les éléments de la force publique sont toujours dans cette même liste électorale et sont capables d’aller voter deux fois. Qu’est-ce qui peut les en empêcher ? Nous sommes en train de constater qu’il y a comme une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale », a-t-il dénoncé.

Sept candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle pour cette élection.

Congo-présidentielle : Sassou N’Guesso prévoit de faire 12 meetings

Le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 21 mars 2021 entend organiser 12 meetings pour les 12 départements du Congo.

La République du Congo tiendra sa présidentielle le 21 mars prochain. La cour constitutionnelle a retenu 7 candidats sur les 08 qui avaient déposé leurs dossiers. Les stratégies se multiplient pour gagner l’électorat. Le candidat Denis Sassou N’Guesso prévoit d’organiser 12 meetings dans les 12 départements que compte le Congo, c’est-à-dire un meeting par département.

Denis Sassou N’Guesso organisera du 5 au 19 mars des meetings à Pointe-Noire, Loango (Kouilou), Dolisie (Niari), Sibiti (Lékoumou), Madingou (Bouenza), Kinkala (Pool), Impfondo (Likouala), Ouesso (Sangha), Ewo (cuvette-Ouest), Djambala (Plateaux), Owando (Cuvette) et Brazzaville.

Sa direction de campagne précise que, dans les zones jugées utiles à la visite du Président-candidat, les directeurs de campagne locaux devront prendre le relais et préparer aussi les futures élections législatives.

Rappelons que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 21 mars, s’ouvre le 5 mars et s’achève le 19 mars 2021.

Congo : les avocats demandent la réforme des textes

Face aux membres du Sénat le 23 février à Brazzaville, une délégation de l’Ordre national des avocats du Congo a appelé à des réformes du système judiciaire national.

Conduite par le bâtonnier Claude Coelho, ces avocats se sont exprimés. « Nous avons une ambition première, c’est celle de voir l’Etat de droit s’implanter réellement au Congo et je m’adresse à cette auguste assemblée, le Sénat en votre qualité de conseil de la Nation », a déclaré Claude Coelho.

Il a déploré le fait que le Congo soit encore régi par des textes datant pour la plupart d’avant l’indépendance, notamment le code de procédure civile et le code de procédure pénale. « Depuis lors, nous n’avons aucun texte qui s’applique à notre Etat sociétal avec ses coutumes, ses us. L’ambition pour nous, c’est d’aller vers une réforme globale de ces textes », a-t-il renchéri.

Selon les avocats, les justiciables estiment que « la justice n’est pas rendue de façon équitable ». Il y a une inégalité à l’accès à la justice en dépit du texte sur l’aide juridictionnelle de 1984 stipulant que l’Etat prenait en charge les démunis qui n’ont pas l’accès à la justice. Les avocats ont regretté aussi le fait de ne pas avoir des locaux.

Le Congo a ratifié le pacte de New York et la Convention de La Havane sur l’accès à la justice et le Plan national de développement (PND) dans ses actes 4 et 5 parle de l’accès à la justice.

Malheureusement, soulignent les avocats, le citoyen lambda n’a pas accès à cette justice et il faut que cela soit corrigé.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a laissé entendre que construire l’Etat de droit est l’ambition des institutions de la République et c’est même un pari pour le chef de l’Etat. Le Sénat s’emploie à faire que le Congolais quelle que soit sa place, sa taille, jouisse de tous ses droits.

« C’est le sens de l’action que nous essayons d’épingler. Nous avons enregistré vos doléances. Nous allons faire que dans le cadre de la réorganisation de la société on tienne compte de ces préoccupations », a signifié le président du Sénat.

Quant à l’évolution des textes, ce dernier a invité les avocats à échanger constamment avec les parlementaires en faisant des propositions, en discutant avec eux afin que des solutions soient trouvées

Congo : tête-à-tête entre Sassou et Gnassingbé

Le président togolais, Faure Gnassingbé a effectué une visite de travail jeudi 18 février à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu dans la capitale congolaise jeudi 18 février 2021. Cette visite d’amitié et de travail a permis au Chef de l’Etat togolais d’avoir un tête-à-tête avec son homologue de la République du Congo, Dénis Sassou N’Guesso.

Les deux présidents ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale. Ils sont aussi revenus sur les questions continentales et internationales portant notamment sur le développement du continent, la consolidation de la paix et de la sécurité, la lutte contre l’extrémisme violent ». C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé un communiqué de la présidence togolaise.

Rappelons que le Togo et le Congo entretiennent, selon la présidence togolaise, « d’excellentes relations de partenariat sur les plans économique, diplomatique, culturel et sécuritaire ».

Congo : les travaux de construction de la 2ème raffinerie sont lancés

Le coup d’envoi des travaux a été donné dimanche 21 février 2021 près de Pointe-Noire, par le président de la  République Denis Sassou-N’Guesso.

