Congo : 100 enfants démunis reçoivent des cadeaux de la mairie de Bacongo

L’administrateur-maire du deuxième arrondissement de Brazzaville, Simone Loubienga, a offert le 23 décembre des jouets aux enfants issus des familles vulnérables.

 

Sélectionnés par la Circonscription d’action sociale (CAS) de Bacongo, les bénéficiaires qui vivent dans les neuf quartiers que compte le deuxième arrondissement ont reçu, entre autres, des ballons, des poupées, des pianos. « Nous avons eu recours à la CAS de Bacongo pour sélectionner les cent enfants qui sont démunis, filles comme garçons, âgés de 8 ans afin de leur donner un petit cadeau de la part de la mairie de Bacongo. La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Pour les autres enfants, il y a plusieurs fêtes qui arrivent dont la Journée de l’enfant », a expliqué Simone Loubienga.

Profitant de cette occasion, la première du genre, elle a demandé aux enfants de bien travailler à l’école, d’écouter et d’obéir à ce que les parents leur disent. « Il faut être des enfants obéissants envers les parents afin qu’ils vous montrent du chemin pour que vous puissiez réussir dans la vie. Il n’y a que le travail qui paye. Vous avez été sélectionnés non seulement parce que vos parents sont démunis mais aussi parce que vous travaillez bien à l’école. Je vous en félicite et vous invite à persévérer dans ce sens afin que l’année prochaine, le père Noël puisse se souvenir encore de vous en vous offrant d’autres cadeaux », a exhorté le Dr Simone Loubienga. Elle a, par ailleurs, annoncé la remise, le 29 décembre, des vivres aux personnes âgées (troisième âge).  Le but étant de leur permettre de passer la fête de Nouvel An dans les conditions acceptables, comme c’est le cas depuis quelques années.

Compte rendu du conseil des ministres du jeudi 23 décembre 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Jeudi 23 Décembre 2021 en visioconférence, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Deux (02) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

Une (1) communication sur le rapport d’évaluation finale du Plan National de Développement (PND) 2018-2022, et un (1) projet de loi portant approbation du Plan National de Développement (PND) 2022-2026, intitulé « une économie forte, diversifiée et résiliente », ces deux affaires présentées au titre du Ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale.

Ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale.

1/ – Communication sur le rapport d’évaluation finale du Plan National de Développement (PND) 2018-2022.

Invitée par le Président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le 25 octobre 2021, le Conseil National d’Evaluation a examiné les contours du Plan National de Développement sortant, tant sur son processus d’(élaboration que sur l’analyse de ses performances macroéconomiques et celles de ses axes prioritaires.

Construit dans un contexte de crise économique et financière et d’assêchement de nos finances publiques, le PND 2018-2022 avait pour matrice principale le projet de société du Président de la République, « La Marche vers le Développement », cadre programmatique d’action du Gouvernement durant les cinq dernières années.

Il visait principalement à juguler la récession, relancer la croissance tout en poursuivant les efforts en matière de protection sociale, avec pour perspectives principales une croissance hors pétrole de 4% et l’amélioration de divers indicateurs économiques.

D’un coût estimé de 15.693,687 milliards de frs CFA hors service de la dette, soit 11 .666 milliards de frs CFA en dépenses courantes et 4.023 milliards de frs CFA en dépenses en capital, pour une moyenne annuelle globale de 3.139 milliards de frs CFA déclinée selon les rubriques sus indiquées, le PND 2018-2022 devait être financé par des ressources propres à hauteur de 36,9%, pour un besoin de financement de 63,1% à couvrir par des ressources extérieures.

Poursuivant son propos, la Ministre EBOUKA-BABACKAS a précisé que si le Rapport d’évaluation a établi que l’exécution du plan a permis de réaliser des progrès significatifs en matière de gouvernance, il a été constaté que les performances attendues du PND ont été en-deçà des objectifs visés.

Ainsi, la croissance économique hors-pétrole s’est dégradée, s’établissant à une moyenne de -1,5% sur la période 2019-2021 contre une prévision de +3,1%. De même, la faiblesse du système statistique n’a pas permis d’évaluer les réformes en profondeur attendues du système éducatif et de formation qualifiante.

 

La diversification économique, autre axe majeur, a été entravée ; si elle a par exemple permis de voir la part de l’agriculture dans le PIB passer sur la période de 7,4% à 9%, le tourisme contribuer à l’emploi et améliorer sa situation malgré la COVID-19, certains secteurs majeurs ont continué à souffrir de l’aggravation de la crise ;

Au total, la mise en œuvre du PND 2018-2022 ne s’est pas traduite par une transformation structurelle de l’économie ; ces difficultés sont en grande partie dues à une mobilisation timide du secteur privé mais, également et surtout, à une insuffisante mobilisation des ressources, tant internes (seulement 30,5% par rapport à la prévision) et extérieures (seulement la moitié) et se sont logiquement traduites par un taux de décaissement effectif de 54,2%.

Enfin, sur la plan macroéconomique, l’exécution du PND 2018-2022 a été entravée par différents facteurs, notamment :

La crise économique et financière consécutive à la chute drastique des cours du pétrole et au resserrement des dépenses d’investissement préconisées dans le cadre de la mise en œuvre des réformes dites PREF-CEMAC ;

La mise en œuvre de l’accord de Facilité Elargie de Crédit (FEC) conclu avec le FMI en juillet 2019, orienté vers les réformes structurelles plutôt que l’investissement, puis la suspension de son exécution, avec pour effet une défiance plus importante des potentiels investisseurs ;

L’apparition de la pandémie de coronavirus Covid19, qui a grandement affecté l’activité, avec notamment une chute du PIB de 6,2% en 2020 ;

Les Membres du Conseil des Ministres ont pris bonne note de cette communication.

Ils ont noté que l’exécution d’un Plan quinquennal, dont le premier du genre a été engagé entre 1982 et 1986, est une grande aventure collective. L’élaboration et la mise en œuvre d’un Plan National de Développement sont un pari sur l’avenir ; les entraves constatées en cours d’exécution ne sont que des aléas qui doivent être analysés avec objectivité, ce qui a été fait par le Rapport d’évaluation soumis à l’examen du Conseil ;

Enfin, les enseignements tirés de l’évaluation du PND 2018-2022 ont permis aux pouvoirs publics de se projeter de manière plus pertinente sur les conditions d’élaboration du PND 2022-2026.

2/ – Projet de loi portant approbation du Plan National de Développement (PND) 2022-2026, intitulé « une économie forte, diversifiée et résiliente.

L’élaboration du PND 2022-2026 a connu son coup d’envoi par la prescription faite par SEM. le Président de la République lors du discours prononcé à l’occasion de son investiture le 17 avril 2021. Ce nouveau Plan, avec pour base programmatique le projet de société « Ensemble poursuivons la Marche » massivement approuvé par le peuple lors du scrutin présidentiel de mars 2021, a connu une élaboration technique pilotée par le Ministère en charge du Plan, accompagné par la Task Force des politiques économiques et sociales mise en place par le décret n°2021-304 du 25 mai 2021.

 

Tenant compte, d’une part, des engagements internationaux du Congo, le PND 2022-2026 soumis à l’examen du Conseil des Ministres anticipe, d‘autre part, sur les contraintes qui seront générées par la conclusion attendue prochainement du Programme d’appui financier de moyen terme (2022-2024) actuellement négocié avec le Fonds Monétaire International.

