Festival Cri de femme : le court-métrage « In extrémis » sélectionné

Le film congolais du cinéaste congolais Malolo Matouala sera partagé au public mondial, à l’occasion de la  11ème édition du Festival Cri de femme.

Le film congolais « In extrémis » a été sélectionné dans le cadre du festival cinématographique, Cri de femme. Ledit festival prévoit une programmation virtuelle durant tout le mois de mars.

Le court métrage a été probablement choisi parce qu’il fait entendre le cri d’une femme blessée et trahie. « In extremis, c’est un cri de révolte. Ce film est une façon de montrer au monde que le cri d’une femme peut ouvrir les yeux, changer les mentalités et guérir le monde. Il donne donc rendez-vous à tous du 1er au 31 mars, en diffusion mondiale via le réseau du festival Cri de femme », a lancé à l’endroit du public Malolo Matouala, scénariste, auteur et producteur du film.

C’est autour du thème « Les femmes guerrières : la violence n’est pas en quarantaine », que la 11e édition du festival « Cri de femme » se déroulera. La thématique est un hommage aux femmes et aux filles vivant en quarantaine avec leurs agresseurs. « Nous, les femmes guerrières, nous nous adaptons à toute éventualité. Nous restons fortes, au milieu de la pire pandémie. Nous, qui sommes à l’intérieur, en quarantaine avec notre agresseur. Nous, les filles qui habitons avec ceux qui nous maltraitent. Nous, les rescapés de la vie. Nous, les femmes fortes qui n’abandonnent pas, qui ne seront pas réduites au silence, qui n’abandonneront jamais ou ne resteront pas tranquilles ! Nous sommes courageuses, nous sommes l’art, nous sommes l’espoir, nous sommes la poésie, nous sommes le cri », partagent le festival à l’endroit de toutes les femmes victimes de violence.

Pour cette édition, le court-métrage ou microfilm est le genre cinématographique primordial pour illustrer cette problématique. Outre le cinéma qui occupe une place essentielle, biens d’autres formes de vidéos meubleront le rendez-vous tels que les : poèmes vidéo ; micro-conférences ; micro ateliers ; petits théâtres ; performances de musique, danse et art visuel.

Les œuvres programmées proviennent de plusieurs pays et ont été réalisées en diverses langues, telles : français, anglais, allemand, espagnol, italien ou portugais. Ainsi, le festival permettra à chaque participant d’élargir son public, étant donné que plusieurs nationalités seront représentées.

Notons que le Festival international de poésie et d’art « Cri de femme » est un événement caritatif, créé en République dominicaine par Mujeres Poetas Internacional (MPI), un mouvement international des femmes poètes et artistes, créé par l’écrivaine dominicaine, Jael Uribe. Il vise à réunir des voix du monde entier pour apporter un message contre toutes les formes de violences aux femmes à travers la poésie, la musique, les arts et d’autres activités.