Le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a lancé les travaux de construction de la deuxième raffinerie du Congo. C’était ce dimanche 21 février 2021, près de la ville océane. Le pays de Sassou N’Guesso. Cette raffinerie de brut aura une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, financée par le groupe chinois Beijing fortune Dingheng investment Co Ltd et devra être livrée en 2023. Il est important de souligner que selon Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Hydrocarbure, cette capacité pourrait être augmentée en cas de besoin

La Raffinerie atlantique pétrochimie sera construite sur 240 hectares à Fouta sur la route de la frontière avec l’enclave du Cabinda. C’est un projet structuré par une convention d’investissement conclue en 2020 entre le gouvernement congolais et le groupe chinois.

Le montant du contrat s’élève à 600 millions de dollars soit 300 milliards de francs CFA. C’est du moins qu’a affirmé une source parlementaire à RFI.

« La raffinerie produira de l’essence automobile et d’aviation, du gaz de pétrole liquéfié, du gazole, des lubrifiants, du bitume et du pétrole lampant », a expliqué le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya

Rappelons tout de même que la première raffinerie du Congo, la Congolaise de raffinage (Coraf), opérationnelle depuis presque 40 ans ne fonctionne plus à plein régime. Celle-ci n’arrive plus à satisfaire 1,2 million de tonnes par an de besoin du Congo.

Diplomatie : cinq nouveaux ambassadeurs arrivés au Congo

Les nouveaux représentants diplomatiques du Brésil, de la Namibie, de la Grèce, d’Espagne et des Pays-Bas ont présenté le 17 février à Brazzaville leurs copies figurées au ministre en charge des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

L’ambassadeur du Brésil, Renata Soarez Menazes, a révélé que le Congo était un vieil ami de son pays. Les deux Etats ont noué leurs relations diplomatiques en 1980.

« C’est à cause de cette coopération qu’ont eu lieu plusieurs commissions mixtes dont la première en 1984 à Brazzaville et la deuxième en 2007 au Brésil sans oublier les deux autres de 2009 et 2012. Cette relation témoigne la volonté politique des plus hautes autorités de nos deux pays de renforcer nos relations », a-t-il déclaré.

De son côté, l’ambassadeur de Namibie, Cletius Sipapela Sipapela, a rappelé que son pays et le Congo entretiennent des relations datant de la période des luttes d’indépendances. A en croire ce dernier, « le Congo a apporté un appui important et multiforme à la lutte de la libération du peuple namibien, notamment à la Swapo ».

Pour sa part, le diplomate espagnol, Carlos Robbes Fraga, a estimé que les relations entre son pays et le Congo devraient être renforcées à travers la mise en place des politiques de coopération plus fortes. « C’est ma première visite au Congo. Je suis très content d’être ici pour représenter mon pays. Nous allons continuer à travailler ensemble », a-t-il renchéri.

Le Congo et la Grèce coopèrent depuis 1961 dans un certain nombre de secteurs d’activités. La Grèce entend proposer à la partie congolaise des bourses de formation pour les cadres de la force publique et d’études en médecine pour les étudiants.

Concernant le royaume des Pays-Bas, son ambassadeur, Jolke Folkert Oppewal, a fait savoir que les deux Etats sont amis. Il a ajouté que « compte tenu de cette amitié et de la solidité des relations entre le Congo et les Pays-Bas, il est important de renforcer la coopération ».

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a également reçu les copies figurées des représentantes de l’UNESCO, Fatoumata Marega et du HCR, Anne Elissabeth Raveto.

Congo-coronavirus : le plan de déploiement de vaccination a été validé

C’était au cours d’une réunion du comité de coordination inter-agence présidée par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

En République du Congo, le plan de déploiement et de mise en œuvre des vaccins contre la poliomyélite et le coronavirus a été validé, le 16 février à Brazzaville. Cette validation a été faite lors d’une réunion du comité de coordination inter-agence présidée par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

La rencontre avait pour objectif de partager des expériences avec les partenaires techniques et financiers, dans le cadre de la riposte à la poliomyélite et à la Covid-19, à travers les campagnes de vaccination nationales.

Notons que la République du Congo bénéficie de l’appui des partenaires techniques et financiers, ainsi que de 420 000 doses de vaccin de son partenaire Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi).

Un organigramme a été élaboré pour mener à bien les campagnes de vaccination qui se dérouleront dans des hôpitaux et centres de santé intégrés.

Il est prévu les critères de priorisation des cibles répartis en trois catégories. La première concerne le personnel de santé et de communication, les enseignants. Les deux autres cibles sont les élèves, les sportifs, les personnes vulnérables, etc.

Congo-Présidentielle : la Cour constitutionnelle rejette la candidature de Michel Mboussi Ngouari

La candidature de cet opposant a été invalidée pour documents manquants, notamment un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale.

Le 21 mars prochain, les congolais feront le choix de leur futur président de la république. Sur 8 candidatures déposées,  07 ont été validées et une rejetée. L’opposant Michel Mboussi Ngouari, dont le dossier a été invalidé n’aurait selon la Cour constitutionnelle pas répondu à certains critères. Notamment un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale. La Cour constitutionnelle a également relevé une incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier.

Parmi les 07 candidatures validées, figure celle du président sortant Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays. A 77 ans, il va briguer un quatrième mandat. Denis Sassou Nguesso aura pour adversaire Mathias Dzon, son ancien ministre des Finances entre 1997 et 2002. Auréolé par sa deuxième place occupée lors de la présidentielle de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas sera également de la partie. Tout comme le député et deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale Joseph Kignoumbi Kia Mboungou. Les noms de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé et de Dave Mafoula, 38 ans.