Les marqueurs principaux du projet de PND 2022-2026, que l’on peut qualifier de « Plan National de Développement de deuxième génération », sont la priorité donnée à l’économie ainsi que le dosage entre la poursuite des réformes tendant à stabiliser la situation macroéconomique et la mise en œuvre des conditions de réussite de la relance effective de l’économie congolaise.

L’objectif majeur est de faire passer le Congo d’une économie de rente pétrolière à une économie nationale forte, diversifiée et résiliente. La transformation structurelle de l’économie nationale permettra à notre pays de faire face aux problèmes économiques, sociaux, de souveraineté et de protection de l’environnement. Il s’agira précisément, sur la période 2022-2026, d’assurer une croissance régulière et forte du PIB hors pétrole (7% en moyenne annuelle), une forte création d’emplois, la réduction accélérée de la pauvreté, une baisse de l’importation des produits de base, etc.

Pour ce faire, les objectifs spécifiques du projet de PND 2022-2026 sont les suivants :

Le développement de l’agriculture au sens large, pour offrir des emplois, réduire la pauvreté, l’exode rural et les importations alimentaires ;

Le développement de l’industrie pour créer des emplois, valoriser et exploiter nos ressources naturelles, transformer la production agricole et réduire les importations de produits industriels ;

Le développement des zones économiques spéciales (Brazzaville, Ollombo-Oyo, Ouesso et Pointe-Noire) pour notamment intensifier la production industrielle nationale ;

Le développement du tourisme, appuyé sur l’écotourisme, la valorisation des atouts historiques et culturels du Congo ;

Le développement de l’économie numérique grâce à l’intensification de sa diffusion dans l’économie nationale, l’accroissement de la compétitivité nationale et la lutte contre la fracture numérique ;

Le développement des activités immobilières, grâce à l’utilisation de matériaux locaux de construction, une politique dynamique de modernisation de nos villes et l’amélioration des conditions d’habitat.

Sur le plan méthodologique, le PND 2022-2026 devra s’articuler autour des moyens suivants : réserver les ressources nécessaires à la mise en œuvre du PND aux seuls secteurs concernés par les programmes retenus dans les 6 secteurs sus évoqués ; réussir à impliquer le secteur privé dans le financement du PND et à mettre en œuvre une politique d’accompagnement efficace des PME-PMI ; mobiliser le maximum de ressources en mettant une stratégie de financement à large spectre, incluant les ressources des partenariats publics-privés et les financements innovants ; assurer un suivi-évaluation performant, grâce à des mécanismes placés sous la supervision du Premier Ministre, chef du Gouvernement ; décliner le PND central en « plans locaux de développement », avec l’implication des collectivités locales.

La réussite du PND 2022-2026 est fondée sur la prise en compte de la valorisation du capital humain, grâce à la mise en œuvre de politiques publiques sectorielles. Accompagné d’annexes opérationnelles (Document-cadre de politique et de programmation macroéconomique et budgétaire ; programme pluriannuel des actions prioritaires ; programme d’investissements publics 2022-2026 ; document-cadre de suivi et d’évaluation ; guide des processus et procédures de mise en œuvre du PND ; plan de communication ; document-cadre pour la production des statistiques pour le suivi et l’évaluation du PND 2022-2026), le Plan National de Développement prévoit un coût global de mise en œuvre de 8.997 milliards de frs CFA, soit un coût annuel moyen de 1.797 milliards de frs CFA.

Les dépenses d’investissement sont évaluées à 8.987 milliards de frs CFA. Financé à hauteur de 24% par des ressources propres, soit 2161 milliards de frs CFA, le montant du financement acquis est constitué à 58,5% de ressources propres de l’Etat et à 41,5% de ressources extérieures attendues, représente 41% du coût global du PND 2022-2026. Enfin, le gap de financement est évalué à 5.299,2 milliards de frs CFA, avec la contribution attendue à hauteur de 31% du secteur privé national, soit 2.831 milliards de frs CFA, tandis que les financements extérieurs traditionnels recherchés privilégieront les prêts concessionnels.

Après avoir pris bonne note des principales articulations du projet de Plan National de Développement 2022-2026, les Membres du Conseil des Ministres ont noté avec satisfaction que le projet soumis à leur examen et approbation avait identifié six piliers au profit desquels les ressources devaient être allouées en priorité, et ce dans le but de favoriser la création accrue de la richesse nationale, elle-même destinée à une redistribution prioritaire aux populations bénéficiaires, notamment grâce à l’amélioration du capital humain (santé, éducation et formation qualifiante).

En résumé, le Plan National de Développement 2022-2026, PND « de deuxième génération », doit viser des investissements et priorités affirmées qui profitent au peuple congolais dans sa diversité.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du Plan National de Développement (PND) 2022-2026, intitulé « une économie forte, diversifiée et résiliente » ; il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos les travaux du Conseil et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 11h30.

 

Fait à Brazzaville, le 23 décembre 2021

Le Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement,

Thierry Lézin MOUNGALLA/-

Congo : un sénégalais décède à Pointe-Noire

Abdou Salam, la victime, aurait été brutalisé par des agents de l’immigration et serait mort d’une crise cardiaque.

 

Abdou Salam, expatrié sénégalais, a perdu la vie en République du Congo. D’après Emedia, un média en ligne, le Sénégalais aurait été brutalisé par des agents de l’immigration et serait mort d’une crise cardiaque.

« Il a eu une vive altercation avec les agents de l’immigration », confirme Iba Anne, un Sénégalais établi sur place. Toujours d’après la source, « ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit et ce, dans les mêmes circonstances ».

Cette mort vient alourdir le bilan dressé par Boubacar Sèye, président de Horizon sans frontières sur quelque 25 Sénégalais morts dans des circonstances troubles dans le monde en 2021.

Congo : le sénat ratifie la convention sur les accidents du travail

Le Sénat a ratifié, le 21 décembre, à Brazzaville, sous l’autorité de son président, Pierre Ngolo, trois conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) portant sur les droits d’un travailleur victime d’un accident de travail et/ou des maladies professionnelles.

 

Adoptée le 8 juillet 1964 à Genève, en Suisse, par l’OIT, la convention portant les prestations liées aux accidents et/ou maladies professionnelles s’applique à toutes les branches d’activités économiques, les services sociaux et les personnels. Elle donne la possibilité aux Etats membres d’exclure les gens de mer, les marins pêcheurs et les fonctionnaires lorsqu’ils sont protégés par des régimes spéciaux qui leur assurent des prestations équivalentes.

La convention entérinée fait obligation à chaque Etat membre de mentionner, dans sa législation nationale, les différentes prestations. Il s’agit de l’état morbide, l’incapacité de travail due à l’état morbide entraînant la suspension du gain ; la perte totale ou partielle de la capacité de gain, la perte des moyens d’existence du fait du décès ou du soutien de la famille. « En cas de décès du salarié, causé par un accident du travail ou par une maladie professionnelle, les prestations de service sont : les frais funéraires ainsi que les prestations en espèces au profit de la veuve, des enfants et d’autres membres de la famille à charge, conformément à la législation nationale », précise le rapport de la commission Santé, Affaires sociales, Famille, Genre et Développement durable.

