Congo : « In extremis » primé en Inde

Le film congolais écrit par Malolo Matouala et réalisé par Michael Gandoh, a reçu le 11 juillet dernier deux distinctions lors du festival international du film Roshani Aurangabad.

 

En Inde, « In extremis » a été récompensé du prix du meilleur film étranger et du trophée du top 5 des meilleurs projets par catégorie.

Organisé par Education and Welfare Foundation Aurangabad, le festival international du film Roshani Aurangabad (RIFF) utilise la plateforme médiatique comme outil de communication pour connecter le public à travers les villes, les pays et les continents. Grâce à des projections simultanées et à des questions-réponses en direct, le public a la possibilité de vivre un festival de cinéma à des kilomètres de distance.

« In Extremis » est un court métrage de 23 minutes produit par l’auteur et scénariste Malolo Matouala. Sorti en salle le 7 mars 2020 à Pointe-Noire,  le film du jeune congolais traite de l’histoire du jeune Sam qui veut se suicider pour abréger ses souffrances après avoir surpris son chef Roger et sa fiancée Denise en flagrant délit d’adultère dans son lit conjugal. Le film tourné dans la ville océane présente, dès son entame, l’acteur principal en pleurs prêt à se suicider avec une arme pointée sur sa tempe. Un drame évité de justesse grâce à un appel venu de nulle part qui a bouleversé son projet suicidaire. Cette conversation l’a amené à échanger avec Hope, la fiancée de son chef, qui pense se plaindre auprès de son amant pour l’impardonnable acte qu’il venait de poser avec la fiancée de son employé. Un coup de fil au terme duquel Sam finit par comprendre que se donner la mort pour avoir été cocufié dans sa propre maison était une décision lâche et irrationnelle, mais que la meilleure option pour lui est de se relever, d’oublier ce projet macabre et refaire sa vie.

En début d’année le film  In extremis a également reçu deux distinctions lors du festival international du cinéma indépendant au Cameroun.

RISFF fait la fierté de l’Inde en général et de la ville Aurangabad, Maharashtra en particulier, la ville des anciens empires moghols du XVIIe Siecle. Une ville qui s’illustre par son dynamisme dans le domaine numérique en offrant une large plate-forme aux étudiants et aux professionnels, qui peuvent présenter leurs films en avant-première sur la scène internationale.

Festival Cri de femme : le court-métrage « In extrémis » sélectionné

Le film congolais du cinéaste congolais Malolo Matouala sera partagé au public mondial, à l’occasion de la  11ème édition du Festival Cri de femme.

Le film congolais « In extrémis » a été sélectionné dans le cadre du festival cinématographique, Cri de femme. Ledit festival prévoit une programmation virtuelle durant tout le mois de mars.

Le court métrage a été probablement choisi parce qu’il fait entendre le cri d’une femme blessée et trahie. « In extremis, c’est un cri de révolte. Ce film est une façon de montrer au monde que le cri d’une femme peut ouvrir les yeux, changer les mentalités et guérir le monde. Il donne donc rendez-vous à tous du 1er au 31 mars, en diffusion mondiale via le réseau du festival Cri de femme », a lancé à l’endroit du public Malolo Matouala, scénariste, auteur et producteur du film.

C’est autour du thème « Les femmes guerrières : la violence n’est pas en quarantaine », que la 11e édition du festival « Cri de femme » se déroulera. La thématique est un hommage aux femmes et aux filles vivant en quarantaine avec leurs agresseurs. « Nous, les femmes guerrières, nous nous adaptons à toute éventualité. Nous restons fortes, au milieu de la pire pandémie. Nous, qui sommes à l’intérieur, en quarantaine avec notre agresseur. Nous, les filles qui habitons avec ceux qui nous maltraitent. Nous, les rescapés de la vie. Nous, les femmes fortes qui n’abandonnent pas, qui ne seront pas réduites au silence, qui n’abandonneront jamais ou ne resteront pas tranquilles ! Nous sommes courageuses, nous sommes l’art, nous sommes l’espoir, nous sommes la poésie, nous sommes le cri », partagent le festival à l’endroit de toutes les femmes victimes de violence.

Pour cette édition, le court-métrage ou microfilm est le genre cinématographique primordial pour illustrer cette problématique. Outre le cinéma qui occupe une place essentielle, biens d’autres formes de vidéos meubleront le rendez-vous tels que les : poèmes vidéo ; micro-conférences ; micro ateliers ; petits théâtres ; performances de musique, danse et art visuel.

Les œuvres programmées proviennent de plusieurs pays et ont été réalisées en diverses langues, telles : français, anglais, allemand, espagnol, italien ou portugais. Ainsi, le festival permettra à chaque participant d’élargir son public, étant donné que plusieurs nationalités seront représentées.

Notons que le Festival international de poésie et d’art « Cri de femme » est un événement caritatif, créé en République dominicaine par Mujeres Poetas Internacional (MPI), un mouvement international des femmes poètes et artistes, créé par l’écrivaine dominicaine, Jael Uribe. Il vise à réunir des voix du monde entier pour apporter un message contre toutes les formes de violences aux femmes à travers la poésie, la musique, les arts et d’autres activités.