Notons que le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a promis récemment d’organiser l’élection dans la paix et la transparence.

Festim Brazza Awards : des congolais récompensés dans 19 catégories

Le promoteur et administrateur général du Festival des images (Festim), Claudio Sama Kenegui, a décerné  des prix dans le cadre des Festim Brazza Awards 2020 Congo aux  Congolais qui se sont distingués dans les domaines socio-culturels.

Les Festim Brazza Awards Congo sont des récompenses honorifiques décernées annuellement aux personnes physiques et morales qui se sont distinguées par leur talent, l’excellence et le savoir-faire. Ces récompenses revêtent aussi un caractère international, car elles prennent en compte des talents qui s’illustrent au-delà des frontières congolaises…. L’intérêt étant de servir de plateforme de rencontre, d’échanges et de partage des expériences ; faire découvrir au grand public des talents nationaux et internationaux ; permettre au public de cerner les contours de l’événement.

Les lauréats

Pour la première édition, les Festim Brazza Awards Congo ont récompensé dix-neuf catégories. Les lauréats sont suivants :

Catégorie Rumba

Fally Ipupa (prix du meilleur model des jeunes) ; Roga-Roga (prix du porte-étendard) ; Kevin Mbouandé (prix du meilleur auteur congolais) ; Prince Kiala (prix du meilleur artiste rumba de la diaspora).

Catégorie décalé

Dj Arafat (prix de la popularité) ; Serge Beynot (prix de l’influenceur) ; DJ Migo-One (prix du plus grand coupé-décalé congolais à succès international) ; DJ Kedjevera (prix du coupé-décalé le plus inspiré de la chrétienté) ; Rodney Moketonga (prix du meilleur artiste coupé-décalé de la diaspora congolaise) ; DJ Afarat Sona (prix de la découverte).

Catégorie Ndombolo

Zaparo (prix de la performance en animation) ; Biraman Rouge (prix de l’animateur constant).

Catégorie Rnb/ Rap/ Soul/ World

Sam Samourai (prix du rappeur le plus populaire de l’année) ; Key Kolos (prix de la promotion des langues maternelles) ; Malong-Deo (prix de la découverte).

Catégorie voix féminine

Josey (meilleure interprète lingala) ; Les Babindamana (prix de la polyvalence).

Catégorie photographie

Lebon Chansard Ziavoula (prix du photographe de l’année).

Catégorie humour/ Comédie/ Théâtre

Germaine Ololo (prix de la comédienne de l’année).

Catégorie cinéma

Richy Ndembele (prix de l’excellence cinématographique) ; Malolo Matouala (prix du film de l’année) ; Mikel Gandauh (prix de l’excellence).

Catégorie Média

TV Congo (prix de la longévité et de référence) ; VOX TV (prix de la première télévision d’information) ; MCR TV (première chaine de proximité internationale) ; Les Dépêches de Brazzaville (prix de meilleur reporter).

Catégorie ONG

Fondation Essie Ampari Dominique ; Organisme au cœur des enfants.

Catégorie Entreprise Grand Mécène

SNPC ; Brasco ; Burotop.

Catégorie Hôtels grand mécène

Péfaco hôtel Maya-Maya ; Olympic palace.

Catégorie personnalité publique

Gildas Ambendé-Nguesso (prix de la meilleure personnalité publique)

Catégorie révélation rumba

Guelors Osseté ; Nkolo Mboka ; Wav musique ; Cégra Karl.

Catégorie Innovation et leadership

Congo Télécom

Catégorie groupe tradi-moderne

Kingoli universal, et Groupe le Musé.

Catégorie gospel

Nick Matou, Christelle Mouloukandoko Shango

Catégorie Révélation ingénieur de son

Dieu merci Ngoma, et Précieux Massa

Catégorie prix du Jury

Nouvel horizon ; Baudoin Mouanda ; Fondation Congo Assistance ; Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi ; Ewawa Rolla Igwe ; Benoit Tchissimbi (émission Tam-Tam) ; Rodrigue Ngolo ; Honorable Léonidas Carel Mottom Mamoni ; Simplice Matourel ; Belle Agniélé, Péfaco hôtel Maya-Maya.

Le Congo reçoit une subvention d’environ 37 milliards de FCFA

Ces fonds devront servir à la lutte contre les maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose en République congolaise.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Congo vient de recevoir 37 milliards de FCFA. Cette subvention est de l’Union européenne ( UE ) et de la France, à travers le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’information a été donnée le 11 février 2021.

« Dans un contexte complexe lié à la crise de la Covid-19, l’ambassade de France et la délégation de l’Union européenne au Congo félicitent les équipes du ministère congolais de la Santé, les acteurs communautaires et les représentants de la société civile du comité de coordination nationale des projets financés par le FM-STP (CCN) ainsi que le secrétariat du Fonds mondial pour la réussite de ce long processus. La soumission des demandes de financement a, en effet, abouti dans les délais impartis à la signature de ces subventions pour la période 2021-2023. A travers nos missions diplomatiques au Congo, la France et l’UE, principaux contributeurs de ce Fonds mondial se félicitent de cette contribution », ont déclaré les représentants de l’ambassade de France et de l’UE au Congo.