Les sénateurs ont aussi approuvé une autre convention de l’OIT, sur les conditions de travail dans les hôtels et restaurants, adoptée le 25 juin 1991 à Genève. Celle-ci, quant à elle, s’applique aux travailleurs occupés dans les hôtels et établissements similaires qui offrent des repas et boissons ainsi qu’un hébergement. Les travailleurs, précise le texte, doivent bénéficier d’une durée de travail normale, disposer des périodes raisonnables de repos journalier et hebdomadaire et d’un congé annuel payé dont la durée sera déterminée par la négociation collective.

Les parlementaires de la chambre haute ont, en dernier ressort, entériné la convention de l’OIT sur la sécurité et la santé dans l’agriculture, adoptée le 21 juin 2001 à Genève. Celle-ci vise la couverture des accidents du travail et des maladies professionnelles des travailleurs relevant du secteur de l’agriculture, à l’instar des travailleurs relevant d’autres secteurs d’activités.

Congo : Paulin Makaya s’est enfin rendu à Londres pour des soins

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC) qui avait été interdit plusieurs fois de sortir du pays, a finalement quitté le Congo mardi 21 décembre pour la capitale britannique.

 

Après plusieurs tentatives de quitter le Congo, l’opposant Paulin Makaya, 52 ans, empêché à plusieurs reprises de sortir du pays, a pu finalement prendre hier l’avion pour Londres, où il va se faire soigner. C’est du moins ce que confirme un communiqué de presse signé mardi à Brazzaville par le porte-parole de l’UPC, Georges Goma Fouti.

Le chef du UPC, qui a la double nationalité congolaise et britannique est malade et affaibli depuis plus de 3 ans d’incarcération arbitraire. Le pouvoir de Brazzaville s’est opposé à deux reprises (le 28 septembre 2018 et le 12 décembre 2021) à sa sortie. Son épouse était d’ailleurs venu spécialement pour le ramener avec elle en Grande-Bretagne et a dû écrire au président Denis Sassou-Nguesso pour obtenir sa sortie.

Paulin Makaya va afin de bénéficier des soins médicaux à l’étranger. C’est un soulagement pour sa famille.

« C’est une joie immense […] Sa santé s’était détériorée il y a pratiquement trois mois, raison pour laquelle nous avions écrit au chef de l’État pour lui signaler que le président Paulin Makaya se portait très mal […] », soulagé son fils Russel Makaya

Congo-coronavirus : la sensibilisation se fait dans les écoles

Les psychologues du Centre national de prévention et de traitement des traumatismes psychiques organisent des sensibilisations dans les établissements scolaires.

 

Les psychologues du Centre national de prévention et de traitement des traumatismes psychiques jouent leur partition dans la lutte contre la covid-19. Cette structure du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire organise, en effet, des sensibilisations dans les établissements scolaires non seulement sur les mesures barrières et la vaccination mais aussi sur le soutien psychosocial.

L’objectif étant de réduire les comportements et les pratiques à risque liées à la pandémie et offrir une prise en charge psychologique des personnes affectées par les situations difficiles y relatives. Les élèves, les enseignants et autres personnels font partie des cibles de la sensibilisation. Ceux de l’école inclusive Case Dominique à Poto-Poto en ont fait l’expérience comme ceux de de l’Institut des jeunes sourds bien avant.

La sensibilisation à la prise en charge psychosociale qui a été entamée en début d’année dans les établissements spécialisés de Brazzaville et de Pointe-Noire va se poursuivre. L’activité bénéficie du soutien financier du Fonds des Nations unies pour l’enfance et de l’appui du Comité technique national de riposte à la pandémie de covid-19.

Congo-loi de finances 2022 : 15 milliards FCFA pour organiser les élections

Le Sénat a adopté, le 20 décembre en seconde lecture, le budget de l’Etat exercice 2022, arrêté en recettes à la somme de 1935 253 000 000 FCFA. Dans les dépenses qui s’élèvent à 1734 964 000 000 FCFA, 15 milliards sont prévus pour organiser les élections législatives et locales de l’année prochaine.

 

Le budget de l’Etat exercice 2022 a été approuvé, à l’unanimité, par les quarante-huit sénateurs présents à la plénière. Il est établi en recettes à la somme de 1935  253 000 000 FCFA. Dans le chapitre des dépenses, les parlementaires ont voulu savoir auprès du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, combien le gouvernement a prévu pour organiser les élections législatives et locales l’année prochaine, scrutins pour lesquels les états-majors politiques s’activent déjà. Cette période est décisive pour les acteurs politiques, mais engendre souvent des remous dans le pays, lorsque ces élections ne sont pas tenues dans les délais règlementaires.

Sur la question, le ministre en charge des Finances leur a fait savoir que l’organisation des élections faisait partie des dépenses majeures et prioritaires dans le budget 2022. Pour ce faire, une ligne budgétaire spéciale y a été inscrite pour tenir ces scrutins.

« En ce qui concerne l’organisation des élections, quinze milliards FCFA sont prévus dans la loi de finances adoptée. Les deux chambres parlementaires ont eu raison de s’interroger sur la tenue de ces élections, mais je vous avoue que celles-ci se tiendront comme prévu, parce que la démocratie a un prix. Partout ailleurs, les finances ont toujours été au service des objectifs politiques. La politique est une affaire trop sérieuse pour les citoyens, pour la laisser aux seuls politiciens », a souligné Rigobert Roger Andely.

Une manière pour l’argentier congolais de rassurer l’opinion nationale que sur le plan financier, des dispositions pratiques sont dorénavant prises pour que les deux scrutins, prévus en 2022, se tiennent comme les sénateurs l’ont souhaité.

Parlant toujours des dépenses, le ministre des Finances a précisé que quelques problèmes sociaux sont pris en compte dans la loi adoptée. Il a cité, entre autres, le paiement de douze mois des pensions des retraites à la Caisse de retraite des fonctionnaires, le paiement des indemnités des victimes des événements du 4 mars 2012, ainsi que la reconstruction des habitations détruites à cet effet.

Le budget de l’Etat exercice 2022, a indiqué Rigobert Roger Andely, prévoit aussi la relance des collectivités locales, notamment les conseils municipaux et départementaux dont la plupart sont aux arrêts faute de moyens financiers. Certains d’entre eux doivent jusqu’à plus de cinquante mois d’arriérés de salaires à leurs travailleurs.

Peu avant l’adoption de la nouvelle loi de finances, les sénateurs ont entériné deux projets de loi. L’un portant rattachement de de la gendarmerie nationale au ministère en charge de la Sécurité. Elle jouera désormais le même rôle que la police, avec qui elle formera un socle pour renforcer la sécurité publique dans le pays en général et dans les grandes agglomérations en particulier, lesquelles sont confrontées au grand banditisme dominé par le phénomène dit des « Bébés noirs ». L’autre concerne le projet de loi portant orientation sur le développement durable.

Congo-RDC : signature de deux accords pour renforcer la coopération

Ces accords signés entre les deux pays portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce et autres.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont conclu lundi à Brazzaville des accords de coopération. Ces accords sont destinés à renforcer les relations entre les deux pays.

Ces accords signés lundi 20 décembre 2021, portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce, de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’intégration et de la promotion de la femme et du genre.

Les deux délégations ont également focalisé leur attention sur les projets d’accords de coopération entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, la lutte contre la traite des enfants et la criminalité urbaine.

Elles ont aussi évoqué les projets de coopération dans le domaine militaire et technique, ainsi que ceux liés au développement de la culture, du tourisme, de la jeunesse et du sauvetage des populations en détresse.

Congo : plus de 187 milliards seront injectés dans de petits projets

Sept entreprises viennent de recevoir des titres d’agréments pour certains définitifs et d’autres provisoires pour investir dans divers secteurs d’activités.

 

La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu sa dernière session de l’année 2021 le 16 décembre à Brazzaville. Au cours de cette rencontre, 7 entreprises sur les neufs dossiers examinés ont reçu des titres d’agréments. Un agrément définitif a été accordé à une seule société et, sous réserve, des titres provisoires ont été accordés à six autres, en attendant qu’elles complètent les pièces qui manquent dans leurs dossiers.

Ces entreprises entendent investir dans divers secteurs d’activités pour un montant estimé à plus de 187 milliards F CFA et vont générer environ 1034 emplois directs. L’objectif est d’impulser la dynamique de l’économie nationale. Il s’agit notamment des secteurs de l’industrie, de l’industrie alimentaire, de l’hôtellerie, de la construction et celui des services.

Ces sociétés devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, comme prévu dans la charte des investissements. Les privilèges y afférents portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, précise la même charte, ces sociétés adjudicatrices doivent recruter prioritairement le personnel congolais, puis l’immatriculer à la sécurité sociale.

Les travaux ont été présidés par le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, président de la CNI, Ferdinand Sosthène Likouka.

Rappelons que lors de sa dernière session tenue le 7 septembre dernier, la CNI avait examiné treize dossiers de candidature. Douze d’entre elles avaient reçu des titres d’agrément, pour un investissement prévisionnel de l’ordre de 99,175 milliards F CFA, ponctué par 2035 emplois directs à créer.

Congo : le budget de l’Etat 2022 adopté à plus d’un 1.900,000 milliards de francs CFA

Les députés ont adopté samedi 18 décembre à Brazzaville le budget de l’Etat exercice 2022 à 1.935,253 milliards de FCFA contre 1.671,6 milliards F CFA en 2021.

 

Le budget de l’Etat 2022 est en hausse de 263,7 milliards de FCFA. Il a été adopté le 18 décembre dernier l’Assemblée nationale. Il a été arrêté à 1.935,253 milliards de FCFA contre 1.671,6 milliards F CFA en 2021, soit environ 15,8% de hausse.

Pour réaliser les recettes attendues, le gouvernement annonce un train de mesures concernant l’élargissement de l’assiette fiscale, le renforcement des capacités des services de recouvrement des recettes, l’amélioration de l’environnement des affaires, la sécurisation des recettes des domaines et la réduction de la dépense fiscale.

Le budget de l’Etat exercice 2022 a été élaboré en fonction du programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), dont la République du Congo fait partie des six Etats membres.

Ce budget établi dans un contexte de relance de l’économie nationale grâce à la reprise des activités du secteur hors pétrolier, se trouve également en rapport avec le programme économique en cours de négociation avec le Fonds monétaire international (FMI).

« Nous pouvons dire à tout le monde, notamment nos concitoyens admis à la retraite que les solutions ont été trouvées pour qu’à partir de janvier 2022, tous les douze mois de pension de retraite soient payés », a déclaré le président de la Commission Economie et Finances de l’Assemblée nationale, Maurice Mavoungou, lors des débats ayant précédé l’adoption du budget 2022.

Congo-Mossendjo : les agents municipaux réclament 58 mois d’arriérés de salaire

Après cinquante-huit mois sans salaires, les agents municipaux de Mossendjo ont scellé tous les bureaux de la Mairie mercredi 15 décembre 2021.

 

«Ventre affamé n’a point d’oreilles, mais il a un sacré nez ! » ce sont des mots que scandent les agents municipaux de Mossendjo dans le département du Niari (sud). Après 58 mois sans salaires, ils ont cadenassé mercredi tous les bureaux de la Mairie.

Rappelons qu’au Congo, les agents des conseils départementaux et municipaux totalisent plus de 51 mois de salaires impayés à ce jour. Par manque de budget, la plupart d’entre eux ne tiennent plus de sessions depuis plusieurs années.

En juin dernier, les présidents des conseils municipaux et départementaux ont saisi le bureau du Sénat, pour solliciter son intervention. Ils ont souligné que depuis plus de trois ans, les crédits qui leur sont alloués dans le cadre du contrat Etat-départements ne passent pas. D’où, nombre d’Assemblées locales sont quasiment aux arrêts, à l’exception des conseils départementaux de Brazzaville, de Pointe-Noire et du Kouilou.

Sur le plan social, les travailleurs ne sont plus payés depuis des années. Le nombre global d’arriérés de salaire varie d’un conseil à l’autre et tourne entre 45 à 58 mois.

Congo : inauguration de l’hôpital général de Djiri

C’est le deuxième hôpital du genre qui a été inauguré mardi 14 décembre 2021, par le président Denis Sassou Ngeusso.

 

La République du Congo vient de se doter d’un nouvel hôpital général à Djiri. C’est le deuxième après celui construit en 1957. Cet établissement sanitaire a été inauguré mardi 14 décembre, par le président Denis Sassou Ngeusso.

D’une capacité de 200 lits, cette infrastructure sanitaire

La construction de cet hôpital s’inscrit dans le cadre du « Programme Santé Pour Tous ». Programme lancé par le gouvernement congolais visant à construire douze hôpitaux généraux dans les douze départements du Congo. Cette infrastructure sanitaire a une capacité de 200 lits.

Constitué de trois bâtiments dédiés aux filières techniques, cet hôpital comporte plusieurs services dont celui d’oncologie, alors qu’aucun autre hôpital du Congo n’en dispose. C’est du moins ce qu’a affirmé le ministre d’Equipements Jean Jacques Bouya.

L’hôpital se dote également des services de médecine générale et, en particulier, de prise en charge des cas de COVID-19.

Congo-coronavirus : 409.000 doses de vaccin de Pfizer arrivés à Brazzaville

Après les vaccins de Sinopharm, les vaccins Spoutnik et ceux de Johnson & Johnson, la République du Congo reçoit le vaccin Pfizer.

 

Le Congo vient de recevoir un lot de 409.000 doses du vaccin anti-coronavirus. Ce vaccin est  développé par Pfizer. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population.

Le Congo augmente ainsi à quatre les types des vaccins disponibles, après les vaccins de Sinopharm, les vaccins Spoutnik et ceux de Johnson & Johnson. Selon les chiffres officiels, 546.708 personnes dans le pays ont été entièrement vaccinées contre le coronavirus depuis le lancement de la vaccination en mars dernier, soit une couverture vaccinale de 15,92% de la population cible de plus de trois millions de personnes.

Pour le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, les doses du vaccin de Pfizer permettrait de renforcer la campagne de vaccination contre la COVID-19. L’objectif est d’atteindre un taux de couverture escompté de 60% de la population totale et de parvenir à l’immunité collective.

Gilbert Mokoki  affirme que le Congo s’est engagé dans plusieurs initiatives bilatérales et multilatérales en vue d’acquérir des doses de vaccin contre la COVID-19 et ses variants.

D’après la coordination nationale de gestion de la pandémie, le pays disposait, peu avant la réception des vaccins de Pfizer, de 1.143.549 doses tous vaccins confondus.