Pour les donateurs, cet appui substantiel permettra de poursuivre efficacement la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme au Congo. Ceci, en étroite collaboration avec les programmes du ministère de la Santé et les organisations communautaires impliquées.

Il faut dire que, la somme de trente-sept milliards de FCFA est issue de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui s’est tenue en octobre 2019 à Lyon. Une conférence au cours de laquelle environ onze milliards d’euros ont été collectés.

Congo : la ville de Lékana connectée au réseau électrique national

La ligne haute et moyenne tension reliant les localités de Djambala et Lékana, dans le département des Plateaux, a été officiellement mise en service le samedi 13 février par le président Denis Sassou N’Guesso.

D’une longueur de 48km, la connexion de Lékana au réseau électrique national s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement en partenariat avec Eximbank of India. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya,

C’est un projet d’électrification des communautés urbaines dont le coût global est estimé à 69,4 millions de dollars américains soit environ 35 milliards de francs CFA. Ledit projet vise à électrifier les localités des différents départements du pays.

« Le gouvernement a décidé de s’attaquer aux défis majeurs par moult initiatives. Dans le secteur de l’énergie, il s’agit de densifier le réseau de distribution tout en continuant à gagner le pari de la production », a déclaré le ministre Jean-Jacques Bouya.

Le district de Lékana possède une vocation agropastorale comme Djambala, le chef-lieu des Plateaux. Son électrification offrira aux jeunes voire même aux adultes l’opportunité de s’adonner aux petits métiers, ainsi qu’à un certain nombre d’activités telles la vulcanisation, la soudure, la menuiserie.

« Aucun développement ne peut être envisagé sans une disponibilité énergétique suffisante », a indiqué le sous-préfet de Lékana, Egide Abou, invitant les pouvoirs publics à relever d’autres défis de la localité à savoir l’adduction d’eau potable et la réhabilitation de la route préfectorale.

Construite dans les années 80, la route Djambala-Lékana se trouve actuellement dans un état de délabrement au point où les populations accusent des difficultés pour se rendre à Brazzaville et à d’autres agglomérations du pays.

Pour sa part, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, a exhorté la population à faire bon usage des équipements électriques installés à Lékana. « C’est un bien commun pour tous les Congolais. Une panne survenue ici peut entraîner des perturbations sur l’ensemble du réseau. Veillez combattre les branchements pirates et le vol des câbles, éteindre les ampoules en plein jour », a-t-il renchéri.

De leur côté, les notables de Lékana ont demandé au président Denis Sassou N’Guesso de « continuer » tout en lui témoignant leur soutien pour l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Congo-collectivités locales : adoption des nouveaux textes de recouvrement de recettes

C’était au cours d’un atelier spécial le samedi 13 février 2021, à Brazzaville, qui a regroupé les experts du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Les experts du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation se sont réunis samedi 13 février, au cours d’un atelier spécial. Cette rencontre a permis de d’adopter les nouveaux textes simplifiés sur les procédures de recouvrement et de reversement des recettes au sein des collectivités locales.

Cet atelier de validation des textes relatifs à la simplification des procédures en matière de finances locales s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre progressive de la décentralisation au Congo. Pendant deux, ces experts venus de divers ministères ont approuvé sept textes soumis à leur appréciation et en ont amendé plusieurs.

Il s’est agi, entre autres, du projet de décret déterminant les cas et conditions d’ouverture des comptes par les collectivités locales dans une banque commerciale ou une institution financière de la place ; le projet de décret déterminant les modalités de répartition des crédits du fonds de développement des collectivités locales et définissant le niveau de péréquation au bénéfice des collectivités locales à revenu fiscal faible.

Les participants ont également  validé le projet de décret fixant les modalités de recouvrement et de reversement du produit du bulletin de casiers judiciaires et de certificat de nationalité aux collectivités locales. De même, ils ont adopté  deux autres projets de décret portant approbation de la convention relative au transfert aux collectivités locales des services et personnels de santé  et de l’enseignement.

Pour le ministre délégué en charge de la Décentralisation qui a annoncé un crédit de 14 milliards Fcfa inscrit dans le budget exercice 2021 au profit des sous-secteurs territoriaux de la santé et des enseignements, il s’agit d’une avancée notable dans le processus de mise en œuvre progressive de la décentralisation au Congo.

« Le chef de l’Etat avait pris deux engagements majeurs en matière de décentralisation. Ils portent sur la traçabilité des crédits transférés aux collectivités locales, notamment les dotations de fonctionnement aux services de l’éducation et de la santé. Ces engagements concernent aussi l’amélioration de la fiscalité locale au travers de la simplification des diverses procédures dans ce domaine », a souligné Charles Nganfouomo à l’ouverture de l’atelier.

A l’issue des échanges, les participants ont adopté deux recommandations. Ils demandent au ministère de la Santé et aux ministères en charge des enseignements, la production au plus vite de l’annexe détaillée de la répartition des crédits alloués à ces deux sous-secteurs.

A la direction générale du budget, les participants ont  plaidé  pour l’élaboration des ordonnances de délégation des crédits des services transférés au profit de ces sous-secteurs.

Coopération bilatérale : la Chine annule une partie de sa dette congolaise

L’acte d’annulation a été signé samedi 13 février à Brazzaville entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

C’est officiel, la Chine vient de signer l’acte d’annulation d’une partie de sa dette congolaise sui s’élève à hauteur de 13 millions de dollars. Pour concrétiser l’engagement de la Chine l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, ont signé le 13 février à Brazzaville un accord de coopération y afférent.

Pour le diplomate chinois, cette annulation s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie les deux pays. Il faut noter que celle-ci apportera certainement une bouffée d’oxygène à l’économie congolaise confrontée aux difficultés diverses amplifiées par la pandémie du coronavirus.

Notons qu’en dehors de l’accord sur l’annulation de la dette, un autre accord de coopération portant sur les volets économique et technique a été également conclu entre les deux parties. Il porte notamment sur l’octroi, par la Chine, d’un nouveau don de 35 milliards de FCFA environ.

« Ce n’est pas la première fois que la Chine fasse un don aux pays en voie de développement, dont le Congo. Il est simplement question de renforcer la coopération entre nos deux pays à travers des projets qui soutiennent le développement du Congo. Avec la Covid-19, la communauté internationale doit renforcer la solidarité et la coopération dans le domaine sanitaire pour garantir la sécurité humaine. », a expliqué Ma Fulin

Congo-Madibou : plus 1500 femmes intègrent l’OFC

Quelque 1517 femmes de Madibou dans le 8e arrondissement de Brazzaville ont adhéré l’Organisation des femmes du Congo (OFC).

La présidente de l’association « Quartier des Colombes », Nicole Atipo, a invité les femmes à jouer leur partition, avant de les appeler à adhérer à cette association et à l’OFC. Cette association est une organisation catégorielle du Parti congolais du travail (PCT).

« Je sollicite votre adhésion massive à l’OFC. Pour ce faire, nous mettons à votre disposition des formulaires à compléter, puis à remettre aux personnes qui en ont la charge », a-t-elle indiqué.

Membre du conseil central de l’OFC, Nicole Atipo a aussi exhorté les femmes de Madibou à prendre conscience de leur importance et de leur pouvoir au sein de la société. « Sachez que nous aussi, nous sommes appelées à occuper des grands postes. Nous pouvons nous aussi participer d’une manière ou d’une autre à l’évolution de notre cher pays, le Congo. Travaillons la main dans la main, afin de promouvoir le leadership féminin et de prouver que nous sommes fortes, déterminées et capables de réaliser de grandes choses », a-t-elle déclaré en présence de la présidente de la section PCT Centre sportif Makélékélé, Francine Matongauh.

Concernant l’élection présidentielle du 21 mars prochain, la présidente de l’association « Quartier des Colombes » a rappelé aux nouvelles venues la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales et de soutenir la candidature du président Denis Sassou N’Guesso.

Congo : qui sont les huit candidats à la présidentielle de mars ?

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a clôturé lundi 8 février 2021 l’opération d’enregistrement de candidatures à l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Ce sont au total, huit personnalités politiques qui ont notamment versé la caution de 25 millions de francs CFA (38 000 euros) et prendront part à ce scrutin.

A 77 ans le président Denis Sassou-Nguesso est le doyen des candidats. Il brigue un quatrième mandat. Depuis 2002, il a remporté tous les scrutins organisés dans le pays. Celui de 2016 a été le plus contesté.

A 38 ans, Dève Mafoula est le benjamin des candidats. Il a échoué aux législatives de 2017. Ses proches le présentent comme le candidat de l’audace.

Ministre des Finances entre 1997 et 2002, Mathias Dzon, 73 ans, fait partie des prétendants. Il a l’ambition d’aller jusqu’au bout. En 2009, il avait appelé au boycott.

Ancien membre du gouvernement passé à l’opposition, Guy-Brice Parfait Kolélas qui s’est classé deuxième à la dernière présidentielle entend gagner cette fois.

Tout comme Albert Oniangué, ancien aide de camp de Sassou-Nguesso. Il veut sauver un pays qui vit « un naufrage collectif » selon son expression.

Député à l’Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente pour la quatrième fois. Une fois élu, il se propose de mener une grande lutte contre l’impunité. Il en est de même pour Anguios Nganguia Engambé, inspecteur principal des douanes, qui tente la chance pour la troisième fois.

Michel Mboussi Ngouari, maître d’éducation physique, député de Mouyondzi boucle la liste qui sera transmise à la Cour constitutionnelle pour validation.

Présidentielle 2021 : huit candidats en lice

En attendant la confirmation par la direction générale des affaires électorales, après vérification des pièces jointes au dossier de candidature, Denis Sassou N’Guesso, Mathias Dzon, Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Albert Oniangué, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari et Dave Uphrem Mafoula sont les huit candidats à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Denis Sassou N’Guesso est candidat à sa propre succession. Il traine une longue expérience administrative et politique. En 2016, il s’était présenté aux Congolais avec un programme de gouvernement dénommé « La marche vers le développement ». Le président sortant fera face, en attendant la décision de la Cour constitutionnelle, à sept autres candidats, soit un de moins qu’en 2016. Parmi eux, quatre candidats malheureux à la dernière élection, notamment Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari.