Congo-coronavirus : la police arrête un présumé faussaire de pass sanitaire

Destin Bockolet, fabriquant de fausses attestations de vaccination a été interpellé dans la matinée du lundi 06 décembre 2021 à Brazzaville.

 

Un présumé fabriquant de fausses attestations de vaccination a été interpellé lundi à Brazzaville. Depuis quelques temps, les services de polices menaient une enquête coordonnée, sur la base des indices fiables.

Ayant mis à contribution les services de l’État impliqués dans la vaccination, la police pouvaient dès lors distinguer la vraie attestation de la fausse, sur la base des codes d’authentification dont la subtilité échappe aux faussaires. Il faut tout de même relever que  les fausses attestions sont également pourvues d’un QR-code.

Chez Destin Bockolet, la police a saisi des dizaines d’attestations déjà prêtes, une commande en cours. Sur ces fausses attestations, figurent les coordonnées des demandeurs qui dans le cas d’espèce, sont passibles de poursuites au même titre que le faussaire, pour « complicité de faux et usage de faux aux fins de contourner une disposition visant à empêcher la mise en danger de la vie d’autrui ».

Alors que les autorités encouragent les congolais à se faire vacciner, et ont de fait imposé le pass sanitaire à travers l’attestation de vaccination, afin de freiner la propagation du coronavirus. Ils sont nombreux ces congolais réfractaires à la vaccination qui contournent la disposition, avec la complicité des opérateurs informaticiens véreux en se procurant de fausses attestations de vaccination, moyennant finances.

La pandémie de Covid-19 repart à la hausse à travers le monde.

Coopération Congo-RDC : tête à tête entre Anatole Colinet et Sama Lukonde

Les Premiers ministres respectifs de la République du Congo et de la République démocratique du Congo ont eu un échange lundi 6 décembre 2021 à Brazzaville.

 

Anatole Colinet Makosso, Premier ministre de la République du Congo a accueilli son homologue Jean-Michel Sama Lukonde lors de son arrivée à Brazzaville. C’était lundi 06 décembre 2021,

Les deux hommes d’État ont échangé sur plusieurs domaines de la vie socio-économique de leur deux pays. À l’issue de ce tête-à-tête, les deux Premiers ministres ont apposé leurs signatures sur les documents de l’accord signés précédemment officiellement par les deux Chefs d’État de leur pays respectif. Cette séance de travail entre Sama Lukonde et Anatole Colinet a eu lieu à la Primature de la République du Congo.

« Nous avons d’abord parlé de ce besoin de coopération accrue entre nos deux pays. Nous faisons face aux mêmes problèmes. Ce n’est que normal que nous puissions échanger sur les problèmes socio-économiques qui nous concernent tous. C’était de bons échanges. Nous sommes convaincus qu’aujourd’hui, c’est une première rencontre, du moins entre ma personne et le Premier Ministre du Congo Brazzaville. Mais, il y aura certainement d’autres rencontres, qui vont suivre », a laissé entendre Sama Lukonde.

Congo : la police disperse une marche des sinistrés des explosions de Mpila

Plusieurs dizaines de victimes des explosions d’un dépôt de munitions de l’armée en 2012, ont été empêchées de manifester mardi 7 décembre par la police.

 

La police a dispersé mardi 7 décembre à coups de gaz lacrymogènes, une marche des sinistrés des explosions de Mpila. Ils étaient plusieurs dizaines de victimes qui sont descendues dans les rues.

Leur marche pacifique devait partir de l’hôpital de base de Talangaï  et se terminer au rond-point dit Ebina environ 500 mètres plus loin. Mais, cette zone a été quadrillée par plusieurs unités de police qui ont tiré des gaz lacrymogènes.

A leur tour, les sinistrés ont brûlé les pneus et répondu par des jets de pierres. La plupart des sinistrés, qui dorment essentiellement dans les baraques depuis les explosions de mars 2012, réclament la reconstruction de leurs maisons détruites. « Nous sommes descendus dans la rue dans le seul but de marcher et réclamer nos droits, s’indigne une femme en colère. Nous demandons à l’Etat de reconstruire nos maisons ou de nous donner de l’argent pour qu’on le fasse nous-mêmes ! ».

Venu habiter Mpila il y a quelque temps, Arnaud Nzamba soutient les sinistrés. « C’est normal qu’ils réclament ! Ça fait longtemps qu’ils attendent qu’on leur (rembourse) leur maison… Ils ont le droit de manifester ! »

Les explosions du dépôt d’armes et de munitions de l’armée à Mpila le 4 mars 2012 avaient fait officiellement près de 300 morts, plus de 2.300 blessés et plus de 17.000 sans-abris.Régulièrement les rescapés manifestent pour réclamer des indemnités.

Interpellé récemment par le Parlement sur ce sinistre, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a déclaré que 5 à 10 milliards de FCFA pouvaient inscrits au budget,  tout en reconnaissant que ce montant n’était pas suffisant pour régler le problème, estimé à quelque 100 milliards de francs CFA.

Congo-Festival Bilili BD : la 6ème édition tire à sa fin

 L’évènement qui a ouvert ses portes le 30 novembre dernier à l’Institut français du Congo, se déroule autour du thème « Expansion ».

 

La sixième édition du festival Bilili BD met la clé sur le paillasson le 04 décembre 2021. L se tient depuis le 30 novembre autour du thème « Expansion ». Cette année, la rencontre réunit des artistes locaux et internationaux du monde de la bande dessinée (BD).

Le Bilili BD festival s’articulera autour des masters class, rencontres littéraires, conférences-débats, ventes-dédicaces, concours et une exposition. En présentiel et en digital, les participants à cette sixième édition viennent notamment du Congo, du Cameroun, du Mali, du Gabon, du Sénégal, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, de la République centrafricaine, de France, de Belgique et de l’Ouganda.

Depuis 2016 ce rendez-vous, réunit les auteurs de BD, scénaristes, coloristes, encreurs, réalisateurs de BD, concepteurs de jeux vidéo, éditeurs et bien d’autres. C’est une occasion pour eux  de s’exprimer et de promouvoir leur passion et dénicher de nouveaux talents.

De la BD aux jeux vidéo, en passant par la réalité virtuelle, les auteurs vont à la conquête des territoires à travers le thème de cette année « Expansion ».

Congo : l’Union européenne préoccupée par la mise en œuvre du projet « Villes résilientes »

Destiné aux communes de Nkayi, dans le département de la Bouenza, et d’Owando, dans la Cuvette,  le projet « Villes résilientes » ambitionne de permettre un développement territorial équilibré et d’améliorer les conditions de vie de plus de cent mille personnes.

 

La mise en œuvre du projet « Villes résilientes » a été au cœur des entretiens que le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, a eus le 1er décembre à Brazzaville, avec l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en République du Congo,  Giacomo Durazzo. « Nous avons parlé de la coopération entre l’Union européenne et le Congo, notamment de la mise en œuvre du projet  Villes résilientes. C’est un projet important avec un montant de 32 millions d’euros qui a été  mobilisé. Donc là, nous avons fait le point sur la mise en œuvre du programme, des différentes activités. Ce projet concerne deux villes : Nkayi et Owando »,  a expliqué le chef de la délégation de l’UE à sa sortie d’audience.

D’une durée de quarante-quatre mois, soit de décembre 2020 à décembre 2024, ce projet vise à améliorer les conditions de vie de la population de Nkayi et d’Owando en matière d’assainissement, à travers une gouvernance locale inclusive et sensible au genre ; améliorer les pratiques d’hygiène et d’assainissement des habitants via la mise en place des services d’assainissement durables. Il s’agira également de renforcer les capacités et la participation de la société civile, en particulier les organisations des femmes et des jeunes, à la gouvernance locale.

Outre la mise en œuvre du projet Villes résilientes, les deux personnalités ont évoqué la question des prochaines élections législatives et locales, prévues en 2022. « Nous avons aussi parlé des élections qui arrivent l’année prochaine, ce que l’Union européenne pourrait apporter au Congo. Il y a des défis logistiques évidents, le ministre a été très clair, mais pour l’instant, ce n’est pas quelque chose que nous avons envisagé… C’est aussi au niveau des Nations unies que nous voulons un peu vérifier puisque souvent, ce sont elles qui coordonnent les appuis aux élections. Donc, j’échangerai avec les Nations unies à ce sujet aussi », a laissé entendre le diplomate européen.

Qualifiant cette rencontre de très riche et très positive, Giacomo Durazzo entend poursuivre ce genre d’échanges avec le gouvernement congolais. « Nous en sommes absolument sortis satisfaits, c’est une coopération que nous avons avec le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local. C’est, d’ailleurs, important de noter  l’importance du dossier de la décentralisation, le fait qu’un nouveau ministère à part entière a été créé. Ce qui souligne évidemment l’importance politique que les autorités donnent à ce sujet », a conclu l’ambassadeur de l’UE au Congo.

Congo-passe sanitaire : l’entrée en vigueur pose problème

Les congolais sont divisés quant à l’entrée en vigueur du passe sanitaire. La date du 1er décembre marque le premier jour de l’application de cette mesure.

 

En République du Congo, la date du mercredi 1er décembre marquait l’entrée en vigueur du passe sanitaire. Cette mesure il est désormais exigé, notamment dans les administrations publiques. Au premier jour de son application, les banques se sont plutôt montrées clémentes en cette période de versement des salaires. Mais, les Congolais restent totalement divisés quant à l’obligation de se faire vacciner.

Ce 1er décembre, sur l’avenue qui relie le Trésor public et l’hôtel de ville. De part et d’autre se trouvent les succursales de différentes banques comme celle où évolue le vigile Ricardo qui a laissé passer les clients sans leur demander le passe sanitaire. Mais, ce jeudi 2 décembre, il sera très intransigeant. « Effectivement, ce jeudi nous allons appliquer le passe sanitaire. L’appel que nous lançons à nos clients est que l’entrée est désormais subordonnée à la présentation de ce passe. Nous allons vérifier chaque client si cela est appliqué. Sinon, ce n’est pas le cas, nous allons les faire repartir », prévient Ricardo.

L’obligation ne passe pas

Le caractère obligatoire du passe sanitaire ne passe pas aux yeux d’Auguste, un fonctionnaire : « C’est une façon de terroriser la population. Pour moi, le vaccin doit être facultatif parce qu’il y a certaines personnes qui ont pris toutes les doses de vaccins, mais ont contracté la maladie après et en sont morts », raconte-t-il.

Pas une mesure facile

Jeune homme d’affaires, Rudy s’est fait vacciner certes, mais il pense que le passe sanitaire obligatoire n’est pas une mesure facile : « Je n’ai vraiment pas un avis sur cette affaire. Mais, je dirais que c’est un peu difficile à avaler quand on ne comprend vraiment pas le bien-fondé de la chose », dit-il. Dans le cadre de l’opération coup de poing, lancée en octobre 2021, le gouvernement veut vacciner au moins 750 000 personnes d’ici fin décembre 2021.

Congo : les handicapés demandent une amélioration de leur situation

Ils se sont exprimés vendredi 26 novembre lors d’une rencontre au cours de laquelle ils ont exigé la relecture du projet de la nouvelle loi d’orientation sociale.

 

Le collectif des Organisation des personnes handicapées (OPH) juge le cadre juridique inadapté. Selon ce collectif, il ne garantit pas l’égalité des droits aux individus vulnérables. L’OPH a organisé un atelier de sensibilisation. Il s’est agi d’alerte au gouvernement sur la situation des personnes vivant avec un handicap. Les membres de l’OPH ont exigé la relecture du projet de la nouvelle loi d’orientation sociale.

Ladite rencontre s’inscrivait dans le cadre du Projet d’appui à la consolidation de la « dynamique nationale Coalition plus 2030 » en vue de l’amélioration de la défense des droits des personnes vivant avec handicap en République du Congo, en partenariat avec le Comité français pour la solidarité internationale, avec le soutien financier de l’Agence française de développement.

L’objectif des échanges, a expliqué Donatien Ibassa, le coordonnateur de la « Coalition plus 2030 », est de renforcer la concertation et le dialogue permanent entre les autorités et les organisations de la société civile, afin d’aboutir à la révision de l’ancienne loi spécifique d’avril 1992 portant statuts, protection et promotion de la personne handicapée, en harmonie avec la convention africaine sur le handicap. « La situation des personnes handicapées au Congo est critique. Le projet de loi initié par le ministère des Affaires sociales se trouvant au Parlement n’a pas pris en compte toutes les conditions sociales des personnes vivant avec handicap. Nous n’avons pas été consultés lors de la préparation de cette loi. Il nous faut une loi spécifique au lieu d’une loi à caractère général », a déploré Donatien Ibassa, avant de rappeler l’État congolais à son obligation de faire respecter les droits humains des personnes handicapées.

La plate-forme des associations de défense des droits des personnes handicapées réclame donc des discussions avec les autorités de tutelle pour pouvoir harmoniser le cadre juridique national relatif à la protection des couches sociales vulnérables.

Congo : le projet de loi de finances exercice 2022 rejeté

Les pensionnés de la caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) réaffirment leur désapprobation du budget de l’Etat, exercice 2022.

 

Le projet de loi du budget de l’Etat, exercice 2022 est présentement en examen au Parlement. Celui-ci s’élève à 49, 853 milliards FCFA. Un projet de loi que les retraités de la  CRF ont critiqué. Ils ont réaffirmé leur désapprobation le 29 novembre à Brazzaville dans le bureau du Sénat.

Ces retraités accumulant actuellement trente-huit mois d’arriérés de pensions depuis 2016. Ils menaçaient d’organiser des sit-in devant le Palais des congrès à partir de ce 30 novembre et ont décidé de suspendre leur mouvement en attendant l’aboutissement des négociations.

Notons que malgré leurs multiples plaintes, les représentants des retraités ont accepté la main tendue du président du Sénat, Pierre Ngolo, qui les a rassurés de travailler avec la commission Economie et Finances de cette chambre haute du Parlement.

« Il faut retenir vos adhérents, qu’ils prennent leur mal en patience. Ce n’est qu’un projet, s’il y a possibilité de l’améliorer, nous le ferons. Nous avons déjà rencontré le gouvernement plusieurs fois, mais nous ne baissons pas les bras, nous allons continuer à jouer notre rôle d’encadreur. La commission Economie et Finances va vous recevoir ; le gouvernement mettra en place une commission pour regarder votre situation », a déclaré en substance Pierre Ngolo.