Investi par l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) et le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), Mathias Dzon, qui a toujours critiqué le processus électoral en cours, a décidé d’aller jusqu’au bout. L’ancien ministre des Finances et président de l’Union patriotique pour le renouveau national avait, en effet, jeté l’éponge en pleine campagne électorale en 2009. « Cette fois-ci j’irai jusqu’au bout parce que je pourrais gagner pour changer ce pays », déclarait-il au cours d’une conférence de presse.

Arrivé en deuxième position en 2016 avec 15,04% de suffrages exprimés, Guy Brice Parfait Kolelas veut faire mieux en 2021. L’ancien ministre de la Fonction publique et président de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a reconduit son projet de société : le Plan Parfait pour le redressement du Congo.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, est quant à lui, un habitué. Deuxième aux élections présidentielles de 2002 et 2009, le président de « La Chaîne » et 2e secrétaire de l’Assemblée nationale a occupé la 7e place sur neuf en 2016.

Candidat malheureux aux scrutins présidentiels de 2009 et 2016, Anguios Nganguia Engambé a également déposé sa candidature à la présidentielle de mars prochain. Le président du Parti pour l’action de la République a occupé la dernière place en 2016, soit 0, 21%.

Michel Mboussi Ngouari, candidat de la Convention des partis républicains en 2016, qui a rallié, par la suite, l’opposition politique congolaise de Pascal Tsaty-Mabiala, se positionne pour le compte de son parti le Mouvement national pour la libération du Congo. Il avait obtenu 0,24% en 2016.

Sur cette liste, Albert Oniangué et Dave Uphrem Mafoula paraissent comme des néophytes. Ancien aide de camp du feu président Jacques Joachim Yhombi Opango et du président Denis Sassou N’Guesso, c’est pour la première fois que le pasteur Albert Oniangué va se présenter à une élection. Colonel à la retraite, il a rappelé que « sa candidature n’était pas le fruit d’un calcul politicien, mais un appel de Dieu ».

Candidat malheureux aux dernières élections législatives dans la circonscription de Loukolela, dans le département de la Cuvette, Dave Uphrem Mafoula a placé sa candidature sous le signe de l’audace et du renouveau. Candidat à la présidentielle de 2016 avant de se désister, l’économiste de formation, âgé de 39 ans aujourd’hui, entend mettre son expérience au service du Congo à travers son projet de société intitulé « Contrat présidentiel ».

Notons que Guy Brice Parfait Kolelas, Anguios Nganguia Engambé et Michel Mboussi Ngouari, tous membres de l’opposition constitutionnelle de Pascal Tsaty-Mabiala ont été investis par leurs partis respectifs. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale, pour sa part, a décidé de ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle.

Congo : « Au prix de leur vie », une signature de Ndeye Ngoné Ndour

L’ouvrage relate l’aventure des quatre jeunes sénégalais qui partent à la recherche d’eldorado. C’est un récit où se mêlent révolte, humour, tristesse, nostalgie, joie et regrets.

Le roman « Au prix de leur vie » raconte l’histoire de quatre amis, Thierno, Abdoulaye, Yoro et Souleymane qui décident de quitter leur pays le Sénégal pour aller tenter leur chance en Europe, poussés par le chômage et les difficultés sociales. Pour atteindre leurs objectifs, ils sont obligés d’utiliser des pirogues au risque de laisser leur vie.  Usant de moyens et de jeux de cache-cache pour organiser leur voyage, la préparation de leur périple doit se faire dans le secret.

Dans ce roman, ces personnages représentent cette jeunesse africaine soucieuse de son avenir, qui cherche au risque de se perdre, en fuyant la misère, les conditions déplorables de leur pays.

« Au prix de leur vie » est également l’histoire de toutes ces déchirures intérieures, de ces relations brisées et des principes foulés aux pieds juste pour exister. « Au prix de leur vie » est aussi la dure réalité du chômage de l’auteure, son vécu de jeune chercheuse d’emploi l’a inspirée à écrire son premier roman dans lequel elle évoque les conditions précaires qui poussent certains jeunes à prendre des risques pour améliorer leurs conditions de vie.

Ndèye Ngoné Ndour est de nationalité sénégalaise, juriste de formation spécialisée en droits de l’homme et paix et également spécialiste du genre, elle travaille actuellement dans une ONG internationale qui œuvre pour la protection de l’enfance où elle est coordinatrice de projet.

Elle est diplômée d’une Maitrise et d’un Master II à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.  « Au prix de leur vie » est sa première publication. Le roman, disponible en version numérique, compte 256 pages.

Diplomatie : la doyenne Marie Charlotte Fayanga est morte

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République centrafricaine en République du Congo, doyenne du corps diplomatique, est décédée, le 5 février, à La Rochelle, en France.

A 75 ans, fatiguée et malade, l’ambassadeur Marie Charlotte Fayanga a été évacuée d’urgence en France, le 31 janvier 2021, pour y bénéficier des soins intensifs. La nouvelle de sa disparition qui circulait déjà sur les réseaux sociaux a finalement été officialisée, le 7 février, par l’ambassade de la Centrafrique à Brazzaville.

En poste à Brazzaville depuis le 25 mars 2005, Marie Charlotte Fayanga était devenue quelques années après la doyenne du corps diplomatique au Congo. Avant sa nomination comme ambassadeur, cet administrateur civil de formation était inspectrice de Transports de surface dans son pays.

Ressortissante de l’École nationale d’administration et d’Institut international d’administration publique de Paris, Marie Charlotte Fayanga a occupé de hautes fonctions politiques et administratives. Elle était secrétaire d’État sous l’empereur Jean-Bedel Bokassa en 1975 puis 1977 ; contrôleur d’État entre 1972 et 1974 ; directrice générale de la Caisse de stabilisation en 1976 ; directrice du contrôle des prix en 1982…

Marie Charlotte Fayanga était également connue pour avoir été au premier rang au côté des hommes politiques qui ont milité pour l’avènement du multipartisme en République centrafricaine au début des années 90. Elle fut plusieurs fois arrêtée et emprisonnée.

Née le 23 janvier 1946 à Bangui, elle était mère de sept enfants, de dix-sept petits-fils et de neuf arrière-petits-fils.

Congo : 44 000 retraités vivent dans la précarité

Ces hommes et femmes qui ont servi l’Etat congolais cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997.

En République du Congo, 44 000 retraités immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale congolaise (CNSS) peinent à joindre les deux bouts. Ils cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997. Ces hommes et femmes sont convaincus que leur situation est due à l’indifférence de l’État qui ne paie pas ses créances. Il faut dire que cet avis est partagé par des analystes économiques qui demandent l’assainissement de toutes les caisses de retraite du pays.

« Moi, personnellement, c’est par miracle que je vis. On vivote : quelqu’un peut vous donner 1 000 FCFA pour faire le bouillon avec les enfants et vous mangez. Quant à l’électricité nous nous contentons de la lampe tempête « luciole » parce qu’on n’a pas d’autres moyens de vivre », se plaint Félix Tendi, un retraité de plus de 70 ans.

Cet homme exige le paiement de ses arriérés de pensions qui s’élèvent à dix-huit trimestres depuis 1997.

« Vis-à-vis de l’État, nous demandons le paiement de nos arriérés de pensions ; et cela sans délai », menace M. Tendi.

Du côté de la CNSS, l’on accuse des difficultés pour payer ses pensionnés qui sont des anciens employés des entreprises, des établissements dits à budget de transfert et autres contractuels, pour diverses raisons. À titre d’exemple jusqu’à fin décembre 2020, l’État n’avait pas pu faire face à des charges sociales estimées à près de 49 milliards de FCFA.

Gaspard Bakadiankouka, président de la Confédération des retraités contractuels du Congo vit cette situation comme une injustice de la part des autorités.

« Pendant que les retraités croupissent sous le poids de la misère, paradoxalement les autorités habilitées pratiquent la politique de deux poids, deux mesures. En effet, au cours de la même période les fonctionnaires congolais accumulant 23 mois d’arriérés de salaires depuis 1990, ont pu être payés par l’Etat qui a versé la totalité de leurs arriérés de salaires », s’insurge M. Bakadiankouka.

De son côté, Roch Euloge Nzobo du Cercle des droits de l’homme pour le développement (CDHD) juge peu satisfaisante la gestion de la retraite au Congo. À la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), la situation n’est vraiment pas reluisante.

« La gestion de nos deux caisses de retraite (CRF et CNSS) est chaotique. C’est un peu malheureusement à l’image de la situation du Congo. On ne peut pas laisser les retraités à l’abandon et les soumettre à une paupérisation alors que ce sont des personnes qui ont travaillé pour ce pays », analyse M. Nzobo.

Roch Euloge Nzobo propose des pistes pour régler le problème.

« Qu’on commence par un audit, qu’on identifie le vrai problème et que le gouvernement prenne des mesures pour que le paiement (des pensions) se fasse au même rythme que le paiement des salaires des fonctionnaires », suggère-t-il.

La constitution en vigueur dans le pays indique que les personnes âgées et vivant avec handicap ont droit à des mesures de protection en rapport avec leurs besoins physiques et moraux, affirme une source gouvernementale.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération d’enrôlement sur les listes électorales prorogée jusqu’au 10 février

Cette décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, fait suite à « l’engouement des populations » à se faire enrôler.

Les congolais ont jusqu’au 10 février prochain pour se faire enrôler sur les listes électorales. Prévues initialement du 23 janvier au 7 février, les opérations d’enrôlement, en vue de la présidentielle du 21 mars, s’achèveront plutôt le 10 février à 17 heures.

C’est une décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation. Une démarche que la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) justifie par « l’engouement des populations » à se faire enrôler en vue du prochain scrutin présidentiel.

« Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, les opérations se déroulent très bien dans les 123 circonscriptions administratives que compte notre pays. Au 4 février, nous avons au total 80 028 inscrits qui viennent de s’ajouter aux électeurs qui figurent de manière permanente sur nos listes électorales », a annoncé, Henri Bouka, président de la coordination de la Cnei.