Ces retraités sont regroupés en trois organisations à savoir dont de la Coordination nationale des fédérations des associations des retraités (CNAFARA/CRF) et la Fédération des associations des retraités (FAR/CRF).

Congo : vers de nouveaux projets de partenariat avec l’Union européenne

L’Union européenne (UE) entend intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

 

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo, a eu un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso. Il s’est agi le 25 novembre au cours de cette réunion entre les deux personnalités de faire une évaluation de la coopération entre le Congo et l’UE.

A cet effet, a procédé à la présentation de l’état des lieux de l’exercice de programmation du nouveau partenariat entre l’UE et le Congo, des secteurs de priorités ainsi que l’identification d’un certain nombre de projets et programmes à lancer dans les prochains mois.

« C’était une prise de contact très intense et intéressante pour faire un peu le bilan rapide de la coopération entre l’Union européenne et le Congo et pour projeter le futur. La coopération avec le Congo est déjà très bonne et peut encore s’intensifier, s’améliorer », a déclaré l’ambassadeur de l’UE, Giacomo Durazzo

Il faut relever que les relations entre l’UE et la République du Congo reposent sur la stratégie de développement. Celles-ci visent à soutenir l’intégration régionale (notamment par la réparation des infrastructures de transport et la diversification de l’économie) et la bonne gouvernance.

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo a fait part de la volonté de son institution d’intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

Congo : la gendarmerie rétrocède 64 véhicules au ministère de l’Agriculture

La gendarmerie nationale a remis, le 22 novembre, à Brazzaville les clés de trente-sept véhicules saisis au ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Vingt-deux autres vont être restitués aux directions départementales.

 

L’opération de saisie et rétrocession de la soixantaine de véhicules fait suite, d’après une source proche du dossier, à une demande du cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Ce sont des moyens roulants destinés aux projets de l’État, aux organismes publics pour des enquêtes de terrain. Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe à la tête de ce département, les fonctionnaires se trouvant en possession des véhicules ne se sont pas pressés pour rendre compte à la tutelle.

Parmi les véhicules présentés au ministre Paul Valentin Ngobo, en présence de la presse, on y trouve des véhicules (4×4) avec les logos PDAC (Projet de développement de l’agriculture commerciale), Fida (Fonds international de développement agricole) et bien d’autres organismes. Ce sont pour la plupart des cas des dons octroyés à l’État dans le cadre de partenariat entre ces organismes et le ministère de l’Agriculture.

Les véhicules sont destinés aux descentes sur le terrain, l’exécution des programmes conformément à la politique agricole nationale. L’opération de rétrocession de ces moyens a permis au ministère d’accéder à son patrimoine, a salué Paul Valentin Ngobo. « Nous sommes un ministère de terrain, aller sur le terrain suppose disposer des moyens comme les véhicules », a-t- il déclaré.

Si cette opération de rétrocession des véhicules a trouvé un écho favorable au sein de l’opinion publique, nombreuses personnes s’interrogent sur le choix du ministère de l’Agriculture et la démarche entreprise par ce ministère de solliciter la force publique, car certains véhicules saisis seraient entre les mains des fonctionnaires encore en fonction. Les autorités sont néanmoins invitées à poursuivre l’opération similaire au sein d’autres départements ministériels confrontés au même problème, où des responsables (sortants) refusent de céder aux responsables entrants les moyens de l’État en leur possession.

Congo : 51,7% de la population exposés à la malnutrition

C’est ce qui ressort de l’atelier spécial renforcement des capacités des parlementaires sur les investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires.

 

Près de 51,7% de Congolais sont exposés à une insécurité alimentaire grave. Cette information a été révélée mardi 23 novembre 2021à Brazzaville. C’était au cours de l’atelier spécial de renforcement des capacités des parlementaires sur les investissements dans l’agriculture et les systèmes alimentaire. C’est une initiative de l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Apcsan).

Au cours de cet atelier qui prend fin ce 24 novembre, il sera question d’aborder des sujets tels que l’importance d’une approche multidimensionnelle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; l’institutionnalisation du droit alimentaire pour tous ; l’engagement politique pour assurer la sécurité alimentaire de la population.

La représentante de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana, a fait savoir que la situation alimentaire et nutritionnelle du Congo s’est empirée ces dernières années.

« Au Congo, la situation alimentaire et nutritionnelle s’est dégradée de plus bel ces dernières années. Les dernières données 2021 sur l’insécurité alimentaire soulignent que près de 51,7% de Congolais sont exposés à une insécurité alimentaire grave, à cause du manque d’accès à une alimentation adéquate et équilibrée. La prévalence à la sous-alimentation est de 35,5% et la prévalence de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans est estimée à 18% », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, pour sa part a dévoilé la stratégie mise en place par le gouvernement.  Il a indiqué que la production agricole au Congo est croissante mais, à cause de l’augmentation de la population, elle n’arrive pas à satisfaire la demande.

L’atelier prévu sur deux jours a été ouvert par le président de l’Apcsan, Pierre Ngolo, en présence des représentants des organisations partenaires.

Congo : un émissaire du président Abdelmadjid Tebboune à Brazzaville

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a entamé une visite de travail dans la capitale congolaise.

 

Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger est en République du Congo. Il est arrivé à Brazzaville mardi 23 novembre pour une visite de travail. L est au Congo en qualité d’envoyé spécial du président de la Républque algérien Abdelmadjid Tebboune.

« En qualité d’envoyé spécial du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a entamé cet après-midi une visite de travail à Brazzaville, capitale de la République du Congo »,  indique un communiqué du ministère.

A son arrivée Ramtane Lamamra a été accueilli à l’aéroport de Brazzaville par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République du Congo, Florent Ntsiba.

Notons que cette visite s’inscrit dans le cadre « de la tradition de concertation et de coordination entre les deux pays sur les questions d’intérêt commun, notamment sur le plan continental et le travail du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye présidé par le président congolais, Denis Sassou Nguesso », précise le communiqué.

Congo : construction d’un data center, le gouvernement lance un appel d’offre

Le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a lancé un appel d’offre international pour la construction d’un data center au Congo.

 

La République du Congo va construire un data center pour assurer la souveraineté numérique, une meilleure gestion des données. La construction de cette infrastructure est prévue par un accord de financement conclu entre le Congo et la Banque africaine de développement (BAD), dans le cadre du projet Central african Backbone (CAB).

Selon le ministre des Postes, Léon Juste Ibombo, les sociétés soumissionnaires doivent accompagner leurs offres d’une garantie de soumission d’un montant établi par chaque lot. Soit 12 millions de francs CFA pour le Data center principal à Brazzaville et 70 millions de francs CFA pour le Data center secondaire prévu à Oyo, une localité située dans le nord du pays.

Par la même occasion, le ministre invité les entreprises nationales et internationales dont l’expertise est avérée à candidater à l’appel d’offre ouvert selon les procédures en vigueur en la matière.

Congo : manifestation des handicapés devant le ministère de la Fonction publique

Ces personnes vivant avec handicap ont organisé un concert de casseroles pour revendiquer leur recrutement à la fonction publique.

 

Les handicapés de toutes catégories confondues se sont réunis en assemblée générale extraordinaire, lundi 22 novembre 2021, à l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville. Au cours de cette rencontre ils ont décidé de manifester devant le Ministère congolais de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Ils revendiquaient leur recrutement à la fonction publique.