Pour ce qui est du respect des délais d’organisation d’une élection libre et apaisée, Henri Bouka a signifié que le temps restant est suffisant pour réaliser les différentes opérations. Il s’agit notamment de la saisie des renseignements collectés, leur mise sous forme de listes électorales et l’édition des cartes d’électeur, ainsi que la distribution concomitamment du matériel nécessaire à la tenue du scrutin.

Congo : 224 médecins formés à Cuba vont en stage dans l’arrière-pays

Sur un total de 356 médecins, 224 ont quitté Brazzaville ce 8 février pour les hôpitaux d’Owando et d’Oyo (Cuvette), de Nkayi (Bouenza) et de Dolisie(Niari), en vue d’un stage de consolidation des compétences de huit mois.

Deux-cent-vingt-quatre médecins congolais formés à Cuba vont en stage dans les hôpitaux de l’arrière-pays. Vingt-huit médecins passeront le stage à l’hôpital général de Dolisie. Le même nombre est affecté à l’hôpital général Edith-Lucie-Bongo-Ondimba d’Oyo, ainsi qu’aux hôpitaux de référence de Talangaï et de Nkayi. Celui du 31 juillet d’Owando va recevoir 29 tout comme le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville et Blanche-Gomes : 29 médecins à Pointe-Noire, les hôpitaux de Loandjili, Tié-Tié, à Sice et militaire accueilleront 28 médecins chacun.

Ces hommes de blouses blanches ont reçu chacun un kit complet composé de matériels de première nécessité pour la pratique médicale. C’est du moins ce qu’a précisé le directeur général de l’administration et des ressources du ministère en charge de la Santé, Gilbert Ndziessi.

Par ailleurs, un système de mentorat composé de quarante-huit médecins spécialistes en gynéco-obstétrique, en chirurgie, en pédiatrie et de médecine a été mis en place. Il s’agit des spécialités retenues dans le cadre de ce stage de consolidation des compétences. Ces mentors sont des spécialistes expérimentés qui assureront le suivi des stagiaires sur le terrain.

Le directeur de cabinet de la ministre en charge de la Santé, Florent Balandamio, a fait savoir qu’en juillet 2021, une deuxième vague de 700 médecins formés à Cuba viendra compléter les effectifs actuels.

Judo : l’assemblée générale élective se prépare

La réunion de préparation l’assemblée générale élective de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées(Fécojuda) se tient ce lundi 08 février.

Le directeur de cabinet par intérim du ministre des Sports et de l’Education physique, Charles Makaya, alias Mackaill, coordinateur de la commission technique nationale des élections des fédérations sportives, a convoqué une réunion ce lundi 08 février. Celle-ci vise à préparer l’assemblée générale élective de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécojuda).

Il faut dire depuis plus de ans la Fécojuda n’a pas tenu son assemblée générale élective. C’est d’ailleurs la seule fédération qui se trouve dans cette situation à cause des tergiversations du comité de normalisation. Les judokas de leur restent optimistes et souhaitent que leur art redémarre sur de nouvelles bases.

« Je suis vraiment en difficulté depuis que le judo a été sanctionné au niveau national, surtout avec la pandémie de coronavirus. Nous voulons que la fédération soit mise en place. Toutes les conditions sont réunies, puisque le corps électoral de 2016 est là, les candidats sont connus. Que le ministère pense à notre avenir, car tout dépend de sa décision et nous comptons sur la volonté du ministre de faire évoluer les choses. Lorsque je participais aux compétitions, je gagnais bien ma vie, mais maintenant ? », interroge un judoka.

Prendront part à rencontre, les représentants de la direction générale des sports, du Comité national olympique et sportif congolais, du comité de normalisation et autres. Il s’agit de: André Blaise Bollé; Jean Robert Bindelé; Hervé Séraphin Saturnin Icka; Jean Paul  Ngaloua; Jean Nganga; Aloyse Dississa; Serge Wilfrid Mbouma; Gin-Clord Samba Samba; Francoise Mahoungou; Marien Ngouabi Ikama; Arnaud Wamba Sassou Nguesso; Caloger Andrénic Aya et Fernand Ondono.

Coronavirus : le Congo reçoit des équipements médicaux du Brésil

Le don a été réceptionné jeudi 04 février 2021, par la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Le Brésil a fait un don d’équipements médicaux à la république du Congo. Ce geste va s’inscrit dans un élan de solidarité à un pays ami. Ces équipements médicaux étaient constitué des divans d’examens (21); tables d’accouchement (20); boîtes d’accouchement (21) tensiomètres (200); blouses (150); garrots (100), kits de glucométrie (200); anios gel hydro-alcoolique (50); pèse-bébés électroniques (20); pèse-bébés salter (20); des pèse-personnes grand cadran (20), y compris des toise-bébés (20).

C’est la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a réceptionné l’offre du gouvernement brésilien, le 4 février à Brazzaville.

« Au nom du gouvernement brésilien, j’exprime ici la solidarité du peuple brésilien avec le peuple congolais par cette modeste contribution marquant une action d’amitié et d’espoir qui pourra contribuer à trouver des solutions à la crise sanitaire liée à la Covid-19 », a déclaré le vice-consul de l’ambassade du Brésil, José Auguste Ramos Cruz, lors de la remise.