«Nous constatons avec amertume que les personnes vivant avec handicap ont été lésées alors qu’elles continuent à attendre désespérément leur quota sur les 8000 postes budgétaires disponibles pourtant considéré comme acquis depuis la nuit des temps », selon la déclaration du collège des présidents, membres de la plate-forme des organisations des personnes vivant avec handicap du Congo, lue par leur représentant, Kader Ndongui.

La plate-forme a accordé un délai de trois jours supplémentaires aux autorités compétentes pour dénouer la situation à compter de la date de l’assemblée générale extraordinaire.

Notons qu’entre 2006 et 2016, le nombre des personnes vivant avec handicap recrutées à la Fonction publique au Congo-Brazzaville s’élève à 617 jusqu’en 2019, alors que le nombre total de demandes d’emploi est actuellement estimé à plus de 1800 dossiers.

Congo-coronavirus : la société civile appelée à sensibiliser sur l’importance de la vaccination

La secrétaire générale adjointe de l’organisation associative Lisanga 242, Sonia Etoka, a persuadé, le 20 novembre à Brazzaville, les délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

 

Dans le cadre de l’opération « Coup de poing », l’organisation associative Lisanga 242 apporte sa contribution. La secrétaire générale adjointe de cette organisation a demandé aux délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

C’était au cours d’une rencontre qui était axée sur deux thèmes. C’est autour des thèmes « Immunité collective, seule issue pour renouer avec la vie d’autrefois » et « Droits de l’homme et Covid-19 » que les débats interactifs ont été organisés.

Il s’est agi de faire de faire comprendre aux leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations qu’ils ont la charge de relayer auprès de la population la nécessité et l’urgence de se faire vacciner contre la covid-19.  Pour cette association, la vaccination est l’un des moyens les plus efficaces pour diminuer le risque de contracter le virus et les complications qui y sont associées. La vaccination associée aux mesures de santé publique offre la meilleure protection possible contre la covid-19.

Il faut dire qu’en République du Congo, quatre types de vaccins sont administrés aux populations.  « La majorité des personnes qui décèdent sont celles qui ne sont pas vaccinées. Les personnes vaccinées qui sont encore contaminées font la forme simple de la maladie. Les leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations sont chargés de faire le relais des connaissances acquises », a expliqué le Dr Lucien Ibata.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso avait récemment lancé l’opération « Coup de poing ».

Congo-coronavirus : des équipes mobiles pour vacciner 750 000 personnes en 45 jours

Le Comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus a lancé, le 22 novembre, des équipes mobiles de vaccination dans la ville de Brazzaville.

 

Faire vacciner 750 000 personnes en quarante-cinq jours, c‘est l’objectif que s’est fixé le comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus. Il a lancé le 22 novembre, des équipes mobiles de vaccination à travers la capitale.

La vaccination mobile s’inscrit dans le cadre de l’opération « Coup de poing » lancée récemment par le gouvernement. Pour cette campagne, quatre véhicules techniques spécialisés en la matière sont déployés à travers Brazzaville. Dotés de la technologie nécessaire et des commodités aux standards internationaux en matière de vaccination, ces moyens permettront aux agents vaccinateurs d’administrer le vaccin à une multitude de personnes en un laps de temps. La même opération se poursuivra dans les tout prochains jours à Pointe-Noire, avant d’atteindre d’autres localités du Congo, en cas de nécessité

Notons que ces équipes mobiles vont sillonner les coins et recoins des deux agglomérations considérées comme des épicentres de la pandémie. Il va s’agir d’atteindre les citoyens les plus indécis.

A Brazzaville, tout comme à Pointe-Noire, ces équipes viennent en appui aux autres sites de vaccination ponctuels à travers les deux villes.

Championnat national direct Ligue 1 : la reprise fixée pour le 11 décembre

Le coup d’envoi du championnat national direct Ligue 1 sera donné le 11 décembre 2021, au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures.

 

Le programme de la compétition

Première  journée

Samedi 11 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, FC Kondzo affronte l’AS Otohô puis à 16 heures, Patronage accueille BNG. Dimanche 12 décembre la Jeunesse sportive de Talangaï   recevra les Diables noirs à 14 heures avant  le Club athlétique renaissance aiglons (Cara)- Etoile du Congo. Au stade Paul-Sayal-Moukila à Dolisie, l’AC Léopards accueille l’Interclub. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, Nico-Nicoyé  affrontera V Club Mokanda puis à 16 heures, l’AS Cheminots  jouera contre le FC Nathalys

Deuxième journée

Samedi 18 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 15 heures, JST affronte Patronage. Au Complexe sportif de Pointe-Noire, FC Nathalys  accueille Cara . Dimanche 19 décembre au stade Paul-Sayal-Moukila, AC Léopards recevra V Club. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, AS Cheminots   affrontera BNG puis à 16 heures, Nico-Nicoyé   jouera contre AS Otohô. Au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, FC Kondzo en découdra avec les Diables noirs  avant Interclub- Etoile du Congo.

Troisième journée

Mercredi 22 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, FC Kondzo affrontera AC Léopards puis à 16 heures, Cara en découdra avec l’AS Otohô. Jeudi 19 décembre, BNG recevra Nico-Nicoyé puis à 16 heures, Patronage recevra FC Nathalys. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, V Club affrontera Interclub puis 16 heures, AS Cheminots  jouera contre les Diables noirs. vendredi 24 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 15 heures, Etoile du Congo affrontera la JST.

Quatrième journée

Mardi 28 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, Etoile du Congo affrontera FC Kondzo et à 16 heures, BNG en découdra avec V Club. Mercredi 29  décembre, au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, FC Nathalys  affrontera JST puis à 16 heures, AS Cheminots  jouera contre Patronage. Au stade Paul-Sayal-Moukila, l’AC Léopards recevra Nico-Nicoyé. Au stade de l’Unité à Kintélé à 14 heures,   AS Otohô accueillera l’Interclub puis à 16 heures Diables noirs affrontera le Cara.

Cinquième journée

Vendredi 7 janvier  à 15 heures au stade de Kintélé, AS Otohô affrontera JST. Samedi 8 janvier au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, FC Kondzo accueillera V Club puis à 16 heures, Etoile du Congo en découdra avec As Cheminots. Dimanche 9 janvier,  Patronage recevra Diables noirs avant Cara-AC Léopards. Au  Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, Nico-Nicoyé  affrontera  Interclub  et à 16 heures, FC Nathalys jouera contre BNG.

Sixième journée

Samedi 15  janvier au Complexe sportif de Pointe-Noire à 14 heures,  FC Nathalys recevra Diables noirs avant l’AS Cheminots-As Otohô. Dimanche 16 janvier,  Nico-Nicoyé affrontera le FC Kondzo puis en seconde explication,   V Club jouera contre  Cara. Au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, BNG affrontera l’Interclub avant  Etoile du Congo-Patronage. Au stade Paul-Sayal-Moukila, AC Léopards recevra Patronage

Septième journée

Mercredi 19  janvier au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, Etoile du Congo accueillera le FC Nathalys puis à 16 heures, Cara jouera contre Nico-Nicoyé. A Kintélé,  Diables noirs recevra BNG avant  As Otohô- Patronage. Jeudi 20 janvier,  FC Kondzo affrontera Interclub avant JST-V Club. Au Complexe sportif de Pointe-Noire, AS Cheminots recevra AC Léopards.